L’assertivité pour une meilleure relation interpersonnelle


Quels éléments composent l’assertivité ?

L’assertivité est une manière de s’exprimer qui permet de dire ce que l’on pense sans blesser son ou ses interlocuteurs.

L’assertivité implique la capacité à exprimer ses pensées, sentiments et besoins de manière claire et directe, sans agressivité ni passivité, ni manipulation.
Par exemple, au lieu de dire « Je suppose que ça va » (passivité) ou « Tu ne comprends jamais rien » (agressivité), une personne assertive dirait : « Je me sens frustré lorsque cela se produit, pouvons-nous en discuter ? »

aassertivité : savoir dire non sans blesser

aassertivité : savoir dire non sans blesser

1/ Respect des droits personnels

Être assertif signifie reconnaître et respecter ses propres droits ainsi que ceux des autres. Cela inclut le droit de dire non, le droit de faire des erreurs et le droit d’avoir ses propres opinions et sentiments.

2/ Empathie et écoute active

L’assertivité implique également d’être capable d’écouter activement les autres, de comprendre leurs perspectives et leurs sentiments, tout en restant fidèle à ses propres convictions et sentiments.

3/ Gestion appropriée des émotions

Les personnes assertives sont capables de gérer leurs émotions de manière appropriée, en exprimant leurs sentiments de manière calme et respectueuse, sans être submergées par la colère ou la frustration.

assertivité, c'est aussi respecter l'autre, même en cas de désaccord

assertivité, c’est aussi respecter l’autre, même en cas de désaccord

4/ Confiance en soi

L’assertivité est étroitement liée à la confiance en soi. Une personne assertive croit en sa propre valeur et en sa capacité à communiquer efficacement avec les autres, même dans des situations difficiles.

5/ Défense des droits et intérêts personnels

Être assertif signifie également défendre ses propres droits et intérêts de manière appropriée, sans empiéter sur ceux des autres. Cela implique de prendre position pour ce qui est juste et équitable.

Ces éléments sont cruciaux pour développer des compétences assertives qui permettent de communiquer de manière efficace tout en préservant les relations interpersonnelles, tant au travail que durant sa recherche d’emploi ou au quotidien avec famille et amis.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Biais cognitifs : Définition, Intérêts, Risques


Définition des biais cognitifs

Les biais cognitifs sont des distorsions dans la façon dont nous percevons la réalité et prenons des décisions. Ils résultent de processus mentaux rapides et automatiques, souvent inconscients, qui nous amènent à interpréter l’information de manière partielle ou déformée. Ces biais peuvent influencer nos jugements, nos émotions et nos actions, souvent de manière prévisible mais parfois subtile.

Le codex des biais cognitifs

Par John Manoogian III – Wikipedia

Intérêts des biais cognitifs

  1. Compréhension du comportement humain : Ils permettent de mieux comprendre pourquoi nous prenons certaines décisions et agissons de certaines manières, aidant ainsi à élaborer des stratégies plus efficaces en matière de communication, de marketing, ou de gestion. L’éducation reçue dans son enfance détermine les biais cognitifs.
  2. Simplification de la complexité : Les biais cognitifs nous aident à traiter rapidement de grandes quantités d’informations en les simplifiant, ce qui peut être utile dans un monde où nous sommes constamment submergés par des stimuli.L’utilisation de proverbes appliquée au quotidien, par les paysans pour les cultures en est un exemple.
  3. Adaptation évolutive : Certains biais cognitifs ont évolué pour nous aider à prendre des décisions rapidement dans des situations de survie. De nos jours, l’égoïsme, la fuite en avant, le mensonge, le partage sont outils pour répondre à certains biais cognitifs, plus que la fuite ou l’immobilisme devant un danger imminent, quoi que…
  4. Créativité et innovation : Parfois, ces biais peuvent également stimuler la créativité en encourageant des modes de pensée non conventionnels ou en générant de nouvelles idées. Un inventeur a rarement une unique idée nouvelle.
canard ou lapin - lapin ou canard

canard ou lapin – lapin ou canard

Risques associés aux biais cognitifs

  1. Prise de décisions irrationnelles : Les biais cognitifs peuvent entraîner des décisions irrationnelles, basées sur des perceptions déformées de la réalité plutôt que sur des faits objectifs, ce qui peut avoir des conséquences négatives dans différents domaines de la vie. Par exemple, le contact avec des handicapés provoque souvent un recul avant même de leur parler.
  2. Injustice et discrimination: Certains biais cognitifs, tels que les stéréotypes, peuvent conduire à des comportements discriminatoires envers certaines personnes ou groupes, en influençant nos jugements sur leur caractère, leurs compétences ou leurs intentions.
    Il en existe de nombreuses lors d’un recrutement.
  3. Erreurs de jugement: En nous poussant à privilégier certaines informations ou à ignorer d’autres, les biais cognitifs peuvent nous faire parfois prendre des décisions qui ne sont pas optimales ou qui ne correspondent pas à la réalité de la situation.
    Certains ont besoin de peu d’informations pour prendre une décision. Elle sont souvent en rapport avec des croyances ; celles qui empêchent de réfléchir.
  4. Impact sur la santé mentale: Certains biais cognitifs, comme la pensée catastrophiste ou la rumination, peuvent contribuer à des problèmes de santé mentale tels que l’anxiété ou la dépression en amplifiant les pensées négatives.
    C’est notamment le cas de stress dans les situations d’urgence.
  5. Obstacles à l’apprentissage et à la croissance personnelle: En nous poussant à rester dans notre zone de confort ou à rejeter des informations contradictoires, les biais cognitifs peuvent entraver notre capacité à apprendre et à évoluer en tant qu’individus.
    « Moins j’en fais, mieux je me porte » ; enfin si on veut !
  6. Échec de la résolution de problèmes: Lorsque nous sommes victimes de biais cognitifs, nous risquons de ne pas voir toutes les options possibles ou de ne pas évaluer correctement les conséquences de nos actions, ce qui peut compromettre notre capacité à résoudre efficacement les problèmes.

En conclusion, bien que les biais cognitifs offrent des avantages en simplifiant la complexité de l’information et en stimulant la créativité, il est essentiel d’en être conscient et de les surveiller afin de minimiser les risques de prises de décisions irrationnelles, d’injustice et de stagnation personnelle.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Carrière : 5 signes que le monde tourne sans vous


Changez une carrière terne et sans saveur

Parfois, vous avez le sentiment que passer à côté de quelque chose d’important dans votre vie. Que vous faites du sur-place ou que vous progressiez peut être subtil ou évident.

Si vous vous sentez déconnecté de vos collègues, indifférent aux contacts sociaux et vous avez perdu votre enthousiasme au quotidien, cela suggère clairement que vous stagnez à ce moment donné de votre carrière. La sensation de tourner en rond peut également se manifester par des signes plus subtils. En voici cinq.

5 signes que vous vous mettez en place dans la vie

Je m'ennuis au travail

Ma routine dès le matin

1. Vous continuez à faire la même chose et surtout les mêmes erreurs

Les routines et les modèles récurrents offrent structure et sécurité, cela facilite le quotidien et vous évite de vos poser des questions. Cependant, lorsque cela devient problématique : Lorsque vous traitez constamment les mêmes problèmes et sujets sans faire de progrès. Au lieu d’apprendre de vos erreurs, vous les refaites.

Examinez votre situation, votre problème ou votre erreur sous différents angles. Analysez ce que vous auriez pu faire différemment. Il est préférable de l’écrire pour s’en souvenir la prochaine fois. Échangez des idées avec votre entourage et acceptez leur aide.

2. Vos connaissances régressent ou stagnent

À quand remonte la dernière fois que vous avez appris quelque chose de nouveau ?
Si votre mémoire vous fait défaut, vous êtes peut-être en train de tourner en rond.

Activez vos neurones : votre cerveau reste en meilleure santé lorsqu’il est souvent mis au défi et peut apprendre de nouvelles choses.

Demandez une formation à votre employeur ou apprenez via un MOOC.

baisse de régime ou de compétences ?

baisse de régime ou de compétences ?

3. Vous avez perdu l’envie de travailler

Parfois, vous avez du mal à vous rappeler vos premiers pas, ou vous vous en souvenez avec nostalgie.

Commencez dès maintenant à vous rappeler quelles étaient vos motivations au moment de votre embauche. Pourquoi vouliez-vous ce poste ? En avez-vous fait le tour ?

Transformez votre peur de l’échec en pensées positives. Vous apprenez de vos erreurs. Faites de petits pas au lieu de viser un but trop lointain. Réjouissez-vous d’avoir atteint chaque étape intermédiaire !

4. Vous êtes fatigué et apathique

Si vous manquez constamment d’énergie, si vous avez perdu force et désir, si vous êtes fatigué et si votre travail vous semble tout simplement peu épanouissant, cela peut indiquer que vous faire du sur-place. Surtout si vous avez l’impression de perdre des compétences. Votre estime de soi diminue et vous devenez plus malheureux.

Essayez de vous lancer de nouveaux défis, de vous perfectionner, même dans les gestes les plus simples. Trouvez des raisons de vous réjouir au quotidien. Pensez à ce que vous aimiez faire avant.

Prenez consciemment du temps. Laissez votre esprit vagabonder durant les pauses. Votre corps et votre esprit peuvent se régénérer et recharger vos batteries.

ma zone de confort

ma zone de confort

5. Vous restez tout le temps dans votre zone de confort et avez peur du changement

Vous vous sentez plus à l’aise et en sécurité dans votre zone de confort. C’est normal, c’est la raison de son nom. C’est bien tant que vous pouvez encore vous y développer.

Cependant, si vous avez tendance à y rester coincé parce que vous avez peur du changement et, même, de le provoquer. Retrouvez le goût du changement et agrandissez ainsi votre zone de confort avec un frisson d’excitation et de plaisir

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Perfectionniste : Force ou faiblesse


Prenez du recul sur votre perfectionnisme annoncé

Dans un entretien d’embauche, la question des points faibles est souvent posée. Les petits malins qui ont préparé des réponses à l’avance, proposent souvent la réponse : « je suis perfectionniste ». Est-ce vraiment la bonne réponse ?

Et si vous l’êtes vraiment, alors comment pouvez-vous vous améliorer ?

1/ « Je ne suis pas le centre du Monde »

Soyons sérieux, si vous faites une erreur, si vous avez un problème, croyez-vous que cela intéresse les milliards d’habitants de notre planète ?

Peu de gens sont à l’affut de vos erreurs et vont se lancer dans une campagne de critiques à votre égard.

Pour prendre du recul, demandez-vous si, dans 5 ans, ce que vous avez manqué ou fait d’une manière imparfaite a encore de l’importance. Si vous répondez oui, êtes-vous de bonne foi ?

perfectionnisme

perfectionnisme trop poussé !

2/ « ça semble plus facile chez les autres »

Quand vous regardez ce que font les autres, vous avez l’impression qu’ils savent exactement ce qu’ils font et pourquoi, vous croyez être la seule personne à improviser.

En réalité, personne n’a de plan réfléchi complètement à l’avance. Tout le monde a des doutes et des interrogations sur ce qu’il fait, improvise… et le cache avec plus ou moins d’habilité.

Improviser est une qualité envie par les perfectionnistes, qui veulent tout contrôler. Or l’imperfection ouvre des perspectives, stimule l’imagination et nous fait découvrir de nouvelles méthodes, procédés et autres savoir-faire. Quitte à se tromper de temps en temps.

3/ « je prends de mauvaises décisions »

Les perfectionnistes ont tendance à remettre leurs décisions à plus tard.

Vous voulez étudier tous les scenarii et connaître les conséquences de chaque alternative.

D’abord, il est important de savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais. C’est une question de point de vue et de circonstances. Ce qui pourrait être un bon choix, peut s’avérer un mauvais plus tard ou inversement.

citation mark twain décision expérience

Quitter son emploi, en démissionnant, pour partir travailler ailleurs, et ne pas finir sa période d’essai, est arrivé plus d’une fois, au moment où la pandémie de corona virus Codiv19 est arrivée.

De même, vendre son affaire pour se reconvertir en salarié, juste avant le premier confinement et laisser les ennuis à son successeur, a plutôt été un choix judicieux.

Faites-vous confiance, votre intuition vous aide à prendre une décision. Décider rapidement, restez pragmatique, convaincu. Soyez plus malin et dépassez votre (in)confort de perfectionniste.

4/ « j’ai une seule vie… »

« et quand je serai mort, tout sera fini ».

Rechercher toujours le chemin le plus droit, simplement parce qu’il est le plus proche et le plus simple, parce que c’est ce que les autres attendent de vous, est ressentit comme un sujet en soi.

Le perfectionnisme mène votre vie, ronge votre confiance en vous et limite vos expériences quand vous en créer de nouvelles. Il freine vos chances de rencontrer ce qui vous rend heureux.

la timidité freine les rencontresVos plus grosses difficultés, vos plus grosses erreurs, vont s’effacer avec le temps et devenir complètement sans importance. Alors profitez, entre temps, pour vous concentrer sur ce qu’il y a de plus positif. Voyez ce que vous faites bien, plutôt que de vous concentrer sur ce que vous faites moins bien.

Vous avez si peu de temps et d’énergie à perdre à vouloir être le plus parfait possible, que cela vous empêche de vous développer, de découvrir votre propre voie. Libérez-vous de ce carcan de perfectionnisme qui vous enferme.

Alors si un recruteur vous demande quels sont vos points faibles et que vous répondez « perfectionniste », ajoutez que vous agissez pour évoluer vers le « lâcher prise » pour mieux vous concentrer sur l’essentiel.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Confiance en soi : 5 signes que vous en avez plus que vous ne le pensez


Vous êtes plus confiant en vous

Vous pensez que votre confiance en vous est faible parce que vous êtes plutôt introverti ? C’est faux !

Pour estimer votre confiance en vous, analysez ces cinq signes, beaucoup plus importants pour reconnaître à quel point une personne est confiante.

Qu’est-ce qui rend réellement une personne sûre d’elle ?

Pouvoir prononcer un discours devant des centaines de personnes sans aucun problème ?
Vous vendre parfaitement lors d’un entretien d’embauche ou lors d’un rendez-vous ?

confiance en soi

jusqu’à quel point être sûr de soi ?

En réalité, d’autres qualités sont beaucoup plus importantes.

1. Vous demandez facilement de l’aide aux autres

Vous pensez que demander de l’aide est un signe de faiblesse ? Au contraire !

Souvent, seules les personnes qui ont vraiment confiance en elles osent demander de l’aide quand elles ne peuvent pas se débrouiller seules.
Être incapable de faire quelque chose, seul (e), est tout sauf gênant. C’est plutôt un signe de force que d’admettre que vous avez besoin d’aide pour quelque chose. Peu importe qu’il s’agisse de demander son chemin, de faire la cuisine ou d’un sujet émotionnel.

2. Vous savez être seul (e)

Les humains sont des êtres sociaux – nous avons besoin de soignants et d’autres personnes autour de nous. Et il est tout aussi important de pouvoir passer du temps avec soi-même.

du temps pour soi

du temps pour soi

Si vous avez du mal à supporter votre propre compagnie, alors vous êtes généralement moins aussi sûr (e) de vous que vous pourriez l’être. Donc, si vous pouvez gérer, voire avoir besoin de temps pour vous de manière régulière, c’est un signe clair de votre confiance en vous.

3. Vous admettez vos erreurs

La confiance est sans rapport avec la perfection. Quiconque croit que les personnes sûres d’elles font et disent toujours ce qui est bien est une erreur.

Nous faisons tous des erreurs. Si vous pouvez réfléchir sur vous-même et admettre que vous avez fait quelque chose de mal, vous êtes probablement assez fort dans votre tête.

Il faut beaucoup de confiance en soi pour, d’abord, admettre ses erreurs, et ensuite, s’excuser devant les autres.

4. Vous définissez des limites claires

Pouvoir dire non est un trait de santé mentale important.
Donc, si vous parvenez à vous démarquer et à dire clairement quand vous ne voulez pas ou ne pouvez pas faire quelque chose, vous êtes probablement plus confiant en vous que vous ne le pensez.

Respecter vos propres besoins est un signe clair de la vraie force, car cela n’a rien à voir avec la persévérance, peu importe ce que vous en pensez.

sous le feu des projecteurs

sous le feu des projecteurs

5. Vous ne cherchez pas la vedette

Il n’y a rien de mal à profiter de l’attention des autres. Mais si vous voulez être le centre d’attention tout le temps et que vous avez besoin d’une validation de l’extérieur, vous êtes probablement aux prises avec une assez faible estime de soi.

Ceux qui ont vraiment confiance en eux n’ont pas besoin d’être sous les projecteurs (tout le temps), mais sachez que la valeur d’une personne réside à l’intérieur – et non sur la façon dont elle est perçue de l’extérieur. 

Sources : psychologietoday.com, forbes.com.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Erreur de recrutement : Comment l’éviter 


Comment l’éviter de se tromper de candidat

Dans tout processus de recrutement, il arrive, parfois, que l’employeur recrute un « mauvais » candidat.

Les signes d’une erreur de recrutement

Côté collaborateur, la mariée était trop belle. Le recruteur a donné une image de l’entreprise bien au-delà de la réalité du terrain. Les promesses non tenues, les conditions de travail, l’environnement, les relations avec les autres. Tout ou partie se révèle décevant.

Côté employeur, le nouvel embauché déçoit, est en-dessous des attentes, tant dans ses savoir-faire, que sa manière d’agir ou ses relations dans son équipe qu’il perturbe plus qu’il aide.

effacer une erreur de recrutement

effacer une erreur de recrutement

Lorsque le nouveau salarié est incapable d’exécuter les tâches ou missions qui lui sont confiées, et de façon durable, alors il y a erreur de recrutement.

Plusieurs signes alertent

Des compétences attendues, voire annoncées par le candidat, se révèlent absentes et impossibles à acquérir par une formation.

L’intégration rendue difficile voire impossible au sein de son équipe, par le caractère perturbant du nouveau venu : timide ou envahissant, qui remet tout en question, tenant des propos déplacés, manquant de respect, etc.

Une incompatibilité de caractère avec celui de son manager. Un manque d’écoute ou une opposition ouverte. Des réticences à exécuter les tâches confiées ou/et à assumer ses responsabilités.

Un profil recruté à un poste trop élevé ou trop bas peut conduire à la frustration ou l’ennui, surtout si une perspective d’évolution potentielle est absente ou lointaine.

exemple d'incompétence : le ratage de la restauration du Christ de Borja

exemple d’incompétence : le ratage de la restauration du Christ de Borja

Comment éviter une erreur de casting

Pour éviter une situation qui débouche par une rupture du contrat de travail, durant la période d’essai ou après-celle-ci, par une démission ou un licenciement, par exemple, il convient de mettre tous les atouts de son côté, des deux côtés.

Bien définir le profil recherché

La description du poste comprend la liste des tâches principales, du périmètre de responsabilité. Elle indique rarement les moyens mis à la disposition du futur titulaire du poste ou les comportements attendus.

Les savoir-faire, les savoir-être et les soft-skills, appelées aussi compétences comportementales, doivent être clairement définis et annoncés aux candidats.

le meilleur profil de compétencesLes valeurs et la culture de l’entreprise

Un candidat qui est en déphasage, voire hostile aux valeurs de l’entreprise, va se sentir mal à l’aise. Il ira à son travail avec peu d’enthousiasme et de rendement.

La culture d’entreprise, le style de management, les à-côtés du travail proprement dit, doivent être pris en compte par le candidat avant qu’il rejoigne l’entreprise.

Durant l’entretien d’embauche

L’entretien de recrutement est le meilleur moment pour se rendre compte des écarts potentiels et des possibilités d’intégration dans le poste.

C’est ainsi, que, compte tenu de l’agilité réclamée dans les entreprises face à des situations inattendues, le recruteur doit s’assurer des capacités de chaque candidat à bien réagir dans telle ou telle situation qui lui est exposée.

recommandationsLes recommandations et contrôles de référence

Pour décider d’embaucher un candidat plutôt qu’un autre, le recruteur fera appel à une personne de référence, généralement du dernier employeur, pour confronter son point de vue à celui du recruteur, après l’entretien d’embauche.

Un candidat recommandé par une personne de confiance, connue du recruteur, verra ses chances fortement augmentées d’être recrutée et de réussir dans son nouveau job.
Lui-même aura été briefé par la personne qui l’a recommandé et saura mieux où il met les pieds.

L’accueil et l’intégration

Un bon accueil et une intégration réussie rassurent le nouvel embauché et lui permet de s’exprimer plus ouvertement sur les éventuelles difficultés qu’il rencontre.

Il en est de même de son encadrant, qui, lors de réunions planifiées, remet le nouveau salarié sur les rails tel qu’il se l’ait imaginé avant de choisir son collaborateur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les tests de recrutement : Lesquels ?
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place
Le chargé de recrutement veut vous imposer

Recrutement : Contrôle de référence, mode d’emploi
Employeur : Réussir Accueil et intégration du nouvel embauché
Les accords toltèques : Explications

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Oups ! Le droit à l’erreur avec Pôle emploi


La loi ESSOC en application

La Loi N° 2018-727 du 10 août 2018, appelée aussi la Loi ESSOC pour un État au service d’une société de confiance, introduit la notion de droit à l’erreur auprès des Administrations.

C’est ainsi que, par méconnaissance, par oubli ou par erreur, lorsqu’une démarche, notamment auprès de Pôle emploi, est mal faite ou est absente, il est possible de corriger sa situation.oups.gouv.frA cet effet, le gouvernement français a créé le site http://oups.gouv.fr pour indiquer quelles sont les démarches à effectuer, en cas normal, et en cas d’erreur, en décrivant aussi les conséquences de ces anomalies.

Voici, les thèmes de ce site qui concernent nos relations avec Pôle emploi :

Je m’inscris à Pôle emploi

  • Je fais l’erreur de ne pas m’inscrire pas à Pôle emploi dès la perte de mon emploi
  • Je ne renseigne pas correctement / complètement ma situation
  • J’oublie d’envoyer des pièces complémentaires lorsqu’elles sont demandées

Je suis inscrit à Pôle emploi et j’actualise tous les mois ma situation

  • J’oublie de m’actualiser le 1er mois de mon inscription
  • Je n’actualise pas ma situation dans les temps ou j’oublie de le faire
  • J’oublie de déclarer ma reprise d’activité ou un changement de situation (entrée en formation, congé-maternité, arrêt-maladie, passage en retraite)
  • Je me trompe sur le nombre d’heures travaillées pendant la période ou le montant des rémunérations touchées
  • Si je suis assistante maternelle

J’ai besoin d’une aide auprès de Pôle emploi

  • Je ne sollicite pas les aides dont je peux bénéficier

oupds tout le monde peut se tromperJ’ai rendez-vous avec mon conseiller ou je dois me rendre à une formation ou une prestation

  • J’oublie de me rendre à mon rendez-vous (avec mon conseiller, à ma formation ou à une prestation, pour une visite médicale)

Je perds un proche

  • Je souhaite percevoir l’allocation-décès en tant que conjoint ou concubin d’un demandeur d’emploi, mais j’oublie de le demander à Pôle emploi
  • Je souhaite percevoir l’allocation-décès en tant que conjoint ou concubin d’un demandeur d’emploi, mais j’oublie de déclarer le décès d’un membre de mon ménage à Pôle emploi

Je pars / Je suis à la retraite

  • Je bénéficie de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), mais j’oublie de déclarer ce changement de situation à Pôle emploi

Je déménage

  • Je suis inscrit comme demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi, mais j’oublie de déclarer mon changement de situation à Pôle emploi 

Je donne naissance à / J’adopte un enfant

  • J’actualise ma situation auprès de Pôle emploi, mais j’oublie de déclarer mon changement de situation à Pôle emploi 

Oups j'ai oublié

Je vis désormais en couple (union libre, concubinage, pacs, mariage)

  • Je demande / Je bénéficie de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) mais j’oublie de déclarer à Pôle emploi que je vis désormais en couple 

Je me sépare de mon conjoint (union libre, concubinage, pacs, mariage)

  • Je demande / Je bénéficie de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) mais j’oublie de déclarer à Pôle emploi que je vis ne plus en couple 

Je reprends / J’ai une activité professionnelle

  • J’actualise ma situation auprès de Pôle emploi mais j’oublie de déclarer que j’ai repris une activité professionnelle .

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pôle emploi : Trop-perçu et surendettement. Que faire ?
Travail caché à Pôle emploi : gros remboursement, que faire ?

Le médiateur de Pôle emploi : Qui, Quand, Comment
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Radiation de Pôle emploi : Comment ça se passe

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Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères


Se sentir bien dans son activité professionnelle

S’il y a bien un point commun à toutes les organisations, toutes les entreprises, administrations ou associations, c’est qu’elles possèdent une culture d’entreprise, sans exception.

Que l’on postule pour en faire partie ou que l’on soit déjà en poste, pour s’y sentir bien, il faut être en phase avec la culture d’entreprise.

i love my jobPour cela, voici 5 critères pour vous aider à y voir plus clair.

1 Satisfaction personnelle

L’indicateur le plus sûr pour connaître le degré de satisfaction des salariés au travail est le turnover, c’est-à-dire la fréquence avec laquelle les salariés quittent l’organisation.

Plus il y a de départs sur un an et moins les salariés étaient satisfaits.

A l’inverse, quand personne n’a envie de quitter la structure, c’est un bon signe.

2 Équilibre vie pro vie perso

Avoir un manager et/ou un patron qui favorise l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle de ses collaborateurs est la situation la plus favorable à ces derniers.

Horaires, télétravail, primes, congés, avantages en nature, etc. sont les indicateurs d’une vie harmonieuse ou d’un désastre pour sa vie privée.

équilibre vie pro vie perso par le télétravail

télétravail

3 Travailler ensemble

Une équipe qui gagne est une équipe où ses membres s’apprécient, se respectent, communiquent entre eux.

Le travail avance bien parce que chacun sait ce qu’il apporte pour atteindre les objectifs avec les moyens mis à leur disposition.

4 Un management de valeurs

Lorsqu’un salarié est en phase avec les valeurs de l’entreprise ou, du moins, les respecte, alors son travail est également respecté.

Il reçoit un but à atteindre et travaille en autonomie ou/et en équipe sous la direction de managers qui favorisent la prise d’initiative.

Plus le salarié adhère aux mêmes valeurs et au mode de management, plus sa productivité et ses performances augmentent. Par ailleurs, l’entreprise a un taux d’absentéisme et d’accidents du travail en forte baisse, critères d’appréciation de ce critère.

tennis de table au travail

5 Conditions de travail

Lorsque le lieu de travail permet des aménagements comme la présence d’une salle de repos, d’une garderie ou d’une salle de jeux, il est plus agréable d’y travailler.

Recharger ses batteries durant les pauses permet de reprendre efficacement son travail.

Le taux d’erreurs, de perte ou de gain de productivité, de non-conformités, sont alors les indicateurs qui permettent de savoir si les salariés se sentent bien et sont performants.

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Les accords toltèques : Explications
Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?

Organisation verticale : D’où provient la reconnaissance du manager par son équipe ?
Les causes des dysfonctionnements
Les bases de la productivité 4/4 : Les outils et principes

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20 gaffes qui ruinent un entretien d’embauche


20 gaffes qui ruinent un entretien d’embauche

Bien des candidats manquent d’expérience lors d’un face à face avec un recruteur. Voici quelques conseils pour éviter de passer à côté d’un poste intéressant.

la gaffe

la gaffe

  1. Avoir mauvaise haleine
  2. Ne pas réussir à se mettre en avant de bonne manière
  3. Être trop sarcastique ou négatif
  4. Être arrogant
  5. Ne pas être au point sur le domaine pour lequel vous postulez
  6. Envoyer trop de pièces-jointes dans vos mails
  7. Porter un T-shirt humoristique en entretien
  8. Ne pas se concentrer lors d’une visioconférence
  9. Essayer de négocier son salaire dès le premier rendez-vous
  10. Utiliser une mauvaise photo de vous sur vos profils Twitter, LinkedIn et Google+
  11. Oublier d’envoyer un e-mail de relance
  12. Mettre des « objectifs » de carrière en haut de votre CV
  13. Essayer d’impressionner avec une créativité sortie de nulle part
  14. Envoyer un CV vidéo
  15. Ne pas fournir de lien vers votre profil LinkedIn
  16. Manger pendant l’entretien
  17. Être nonchalant
  18. Une pilosité faciale mal entretenue
  19. Faire un CV de 3 pages alors que vous n’avez pas d’expérience
  20. Monopoliser la parole

Source : JDN – Business Insider

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

5 erreurs courantes en entretien d’embauche et les solutions
Parlez-moi de vos erreurs en entretien d’embauche
Pour une image positive : abandonnez vos tics de langage

Entretien d’embauche : Erreurs de look flagrantes
Répondre hors sujet dans un entretien d’embauche
Mail de remerciement : Pourquoi, comment

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Licenciement : 20 signes qui vous alertent


Les signes de votre prochain licenciement sont-ils là ?

Un licenciement individuel peut avoir de nombreuses causes.
Quand un ou plusieurs es signes précurseurs ont attiré votre attention, alors il est encore temps d’anticiper, d’agir pour l’éviter ou pour partir dans une recherche d’emploi discrète.

Une entreprise tient à conserver ses salariés. Pour entrer dans un processus de licenciement, il faut de bonnes raisons, par exemple économiques quand le salarié coûte plus cher qu’il ne rapporte.

grimace danger licenciementMalheureusement, il existe aussi d’autres raisons, notamment des relations difficiles entre le futur ex-salarié et les collègues ou la hiérarchie.

Des signes d’alerte

Voyez attentif à ces 20 exemples de signes d’alerte :

  1. Vos résultats sont en-dessous des objectifs
  2. Vous avez dépassé coûts ou/et délais
  3. Votre chef a refusé de vous écouter
  4. Vous avez écarté votre chef pour rencontrer le sien
  5. Vous êtes plus doué(e) que votre chef
  6. Vous réussissez trop bien
  7. Vous êtes un canon de beauté masculine ou féminine
  8. Vous avez dit non à une mission impossible
  9. Vous avez dit oui à une mission impossible
  10. Vous dépassez vos limites, vos capacités de travail

mon chef est un âne

mon chef est un âââ-ne

  1. Vous êtes écarté(e) des meilleurs projets
  2. Vous êtes sollicité(e) pour former votre futur remplaçant
  3. Vous êtes écarté des réunions de pots de fêtes entre collègues
  4. Vous entendez des rumeurs sur un prochain licenciement
  5. Vos collègues se taisent quand vous vous approchez
  6. Vos collègues sont licenciés un par un
  7. Votre vie personnelle influence trop sur la qualité ou la rentabilité de votre travail
  8. Votre comportement change par peur d’être licencié(e)
  9. Vous avez refusé une promotion ou pseudo-promotion
  10. Vous avez reçu une réponse négative à une augmentation ou une promotion

Comment réagir

Trois options s’offrent à vous

  1. Vous baissez les bras et faites l’autruche
  2. Vous préparez votre départ en douce
  3. Vous faites tout pour inverser la tendance

A vous de faire le « bon » choix pour votre carrière !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

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Licenciement pour faute : Causes et conséquences
Prud’hommes : Le barème des indemnités en cas de licenciement abusif
Licenciement économique : Comment dresser la liste des salariés concernés

Licenciement pour insuffisance professionnelle
Travail, Licenciement : Obligation de loyauté
Emploi : Licenciement et Contrôle de référence

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Les 12 caractéristiques du meneur et du suiveur


Êtes-vous meneur ou suiveur ?

Dans toute organisation, deux grandes catégories d’individus se côtoient : Les meneurs et les suiveurs.

Les premiers occupent les premiers rangs dans la hiérarchie ou, lorsqu’ils se trouvent à un rang inférieur, ils se font suffisamment remarquer et progressent plus vite.

Les suiveurs préfèrent vivre en exécutant leur travail de leur mieux et en suivant les directives fixées par les meneurs.

meneur suiveur Francis BlancheEt vous, êtes-vous plus meneur que suiveur ou plus suiveur que meneur ?

Voyons ensemble les caractéristiques de l’un et de l’autre pour vous aiguiller.

1. « Jusqu’à » ou « À partir de »

Le suiveur travaille à l’intérieur du cadre de ses responsabilités et de ses horaires, sans jamais aller au-delà.

Le meneur voit son poste comme un tremplin pour montrer sa valeur et son potentiel.

2. « Perso » ou « Équipier »

Le suiveur craint celles et ceux qui sont meilleur(e)s que lui.

Le meneur s’appuie sur le travail de collègues compétents.

3. « Limites » et « Possibilités »

Le suiveur voit d’abord les limites et les problèmes

Le meneur voit les possibilités et les solutions.

4. « Statu quo » ou « Progrès »

Le suiveur préfère son cadre familier avec le moins de changement possible.

Le meneur cherche à progresser, lui et les autres.

5. « Pas d’initiative » ou « Décide et agit »

Le suiveur a craint de prendre des initiatives et de se tromper.

Le meneur accepte les risques et les succès de ses initiatives.

vol d'oies en V un meneur des suiveurs6. « Pas moi » ou « moi »

Le suiveur se dédouane des erreurs, surtout des siennes.

Le meneur assume ses erreurs et en tire les enseignements pour éviter de les reproduire.

7. « Abandon » ou « Persévérance »

Le suiveur préfère tout abandonner dès le premier obstacle.

Le meneur considère l’obstacle comme un défi et persévère jusqu’à sa disparition.

8. « Ambition » ou  « Humilité »

Le suiveur est un ambitieux frustré.

Le meneur fait preuve d’humilité.

9. « Motivation externe » ou « Motivation interne »

Le suiveur a besoin d’être motivé par des perspectives d’une promotion ou d’une augmentation.

Le meneur est motivé par son travail et continue sans attendre de récompenses.

10. « Paraître » ou « Être »

Le suiveur aime son titre qu’il considère comme un dû.

Le meneur sait ce qu’il vaut et prend en compte ce que valent les autres.

11. « Moi » ou « Nous »

Le suiveur fait son travail avant tout, sans trop se préoccuper de celui des autres.

Le meneur contribue au travail en équipe à la mesure de ses compétences.

12. « Je sais » ou « J’apprends »

Le suiveur reste au niveau de ce qu’il sait. Il se considère comme infaillible et compétent

Le meneur apprend des autres pour s’améliorer et progresser.

Conclusion

Après de très court panorama des caractéristiques du suiveur et du meneur, sur les 12 points, combien vous ressemblent ?

Les deux profils ont leur place dans la société. Si tout le monde était suiveur ou meneur, la vie serait impossible.

Les meneurs tirent et les suiveurs poussent.
Chacun contribue au succès raisonné au travail.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Manager une équipe, c’est en être le coordinateur
Celui qui ne change pas …
Les 10 clés du changement

Psychologie positive, Pensée positive, Parler positif
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Bien diriger : Les recettes de six grands patrons

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Les accords toltèques : Explications


Les 5 accords toltèques

Un peu de philosophie ancienne et qui est, pour une fois, ni chinoise, ni grecque.

Les Toltèques étaient un peuple dans l’actuel Mexique vivant entre 900 et 1200 ans avant notre ère.
Les Aztèques se considéraient comme leurs descendants.

guerriers toltèquesMiguel Ruiz, auteur mexicain, a publié un livre, intitulé « Les quatre accords toltèques » en 1997 et « Le cinquième accord toltèque » en 2010.
On évoque alors les 4 accords toltèques alors qu’ils sont 5.

En réalité, seul le mot « toltèque » est commun entre ces vues de l’esprit et l’Histoire. Aucune découverte archéologique ne corrobore de lien. (Source : Wikipedia).

Il s’agit de 5 conseils de développement personnel dont l’objectif est d’aider à se comporter d’une manière bienveillante les uns envers les autres.

À retenir :

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

1. « Que votre parole soit impeccable »

D’autres ont dit : « Le poids des mots ».

Tout ce que l’on écrit et tout ce que l’on dit a un impact sur ceux qui nous lisent ou/et qui nous entendent.

C’est pourquoi, il est important d’user d’un langage positif quand on s’adresse aux autres, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle.

Même les critiques doivent être positives : Aider l’autre à comprendre ce qu’il a mal fait, lui indiquer ce qu’il a encore comme progrès à faire, sont des propos encourageants, contrairement à une attaque destructrice qui montre les points faibles de la personne, souvent sous la forme d’une attaque personnelle.

Le mensonge, les commérages sont à l’inverse d’une parole impeccable.

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

C’est un réflexe que l’on nous a inculqué : Nous prenons à cœur d’être parfait et de considérer que chaque critique émise nous est destinée.
Pourtant, tout n’est pas de notre faute.

Certains combattent les critiques par le stoïcisme, qui est une philosophie grecque, la prise de recul par rapport à la façon dont la critique est exprimée, ou l’analyse des causes et des effets des actions critiquées ou des attaques reçues.

Or les propos tenus peuvent l’avoir été sous le coup de l’émotion, pour lâcher du lest et combattre le stress ou l’exaspération d’une situation dont la personne qui les entend est totalement ou seulement partiellement innocente.

3. « Ne faites pas de suppositions »

Préjugés et jugements hâtifs sont les cibles de cette maxime.

Une source d’erreur de jugement est de supposer connaître la, le ou les « coupables », avant de connaître les causes des actions mises en cause.

Pire, les idées toutes faites sur l’origine d’une anomalie ou d’une personne, sont la source de conflits et d’erreurs, qui mènent de la banale fâcherie aux génocides, en passant par des ruptures familiales, entre amis ou au travail, en passant par des tribunaux ou des guerres, entre individus ou entre groupes d’individus.

Mieux vaut interroger que de critiquer sans savoir ou sans tout savoir et éviter peur, colère et imagination débordante.

4. « Faites toujours de votre mieux »

Penser que l’on peut échouer est la meilleure manière d’échouer ou de repousser l’action que l’on souhaite mener.

Le droit à l’erreur existe, la tolérance existe.

Confier ses difficultés est un signe d’intelligence au contraire de la faiblesse, à condition d’avoir, en retour, la bienveillance et l’aide nécessaire à surmonter ces difficultés.

Il y a une différence fondamentale entre le bien et le mieux.
La perfection existe aussi, certains y arrivent plus facilement que d’autres. Les premiers sont censés aider les seconds à progresser.

C’est contre l’inaction, la procrastination, qu’il faut lutter.

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Être sceptique, c’est se faire sa propre opinion en prenant le temps d’analyser les faits et les propos.

Même les déficients mentaux savent ce qu’est le mensonge.

La bienveillance inclue de faire la part entre les erreurs et les mensonges, l’interprétation et la réalité.

L’écoute permet d’intégrer les informations transmises par d’autres. C’est la compilation des informations de sources diverses qui valide une vision des faits, des attitudes, etc.

Un peu d’intelligence fait toujours du bien à tout le monde.

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Force et découragement
Motiver un individu, une équipe

Règles pour un manager pour des phases difficiles de communication
Les 7 systèmes de valeurs personnelles
Comment est-on un mauvais manager

Autres Management

Récapitulatif 20 Management

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5 erreurs courantes en entretien d’embauche et les solutions


5 types d’erreurs courantes en entrevue d’embauche

courrir à un rendez-vousÀ moins d’être un spécialiste, un entretien d’embauche est relativement rare dans une vie professionnelle.

La vertu d’une simulation d’entretien est de se rendre compte des erreurs qui vous pouvez facilement éviter avec un minimum de préparation.

Parmi les erreurs les plus courantes des candidats, en voici 5 :

1 Arriver en retard

Prévoyez l’imprévu, c’est-à-dire

  • le retard des transports en commun,
  • les correspondances manquées,
  • le contrôle imprévu qui dure,
  • les pannes,
  • les travaux sur la route,
  • les accidents,
  • la panne de carburant,
  • le blocage par une manifestation,
  • etc.

Bref ! Le minimum est d’ajouter une heure à la durée prévue de trajet, notamment dans les grandes agglomérations, quitte à attendre, hors de vue de l’immeuble du rendez-vous.

2 Se tromper d’adresse du lieu de l’entretien

Plus souvent que certains le pensent, il est facile de se tromper ou même d’oublier l’adresse du rendez-vous.

Il est peut-être différent du futur lieu de travail, au siège de l’entreprise ou dans un cabinet de recrutement.

3 Vouloir un travail, n’importe lequel

Être dans une situation personnelle difficile, à cause du chômage, est légitime.
Cependant, cela a tellement peu de valeur pour le futur employeur.

Ce qu’il veut, c’est quelqu’un qui soit apte à prendre le poste proposé, en premier.

Un (e) candidat (e) qui parle uniquement de lui (d’elle) sans s’intéresser au poste, à l’entreprise, à l’équipe au sein de laquelle se trouve le poste, a peu de chance de retenir l’attention du recruteur.

4 Être mal habillé (e), fatigué (e)

Votre image est loin de celle de la photo sur votre CV.
Prévoyez d’expliquer votre changement de coiffure, au cas où la question est posée et uniquement dans ce cas-là.

Dormez tout votre saoul, reposez-vous.

Habillez-vous « comme il faut », propre sans excès et avec le code vestimentaire de l’entreprise.

Asseyez-vous au fond du siège durant l’entretien, en vous penchant légèrement vers l’avant, dans une posture de conquête.

Regardez votre interlocuteur sans le fixer intensément, ce qui pourrait le gêner.

Parlez d’une voix sereine, claire et audible.

5 Manquer de confiance en vous

Faire trembler la table ou le siège, en agitant les jambes ou les bras est une très mauvaise attitude.
Restez serein (e). Faites des gestes mesurés qui accompagnent vos propos.

Éliminez tout objet pour vous occuper les mains et qui agacent votre interlocuteur.

Bannissez les tics gestuels ou verbaux.

Cessez de couper la parole et écoutez ce que l’autre vous dit. Prenez le temps de noter, d’enregistrer, de comprendre les informations qu’il (elle) vous donne.

C’est normal que vous soyez stressé (e). L’autre aussi ! Pensez-y !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Manque de repose : Causes, erreurs et risques
Difficultés de transports : Témoignage d’un candidat heureux
Mobilité : Oser déménager pour retrouver du travail

Tempes grises : Soigner son apparence
Devise 047 : ne fais jamais confiance à un homme qui porte un meilleur costume que toi
Recrutement : Les sources de stress du recruteur

Autres Emploi :

Récapitulatif 20 Emploi

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Licenciement pour faute : Causes et conséquences


Licenciement pour faute : Causes et conséquences

eip jobQuand l’employeur est amené à licencier, il a besoin d’un motif valable et sérieux.

Pour cela il s’appuie sur la notion de faute que le ou la salarié (e) a commise au sein de son environnement de travail et durant son activité professionnelle.

Il existe 3 types de fautes, selon le degré de gravité de celles-ci.

La faute simple

Causes :

  • Erreur
  • Négligence
  • etc.

Conséquences :

  1. Le salarié effectue son préavis.
  2. Il reçoit une indemnité de licenciement

La faute grave

Causes :

  • Abandon de poste
  • Vol
  • Harcèlement
  • État d’ivresse au travail
  • etc.

Conséquences :

  1. Départ immédiat de l’entreprise
  2. Pas d’indemnité de licenciement
  3. Pas d’indemnité compensatrice de préavis
  4. Droit à l’indemnité compensatrice de congés payés

La faute lourde

Causes :

  • Volonté claire de nuire à son employeur
  • Dégradation
  • Violence
  • etc.

Conséquences :

  1. Départ immédiat de l’entreprise
  2. Pas d’indemnité de licenciement
  3. Pas d’indemnité compensatrice de préavis
  4. Droit pour l’employeur de demander des dommages et intérêts

Le licenciement

L’employeur doit justifier de la faute constatée dans les 2 mois qui suivent le constat de la faute.

Le ou la salarié (e) a 12 mois pour contester, auprès du Conseil des Prud’hommes, tout licenciement qu’il considère comme abusif, à partir de la réception de la notification du licenciement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Licenciement pour insuffisance professionnelle
Les étapes d’un licenciement
Rupture du contrat de travail : Risques et légalité

Travail, Licenciement : Obligation de loyauté
Courriels échangés entre collègues : Attention au licenciement
Comment annuler un licenciement ?

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Juridique

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Efficacité personnelle : Savoir se concentrer, comment faire


Se concentrer est parfois difficile

se concentrerDans une période d’intenses réflexions comme les révisions avant de passer des épreuves pour un diplôme ou un concours, il est nécessaire de se concentrer pour être efficace.

Seulement voilà, l’esprit vagabonde, la procrastination est toute proche. La concentration vous fuit.

Vous vous endormez le soir, avec une idée précise sur votre programme du lendemain, et, le lendemain soir, vous avez la passé la journée sans avancer vraiment.

Comment se concentrer

La concentration signifie être capable de rester actif sur une action avec l’esprit et le corps qui pensent et qui agissent uniquement sur l’action en cours.

Pour cela, il faut plusieurs éléments, liés à nos différents sens.

1 La vue

Regardez l’objet, par exemple un texte ou une image, en « oubliant » tout ce qui est autour, donc en focalisant son attention sur cet objet ou cette pensée.
Pour la pensée, fermer les yeux est une solution.

2 L’ouïe

Il faut aussi se couper des sons parasites, c’est-à-dire tout ce qui peut perturber, par exemple, la musique, la télévision, les publicités sur Internet, les bruits de la rue ou de la maison, bref de l’endroit où l’on se trouve.

Le filtre de ses oreilles doit laisser passer uniquement le son « utile ».

Dans certains cas, une musique douce, par exemple, le bruit de la pluie, de la mer, nous conditionnent à nous concentrer sur le présent.

3. Le toucher

Le toucher implique que l’on fait abstraction de la façon dont se tient.

Debout, assis, allongé, peu importe, le contact avec le corps se fait uniquement par rapport à l’objet que l’on touche volontairement et sur lequel on veut se concentrer.

La chaleur ou le froid sont également des facteurs perturbants de la concentration. Il est plus facile de se concentrer quand l’environnement est à la bonne température.

4. L’odorat

L’odorat a un rôle puissant, car il est tourné vers le passé et les souvenirs, positifs ou négatifs, qui occupent alors l’esprit.

Évitez les parfums forts, si vous êtes sensibles aux odeurs, mieux vaut des senteurs printanières, par exemple, une légère odeur de muguet ou, mieux, pas d’odeur du tout

Cela permet au cerveau de désactiver la partie qui sert à l’identification des odeurs.

5. Le goût

Le rôle du goût est moindre, sauf si l’objet de ta concentration est une recette de cuisine.

Pour la concentration, évitez les moments où vous avez faim.

Calmer sa faim permet de faire abstraction de ce facteur perturbant.

6 Le cerveau

Le plus compliqué est le cerveau et les pensées.

Parfois, faire une pause et s’occuper à tout autre chose permet de chasser de son esprit, pendant un temps, ce qui nous préoccupe.

Par exemple, faire des mots-croisés, jouer au solitaire, faire un puzzle sont des activités qui nécessitent de la concentration et qui empêchent de penser à autre chose.

Une fois, la période de détente passée, vous êtes plus à même de vous concentrer.

6 Autres conseils :

Dormir. Quand on fait une sieste, au minimum de 10 minutes, on a « vidé » le cerveau.

Vient ensuite la respiration. Assis confortablement, les bras ballants, inspirez lentement par le nez, puis expirez profondément par la bouche.
Répétez une dizaine de fois l’exercice, tout en étant dans un environnement non parasité par les autres sens.

Parfois aussi, passer sous la douche ou prendre un bain permet de détendre son corps.
Cela permet la production d’endorphines qui calment. La concentration est plus facile par la suite.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Productivité : Relaxez-vous autant que vous travaillez
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Entretien d’embauche : L’écoute pour se mettre au diapason

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