Perfectionniste : Force ou faiblesse


Prenez du recul sur votre perfectionnisme annoncé

Dans un entretien d’embauche, la question des points faibles est souvent posée. Les petits malins qui ont préparé des réponses à l’avance, proposent souvent la réponse : « je suis perfectionniste ». Est-ce vraiment la bonne réponse ?

Et si vous l’êtes vraiment, alors comment pouvez-vous vous améliorer ?

1/ « Je ne suis pas le centre du Monde »

Soyons sérieux, si vous faites une erreur, si vous avez un problème, croyez-vous que cela intéresse les milliards d’habitants de notre planète ?

Peu de gens sont à l’affut de vos erreurs et vont se lancer dans une campagne de critiques à votre égard.

Pour prendre du recul, demandez-vous si, dans 5 ans, ce que vous avez manqué ou fait d’une manière imparfaite a encore de l’importance. Si vous répondez oui, êtes-vous de bonne foi ?

perfectionnisme

perfectionnisme trop poussé !

2/ « ça semble plus facile chez les autres »

Quand vous regardez ce que font les autres, vous avez l’impression qu’ils savent exactement ce qu’ils font et pourquoi, vous croyez être la seule personne à improviser.

En réalité, personne n’a de plan réfléchi complètement à l’avance. Tout le monde a des doutes et des interrogations sur ce qu’il fait, improvise… et le cache avec plus ou moins d’habilité.

Improviser est une qualité envie par les perfectionnistes, qui veulent tout contrôler. Or l’imperfection ouvre des perspectives, stimule l’imagination et nous fait découvrir de nouvelles méthodes, procédés et autres savoir-faire. Quitte à se tromper de temps en temps.

3/ « je prends de mauvaises décisions »

Les perfectionnistes ont tendance à remettre leurs décisions à plus tard.

Vous voulez étudier tous les scenarii et connaître les conséquences de chaque alternative.

D’abord, il est important de savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais. C’est une question de point de vue et de circonstances. Ce qui pourrait être un bon choix, peut s’avérer un mauvais plus tard ou inversement.

citation mark twain décision expérience

Quitter son emploi, en démissionnant, pour partir travailler ailleurs, et ne pas finir sa période d’essai, est arrivé plus d’une fois, au moment où la pandémie de corona virus Codiv19 est arrivée.

De même, vendre son affaire pour se reconvertir en salarié, juste avant le premier confinement et laisser les ennuis à son successeur, a plutôt été un choix judicieux.

Faites-vous confiance, votre intuition vous aide à prendre une décision. Décider rapidement, restez pragmatique, convaincu. Soyez plus malin et dépassez votre (in)confort de perfectionniste.

4/ « j’ai une seule vie… »

« et quand je serai mort, tout sera fini ».

Rechercher toujours le chemin le plus droit, simplement parce qu’il est le plus proche et le plus simple, parce que c’est ce que les autres attendent de vous, est ressentit comme un sujet en soi.

Le perfectionnisme mène votre vie, ronge votre confiance en vous et limite vos expériences quand vous en créer de nouvelles. Il freine vos chances de rencontrer ce qui vous rend heureux.

la timidité freine les rencontresVos plus grosses difficultés, vos plus grosses erreurs, vont s’effacer avec le temps et devenir complètement sans importance. Alors profitez, entre temps, pour vous concentrer sur ce qu’il y a de plus positif. Voyez ce que vous faites bien, plutôt que de vous concentrer sur ce que vous faites moins bien.

Vous avez si peu de temps et d’énergie à perdre à vouloir être le plus parfait possible, que cela vous empêche de vous développer, de découvrir votre propre voie. Libérez-vous de ce carcan de perfectionnisme qui vous enferme.

Alors si un recruteur vous demande quels sont vos points faibles et que vous répondez « perfectionniste », ajoutez que vous agissez pour évoluer vers le « lâcher prise » pour mieux vous concentrer sur l’essentiel.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place


Ou « Ai-je le droit de postuler ? »

Le Tartuffe ou l'ImposteurLe syndrome de l’imposteur se manifeste dans le monde du travail.

C’est le même sentiment, fugace ou persistant, qui touche la personne qui est en poste, ou celle qui est en recherche d’emploi :
Celui de se sentir trop incompétent (e) pour travailler au poste qu’on occupe ou qu’on aimerait bien occuper.

Le syndrome de l’imposteur touche qui et quand ?

Ce sentiment touche tous les âges, tous les métiers, à tout moment dans sa carrière : du débutant au chevronné.

Cependant, il est plus fort dans les moments importants de changement :

  • Lorsque votre promotion est annoncée,
  • Suite à une critique ou à une série de critiques sur son travail,
  • Réflexion sur un éventuel départ de l’organisation pour laquelle on travaille,
  • Bilan sur sa carrière, ses compétences, ses expériences, ses capacités,
  • Au moment d’envoyer une candidature à un poste,
  • etc.

Certains passent leur carrière entière sans se poser une seule fois la question de savoir si, il ou elle, avait la légitimité d’occuper chacun de ses postes.

Celles et ceux, qui se sentent ou se sont sentis en décalage avec le poste, sont ainsi en fonction des traits de caractère suivants, détectés par des chercheurs de l’université de Gand en Belgique :

  1. Conscience professionnelle,
  2. Névrose,
  3. Amabilité,
  4. Franchise,
  5. Extraversion,
  6. Perfectionnisme,
  7. Satisfaction au travail,
  8. Engagement envers l’entreprise

Pourquoi ?

L’autocritique et le perfectionnisme sont les principales sources du syndrome de l’imposteur.

Ajoutez une bonne dose de manque de confiance en soi, et vous avez les ingrédients du doute sur ses capacités et sur le fait d’avoir ou de postuler au « bon » poste.

Dans une description de poste et au cours de l’entretien d’embauche avec le supérieur hiérarchique, il existe des différences ou des lacunes dans le profil du postulant ou du salarié par rapport au « candidat idéal », défini par l’employeur.

Ce sont ces points faibles, ces lacunes, ces manques qui donnent le sentiment inconfortable de prendre la place de quelqu’un de plus qualifié.

Ben alors ?

C’est se méprendre sur la démarche de recrutement.
Si vous êtes à ce poste, c’est que le recruteur a estimé que vous êtes capable, par vous-même ou par des formations internes ou par un coaching interne, de combler les compétences absentes ou lacunaires.

C’est ce qui vous donne une marge de progression.
C’est là qu’interviennent les fameuses Soft Skills ou compétences comportementales, celles qui vous permettent de vous perfectionner et donc de remplir vos missions au mieux pour vous et pour l’entreprise.

Se débrouiller tout (e) seul (e) ou demander de l’aide sont deux possibilités pour apprendre et mettre en œuvre ce qu’il faut pour répondre à la confiance de votre manager et de votre employeur.

Certaines tâches sont plus compliquées que d’autres.
Considérez-les comme des épreuves, des obstacles à franchir avec succès, grâce à votre esprit et à votre habilité à agir au mieux.

Dites-vous bien que si vous avez ce poste, c’est que vous le valez bien, même si, parfois, vous en doutez.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Efficacité : Oubliez la perfection


Finissez rapidement, souvent, sans rechercher la perfection

perfectionUn point faible que les candidats utilisent souvent dans les entretiens d’embauche, faute d’avoir trouvé mieux comme point faible présenté faussement comme un point fort, est le perfectionnisme.

Or, ces candidats ignorent ce que cela implique. La recherche de la perfection est vraiment un frein à l’efficacité en entreprise.

Sommaire :

  1. Principe de Pareto ou principe des 80-20
  2. Si être productif signifie être égoïste, alors soyez égoïste
  3. Ce n’est pas une question de temps, c’est une question d’énergie
  4. Démarrez seulement lorsque vous êtes vraiment prêt
  5. Laissez-vous guider par sa paresse permet de trouver le chemin le plus facile
  6. Faites ce qui permet d’avoir un résultat le plus rapidement
  7. Ralentissez quand vous pensez qu’il faut le faire
  8. Finissez rapidement, souvent, sans rechercher la perfection

Plus vous cherchez la perfection et plus vous allez passer du temps à traquer le moindre défaut dans le résultat de vos actions. Votre production sera ralentie et vous serez moins productif que ce que l’entreprise attend de vous.

Et la rentabilité alors !

Que vous soyez dans un service de recherche et développement, dans un bureau d’étude, un bureau des méthodes, un atelier de fabrication, un service qualité, dans la logistique, à un moment donné, le produit ou le service sera bien à vendre.

Or, plus le temps de la création du produit et du service sera long, plus il sera coûteux et plus il faudra attendre avant de le commercialiser. La rentabilité du produit, sa qualité et votre productivité vont de pair.

Un frein

Le perfectionnisme des uns freine les autres, ceux dont les actions suivent les autres.

Il suffit de penser aux multiples années de perfectionnement et de mise au point, puis aux produits dérivés, successeurs de ceux qui ont été inventés et commercialisés, pour se rendre compte que les bureaux des brevets continueront d’exister longtemps.

Le téléphone, le gramophone, l’ampoule, la batterie électrique, le moteur, l’horloge, entre autres, sont des exemples d’inventions anciennes qui ont été perfectionnées au cours des années. Et pourtant, elles ont été mises au point et commercialisées à de nombreuses reprises sous une forme ou sous une autre.

Si vous attendez trop pour terminer votre travail, celui-ci risque de ne jamais être fini. À quoi cela vous aura-t-il alors servi de travailler ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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Parler anglais dans un entretien d’embauche : How goude is ior english ?
Les causes des dysfonctionnements
Analyse de mes habitudes de travail

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Productivité : Un résultat rapidement


Faites ce qui permet d’avoir un résultat le plus rapidement

Ai-je fais le bon choixPlus vite le résultat de votre action apparaît, plus vite vous en jugerez la qualité et les conséquences.

La meilleure préparation possible est insuffisante dans la mise à l’épreuve du résultat obtenu. C’est un phénomène qui augmente avec la complexité de la tâche, du service ou du produit résultant de cette tâche.

Sommaire :

  1. Principe de Pareto ou principe des 80-20
  2. Si être productif signifie être égoïste, alors soyez égoïste
  3. Ce n’est pas une question de temps, c’est une question d’énergie
  4. Démarrez seulement lorsque vous êtes vraiment prêt
  5. Laissez-vous guider par sa paresse permet de trouver le chemin le plus facile
  6. Faites ce qui permet d’avoir un résultat le plus rapidement
  7. Ralentissez quand vous pensez qu’il faut le faire
  8. Finissez rapidement, souvent, sans rechercher la perfection

Par exemple, le nombre d’anomalies dans un programme croît avec le nombre de lignes du programme. Les grandes compagnies de logiciel ont beau investir des millions dans le développement, elles investissent aussi des millions dans les tests de fiabilité de leurs programmes. Malgré cela, les pirates découvrent en permanence des failles dans ces systèmes.

Principe du prototype

Les industries connaissent bien le principe d’avoir un prototype avant de lancer une production en série. Plus vite le prototype existera et plus vite il sera possible de mettre au point le produit, les outils, les méthodes de fabrication et de commercialisation de ce produit.

Bannissez la procrastination, qui, bien que les conditions de lancement de l’action soient réunies, vous tergiversez encore à démarrer. Attendre par crainte de faire mal est contre-productif dans la mesure où il est alors impossible d’apprendre de ses erreurs, sous réserve qu’il y a bien une erreur dans le résultat de l’action.

Les actions de corrections et le retour à la réflexion et à la préparation, le lancement d’une action avec un résultat le plus rapide possible, forment ensemble un cycle. Plus ce cycle sera court et plus vite, vous obtiendrez un résultat fiable. Vous augmentez ainsi votre productivité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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