Conflits au bureau : Questionnaire d’Analyse


Analysez un cas de conflit professionnel qui vous a touché

Avec un ou une collègue, votre chef ou votre patron, un client ou un fournisseur, un partenaire, vous avez des divergences de point de vue. Divergences qui peuvent avoir dégénérer en conflit.

Choisissez un cas que vous avez vécu. Réfléchissez bien à cette situation et répondez aux questions suivantes. Soyez honnête avec vous-même dans votre auto-analyse.

Atomkraft_divergence

  1. Identifiez l’incident. Quelle était la difficulté que je n’ai pas pu résoudre correctement ?
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  2. Qui était l’autre impliqué dans le conflit ? Collègue, relation hiérarchique, collaborateur, etc. ?
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  3. Dans quel lieu se passe la scène
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  4. à quelle occasion ? Situation unique ou fréquente ?
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  5. Comment cela a-t-il commencé ?
    ………………………………………………………………………………………………………………………
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  6. Qu’ai-je fait ou dis ?
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  7. Qu’a fait ou dis l’autre ? ………………………………………………………………………………………………………………………
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  8. Que s’est-il passé ensuite ?
    ………………………………………………………………………………………………………………………
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  9. En quoi d’autre, après ?
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  10. Comment cela a-t-il fini ?
    ………………………………………………………………………………………………………………………
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  11. Quels furent mes sentiments, à la fin ? Tristesse, agacement, culpabilité, etc.
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  12. Comment pensez-vous que l’autre s’est senti, à la fin ?
    ………………………………………………………………………………………………………………………
    ………………………………………………………………………………………………………………………
  13. Qu’est-ce que je me dis sur moi ?
    ………………………………………………………………………………………………………………………
    ………………………………………………………………………………………………………………………
  14. Que me dis-je sur l’autre ?
    ………………………………………………………………………………………………………………………
    ………………………………………………………………………………………………………………………
  15. Que vais-je faire pour me sortir de ces sentiments désagréables ?
    ………………………………………………………………………………………………………………………
    ………………………………………………………………………………………………………………………
  16. Aurais-je agir autrement et comment ?
    ………………………………………………………………………………………………………………………
    ………………………………………………………………………………………………………………………
confrontation entre le fort et le faible

êtes-vous fort ou faible dans la confrontation ?

Un conflit est souvent une confrontation entre deux personnalités. La vôtre et celle de l’autre.
Peut-être est-ce vous qui avez une forte personnalité et avez voulu imposer votre point de vue à l’autre.

Peut-être avez-vous une personnalité moins prononcée et regrettez de vous êtes laissé faire.

Dans l’un ou l’autre cas, la réflexion, après votre autoanalyse devrait se porter sur la recherche du changement de votre relation à cet autre.

L’incident que vous avez choisi pour cette analyse vous a suffisamment marqué pour que vous l’ayez retenu. Cas unique ou répétitif ? Réconciliation ou séparation ? Vous seul pouvez répondre.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Conflit entre salarié et employeur : Les intervenants
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Critiqué(e) en public : Comment réagir

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La mise en situation et les soft skills


La mise en situation en entretien d’embauche

De tout temps, les employeurs cherchent des salariés compétents, capables d’utiliser leurs savoir-faire dans leur travail.
De plus en plus, les recruteurs s’intéressent aussi aux fameux soft skills, mot anglais que les francophones ont du mal à appréhender et à comprendre.

Ce sont les soft skills qui sont testés lors des mises en situation durant un entretien d’embauche.

Qu’est-ce que la mise en situation ?

Les modalités vont de la simple question posée par le recruteur au jeu de rôles.

ikea entretien de recrutement

Il s’agit pour le recruteur de confirmer ou de déceler certaines aptitudes comportementales, appelées aussi soft skills, lors d’un scénario proposé au candidat.

Exemple de question posée par un recruteur :

« Vous êtes responsable informatique. Vous recevez un commercial en vue d’en faire un fournisseur. Votre patron vous appelle car son imprimante vient de tomber en panne et exige votre présence immédiate puisqu’il préfère faire appel au responsable plutôt qu’au technicien. En même temps, on vous prévient de l’immobilisation d’une chaîne de montage visiblement à cause d’un dysfonctionnement informatique. Que faites-vous ? »

On voit bien qu’ici, c’est le sens des priorités et la diplomatie qui est en jeu, ainsi que le sens des responsabilités, la prise de décision, la gestion du stress. Autant de soft skills en un seul scénario.

Chacun peut donner la réponse qui lui parait la plus appropriée. Certains vont répondre que les ordres du patron priment sur tout le reste et que l’équipe informatique va s’occuper de la panne à la production. Quid alors du fournisseur potentiel ?

La réponse la plus correcte est :

« Je préviens le commercial, en face de moi, que des urgences m’empêchent de poursuivre la conversation et lui demande de se retirer. J’appelle le patron pour lui dire que je vais m’occuper de son imprimante dès que j’en aurai terminé avec la panne sur la chaîne de production. »

mise en situation dans un entretien d'embaucheLa mise en situation de groupe

Dans le jeu de rôle, la question se transforme en saynète de théâtre. Une fois le scénario expliqué au candidat, il se retrouve face à une troisième personne qui va être son partenaire de jeu. Il s’agit aussi d’un recruteur. Pendant que vous et votre partenaire échangez, le recruteur principal écoute et note vos réactions, votre discours, votre maîtrise.

Par exemple, vous jouez le rôle d’un vendeur de magasin et votre partenaire celui d’un client irascible qui va tout faire pour vous faire perdre votre sang-froid en utilisant une mauvaise foi évidente, voire une attitude provocante et un langage très désagréable.

Pire, la mise en condition à plusieurs.

Certains recrutements font que plusieurs candidats sont convoqués en même temps.

A tour de rôle, chacun va devoir intervenir selon plusieurs scenarii dans un jeu de rôle, où les acteurs intervertissent leurs places ou changent d’attitude.

Ce sont le leadership, l’aisance relationnelle, la réactivité, la gestion du stress, qui sont le plus analysés.

Conclusion

Chaque poste et chaque métier fait l’objet d’une mise en situation. Néanmoins, les plus fréquemment soumis au test de mise en situation sont les commerciaux et les postes de cadres.

La mise en situation est une des méthodes utilisées, au même titre que les tests psychologiques qui servent à déterminer le profil, côté savoir-être, du candidat.

Pour vous y préparer, mieux vaut se connaître, savoir ce dont on est capable. Remémorez-vous les situations de crise auxquelles vous avez fait face et les enseignements que vous en avez tiré.

Consultez vos anciens collègues, pour avoir leurs avis sur vous et votre comportement, ainsi que des personnes ayant un profil proche du vôtre pour savoir à quelles mises en situation elles ont été soumises avant vous. Ça peut toujours servir.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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40 Soft skills classés à mettre dans son CV
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Entretien d’embauche : Les nouvelles questions pièges liées à la pandémie

Vos priorités dans la vie
Prise de décision 10 méthodes
2020 : Le nouveau statut « cadre »

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Postuler plusieurs fois dans la même entreprise : Mode d’emploi


Un autre chance de rentrer dans la même entreprise

Après avoir espéré décrocher le poste pour lequel vous avez postulé, vous avez reçu une réponse négative.

Cela vous ferme-t-il les portes de l’entreprise pour la vie ? C’est ce que la très grande majorité des candidats pense.
A tort.

Digérez l’échec

Même et surtout si vous êtes allé jusqu’au bout du processus, avec un ou plusieurs entretiens d’embauche, il faut faire le deuil de sa candidature pour mieux rebondir. Cette étape est incontournable.

échec professionnel

candidature rejetée

Attendez 6 mois minimum voir 8 à 10 mois pour envoyer une seconde candidature.

Restez à l’écoute de l’actualité de l’entreprise, notamment ses offres d’emploi, pour guetter le développement de l’entreprise, ses besoins en compétences.

Que ce soit en spontané ou en réponse à annonce, soyez à l’affut de toute opportunité qui correspond à votre profil.

Tirez les leçons de votre échec

Si vous refaites pareil que lors de votre première candidature, alors vous répéterez les mêmes erreurs.

Il convient donc d’analyser les causes du refus de vous embaucher.

exemple de causes à analyser pour mieux se préparer

exemple de causes à analyser pour mieux se préparer

Refus avant entretien

La première sélection se fait par le CV.

  • Votre CV donne-t-il envie d’être lu ?
  • Met-il bien vos compétences en avant ?
  • Vos savoir-faire correspondaient-ils à ceux attendus ?
  • Avez-vous le diplôme ou le niveau souhaité par le recruteur ?
  • Vos valeurs sont-elles en phase avec celles de l’employeur ?
  • Votre lettre de motivation était-elle bien rédigée ?

Refus après entretien

L’entretien est décisif pour faire la différence.

  • Étiez-vous bien préparé (e), physiquement vêtements, coiffure, etc. ?
  • Et mentalement : confiance en soi, estime de soi, maîtrise du stress ?
  • Et opérationnellement : trajet et emplacement pour se garer reconnus, prise de notes, pitch de présentation, réponses aux questions les plus courantes ?
  • Sourire ? Maîtrise de votre attitude ? Voix mal posée ?
  • Avez-vous repéré les pièges tendus par le recruteur et réagit avec professionnalisme ?

Le retour du recruteur, après l’annonce du refus, vous permet d’affiner l’analyse en demandant les raisons de cette décision.

C’est toujours bon à savoir pour la prochaine fois.

Préparez la prochaine candidature

Avant votre prochaine candidature dans la même entreprise, préparez-la en tenant compte des résultats de l’analyse de votre premier échec.

plusieurs candidatures pour le même employeur comment postuler à la Poste

plusieurs candidatures pour le même employeur ?

Un nouveau CV, plus orienté compétences, sobre, clair, aéré, facile à lire, fera une meilleure impression.

Une lettre de motivation qui démontre l’adéquation de votre profil avec celui du candidat idéal, aura plus de succès.

Éliminez toutes fautes d’orthographe ou de grammaire de votre CV et de votre lettre de motivation.

Suivre une formation complémentaire, même sans obtention d’une qualification ou d’un diplôme, vous permet de mieux répondre aux questions techniques en entretien.
Pour cela, les organismes de formation sont nombreux, et des formations en ligne sont encore plus nombreuses.

Le recruteur

La personne qui, chargée du recrutement, vous a reçu, puis éliminé ou qui l’a fait dès la lecture de votre CV, 6 à 10 mois après votre première candidature, sera-t-elle la même que celle chargée de votre seconde candidature ?

deuxième candidature, deuxième recruteur

deuxième candidature, deuxième recruteur ?

Si oui, il vous faudra être plus dynamique en entretien, plus à l’écoute et plus convaincant (e).

Si non, alors c’est comme si vous postulez pour la première fois, en étant plus fort (e) dans votre tête et informé (e) sur l’entreprise.

Dans les deux cas, vous pouvez joindre d’autres documents : copie des diplômes nouvellement obtenus ou preuve du suivi de formations, recommandations, notamment d’anciens chefs ou collègues.

Et si ça ne marche toujours pas ?

Considérez alors que tout ce que vous avez préparé pour cette seconde candidature vous servira pour postuler ailleurs ou pour une troisième candidature, si vous n’avez pas trouvé un autre poste entre temps.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Les recettes magiques vers l’échec
La résilience : Définition et principes
Deuxième entretien d’embauche : Se préparer pour réussir

Les meilleurs mois pour postuler sont
Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères
Recrutement : Le premier contact téléphonique 

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Le traumatisme du chômage


« Au secours, je suis au chômage ! »

Volontaire ou victime, se retrouver dans une situation de perte de son statut social, acquis par son travail, tout le monde aurait préféré éviter.

Vous n’êtes plus représenté(e) par le titre de votre poste, puisque vous l’avez perdu.

Financièrement, vous savez que les temps risquent d’être durs, que vous allez devoir serrer les cordons de votre bourse et réduire votre train de vie précédent.

perte d'emploi qui suis-jeFaire face

Que l’on soit trentenaire, après quelques années d’emploi, en pleine forme, seul(e) ou accompagné(e) dans la vie, vous étiez bien engagé(e) pour faire carrière.
Elle est stoppée net.

Quadra, vous avez de l’expérience, engagé(e) financièrement dans un achat de logement ou lié(e) à un loyer pour votre famille, vous angoissé(e) pour vos revenus, tout en étant à l’affut d’une nouvelle opportunité d’emploi.

Plus de 50 ans, expert(e) dans votre domaine, les préjugés contre l’emploi des séniors vous font craindre de rester sans emploi jusqu’à l’âge de la retraite et de tomber dans la précarité.

Isolé(e)

Le premier constat est que la vie change au quotidien.

faire face à son imageLe rythme du lever au coucher évolue.
Difficile de se motiver pour se lever à la même heure qu’avant, de respecter l’heure du repas le midi, voire de changer d’alimentation, de passer son temps devant Internet, d’aller se coucher d’aussi bonne heure qu’au moment qui était devenu habituel.

Les amis sont joignables, certes, sur leurs moments libres donc le midi ou le soir seulement. Du moins, celles et ceux qui sont restés en contact.

Vous devez  supporter que les autres vous traitent désormais comme un(e) assisté(e), profiteur(se) d’un système.

Des conséquences matérielles

La baisse de revenus entraîne une base du taux d’imposition pour le prélèvement à la source. Encore faut-il effectuer la démarche auprès du centre des impôts.

baisse de revenus réduire ses dépensesVotre loyer ou votre remboursement de prêt immobilier ne change pas.
Et pourtant, avec moins d’entrée d’argent, il faut continuer à payer. Au mieux, un décalage peut avoir lieu sous réserve d’avoir pris une assurance dès la signature du prêt.

Les loisirs et les petits plaisirs qui coûtent vont se trouver réduits proportionnellement à la baisse de revenus.

Les démarches

Après la démarche d’inscription à Pôle emploi, simple si tous les documents, comme les bulletins de salaire, y compris le dernier, et l’attestation de l’employeur, viennent les démarches de recherche d’emploi.

Déception face à des réponses négatives, frustration en cas d’absence de réponse, énervement en cas d’abandon de processus de recrutement ou en cas de promotion interne.

Il est temps de prendre patience, d’analyse ses échecs pour mieux repartir à la bataille de l’emploi.

C’est aussi le moment de rencontrer son réseau, d’établir de nouveaux contacts et d’élargir son cercle de connaissances. L’une d’elles peut vous apporter une information qui vous mènera à votre futur employeur.

Le temps passe

alphonse de lamartine ô temps suspens ton volPour éviter procrastination et ennui, des formations en ligne ou en présentiel, sont toujours possible, à condition de les financer ou d’obtenir un financement via Pôle emploi.

Envisager une reconversion ou se lancer dans une VAE, validation des acquis de l’expérience, sont des solutions pour s’occuper, en dehors de la télévision, des jeux, de la cuisine, du bricolage ou du sport

Toutes ces activités permettent de se découvrir des talents et d’ouvrir des pistes nouvelles vers le retour à l’emploi.

C’est un moment privilégié pour faire le point sur vos envies et vos critères de choix du futur emploi.

Le plus important est de trouver ce qui correspond le mieux à vos compétences, vos valeurs et envies, dans de meilleures conditions de travail.

L’idéal est peut-être à porter de main.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire
Comment regagner de la confiance en soi
Chômeurs, un traitement inégal par Pôle emploi

Chômage : Sortez de votre indécision
Pourquoi une candidature spontanée a plus de succès qu’une réponse à annonce ?
Chômage : Le nombre de jours sans indemnité

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Votre recherche d’emploi piétine : Faites le point pour vous relancer


Relancer votre recherche d’emploi sur de meilleures bases

Vous avez

  1. préparé votre CV,
  2. regardé les offres d’emploi,
  3. rédigé et envoyé une lettre de motivation,

et pourtant, aucune réponse, si ce n’est, dans le meilleur des cas, un message robotisé vous indiquant que « sans réponse d’ici trois semaines, votre candidature sera considérée comme rejetée » ou un texte approchant celui-là.

quand votre recherche d'emploi piétine

Votre réaction

La réaction naturelle est de poursuivre votre recherche : il va bien y en avoir un qui va répondre.

Vous multipliez les candidatures.

Vous passez beaucoup de temps sur Internet à scruter les petites annonces d’offres d’emploi.

Devant la multiplication des échecs et des non-réponses, vous commencez à vous décourager, à vous occuper à faire autre chose que votre recherche d’emploi. Bref ! Vous baissez les bras à, plus ou moins, longue échéance.

Les phases d’espérance et d’espoir déçu alternent. Pourquoi ça ne marche pas ?

Il est temps de faire le point sur votre recherche d’emploi

Réfléchissez à vos outils et votre démarche.

Vous allez sortir la tête du guidon en le point sur les meilleures façons de procéder pour booster votre recherche d’emploi.

Processus_audit
Utilisez cette check-list pour votre inventaire et votre analyse :

  • Les postes ciblés et votre gestion de carrière
  • Votre communication au sein de votre réseau
  • Vos outils de candidature : CV, lettre de motivation, pitch en 3 minutes
  • Les réponses aux questions des recruteurs en entretien d’embauche
  • La gestion de votre temps : temps passé, répartition du temps consacré à votre recherche
  • Etc.

Cette remise à plat de votre façon de conduire votre recherche d’emploi va vous apportez une amélioration de l’efficacité de vos outils et de vos actions.

Il est humain lors de périodes de changement majeur d’avoir besoin d’aide pour garder votre sérénité et efficacité.
Faites-vous épauler, que ce soit par un professionnel, des amis, de la famille et voyez comment  bénéficier de leur soutien

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

9 conseils pour atteindre et tenir ses objectifs
Quiz sur la recherche d’emploi
50 ans et toujours dans la course : 10 astuces pour booster votre recherche d’emploi

26 conseils tactiques pour votre recherche d’emploi
Recherche d’emploi : Méthodes classiques et nouvelles
Chômage : Les idées reçues ont la vie dure – Sondage

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Les meilleurs mois pour postuler sont


Courbe de saisonnalité des offres d’emploi

courbes annuelles des saisonnalités de la parution des offres d'emploi sur le site de Pôle emploi

L’origine des nombres et courbes

L’INSEE et la DARES sont les deux organismes qui fournissent des statistiques.

L’Institut national de la statistique et des études économiques sur un peu de tout, après une récolte d’informations de tous genres.

La Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques sur l’emploi et la vie économique de la France.

Hélas,comme souvent, les compilations des données sont fournies avec des années de retard.
Elles donnent beaucoup d’informations groupées par trimestre, année, ou détaillées sur une région ou des catégories socio-professionnelles.

C’est pourquoi, ce sont les statistiques de Pôle emploi qui ont servies à cet article.

Qu’est-ce qu’une courbe de saisonnalité ?

Une courbe de saisonnalité donne l’importance de chaque mois dans l’année.

Si tous les mois étaient égaux, chacun d’eux représenterait 100% / 12 = 8,33% de l’année. Or, certains mois sont plus propices à l’embauche.

courbe de saisonnalité plate

courbe de saisonnalité plate

Faisons une analyse avec les chiffres fournis par Pôle emploi sur la parution des offres d’emploi.

Le nombre d’offres d’emploi

Le nombre d’offres d’emploi est connu, mois par mois, depuis des années.
Nous nous limiterons aux années 2015 à 2019.

nb d'offres d'emploi parues sur le site de Pôle emploi 2015 à 2019

Bien que le nombre d’offres d’emploi et le nombre d’embauches soient bien deux nombres différents, les courbes de saisonnalité se rapprochent dans la mesure où l’on considère qu’un à deux mois sont nécessaires entre la parution de l’offre et la signature du contrat de travail.

Les chiffres de déclarations préalables à l’embauche ou DPAE seraient plus probants, seulement certaines restrictions entrent en ligne de compte pour éviter de compter celles qui débouchent dans une impasse ou dont le contrat de travail dure moins d’un mois.

Représentativité des mois

Certains facteurs poussent les chefs d’entreprise à lancer des recrutements à certains moments de l’année plus que d’autres.

représentativité des mois de parution d'offres d'emploi sur le site de Pôle emploi de 2015 à 2019Par exemple, les annonces pour les jobs d’été paraissent généralement en mars, celles pour le besoin de main d’oeuvre dans les magasins à Noël sont visibles à partir de septembre.
C’est le même phénomène pour l’ensemble des emplois saisonniers : vendanges, cueillettes, moissons, périodes touristiques, etc.

Les meilleurs mois pour postuler

Sur le tableau précédent, nous voyons nettement que les plus forts taux d’offres d’emploi varient d’une année sur l’autre.

Ceci est dû à des mécanismes généraux de bonne ou de mauvaise santé de l’économie dans sa globalité, ainsi que des facteurs d’incertitude des chefs d’entreprise quant aux mesures qu’un nouveau gouvernement prend à son arrivée.

Ce fût le cas en 2017, année d’élection du Président de la République française et des députés.
Le nombre d’offres publiées a été plus important après les résultats de ces élections.

Globalement, Mars, Juillet et Septembre sont les mois les plus forts de l’année.
Octobre est le prolongation de septembre.
Mars et septembre sont influencés par les emplois saisonniers.

Juillet est quasiment toujours le meilleur mois de l’année.
Les chefs d’entreprises veulent savoir avec qui ils vont démarrer la rentrée.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en (s)avoir plus :

En complément :

Postuler avec une candidature spontanée
Chercher une offre d’emploi avec Google
Les 4 étapes pour le recruteur AVANT la rédaction d’une offre d’emploi

Envie de changer de boîte : 20 critères pour décider
Recrutement : Palmarès des moyens les plus utilisés par les employeurs
Offre d’emploi : Les exigences et les souhaits dans les annonces

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Comment l’IA analyse l’entretien vidéo


Comment l’IA analyse l’entretien vidéo

L’intelligence artificielle est tout simplement un programme.

Il est ainsi appelé parce qu’il simule le raisonnement d’un être humain pour une tâche bien précise.

Ici, nous évoquons l’analyse d’un entretien d’embauche vidéo.

entretien d'embauche par vidéo pour la famille adams

Une distinction importante dans les entretiens

Il existe 2 grands types d’entretien d’embauche à distance et en vidéo.

Le premier consiste à remplacer l’entretien en face-à-face par un entretien où chaque interlocuteur est face à son écran et à sa caméra et son microphone.

Le plus grand avantage de ce type d’entretien est l’économie de temps, de déplacement et donc des frais de transport.

Les outils comme Skype, Teams, Zoom, etc. permettent d’enregistrer la conversation.
Cependant, c’est le recruteur qui a, le premier, décrypter le langage verbal et non-verbal du candidat.

Le second type d’entretien d’embauche est l’entretien vidéo proprement dit.

Le recruteur a enregistré un certain nombre de questions dans une vidéo.
Le candidat écoute les questions en regardant cette vidéo, tout en s’enregistrant donner ses réponses. Puis, il transmet la vidéo de ses réponses au recruteur.

De cette façon, tous les candidats ont exactement les mêmes questions.

C’est alors que peut intervenir l’IA pour seconder le recruteur dans l’analyse de la voix et de l’image.

Que contient l’analyse par l’IA ?

Plusieurs logiciels d’analyse d’entretiens vidéo existent sur le marché.
Certains analysent uniquement le son, d’autres le son et l’image.

La distinction est importante car la législation française interdit les discriminations sur le physique des candidats.

Il n’empêche qu’une impression donnée par le physique du candidat a toujours une influence sur l’appréciation que le recruteur fait.

Il en est de même pour le son.
Un accent régional marqué passe inaperçu dans la région d’origine de cet accent.
Ailleurs, il peut indisposer le chargé du recrutement.

La prosodie est traitée par l’IA.
Cela consiste à analyser les tonalités, les accents, la modulation de la voix.

L’IA analyse l’image en notant les mimiques, les gestes, l’orientation de yeux, les mouvements du corps.

Le compte-rendu de l’IA est basé sur des statistiques qui indiquent que tel comportement visuel ou verbal est mis en œuvre selon le degré de confiance en soi.

Les limites de l’IA

Comme tous les tests psychotechniques durant l’entretien d’embauche, l’Intelligence artificielle peut passer à côté d’éléments difficiles à analyser.

Par exemple, si le candidat est stressé, fatigué ou est enrhumé ou tousse, sa voix sera changée et l’interprétation sera faussée.

Il en est de même pour un candidat qui bégaye ou qui est seulement timide, l’IA peut interpréter cela comme un candidat qui hésite ou ment alors qu’il s’agit d’une autre perturbation.

Et l’analyse humaine dans tout ça ?

Si l’IA va indiquer que le candidat a menti ou maîtrise pleinement son sujet, le recruteur aura tendance à de laisser influencer par le programme.

Les soft skills seront mis en avant au détriment des savoir-faire.

La surinterprétation des résultats donnés par l’IA risque de générer des rejets en nombre de tous les profils différents de celui du « candidat idéal ».

Si les seules embauches sont celles des candidats parfaits, que deviennent alors les autres ? !

L’uniformisation des programmes des IA a tendance à générer une uniformisation des profils demandés.

Alors, l’IA pour ou contre ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Recruteur : La présélection des candidats
Vidéoconférence : entretien d’embauche ou pas, 6 conseils pour soigner votre communication
5 méthodes pour optimiser son recrutement

Recruteur : Les bonnes questions en entretien d’embauche
Recrutement : La place du numérique
6 Comportements à éviter en entretien d’embauche

Autres Communication, Emploi, Informatique et Management :

Récapitulatif 20 Communication
Récapitulatif 20 Emploi

Récapitulatif 20 Informatique
Récapitulatif 20 Management

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Le mystère des 30 secondes de lecture d’un CV dévoilé : Partie 2/2


30 secondes pour retenir ou éliminer un CV !

Trente malheureuses et pourtant longues trente secondes.
C’est le temps moyen suffisant pour décider de conserver ou d’éliminer le CV durant le processus de recrutement.

Par quoi commence le recruteur ?

30 secondes chrono

Que fait-il pendant cette lecture rapide ?

Il néglige la seconde page, donc toutes les informations sont à mettre dans la première page.
Un CV sur une page est la solution idéale.

Les premières secondes de la lecture

Il est généralement admis qu’un recruteur passe environ 30 secondes à parcourir le CV de chaque candidat.

Plus précisément, ce court moment contient les 3 à 5 premières secondes, avant la seconde période qui mène à plus ou moins 30 secondes, en moyenne ;

Durant ces toutes premières secondes, le recruteur va voir l’aspect général du CV.

Si le CV est trop chargé ou trop long, ou s’il est écrit avec une police de caractère trop petite, ou encore s’il est d’une couleur qui fait mal aux yeux, alors l’envie de lire le CV lui passe tout de suite.

S’il a peu de candidature, il poursuivra la lecture.
S’il en a beaucoup, il passera au CV suivant.

Conclusion : L’apparence joue beaucoup.

Un CV clair, bien lisible, a plus de chances qu’un CV où le candidat a voulu mettre un maximum d’informations.

Durant les secondes qui suivent

Le recruteur va commencer par chercher ses critères de sélection, c’est-à-dire les mots du CV qui correspondent aux critères de sélection.

Certains robots, plus perfectionnés, utilisent des bases de données de synonymes, ce qui facilite la recherche des profils par comparaison du vocabulaire.
Par exemple, Production et Fabrication peuvent convenir car ils sont très proches l’un de l’autre.

L’être humain est capable de faire ces comparaisons intuitivement.

Conclusion : Le choix des mots, leur position dans le CV, sont à mettre en évidence pour accrocher le plus vite possible de regard du lecteur.

La multiplicité des synonymes permet d’augmenter ses chances.
De même, plus le mot-clé sera positionné en haut dans le CV et plus vite il sera lu.
Un mot présent dans une annonce et retrouvé dans le CV, à commencer par le titre, rapproche plus facilement l’offre et la demande, alors plus il y en a mieux c’est.

Bon à savoir

Comme le recruteur a peu de temps à passer à la lecture d’un CV, il va se concentrer sur le titre et l’accroche du CV.

Une accroche percutante, originale, qui décrit bien le projet professionnel ou/et l’offre de services du candidat, va donner envie d’approfondir la suite de la lecture.

À l’inverse, une accroche banale que peuvent écrire tous les candidats, affaiblira l’envie et raccourcira le temps de lecture.

Toujours par faciliter, la lecture se poursuivra par les premiers mots de la première phrase des premiers paragraphes.

Un CV bien conçu va contenir des espaces, des lignes blanches pour définir des paragraphes.
Chaque paragraphe va commencer par le plus important, le plus en adéquation avec le besoin découvert par le candidat, dans l’annonce ou lors de sa recherche d’informations sur l’entreprise, notamment pour les candidatures spontanées.

Voilà, le mystère de l’utilisation des 30 secondes de lecture d’un CV par un recruteur vous est maintenant connu.

À vos CV !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Le mystère des 30 secondes de lecture d’un CV dévoilé : Partie 1/2


Ce que cherche un recruteur dans un CV

Le CV, élément indispensable et primordial de la recherche d’emploi, est devenu un élément de marketing personnel, de communication pour le candidat.

C’est aussi une mine d’informations pour le recruteur, à la recherche du profil idéal pour le poste à pourvoir.

check-list de sélection des candidats

Recruteur professionnel dans un cabinet spécialisé, chargé (e) de recrutement dans un service RH, ou entrepreneur qui occasionnellement recrute, tous ont à cœur de réussir à trouver la personne qui aura le meilleur profil face aux besoins.

Deux méthodes, un résultat

Outre le degré très variable de familiarité du recruteur avec le processus de recrutement, le recruteur va :

  1. Rechercher un profil, ou
  2. Recevoir des réponses à son annonce

Dans le premier cas, il va effectuer des recherches sur Internet, lui-même ou par l’intermédiaire d’un logiciel spécialisé.
Son objectif : trouver des CV avec les mots-clés qu’il recherche

Dans le second cas, il va recueillir un maximum de candidatures, sous la forme d’un CV et d’une lettre de motivation.
Son objectif : éliminer les CV trop en dehors des critères demandés pour le poste.

Dans un cas comme dans l’autre, le CV est le centre des résultats de la recherche.

Le recruteur cherche, dans le CV, tous les éléments qui lui permettent de sélectionner les profils qui ont le plus de points communs avec les critères indispensables pour embaucher.

Par quoi commence le recruteur

L’analyse du poste à pourvoir permet au recrutement de dresser une liste de critères, c’est-à-dire de mots-clés.

Certaines caractéristiques sont faciles à déterminer, comme le diplôme ou les langues.

D’autres nécessitent une légère analyse, comme le nombre d’année d’expérience qui est le résultat du calcul entre la première année du parcours professionnel et l’année en cours ou l’année de fin du dernier emploi.

D’autres encore sont plus subtils et impliquent fortement le savoir-faire du recruteur, comme le dynamisme, la clarté du discours, la présentation des réalisations et des résultats choisis par le candidat pour figurer dans son CV.

Comment se répartissent ces mystérieuses 30 secondes ? À lire dans le prochain article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place


Ou « Ai-je le droit de postuler ? »

Le Tartuffe ou l'ImposteurLe syndrome de l’imposteur se manifeste dans le monde du travail.

C’est le même sentiment, fugace ou persistant, qui touche la personne qui est en poste, ou celle qui est en recherche d’emploi :
Celui de se sentir trop incompétent (e) pour travailler au poste qu’on occupe ou qu’on aimerait bien occuper.

Le syndrome de l’imposteur touche qui et quand ?

Ce sentiment touche tous les âges, tous les métiers, à tout moment dans sa carrière : du débutant au chevronné.

Cependant, il est plus fort dans les moments importants de changement :

  • Lorsque votre promotion est annoncée,
  • Suite à une critique ou à une série de critiques sur son travail,
  • Réflexion sur un éventuel départ de l’organisation pour laquelle on travaille,
  • Bilan sur sa carrière, ses compétences, ses expériences, ses capacités,
  • Au moment d’envoyer une candidature à un poste,
  • etc.

Certains passent leur carrière entière sans se poser une seule fois la question de savoir si, il ou elle, avait la légitimité d’occuper chacun de ses postes.

Celles et ceux, qui se sentent ou se sont sentis en décalage avec le poste, sont ainsi en fonction des traits de caractère suivants, détectés par des chercheurs de l’université de Gand en Belgique :

  1. Conscience professionnelle,
  2. Névrose,
  3. Amabilité,
  4. Franchise,
  5. Extraversion,
  6. Perfectionnisme,
  7. Satisfaction au travail,
  8. Engagement envers l’entreprise

Pourquoi ?

L’autocritique et le perfectionnisme sont les principales sources du syndrome de l’imposteur.

Ajoutez une bonne dose de manque de confiance en soi, et vous avez les ingrédients du doute sur ses capacités et sur le fait d’avoir ou de postuler au « bon » poste.

Dans une description de poste et au cours de l’entretien d’embauche avec le supérieur hiérarchique, il existe des différences ou des lacunes dans le profil du postulant ou du salarié par rapport au « candidat idéal », défini par l’employeur.

Ce sont ces points faibles, ces lacunes, ces manques qui donnent le sentiment inconfortable de prendre la place de quelqu’un de plus qualifié.

Ben alors ?

C’est se méprendre sur la démarche de recrutement.
Si vous êtes à ce poste, c’est que le recruteur a estimé que vous êtes capable, par vous-même ou par des formations internes ou par un coaching interne, de combler les compétences absentes ou lacunaires.

C’est ce qui vous donne une marge de progression.
C’est là qu’interviennent les fameuses Soft Skills ou compétences comportementales, celles qui vous permettent de vous perfectionner et donc de remplir vos missions au mieux pour vous et pour l’entreprise.

Se débrouiller tout (e) seul (e) ou demander de l’aide sont deux possibilités pour apprendre et mettre en œuvre ce qu’il faut pour répondre à la confiance de votre manager et de votre employeur.

Certaines tâches sont plus compliquées que d’autres.
Considérez-les comme des épreuves, des obstacles à franchir avec succès, grâce à votre esprit et à votre habilité à agir au mieux.

Dites-vous bien que si vous avez ce poste, c’est que vous le valez bien, même si, parfois, vous en doutez.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les accords toltèques : Explications


Les 5 accords toltèques

Un peu de philosophie ancienne et qui est, pour une fois, ni chinoise, ni grecque.

Les Toltèques étaient un peuple dans l’actuel Mexique vivant entre 900 et 1200 ans avant notre ère.
Les Aztèques se considéraient comme leurs descendants.

guerriers toltèquesMiguel Ruiz, auteur mexicain, a publié un livre, intitulé « Les quatre accords toltèques » en 1997 et « Le cinquième accord toltèque » en 2010.
On évoque alors les 4 accords toltèques alors qu’ils sont 5.

En réalité, seul le mot « toltèque » est commun entre ces vues de l’esprit et l’Histoire. Aucune découverte archéologique ne corrobore de lien. (Source : Wikipedia).

Il s’agit de 5 conseils de développement personnel dont l’objectif est d’aider à se comporter d’une manière bienveillante les uns envers les autres.

À retenir :

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

1. « Que votre parole soit impeccable »

D’autres ont dit : « Le poids des mots ».

Tout ce que l’on écrit et tout ce que l’on dit a un impact sur ceux qui nous lisent ou/et qui nous entendent.

C’est pourquoi, il est important d’user d’un langage positif quand on s’adresse aux autres, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle.

Même les critiques doivent être positives : Aider l’autre à comprendre ce qu’il a mal fait, lui indiquer ce qu’il a encore comme progrès à faire, sont des propos encourageants, contrairement à une attaque destructrice qui montre les points faibles de la personne, souvent sous la forme d’une attaque personnelle.

Le mensonge, les commérages sont à l’inverse d’une parole impeccable.

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

C’est un réflexe que l’on nous a inculqué : Nous prenons à cœur d’être parfait et de considérer que chaque critique émise nous est destinée.
Pourtant, tout n’est pas de notre faute.

Certains combattent les critiques par le stoïcisme, qui est une philosophie grecque, la prise de recul par rapport à la façon dont la critique est exprimée, ou l’analyse des causes et des effets des actions critiquées ou des attaques reçues.

Or les propos tenus peuvent l’avoir été sous le coup de l’émotion, pour lâcher du lest et combattre le stress ou l’exaspération d’une situation dont la personne qui les entend est totalement ou seulement partiellement innocente.

3. « Ne faites pas de suppositions »

Préjugés et jugements hâtifs sont les cibles de cette maxime.

Une source d’erreur de jugement est de supposer connaître la, le ou les « coupables », avant de connaître les causes des actions mises en cause.

Pire, les idées toutes faites sur l’origine d’une anomalie ou d’une personne, sont la source de conflits et d’erreurs, qui mènent de la banale fâcherie aux génocides, en passant par des ruptures familiales, entre amis ou au travail, en passant par des tribunaux ou des guerres, entre individus ou entre groupes d’individus.

Mieux vaut interroger que de critiquer sans savoir ou sans tout savoir et éviter peur, colère et imagination débordante.

4. « Faites toujours de votre mieux »

Penser que l’on peut échouer est la meilleure manière d’échouer ou de repousser l’action que l’on souhaite mener.

Le droit à l’erreur existe, la tolérance existe.

Confier ses difficultés est un signe d’intelligence au contraire de la faiblesse, à condition d’avoir, en retour, la bienveillance et l’aide nécessaire à surmonter ces difficultés.

Il y a une différence fondamentale entre le bien et le mieux.
La perfection existe aussi, certains y arrivent plus facilement que d’autres. Les premiers sont censés aider les seconds à progresser.

C’est contre l’inaction, la procrastination, qu’il faut lutter.

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Être sceptique, c’est se faire sa propre opinion en prenant le temps d’analyser les faits et les propos.

Même les déficients mentaux savent ce qu’est le mensonge.

La bienveillance inclue de faire la part entre les erreurs et les mensonges, l’interprétation et la réalité.

L’écoute permet d’intégrer les informations transmises par d’autres. C’est la compilation des informations de sources diverses qui valide une vision des faits, des attitudes, etc.

Un peu d’intelligence fait toujours du bien à tout le monde.

Philippe Garin

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Gestion du temps : Concentré de tomates ou la technique Pomodoro


Concentré de tomates ou la technique Pomodoro

minuteur de cuisine en forme de tomate pour la technique pomodoro des 25 minutes de travail concentréPomodoro signifie tomate en italien. C’est un minuteur de cuisine en forme de tomate qui a servi à Francesco Cirillo dans la mise en place de sa technique de concentration au travail.

Il est parti du principe qu’il y a trop de facteurs perturbants au travail et qu’il fallait se ménager des plages horaires pour se concentrer et avancer dans ce que l’on fait.

La concentration intense et sans dérangement est un exercice fatigant, c’est pourquoi il faut que la concentration soit intense et qu’entre deux moments de travail s’intercalent une période de relaxation.

C’est ainsi qu’il a inventé cette technique de gestion du temps.

Préalables

Avant de se lancer dans une tâche, il découpe son travail de telle façon qu’il puisse exécuter la tâche par tranches de 25 minutes, ou un multiple de cette durée.

Quand une tâche est prévue pour durer moins longtemps, elle est alors combinée avec une autre pour retrouver leur exécution dans le créneau de la durée de la minuterie.

La méthode Pomodoro

Au moment de se lancer dans une tâche, il met le minuteur sur 25 minutes et le déclenche.

Ces 25 minutes sont exclusivement consacrées à sa tâche.

Quand la sonnerie retentit, il s’arrête, pendant 5 minutes.

Puis, il recommence avec 25 minutes fixes et invariables.

Après 1 heure et 25 minutes, la pause s’allonge pour passer à 10 ou 15 minutes, avant de reprendre le cycle : 25 – 5 – 25 – 5 – 25 – 15.

Avec l’expérience, tout le monde parvient à utiliser cette méthode non pas de concentré de tomates, mais de concentration grâce à un minuteur en forme de tomate.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Sécurité informatique : Supprimer les « faux positifs »


La supervision d’un réseau informatique

supervision de réseau informatiqueDans un réseau informatique, on trouve de multiples outils de supervision du réseau, qui permettent, par exemple :

  • de détecter les intrusions, c’est-à-dire les accès non autorisés au réseau
  • de détecter et de contrer les virus et autres spams
  • de détecter un composant matériel défectueux sur le chemin de câble jusqu’à la prise informatique
  • d’enregistrer toutes les performances inhabituelles
  • de connaître tous les logiciels installés
  • de connaître les comportements non autorisés par la charte informatique, comme l’heure de connexion ou de déconnexion des utilisateurs
  • etc.

Ce sont des dizaines, centaines, milliers d’alertes qui composent les journaux (logs) quotidiens de supervision.

L’analyse de ces alertes détermine le degré de sécurité d’un réseau.
Chaque alerte doit faire l’objet d’une analyse, puis les mesures supplémentaires de sécurité seront prises en fonction des risques révélés par cette analyse.

Les « Faux-positifs »

Un « Faux positif » est une alerte qui s’avère, après examen, une fausse alerte.

Le ratio entre les alertes réelles et sérieuses et les Faux-positifs indique la précision trop élevée, trop faible ou correct des outils de supervision et de prises de mesure.

Le temps perdu à analyser des Faux-positifs est autant de temps perdu pour l’analyse des « vraies » alertes.

Réduire les « Faux-positifs »

Pour réduire le nombre de fausses alertes, voici quelques recommandations :

  1. Avoir en permanence la configuration exacte des systèmes et du réseau
  2. Assurer la formation continue du personnel en charge de la sécurité
  3. Evaluer la fiabilité et l’obsolescence des systèmes de sécurité
  4. Affiner les réglages et paramètres des outils de supervision
  5. Installer les mises à jour des logiciels de supervision
  6. Regrouper les données événementielles identiques et répétitives
  7. Regrouper les événements de sécurité provenant de différentes sources
  8. Rapprocher les alertes de sécurité avec les vulnérabilités des systèmes
  9. Automatiser le traitement de certaines alertes choisies pour leur moindre criticité
  10. Sensibiliser les utilisateurs à la sécurité, notamment sur ce qui est acceptable ou non
  11. Mettre en oeuvre un processus d’amélioration continue
  12. Automatiser les tableaux de bord de la gestion de la sécurité du réseau

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Réseau LAN ou WAN ralenti : Comprendre 1/2
Parefeu : Optimisation des règles
Compétences numériques : Sécurité informatique

4 acteurs de la sécurité informatique
Sécurité informatique : Les scénarii de risques
Charte informatique : Le Garant ou Officier de sécurité

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Récapitulatif 18 Sécurité

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Météo : Les modèles de prévision Arpège et Arome


Les secrets des prévisions météorologiques

grille de prévisions météoVous vous êtes peut-être demandé comment les prévisionnistes pouvaient annoncer le temps qu’il allait faire.

Soulevons un coin du voile de ce métier compliqué et pourtant tellement utile à tous.

De très nombreuses professions dépendent des meilleures prévisions : l’agriculture,  la pêche, le tourisme, la sécurité civile, l’aviation, etc.

Les 4 étapes d’une prévision météorologique

Une prévision se déroule en 4 étapes :

  1. L’observation,
  2. L’assimilation des données observées,
  3. La simulation de l’évolution de l’atmosphère au moyen de modèles numériques,
  4. L’analyse des résultats par les prévisionnistes.

Outils et données

De multiples méthodes et instruments sont utilisés

  • ballons-sondes,
  • mesures des avions, des bateaux, des bouées, des stations terrestres, etc.
  • sondeurs infra-rouges à milliers de canaux sur satellites,
  • sondeurs et imageurs micro-ondes sur satellites,
  • températures et humidités déduites du signal GPS satellite-satellite,
  • vents de surface depuis satellites,
  • humidités déduites du signal GPS satellite-sol,
  • vents déduits d’images satellites,
  • radars-vents à tir vertical,
  • etc.

pour recueillir les données d’observation :

Pour les enregistrer d’une façon cohérente et compréhensible par tous, elles sont placées dans une grille en 3D qui découpe la Terre entière.

Au sol, d’une manière horizontale en carrés de tailles identiques, à l’intérieur d’un même modèle, appelés « mailles« .

L’atmosphère est découpée d’une manière verticale en niveaux, en fonction des lois physiques que l’on rencontre : changements d’état de l’eau (condensation, évaporation, formation des précipitations), de turbulence, de rayonnement ou encore les lois décrivant les nombreuses interactions avec la surface terrestre et même l’espace.

Le modèle de prévision Arpège

Le système Arpège est utilisé mondialement pour les prévisions jusqu’à 4 jours.

La résolution horizontale du modèle Arpège est de 7.5 km environ sur la France et de 35 km aux antipodes.
Le modèle découpe l’atmosphère en 105 niveaux verticaux, avec un premier niveau à 10 mètres au dessus de la surface et un niveau supérieur à 70 km environ.
Le pas de temps est de 360 secondes.

Les données traitées par ce modèle sont, entre autres :

  • le vent,
  • la température,
  • les humidités : vapeur d’eau, eau liquide, cristaux de glace, pluie, neige,
  • l’ozone et les aérosols,
  • les processus physiques : rayonnement, microphysique, processus de surface,
  • les phénomènes sous-mailles : turbulence, convection, ondes de gravité

Le modèle de prévision Arome

Les mailles sont de 1,3 km et il y a 90 niveaux verticaux avec un premier niveau à 5 m au-dessus de la surface.
Le pas de temps est de 50 secondes.

Arome fournit des prévisions très détaillées sur la France et les pays limitrophes, dont :

  • les fortes pluies méditerranéennes (épisodes Cévenols),
  • les orages violents,
  • le brouillard,
  • la chaleur en période de canicule,
  • la température,
  • l’humidité,
  • l’état du ciel.

Chaque maille est caractérisée par un type de surface avec environ 250 écosystèmes : lacs, mers et océans, surfaces urbanisées (villes, aéroports) et surfaces naturelles (végétation).
12 classes de végétation sont également définies : sol nu, rochers, neige permanente, arbres à feuilles caduques, forêt de conifères, parcs et jardins …

Source : Météo France

Philippe Garin, plus 6 ans de vie dans un autre pays

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Les académies françaises

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Réseau LAN ou WAN ralenti : Causes et parades 2/2


Toujours de mauvais temps de réponse

Dans ce premier article, nous avons vu ce qu’est le temps de réponse et le débit de la bande passante.

D’autres éléments entrent dans les causes et les parades au ralentissement du débit des signaux dans les réseaux LAN et WAN. C’est l’objet de ce second article.

Fibres et câbles

Pour le réseau WAN ou l’accès à Internet, le débit fluctue aussi à tout moment.Le chemin par lequel passe le signal sur de longues distances est lui-même composé de câbles et de divers matériels, plus ou moins encombrés. Quand un passage est bouché, le signal passe par d’autres chemins. Donc même si la fibre optique fait passer le signal à la vitesse de la lumière, il y a de plus en plus de signaux qui circulent en même temps.

armoire fibre optique

source : Wikipedia

Le type de câblage et la distance entre le dernier répétiteur de votre FAI, ainsi que le bout de câble de sa borne à votre salle informatique et qui est de votre responsabilité, peuvent être des causes de mauvais débit.

Les câbles en cuivre sont limités et sont sujets à des érosions alors que le câble optique permet des débits plus grands mais sont plus fragiles. Par ailleurs, la fibre optique coaxiale est beaucoup plus performante que la fibre optique simple.

Les performances chez le FAI aussi peuvent fluctuer en fonction de la sollicitation de la bande passante globale affectée à l’ensemble des entreprises connectées en même temps au même répétiteur de votre FAI.
Il y a une différence entre le débit réel et le débit théorique. La notion de débit garanti est importante et influence sur les priorités accordées par le FAI à telle ou telle entreprise selon ce qui figure dans leur contrat.

Le débit sur un réseau dépend aussi de la performance des serveurs. Plus ils sont pleins, ou plus ils sont anciens, et moins rapide sera le réseau.

Des outils logiciels permettent de tester le débit des flux Internet qui partent et qui arrivent. Ils sont gratuits et faciles à trouver grâce à un moteur de recherche  quelconque.

Analyse et protection

La protection d’accès par un firewall (parefeu) ou/et un proxy, ainsi que par des dispositifs anti-spams et anti-virus permet de stopper l’accès à vos serveurs à des flux externes qui n’ont rien à faire là. En mettant en place de telles solutions, vous gagnerez autant en protection qu’en rapidité.

L’analyse des performances des réseaux est souvent compliquée, car il faut éliminer chaque cause, l’une après l’autre. Un seul matériel défectueux, surtout si les symptômes sont aléatoires, par lequel passe un signal peut générer une longue recherche de la cause à un ralentissement d’un réseau.

Du bon usage de l’informatique

L’analyse de l’activité des utilisateurs est aussi indispensable.
Le réseau interne peut être complètement bloqué à cause d’un seul utilisateur qui regarde la télévision en streaming de son poste de travail.

La mise en place d’une charte informatique détermine les règles d’usage des dispositifs informatiques dans une organisation.
Elle indique les moments où les utilisateurs sont autorisés à accéder à Internet à des fins personnelles, c’est-à-dire généralement pendant les pauses ou en dehors des heures de travail.

La mise en place d’un logiciel de supervision permet d’interdire l’accès à certains sites ou types de sites, par exemple les réseaux sociaux, à partir d’un poste de travail interne à l’entreprise ou de l’organisation.
Il s’agit de contraintes pour les utilisateurs, bien qu’ils soient là pour travailler et non pour leur plaisir personnel.

En interdisant, par un texte et par un outil d’accéder à des sites non professionnels, vous réduisez les flux Internet.
La mise en place d’une charte informatique (numérique ou charte internet) se fait préalablement avec un accord et un soutien de la direction de votre entreprise et des utilisateurs.
Personne n’aime être bridé mais si cela permet d’augmenter la rapidité sur le réseau et de diminuer l’utilisation de la bande passante, il y a des gains à la clé.

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :

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Compétences numériques : Sécurité informatique
Salle informatique : armoire, câblage, sécurité
L’audit des vulnérabilités

Sommaire d’une charte informatique
Surveillance en entreprise : caméra, micro et charte informatique
Le Cloud pour réduire le TCO

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