Le relevé de carrière : L’indispensable avant de demander sa retraite


Le relevé de carrière

Dès que l’on débute dans la vie active, chaque salaire et chaque cotisation pour la retraite est enregistrée par un organisme dont dépend le régime de retraite lié à votre entreprise.

Le plus commun est le régime général de la Sécurité Sociale. Il en existe d’autres, par exemple, si vous êtes indépendant ou si vous travaillez pour une collectivité territoriale, voire une entreprise particulière comme la SNCF ou la RATP.

Peu importe, si votre carrière vous a fait évoluer d’un régime à l’autre, votre relevé de carrière va contenir toutes les informations de ces différents régimes en un seul document.

extrait d'un relevé de carrière

entête du relevé de carrière

 

On y trouve quoi

  • Le numéro de Sécurité Sociale est son numéro unique, que l’on garde toute sa vie.
  • L’identité de la personne concernée.

Pour chaque année,

  • Le nom de l’employeur ou la nature de l’activité,
  • Le nombre de trimestres acquis à l’Assurance retraite, à la MSA et à la Sécurité sociale des indépendants,
  • Le nombre de trimestres acquis aux autres régimes de retraite,
  • Le nombre de trimestres retenus avec un maximum de 4 trimestres par an, le montant des revenus soumis à la cotisation vieillesse, en francs et en euros ou seulement en euros

Un trimestre valide

Le trimestre d’activité

Pour qu’un trimestre soit pris en compte dans le calcul de votre pension de retraite, vous devez avoir cotisé un montant minimum, indépendamment de la durée de votre activité exercée pendant le trimestre.

C’est ainsi que sont pris en compte les périodes de stages rémunérés ou les emplois saisonniers, même s’ils n’ont pas duré trois mois dans un trimestre.

montants minimum pour valider un trimestre pour sa retraite

montants minimum pour valider un trimestre pour sa retraite

Le trimestre assimilé

Dans votre carrière, il y a des moments où vous n’avez pas cotisé. Et pourtant, elles sont prises en compte dans le calcul du nombre de trimestres valides.

Il s’agit des périodes de :

  • Maladie,
  • Accident du travail
  • Maladie professionnelle
  • Maternité
  • Service national
  • Chômage
  • Invalidité

Ainsi que des périodes spécifiques, sous conditions, de stages de formation professionnelle pour les demandeurs d’emploi, les détenus ou les personnes handicapées, pour les sportifs de haut niveau ou encore les périodes d’activités partielle indemnisées liées à la pandémie de Covid-19.

Le trimestre de majoration d’assurance

Certaines circonstances et événements dans votre vie peuvent avoir freiné ou empêché l’exercice d’une activité rémunératrice soumise à cotisation retraite.

C’est pourquoi, elles sont aussi prises en compte, à condition d’en faire expressément la demande de régularisation de votre carrière, dès 55 ans.

Vous êtes concerné (e) si vous :

  • avez eu ou élevé des enfants
  • avez élevé un enfant handicapé
  • avec eu à votre change un un adulte handicapé
  • avez pris un congé parental
  • partez à la retraite après l’âge du taux maximum, qui dépend de votre année de naissance
  • cumulez des points sur votre compte professionnel de prévention

Où trouver son relevé de carrière

Le relevé de carrière est envoyé automatiquement à votre dernière adresse postale connue, dès vos 35, 40, 45 et 50 ans.

Vous le trouvez aussi sur Internet sur le site de l’assurance retraite.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Cumul emploi et retraite
Baisse de revenu à la retraite
Partir plus tôt avec sa retraite complète

Retraite : Il faut la demander
Bientôt retraité (e) : Préparer sa retraite
La retraite du Régime Général

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Oups ! Le droit à l’erreur avec Pôle emploi


La loi ESSOC en application

La Loi N° 2018-727 du 10 août 2018, appelée aussi la Loi ESSOC pour un État au service d’une société de confiance, introduit la notion de droit à l’erreur auprès des Administrations.

C’est ainsi que, par méconnaissance, par oubli ou par erreur, lorsqu’une démarche, notamment auprès de Pôle emploi, est mal faite ou est absente, il est possible de corriger sa situation.oups.gouv.frA cet effet, le gouvernement français a créé le site http://oups.gouv.fr pour indiquer quelles sont les démarches à effectuer, en cas normal, et en cas d’erreur, en décrivant aussi les conséquences de ces anomalies.

Voici, les thèmes de ce site qui concernent nos relations avec Pôle emploi :

Je m’inscris à Pôle emploi

  • Je fais l’erreur de ne pas m’inscrire pas à Pôle emploi dès la perte de mon emploi
  • Je ne renseigne pas correctement / complètement ma situation
  • J’oublie d’envoyer des pièces complémentaires lorsqu’elles sont demandées

Je suis inscrit à Pôle emploi et j’actualise tous les mois ma situation

  • J’oublie de m’actualiser le 1er mois de mon inscription
  • Je n’actualise pas ma situation dans les temps ou j’oublie de le faire
  • J’oublie de déclarer ma reprise d’activité ou un changement de situation (entrée en formation, congé-maternité, arrêt-maladie, passage en retraite)
  • Je me trompe sur le nombre d’heures travaillées pendant la période ou le montant des rémunérations touchées
  • Si je suis assistante maternelle

J’ai besoin d’une aide auprès de Pôle emploi

  • Je ne sollicite pas les aides dont je peux bénéficier

oupds tout le monde peut se tromperJ’ai rendez-vous avec mon conseiller ou je dois me rendre à une formation ou une prestation

  • J’oublie de me rendre à mon rendez-vous (avec mon conseiller, à ma formation ou à une prestation, pour une visite médicale)

Je perds un proche

  • Je souhaite percevoir l’allocation-décès en tant que conjoint ou concubin d’un demandeur d’emploi, mais j’oublie de le demander à Pôle emploi
  • Je souhaite percevoir l’allocation-décès en tant que conjoint ou concubin d’un demandeur d’emploi, mais j’oublie de déclarer le décès d’un membre de mon ménage à Pôle emploi

Je pars / Je suis à la retraite

  • Je bénéficie de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), mais j’oublie de déclarer ce changement de situation à Pôle emploi

Je déménage

  • Je suis inscrit comme demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi, mais j’oublie de déclarer mon changement de situation à Pôle emploi 

Je donne naissance à / J’adopte un enfant

  • J’actualise ma situation auprès de Pôle emploi, mais j’oublie de déclarer mon changement de situation à Pôle emploi 

Oups j'ai oublié

Je vis désormais en couple (union libre, concubinage, pacs, mariage)

  • Je demande / Je bénéficie de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) mais j’oublie de déclarer à Pôle emploi que je vis désormais en couple 

Je me sépare de mon conjoint (union libre, concubinage, pacs, mariage)

  • Je demande / Je bénéficie de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) mais j’oublie de déclarer à Pôle emploi que je vis ne plus en couple 

Je reprends / J’ai une activité professionnelle

  • J’actualise ma situation auprès de Pôle emploi mais j’oublie de déclarer que j’ai repris une activité professionnelle .

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les types de preuves d’une fraude à Pôle emploi
Pôle emploi : Trop-perçu et surendettement. Que faire ?
Travail caché à Pôle emploi : gros remboursement, que faire ?

Le médiateur de Pôle emploi : Qui, Quand, Comment
Fausse déclaration à Pôle emploi : Les sanctions
Radiation de Pôle emploi : Comment ça se passe

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Baisse de revenu à la retraite


Les revenus changent au passage à la retraite

Il est un événement dont on est sûr : Lorsque l’on abandonne son activité ou le chômage pour partir à la retraite, les revenus changent.

Le plus souvent, à la baisse. Les rares concernés par une hausse de leurs revenus sont les chômeurs en fin de droit lorsqu’ils ont eu une carrière rémunératrice plus élevée que le montant de l’ASS ou même d’un manque de revenu en cas de non-indemnisation.

relevé de carrière

Le relevé de carrière

Vos organismes de retraite obligatoire de base et complémentaire envoient un relevé de situation individuelle, appelé aussi relevé de carrière, tous les 5 ans à partir de 35 ans.

À partir de 55 ans, puis tous les 5 ans, une évaluation du montant de la pension de retraite est ajoutée à ce relevé.
Sur ce document figurent les montants calculés de la pension, sous la forme d’un tableau, selon l’âge auquel vous décidez de partir à la retraite, de 62 ans à 67 ans.

Si vous quittez votre activité professionnelle à 67 ans, vous partirez avec votre retraite à taux plein.
Partir plus tôt signifie accepter une pension réduite.

Plus vous partirez tard, plus élevée sera votre pension de retraite.

Un changement de revenu à la baisse

Le passage d’une activité professionnelle pleine et entière au statut de retraité entraîne une perte de revenu, plus ou moins conséquente. Le calcul est basé sur la formule de base suivante :

Salaire annuel moyen x Taux de la pension x Durée d’assurance du salarié au régime général / Durée de référence pour obtenir une pension à taux plein.

Le calcul est plus ou moins compliqué car chacun des termes de cette formule contient des montants ou des durées variables selon ce qui est pris ou non en compte, et ceci dépend de votre carrière : salarié du privé ou du public, indépendant, chef d’entreprise, travail hors de France, maternité, régimes spéciaux, etc.

Seules les 25 années les plus avantageuses sont considérées dans le calcul.

De même, les salaires au-dessus du plafond de la Sécurité Sociale sont exclus du calcul de la retraite de base.

Un complément de revenu

Fort de ce constat, travailler pendant sa retraite est possible sous conditions.

Tout d’abord, avoir moins que l’âge de la retraite à taux plein.
En 2020, cet âge est 67 ans.
Autrement dit, les plus de 67 ans n’ont plus de droit d’avoir une activité professionnelle rémunérée, en dehors des activités artistiques.

En revanche, il n’a pas atteint le taux plein. Le cumul de ses pensions et de ses revenus est alors plafonné et le total ne peut excéder :

  • Pour les salariés : la moyenne mensuelle des 3 derniers mois civils de revenus professionnels ou 1,6 fois le SMIC mensuel (si ce montant est plus avantageux), soit 2 463,07 €/mois en 2020
  • Pour les artisans-commerçants : les revenus annuels ne doivent pas excéder la moitié du PASS, soit 20 568 € en 2020.
  • Pour les professions libérales : les revenus professionnels doivent être inférieurs au plafond de la Sécurité sociale, soit 41 136 € pour l’année 2020
  • Dans la fonction publique : les revenus ne doivent pas dépasser le tiers du montant annuel brut de la pension de retraite

Si le cumul des revenus professionnels et des pensions de retraite dépasse le plafond, le montant de la pension de retraite est réduit de manière à ce que le cumul atteigne le plafond.

Sources : Service-public.fr, Prévisima

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Retraite : Avant de s’expatrier
Être en retraite et se déclarer auto-entrepreneur : Possible
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Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?
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Les 4 étapes pour le recruteur AVANT la rédaction d’une offre d’emploi


Les étapes principales interne en entreprise avant une offre d’emploi

all you need is loveUn processus de recrutement dans une organisation est pris en charge par la ou le responsable des ressources humaines.
Dans les structures importantes, le processus est confié à une ou un chargé (e) de recrutement.

Il s’agit d’un processus en 4 étapes commun avant de rédiger une offre d’emploi qui correspond au poste à pourvoir.

Les voici :

1ère étape : Pourquoi ?

La première étape consiste à définir le besoin.

C’est plus que de répondre à la demande de la direction, du patron ou d’un autre chef de service.

La première question est celle du pourquoi.

Il y a des réponses évidentes lorsqu’il s’agit de remplacer un (e) salarié (e) qui quitte l’entreprise et dont le travail nécessite des compétences absentes parmi les autres salarié (e)s ou une répartition de la charge que ses collègues sont dans l’impossibilité d’assurer.

Pour une création de poste, il faut savoir la motivation et connaître la politique globale de l’entreprise ou de l’association.

Le surcroit de travail, de nouveaux produits ou services, ou encore l’installation d’un nouvel établissement pour être plus proches de ses clients ou fournisseurs sont les raisons les plus fréquentes.

2ème étape : Quoi ?

Lorsqu’une fiche de poste existe déjà, il convient de vérifier les aménagements éventuels qui tiendront compte de la situation.

Des tâches en plus ou en moins, selon le besoin du responsable du service concerné.

Dans une création de poste, sans équivalent dans la structure, implique de liste les principales responsables et tâches à effectuer par le ou la futur (e) salarié (e)

Le meilleur moyen est de prendre en considération le (la) responsable du besoin. Il ou elle va décrire ce qu’il espère de sa ou son futur (e) collaborateur (trice).

3ème étape : Comment ?

Pour exécuter les diverses tâches, le ou la futur (e) salarié (e) va devoir posséder un certain nombre de compétences.

Le (la) chargé (e) de recrutement va donc définir le (la) candidat (e) idéal (e), chez qui toutes les compétences seront réunies.

Il s’agit, avant tout, de savoir-faire, de savoirs et de savoir-être, adaptés au poste.

Le niveau de compétences intervient alors.
Par exemple, la dextérité et la capacité de taper sur un clavier sont fortement réclamées chez un (e) assistant (e) de direction, moins pour son ou sa supérieur(e) hiérarchique. Inversement, la capacité à manager une équipe est évidemment plus forte chez le (la) cadre que chez sa ou son assistant (e).

4ème étape : Les critères de sélection

Dernière étape avant de rédiger une offre d’emploi, la définition des critères de sélection.

C’est la partie la plus compliquée du travail du (de la) chargé (e) du recrutement.

Sachant que toutes les compétences ont peu de chance de se retrouver dans un profil, il faut définir celles qui sont éliminatoires ou nécessaires et celles qui sont facultatives.

Un savoir manquant peut être compensé par une formation donnée au (à la) futur (e) collaborateur (trice).

Un manque d’expérience et donc de maîtrise d’une compétence peut être compensé par un (e) tuteur (trice) interne, responsable de l’évaluation du résultat avant la fin de la période d’essai.

Dans les deux cas, des personnes qui postuleraient auraient encore une chance, sous réserve que ces savoirs et expériences soient nécessaires sans être éliminatoires.

Il en est de même de la formation de base, scolaire, universitaire, apprentissage, etc., avec ou sans diplôme.

Parmi les critères de sélection qui prennent de plus en plus d’importance au sein des Ressources Humaines, les savoir-être et comportementaux ou soft skills.

C’est pourquoi, il est indispensable de les lister aussi.
Cependant, ils apparaissent rarement dans l’offre d’emploi.

D’autres critères de sélection viennent de la politique interne de l’entreprise.
Par exemple, la proximité du lieu d’habitation au lieu de travail, les disponibilités horaires, la fourchette de salaire, etc.

Une fois toutes ces étapes franchies, la recherche des candidat(e)s démarre avec le budget dédié à ce projet.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les étapes du recrutement côté entrepreneur
Appliquer le RGPD dans le recrutement : Mode d’emploi
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Employeur : votre salarié (e) décède, que faire ?


Les obligations de l’employeur en cas de décès d’un (e) salarié (e)

Déclaration des mutations par décèsDans tous les cas, le décès entraîne une rupture immédiate du contrat de travail.

C’est une cause de force majeure.

Le décès en dehors du travail

Si le décès du salarié a lieu en dehors des heures et des jours de travail, alors l’employeur a les obligations suivantes :

  • Calculer le solde de tout compte et le salaire du mois en cours
  • Verser ces sommes et donner le bulletin de salaire aux ayants-droit
  • Informer les divers organismes sociaux : URSSAF, Pôle emploi, Mutuelle et caisses de retraite, assurance prévoyance-décès, la CPAM, etc.

Le versement aux ayants-droit se fait via le notaire chargé de la succession, soit directement si les héritiers présentent un certificat d’hérédité.

La rente, selon la convention collective, la pratique de l’Entreprise ou la volonté de l’employeur, versée à la personne qui partageait la vie du (de la) salarié (e) et aux orphelins, est soumise à la CSG et à la CRDS.

Le décès durant le travail

Si le décès a lieu à l’occasion d’un accident du travail, alors l’employeur doit, en plus de toutes les démarches décrites ci-dessus :

  • Effectuer une déclaration d’accident du travail, sous 48 h, auprès de la caisse d’assurance maladie du salarié
  • Informer le CSE, Comité social et économique, qui remplace le CHSCT, qui doit enquêter et remettre un rapport.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Rupture du contrat de travail : Les documents officiels
Décès : Les formalités bancaires
Malade pendant la période d’essai : Conséquence

Origine et Prévention des risques sur un site industriel
Le Compte Prévention Pénibilité ou CPP sert aussi pour se former
Activités dangereuses et prévention associée (Code du Travail Art. R237-7 AL-1)

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Juridique

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Les démarches pour embaucher pour la première fois


Embaucher pour la première fois

Premier recrutement première embaucheVotre activité marche à fond. Les commandes s’accumulent.

Vous souhaitez vous consacrer à ce que vous faites le mieux et souhaiter déléguer une partie de votre travail, souvent la partie administrative.

Vous avez pensé à l’intérim et tout s’est bien passé, sauf que ça commence à vous coûter cher.

Alors vous envisagez sérieusement d’embaucher, en CDD ou directement en CDI.

Voici les démarches à effectuer :

La déclaration préalable à l’embauche ou DPAE

L’article L.1221-10 du Code du travail oblige l’employeur à déclarer toute intention d’embauche.
Les stagiaires en sont exclus.

La déclaration est à transmettre à l’URSSAF du l’établissement duquel dépend le salarié, ou à la MSA pour les salariés agricoles.

La DPAE se fait uniquement par Internet sur le site www.net-entreprises.fr.

Cette déclaration se fait au moins 8 jours avant l’embauche, c’est-à-dire avant le premier jour de travail du salarié.

Cas particuliers : TESE et CESU

Le TESE ou titre emploi service, et le CESU ou Chèque emploi service universel, permettent d’effectuer les formalités d’embauche.

Lorsqu’il s’agit d’une première embauche, l’employeur doit aussi en informer l’Inspection du travail par lettre recommandée avec AR, avant l’embauche.

Le Registre unique du personnel

Lors de l’arrivée d’un premier salarié, l’employeur doit mettre en place un Registre Unique du Personnel, sauf pour les employeurs particuliers et ceux qui utilisent les titres simplifiés, TESE, CESU…

Si une période d’essai est prévue, l’inscription du salarié dans le RUP a lieu le premier jour qui suit la fin de la période d’essai, quand le salarié reste.

Informations au salarié

Le contrat de travail doit être remis, par écrit, au salarié, dans les 2 jours de son arrivée.

Bien que cela soit facultatif pour un CDI, sauf application de la convention collective, il est souhaitable que le salarié reçoive une copie de son contrat de travail.

Le salarié doit également recevoir des informations de son employeur sur :

  • La convention collective et règlement intérieur, ainsi que toute autre information qui s’applique à l’entreprise
  • La prévoyance sous forme d’une notice d’information
  • Ses droits en termes d’entretiens individuels
  • La mutuelle et la retraite complémentaire auxquelles le salarié est affilié, par l’intermédiaire de son employeur

Autres démarches

Il faut donc ajouter les deux affiliations à une mutuelle et à une caisse de retraite complémentaire dans les démarches de l’employeur dès la première embauche.

La visite médicale du salarié est devenue optionnelle sauf si l’exercice du métier l’exige, par exemple pour les postes à risques ou qui demandent une aptitude physique particulière.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Les étapes du recrutement côté entrepreneur
TMS : Des chiffres et des accessoires
Détecteurs de fumée : Les obligations de la loi 2010-238

Plan de prévention : Les 21 travaux dangereux
BYOD ou AVEC : Définition et limites
Malade pendant la période d’essai : Conséquences

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 18 Emploi
Récapitulatif 18 Juridique

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Mode d’emploi pour faire reconnaître vos diplômes étrangers en Allemagne


Reconnaissance des certificats d’aptitude et diplômes étrangers en Allemagne

ingénieur français reconnu en AllemagneAvez-vous un diplôme d’école ou universitaire étranger ?
Avez-vous appris un métier dans votre pays d’origine ?
Vous pouvez le faire reconnaître, c’est-à-dire l’évaluer, vos diplômes en Allemagne.

Très pratique pour les certificats professionnels reconnus dans un pays quand on veut travailler en Allemagne.

1. Informez-vous

La reconnaissance ou l’évaluation des diplômes scolaires, professionnels ou universitaires étrangers est assurée par différents organismes, selon leur degré.

  • Les bureaux de reconnaissance des diplômes des Länder (Régions allemandes) ou des universités sont vos interlocuteurs pour les certificats de fin d’études (diplôme d’études secondaires et générales, qualification générale ou spécifique à l’université).
  • Pour les diplômes professionnels et académiques, vous pouvez utiliser le moteur de recherche dans le « portail de reconnaissance » (Anerkennungsportal) pour trouver le bureau responsable de votre diplôme.

Votre interlocuteur

Vous avez besoin de soutien pour la reconnaissance ? Ici vous trouverez les autorités responsables.

Anerkennung in Deutschland

Beratungsstellen von « Integration durch Qualifizierung (IQ) »

Anerkennung ausländischer Berufsabschlüsse

2. Préparez vos documents

Pour que vos diplômes soient reconnus, vous aurez besoin de vos certificats et de la preuve de la qualification obtenue à l’étranger.

Documents requis pour la reconnaissance :

  • Demande de reconnaissance de vos qualifications (contacter l’autorité compétente)
  • Documents d’identité et preuve de changement de nom
  • Permis de séjour (pour les réfugiés / demandeurs d’asile « Preuve d’arrivée – AKN »)
  • Certificats et curriculum vitae

Parfois, plus de preuves sont nécessaires.

Coût

La reconnaissance de vos diplômes ainsi que la traduction et la certification de vos certificats coûtent de l’argent.

Sous certaines conditions, nous ou d’autres entités supporterons les coûts.

3. Faites traduire et certifier vos certificats

Qu’il s’agisse d’une école, d’une université ou d’un certificat de travail, vous avez généralement besoin de traductions spécialisées pour vos documents.

Cela vous permet de faire appel à des interprètes ou traducteurs reconnus par l’État ou assermentés.

Afin de prouver que votre diplôme est valide, faites certifier vos certificats officiellement.

Si votre interprète ou traducteur n’est pas autorisé à authentifier votre épreuve, vous pouvez effectuer les opérations suivantes (en Allemagne) :

  • Bureaux de district
  • Autorités municipales (mairie)
  • Justice
  • Notaires

4. Soumettez votre demande de reconnaissance

Soumettez votre dossier complet au bureau approprié.

L’examen de la demande peut prendre jusqu’à quatre mois.

Certificats manquants

Vous n’avez pas de justificatif ou de preuve parce que vous ne pouvez pas les obtenir ?
Contactez les centres de conseil du programme de financement IQ ou votre personne de contact pour le bureau responsable.

Förderprogramm IQ

5. Découvrez vos possibilités

Après le traitement de votre demande, vous serez informé de l’équivalence de votre diplôme.

Si votre diplôme avec le diplôme allemand n’est pas complet, mais partiellement équivalent, vous pouvez toujours avoir besoin d’une qualification. Vous trouverez des offres sur les qualifications d’adaptation dans le cadre d’une procédure de reconnaissance sous KURSNET.

Renseignez-vous sur les cheminements de carrière en Allemagne.Avez-vous d’autres questions concernant la reconnaissance de vos diplômes ?
Via la hotline « Travailler et vivre en Allemagne » vous serez conseillé en allemand ou en anglais sur les sujets suivants :

  • reconnaissance des qualifications professionnelles étrangères
  • Recherche d’emploi, travail et métier
  • entrée et séjour
  • Apprendre l’allemand

La hotline est développée conjointement par l’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) et l’Agence fédérale pour l’emploi dans le cadre d’une coopération interministérielle entre le ministère fédéral de l’économie et de l’énergie, le ministère fédéral de l’éducation et de la recherche. Recherche (BMBF) et le BA. Il accompagne les offres existantes de www.make-it-in-germany.com, www.anerkennung-in-deutschland.de, www.bamf.de, www.arbeitsagentur.de et www.zav.de.

Contact

Avez-vous d’autres questions ? Alors appelez la hotline « Travailler et vivre en Allemagne » :+49 30 1815-1111(du lundi au vendredi de 9h à 15h).

Hotline « Arbeiten und Leben in Deutschland »

Source : Arbeitsagentur (équivalent en Allemagne de Pôle emploi en France).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Chômeur en France, Salarié(e) en Belgique : Fraude ou Légalité
Emigrer ou immigrer : Quand on change de pays pour y vivre
Le CV allemand : Ses particularités

Niveaux de langue européens : Comprendre
Emploi : Quel niveau de langue pour postuler
Kompetenz : La compétence allemande

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 18 Emploi
Récapitulatif 18 Juridique

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Bientôt retraité (e) : Préparer sa retraite


La retraite, ça se prépare

La loi sur le recul de l’âge pour faire valoir ses droits à la retraite est compliquée. En gros, selon sa date de naissance, cet âge change. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut travailler plus longtemps qu’avant.Dans tous les cas, même pour certains privilégiés qui partent avant leurs 60 ans, la retraite est un moment très attendu ou redouté.

Comparaison retraite publique retraite privée

source : fonction-publique.gouv.fr

Du jour au lendemain

Un jour, on travaille. On a des collègues, des clients, des fournisseurs, un statut social par son poste.

Le lendemain, on est … seulement retraité(e) ; Avec un peu de nostalgie, on peut parfois ajouter un terme vague pour décrire ce que l’on faisait encore la veille.

Il y a aussi ceux qui attendent avec impatience de remplacer une allocation sociale parce qu’ils n’ont plus de travail depuis des années, par une pension de retraite. Un très fort pourcentage de plus de 50 ans se trouvent au chômage et franchissent la frontière vers la retraite avec le regret d’une pension plus faible que s’ils avaient pu continuer à travailler.

Les études, scolarité, supérieures ou apprentissage, préparent à l’arrivée dans le monde du travail.
Les joies, les peines, les envies, les aides sont nombreuses et les débutants reçoivent des conseils de tous côtés, ou doivent découvrir par eux-mêmes, les relations hiérarchiques, entre collègues, etc.

Pour les futurs retraités : rien. C’est à chacun de se débrouiller pour préparer la transition.

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La liberté ou le vide

Le cercle des fréquentations va se restreindre d’une manière drastique. 80 à 90% des relations avec les autres sont liés au monde du travail.

D’un seul coup, seuls les amis proches, surtout s’ils sont eux-mêmes retraités, et la famille, lorsque les enfants sont à proximité et le veulent bien.

Plus de contraintes professionnelles, plus besoin de se lever pour aller travailler. Le temps de la journée est entièrement disponible pour les activités de son choix.

Il reste, certes, les contraintes au quotidien, faire les courses, le ménage, à manger, etc.

Comme un enfant de 2 ou 3 ans veut aller à l’école pour avoir des vacances, le retraité est en vacances tout le temps. Il en rêvait peut-être quand il travaillait, et même quand il était au chômage. Maintenant, le voilà sans savoir quoi faire de son temps ou trop occupé pour être joignable.

Déprime ou pas

Comme toute période de repos prolongée, la retraite peut amener à la déprime, à un laisser-aller de mauvais aloi, à une irritation de sa part ou de la part des autres, ceux qui travaillent, envers lui. Eux, ils n’ont pas le temps.

La vie du conjoint est impactée, elle aussi. Avoir le retraité « dans les pattes » signifie devoir changer ses habitudes à la maison prises parfois depuis des décennies.

Un changement de revenu va peut-être impliquer un changement de résidence, un départ vers une zone plus agréable, quand on en a les moyens, ou moins agréable, quand les finances sont trop justes.

Le temps du rêve devenu réalité

Préparer sa retraite, c’est se poser des questions. En voici un échantillon :

  • À quoi vais-je passer mon temps ?
  • Vais-je avoir les moyens financiers suffisants pour assouvir mes envies ?
  • Même question sur sa santé.
  • Qui vais-je voir, rencontrer ? Comment trouver de nouvelles connaissances ?
  • etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Mal préparé(e) ? contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Retraite : Avant de s’expatrier
Ehpad : Nouveau nom pour les maisons de retraite médicalisées
Partir plus tôt avec sa retraite complète

Le contrat de génération : L’argent n’est pas la seule motivation
Génération W ou babyboomers
Décès : Démarches à effectuer

Autres Bien-être et Emploi :

Récapitulatif 15 Bien-être
Récapitulatif 15 Emploi

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Entretien d’embauche : Pourquoi remercier


Pourquoi remercier de l’entretien d’embauche ?

dire merciIl est de bon ton de remercier son ou ses interlocuteurs après un entretien d’embauche.

Généralement, c’est une pratique utilisée par les cadres dans le processus de recrutement pour un poste à responsabilités. Toutefois, elle est à la portée de tous, à condition de le remercier correctement.

C’est un excellent moyen pour :

  • Se rappeler au bon souvenir du recruteur, surtout si celui-ci est le futur employeur
  • Compléter l’échange avec des informations supplémentaires

Se rappeler au bon souvenir du recruteur

Un cabinet de recrutement va convoquer plusieurs candidats avant d’effectuer la sélection de trois ou quatre d’entre eux pour le présenter à son client : l’employeur.

Dans ses conditions, envoyez un message, par mail ou par téléphone, permet de fixer dans la mémoire du recruteur votre image et vos propos plus que les autres candidats, sous réserve que les autres « oublient » de remercier pour l’entretien.

Lorsque l’entretien a eu lieu avec l’entreprise qui embauche, les acteurs sont le responsable hiérarchique ou un autre responsable fonctionnel en plus de ceux qui viennent du service RH.

Si elle est passée par un cabinet externe alors elle a rencontré les 3 à 4 candidats sélectionnés. L’impact que laisse chacun des candidats est alors plus important que sans le cabinet et/ou après avoir reçu de nombreux postulants.

C’est alors que le message de remerciement permet au candidat de sortir du lot dans la mémoire des représentants de l’employeur.

Compléter l’échange

Plus le poste proposé est élevé dans la hiérarchie et plus les questions posées durant l’entretien d’embauche sont complexes, difficile à répondre, piégeantes.

Il est fort possible que le candidat ait besoin de réflexion avant de répondre, soit parce qu’il doit se rappeler certains faits ou chiffres, soit parce qu’il n’a tout simplement pas la réponse sur le bout de la langue.

Parfois également, le candidat doit fournir des informations supplémentaires, comme une ébauche d’un plan d’actions à son arrivée dans le poste, au cas où il serait retenu.

Dans tous les cas, lorsque le recruteur demande des informations supplémentaires ou bien lorsque le candidat a retrouvé la mémoire ou encore qu’il pense qu’il est nécessaire d’apporter des précisions aux réponses données durant l’échange, le mot de remerciement devient une nécessité.

Remercier est alors totalement inclus dans la démarche du candidat.

Quant au recruteur, il attend cette preuve d’intérêt du candidat pour le poste et l’entreprise.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Productivité : le coeur et l’esprit en harmonie


Agissez lorsque votre esprit et votre cœur sont en harmonie

Y'a qu'à s'y mettre, faut que je plongeTout au long de sa carrière, nous sommes amenés à entreprendre de nouvelles actions, de nouveaux projets.

Salarié ou patron, nos actions sont dépendantes de notre environnement. Même les plus répétitives des actions sont entrecoupées de nouvelles actions.

Sommaire :

Les habitudes dans la productivité

  1. Une seule action à la fois
  2. Tenez compte de vos préférences au travail
  3. Travaillez tous les jours, même durant les vacances, sans exception
  4. Il faut 30 jours pour prendre une habitude
  5. Agir régulièrement pour se sentir bien
  6. La force de volonté est limitée, pensez-y quand elle s’épuise
  7. Acceptez un nouveau projet, quand votre esprit et votre cœur vous disent oui, tous les deux
  8. Ignorez les gens qui n’ont rien à faire de votre temps

Tout nouveau projet contient des opérations, des enchaînements, des démarches, du travail.

Grand projet sur plusieurs mois ou années ou tout petit projet de quelques heures ou jours, lorsque la volonté et l’envie se contredisent alors existe le risque que le projet ou l’action s’éternise et échoue.

Quand l’esprit dit « il le faut » et que le cœur répond « pas envie », alors le travail est fait avec réticence, dont avec un manque d’efficacité. La productivité est alors plus faible que lorsque le mental, les sentiments et le corps fonctionnent tous dans le même sens, à savoir la réussite du projet.

Effectuer un travail en reculant a pour conséquence une perte de productivité.

La fatigue intellectuelle, le manque de volonté peut aller jusqu’à la procrastination ou le burn-out, à moins que ce soit l’inverse avec le bore-out et un ennui profond.

Il y a dysfonctionnement, dès que la volonté et l’envie se contredisent. le « Y’a qu’à – faut qu’on » se heurte à la mise en oeuvre d’un projet ou même d’une action unique. L’énervement prend le pas sur la raison.

De plus, lorsque la volonté est celle d’un (e) autre, un (e) chef, par exemple, et que l’action est confiée à un (e) collaborateur (trice), qui n’en a pas envie, alors les frictions entre les personnes induisent une perte de productivité.

L’inverse est vrai quand un (e) collaborateur (trice) soumet des idées d’actions à sa hiérarchie et qu’il (elle) se heurte à une inertie de celle-ci.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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PCA ou Plan de Continuité d’Activité : Par quoi commencer pour en établir un ?


Comment démarrer un PCA ?

En tant que Responsable de la Sécurité Informatique ou équivalent, c’est à vous que votre entreprise demande d’établir un PCA, un Plan de Continuité d’Activité.

Brusquement, une inondation est venue bloquer l’accès aux locaux, ou bien une entreprise voisine a eu une coupure de courant ou d’accès à Internet alors qu’elle utilise le Cloud et votre chef d’établissement s’inquiète de ce qui pourrait arriver dans son entreprise.

Lorsqu’un projet de cette envergure se déclenche, c’est un peu la panique à bord : Par quoi commencer ?

Commencer par faire comprendre aux décideurs que ce processus est un processus de longue haleine, bien que vous ayez des idées qui vous viennent immédiatement à l’esprit.

Bien qu’il existe des normes de sécurité ISO pour plusieurs sujets et diverses méthodes, chaque processus de développement du manuel PCA, en tant que tel, est différent d’une entreprise à l’autre en raison des besoins parfois très différents,  ainsi que je l’explique dans cet article.

PCA et PRA : même combat ?

Certaines mesures peuvent être communes entre un PCA et un PRA, bien qu’elles soient généralement différentes.

La plupart des mesures d’un PCA sont préventives et d’une action immédiate en cas d’indisponibilité de tout ou partie du système d’information alors que celles d’un PRA sont curatives et de plus grandes ampleurs en cas de sinistre.

Première ébauche

Une première ébauche par étape est décrite dans cet autre article : c’est une démarche par étape que je vous propose et qui est universelle; C’est ce qu’il y a de plus standard.

Je vous recommande d’être le plus pragmatique possible. Cherchez les questions et vous trouverez facilement les réponses, puis vous établirez la liste des mesures à prendre ainsi que leurs coûts et délais de mise en place.

Premières questions

Tout d’abord, quel est le secteur d’activité de cet établissement ?

Les besoins sont différents d’un secteur à l’autre.

Par exemple, si vous travaillez avec des produits dans l’ultra froid ou si vous proposez uniquement des services à vos clients, les besoins de protections et de mesures de continuité d’activité sont complètement différentes.

Quels sont l’environnement et la position géographique de l’établissement ?

Les conditions sismiques et météorologiques influent sur les risques à couvrir. Trop chaud, trop froid, trop humide, trop sec, trop remuant, trop loin de tout, etc.

Que se passerait-il, si … ? ou que s’est-il passé quand … ?

Futur ou Passé, votre expérience et celles des autres du même secteur professionnel ou secteur géographique, va vous donner l’occasion de trouver les bonnes questions.

Utilisez des méthodes de brainstorming ou remue-méninges ou autres Méthodes et outils de résolution de problèmes.

Philippe Garin, plus de 20 ans manager en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Définitions de PRA et de PCA
PCA : des besoins très différents
Redémarrer après une panne

Conditions pour restaurer ses données
Schéma général d’un PRA
Protection de la salle informatique : Les mesures

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Les étapes du recrutement côté entrepreneur


Le recrutement vu par l’employeurl'entretien d'embauche

Lorsqu’un entrepreneur décide de déclencher un recrutement, il va passer par différentes étapes.

L’entrepreneur va …

1. Consulter sa propre CVthèque

Il s’agit essentiellement des candidatures spontanées, ou non, qu’il a reçues dans les 6 derniers mois, c’est-à-dire les CV qu’il a conservés. Le nombre en est très variable selon la taille et l’attraction de l’entreprise.

2. Demander à son entourage

Il s’agit essentiellement de ses collègues entrepreneurs. Peut-être ont-ils, eux, des CV à lui passer, c’est-à-dire des profils qui correspondent à son besoin, à lui.

Ce peut être aussi des clients, des fournisseurs, des concurrents, son club de gym, son association professionnelle, son banquier, son coiffeur, etc. Bref, il s’agit de son premier cercle personnel et professionnel.

3. Consulter Pôle emploi

Pour la majorité des entreprises, qui sont les PME, Petites et Moyennes Entreprises et les TPE, Très Petites Entreprises, Pôle emploi met sa base de données de CV et des spécialistes à leur disposition.

Cette étape est souvent oubliée alors qu’il est obligatoire de signaler à Pôle emploi tout besoin de recrutement.

4. Passer une annonce

Selon le cas, l’entrepreneur va rédiger une offre d’emploi ou la faire rédiger par un cabinet de recrutement. Soit il la publie lui-même dans la presse locale, ou/et sur Internet, soit c’est le cabinet de recrutement qui s’en charge.

Il peut aussi participer à un salon de l’emploi.

Dans l’un ou l’autre cas, l’objectif est, comme dans l’étape 3, de recueillir des candidatures, dans un minimum de temps.

5. Sélectionner les candidats

Lorsque le CV a attiré son regard et lorsque la lettre de motivation qui l’accompagne lui démontrent un intérêt pour son entreprise, l’entrepreneur retient le candidat pour la prochaine étape.

S’il passe par un cabinet, c’est celui-ci qui effectue une première sélection avant de lui présenter des candidats qui correspondent au cahier des charges de l’entrepreneur.

6. Recevoir les candidats en entretien d’embauche

Recevoir en face-à-face, au téléphone ou en visioconférence : Peu importe la méthode, il y a un contact de personne à personne.

Cet entretien est nécessaire pour:

  • confirmer les indications du CV et de la lettre de motivation,
  • se faire une idée sur la personne professionnellement et en tant que personne,
  • vérifiez la facilité à laquelle le candidat pourrait s’intégrer dans l’entreprise
  • et y être le plus rapidement possible opérationnel.

Après l’entretien, le futur employeur peut vérifier la véracité des diplômes et procéder à un contrôle de référence auprès des anciens employeurs du candidat.

A la fin de cette étape, l’entrepreneur choisit son futur salarié.

7. Remercier les candidats non retenus

Là, comme l’étape 3, cette étape est souvent omise par l’entrepreneur ou son cabinet de recrutement. La raison est simple : la peur de devoir justifier le refus de la candidature et de se retrouver accusé de discrimination.

Par ailleurs, répondre non à tous les candidats éliminés prend du temps qui manquera pour d’autres actions.

C’est pourquoi de nombreux candidats attendent en vain une réponse ou sont avertis, dès l’envoi de leurs candidatures par Internet, par un message automatique qui leur signale la durée au-delà de laquelle il n’est plus utile d’attendre une réponse positive.

8. Proposer un contrat de travail

Contrat de travail ou promesse d’embauche, les deux documents sont également valables et lient l’employeur et le salarié.

Certaines règles et démarches administratives sont indispensables et réglementées.

Par exemple, la visite médicale d’embauche obligatoire.

9. Observer le nouveau salarié

Dès la date convenue du premier jour de travail, l’entrepreneur va recevoir le nouveau salarié et l’observer attentivement jusqu’à la fin de sa période d’essai.

« C’est au pied du mur que l’on voit le maçon ». Avant le terme prévu de la période d’essai, l’employeur a la possibilité de prolonger celle-ci, une fois, de la même durée, s’il estime qu’il a besoin de plus de temps pour confirmer les capacités du salarié à occuper le poste.

Cette prolongation peut avoir été préalablement intégrée dans le contrat de travail ou la promesse d’embauche.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Décès : Les formalités bancaires


Un proche décède, que se passe-t-il avec la banque ?

deuil et banqueEn dehors de l’affliction que peut causer la disparition d’un proche, une liste de démarches à effectuer vous permet de vous sentir un peu moins perdu (e).

Parmi les démarches, il y a celles à accomplir auprès de la banque.

Si le décès intervient alors qu’il était plus ou moins attendu en raison de l’état de santé ou de l’âge, la création d’un compte séparé pour chaque conjoint est une précaution préliminaire.

1. Le compte bancaire

Les banques établissent un bilan du compte, en débitant le compte de tous les chèques émis et les paiements par carte bancaire, ainsi les retraits et prélèvements automatiques. Un arrêté comptable établit le solde au jour du décès.

Le compte joint est généralement bloqué par la succession à la demande du notaire ou d’un seul héritier. Dans ce cas, le conjoint survivant aura son compte séparé pour ses dépenses ou se retrouvera sans argent durant le temps du règlement de la succession, au moins pendant 3 mois.

Le détenteur du compte joint survivant devra demander un chéquier à son seul nom, à utiliser dès la fin du blocage du compte joint.

2. Les autres comptes

Les Livrets d’épargne, PEL, CEL, PEA, … sont clôturé. Les fonds sont bloqués jusqu’à la fin du règlement de la succession, puis répartis entre les héritiers

Les fonds d’un compte titre ordinaire sont bloqués jusqu’au règlement de succession, puis sont reportés au nom de tous les héritiers, ou transférés totalement ou répartis sur les héritiers, ou vendus et la somme reçue est partagée entre les héritiers.

3. Le contrat d’assurance-vie

Lors de la signature du contrat d’assurance-vie, les bénéficiaires sont désignés par le signataire.

Pour recevoir le montant convenu dans le contrat, les héritiers doivent en demander le versement à l’organisme chez qui le contrat a été signé, généralement une banque ou une compagnie d’assurance.

4. Cas particulier : le coffre à la banque

Si le défunt possédait un coffre-fort, celui-ci est bloqué et sera ouvert uniquement en présence de tous les héritiers ou du notaire. Son contenu sera inventorié et les héritiers en disposeront à leur convenance. Le contrat pour le coffre-fort sera résilié.

5. Les dettes

Les héritiers héritent des dettes, sauf s’ils renoncent à la succession. C’est une obligation légale. Il convient donc, aux héritiers, de s’informer avant d’accepter ou de refuser une succession. En présence de plusieurs héritiers, le refus d’un seul ou de plusieurs héritiers, augmentent la part de la dette qui revient aux héritiers qui acceptent la succession.

Lorsque le défunt a souscrit à une assurance décès, c’est elle qui prend en charge le remboursement des dettes, y compris les crédits de toute sorte. C’est alors la banque qui se met en relation avec la compagnie d’assurance ou l’inverse, selon celle qui sera prévenue en premier.

Si le montant de la succession couvre le montant des dettes, alors le solde sera réparti selon les héritiers, sinon les héritiers sont mis à contribution pour rembourser le solde de la dette.

6. Cas particulier : le décès de l’employeur

Dans de nombreux cas de décès de l’employeur, il est le seul détenteur de son entreprise.

Dans ce cas, les héritiers devront décider du maintien ou de la fermeture de l’entreprise. Les dettes de l’entreprise : cotisations, impôts, salaires d’éventuels salariés, sont payées par le compte bancaire de l’entreprise en fonction de sa forme juridique. Il est avisé de consulter un avocat, un commissaire au compte ou autre juriste pour en connaître les détails.

Il est possible que les dettes de l’employeur soient couvertes par ses biens propres, c’est alors, en cas de dette que le compte personnel de l’employeur sert à rembourser les dettes de son entreprise.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En poste ET en recherche d’emploi : Bien réagir


En poste, vous vous faites prendre en pleine recherche d’emploi

Après avoir décidé de quitter votre poste actuel et malgré toutes les précautions que vous avez prises, votre démarche de recherche d’emploi est découverte à votre travail.bien réagir quand on est pris

Sommaire :

En poste ET en recherche d’emploi : Prudence
En poste ET en recherche d’emploi : Les risques

Réagissez correctement

Malgré votre attention, vos réflexes vous ont lâché juste avant de changer de fenêtre à l’écran ou de faire une pause au téléphone.
Quelqu’un vous a vu ou vous a entendu.

Évitez de regarder l’autre. Vous risquez de rougir ou de vous énerver, selon votre tempérament.

Un collègue, bien intentionné ou neutre, aura tendance à se taire pour, éventuellement vous en parler à une pause ou à tout autre moment où vous serez entre vous.
Restez évasif (ve) ou confirmez en réclamant un engagement de silence de la part de l’autre

Un collègue mal intentionné ou un chef aura, lui aussi, un moment de surprise.
Il est alors rare de pouvoir éviter de répondre à ses questions.
Si votre chef ne dit rien, faites-en autant.

Pas de justification, des explications

Si l’attitude de votre responsable envers vous change ou s’il souhaite vous parler, immédiatement ou plus tard, demandez, si nécessaire, à ce que la conversation se fasse à l’abri d’autres oreilles indiscrètes.

Exposez alors la situation telle qu’elle est, c’est-à-dire indiquez à quel stade de votre recherche d’emploi vous êtes : de la simple prise de renseignements sans conséquence immédiate à un entretien téléphonique avec un recruteur.

Faites part des motifs qui vous conduisent à penser quitter l’entreprise.
Souvent, cet entretien individuel non planifié permet d’aplanir des malentendus, d’obtenir une reconnaissance du travail effectué, ou une correction de l’appréciation de votre responsable sur votre travail.

Selon que votre responsable envisage de vous garder ou de vous libérer, il sera enclin à faire des efforts ou tout l’inverse. De toute façon, le risque qu’il vous licencie est quasi nul, dans la mesure où il préférera, de très loin, une démission. En attendant, il est probable que vos tâches seront insipides et peu valorisantes, sans parler des placards dorés pour certains d’entre vous.

Selon votre degré d’envie de quitter l’entreprise dans laquelle vous êtes, vous vous sentirez plus ou moins à l’aise pour continuer de préparer votre départ.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Génération Y : Comment les recadrer au travail
Dites du mal de votre ancien chef ou de vos anciennes entreprises

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L’entretien individuel : un exercice difficile pour le& manager
Critères de jugement du personnel

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RSA, Revenu de solidarité active : Il faut le demander


Les démarches pour toucher le RSA

demande de RSACe n’est pas parce que vous y avez le droit que vous allez le toucher.
Comme toute allocation, il faut demander le RSA.
Ce n’est pas parce vous le demander, qu’il vous sera accordé.
Mais si vous ne le demandez pas, vous ne l’aurez pas.

Les formulaires

Un ou deux formulaires sont nécessaires pour demander à bénéficier du RSA :

  • Le formulaire de base cerfa n°13880*04, pour tous les demandeurs du RSA
  • Le formulaire cerfa n°13882*03, pour tous les commerçants, artisans, non salariés agricoles, professions libérales

Lieux pour déposer la demande

Vous avez le choix. Vous pouvez faire la demande auprès

  • de votre Caf, ou de votre CMSA si vous relevez du régime agricole,
  • de votre conseil général,
  • du CCAS (Centre communal d’action sociale) de votre domicile dans certaines communes,
  • d’une association habilitée par le conseil général.

Dans certains départements, le dossier est à déposer sur place. Dans les autres, vous pouvez l’envoyer par courrier postal.

Les demandes sont examinées après

  • la lecture de votre dossier et
  • une rencontre avec la personne en charge de votre dossier.

Source : service-public.fr

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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