Biais cognitifs : Définition, Intérêts, Risques


Définition des biais cognitifs

Les biais cognitifs sont des distorsions dans la façon dont nous percevons la réalité et prenons des décisions. Ils résultent de processus mentaux rapides et automatiques, souvent inconscients, qui nous amènent à interpréter l’information de manière partielle ou déformée. Ces biais peuvent influencer nos jugements, nos émotions et nos actions, souvent de manière prévisible mais parfois subtile.

Le codex des biais cognitifs

Par John Manoogian III – Wikipedia

Intérêts des biais cognitifs

  1. Compréhension du comportement humain : Ils permettent de mieux comprendre pourquoi nous prenons certaines décisions et agissons de certaines manières, aidant ainsi à élaborer des stratégies plus efficaces en matière de communication, de marketing, ou de gestion. L’éducation reçue dans son enfance détermine les biais cognitifs.
  2. Simplification de la complexité : Les biais cognitifs nous aident à traiter rapidement de grandes quantités d’informations en les simplifiant, ce qui peut être utile dans un monde où nous sommes constamment submergés par des stimuli.L’utilisation de proverbes appliquée au quotidien, par les paysans pour les cultures en est un exemple.
  3. Adaptation évolutive : Certains biais cognitifs ont évolué pour nous aider à prendre des décisions rapidement dans des situations de survie. De nos jours, l’égoïsme, la fuite en avant, le mensonge, le partage sont outils pour répondre à certains biais cognitifs, plus que la fuite ou l’immobilisme devant un danger imminent, quoi que…
  4. Créativité et innovation : Parfois, ces biais peuvent également stimuler la créativité en encourageant des modes de pensée non conventionnels ou en générant de nouvelles idées. Un inventeur a rarement une unique idée nouvelle.
canard ou lapin - lapin ou canard

canard ou lapin – lapin ou canard

Risques associés aux biais cognitifs

  1. Prise de décisions irrationnelles : Les biais cognitifs peuvent entraîner des décisions irrationnelles, basées sur des perceptions déformées de la réalité plutôt que sur des faits objectifs, ce qui peut avoir des conséquences négatives dans différents domaines de la vie. Par exemple, le contact avec des handicapés provoque souvent un recul avant même de leur parler.
  2. Injustice et discrimination: Certains biais cognitifs, tels que les stéréotypes, peuvent conduire à des comportements discriminatoires envers certaines personnes ou groupes, en influençant nos jugements sur leur caractère, leurs compétences ou leurs intentions.
    Il en existe de nombreuses lors d’un recrutement.
  3. Erreurs de jugement: En nous poussant à privilégier certaines informations ou à ignorer d’autres, les biais cognitifs peuvent nous faire parfois prendre des décisions qui ne sont pas optimales ou qui ne correspondent pas à la réalité de la situation.
    Certains ont besoin de peu d’informations pour prendre une décision. Elle sont souvent en rapport avec des croyances ; celles qui empêchent de réfléchir.
  4. Impact sur la santé mentale: Certains biais cognitifs, comme la pensée catastrophiste ou la rumination, peuvent contribuer à des problèmes de santé mentale tels que l’anxiété ou la dépression en amplifiant les pensées négatives.
    C’est notamment le cas de stress dans les situations d’urgence.
  5. Obstacles à l’apprentissage et à la croissance personnelle: En nous poussant à rester dans notre zone de confort ou à rejeter des informations contradictoires, les biais cognitifs peuvent entraver notre capacité à apprendre et à évoluer en tant qu’individus.
    « Moins j’en fais, mieux je me porte » ; enfin si on veut !
  6. Échec de la résolution de problèmes: Lorsque nous sommes victimes de biais cognitifs, nous risquons de ne pas voir toutes les options possibles ou de ne pas évaluer correctement les conséquences de nos actions, ce qui peut compromettre notre capacité à résoudre efficacement les problèmes.

En conclusion, bien que les biais cognitifs offrent des avantages en simplifiant la complexité de l’information et en stimulant la créativité, il est essentiel d’en être conscient et de les surveiller afin de minimiser les risques de prises de décisions irrationnelles, d’injustice et de stagnation personnelle.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Carrière : 5 signes que le monde tourne sans vous


Changez une carrière terne et sans saveur

Parfois, vous avez le sentiment que passer à côté de quelque chose d’important dans votre vie. Que vous faites du sur-place ou que vous progressiez peut être subtil ou évident.

Si vous vous sentez déconnecté de vos collègues, indifférent aux contacts sociaux et vous avez perdu votre enthousiasme au quotidien, cela suggère clairement que vous stagnez à ce moment donné de votre carrière. La sensation de tourner en rond peut également se manifester par des signes plus subtils. En voici cinq.

5 signes que vous vous mettez en place dans la vie

Je m'ennuis au travail

Ma routine dès le matin

1. Vous continuez à faire la même chose et surtout les mêmes erreurs

Les routines et les modèles récurrents offrent structure et sécurité, cela facilite le quotidien et vous évite de vos poser des questions. Cependant, lorsque cela devient problématique : Lorsque vous traitez constamment les mêmes problèmes et sujets sans faire de progrès. Au lieu d’apprendre de vos erreurs, vous les refaites.

Examinez votre situation, votre problème ou votre erreur sous différents angles. Analysez ce que vous auriez pu faire différemment. Il est préférable de l’écrire pour s’en souvenir la prochaine fois. Échangez des idées avec votre entourage et acceptez leur aide.

2. Vos connaissances régressent ou stagnent

À quand remonte la dernière fois que vous avez appris quelque chose de nouveau ?
Si votre mémoire vous fait défaut, vous êtes peut-être en train de tourner en rond.

Activez vos neurones : votre cerveau reste en meilleure santé lorsqu’il est souvent mis au défi et peut apprendre de nouvelles choses.

Demandez une formation à votre employeur ou apprenez via un MOOC.

baisse de régime ou de compétences ?

baisse de régime ou de compétences ?

3. Vous avez perdu l’envie de travailler

Parfois, vous avez du mal à vous rappeler vos premiers pas, ou vous vous en souvenez avec nostalgie.

Commencez dès maintenant à vous rappeler quelles étaient vos motivations au moment de votre embauche. Pourquoi vouliez-vous ce poste ? En avez-vous fait le tour ?

Transformez votre peur de l’échec en pensées positives. Vous apprenez de vos erreurs. Faites de petits pas au lieu de viser un but trop lointain. Réjouissez-vous d’avoir atteint chaque étape intermédiaire !

4. Vous êtes fatigué et apathique

Si vous manquez constamment d’énergie, si vous avez perdu force et désir, si vous êtes fatigué et si votre travail vous semble tout simplement peu épanouissant, cela peut indiquer que vous faire du sur-place. Surtout si vous avez l’impression de perdre des compétences. Votre estime de soi diminue et vous devenez plus malheureux.

Essayez de vous lancer de nouveaux défis, de vous perfectionner, même dans les gestes les plus simples. Trouvez des raisons de vous réjouir au quotidien. Pensez à ce que vous aimiez faire avant.

Prenez consciemment du temps. Laissez votre esprit vagabonder durant les pauses. Votre corps et votre esprit peuvent se régénérer et recharger vos batteries.

ma zone de confort

ma zone de confort

5. Vous restez tout le temps dans votre zone de confort et avez peur du changement

Vous vous sentez plus à l’aise et en sécurité dans votre zone de confort. C’est normal, c’est la raison de son nom. C’est bien tant que vous pouvez encore vous y développer.

Cependant, si vous avez tendance à y rester coincé parce que vous avez peur du changement et, même, de le provoquer. Retrouvez le goût du changement et agrandissez ainsi votre zone de confort avec un frisson d’excitation et de plaisir

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Celui qui ne change pas …


… n’avance pas

au moins il avance luiCelui qui fait toujours
ce qu’il a déjà fait

reste toujours
ce qu’il a été !

 

 

Source : Brigitte.de (Magazine allemand)

Traduction par Philippe Garin
phgarin@gmail.com

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Stagnation dans sa recherche d’emploi : se remettre en question


Les réticences au changement

Vous voilà au chômage !

réticence au changement

réticence au changement

Vous y êtes depuis très peu vous y êtes depuis très longtemps. Vous n’avez pas choisi cette situation, ou la subissez.

Vous avez peur du changement que cela implique. C’est tout à fait normal.

Vous aimeriez bien retrouver un poste, de préférence identique, mais en mieux c’est-à-dire un emploi qui vous convienne.

Poursuite ou reconversion ?

Les motifs psychologiques qui vous bloquent :

  • Vous pensez manquer de compétences ou vous ignorez celles que vous possédez
  • Vous refusez de vous mettre en cause, vous campez sur vos positions : formation lointaine ou inadaptée, compétences obsolètes ou transposables
  • Vous avez peur de l’inconnu et des changements qui vous attendent, dans votre vie professionnelle et personnelle : changement de lieu de travail et d’habitation, de comportements professionnels
  • Vous êtes habitués à des comportements dégradés vis-à-vis du comportement que vous aviez lorsque vous travailliez : rythme du lever et du coucher, hygiène, exercice physique, temps passé à travailler ou à rechercher un emploi, ou encore à se former
  • Vous n’avez plus envie de faire d’efforts, et/ou vous vous démoralisez par des efforts sont les résultats positifs attendus
  • Vous vous énervez de l’incompréhension que vous rencontrez au contact de personnes pour qui votre sort les laisse indifférent, ou l’absence de réponse à vos sollicitations
  • Vous craignez de ne plus être à la hauteur, tant dans votre recherche d’emploi elle-même que dans les postes que l’on vous propose
  • Vous vous surestimez ou vous sous-estimez.
  • Vous perdez de vue ce que cherchent les recruteurs pour vous mettre à la hauteur de ce qu’ils attendent.
  • Vous vous contentez de lire les offres d’emploi, alors qu’elle ne représente que 25 % des postes disponibles
  • Vous restez seul (e) ou avec peu d’appui

Il est temps de réagir

  • Fait un point sur votre situation : bilan de compétences et projet professionnel
  • Définissez des objectifs atteignables à court terme puis à moyen terme
  • Préparez-vous :
    • vos outils de communication
    • vos outils de veille sur le marché de l’emploi
    • votre planning quotidien et à la semaine, pour vous concentrer sur votre recherche
  • Envisagez une reconversion
  • Envisagez une formation courte ou diplômante
  • Communiquez :
    • sur le fait que vous êtes à la recherche d’un emploi
    • sur le fait que vous êtes un (e) professionnel (le) en recherche d’emploi
    • sur les réseaux sociaux, dans des clubs ou associations, autour de vous
  • Soyez méthodique et détaillez vos actions à venir, et analysez vos actions passées. Agissez avec méthode et planification plus que par intuition ou opportunité
  • Faites-vous aider : conseils, finances, soutien psychologique, réseaux de contacts

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Chômage : Aide à la mobilité
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Recrutement : Refuser un poste


 » Vous refusez ce poste ! « , s’exclame le recruteur

refus_contrat_travailInterloqué, ce recruteur pensait avoir (enfin) trouvé le mouton à cinq pattes, le candidat idéal. En bref, vous !

Et vous avez l’outrecuidance de refuser ce poste ?

Pourquoi refuser un emploi ?

Il existe de multiples réponses à cette question. En voici quelques unes :

1. Vous n’avez pas les compétences voulues

Soit vous vous êtes empêtré dans le mensonge en indiquant un diplôme, une connaissance ou une expérience que vous n’avez pas ou pas à la hauteur des espérances de l’employeur et vous vous sentez piégé au point que votre seule échappatoire est le refus du poste.

Soit vous avez les compétences, mais les mettre en oeuvre ne vous apporte rien, à vous, dans votre carrière professionnelle.
Vous voulez apprendre autre chose ou compléter celles que vous avez et ce poste ne vous offre pas d’opportunité.

2. Stagnation, aucune progression hiérarchique ou financière

Le poste vous plaît et vous avez les compétences demandées mais vous serez cantonné à stagner.
Aucune promotion en vue. Aucun plan de carrière.
A la question « comment vous voyez-vous dans 5 ans ? », votre réponse est « toujours au même poste ».

Les augmentations de salaire sont individuelles uniquement.
Prendre ce poste va vous faire perdre du pouvoir d’achat dès la première année d’ancienneté.

3. Les conditions de travail sont inférieures aux précédentes

Le lieu de travail est plus loin de votre domicile.
Vous risquez de longs trajets, de prendre un second logement durant la semaine ou plus, aucun loisir ne sera possible, faute de temps.

Vous allez travailler en Open Space alors que vous aviez un bureau pour vous ou en petite équipe.
Trop chaud, trop froid, trop bruyant, trop stressant !

L’ambiance au travail ou à la pause-café, fumée, alcool, autre, vous incite à vous réfugier à votre poste de travail, plutôt qu’à rester discuter avec les autres.

Le discours des autres, chef inclus, vous heurte, vous indispose, vous rend fou, ou folle, de colère.

Le salaire est identique ou inférieur au précédent ou à vos indemnités de chômage (Eh oui, ça arrive, surtout passé un certain âge !)

4. Vous n’êtes pas motivé

Vous sentez un décalage entre les promesses de l’entretien d’embauche et l’idée que vous vous faites du poste.

Le recruteur / employeur vous promet cinq jours par semaine, l’encadrement d’une petite équipe et vous vous retrouvez à travailler le samedi, à faire le travail de base, parce que « vous devez faire vos preuves avant qu’on vous confie le travail pour lequel on vous recrute »

5. La famille, les amis, la maison, le climat, la culture vous poussent à dire non

Vos enfants vous reproche un « déracinement ».
Votre conjoint « doit » quitter son emploi pour vous rejoindre.
Vous risquez de ne plus avoir de temps pour vos amis, vos loisirs.
Vous devriez changer de région. Tout le monde n’apprécie pas d’aller dans le Pas-de-Calais (réf. Le célèbre film qui en parle).
Les gens qui vivent là n’apprécient pas les « étrangers » à la commune ou à la région.

Autres motifs :

Des raisons, il y en a à la pelle ! Cet article pourrait doubler ou tripler en longueur avec tous les motifs possibles. Faites m’en part !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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