Les accords toltèques : Explications


Les 5 accords toltèques

Un peu de philosophie ancienne et qui est, pour une fois, ni chinoise, ni grecque.

Les Toltèques étaient un peuple dans l’actuel Mexique vivant entre 900 et 1200 ans avant notre ère.
Les Aztèques se considéraient comme leurs descendants.

guerriers toltèquesMiguel Ruiz, auteur mexicain, a publié un livre, intitulé « Les quatre accords toltèques » en 1997 et « Le cinquième accord toltèque » en 2010.
On évoque alors les 4 accords toltèques alors qu’ils sont 5.

En réalité, seul le mot « toltèque » est commun entre ces vues de l’esprit et l’Histoire. Aucune découverte archéologique ne corrobore de lien. (Source : Wikipedia).

Il s’agit de 5 conseils de développement personnel dont l’objectif est d’aider à se comporter d’une manière bienveillante les uns envers les autres.

À retenir :

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

1. « Que votre parole soit impeccable »

D’autres ont dit : « Le poids des mots ».

Tout ce que l’on écrit et tout ce que l’on dit a un impact sur ceux qui nous lisent ou/et qui nous entendent.

C’est pourquoi, il est important d’user d’un langage positif quand on s’adresse aux autres, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle.

Même les critiques doivent être positives : Aider l’autre à comprendre ce qu’il a mal fait, lui indiquer ce qu’il a encore comme progrès à faire, sont des propos encourageants, contrairement à une attaque destructrice qui montre les points faibles de la personne, souvent sous la forme d’une attaque personnelle.

Le mensonge, les commérages sont à l’inverse d’une parole impeccable.

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

C’est un réflexe que l’on nous a inculqué : Nous prenons à cœur d’être parfait et de considérer que chaque critique émise nous est destinée.
Pourtant, tout n’est pas de notre faute.

Certains combattent les critiques par le stoïcisme, qui est une philosophie grecque, la prise de recul par rapport à la façon dont la critique est exprimée, ou l’analyse des causes et des effets des actions critiquées ou des attaques reçues.

Or les propos tenus peuvent l’avoir été sous le coup de l’émotion, pour lâcher du lest et combattre le stress ou l’exaspération d’une situation dont la personne qui les entend est totalement ou seulement partiellement innocente.

3. « Ne faites pas de suppositions »

Préjugés et jugements hâtifs sont les cibles de cette maxime.

Une source d’erreur de jugement est de supposer connaître la, le ou les « coupables », avant de connaître les causes des actions mises en cause.

Pire, les idées toutes faites sur l’origine d’une anomalie ou d’une personne, sont la source de conflits et d’erreurs, qui mènent de la banale fâcherie aux génocides, en passant par des ruptures familiales, entre amis ou au travail, en passant par des tribunaux ou des guerres, entre individus ou entre groupes d’individus.

Mieux vaut interroger que de critiquer sans savoir ou sans tout savoir et éviter peur, colère et imagination débordante.

4. « Faites toujours de votre mieux »

Penser que l’on peut échouer est la meilleure manière d’échouer ou de repousser l’action que l’on souhaite mener.

Le droit à l’erreur existe, la tolérance existe.

Confier ses difficultés est un signe d’intelligence au contraire de la faiblesse, à condition d’avoir, en retour, la bienveillance et l’aide nécessaire à surmonter ces difficultés.

Il y a une différence fondamentale entre le bien et le mieux.
La perfection existe aussi, certains y arrivent plus facilement que d’autres. Les premiers sont censés aider les seconds à progresser.

C’est contre l’inaction, la procrastination, qu’il faut lutter.

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Être sceptique, c’est se faire sa propre opinion en prenant le temps d’analyser les faits et les propos.

Même les déficients mentaux savent ce qu’est le mensonge.

La bienveillance inclue de faire la part entre les erreurs et les mensonges, l’interprétation et la réalité.

L’écoute permet d’intégrer les informations transmises par d’autres. C’est la compilation des informations de sources diverses qui valide une vision des faits, des attitudes, etc.

Un peu d’intelligence fait toujours du bien à tout le monde.

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Répondre hors sujet dans un entretien d’embauche


Répondre à côté de la question : La gaffe ou le ridicule

cacher son rire devant le ridiculeC’est en sortant de l’entretien d’embauche que vous vous rendez compte que vous avez répondu hors sujet.

Sans le vouloir, vous étiez content (e) de votre réponse, puis soudain vous réalisez qu’une question attendait une réponse tout autre.
Vous vous sentez ridicule. Vous avez un pincement au coeur.

Comment rattraper ce que vous considérez comme une gaffe ?

Se sentir ridicule est une émotion

C’est exactement une des réactions possibles attendues par le recruteur.

Dans un entretien d’embauche, certaines questions sont ridicules aussi et cela n’empêche pas le recruteur de vous les poser.
Gardez cela en mémoire, quand vous en entendez une.

Attention cependant, ce qui peut vous paraît ridicule peut être pris sérieusement par l’employeur et réciproquement.

Lorsque cela arrive, une réaction positive est le sourire, le sourire bienveillant pas la grimace qui donne envie de mordre.
L’humour est à pratiquer avec parcimonie. Un entretien d’embauche, c’est sérieux.

Néanmoins, quand la tension est trop forte ou que vous avez une question vraiment inattendue, vous pouvez donner vous-même des indications à votre interlocuteur.
Par exemple : je ne m’attendais pas à cette question, laissez-moi réfléchir un instant.

Autre exemple devant une question inattendue : « Pourquoi », vous pouvez demander au recruteur pourquoi il vous pose la question.
À utiliser une seule fois au cours de l’entretien.
Cela vous permet de gagner du temps pour trouver une réponse.

Et dans l’autre sens ?

Quand vous sortez d’une entrevue, et que vous vous dites que vous auriez dû donner une autre réponse, vous pouvez encore le faire.

Pour cela, quand vous arrivez chez vous, vous écrivez un mail au recruteur, à qui vous aurez demandé son adresse mail, si vous ne l’avez pas déjà.

Dans ce courriel, vous le remercierez de vous avoir reçu en entretien et vous referez un paragraphe avec sa question et votre nouvelle réponse.
Ne mettez pas en cause la première réponse que vous lui avez donné, indiquez simplement que vous complétez votre réponse avec une nouvelle information.

Vous pouvez aussi écrire sur le sujet : « ce que j’ai compris du poste ».

Cette technique qui consiste à écrire un mail de remerciement au recruteur, permet de montrer une motivation certaine pour le poste.
C’est particulièrement intéressant et efficace lorsque le recruteur a encore des candidats à recevoir avant de prendre sa décision.

Répondre à côté de la plaque est votre point de vue.
Tant que le recruteur continue la conversation, c’est qu’il est satisfait de la réponse, surtout quand vous ignorez pourquoi il a posé cette question.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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