Regretter d’avoir répondu à des questions
Il arrive que, dans le feu de l’action de l’entretien d’embauche, on réponde à des questions et que l’on regrette sa réponse.
Dans tout entretien, il y a des questions et des réponses.
Ce qui dérange, c’est le contenu des réponses, pas le fait de répondre.
Quelles questions ?
Il y a deux sortes de questions :
- Les questions pour lesquelles vous avez une réponse déjà prête puisque vous les avez préparées avant l’entretien,
- les questions nouvelles, auxquelles vous ne vous attendiez pas.
Celles qui dérangent le plus sont les secondes.
Pour réduire le nombre de ces questions, il faut augmenter le nombre de réponses préparées. La durée d’un entretien implique un nombre limité de questions. C’est une sorte de vases communicants entre les deux sortes de questions.
Cela semble une vérité pleine de bon sens et c’est exactement cela.
Internet et préparation
Sur Internet, de nombreux articles sont publiées sur les questions les plus fréquemment posées en entretien d’embauche. Vous en trouverez plusieurs dans mon blog.
Lire est insuffisant, si l’on s’en contente. Il faut se lancer dans une préparation, assez longue, qui consiste à imaginer une ou plusieurs réponses à chacune de ces questions.
Plus vous préparerez de réponses et plus les réponses viendront facilement. Si besoin, demandez autour de vous des conseils de la part de personnes qui vous connaissent bien et qui connaissent votre CV ou parcours professionnel.
Les réponses sont classiques et tournent toujours autour des mêmes sujets. Les réponses à donner doivent être classiques, appropriées à votre cas, tout en étant suffisamment originales pour que le recruteur se souvienne de vous parmi tous les candidats, en bien.
Et pour les questions inattendues
Pour les questions inattendues ou non préparées, plusieurs techniques existent.
D’abord, avec l’entrainement que vous aurez acquis en cherchant des réponses aux questions de la première catégorie, vous saurez plus facilement improviser des réponses.
Dites la vérité, accompagnez vos réponses de gestes amples, c’est-à-dire les bras ouverts, les mains ouvertes, les jambes dénouées et avec le sourire bienveillant.
Si vous « séchez » et ne savez pas quoi répondre, laissez-vous le droit à prendre quelques secondes pour réfléchir.
Un recruteur préfère quelqu’un qui réfléchit 10 secondes que quelqu’un qui répond trop spontanément et qui le regrette tout de suite.
Vous avez aussi le droit de dire que vous n’avez pas de réponse tout de suite à donner, surtout lorsqu’il s’agit d’une question de savoir, de compétences, et que vous répondrez quand vous aurez trouvé une réponse appropriée.
Temporiser est une technique qui marche. Elle peut, aussi, irriter l’autre quand elle est trop fréquente, donc à utiliser sans dépasser 3 ou 4 fois durant l’entretien. Au delà, le recruteur notera que vous en savez moins que ce que vous avez annoncé dans votre CV.
Basez vos réponses sur votre expérience personnelle ou que vous avez lu ou entendu. Les histoires des autres font partie de votre expérience puisque vous les avez retenues.
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com
Pour en savoir plus :
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