Motivations de candidature : les bonnes et les mauvaises
La Lettre de motivation est le premier moment où faire part de ses motivations.
Le second moment où vous commencez à en parler, c’est quand le recruteur vous contacte par téléphone pour savoir si ça vaut la peine de vous convoquez.
Le troisième et le plus important est durant l’entrevue d’embauche. Là, vous avez tout loisir de déclarer votre flamme à l’entreprise et au poste, en longueur et en largeur.
Des ajouts progressifs des signes de motivation
Dans la lettre de candidature, il est plus question de montrer que vous vous intéressez à l’entreprise, que vous avez les qualités et le savoir-faire pour assurer les tâches et assumer les responsabilités liées au poste, et de convaincre le recruteur de vous rencontrer.
Dans l’entretien téléphonique, d’autres éléments interviennent, notamment le son de la voix, les modulations du discours. Tous les éléments sonores montrent votre envie et votre enthousiasme à rencontrer le (la) chargé (e) de recrutement.
Pendant l’entreprise, vous ajoutez les éléments visuels. La communication non verbale vous permet tout un registre de gestes, de postures, de mimiques, qui ajoutent aux mots de l’écrit et aux sons de l’oral, environ 70% de signes de motivation pour le poste
Le rapprochement vous – le poste
L’intérêt du poste de votre côté et celui du recruteur pour vous sont du même ordre : Chacun essaye de savoir si l’autre correspond à ce qu’il attend.
Vous apportez votre contribution au développement de l’entreprise, ou aux services de l’administration ou encore, votre soutien à une association. Quel que soit votre futur employeur, il doit y avoir correspondance entre vos savoir-faire, vos qualités personnelles et le poste, et au-delà du poste de l’organisation que vous souhaitez rejoindre.
Des motivations diverses
Le recruteur attend de votre part une démarche qui met en valeur tout ce qui va dans le même sens que l’organisation, à savoir, par exemple :
- Votre intérêt pour l’entreprise
- Vos compétences et soft skills, vos traits de caractère
- Votre capacité à vous adapter à l’équipe en place
- Le sens que vous donnez à votre travail
- Votre capacité à vous investir dans les missions confiées
- L’adéquation entre votre projet professionnel ou/et votre plan de carrière, avec le poste
- Votre autonomie et votre capacité d’innovation
- Votre faculté d’apprentissage et votre apport dans les maîtrises d’outils ou de logiciels
A éviter
Pour autant, il existe des motivations qu’il vaut mieux garder pour soi, car elles sont plus pour vous que pour l’employeur.
Quelques exemples :
- L’argent ; terrain glissant où vous pouvez vous embourber par des questions pièges
- Votre famille ; laissez votre situation personnelle en dehors de l’entretien professionnel qu’est l’entrevue d’embauche par excellence
- Votre ancien ou actuel employeur ; vouloir changer d’air à cause d’un conflit ouvert, latent ou attendu, c’est se lancer sur la pente savonneuse d’émotions négatives qui vont à l’encontre de l’effet positif que vous donnez au recruteur
- Votre engagement pour des idées, dans des actions, des domaines de la religion, du syndicalisme, du militantisme ou de la politique, même si vous savez que l’autre partage votre engagement
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com
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