Perfectionniste : Force ou faiblesse


Prenez du recul sur votre perfectionnisme annoncé

Dans un entretien d’embauche, la question des points faibles est souvent posée. Les petits malins qui ont préparé des réponses à l’avance, proposent souvent la réponse : « je suis perfectionniste ». Est-ce vraiment la bonne réponse ?

Et si vous l’êtes vraiment, alors comment pouvez-vous vous améliorer ?

1/ « Je ne suis pas le centre du Monde »

Soyons sérieux, si vous faites une erreur, si vous avez un problème, croyez-vous que cela intéresse les milliards d’habitants de notre planète ?

Peu de gens sont à l’affut de vos erreurs et vont se lancer dans une campagne de critiques à votre égard.

Pour prendre du recul, demandez-vous si, dans 5 ans, ce que vous avez manqué ou fait d’une manière imparfaite a encore de l’importance. Si vous répondez oui, êtes-vous de bonne foi ?

perfectionnisme

perfectionnisme trop poussé !

2/ « ça semble plus facile chez les autres »

Quand vous regardez ce que font les autres, vous avez l’impression qu’ils savent exactement ce qu’ils font et pourquoi, vous croyez être la seule personne à improviser.

En réalité, personne n’a de plan réfléchi complètement à l’avance. Tout le monde a des doutes et des interrogations sur ce qu’il fait, improvise… et le cache avec plus ou moins d’habilité.

Improviser est une qualité envie par les perfectionnistes, qui veulent tout contrôler. Or l’imperfection ouvre des perspectives, stimule l’imagination et nous fait découvrir de nouvelles méthodes, procédés et autres savoir-faire. Quitte à se tromper de temps en temps.

3/ « je prends de mauvaises décisions »

Les perfectionnistes ont tendance à remettre leurs décisions à plus tard.

Vous voulez étudier tous les scenarii et connaître les conséquences de chaque alternative.

D’abord, il est important de savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais. C’est une question de point de vue et de circonstances. Ce qui pourrait être un bon choix, peut s’avérer un mauvais plus tard ou inversement.

citation mark twain décision expérience

Quitter son emploi, en démissionnant, pour partir travailler ailleurs, et ne pas finir sa période d’essai, est arrivé plus d’une fois, au moment où la pandémie de corona virus Codiv19 est arrivée.

De même, vendre son affaire pour se reconvertir en salarié, juste avant le premier confinement et laisser les ennuis à son successeur, a plutôt été un choix judicieux.

Faites-vous confiance, votre intuition vous aide à prendre une décision. Décider rapidement, restez pragmatique, convaincu. Soyez plus malin et dépassez votre (in)confort de perfectionniste.

4/ « j’ai une seule vie… »

« et quand je serai mort, tout sera fini ».

Rechercher toujours le chemin le plus droit, simplement parce qu’il est le plus proche et le plus simple, parce que c’est ce que les autres attendent de vous, est ressentit comme un sujet en soi.

Le perfectionnisme mène votre vie, ronge votre confiance en vous et limite vos expériences quand vous en créer de nouvelles. Il freine vos chances de rencontrer ce qui vous rend heureux.

la timidité freine les rencontresVos plus grosses difficultés, vos plus grosses erreurs, vont s’effacer avec le temps et devenir complètement sans importance. Alors profitez, entre temps, pour vous concentrer sur ce qu’il y a de plus positif. Voyez ce que vous faites bien, plutôt que de vous concentrer sur ce que vous faites moins bien.

Vous avez si peu de temps et d’énergie à perdre à vouloir être le plus parfait possible, que cela vous empêche de vous développer, de découvrir votre propre voie. Libérez-vous de ce carcan de perfectionnisme qui vous enferme.

Alors si un recruteur vous demande quels sont vos points faibles et que vous répondez « perfectionniste », ajoutez que vous agissez pour évoluer vers le « lâcher prise » pour mieux vous concentrer sur l’essentiel.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Comportements à éviter en cas de stress dans un entretien d’embauche
Citez-moi 3 points forts et 3 points faibles
La mise en situation et les soft skills

Prise de décision : Incertitude quand tu nous tiens !
Recrutement : « Parlez-moi de vous »
Critiqué(e) en public : Comment réagir

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Postuler : 6 freins psychologiques Partie 2 sur 2


3 autres freins à faire disparaître

Cliquez ici pour lire la première partie de cet article.

Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 2 sur 2

4/ Votre crainte de la concurrence

Pour devenir astronaute ou président de la République, la concurrence est effectivement rude.

Votre persévérance et vos soutiens vont vous aider à vous montrer sous votre meilleur jour.

haka pour contre la peur de à la concurrence

haka pour vaincre sa peur ou la donner aux concurrents

Dans votre recherche d’emploi, la solitude est mauvaise conseillère. En emploi, vous êtes aussi confronté à la concurrence.
Vos collègues, votre responsable hiérarchique ou vos subordonnés, sont tous à l’affut de vos erreurs. Ils vous jugent tous les jours, certains avec bienveillance, d’autres…

Comme dans une course cycliste, un seul sera vainqueur. Vous décrochez le poste parfois sur un détail.

Faites de votre mieux. Vos concurrents sur le poste feront pareil de leur côté. La prise de décision appartient aux recruteurs.
Peu importe que vous soyez seul, dix ou cent candidats, vous avez tous autant de chance.

Les mathématiques sont une science, le recrutement est une appréciation humaine.

5/ L’offre est ancienne

Il arrive que le recrutement prenne plus de temps que prévu. Il arrive aussi que la personne choisie, quitte son nouveau poste durant sa période d’essai. Le recrutement repart donc à zéro.

De même, la description du poste dans l’offre d’emploi décourage trop les candidats de postuler, sans compter les aprioris sur les conditions de travail qui vous rebutent.

ancienne pub pour trouver un emploi

La date de publication de l’offre d’emploi est trop ancienne à vos yeux ? Dites-vous qu’en arrivant après les premières candidatures, la vôtre a de plus forte chance de se trouver sur le haut de la pile.

Il est possible que tous les candidats précédents aient été rejeté, alors que votre candidature arrive à point nommé.

Avec le temps, le recruteur, qui peine à recruter, assouplit ses critères de recherche. Des critères qu’il mettait, au départ, comme indispensables, vont devenir des critères moins importants pour son choix.

6/ Vos prétentions salariales

Parfois, une offre d’emploi indique la fourchette de salaire envisagée. Généralement, c’est une mention absente. Pourquoi ce phénomène devrait-il vous freiner ?

Quand vous recherchez, sur Internet, les salaires pratiqués, vous vous apercevez qu’ils sont plus élevés que ce qui est proposé ou plus bas que ce que vous espériez.

D’abord, seuls ceux qui considèrent avec un bon salaire remplissent les questionnaires en ligne, ce qui fausse les résultats des rémunérations moyennes.
Ensuite, la loi du marché est un rapport de force entre l’offre et la demande.

le salaire de la peur

quel était le montant du salaire dans ce film ?

Les métiers en tension sont plutôt bien payés pour attirer les candidats. Il en est de même de toutes les spécialités. Les experts sont recherchés.

Ce qui compte, c’est l’adéquation entre vos besoins et la rémunération, sous réserve que l’employeur soit en mesure de vous payer à hauteur de vos espérances.
Il doit faire avec la rémunération des autres salariés en place, surtout de ceux de la même équipe.

Néanmoins, le salaire se négocie aussi au moment de l’embauche. Vous pouvez avoir des surprises et une meilleure rémunération, en fin de compte, que celle que vous imaginiez au départ, même si elle est au-dessus de la fourchette écrite dans l’annonce.

Conclusion

Vos hésitations à envoyer votre candidature sont le plus souvent dans votre tête. Elles sont guidées par votre éducation, des on-dit, des préjugés, des croyances.

Les recruteurs cherchent, avant tout, des collaborateurs capables de satisfaire aux besoins de l’entreprise. Alors éliminez vos états d’âmes, lancez-vous.

Si vous échouez, postulez ailleurs. Vous gagnerez en confiance en soi, puis en estime de soi et vous décrocherez le poste qui vous convient.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Recrutement : le choix se fait par les détails
Prise de décision 10 méthodes
Période d’essai interrompue : Et alors ?

Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place
Parler salaire durant un entretien d’embauche : Les risques
Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Confiance en soi : 5 signes que vous en avez plus que vous ne le pensez


Vous êtes plus confiant en vous

Vous pensez que votre confiance en vous est faible parce que vous êtes plutôt introverti ? C’est faux !

Pour estimer votre confiance en vous, analysez ces cinq signes, beaucoup plus importants pour reconnaître à quel point une personne est confiante.

Qu’est-ce qui rend réellement une personne sûre d’elle ?

Pouvoir prononcer un discours devant des centaines de personnes sans aucun problème ?
Vous vendre parfaitement lors d’un entretien d’embauche ou lors d’un rendez-vous ?

confiance en soi

jusqu’à quel point être sûr de soi ?

En réalité, d’autres qualités sont beaucoup plus importantes.

1. Vous demandez facilement de l’aide aux autres

Vous pensez que demander de l’aide est un signe de faiblesse ? Au contraire !

Souvent, seules les personnes qui ont vraiment confiance en elles osent demander de l’aide quand elles ne peuvent pas se débrouiller seules.
Être incapable de faire quelque chose, seul (e), est tout sauf gênant. C’est plutôt un signe de force que d’admettre que vous avez besoin d’aide pour quelque chose. Peu importe qu’il s’agisse de demander son chemin, de faire la cuisine ou d’un sujet émotionnel.

2. Vous savez être seul (e)

Les humains sont des êtres sociaux – nous avons besoin de soignants et d’autres personnes autour de nous. Et il est tout aussi important de pouvoir passer du temps avec soi-même.

du temps pour soi

du temps pour soi

Si vous avez du mal à supporter votre propre compagnie, alors vous êtes généralement moins aussi sûr (e) de vous que vous pourriez l’être. Donc, si vous pouvez gérer, voire avoir besoin de temps pour vous de manière régulière, c’est un signe clair de votre confiance en vous.

3. Vous admettez vos erreurs

La confiance est sans rapport avec la perfection. Quiconque croit que les personnes sûres d’elles font et disent toujours ce qui est bien est une erreur.

Nous faisons tous des erreurs. Si vous pouvez réfléchir sur vous-même et admettre que vous avez fait quelque chose de mal, vous êtes probablement assez fort dans votre tête.

Il faut beaucoup de confiance en soi pour, d’abord, admettre ses erreurs, et ensuite, s’excuser devant les autres.

4. Vous définissez des limites claires

Pouvoir dire non est un trait de santé mentale important.
Donc, si vous parvenez à vous démarquer et à dire clairement quand vous ne voulez pas ou ne pouvez pas faire quelque chose, vous êtes probablement plus confiant en vous que vous ne le pensez.

Respecter vos propres besoins est un signe clair de la vraie force, car cela n’a rien à voir avec la persévérance, peu importe ce que vous en pensez.

sous le feu des projecteurs

sous le feu des projecteurs

5. Vous ne cherchez pas la vedette

Il n’y a rien de mal à profiter de l’attention des autres. Mais si vous voulez être le centre d’attention tout le temps et que vous avez besoin d’une validation de l’extérieur, vous êtes probablement aux prises avec une assez faible estime de soi.

Ceux qui ont vraiment confiance en eux n’ont pas besoin d’être sous les projecteurs (tout le temps), mais sachez que la valeur d’une personne réside à l’intérieur – et non sur la façon dont elle est perçue de l’extérieur. 

Sources : psychologietoday.com, forbes.com.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Entretien d’embauche ou grand oral du bac : 7 Conseils pour le réussir 1/2
Les 5 plus puissantes motivations au Monde
25 excuses pour une absence au travail

Les 6 erreurs humaines d’après Cicéron
Être à l’aise avec soi pour bien parler
Surmenage au travail, comment s’organiser pour déléguer

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Lettre de recommandation : Mode d’emploi


Comment écrire une lettre de recommandation

Pour appuyer sa candidature, un ancien collaborateur, un ex-collègue, vous demande une lettre de recommandation, avec l’intention de la joindre à son CV et à sa lettre de motivation.

C’est une marque de confiance, qui montre que les relations entre les deux personnes ont été cordiales et que la séparation a eu lieu avec respect mutuel.

Vous avez décidé d’accepter avec la conviction de l’aider à retrouver un nouvel emploi.
Sinon, répondez simplement que vous préférez vous en abstenir.

Lettre de recommandation de Louis Pasteur en faveur du Docteur Albert Calmette

Lettre de recommandation de Louis Pasteur en faveur du Docteur Albert Calmette

Qu’est-ce que vous allez écrire ?

Indiquez qu’il s’agit d’une lettre de recommandation, dès le premier paragraphe, en citant la personne recommandée

Rappeler votre lien professionnel, en précisant la hiérarchie, le service dans lequel vous avez travaillez, surtout si c’est le même. La durée et la fréquence de vos relations et le type de relations démontrent la bonne connaissance que vous avez de la personne recommandée.

Évoquer le travail réalisé et votre appréciation, en donnant un ou deux exemples d’actions.

Précisez les compétences que vous avez constatées chez la personne recommandée, ainsi que son style de personnalité. La façon dont elle prend en charge les tâches est aussi importante que le savoir-faire en lui-même.

Signalez ce que vous avez apprécié particulièrement. Instaurez une sorte de complicité tacite avec le futur responsable ou collègue, votre pendant, en faisant ressortir tout l’intérêt pour lui de travailler avec votre protégé (e), sur le plan humain autant que professionnel.

complicité

Bonne entente entre collègues

Comment rédiger sa lettre de recommandation ?

La lettre de recommandation tient sur une page, comme la lettre de motivation du candidat.

Annoncer tout de suite dans l’objet : « Lettre de recommandation »

Elle est aéré avec des paragraphes séparés par une ligne blanche, et qui contient jusqu’à 4 lignes maximum.

Un thème par paragraphe pour éviter de se répéter. Une idée par phrase.

Apposer votre signature manuscrite au-dessus de votre nom, en bas de page.

Écrivez votre fonction et l’entreprise pour laquelle vous travaillez, ainsi que vos coordonnées, téléphone et mail, pour être contacté directement, si besoin.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Pourquoi les propositions, recommandations, nouvelles idées sont-elles souvent refusées?
La résilience : Définition et principes
Le Projet de Transition Professionnelle : Mode d’emploi

Contrôle de référence, côté recruteur
Contrôle de référence aux abonnés absents
Emploi : Licenciement et Contrôle de référence

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Retrouver un emploi après 50 ans : Suivez la méthode


Retrouver un emploi après 50 ans

Du jour au lendemain, vous avez franchi la ligne du changement de décennie.
Désormais, vous dépassez cinquante ans. Et alors ?

Alors, rien de spécial si vous êtes en poste, à part prendre garde aux jeunes loups qui veulent votre place, surtout si elle est hiérarchiquement plus élevée.

Par contre, débuter une recherche d’emploi après s’être fait débarquer ou de votre propre volonté, est plus compliqué, en raison de la raréfaction des offres proposées aux plus de 50 ans.

50 ans... et alors

50 ans… et alors ?

Bien sûr, il est interdit de discriminer un (e) candidat (e) en raison de son âge. Dans la réalité, les clichés, tout aussi faux les uns que les autres, font de vous une personne qui coûte trop chère, qui est dépassée par les technologies nouvelles, etc.

Départ volontaire

Quand c’est vous qui prenez la décision de partir, elle est généralement bien réfléchie. Majoritairement, c’est pour créer une activité, se mettre à son compte ou racheter une entreprise.

Votre projet professionnel est bien dans votre tête, voire même sur le papier.

Selon le mûrissement de votre projet, vous savez où vous mettez les pieds. Étude de marché, financement, calculs, choix de l’emplacement, tout est clair et vous vous lancez.

Départ involontaire

Il arrive aussi que vous avez été poussé à partir, bon gré mal gré.
Vous vous retrouvez seul(e), plein(e) de questions et vous pensiez que Pôle emploi allait vous trouver un poste.

Déception, proposer un emploi n’a jamais fait partie des missions de Pôle emploi, dont la mission est de compter les personnes en perte d’emploi, en retour d’emploi ou ceux qui alternent l’un et l’autre.

Certes, Pôle emploi propose des offres d’emploi, qui, en fait, sont proposées par les entreprises. Pôle emploi s’appuie sur des partenaires pour des formations sur les techniques de recherche d’emploi, finance d’autres formations et alloue une allocation chômage. C’est bien.

accompagnement intensif des seniorsPar conséquent, il faut se lancer, seul(e) ou avec l’aide d’une association de soutien aux chercheurs d’emploi. Internet vous permet de vous fournir des informations, via conseils divers et/ou réseaux sociaux, sous réserve de savoir ce que vous cherchez.

Faites le point sur vous

Se lancer, tête baissée, dans une recherche d’emploi, c’est se priver de réflexion sur là où vous en êtes.

Un bilan de compétences vous permet de savoir sur quelles compétences vous pouvez compter et que vous pouvez proposer à un futur employeur.

Émotionnellement, faites le deuil de votre ancienne carrière et relevez la tête. Vous le valez bien.

Votre projet professionnel

Votre expérience est un atout. Vous pouvez soit la valoriser immédiatement telle quelle, soit vous avez besoin de la compléter par une formation.

Une formation continue pour s’adapter au marché du travail ou une formation lourde pour une reconversion complète.

Définir son projet pro

Définir son projet professionnel

Dans les deux cas, réfléchissez sur ce que vous voulez éviter de retrouver et, surtout, ce que vous voulez trouver.
Environnement, management, conditions de travail, lieu et déplacement, rémunération, intérêt des responsabilités et périmètre d’actions. Tout entre en ligne de compte dans la définition de votre projet professionnel.

Préparez vos outils

Une fois que vous avez repris confiance en vous et défini votre projet alors vous pouvez commencer à rechercher.

Techniques de recherche d’emploi, rédaction de votre CV, entraînement à vous présenter par un pitch de 3 minutes, simulation d’entretien d’embauche. La panoplie est à la fois classique et moderne, à la fois.

job en ligne

job en ligne

Réseautage, présence sur les réseaux sociaux, participation à des forums, utilisation de logiciels de visio, de vidéo de votre CV et lettre de motivation, création d’alerte dans les sites d ‘emploi, cabinets ou/et job boards.

Plus vous multipliez les contacts, plus vous serez visible et que l’on saura que vous avez des compétences à disposition, plus vous aurez de chance de trouver le poste que vous cherchez.

Les bons arguments

Si la majorité de ces conseils sont valables aussi pour les moins de 50 ans, pensez que vous avez de bons arguments basés sur votre capacité à comprendre rapidement la situation de votre employeur, ses besoins et ce que vous pouvez lui apporter. Dites le lui !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Pôle emploi : Les services pour les plus de 50 ans
Emploi ou Business : 10 Conseils pour sa veille concurrentielle ou pour sa recherche d’emploi
Emploi : Votre pitch de présentation

Le POUVOIR en entreprise : oui, mais lequel
Embaucher un senior : Un choix judicieux
ATS ou Logiciel de recrutement : Les 12 fonctionnalités indispensables

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Employeur : Le bouleversement de la valeur travail


Prendre en compte les motivations des salariés

S’il y a bien un bouleversement occasionné par la pandémie mondiale, c’est dans le monde du travail qu’’on le trouve.

Avant cette crise sanitaire qui a immobilisé des dizaines de millions de travailleurs, une tendance avait commencé à voir le jour dans les pays économiquement fort.
Il s’agit du changement des motivations initié par la jeune génération face au travail.

Alors que la règle était de travailler pour subvenir à ses besoins impliquait une adaptation de la personne aux organisations et modes de fonctionnement plus ou moins directifs d’une entreprise, la nouvelle génération à développer l’idée d’un bien-être au travail, d’un partage plus équilibré entre vie professionnel et vie privée fait son chemin.

travail hybride : présentiel et distanciel

travail hybride : présentiel et distanciel

Les chefs d’entreprise et l’ensemble de l’encadrement doivent en tenir compte pour la survie de leurs entreprises.

Quelques chiffres

61% des demandeurs d’emploi accepteraient le télétravail

73% des salariés pensent à quitter leur poste actuel

33% des travailleurs de moins de 30 ans ont déjà quitté leur premier emploi

Source : joblist (site de recherche d’emploi)

Le regard de l’employeur

Pour séduire les futurs salariés et retenir son personnel, un employeur doit commencer par en informer l’ensemble de ses cadres, à commencer par le haut.

voir loin : le regard de votre employeur

voir loin : le regard de votre employeur

L’adhésion de l’encadrement est indispensable pour l’harmonisation des nouvelles pratiques à mettre en place. Puis, celle de l’ensemble du personnel.

Un salarié heureux dans son travail aura un meilleur rendement. La satisfaction du client augmentera.
Les pertes pour absentéisme ou par une mauvaise qualité des produits ou des services diminueront.

Des conseils pour intégrer les motivations des salariés

1 Ouvrir le dialogue montant autant que descendant, avec des possibilités de contourner la voix hiérarchique.

2 Créer un sentiment d’appartenance à une équipe, notamment pour les nouveaux embauchés

confiance encouragement3 Faire confiance aux salariés pour obtenir leur confiance

4 Mettre en place les outils de travail collaboratif, principalement numériques, et les utiliser à bon escient, c’est-à-dire par le soutien et non par la surveillance, ni l’intrusion dans la vie privée

5 Encourager le travail hybride, présentiel et distanciel, qui facilité l’intégration, l’égalité et l’inclusion

6 Écouter, prendre en compte les idées et récompenser son personnel

La pérennité d’une entreprise passe par sa place sur son marché, par un investissement dans des méthodes et des outils modernes, et surtout par son personnel, heureux, motivé, impliqué et rentable.

Et dans votre travail, quel changement voudriez-vous voir ?

Faites-le moi savoir par un commentaire

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

La résilience : Définition et principes
Recrutement : Attirer les talents façon 21ème siècle
Le Projet de Transition Professionnelle : Mode d’emploi

Démission d’un salarié = fuite d’informations : Comment s’en prémunir
Ces phrases qui tuent le dialogue
Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Entrevue d’embauche : 4 questions pas si anodines


4 questions loin d’être anodines posées en entretien d’embauche

Durant un entretien de recrutement, il arrive que le recruteur pose des questions, qui, au premier abord, semblent anodines alors qu’elles ne le sont vraiment pas.

Il convient de bien réagir face à ces questions, souvent simples, parfois saugrenues.

Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

En plus d’apprendre à mieux vous connaître, vos goûts, en termes de lecture, donnent un aperçu de vos préférences.

livres avec couverture en cuir rouge

romans historiques

Plus intellectuel (le) que manuel (le), vos thèmes de lecture en seront le reflet. De la distraction, pour compenser le stress, ou des lectures sportives, reportage, policier ou encore des ouvrages de cuisine, de tricot ou sur les animaux, dont autant d’indicateurs de votre personnalité.

La même question se décline sur les films, les séries, etc.

Racontez-moi une blague !

Si vous êtes un animateur en soirée ou que vous animez les réunions par des traits d’humour, vous serez à votre aise.

Si, au contraire, vous êtes plutôt celui ou celle qui écoute et qui raconte mal une histoire, soyez bien préparé(e). Apprenez-en une seule, au cas où.

blague carambar une surprise partie

blague carambar

Préférez un thème neutre plutôt d’un thème qui dévalorise une catégorie de population.

La même question se trouve aussi posée sous la forme de « racontez-moi une histoire ». Là, l’humour peut être mis de côté si vous préférez.

Si vous gagnez un million au loto, qu’en feriez-vous ?

Joueur de loto ou pas, difficile d’éviter de répondre car d’autres questions remplaceraient celle-là.

En fait, c’est plus l’usage d’une grosse somme d’argent inattendue que le fait que vous soyez joueur, qui entre en ligne de compte.

Économe, vous placez cet argent. Investisseur, vous achetez des parts dans une entreprise ou vous en créez une. Dépensier, vous dépensez tout en maison, voiture, restaurant, voyages.

affiche lotto au québecToutes les réponses sont correctes, puisque ce sont vos impulsions, vos rêves qui ressortent et vous montrez ainsi comment vous pourriez réagir.

A quel poste seriez-vous dans une équipe de football ?

La meilleure réponse est celle qui correspond à votre tempérament. Fonceur, gagnant ou dans la défense, prêt(e) à encaisser tous les coups, au milieu pour distribuer le jeu.

Rien de nouveau sous le soleil. Encore que vous pouvez aussi vous positionner comme arbitre, le gardien des règles.

Conclusion

Les questions anodines ou inattendues d’un recruteur au cours d’un entretien d’embauche sont posées pour en apprendre plus sur le caractère du candidat ou de la candidate.

Refuser de jouer le jeu et refuser de répondre équivaut à se disqualifier soi-même.

Tant que les questions semblent banales, il est tentant de laisser ses habitudes, ses envies, ses rêves se montrer. C’est un excellent moyen pour confirmer ou pour infirmer l’adéquation entre le poste et votre personnalité.

Rien n’est anodin dans un entretien d’embauche.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Deuxième entretien d’embauche : Se préparer pour réussir
6 méthodes pour répondre à la question : Je suis capable de quoi ?
De l’importance des centres d’intérêt sur un CV

Entretien d’embauche : Jamais les mêmes questions. Zut alors !
Entretien d’embauche : le mode de questionnement du recruteur
Quelques exemples de questions lors d’un entretien d’embauche

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Recrutement : Le premier contact téléphonique 


Le premier appel du recruteur au téléphone

Il est rare de se trouver dans une situation de recherche d’emploi sans avoir un premier contact par téléphone avec le recruteur. Par conséquent, soyez préparé(e) pour cette étape délicate du recrutement.

Vous pouvez être contacté par un chasseur de tête ou suite à votre dépôt de candidature à une annonce ou en spontané.

premier contact téléphonique avec un recruteur

premier contact avec un recruteur

Dans le premier cas, vous serez surpris(e) ; d’autant plus si vous êtes en poste que si vous êtes en recherche d’emploi. Dans le second, vous devez impérativement être prêt(e) à répondre puisque vous avez initié la demande de contact.

Pourquoi et pour quoi

Le chasseur de tête a besoin de savoir si vous correspondez à ses critères de qualifications. Il a découvert votre CV sur Internet. La première de ses questions, après avoir parlé de sa démarche, est de savoir si vous êtes à l’écoute du marché du travail. En cas de réponse négative, il tâchera de vous convaincre de réfléchir avant de confirmer votre décision, quelques jours plus tard.

Dans la majorité des cas, le premier contact téléphonique a lieu avec un recruteur dont l’objectif premier est l’élimination des profils qui sont trop éloignés du profil idéal demandé par l’employeur.

écumoire pour filtrer les candidatsComme avec une écumoire, il va filtrer sa liste de candidats au travers de quelques questions, souvent les mêmes que le chasseur de tête.

Le téléphone évite de recevoir un postulant peu intéressé ou trop peu intéressant pour le poste.

Les questions

Parmi les questions au téléphone, la première est toujours : « Êtes-vous à la recherche d’un emploi ? » ou « Êtes-vous à l’écoute du marché de l’emploi ? »

Une fois, la réponse positive, l’échange se poursuit.

Parmi les autres questions :

  1. Êtes-vous mobile ? Accepteriez-vous un déménagement, si nécessaire ?
  2. Quelles sont vos prétentions salariales ?
  3. Que recherchez-vous exactement ?
  4. Pourquoi souhaitez-vous changer d’emploi / de métier ?
  5. Qu’est-ce qui vous a intéressé dans l’annonce ?
  6. Pourquoi vous intéressez-vous à notre entreprise ?
  7. A partir de quand seriez-vous disponible pour un entretien / pour une prise de poste ?
  8. etc.

Soyez professionnel (le)

Pour éviter une surprise désagréable, commencez par soigner votre annonce d’indisponibilité au téléphone. Il s’agit de ce petit message qui se déclenche après quelques sonneries sans réponse de votre part.
Il doit être court, contenir votre prénom ET votre nom, être poli, neutre, d’une voix ferme et calme.

C’est aussi sur un ton neutre, par un simple « allo » suivi de votre nom et prénom, que vous vous présentez après avoir décroché. Suivi d’un silence, pour laisser votre interlocuteur se présenter à son tour et exposer le motif de son appel.

laissez sonner si pas disponible

répondez seulement quand vous êtes disponible

Laissez sonner et enregistrer le message de votre interlocuteur sur votre boîte vocale lorsque vous êtes dans un environnement défavorable à un échange au calme, sans bruit parasite et sans vos notes.

De cette façon, lorsque vous rappellerez, vous serez, au minimum, préparé (e) mentalement à un entretien d’embauche.

Souriez ! Au téléphone, cela s’entend.

Restez calme ! Évitez de répondre à d’éventuelles provocations.

Pensez à poser vos propres questions. Plus elles sont pertinentes et mieux vous illustrerez votre motivation.

Prenez des notes ! Vous aurez le loisir de vous relire après avoir raccroché.

Prenez congé de votre interlocuteur en terminant votre conversation téléphonique par un remerciement d’avoir été contacté(e), quelle que soit l’issue de l’échange. Vous pouvez toujours croiser à nouveau ce recruteur dans votre carrière, surtout s’il donne une suite à ce premier contact.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Postuler avec une candidature spontanée
Recrutement : Refuser un poste en se préservant
CV astuces 2/2 pour Internet

Des questions difficiles de recruteurs
Les objections au téléphone
Un entretien d’embauche en visio : 5 premières règles pour réussir

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Réussir une bonne première impression


Conseils pour une première impression réussie

Il existe de nombreuses circonstances pour lesquelles faire une bonne première impression est absolument indispensable pour réussir à atteindre son objectif.

Toutes les nouvelles rencontres sont concernées. Certaines plus que d’autres car elles ont une influence directe sur sa vie personnelle ou/et sa vie professionnelle.

C’est le cas de l’entretien d’embauche.

fausse image de soiEn une fraction de seconde, vous trouvez la personne sympathique ou antipathique. Vous savez que vous allez faire des efforts pour convaincre rien qu’en regardant l’autre.

Rare sont les personnes – et les recruteurs sont des personnes – qui ont la capacité de remettre en cause leur première impression. Plus souvent, les quelques secondes ou minutes de la rencontre servent à confirmer la toute première impression.

Le non verbal

Le sens de la vue est le plus développé. Par conséquent, tous les signes visuels ont une grande importance.

Dans un entretien d’embauche, cela commence par la façon dont vous êtes habillé, votre coiffure, votre sourire, votre poignée de main ou manière de saluer.

S’il vous est impossible de changer de taille ou votre silhouette, entre la prise de rendez-vous et la rencontre avec le recruteur, vous avez de nombreuses possibilités d’influencer le regard de l’autre.

cothurne d'empereur romain

cothurne d’empereur romain

Des chaussures à talon haut ou plat, selon votre besoin, ou encore choisir des vêtements qui vous mettrons en valeur, et vous aurez fait ce qu’il fallait.

De même, préférez choisir un vêtement en accord avec le métier, la profession ou le domaine de l’entreprise. Un emploi dans une banque ou dans le nettoiement implique, pour le premier, une tenue stricte, costume ou tailleur, alors que, pour le second, une tenue propre dans laquelle vous vous sentez bien suffit.

Derniers instants avant la rencontre

Les cinq premières secondes vous permet de montrer votre aisance dans votre déplacement, votre confiance en vous, votre envie d’être là. Les gestes, les mimiques du visage, sont autant d’indicateurs qui mes montrent.

Votre regard est le reflet de votre tension intérieure, tout autant que le sourire, crispé ou épanoui. Un regard fuyant ou trop insistant gêne ; à éviter. Un entrainement devant une surface réfléchissante, miroir ou vitrine, juste avant la rencontre permet de corriger cela.

doigt dans le nezSi vous vous sentez mal, énervé(e), si vous avez mal dormi ou si vous avez du retard, rappelez-vous quelques rapides conseils juste avant la rencontre.
Respirez un bon coup, dites-vous que vous allez donner le meilleur de vous-même. Oubliez vos soucis et vos douleurs et concentrez-vous sur l’instant de la première impression à faire. Puis entrez dans le bâtiment.

Le verbal

Quel que soit le poste visé, votre voix est un outil qui va renforcer la première impression.

Avec la vue, l’ouïe est le second sens qui sert à jauger la personne que l’on rencontre pour la première fois.

Chauffez votre voix, parlez tout seul à voix haute, dès le petit-déjeuner, vous permet d’éviter une voix éraillée. De même, évitez de fumer ou de boire avant l’entretien.

Choisissez vos mots parmi ceux de votre vocabulaire habituel tout en l’adaptant à votre interlocuteur. Parlez avec respect et naturel, sans forcer le trait.

ayez donc le sourireÉvitez de rire, gardez le sourire. Écoutez, répondez. Éviter les plaisanteries durant les quelques premières minutes de l’entrevue.

Gagnez la confiance

On gagne la confiance de l’autre en restant le plus naturel possible.

Il est évident pour le candidat comme pour le recruteur que chacun entre en scène et joue son rôle. Vous êtes là pour convaincre. L’autre attend d’être convaincu. Avoir cela en point commun est déjà un pas vers la réussite.

Tant qu’à être recruté(e), autant montrer qui on est plutôt que de se cacher derrière une façade que le recruteur percera plus ou moins rapidement selon son expérience.

Plus vous serez à l’aise et meilleure sera la première impression.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Job dating ou speed recruiting : Faire une bonne impression
Image de Marque personnelle : Définition et concept
Entretien d’embauche : Votre corps parle

12 conseils pour convaincre
Comportements à éviter en cas de stress dans un entretien d’embauche
Entretien d’embauche : 4 conseils pour inspirer confiance aux recruteurs

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Tout l’intérêt de communiquer par son image


Une image vaut mieux qu’un long discours

En poste ou en entretien d’embauche, avant même d’avoir parlé, votre image en dit long sur vous.

Quand vous rencontrez un employeur, un client, un fournisseur, un partenaire, mettez toutes les chances de votre côté en donnant la meilleure image de vous

Définition

Image : ce qu’une personne montre par son comportement, sa façon d’être, de parler, de s’habiller … et qui est perçu et interprété par le regard des autres.

image d'une rose multicoloreVotre image : un atout

Pour faire de votre image un atout, vous devez en savoir suffisamment sur le style de vos interlocuteurs et des entreprises qui vous intéressent.

En recherche d’emploi, vous devez aussi connaître les exigences des employeurs dans le métier que vous recherchez.

En donnant une bonne impression part votre image, vous incitez vos protagonistes à avoir une attitude favorable à votre égard.

En entretien d’embauche, il vous restera simplement à lui prouver vos compétences pour le poste.

Si vous savez que votre image correspond à ce qu’attend l’entreprise, vous êtes plus à l’aise pendant l’entretien. Cela favorise son bon déroulement et peut influer sur les décisions à prendre.

Votre image parle pour vous. Elle peut étayer des qualités parfois difficiles à exprimer comme la rigueur, le soin, le dynamisme.

image d'une rose rose

13 Conseils pour une bonne image

  1. Soyez propre et soigné (e), bien coiffé (e), bien habillé (e)
  2. Ayez quelques tenues prêtes à être utilisées pour une rencontre importante pour vous
  3. Lorsque vous êtes en recherche d’emploi, habillez-vous chaque jour comme si vous alliez rencontrer un employeur
  4. Se constituer une garde-robe nécessite un investissement souvent peu coûteux
  5. Ayez un regard critique sur vous-même et apprenez à mettre en valeur vos atouts
  6. Soyez à l’aise avec votre image, c’est la meilleure façon de vous faire accepter
  7. Pensez à vous renseigner sur le style et les usages de l’entreprise ou/et de votre interlocuteur
  8. En poste, vous respecterez une attitude adaptée à votre milieu professionnel
  9. Quel que soit le poste que vous occupez ou occuperez, c’est l’entreprise que vous représenterez
  10. Si vous adaptez votre style à une entreprise, vous restez pour autant la même personne
  11. Toute situation de communication nécessite une préparation sur deux aspects :
  • Préparer ce que vous allez dire ;
  • Réfléchir à l’image que vous souhaitez donner
  1. L’harmonie générale de votre personne sera remarquée dès les premiers instants de l’entrevue
  2. Quand vous avez insuffisamment d’informations sur l’image attendue par votre interlocuteur, adoptez un comportement et une tenue sobres

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères
Un blog ? Pourquoi faire
Combien de temps pour faire une première impression ?

Pour une image positive : abandonnez vos tics de langage
4 Principes de base pour planifier ses actions
Déperdition de l’information : Pourquoi

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

12 conseils pour convaincre


Comment être convaincant (e) en 12 points

Il y a, dans sa vie professionnelle ou dans sa vie privée des moments où convaincre son interlocuteur a un très fort impact sur votre carrière ou/et votre vie personnelle.

Ce peut être un entretien d’embauche, une demande de mariage ou d’un prêt, par exemple.

ne laisse personne te convaincre que tes rêves sont trop grands

Voici 12 conseils à appliquer pour convaincre

  1. Identifiez bien votre interlocuteur
  2. Créer un lien personnel
  3. Montrez-vous subtil et patient
  4. Parlez avec votre corps
  5. Parlez clair, concis et vulgarisé
  6. Jouez franc et authentique
  7. Admettez le point de vue de l’autre
  8. Posez les bonnes questions
  9. Montrez des images plus que des mots
  10. Réussissez la première impression
  11. Utilisez le nom de votre interlocuteur
  12. Souriez, souriez et souriez encore

Source : Cadre et dirigeant magazine

convaincre les recruteurs en entretien d'embaucheAppliqués à un entretien d’embauche, cela donne :

  1. Votre interlocuteur est le recruteur, professionnel du recrutement ou recruteur occasionnel
  2. Ce qui vous relie, c’est la volonté de réussir. De son côté pour trouver le candidat qui correspond le plus à la demande. De votre côté, de décrocher un contrat de travail dans une entreprise qui vous convienne
  3. Laissez l’autre parler et répondez à ses questions
  4. Faites des gestes pour appuyer vos propos. Maîtrisez vos expressions faciales et corporelles.
  5. Présentez-vous en trois minutes
  6. Évitez tout mensonge qui mettrait en cause l’ensemble de votre discours
  7. Réagissez calmement aux attaques éventuelles et aux critiques par des arguments réfléchis qui démontrent vos capacités
  8. Posez les questions sur l’entreprise, le poste, l’équipe, la suite donnée à l’entretien et évitez toute question qui vous dévaloriserait
  9. Utilisez votre bloc-notes pour dessiner, si le besoin se fait sentir. Amenez des documents préparés pour illustrer vos propos : Diplôme, graphiques, recommandations, etc.
  10. Donnez une image de confiance de vous par un regard droit, une poignée de main ferme (en présentiel et sauf gestes barrières)
  11. Utilisez « Madame X » ou « Monsieur Y », quand vous remerciez de vous recevoir et de vous avoir reçu
  12. Souriez, souriez et souriez encore, tout au long de votre entrevue

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Image de Marque personnelle : Définition et concept
La confiance en soi se voit en entretien d’embauche 1/2
Que pense un recruteur en entretien d’embauche ?

Règles d’interactions pour bien mener une réunion de groupe
Mener un entretien d’évaluation d’un collaborateur
Convaincre par les mots

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

6 méthodes pour répondre à la question : Je suis capable de quoi ?


Je voudrais savoir de quoi je suis capable

Jeune et inexpérimenté (e), ou moins jeune et plus expérimenté (e), ou encore handicapé (e) vous vous posez des questions sur vos capacités et votre avenir.

Devant votre page blanche, commencez par la partager en deux colonnes, la première va contenir des mots-clés représentants un thème et la partie droite sera tout ce qui vous viendra à l’esprit.

Voyons 6 méthodes pour vous guider.

1. Méthode des envies

Le premier point est de partir de ce que vous aimez faire, de vos envies.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Comme thème, je vous suggère de faire appel à votre imagination.
Mettez tout ce qui vous passe par la tête, notamment ce qui vous fait plaisir, vos envies, vos passions.

En face, mettez ce dont vous êtes capable, tant en savoir-faire qu’en qualités, pour chaque envie.

2. Méthode des actions passées ou bilan de compétences

Dans votre vie, vous avez effectué un certain nombre d’actions, à la maison, à l’école, dans vos loisirs, pendant les vacances, etc.

Listez-les. Les premières qui vous viendront à l’esprit seront facile à trouver, puis petit à petit creusez-vous la tête pour noter les faits marquants, parfois simples de votre passé, personnels ou qui se sont passés autour de vous.

Écrivez alors, dans la colonne de droite, les savoir-faire, savoir ou traits de caractères, ce que vous avez appris, retenu, ce qui va permettre de vous connaître mieux.

3. Méthode des secteurs d’activités

Recherchez sur internet la liste des conventions collectives ou encore les secteurs d’activité officiels donnés par le code NAF. Il y en plus de 700 regroupés en grande catégories que vous trouverez dans mon article Les secteurs professionnels officiels : code NAF

Projet de loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, le 7 février 1968

Projet de loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, le 7 février 1968

Vous choisissez celles qui vous inspirent le plus pour noter dans la colonne de gauche, celles qui vous interpellent le plus, celles avec lesquelles vous sentez une affinité.

Sur la droite, listez les métiers que vous connaissez dans le secteur d’activité.

Retour sur internet, allez sur le site de Pôle emploi et accéder à la page des fiches métiers.
Saisissez, un par un, les métiers que vous avez notés.

Vous trouverez alors plusieurs éléments très intéressants :

  • D’autres titres utilisés pour le même métier
  • Une liste de métiers approchant
  • et surtout une liste de compétences

Écrivez toutes les compétences indiquées et que vous pensez avoir.

En recommençant cet exercice plusieurs fois, vous obtiendrez une très longue liste de ce que vous êtes capable de faire !

Dans les fiches métiers, vous trouverez aussi les formations à suivre pour exercer ces différents métiers.

4. Méthode : les fiches du Centre d’Informations et d’Orientation

Il y a un CIO dans chaque département, parfois plusieurs dans les grandes villes.

cio centre d'information et d'orientationLà, vous pourrez consulter toutes les fiches métiers et rencontrer un conseiller ou une conseillère qui vous guidera.

5. Méthode des tests.

Internet contient d’énormes quantités de tests divers et variés, notamment des tests de compétences, des tests cognitifs, d’intelligence, de logique, de connaissances, etc.

Ces derniers vous permettent de connaître votre niveau dans telle ou telle matière, scolaires ou professionnels, ou encore divers comme pour apprendre le code de la route.

6. Méthode des comparaisons.

Dans la colonne de gauche, vous écrivez le nom de personnes que vous connaissez, de votre entourage ou le nom de personnes qui représentent un intérêt pour vous, mortes ou vivantes.

idole des jeunes

de quoi était-il capable ?

Notez alors en face, ce que ces personnes savent faire, puis choisissez parmi les savoir-faire ou qualités personnelles, celles que vous pensez posséder.

Conclusion

Toutes ces méthodes peuvent être utilisées à la fois, ce qui vous permet de varier votre recherche sur vous-même.

Quand on se connaît, qu’on sait de quoi on est capable, et quand on sait ce qui nous manque, on peut déterminer des objectifs, des objectifs intermédiaires plus faciles à atteindre.

Vous pourrez même déterminer un plan d’actions, c’est-à-dire une liste d’actions à mener, par exemple des formations, ou une participation à des clubs ou associations, ce qui, en rencontrant d’autres personnes, vous permettront d’acquérir de nouvelles compétences et d’enrichir votre personnalité.

C’est l’ensemble de tous ces éléments qui vous permettent de reprendre confiance en vous.

Bon courage !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Les 5 plus puissantes motivations au Monde
Les niveaux de qualification et de diplômes

Les tests de recrutement : Lesquels ?
Qu’est-ce qu’un objectif concret, smart ?
Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Prétentions salariales : Quoi répondre en entretien d’embauche


Comment estimer ses prétentions salariales pour répondre en entretien d’embauche

Quand vous êtes dans une période de chômage, vous êtes déjà satisfait (e) d’avoir réussi à décrocher un entretien d’embauche.

Débutant sur le marché de l’emploi ou après une reconversion, la question des prétentions salariales génère toujours un moment de stress.

évolution du salaire net annuel moyen entre 1995 et 2015Vous pensez que c’est une question piège, alors qu’elle est tout à fait dans l’ordre des choses.

Bien sûr, le recruteur connaît la tranche de revenus que l’entreprise est prête à verser, cependant c’est rarement le cas pour le (la) candidat (e).

Plus facile pour un poste similaire

Quand vous êtes à la recherche d’un emploi identique ou équivalent à celui que vous avez quitté ou que vous allez quitter, le futur salaire est vraisemblablement le même, à peu de chose près.

Ce qui peut faire la différence, c’est l’ampleur du poste, le niveau de responsabilité, la zone géographique ou la gamme de produits, ou encore la clientèle. Tous ces paramètres diffèrent d’une entreprise à une autre, même entre concurrents.

Tenez-en compte, ou pas, pour annoncer un montant.

Soyez également prêt (e) à montrer votre dernier bulletin de salaire, en cas de demande du recruteur, qui veut savoir si vous avez menti sur vos revenus précédents.

Un simple coup de téléphone à votre ancien employeur permettrait de découvrir le pot-aux-roses.

Les offres d’emploi

S’il est vrai que nombre d’offres d’emploi sont avares d’information sur le salaire, nombre d’entre elles donnent des fourchettes de salaires.

Les offres d’emploi sont donc d’excellentes sources d’estimation d’un salaire pour son prochain poste.

panneau offre d'emploiElles donnent aussi des indications sur les avantages en nature et autres avantages, comme la présence de tickets restaurant, d’une mutuelle, de primes diverses, sans compter une participation aux résultats, au téléphone ou voiture de fonction pour certains.

Tous les revenus sont non imposables. Il convient donc d’en tenir compte dans le calcul de vos prétentions.

Attention : dans les offres d’emploi, c’est le salaire brut annuel qui est annoncé. Pensez à calculer le salaire net en retirant environ 20%, et en divisant par 12 ou 13, voire plus selon la présence d’une 13ème mois, ou plus.

Recoupez vos sources d’informations

Plus vous aurez d’informations d’origines différentes et mieux vous cernerez votre prochain salaire.

Les journaux en ligne, des sites spécialisés dans la récolte de salaires par sondage, ainsi que les sites d’emploi, appelés aussi jobboards, fournissent des grilles de salaires, sur la base des offres, et aussi sur la base de déclarations de salaire des internautes.

Attention, ces grilles sont souvent surévaluées. D’abord, parce qu’un salaire parisien est d’au moins 15% au-dessus d’un salaire provincial. Ensuite, parce que ceux qui ont des salaires inférieurs à la moyenne préfèrent s’abstenir d’indiquer leur vrai salaire, de crainte de se sentir sous-évalués.

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux présentent l’avantage de permettre la mise en contact entre le candidat et les salariés ou anciens salariés de l’entreprise à qui vous voulez envoyer votre candidature en réponse à annonce ou en spontané.

réseaux sociaux linkedin devant pour l'emploipanneau offre d'emploiGénéralement, la fourchette des salaires et les avantages ajoutés sont donnés par les personnes contactées, après plus de moins d’échanges.

En recoupant les informations de plusieurs salariés ou anciens salariés, vous pouvez conforter votre idée de salaire à l’embauche.

Les conventions collectives

Souvent oubliées, les conventions collectives donnent des indications sur les salaires minimum selon la classification des métiers dans la branche.

Bien entendu, votre entreprise-cible peut déroger à la règle. Au moins, vous aurez une base de négociation sous la main pour montrer que vous vous êtes renseigné (e) et que l’entreprise devrait revoir sa proposition. A l’inverse, connaissant le salaire minimum et en croisant vos informations de diverses sources, vous serez favorablement surpris (e) ou conforté (e) dans votre estimation.

Il arrive que des groupes ou de grandes entreprises définissent leurs propres grilles de salaire. C’est le cas des administrations aussi.

Vos « plus »

Vos points forts ou la tension sur le marché de votre métier peuvent influencer sur les prétentions salariales.

Un métier rare, des compétences supplémentaires, la motivation et l’engagement vont vous permettre de négocier à la hausse vos revenus.

Ni sous-estimation, ni surestimation

Quand vous avez confiance en vous, vous avez tendance à demander le haut de la fourchette, voire au-delà.

Quand vous craignez d’être trop bien payé, c’est l’inverse, vous risquez d’avoir des prétentions trop basses pour votre valeur sur le marché de l’emploi. C’est le cas, notamment des seniors, qui craignent un refus.

bulletin de salaire à la loupeC’est pourquoi, mieux vous aurez estimé vos prétentions, plus vous serez à l’aise pour donner un chiffre ou une fourchette.

Attention, les recruteurs entendent toujours le montant le plus bas de votre fourchette et deviennent sourds à votre chiffre le plus haut.

Donnez plutôt un seul montant, celui que vous estimez correct pour le travail que vous aurez à fournir et pour les responsabilités du poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Changer d’emploi pour un revenu inférieur ?
Offre d’emploi : Les exigences et les souhaits dans les annonces
Candidat : 8 Critères pour choisir votre cabinet de recrutement

Emploi : Internet pour se renseigner sur l’entreprise, mode d’emploi
Réussir un entretien d’embauche en 21 conseils
20 atouts à mettre en avant dans une candidature ou liste 8 de points forts

LES ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance


Comment reprendre confiance malgré les malédictions entendues de notre enfance

Il y a des moments dans la vie, privé ou professionnelle, où nous demandons ce que nous faisons là.

À d’autres moments, des évènements arrivent brusquement et nous obligent à nous poser des questions.

malédiction invective

C’est là que nous découvrons un manque de confiance en nous, pire, une estime de soi dévalorisée par les phrases négatives entendues pendant notre enfance.

Comment s’en sortir

Tout d’abord, il faut se dire que nous avons passé le cap de l’enfance et de l’adolescence.
Nous sommes adultes et devons réagir et agir comme des adultes et non comme des enfants attardés.

Nos parents ont, certes, une grande influence. Cependant, d’autres personnes se sont ajoutés dans le cercle des « influenceurs » : Nos amis, nos amours, nos collègues, un mentor, une personnalité, un chef.

Il y a des savoirs nouveaux, des découvertes sur soi, des propos tenus par d’autres personnes qui nous aident à avoir un autre point de vue, à prendre du recul sur ces phrases assassines et répétitives.

L’éducation, l’apprentissage, le milieu où l’on vit et celui où l’on travaille, contrecarrent l’acquis de l’enfance.

Prendre conscience de son estime de soi repousse l’idée que les gènes dictent nos choix

Pourquoi faudrait-il se comparer aux autres pour savoir ce que l’on vaut.
Chacun d’entre nous a des qualités et des défauts.
Mieux vaut chercher à s’améliorer pour soi-même que pour faire plaisir aux autres ou pour comparer les mérites respectifs.

Les autres sont « meilleurs ». Tant mieux pour eux ! Et alors ?

Nous avons des moments de réussites et des échecs dans la vie.
Ceux qui tentent quelque chose, font des erreurs et apprennent de leurs erreurs.
Les autres peuvent toujours s’y mettre.

Les circonstances dans lesquelles nous avons entendu des messages négatifs dans notre enfance ont peu de chance de se reproduire.
Et si cela arrive, alors nous raisonnons différemment, parce que nous avons appris à faire la part des choses.

« Toujours » et « Jamais » sont des mots tellement forts, il faudrait toujours les éviter et les oublier à jamais.

Même quand nous avons entendu de telles phrases, prononcées à l’encontre d’autres enfants, nous les avons enregistrées dans notre subconscient, pour notre perte d’estime de soi.

Là encore, les autres ne sont pas nous. Nous sommes tous différents.
Ce que nous avons pris pour nous, correspond tellement peu à ce que nous sommes et même à ce que nous étions dans ces moments-là.

Au moment de l’adolescence et du début de l’âge adulte, nous cherchons à savoir qui nous sommes et ce que nous sommes capables de faire.
Or, la vie d’adulte démarre seulement. Il est rarement possible, à ce moment important de la vie de tout connaître, de savoir ce que l’on veut faire.
Seuls les charlatans prédisent l’avenir.

En conclusion

Pour transmettre un état d’esprit positif à nos enfants, évitons ces phrases tellement dévalorisantes.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Migraine : 10 phrases à ne jamais prononcer
Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples
La Reformulation : Une technique efficace

Techniques d’animation : Comment redonner confiance en soi
Des mots pour se définir
6 comportements des personnes mentalement fortes

Autres Bien-être :

Récapitulatif 20 Bien-être

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

La Reformulation : Une technique efficace


Tout l’intérêt de reformuler

La reformulation est une technique qui consiste à répéter les propos de votre interlocuteur qui s’assure ainsi d’avoir bien transmis son message.

C’est une sorte de feedback, du point de vue de celui qui reçoit le message verbal.

C’est une technique douce qui se combine avec l’écoute passive.

technique de reformulation

Le point commun avec l’écoute active est que votre attention est centrée sur la personne qui vous parle.
La différence vient que vous gardez vos opinions et vos idées pour vous, car le seul intérêt de la reformulation est de faire comprendre à l’émetteur du message que son message est parvenu avec un minimum de pertes de l’information.

La personne doit être mise en confiance. Elle doit avoir l’impression de bienveillance et de compréhension sans jugement de la part de celles et ceux qui l’écoute.

La personne qui parle est la plus vulnérable.
La (les) personne (s) qui reformulent est (sont) une (des) personne (s) de confiance.

Comment reformuler

La reformulation consiste à répéter ce qui a été entendu, comme une sorte d’écho, avec la possibilité d’utiliser un autre vocabulaire pour synthétiser, simplifier ou pour montrer sa compréhension.

Les expressions les plus utilisées sont :

  • « Ainsi selon vous … »
  • « Vous voulez dire … »
  • « En d’autres termes … »
  • « À votre avis donc … »
  • « … C’est bien ça ? »
  • « … J’ai bien compris ? »

La reformulation permet aussi à l’émetteur du message de prendre conscience du message qu’il vient de transmettre.

Le dialogue reprend, souvent avec plus de clarté, sans que celui ou celle qui reformule n’ait donné l’impression d’être un (e) inquisiteur (trice), puisque l’interrogatoire est non invasif.

La reformulation permet alors d’éviter l’interprétation et d’aider l’autre à structurer son discours.
Et aussi, à faire ressortir ses sentiments avant de devenir plus objectif (ve).

Pour reformuler correctement, il faut avoir de l’écoute et être bienveillant (e), et aussi avoir, en même temps, du recul et de l’empathie.

Dans la vie privée

Ceux qui utilisent le plus la reformulation sont les personnes à l’écoute des autres.

Fort de ce principe, tout le monde peut utiliser cette technique. Quelques exemples :

  • Un policier ou une assistante sociale face à une femme battue par son compagnon
  • Un parent face à son enfant, dans des moments où ce dernier se sent mal dans sa peau, par exemple à l’adolescence
  • Un (e) ami (e) qui cherche à consoler face à un chagrin d’amour ou autre événement triste.
  • etc.

Dans le monde professionnel aussi

Le manager à l’écoute de ses collaborateurs utilise la reformulation pour s’assurer des propos qui lui sont rapportés.

Cela l’aide à comprendre les circonstances et les actions.
Il peut ainsi plus facilement définir des mesures correctives, donner des instructions plus adaptées, et même recadrer une personne.

En entretien d’embauche, quand le (la) candidat (e) est tellement stressé (e) ou timide, que l’enjeu empêche de s’exprimer, le recruteur reformule pour mettre en confiance tout en s’assurant d’avoir bien compris.

L’absence de jugement permet alors de construire un dialogue de meilleur niveau.

Philippe Garin, plus de 20 de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
Entendre n’est pas comprendre
Communication : La notion de filtre dans la déperdition d’information

Les sons ou phonèmes français en langage phonétique
CNV Communication Non Violente : Les 4 étapes de l’OSBD
Techniques d’animation : Comment redonner confiance en soi

Autres Communication :

Récapitulatif 20 Communication

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter