Licenciement : 20 signes qui vous alertent


Les signes de votre prochain licenciement sont-ils là ?

Un licenciement individuel peut avoir de nombreuses causes.
Quand un ou plusieurs es signes précurseurs ont attiré votre attention, alors il est encore temps d’anticiper, d’agir pour l’éviter ou pour partir dans une recherche d’emploi discrète.

Une entreprise tient à conserver ses salariés. Pour entrer dans un processus de licenciement, il faut de bonnes raisons, par exemple économiques quand le salarié coûte plus cher qu’il ne rapporte.

grimace danger licenciementMalheureusement, il existe aussi d’autres raisons, notamment des relations difficiles entre le futur ex-salarié et les collègues ou la hiérarchie.

Des signes d’alerte

Voyez attentif à ces 20 exemples de signes d’alerte :

  1. Vos résultats sont en-dessous des objectifs
  2. Vous avez dépassé coûts ou/et délais
  3. Votre chef a refusé de vous écouter
  4. Vous avez écarté votre chef pour rencontrer le sien
  5. Vous êtes plus doué(e) que votre chef
  6. Vous réussissez trop bien
  7. Vous êtes un canon de beauté masculine ou féminine
  8. Vous avez dit non à une mission impossible
  9. Vous avez dit oui à une mission impossible
  10. Vous dépassez vos limites, vos capacités de travail
mon chef est un âne

mon chef est un âââ-ne

  1. Vous êtes écarté(e) des meilleurs projets
  2. Vous êtes sollicité(e) pour former votre futur remplaçant
  3. Vous êtes écarté des réunions de pots de fêtes entre collègues
  4. Vous entendez des rumeurs sur un prochain licenciement
  5. Vos collègues se taisent quand vous vous approchez
  6. Vos collègues sont licenciés un par un
  7. Votre vie personnelle influence trop sur la qualité ou la rentabilité de votre travail
  8. Votre comportement change par peur d’être licencié(e)
  9. Vous avez refusé une promotion ou pseudo-promotion
  10. Vous avez reçu une réponse négative à une augmentation ou une promotion

Comment réagir

Trois options s’offrent à vous

  1. Vous baissez les bras et faites l’autruche
  2. Vous préparez votre départ en douce
  3. Vous faites tout pour inverser la tendance

A vous de faire le « bon » choix pour votre carrière !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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5 méthodes pour optimiser son recrutement


5 pistes pour optimiser son recrutement

Avant de faire appel à des sites d’offres d’emploi ou à des cabinets spécialisés, il convient qu’un employeur se pose la question de l’optimisation du processus de recrutement.

Définir son besoin et rédiger une fiche de poste est une chose, trouver le ou candidat (e) pour l’occuper en est une autre.

La tendance du marché s’inverse dans de nombreux secteurs. Cela rend encore plus difficile de trouver le bon profil.

optimiser le recrutement

Voici 5 pistes pour économiser son temps, son argent et des erreurs potentielles de casting.

1. Promouvoir

Pourquoi chercher ailleurs, quand on a ce qu’il faut sous la main ?

En effet, proposer une promotion interne à un collaborateur, le faire progresser dans la hiérarchie, est un moyen efficace de gagner du temps.

Il est plus facile de trouver un collaborateur qu’un responsable, un ouvrier qu’un contremaître, par exemple.

De plus, cela fidélise les collaborateurs, à l’affut d’une telle reconnaissance de leurs qualités et de leur travail.

2. Retenir des salariés précaires

Transformer un CDD en CDI, embaucher un stagiaire ou un apprenti à l’issue du stage ou de la période d’apprentissage, ou encore un intérimaire, sont également de bons moyens pour raccourcir le recrutement.

Ces nouveaux salariés permanents connaissent le travail et l’entreprise.
Le temps d’adaptation est quasi nul. L’intégration est immédiate.

3. Chercher dans les CV reçus

Les recrutements précédents ont laissé des traces, à commencer par les CV reçus des candidats malheureux.

L’analyse des CV, surtout ceux des derniers candidats qui se sont présentés en entretien d’embauche, a permis de détecter des profils, qui, bien qu’intéressants, ont été écartés jusque-là.

Reprendre des CV de moins de 6 mois permet de proposer le poste à l’un ou l’autre des anciens candidats, même s’il s’agit d’un poste différent.
Il (elle) sera peut-être intéressé (e).

4. Coopter

L’annonce d’un prochain recrutement, à l’ensemble du personnel, peut susciter des réactions vis-à-vis des proches de chaque salarié.

Quand un salarié connait une personne qui pourrait être intéressée par le poste, il lui en fait partie. C’est la cooptation.

La confiance dans le jugement du salarié se reporte, partiellement du moins, sur le candidat ainsi proposé.

5. La marque employeur

Moins rapide que les méthodes précédentes, la marque employeur consiste à communiquer, notamment sur les réseaux sociaux, l’image positive de l’entreprise.

Le vivier de profils vient de toutes celles et tous ceux qui sont abonnés (es) à la page ou qui suivent l’actualité de l’organisation.

Ainsi, dès qu’une offre d’emploi est publiée via ce media, les candidatures affluent plus vite.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Organisation hiérarchique : Principaux défauts


Quel est le principal défaut de l’organisation hiérarchique verticale  ?

organisation hiérarchique verticale

L’organisation hiérarchique verticale est la plus courante, celle pratiquée depuis des milliers d’années : Un chef au sommet ; puis quelques collaborateurs forment son premier cercle, ce sont ses lieutenants, puis la hiérarchie descend jusqu’aux éléments de base.

Les décisions et les reconnaissances se font toujours du haut vers le bas.
Ce sont les principaux défauts et qualités de ce type d’organisation.

Plus on est haut dans la hiérarchie et plus on est censé avoir la réponse à tous les problèmes.
Les réponses sont souvent apportées par les subordonnés, mais c’est toujours le chef qui reçoit les louanges ou les médailles.

Par contre, en cas d’échec, les reproches s’adressent aux subalternes qui n’ont pas apportés les informations correctes ou qui n’ont pas effectués le travail correctement.

Dans une telle organisation, la reconnaissance du manager POUR son équipe, se fait, selon son domaine de décision que lui accorde sa propre hiérarchie, sous forme de compliments, voire de primes ou de promotion, quelques fois par une augmentation.

Dans une telle organisation, chaque maillon de la hiérarchie communique avec le maillon au-dessous et le maillon au-dessus.
Les maillons plus haut ou plus bas, quand ils existent, souvent suivre « la voie hiérarchique ».
C’est un autre défaut de l’organisation verticale, celle de la perte d’information d’un niveau à l’autre, ceci dans les deux sens.

Autre caractéristique de l’organisation hiérarchique verticale est la prise de décision, dans la mesure où, par l’autorité conférée par le système, les niveaux hiérarchiques inférieurs exécutent les ordres sans les discuter, même s’ils sont contre.

Néanmoins, il existe des nuances. Ce que je viens d’écrire correspond à un management de type patriarcal.
La décision est prise par le haut, systématiquement et de manière unilatérale.

Il reste que la rapidité d’exécution est plus importante et le démarrage des actions est plus rapide dans ce mode de hiérarchie que dans d’autres.

Les collaborateurs apprécient aussi ce type de management vertical, qui leur évite de trop s’impliquer.

Certains sont très mal à l’aise quand on leur demande leur avis ou quand il faut suggérer des solutions.
Ils préfèrent éviter de se poser des questions et exécutent les consignes sans se préoccuper de leur validité.
Centrés sur eux-mêmes, ces collaborateurs ont tendance à stagner et se sentent très bien comme ça.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Simulez l’inaptitude quand vous en avez besoin


Pas le temps, comment dire non ?

Vue côté manager

inaptitudeUn des rôles du manager est de répartir les tâches à mener entre ses collaborateurs, selon leurs compétences.

C’est une règle à avoir en tête lors d’un recrutement. Une entreprise embauche un candidat parce qu’il est à même d’exécuter les tâches qui lui seront confiées.

Un bon responsable est celui, ou celle, qui va s’entourer de personnes parmi lesquelles il trouvera toujours les compétences qu’il recherche pour déléguer une tâche.

Seulement voilà ! Pour des nombreuses raisons, plus ou moins rationnelles, le chef a tendance à confier beaucoup de tâches aux plus compétents et moins aux autres.

Parfois même, il est obligé de mener seul certaines tâches car personne d’autre, dans son équipe, ne peut le faire à sa place.

Vue côté collaborateur (trice)

Il arrive, du côté du collaborateur, que ce dernier soit submergé de tâches à accomplir qui s’accumulent sans qu’il en voit la fin.

Soit il accepte tout ce qui lui est demandé car il est très compétent, soit il n’en peut plus, frise le burn-out, ou, au contraire, il sent qu’il ne réussira pas à parvenir au résultat attendu par son chef.

Simuler = rejet

Pour celles et ceux qui n’ont pas envie de faire le travail demandé ou qui ne se sentent pas à la hauteur ou qui pensent être dans incapacité d’atteindre le résultat dans le délai demandé, ils arrivent de simuler.

Cette simulation se traduit par une apparence de surmenage, qui est peut-être réel malheureusement. Idem pour la maladie.

Certains sont des spécialistes dans le défilement et attendent que le chef choisisse une autre collaborateur, et peuvent même aller jusqu’à faire l’éloge d’un collègue pour de dégager de la délégation.

D’autres vont plus loin et comment à répondre au manager qu’ils n’ont pas les aptitudes ou les connaissances nécessaires pour exécuter la tâche demandée.

Attention, cependant : Le chef peut se rendre compte qu’il s’agit d’une simulation et alors des sanctions sont à craindre.

Il est aussi possible que le collaborateur passe pour un incompétent et risque de se voir fermer toute possibilité de promotion. Il peut même craindre un licenciement pour incompétence, motif de licenciement souvent utilisé dans les entreprises.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Démission : SurenchèreS au départ du salarié


Quand le (la) salarié (e) a décidé de démissionner

démissionLorsqu’un salarié a pris la décision de quitter son poste et son entreprise, c’est qu’il a, généralement, un autre poste dans une autre entreprise en vue.
Rare sont ceux qui partent sur un coup de tête, sauf après un fait violent ou délictueux.

Deux cas de figure se présentent :

  • La surenchère du salarié
  • La surenchère de l’employeur

La surenchère du salarié

On peut l’appeler aussi le chantage au départ ou « combien vous me donnez pour que je reste ? ».

Le salarié est plus ou moins décidé à partir ou, du moins, il voudrait savoir si, en annonçant son départ, son employeur envisage de le retenir.

Ceux qui croient que c’est un moyen de demander une augmentation de salaire, se trompent lourdement. Le chantage est très mal vu dans l’entreprise. Le candidat au départ va se trouver avec un refus catégorique ou déclenche la surenchère de l’employeur.

La demande déclenche automatiquement un entretien individuel. L’employeur a besoin de connaître les motifs de départ. Pour comprendre d’abord, ensuite pour décider de la suite à donner à cette demande.

La surenchère de l’employeur

Le (la) salarié (e) vient d’annoncer son départ, oralement ou/et par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception.

Lorsque l’employeur s’y attendait, le salarié part. « Bonne route » dans le meilleur des cas.

Par contre, lorsque la surprise est là, l’employeur peut décider de tenter de retenir le salarié sur le départ. Bien qu’il ait toute la période de préavis pour le faire. Il sait qu’il faut faire vite pour convaincre le salarié de changer d’avis et de rester.

Un entretien individuel est alors indispensable pour comprendre les motivations du salarié. Souvent, ces motivations sont incontournables et l’employeur doit se résoudre à accepter le départ.

Sinon, plusieurs arguments sont alors à sa disposition :

  • Convaincre le démissionnaire que le poste et/ou l’entreprise qu’il va prendre sont pires que le poste et l’entreprise actuelle : CA en baisse, doute sur la pérennité de l’entreprise, rumeurs négatives, style de management, description insuffisante du poste
  • Mettre en balance l’inconnu du nouveau poste avec le confort de connaître le poste en cours
  • Proposer une augmentation de salaire, davantage de responsabilité, des tâches plus intéressantes pour le salarié

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La victoire a de petits bras

Lors que le (la) salarié (e) décide de rester, après avoir obtenu satisfaction sur les points demandés ou proposés par sa direction, il estime se sentir bien. Encore faut-il que les motifs de son départ n’existent plus ou ont été compensés.

Par contre, s’il existe encore des motifs de départ, comme les relations difficiles avec les autres, alors le départ est seulement repoussé. L’offre du nouveau poste était insuffisante. A la première nouvelle offre mieux en adéquation avec ses critères, le salarié partira sans état d’âme et sans envisager de rester une fois de plus.

Rester signifie aussi se retrouver avec les mêmes collègues, méprisants ou envieux, avec qui les relations seront plus compliquées, surtout si un avantage obtenu est une promotion.

De plus, l’employeur en voudra pour son argent. Il attend du salarié qu’il justifie par ses résultats l’augmentation de salaire, la promotion ou les avantages divers qu’il vient de lui accorder.

L’employeur attend aussi que l’employé reste sans tentative de nouveau départ dans un avenir proche.

Vigilance

Il est fort probable que la décision de rester enclenche un processus du recrutement du futur remplaçant. La tentative de convaincre le salarié de rester a pour but d’éviter une vacance du poste de travail.

Quant au salarié qui ne démissionne pas après un chantage au départ, il se verra mis à l’écart, voire au placard, en tout cas les relations seront très refroidies et seules les tâches les plus ingrates lui seront confiées. Là encore, le motif d’un licenciement est tout trouvé : tentative d’intimidation, de chantage, de pression sur la hiérarchie, ou tout autre motif valable comme une erreur dans l’exécution des tâches, etc.

Plus l’entreprise est grande et plus il est facile de réussir à rester ou à faire rester le salarié, sous réserve de le faire changer d’établissement ou de services, ou, au minimum de réduire fortement ses relations avec ses anciens collègues.

Dans 9 cas sur 10, la surenchère est sans suite ou conduit à une suite provisoire.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour un accompagnement au départ et à la prise de poste, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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L’écoute active : mode d’emploi


La pratique de l’écoute active

je t'aime  - moi non plusParmi les techniques qui permettent de réussir un entretien, qu’il soit d’embauche, de promotion, pour demander une augmentation de salaire ou faire valoir ses atouts pour obtenir une mission, figure l’écoute active.

L’écoute active, c’est se concentrer sur les propos de l’autre sans perdre le fil ni de son discours ni du sien propre.

Inutile de déballer l’ensemble de vos arguments si votre interlocuteur montre des signes de lassitude, s’il veut en placer une et que votre débit l’empêche de le faire, sauf quand vous prenez une respiration.

Pour parvenir à convaincre l’autre que ce que vous dites est intéressant, il convient aussi de faire attention à ce qu’il dit, ainsi qu’à son langage non verbal.

C’est l’approche centrée sur la personne qui fera de vous un « bon » interlocuteur.

S’entraîner

Pour utiliser l’écoute active, il va falloir vous entraîner, car cette technique est loin d’être naturelle.

Le naturel est d’être concentré sur soi, de faire preuve d’égoïsme dans le discours et de le ramener à soi, de discourir en émettant ses idées et en utilisant son propre vocabulaire et tics de langage.

Il est très difficile au début de l’apprentissage de la méthode, d’écouter sans perdre le fil de la conversation, de répondre aux questions de l’autre et donner une réponse, tout en observant la réaction de son interlocuteur.

C’est comme une partie de ping-pong où vous devez à la fois suivre la balle des yeux pour la renvoyer sur la table sans faire de faute et de regarder son adversaire pour savoir où il se place, comment il tient sa raquette et quel est son prochain geste, de façon à envoyer la balle là où il faut pour gagner le point.

Trois outils pour la mise en pratique

Poser des questions

Un très bon moyen de savoir ce que l’autre pense et le faire parler et de lui poser des questions, tout simplement.

Il s’agit, bien sûr, de questions ouvertes, c’est-à-dire des questions qui nécessitent une réponse avec plusieurs phrases ou plusieurs mots. Il faut que l’autre puisse exprimer avec son propre vocabulaire suffisamment longtemps pour pouvoir l’observer et réagir.

Reformuler

Reformuler, c’est tout simplement répété ce que l’autre vient de dire, de préférence sous une autre forme, soit avec son propre vocabulaire soit en le mélangeant avec le sien. La langue française à ce gros avantage d’avoir à sa disposition un nombre important de synonymes.

En même temps reformuler permet de réfléchir la réponse que l’on va donner.

Résumé ou faire une synthèse

Reprendre les propos de l’autre, en utilisant moins de mots que lui, tout en conservant l’idée qu’il aimait, s’appelle faire une synthèse. C’est un résumé qui reprend l’idée maîtresse sans la dénaturer.

Comme dans la formulation, la synthèse permet de voir comment l’autre réagit, et en cas de désaccord sur un point détail, la réaction de votre interlocuteur permettra de savoir si vous allez dans le même sens que lui, ou si vous avez mal compris ses propos.

Se mettre au diapason

En combinant l’écoute active, la concentration sur l’autre, et la PNL, vous allez vous mettre au diapason, être en phase avec votre interlocuteur, et transmettre plus d’informations et de meilleure qualité au travers de ses filtres naturels et augmenter ainsi la qualité de votre discours et diminuer la déperdition de l’information.

Autre avantage, le choix de ce que vous allez dire, c’est-à-dire le fond de votre pensée correspondra aux attentes votre interlocuteur. Vous ne le lasserez pas avec de longs discours, avec des propos dont il n’a rien à faire. Ce conseil est particulièrement important lorsqu’il s’agit d’un entretien d’embauche.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recherche d’emploi : Pourquoi la réponse est aussi longue


Attendre fait partie de la recherche d’emploi

Les chasseurs de tête et autres cabinets de recrutement dépendent de leurs clients pour la planification des entretiens d’embauche et pour les réponses à donner aux candidats parvenus en short-list, après ces entrevues de recrutement.

Les causes de l’attente

La première raison, pour laquelle une attente est un peu longue, est que la personne en charge du recrutement dans l’entreprise est indisponible. Surchargée de travail, elle a aussi à s’occuper de la gestion des Ressources Humaines et de tous les imprévus qui peuvent se produire dans une entreprise, y compris les demandes impromptues de sa hiérarchie.
Par ailleurs, elle a besoin de temps pour sa réflexion et le choix final du candidat ou de la candidate à qui elle va proposer le contrat de travail.

La patience est la clé de la joie

Il est possible aussi que le délai soit long lorsque le choix s’est porté sur un autre candidat et que la ou le responsable du recrutement attend sa réponse avant de dire non aux autres.
En effet, si le candidat choisi décide de refuser le poste, c’est le candidat arrivé en second qui sera alors pressenti pour occuper le poste. Sur les 3 ou 4 personnes de la short-list, il y en a bien un qui va dire oui, n’est-ce pas ?

Enfin, le retard peut être dû à un changement d’avis de la part de la hiérarchie au-dessus de la personne chargée du recrutement. L’embauche peut être annulée, ou une promotion interne peut être privilégiée et ceci au dernier moment.

Le pire

C’est quand l’entretien d’embauche a servi uniquement à remplir la banque de CV de l’entreprise ou du cabinet de recrutement. Dans ce cas, aucun poste n’est proposé, à court terme. Le profil sera alors proposé à une entreprise cliente, au moment où elle s’adressera au cabinet.
A moins, que le recruteur soit l’entreprise elle-même et elle piochera dans les profils retenus le jour où une création de poste ou un remplacement se présentera dans la société. Auquel cas, les candidats peuvent effectivement trouver le temps très long et se languir en attendant que le téléphone sonne ou qu’un message leur parvienne.

Philippe Garin

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Job dating ou speed recruiting : Faire une bonne impression
Candidature : Réponse automatique du recruteur

Mon aide directe : Votre participation

Points faibles en entretien d’embauche : Pourquoi et comment ?
Emploi : 22 millions de DPAE, et moi, et moi, et moi ?
Chômage : Relancez votre recherche d’emploi

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Déléguer au travail : Entre craintes et promotions


Délégation au travail, craintes et promotions

déléguer au travailLorsqu’un manager délègue une partie de son pouvoir, il craint de le perdre complètement.
C’est surtout le cas pour les managers peu habitués à déléguer ou/et ceux qui pensent que le travail serait mieux fait, s’ils le faisaient eux-mêmes.

Le choix de la personne à qui le manager va déléguer une partie de ses responsabilités est suffisamment important pour le manager autant que pour le collaborateur.

Si le premier craint pour son poste, pour le maintien de ses compétences, ou de ne pas être à la hauteur pour superviser la délégation, le second craint aussi que la délégation lui fasse négliger ses autres tâches ou d’être en dessous des attentes de son chef.

Un collaborateur efficient sera toujours repéré

Lorsqu’un collaborateur effectue son travail correctement, qu’il atteint toujours ses objectifs, voire les dépasse, qu’il démontre son savoir-faire au profit de l’entreprise qui l’emploie, il sera une personne à qui il faudrait déléguer.

D’abord pour promouvoir quelqu’un de compétent et éviter de le (la) voir quitter l’entreprise qui ne répondrait pas à ses ambitions.

Et aussi, parce que le responsable supérieur au manager qui a délégué, sera tenté de promouvoir le collaborateur à un poste équivalent ou même, avec le temps, au-dessus de son ancien chef.

Mieux vaut, pour le manager, de recommander une promotion pour un (e) collaborateur (trice) plutôt que de le (la) brider et de se voir contourné.
Néanmoins, le risque de perdre son emploi existe, tant pour le déléguant que pour le délégué.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Management, Déléguer : Rectifier, sanctionner
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Manager : Augmentation, Prime, Promotion, 4 astuces pour dire Non
Être manager de nos jours : Entre sa hiérarchie et ses collaborateurs
Définition de l’effectivité et définition de l’efficience

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Manager : Augmentation, Prime, Promotion, 4 astuces pour dire Non


Comment refuser une demande individuelle d’augmentation de salaire, une prime ou une promotion

dire nonTous les chefs sont confrontés à l’exercice de dire non à une demande d’augmentation individuelle de salaire

En général, elle est seule, il arrive aussi qu’elle s’accompagne d’une demande de promotion ou, même d’une prime.

En tant que manager,

  • que vous soyez cadre, chef d’une équipe,
  • cadre supérieur ou
  • patron,
  • que vous soyez décideur ou
  • que vous devez en référer à votre propre hiérarchie,
  • que ce soit une fois par an, après le bilan de l’année
  • ou individuellement par un (e) collaborateur (trice),

vous êtes confronté à sa sollicitation de la reconnaissance du travail effectué par une demande d’augmentation de salaire, voire d’une demande de promotion ou d’une prime.

Seulement voilà, votre budget ne vous le permet pas.

Votre attitude de manager, tout au long de l’année, conditionne l’impulsion de vos collaborateurs (trices).


Astuce 1 : Des objectifs élevés

Pour éviter de devoir reconnaître un travail bien fait, très bien fait, exceptionnel, mettez la barre des objectifs très haute.

De cette façon, peu de collaborateurs atteindront la limite haute que vous aurez fixée, ce qui entraîne moins de sollicitations et permet de dire non plus facilement sur le critère d’objectifs non atteints

Ce peut être une marge brute minimum à atteindre pour le collaborateur, le service ou l’entreprise entière. Ou/et des économies de temps et donc d’argent.

Avantages :

  • L’une ou l’autre des solutions vous permettra d’utiliser le surplus de trésorerie pour les augmentations éventuelles, que vous auriez néanmoins accordées.
  • Le degré de qualité et un objectif ambitieux génère une activité plus importante du (de la) collaborateur (trice) tout au long de l’année

Inconvénient :

  • A trop tirer sur la corde, elle se casse. Le (la) collaborateur (trice) va chercher ailleurs, si pour le même salaire ou plus, le travail, qui sera plus facile ou plus simple, moins stressant.

Astuce 2 : Des objectifs multiples

Plus vous fixez d’objectifs à chaque collaborateur, et plus vous multipliez les efforts qu’il doit produire pour atteindre chacun d’eux.

Avantage :

  • Qu’un seul ne soit pas atteint vous donne une excuse supplémentaire pour refuser augmentation, prime ou promotion.

Inconvénient :

  • Un trop grand nombre d’objectifs peut décourager le (la) collaborateur (trice) plus enclin (e) à se contenter de son salaire et de son poste plutôt qu’à ne plus savoir où donner de la tête et concentrer ses efforts

Astuce 3 : Des objectifs variés

  • Reprenez les objectifs fixés pour l’année, lors de l’entretien individuel annuel
  • Éliminez de la liste de l’année suivante, les objectifs atteints
  • Remettez les objectifs non atteints, quitte à les augmenter s’ils ont été presque atteints
  • Fixez des objectifs nouveaux, qualitatifs ou quantitatifs

Avantage :

  • Les objectifs qualitatifs induisent une notion d’arbitraire dans l’estimation que vous en ferez. Cela vous donne une marge de manœuvre pour refuser une prime ou une augmentation

Inconvénients :

  • Votre imagination va se tarir car il faut renouveler  et inventer de nouveaux objectifs. A long termes cela se complique chaque année
  • Le (la) collaborateur (trice) « sent » le piège, et reste avec un sentiment d’injustice puisque son appréciation va forcément lui être plus favorable que votre appréciation

Astuce 4 : Des éloges rapprochés

Plus souvent vous félicitez vos collaborateurs, moins l’éloge sera rare. Tous les jours, encouragez-les à faire du bon travail pour qu’ils voient, entendent, sentent que vous appréciez, au quotidien, leur travail.

Avantage :

  • Quand le travail sera au-dessus de la norme que vous vous êtes fixé, exceptionnel, félicitez le (la) collaborateur (trice) fait déjà partie de votre panel d’encouragement. Une prime, une augmentation ou une promotion ne se justifie plus, puisque c’est « normal »
  • L’ambiance au travail sera plus sympathique et les collaborateurs mettront plus facilement du coeur à l’ouvrage

Inconvénient :

  • Sachez aussi réprimander quand le travail est au-dessous de la norme que vous avez fixée. Ce n’est pas parce que vous félicitez votre collaborateur (trice) que celui-ci (celle-ci) doit relâcher ses efforts

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Devise 033 : ça ne fait pas de mal de flatter son patron


Devise 033 des Devises de l’Acquisition des Ferengi (Star Trek)

« Ça ne fait pas de mal de flatter son patron »

« It never hurts to suck up the boss »

source : Les Devises de l’Acquisition (Rules of Acquisition) (DS9)faire la lèche à son patron

Littéralement

Ça ne fait jamais mal de lécher les bottes de son patron.

Interprétation

Si l’on veut progresser dans une entreprise, alors il vaut mieux dire comme son patron, approuver tout ce qu’il dit.
C’est le même principe qui dit que l’on rentre dans le bureau du chef avec ses idées et on en ressort avec les idées du chef.

Flatter son patron, c’est attirer son attention sur soi en lui renvoyant une image de servilité. Plus on parle et on agit dans le même sens que le patron et plus on a de chance de rester dans l’entreprise et même de progresser dans la hiérarchie.

Certains flatteurs vont encore plus loin et l’on appelle cela « la promotion canapé ».

Commentaires

Plus généralement, la flatterie est l’un des leviers les plus anciens au monde.
L’être humain est, depuis la nuit des temps, enclin à dominer son environnement.
Quand on ne peut pas battre son adversaire, alors on s’allie à lui.
Le plus fort a, de son côté, besoin des plus faibles, non pas pour les protéger, mais pour renforcer son pouvoir.

L’exemple le plus connu est celui des courtisans des cours de Louis XIV et de tous les souverains au Monde. Ne dit-on pas qu’il vaut mieux être le premier dans son village que le second dans un autre.
Le pouvoir et la flatterie vont de paire. L’un ne va pas sans l’autre.

Les flatteurs pensent profiter d’une parcelle du pouvoir de leur flatté et ont ainsi l’illusion et parfois la réalité du partage d’un certain pouvoir.

Plus l’entreprise, l’organisation, le pays est fort et puissant, plus son dirigeant a de pouvoir et plus il est sollicité par les flatteurs.

Il est rare qu’une personne de pouvoir confie une responsabilité à une personne qui lui déplait, qui le contredit ou, pire, dit du mal d’elle.
Lorsqu’un antagonisme se déclare entre deux personnes, celle qui détient le pouvoir va chercher à conserver autour d’elle les flatteurs et va repousser tous les autres.

Philippe Garin

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Définition des critères d’exigence dans le domaine du Comportement de manager.


Définition des critères d’exigence dans le domaine du Comportement de manager.

Que ce soit pour une recherche d’emploi, le management de personnes, son bien-être personnel, il existe des domaines pour lesquels il convient d’être vigilant et exigeant.

Sommaire : Définition des critères d’exigence dans le domaine de :

comportement de manager

Voici des critères d’exigence dans le domaine du Comportement de manager.

G       Comportement de manager

G1      Planification et organisation

Déterminer des processus de travail pour soi et pour d’autres et planifier l’utilisation des ressources humaines nécessaires et autres moyens, pour atteindre un objectif précis.

G2      Faculté de délégation

Utiliser efficacement le personnel, et déléguer les décisions, les tâches et les responsabilités appropriées à ce personnel.

G3      Contrôle et gestion

Déterminer les procédures et modes opératoires de supervision et / ou de contrôle des tâches, activités et responsabilités des employés. Prendre des mesures pour pouvoir superviser les résultats des tâches et des projets délégués.

G4      Promotion de collaborateurs

Développer de manière ciblée les compétences et les qualifications du personnel en ce qui concerne les tâches dans l’actuelle ou future position au travers de formations et de mesures de promotion.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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