Prendre sa vie en main : vie privée et vie professionnelle


Prendre sa vie en main

À la naissance, l’être humain est incapable de vivre par lui-même. Ses parents sont là pour lui.
Il commence à devenir autonome en apprenant à manger seul, puis à marcher, puis à parler.
Il reste encore très dépendant.

L’adolescence est une période où il se sent mal à l’aide, pas encore autonome tout en ayant bien envie. Vient le choix d’une carrière, le choix d’avoir une vie privée à soi ou à deux.

Dans un cas comme dans l’autre, vous devenez indépendant. Vos choix sont les vôtres.
Oui !? Est-ce vraiment le cas ?

Qualité ou défaut

Vous pouvez développer une autonomie par des prises de décision unilatérale ou, au contraire, être à l’écoute de votre entourage, être influencé par vos lectures et les conseils.

devenir autonome par l'éducation

devenir autonome par l’éducation

Prendre une décision évolue avec le temps.
Vous pouvez passer pour un inconditionnel, un têtu, un meneur ou un incompris, un hésitant, un suiveur, au début de votre vie active et basculer, au gré des rencontres et des aléas de la vie de l’autre côté. Ceci même plusieurs fois.

Qui contrôle votre vie ?

  • « Qui m’aime me suive ! »
  • « Tu ne penses qu’à toi ? »

Si le nombre de divorces est aussi important, le hasard y joue un rôle mineur.
Si le nombre de fermetures d’entreprise augmente, il y a bien des raisons à cela.

Des influences extérieures viennent toujours contrecarrer les plans les mieux préparés.

Les uns vont se sentir honteux, dépressifs. Ils vont ressasser les idées de perte, se sentir blessés, perdus et restent tournés vers le passé.

Les autres vont se remettre rapidement du changement de situation. Ils vont rebondir et aller de l’avant, chercher une autre voie et se tournent vers l’avenir.

vous êtes responsable du contrôle de votre vie

vous êtes responsable du contrôle de votre vie

Les deux attitudes peuvent même avoir lieu en même temps : l’une dans la vie professionnelle, l’autre dans la vie personnelle.
Par exemple : Une rencontre amoureuse va entrainer la perte de votre emploi ou la perte de votre emploi va entraîner une séparation de la personne qui partageait votre foyer.

Vous êtes responsable

Être responsable est différent d’être coupable. Vous êtes responsable aussi des bonnes choses qui vous arrivent dans la vie.

Lorsque vous pensez en termes de solutions, alors vous parvenez à contrôler votre vie, à définir le chemin pour accéder à vos objectifs.

Lorsque vous pensez en termes de problèmes, alors ce seront les autres qui influenceront votre vie, qui prendront les décisions à votre place.

Quand vous prenez votre vie en main, peu importe les obstacles, vous ferez ce qui vous semble correct, pour les contourner, les surmonter, les franchir, pour continuer à avancer sur le chemin de votre vie.

En entretien d’embauche ou durant une discussion avec vos petits-enfants, ou encore, simplement en regardant ce que vous avez fait de votre vie passée, serez-vous plein de regrets ou plein de fierté ?

Vous seul pouvez répondre.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie
La Grille AGGIR pour mesurer la perte d’autonomie
Embauche : Pourquoi voulez-vous ce poste ?

Chômage : Sortez de votre indécision
Développement personnel : Le bonheur en 7 règles
Ces 10 phrases intelligentes d’une femme de 90 ans vous rendront la vie meilleure

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Perfectionniste : Force ou faiblesse


Prenez du recul sur votre perfectionnisme annoncé

Dans un entretien d’embauche, la question des points faibles est souvent posée. Les petits malins qui ont préparé des réponses à l’avance, proposent souvent la réponse : « je suis perfectionniste ». Est-ce vraiment la bonne réponse ?

Et si vous l’êtes vraiment, alors comment pouvez-vous vous améliorer ?

1/ « Je ne suis pas le centre du Monde »

Soyons sérieux, si vous faites une erreur, si vous avez un problème, croyez-vous que cela intéresse les milliards d’habitants de notre planète ?

Peu de gens sont à l’affut de vos erreurs et vont se lancer dans une campagne de critiques à votre égard.

Pour prendre du recul, demandez-vous si, dans 5 ans, ce que vous avez manqué ou fait d’une manière imparfaite a encore de l’importance. Si vous répondez oui, êtes-vous de bonne foi ?

perfectionnisme

perfectionnisme trop poussé !

2/ « ça semble plus facile chez les autres »

Quand vous regardez ce que font les autres, vous avez l’impression qu’ils savent exactement ce qu’ils font et pourquoi, vous croyez être la seule personne à improviser.

En réalité, personne n’a de plan réfléchi complètement à l’avance. Tout le monde a des doutes et des interrogations sur ce qu’il fait, improvise… et le cache avec plus ou moins d’habilité.

Improviser est une qualité envie par les perfectionnistes, qui veulent tout contrôler. Or l’imperfection ouvre des perspectives, stimule l’imagination et nous fait découvrir de nouvelles méthodes, procédés et autres savoir-faire. Quitte à se tromper de temps en temps.

3/ « je prends de mauvaises décisions »

Les perfectionnistes ont tendance à remettre leurs décisions à plus tard.

Vous voulez étudier tous les scenarii et connaître les conséquences de chaque alternative.

D’abord, il est important de savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais. C’est une question de point de vue et de circonstances. Ce qui pourrait être un bon choix, peut s’avérer un mauvais plus tard ou inversement.

citation mark twain décision expérience

Quitter son emploi, en démissionnant, pour partir travailler ailleurs, et ne pas finir sa période d’essai, est arrivé plus d’une fois, au moment où la pandémie de corona virus Codiv19 est arrivée.

De même, vendre son affaire pour se reconvertir en salarié, juste avant le premier confinement et laisser les ennuis à son successeur, a plutôt été un choix judicieux.

Faites-vous confiance, votre intuition vous aide à prendre une décision. Décider rapidement, restez pragmatique, convaincu. Soyez plus malin et dépassez votre (in)confort de perfectionniste.

4/ « j’ai une seule vie… »

« et quand je serai mort, tout sera fini ».

Rechercher toujours le chemin le plus droit, simplement parce qu’il est le plus proche et le plus simple, parce que c’est ce que les autres attendent de vous, est ressentit comme un sujet en soi.

Le perfectionnisme mène votre vie, ronge votre confiance en vous et limite vos expériences quand vous en créer de nouvelles. Il freine vos chances de rencontrer ce qui vous rend heureux.

la timidité freine les rencontresVos plus grosses difficultés, vos plus grosses erreurs, vont s’effacer avec le temps et devenir complètement sans importance. Alors profitez, entre temps, pour vous concentrer sur ce qu’il y a de plus positif. Voyez ce que vous faites bien, plutôt que de vous concentrer sur ce que vous faites moins bien.

Vous avez si peu de temps et d’énergie à perdre à vouloir être le plus parfait possible, que cela vous empêche de vous développer, de découvrir votre propre voie. Libérez-vous de ce carcan de perfectionnisme qui vous enferme.

Alors si un recruteur vous demande quels sont vos points faibles et que vous répondez « perfectionniste », ajoutez que vous agissez pour évoluer vers le « lâcher prise » pour mieux vous concentrer sur l’essentiel.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Comportements à éviter en cas de stress dans un entretien d’embauche
Citez-moi 3 points forts et 3 points faibles
La mise en situation et les soft skills

Prise de décision : Incertitude quand tu nous tiens !
Recrutement : « Parlez-moi de vous »
Critiqué(e) en public : Comment réagir

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

La mise en situation et les soft skills


La mise en situation en entretien d’embauche

De tout temps, les employeurs cherchent des salariés compétents, capables d’utiliser leurs savoir-faire dans leur travail.
De plus en plus, les recruteurs s’intéressent aussi aux fameux soft skills, mot anglais que les francophones ont du mal à appréhender et à comprendre.

Ce sont les soft skills qui sont testés lors des mises en situation durant un entretien d’embauche.

Qu’est-ce que la mise en situation ?

Les modalités vont de la simple question posée par le recruteur au jeu de rôles.

ikea entretien de recrutement

Il s’agit pour le recruteur de confirmer ou de déceler certaines aptitudes comportementales, appelées aussi soft skills, lors d’un scénario proposé au candidat.

Exemple de question posée par un recruteur :

« Vous êtes responsable informatique. Vous recevez un commercial en vue d’en faire un fournisseur. Votre patron vous appelle car son imprimante vient de tomber en panne et exige votre présence immédiate puisqu’il préfère faire appel au responsable plutôt qu’au technicien. En même temps, on vous prévient de l’immobilisation d’une chaîne de montage visiblement à cause d’un dysfonctionnement informatique. Que faites-vous ? »

On voit bien qu’ici, c’est le sens des priorités et la diplomatie qui est en jeu, ainsi que le sens des responsabilités, la prise de décision, la gestion du stress. Autant de soft skills en un seul scénario.

Chacun peut donner la réponse qui lui parait la plus appropriée. Certains vont répondre que les ordres du patron priment sur tout le reste et que l’équipe informatique va s’occuper de la panne à la production. Quid alors du fournisseur potentiel ?

La réponse la plus correcte est :

« Je préviens le commercial, en face de moi, que des urgences m’empêchent de poursuivre la conversation et lui demande de se retirer. J’appelle le patron pour lui dire que je vais m’occuper de son imprimante dès que j’en aurai terminé avec la panne sur la chaîne de production. »

mise en situation dans un entretien d'embaucheLa mise en situation de groupe

Dans le jeu de rôle, la question se transforme en saynète de théâtre. Une fois le scénario expliqué au candidat, il se retrouve face à une troisième personne qui va être son partenaire de jeu. Il s’agit aussi d’un recruteur. Pendant que vous et votre partenaire échangez, le recruteur principal écoute et note vos réactions, votre discours, votre maîtrise.

Par exemple, vous jouez le rôle d’un vendeur de magasin et votre partenaire celui d’un client irascible qui va tout faire pour vous faire perdre votre sang-froid en utilisant une mauvaise foi évidente, voire une attitude provocante et un langage très désagréable.

Pire, la mise en condition à plusieurs.

Certains recrutements font que plusieurs candidats sont convoqués en même temps.

A tour de rôle, chacun va devoir intervenir selon plusieurs scenarii dans un jeu de rôle, où les acteurs intervertissent leurs places ou changent d’attitude.

Ce sont le leadership, l’aisance relationnelle, la réactivité, la gestion du stress, qui sont le plus analysés.

Conclusion

Chaque poste et chaque métier fait l’objet d’une mise en situation. Néanmoins, les plus fréquemment soumis au test de mise en situation sont les commerciaux et les postes de cadres.

La mise en situation est une des méthodes utilisées, au même titre que les tests psychologiques qui servent à déterminer le profil, côté savoir-être, du candidat.

Pour vous y préparer, mieux vaut se connaître, savoir ce dont on est capable. Remémorez-vous les situations de crise auxquelles vous avez fait face et les enseignements que vous en avez tiré.

Consultez vos anciens collègues, pour avoir leurs avis sur vous et votre comportement, ainsi que des personnes ayant un profil proche du vôtre pour savoir à quelles mises en situation elles ont été soumises avant vous. Ça peut toujours servir.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

40 Soft skills classés à mettre dans son CV
Moyens de recrutement utilisés par les employeurs
Entretien d’embauche : Les nouvelles questions pièges liées à la pandémie

Vos priorités dans la vie
Prise de décision 10 méthodes
2020 : Le nouveau statut « cadre »

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Postuler plusieurs fois dans la même entreprise : Mode d’emploi


Un autre chance de rentrer dans la même entreprise

Après avoir espéré décrocher le poste pour lequel vous avez postulé, vous avez reçu une réponse négative.

Cela vous ferme-t-il les portes de l’entreprise pour la vie ? C’est ce que la très grande majorité des candidats pense.
A tort.

Digérez l’échec

Même et surtout si vous êtes allé jusqu’au bout du processus, avec un ou plusieurs entretiens d’embauche, il faut faire le deuil de sa candidature pour mieux rebondir. Cette étape est incontournable.

échec professionnel

candidature rejetée

Attendez 6 mois minimum voir 8 à 10 mois pour envoyer une seconde candidature.

Restez à l’écoute de l’actualité de l’entreprise, notamment ses offres d’emploi, pour guetter le développement de l’entreprise, ses besoins en compétences.

Que ce soit en spontané ou en réponse à annonce, soyez à l’affut de toute opportunité qui correspond à votre profil.

Tirez les leçons de votre échec

Si vous refaites pareil que lors de votre première candidature, alors vous répéterez les mêmes erreurs.

Il convient donc d’analyser les causes du refus de vous embaucher.

exemple de causes à analyser pour mieux se préparer

exemple de causes à analyser pour mieux se préparer

Refus avant entretien

La première sélection se fait par le CV.

  • Votre CV donne-t-il envie d’être lu ?
  • Met-il bien vos compétences en avant ?
  • Vos savoir-faire correspondaient-ils à ceux attendus ?
  • Avez-vous le diplôme ou le niveau souhaité par le recruteur ?
  • Vos valeurs sont-elles en phase avec celles de l’employeur ?
  • Votre lettre de motivation était-elle bien rédigée ?

Refus après entretien

L’entretien est décisif pour faire la différence.

  • Étiez-vous bien préparé (e), physiquement vêtements, coiffure, etc. ?
  • Et mentalement : confiance en soi, estime de soi, maîtrise du stress ?
  • Et opérationnellement : trajet et emplacement pour se garer reconnus, prise de notes, pitch de présentation, réponses aux questions les plus courantes ?
  • Sourire ? Maîtrise de votre attitude ? Voix mal posée ?
  • Avez-vous repéré les pièges tendus par le recruteur et réagit avec professionnalisme ?

Le retour du recruteur, après l’annonce du refus, vous permet d’affiner l’analyse en demandant les raisons de cette décision.

C’est toujours bon à savoir pour la prochaine fois.

Préparez la prochaine candidature

Avant votre prochaine candidature dans la même entreprise, préparez-la en tenant compte des résultats de l’analyse de votre premier échec.

plusieurs candidatures pour le même employeur comment postuler à la Poste

plusieurs candidatures pour le même employeur ?

Un nouveau CV, plus orienté compétences, sobre, clair, aéré, facile à lire, fera une meilleure impression.

Une lettre de motivation qui démontre l’adéquation de votre profil avec celui du candidat idéal, aura plus de succès.

Éliminez toutes fautes d’orthographe ou de grammaire de votre CV et de votre lettre de motivation.

Suivre une formation complémentaire, même sans obtention d’une qualification ou d’un diplôme, vous permet de mieux répondre aux questions techniques en entretien.
Pour cela, les organismes de formation sont nombreux, et des formations en ligne sont encore plus nombreuses.

Le recruteur

La personne qui, chargée du recrutement, vous a reçu, puis éliminé ou qui l’a fait dès la lecture de votre CV, 6 à 10 mois après votre première candidature, sera-t-elle la même que celle chargée de votre seconde candidature ?

deuxième candidature, deuxième recruteur

deuxième candidature, deuxième recruteur ?

Si oui, il vous faudra être plus dynamique en entretien, plus à l’écoute et plus convaincant (e).

Si non, alors c’est comme si vous postulez pour la première fois, en étant plus fort (e) dans votre tête et informé (e) sur l’entreprise.

Dans les deux cas, vous pouvez joindre d’autres documents : copie des diplômes nouvellement obtenus ou preuve du suivi de formations, recommandations, notamment d’anciens chefs ou collègues.

Et si ça ne marche toujours pas ?

Considérez alors que tout ce que vous avez préparé pour cette seconde candidature vous servira pour postuler ailleurs ou pour une troisième candidature, si vous n’avez pas trouvé un autre poste entre temps.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les recettes magiques vers l’échec
La résilience : Définition et principes
Deuxième entretien d’embauche : Se préparer pour réussir

Les meilleurs mois pour postuler sont
Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères
Recrutement : Le premier contact téléphonique 

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Tout l’intérêt de communiquer par son image


Une image vaut mieux qu’un long discours

En poste ou en entretien d’embauche, avant même d’avoir parlé, votre image en dit long sur vous.

Quand vous rencontrez un employeur, un client, un fournisseur, un partenaire, mettez toutes les chances de votre côté en donnant la meilleure image de vous

Définition

Image : ce qu’une personne montre par son comportement, sa façon d’être, de parler, de s’habiller … et qui est perçu et interprété par le regard des autres.

image d'une rose multicoloreVotre image : un atout

Pour faire de votre image un atout, vous devez en savoir suffisamment sur le style de vos interlocuteurs et des entreprises qui vous intéressent.

En recherche d’emploi, vous devez aussi connaître les exigences des employeurs dans le métier que vous recherchez.

En donnant une bonne impression part votre image, vous incitez vos protagonistes à avoir une attitude favorable à votre égard.

En entretien d’embauche, il vous restera simplement à lui prouver vos compétences pour le poste.

Si vous savez que votre image correspond à ce qu’attend l’entreprise, vous êtes plus à l’aise pendant l’entretien. Cela favorise son bon déroulement et peut influer sur les décisions à prendre.

Votre image parle pour vous. Elle peut étayer des qualités parfois difficiles à exprimer comme la rigueur, le soin, le dynamisme.

image d'une rose rose

13 Conseils pour une bonne image

  1. Soyez propre et soigné (e), bien coiffé (e), bien habillé (e)
  2. Ayez quelques tenues prêtes à être utilisées pour une rencontre importante pour vous
  3. Lorsque vous êtes en recherche d’emploi, habillez-vous chaque jour comme si vous alliez rencontrer un employeur
  4. Se constituer une garde-robe nécessite un investissement souvent peu coûteux
  5. Ayez un regard critique sur vous-même et apprenez à mettre en valeur vos atouts
  6. Soyez à l’aise avec votre image, c’est la meilleure façon de vous faire accepter
  7. Pensez à vous renseigner sur le style et les usages de l’entreprise ou/et de votre interlocuteur
  8. En poste, vous respecterez une attitude adaptée à votre milieu professionnel
  9. Quel que soit le poste que vous occupez ou occuperez, c’est l’entreprise que vous représenterez
  10. Si vous adaptez votre style à une entreprise, vous restez pour autant la même personne
  11. Toute situation de communication nécessite une préparation sur deux aspects :
  • Préparer ce que vous allez dire ;
  • Réfléchir à l’image que vous souhaitez donner
  1. L’harmonie générale de votre personne sera remarquée dès les premiers instants de l’entrevue
  2. Quand vous avez insuffisamment d’informations sur l’image attendue par votre interlocuteur, adoptez un comportement et une tenue sobres

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères
Un blog ? Pourquoi faire
Combien de temps pour faire une première impression ?

Pour une image positive : abandonnez vos tics de langage
4 Principes de base pour planifier ses actions
Déperdition de l’information : Pourquoi

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Les signes révélateurs de vos mensonges


20 signes pour repérer un menteur

Comme le répète un célèbre médecin d’une série télévisée :

« Tout le monde ment ».

Le mensonge fait partie des outils qui, consciemment ou inconsciemment, nous permet de vivre en société.
C’est un moyen de se protéger, d’obtenir satisfaction ou de se mettre en valeur ou mettre l’autre en valeur.

conjurer son mensonge

conjurer son mensonge

Quelle que soit la raison pour laquelle nous détournons la vérité, il existe des signes qui permettent de remarquer que notre interlocuteur ment ou invente un mensonge.

Stress et rythme cardiaque

Mentir provoque un stress, lié à la peur que son mensonge soit détecté.
Le rythme cardiaque change à cause d’une hausse de la production d’adrénaline.
La respiration augmente pour suivre l’accélération du coeur.

Ces trois premiers symptômes sont utilisés par les détecteurs de mensonge.

Pour s’assurer d’avoir affaire à un (e) menteur (se), même le détecteur de mensonge est insuffisant face aux personnes habituées à mentir.

Elles peuvent s’auto-suggérer d’augmenter son stress pour générer de faux signes et perturber le calibrage de l’appareil lors des premières questions posées.

polygraphe détecteur de mensongeVoici d’autres signent. Leur accumulation créé un faisceau de présomption assez grand pour laisser à penser que ce qui est dit est un mensonge.

Le menteur ou la menteuse

    1. cache ses lèvres, ou pose un doigt devant sa bouche
    2. va « inventer » pour combler le silence et donner plus d’informations que demandé
    3. se répète et donne trop de détails, souvent inventés au fur et à mesure
    4. va utiliser plus de mots pour répondre
    5. debout, va s’approcher doucement vers la sortie
    1. assis, va se crisper sur sa chaise
    2. va détourner la conversation et changer de sujet
    3. va rougir durant son mensonge, à différencier de la timidité
    4. va fuir le regard de son interlocuteur
    5. baisse les yeux
    1. devient agressif pour brouiller la conversation
    2. s’agite, devient nerveux
    3. se touche les cheveux, les oreilles ou bouge les pieds, se caresse le nez
    4. tire ses sourcils vers le haut et le milieu du front
    5. fait de petits mouvements de tête
  1. change de voix, souvent vers les aigus
  2. respire plus fort
  3. sue. La sueur est provoquée l’augmentation de chaleur créée par le stress
  4. met jusqu’à 10% plus de temps pour répondre
  5. relâche ses muscles, quand il (elle) pense avoir été convaincant (e)

Et vous

Êtes-vous un bon « détecteur de mensonge » ?

Source : étude américaine parue dans Medisite

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

25 excuses pour une absence au travail
CV : Les 3 mensonges sur les diplômes
Entretien d’embauche : Bonnes et mauvaises raisons de vos départs

Quand répondre à une question provoque des regrets
Entretien de recrutement : Mentir en entrevue ou se sentir mal à l’aise
Canular : Les dangers de la rumeur sur Internet

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

La fameuse courbe du deuil


La courbe du deuil

La fameuse Courbe du deuil, inventée en 1969, par Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et fervente défenseur des soins palliatifs, fait l’objet de multiples variantes.

la courbe du deuil par Philippe GarinElle est utilisée notamment :

Le nombre d’étapes ainsi que leur désignation varient selon le domaine et la version.

Elle montre les émotions suscitées par l’annonce de la mauvaise nouvelle, au cours du temps.

La période de deuil est plus ou moins longue selon chaque personne, car les étapes peuvent être passées très rapidement ou très lentement.

Des allers et retours peuvent avoir lieu, entre la partie montante de la courbe et la partie descendante.

Toutes les courbes du deuil, passent par les mêmes 5 étapes du modèle original.

Les étapes

Tout commence au moment de l’annonce de la mauvaise nouvelle, le décès d’un proche, un divorce, une restructuration d’entreprise, l’arrivée d’un nouveau logiciel, la perte de son emploi, etc.
Elle provoque un choc négatif.

1. Le déni

Difficile de croire à cette mauvaise nouvelle. L’incrédulité et l’incompréhension dominent.

Le refus et le rejet sont les premières réactions.

Malheureusement, il faut se faire à l’évidence : L’annonce est vraie.

2. La colère

Tout de suite après le déni, vient une période de colère.

Elle se traduit par une forte montée d’émotion qui pousse à se révolter contre le changement de situation imposé.

Cette montée d’énergie génère une argumentation, des tentatives de faire changer d’avis, quand c’est possible. Seulement, la décision ou la situation est irréversible.

C’est alors que l’inertie démarre et paralyse.

3. La tristesse

Vient alors la tristesse, car la situation passée est bien passée.

C’est une période d’absence de ressort, de lassitude.

Pour certains, cela peut se traduire physiquement, impossible de sortir de son lit, de chez soi, de penser correctement.

Le désespoir et la dépression peuvent être au rendez-vous.

L’avenir semble tellement lointain.

4. L’acceptation

Après la tristesse, bien naturelle, vient l’acceptation de la situation.

Pas moyen de revenir en arrière. C’est une période de résignation.
Parfois aussi de pardon auprès de ceux qui ont subi la colère et la tristesse autour de soi.

C’est la quête d’un sens nouveau, tourné vers l’avenir. La vie continue.

L’énergie revient et l’intérêt se porte sur comment se reconstruire et reconstruire sa vie future, vie privée ou/et professionnelle.

5. L’intégration

La mauvaise nouvelle devient un souvenir, certes douloureux et pourtant intégrée parmi ses souvenirs.

La sérénité revient. De nouvelles forces se rassemblent pour construire un nouveau présent et un nouveau futur. »

« C’est la vie.

The show must go on »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Décès à l’hôpital : 6 jours maxi
Diffamation et les autres : Définitions et sanctions
6 comportements des personnes mentalement fortes

Période d’essai interrompue : En tirer les leçons
Changement : Dix conseils pratiques pour en gérer la conduite
Employeur : Réussir Accueil et intégration du nouvel embauché

Autres Bien-être, Emploi et Management:

Récapitulatif 20 Bien-être
Récapitulatif 20 Emploi
Récapitulatif 20 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Sélectionner les candidats : IA et Vidéo


Sélectionner les candidats : IA et Vidéo

Dans un processus de recrutement classique, l’entreprise publie une annonce dans laquelle elle décrit, entre autres, les savoir-faire indispensables et ceux qui apportent un plus à la candidature.

Malgré cela, de trop nombreuses candidatures arrivent, sans que l’on voit le moindre rapprochement entre la demande et le CV ou la lettre de motivation.

votre prochain recruteur : une IA

votre prochain recruteur : une IA ? source : Pixabay

Après avoir récolté les CV durant une semaine environ, le chargé de recrutement va se mettre à séparer le bon grain de l’ivraie, c’est-à-dire les CV qui ont un intérêt pour l’employeur et les autres.

L’IA

L’intelligence artificielle, est un programme qui aide le sélectionneur.

L’IA va établir une cotation de chaque CV en comparant les critères demandés et les mots trouvés dans le CV. Plus il y aura de correspondance et plus le candidat aura de chance d’être retenue pour la suite du processus de recrutement.

Les critères ayant le plus de poids donneront plus de points en cas de matching.

Le préalable à cette façon de faire est que le CV transmis soit dans un format compatible, de préférence un PDF.

Les CV « exotiques », comme rédigés avec un traitement de texte peu connu, ou une image, sont condamnés d’avance.

L’entretien par vidéo

La vidéo devient un outil accessible à la majorité des internautes.

D’un côté, le candidat peut enregistrer un CV vidéo.
En 1 minute à 1minute 30, il présente les grandes lignes de son CV, compétences en tête.

De l’autre côté, le recruteur gagne du temps en utilisant un outil d’entretien vidéo à distance.
C’est un »vrai » entretien en direct.

Un autre moyen est la vidéo en différée :
Le recruteur enregistre une série de questions dans une vidéo.
Le questionnaire est identique pour tous les candidats.
Chaque candidat visionne les questions et enregistre ses réponses, vidéo et son. Puis, il transmet l’enregistrement au chargé de recrutement.

Que ce soit grâce à un programme ou avec la vidéo, les candidats familiarisés avec ces nouveaux outils numériques augmentent leur chance, même s’ils possèdent moins de compétences que les autres.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Recruteur : La présélection des candidats
Embauche : 8 critères de sélection légaux ou pas
Le mode de questionnement du recruteur

Candidature : Relancer le recruteur, mode d’emploi
Recrutement : La place du numérique
Entretien d’embauche par visio : Mode d’emploi

Autres Communication, Emploi et Management :

Récapitulatif 20 Communication
Récapitulatif 20 Emploi
Récapitulatif 20 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

L’éloquence en 10 conseils


L’éloquence est-il l’apanage des grands orateurs ?

buste de cicéron

Cicéron

Certainement pas !

S’il est vrai que les politiciens ou les avocats sont les champions de l’éloquence, tout le monde peut y accéder.

Tentons de décrypter ce que éloquence signifie.

Des techniques permettent d’améliorer son éloquence. En voici 10 pour vous aider

C’est quoi l’éloquence ?

La prise de parole en public implique de plaire, d’émouvoir et de convaincre grâce à la parole.

Cette définition est ancienne puisqu’elle est attribuée à Cicéron, en latin Marcus Tullius Cicero, né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. (calendrier julien) à Formies.

Il s’agit de séduire, pour être écouté, puis de convaincre par des arguments, et de conclure pour inciter son auditoire à une action ou à la réflexion qui mènera à une décision.

Il s’agit donc d’une technique oratoire, qui met le poids sur les mots.

Pourtant, le corps entier participe de la communication, à commencer par la voix, indispensable pour se faire entendre.

Les 10 techniques qui favorisent l’éloquence

  1. Connaître son sujet dans les moindres détails
  2. Structurer son discours
    1. L’exorde attire l’attention
    2. La narration expose les faits
    3. La confirmation des arguments
    4. La péroraison ou conclusion
  3. Adapter son vocabulaire à son auditoire
  4. Être convaincu (e) de son propre discours
  5. Poser sa voix, échauffer ses cordes vocales
  6. Maîtriser ses silences, se taire avant de reprendre
  7. Respirer correctement pour éviter l’épuisement
  8. Maîtriser sa posture et ses gestes
  9. Supprimer ses tics de langage
  10. Être concentré (e), avant, pendant et après le discours

Faire un discours devant la famille, des amis, des collègues, une assemblée de dizaines de personnes ou devant une caméra et un micro, sont tous des moments qui nécessitent de l’éloquence pour convaincre.

Préparer son discours, c’est rédiger et apprendre son texte, autant que de le prononcer devant un miroir ou sa caméra pour corriger son langage, sa voix, ses gestes.

C’est donc, avant tout, une question d’entrainement et de pratique.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Comment faire passer mes idées en 8 étapes
Congruent Définition Communication verbale et non verbale
Sentir son auditoire pour être un bon orateur

Comment avoir une bonne élocution pour devenir un bon orateur ?
Avoir de la conversation ou comment parler en public
Langage tactique militaire : L’autre façon de parler sans parole

Autres Communication :

Récapitulatif 20 Communication

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Embauche : J’ai trouvé un job mais j’attends une autre réponse, que faire ?


Une réponse positive, oui, mais, et l’autre ?

calendrier de l'avent pour faire patienterAu cours d’une recherche d’emploi, il arrive souvent de postuler pour des postes dans différentes entreprises.

Mieux vaut en effet multiplier ses chances, et envoyer plusieurs candidatures en même temps.

Seulement voilà, le processus de recrutement est plus ou moins long.
Les employeurs ont, chacun, leur rythme et donnent leurs avis à des moments différents les uns et les autres.

C’est ainsi, que vous obtenez une réponse positive alors que vous êtes toujours en attente d’une autre réponse pour un poste, peut-être plus intéressant.

Alors que faire ? Voici 4 solutions possibles

Solution 1 : Faire patienter en attendant

Si faire la sourde oreille et omettre de répondre à la proposition d’embauche est une mauvaise idée, au risque de perdre le poste, il est toutefois possible de gagner un jour avant de répondre.

De même, il est possible de prétexter un déplacement ou une affaire de famille à régler pour différer l’annonce de votre décision.

Cependant, rapidement votre éventuel futur employeur a besoin de savoir si vous allez travailler pour lui.

Solution 2 : Dire oui maintenant, quitte à dire non plus tard

En attendant la réponse d’un autre employeur, il est toujours possible de répondre favorablement à celui qui souhaite vous embaucher.

Fixer alors une date de début telle que vous aurez la réponse de l’autre avant de démarrer votre période d’essai.

Si vous obtenez une réponse positive une seconde fois, alors vous aurez le choix de maintenir la date d’embauche ou de prévenir que vous préférez allez travailler ailleurs.

Solution 3 : Avant de répondre, stimuler l’autre employeur

Dès que vous recevez une proposition d’embauche, contactez l’autre employeur, potentiel celui-là, et demandez-lui de vous informer de la suite qu’il va donner à votre candidature.

Selon la réponse, vous prendrez votre décision sur le choix de l’employeur pour qui vous préférez travailler.

En cas de tergiversation ou en présence d’un délai trop long pour vous, vous pouvez alors lui expliquer que vous souhaitez travailler pour lui, mais qu’il doit se décider vite au risque de vous perdre.

En joint sur la transparence, il prendra, en quelque sorte, la décision à votre place.

Solution 4 : Décliner la proposition d’embauche

Au risque de tout perdre en misant sur une réponse positive à votre autre candidature, vous pouvez aussi décliner la proposition d’embauche qui vient de vous êtes faite.

Parfois est-il préférable d’éviter de s’engager à travailler pour une entreprise si c’est pour y aller à reculons.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Candidature : Comment choisir entre deux réponses positives
Relancer un recruteur qui a dit non
Recherche d’emploi : « Avez-vous d’autres pistes ? »

Recrutement : Refuser un poste en se préservant
Prise de décision : Incertitude quand tu nous tiens !
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place

Autres Emploi :

Récapitulatif 20 Emploi

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place


Ou « Ai-je le droit de postuler ? »

Le Tartuffe ou l'ImposteurLe syndrome de l’imposteur se manifeste dans le monde du travail.

C’est le même sentiment, fugace ou persistant, qui touche la personne qui est en poste, ou celle qui est en recherche d’emploi :
Celui de se sentir trop incompétent (e) pour travailler au poste qu’on occupe ou qu’on aimerait bien occuper.

Le syndrome de l’imposteur touche qui et quand ?

Ce sentiment touche tous les âges, tous les métiers, à tout moment dans sa carrière : du débutant au chevronné.

Cependant, il est plus fort dans les moments importants de changement :

  • Lorsque votre promotion est annoncée,
  • Suite à une critique ou à une série de critiques sur son travail,
  • Réflexion sur un éventuel départ de l’organisation pour laquelle on travaille,
  • Bilan sur sa carrière, ses compétences, ses expériences, ses capacités,
  • Au moment d’envoyer une candidature à un poste,
  • etc.

Certains passent leur carrière entière sans se poser une seule fois la question de savoir si, il ou elle, avait la légitimité d’occuper chacun de ses postes.

Celles et ceux, qui se sentent ou se sont sentis en décalage avec le poste, sont ainsi en fonction des traits de caractère suivants, détectés par des chercheurs de l’université de Gand en Belgique :

  1. Conscience professionnelle,
  2. Névrose,
  3. Amabilité,
  4. Franchise,
  5. Extraversion,
  6. Perfectionnisme,
  7. Satisfaction au travail,
  8. Engagement envers l’entreprise

Pourquoi ?

L’autocritique et le perfectionnisme sont les principales sources du syndrome de l’imposteur.

Ajoutez une bonne dose de manque de confiance en soi, et vous avez les ingrédients du doute sur ses capacités et sur le fait d’avoir ou de postuler au « bon » poste.

Dans une description de poste et au cours de l’entretien d’embauche avec le supérieur hiérarchique, il existe des différences ou des lacunes dans le profil du postulant ou du salarié par rapport au « candidat idéal », défini par l’employeur.

Ce sont ces points faibles, ces lacunes, ces manques qui donnent le sentiment inconfortable de prendre la place de quelqu’un de plus qualifié.

Ben alors ?

C’est se méprendre sur la démarche de recrutement.
Si vous êtes à ce poste, c’est que le recruteur a estimé que vous êtes capable, par vous-même ou par des formations internes ou par un coaching interne, de combler les compétences absentes ou lacunaires.

C’est ce qui vous donne une marge de progression.
C’est là qu’interviennent les fameuses Soft Skills ou compétences comportementales, celles qui vous permettent de vous perfectionner et donc de remplir vos missions au mieux pour vous et pour l’entreprise.

Se débrouiller tout (e) seul (e) ou demander de l’aide sont deux possibilités pour apprendre et mettre en œuvre ce qu’il faut pour répondre à la confiance de votre manager et de votre employeur.

Certaines tâches sont plus compliquées que d’autres.
Considérez-les comme des épreuves, des obstacles à franchir avec succès, grâce à votre esprit et à votre habilité à agir au mieux.

Dites-vous bien que si vous avez ce poste, c’est que vous le valez bien, même si, parfois, vous en doutez.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Devise 074 : Connaissance égale profit
Peur de na pas réussir : Comment réagir
Conseils pour s’intégrer dans une nouvelle entreprise

Quitter son emploi ou rester : Telle est la question
Premier poste de manager : L’angoisse du premier jour
Prise de décision : D’où vient votre malêtre, votre malaise

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 20 Emploi
Récapitulatif 20 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Recrutement : Refuser un poste en se préservant


Refuser un poste en préservant l’avenir

non merciRien de pire que de refuser un poste en mettant à mal la relation établie avec le recruteur.

Qu’il soit recruteur professionnel, externe ou interne, ou occasionnel, le recruteur est une femme ou un homme avant tout, au même titre que la candidate ou le candidat.

Les uns et les autres ont droit au respect.

Dire non avec tact

Il existe autant de raisons pour un candidat de refuser un poste que de recruteurs pour rejeter une candidature.

Si nombre de recruteurs se permettent de laisser les candidats recalés sans réponse, un chercheur d’emploi se doit d’annoncer son refus.

Un mail est le minimum, un appel téléphonique est préférable.

Inutile de faire un long discours ou de justifier sa réponse négative. Annoncez simplement qu’après réflexion, vous avez pris la décision de retirer votre candidature, parce que vous privilégiez une autre piste. Cela suffit.

Vous pouvez, bien entendu, fournir plus de détails, selon votre volonté.

Garder le contact

Il est possible qu’un autre poste, proposé par le même recruteur, dans le même contexte ou dans d’autres circonstances, puisse vous intéresser.

Si vous avez joué de la chaise vide, ou ghosting, ou si vous avez été véhément (e) lors de votre refus, il est fort probable que votre candidature échoue. La rancune est tenace.

Mieux vaut remercier le recruteur du temps passé avec vous durant le recrutement en cours.
Ajoutez que vous souhaitez qu’il vous contacte au cas où votre profil conviendrait pour un autre poste à pourvoir dans le futur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Le ghosting ou quand le candidat est aux abonnés absents
Recrutement : 21 raisons illégales de refuser un candidat
Chômage : Sanctions plus dures pour ceux qui ne respectent pas les règles

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?
Candidature : Comment choisir entre deux réponses positives
Emploi chauffeur ou une belle arnaque

Autres Emploi :

Récapitulatif 19 Emploi

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Mieux travailler en équipe ou Introduction au TMS Team Management System


Les préférences dans le travail

margerison et mc'cannFin des années 80, Charles Margerison et Dick McCann ont étudié le comportement des équipes dirigeantes d’entreprises équivalentes entre elles, aux États-Unis.

Ce fut le point de départ d’un système d’analyse des comportements au sein d’une équipe qu’ils ont nommé TMS pour Team Management System.

Le TMS a consisté à identifier les tâches-clés qui doivent être réparties au sein d’une équipe pour que celle-ci devienne performante.

Les fonctions-clés dans une équipe

Ce modèle identifie 9 fonctions-clés qui sont communes à toutes les équipes, quel que soit le contenu de leurs activités :

  1. Conseiller
  2. Innover
  3. Promouvoir
  4. Développer
  5. Organiser
  6. Produire
  7. Inspecter
  8. Maintenir
  9. Coordonner

L’Index TMS

Dans un lieu de travail, il y a quatre questions fondamentales qui sont au cœur de la gestion des différences. Celles-ci sont les suivantes :

  • Quels sont les types de relations que les gens préfèrent établir ?
  • Comment les gens préfèrent-ils recueillir et utiliser l’information ?
  • Comment les gens préfèrent-ils prendre leurs décisions ?
  • Comment les gens préfèrent-ils s’organiser et organiser les autres ?

Ces quatre questions fondamentales révèlent des préférences dans le travail.

  1. Dans une relation interpersonnelle, nous sommes extravertis ou introvertis.
  2. Nous préférons être créatifs ou pratiques dans la recherche et l’utilisation d’informations.
  3. Nous sommes très analytiques ou nous prenons nos décisions sur des convictions
  4. Nous avons une organisation flexible ou structurée.

La Roue TMS

La Roue TMSParmi les membres d’une équipe qui fonctionne bien, certains se ressemblent et d’autres ont des comportements opposés.

Dans les équipes avec des résultats moins bons, tout le monde se ressemble.
Le principe du clone ou « je ne veux voir qu’une seule tête » produit une bonne ambiance et de mauvaises performances. C’est raté.

Les antagonismes provoquent souvent des heurts, des frictions, des jugements négatifs.
Ils provoquent aussi, avec une prise de conscience de ses préférences au travail et de celles des autres, une meilleure écoute les uns des autres, un rendement meilleur.

Les résultats obtenus à partir de l’index TMS désignent le secteur de la Roue qui représente la préférence majeure d’une personne et deux autres secteurs qui représentent ses rôles connexes ou de « soutien ».

Ainsi, par exemple, quelqu’un peut exprimer sa préférence majeure pour le secteur Créateur-Innovateur avec des rôles connexes dans les secteurs Propulseur-Organisateur et Finaliseur-Producteur, ou encore se montrer Contrôleur-Inspecteur avec des rôles connexes Finaliseur-Producteur et Supporteur-Mainteneur.

Les équipes qui « marchent » sont celles qui recouvrent toute la Roue et qui acceptent le point de vue des autres.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Manager une équipe, c’est en être le coordinateur
Productivité : Demandez à votre Némésis : La compétition motive
Réussir Accueil et Intégration du nouvel embauché

Le MBTI pour mieux se décrire en quelques mots
Se connaître, trouver son mode de fonctionnement
Comment reconnaître mon propre comportement de fuite au travail

Autres Organisation et Management :

Récapitulatif 19 Organisation
Récapitulatif 19 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

À quoi sert une réunion de travail


Réunion de travail : Définition et objectif

Sommaire :

À quoi sert une réunion de travail

Bien préparer une réunion de travail

Réussir l’animation d’une réunion de travail

Le rapport ou compte-rendu de réunion

Dans toute organisation, les réunions sont un pilier du bon fonctionnement, en plus d’être inévitable.

à quoi sert une réunion de travail

Il y a les réunions obligatoires, individuelles ou collectives, définies par la loi, telles que la réunion de seconde partie de carrière ou les négociations entre les représentants du patronat et représentants des salariés.

Les échanges d’informations peuvent prendre différentes formes et passer par différents canaux.
Cependant, la réunion à plusieurs permet, de raccourcir les échanges par un contact direct entre les participants.

Le déroulement d’une réunion dépend beaucoup de la culture d’entreprise et de la culture du pays.

C’est ainsi que le mode de fonctionnement « à la française » est incompréhensible pour un anglo-saxon, sans, pour autant, que la productivité en soit diminué, bien que :

Les participants se coupent la parole ou la prennent sans prévenir,

  • Les heures prévues de début, avec un quart d’heure de retard minimum, et de fin, qui s’éternise,
  • Des discussions sans aucune décision n’aient été prises,
  • Certains s’endorment ou presque pendant que d’autres parlent,
  • Etc.

À quoi sert une réunion ?

La réunionite !

La fameuse réunionite est une réunion régulière, fixée à l’avance, sans objectif particulier et qui donne l’impression aux participants de perdre leur temps.

C’est pourquoi, pour être efficace, une réunion de travail doit répondre aux questions suivantes :

  • Cette forme d’échanges d’informations est-elle utile ?
  • Quel est l’objectif ou quels sont les résultats attendus à l’issue de la réunion ?
  • Qui doit y assister et pourquoi ?

Un réunion qui consiste à recueillir les compte-rendus de ses collaborateurs n’est pas une réunion de travail.
C’est une réunion d’informations où le responsable souhaite que chaque participant sache où en sont rendus les autres dans leur travail.

Si ces informations sont utiles d’être partagées à plusieurs, alors une réunion est organisée, sinon il s’agit d’un échange entre le responsable et chacune des autres personnes qui lui fait un rapport sur son activité.

D’autres canaux d’échanges peuvent être utilisés en dehors d’une réunion de travail, par exemple le téléphone ou la messagerie interne

L’objectif d’une réunion

Sans objectif, une réunion est inutile. Elle s’apparente alors un moment de pause où les participants s’échangent des informations pour rien.

Une réunion sert pour :

  • Transmettre un message, sans débat, par exemple pour informer le personnel d’une décision de la Direction
  • Faire le point sur un projet en cours
  • Chercher et trouver une solution à un problème, un conflit, un dysfonctionnement, etc.
  • Créer de nouveaux services ou produits
  • Prendre une décision en demandant l’avis de tous les participants
  • Former les participants

C’est à l’organisateur de la réunion d’indiquer le but de la réunion et le résultat attendu.

Il indiquera aussi quels seront les participants, et fixera le moment et la durée de la réunion, ainsi que les moyens matériels utiles pour son bon déroulement.

Lorsque c’est nécessaire, il fournira aux participants des indications sur le rôle de chaque participant ainsi que l’ordre des interventions.

Ainsi avertis, les participants pourront préparer leurs interventions.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Le matin, dessinez une carte des actions à mener
Open space : Des solutions humaines
Management participatif : Votre but principal

Faute du recruteur : 4. Organiser un entretien improvisé à plusieurs
Je confie les tâches à bon escient
Actions d’amélioration au sein d’une entreprise

Autres Organisations :

Récapitulatif 19 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Recrutement : 21 raisons illégales de refuser un candidat


Pas de motif obligatoire

discrimination à l'embaucheAucune loi oblige un employeur a donné un motif de son refus d’embaucher un (e) candidat (e).

Et beaucoup des recruteurs tiennent particulièrement à se protéger contre une éventuelle plainte par un (e) candidat (e) déçu (e) pour quelque raison que ce soit.

En effet, chacun a le droit de faire appel à un jugement du Conseil Prud’homal pour attaquer un employeur pour discrimination à l’embauche, articles 225-1 et 225-2 du Code pénal

Ceci explique pourquoi bon nombre de candidatures ne reçoivent même pas un avis de réception, une réponse ou une explication.

21 raisons illégales de refuser un candidat

Il est interdit, par la loi, Art. L1132-1 modifié par la Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 – art. 190 à un employeur qui recrute de refuser une personne en raison :

  1. de son origine,
  2. de son sexe,
  3. de ses mœurs,
  4. de son orientation sexuelle,
  5. de son identité de genre,
  6. de son âge,
  7. de sa situation de famille ou de sa grossesse,
  8. de ses caractéristiques génétiques,
  9. de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur,
  10. de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race,
  11. de ses opinions politiques,
  12. de ses activités syndicales ou mutualistes,
  13. de ses convictions religieuses,
  14. de son apparence physique,
  15. de son nom de famille,
  16. de son lieu de résidence ou
  17. de sa domiciliation bancaire,
  18. ou en raison de son état de santé,
  19. de sa perte d’autonomie ou
  20. de son handicap,
  21. de sa capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour préparer votre entretien de recrutement,, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Handicap au travail : Vrai ou faux
Entreprise : 14 motifs légaux pour proposer un CDD
Les aides à l’embauche depuis le 01/01/2019

Seniors : Vos points forts auprès des recruteurs
Recrutement : Les clichés sur les femmes et sur les hommes
Autopsie du discours d’un candidat malheureux

Autres Emploi et Management:

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter