Erreur de recrutement : Comment l’éviter 


Comment l’éviter de se tromper de candidat

Dans tout processus de recrutement, il arrive, parfois, que l’employeur recrute un « mauvais » candidat.

Les signes d’une erreur de recrutement

Côté collaborateur, la mariée était trop belle. Le recruteur a donné une image de l’entreprise bien au-delà de la réalité du terrain. Les promesses non tenues, les conditions de travail, l’environnement, les relations avec les autres. Tout ou partie se révèle décevant.

Côté employeur, le nouvel embauché déçoit, est en-dessous des attentes, tant dans ses savoir-faire, que sa manière d’agir ou ses relations dans son équipe qu’il perturbe plus qu’il aide.

effacer une erreur de recrutement

effacer une erreur de recrutement

Lorsque le nouveau salarié est incapable d’exécuter les tâches ou missions qui lui sont confiées, et de façon durable, alors il y a erreur de recrutement.

Plusieurs signes alertent

Des compétences attendues, voire annoncées par le candidat, se révèlent absentes et impossibles à acquérir par une formation.

L’intégration rendue difficile voire impossible au sein de son équipe, par le caractère perturbant du nouveau venu : timide ou envahissant, qui remet tout en question, tenant des propos déplacés, manquant de respect, etc.

Une incompatibilité de caractère avec celui de son manager. Un manque d’écoute ou une opposition ouverte. Des réticences à exécuter les tâches confiées ou/et à assumer ses responsabilités.

Un profil recruté à un poste trop élevé ou trop bas peut conduire à la frustration ou l’ennui, surtout si une perspective d’évolution potentielle est absente ou lointaine.

exemple d'incompétence : le ratage de la restauration du Christ de Borja

exemple d’incompétence : le ratage de la restauration du Christ de Borja

Comment éviter une erreur de casting

Pour éviter une situation qui débouche par une rupture du contrat de travail, durant la période d’essai ou après-celle-ci, par une démission ou un licenciement, par exemple, il convient de mettre tous les atouts de son côté, des deux côtés.

Bien définir le profil recherché

La description du poste comprend la liste des tâches principales, du périmètre de responsabilité. Elle indique rarement les moyens mis à la disposition du futur titulaire du poste ou les comportements attendus.

Les savoir-faire, les savoir-être et les soft-skills, appelées aussi compétences comportementales, doivent être clairement définis et annoncés aux candidats.

le meilleur profil de compétencesLes valeurs et la culture de l’entreprise

Un candidat qui est en déphasage, voire hostile aux valeurs de l’entreprise, va se sentir mal à l’aise. Il ira à son travail avec peu d’enthousiasme et de rendement.

La culture d’entreprise, le style de management, les à-côtés du travail proprement dit, doivent être pris en compte par le candidat avant qu’il rejoigne l’entreprise.

Durant l’entretien d’embauche

L’entretien de recrutement est le meilleur moment pour se rendre compte des écarts potentiels et des possibilités d’intégration dans le poste.

C’est ainsi, que, compte tenu de l’agilité réclamée dans les entreprises face à des situations inattendues, le recruteur doit s’assurer des capacités de chaque candidat à bien réagir dans telle ou telle situation qui lui est exposée.

recommandationsLes recommandations et contrôles de référence

Pour décider d’embaucher un candidat plutôt qu’un autre, le recruteur fera appel à une personne de référence, généralement du dernier employeur, pour confronter son point de vue à celui du recruteur, après l’entretien d’embauche.

Un candidat recommandé par une personne de confiance, connue du recruteur, verra ses chances fortement augmentées d’être recrutée et de réussir dans son nouveau job.
Lui-même aura été briefé par la personne qui l’a recommandé et saura mieux où il met les pieds.

L’accueil et l’intégration

Un bon accueil et une intégration réussie rassurent le nouvel embauché et lui permet de s’exprimer plus ouvertement sur les éventuelles difficultés qu’il rencontre.

Il en est de même de son encadrant, qui, lors de réunions planifiées, remet le nouveau salarié sur les rails tel qu’il se l’ait imaginé avant de choisir son collaborateur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Les tests de recrutement : Lesquels ?
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place
Le chargé de recrutement veut vous imposer

Recrutement : Contrôle de référence, mode d’emploi
Employeur : Réussir Accueil et intégration du nouvel embauché
Les accords toltèques : Explications

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Comportements à éviter en cas de stress dans un entretien d’embauche


Comportements à éviter en cas de stress

Sommaire :

  1. Comportements à éviter, les deux premiers
  2. Comportements à éviter en cas de stress
  3. Comportements liés à votre personnalité à éviter

Déception et agressivité

En entrevue de recrutement, vous pouvez être très stressé (e), à tel point que vous perdez le contrôle pour peu de chose.

comportement en cas de stress

Ce peut être une question qui vous dérange, une grimace ou une mimique de votre interlocuteur, un dérangement, une mauvaise lumière.

La moindre contrariété vous plonge dans une sorte de dépression où vous pensez avoir perdu toute chance de poursuivre le processus.
C’est alors que vous devenez agressif (ve).

Remettez-vous dans une attitude positive.
Faites la part de votre interprétation et de l’intention du recruteur.

Il y a peu de chance qu’il vous ait volontairement provoqué (e), à moins que ce soit pour étudier votre réponse et votre attitude en situation de stress, telles que vous pourriez en rencontrer dans le poste proposé.

Étourderie ou confusion

Le recruteur a l’expérience nécessaire pour séparer une attitude générée par un fort stress, par exemple le bafouillement, d’une attitude plus ancrée en vous comme l’étourderie ou la confusion.

Si vous avez la mémoire courte, si vous mélangez des dates, des noms, des actions, des résultats, vous risquez de montrer des faiblesses incompatibles avec le poste.

Au mieux, vous indisposerez votre interlocuteur en lui laissant une impression négative, très difficile à renverser.

Demandez un court moment pour vous reprendre et pour parler avec calme et une bonne diction si vous commencez à perdre les pédales.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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12 signes qui agacent le recruteur en entretien d’embauche
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Peur de ne pas réussir : Comment réagir


Pire que le trac, la déconsidération de soi

peur de l'échecVous doutez de vous-même ?

Après une série d’échecs ou une seule rebuffade, votre moral est au plus bas.

Un dépit amoureux ou un licenciement, un cadeau raté reçu à votre anniversaire ou une réduction qui vous est passé sous le nez, une remontrance de votre chef ou un harcèlement sur Internet, etc. : il y a tellement d’occasions de se sentir oublié (e), frustré (e), décontenancé (e), rabaissé (e), au point de penser que l’on est bon à rien, malgré ses qualités et son savoir-faire.

La peur de l’échec

La peur de l’échec est un des premiers symptômes que l’on éprouve dans sa vie.

Elle apparaît dès l’école, surtout quand une leçon est mal apprise ou que l’on s’est entiché de son ou sa camarade de classe.

La peur de manquer des connaissances ou des compétences pour parvenir au résultat envisagé est au moins aussi forte que celle d’essuyer un refus et de perdre l’estime de l’autre.

Le manque de confiance en soi

Le manque de confiance en soi vient aussi des discours entendus dans sa vie professionnelle autant que dans sa vie personnelle.

Quand vos parents, vos professeurs, votre conjoint (e), vos enfants, vos chefs disent du mal de vous ou vous répètent que d’autres font mieux que vous, ou encore vous ignorent, on peut dire que cela pèse sur le moral.

Se sous-estimer

Mettez-vous la barre trop haute ?

Sans vouloir pécher par excès de zèle ou surestimer ses qualités et ses compétences, dites-vous que l’opinion des autres sur vous-même à moins d’importance que votre propre opinion sur vous-même.

C’est vous qui avez raison !

Accumulez les échecs pour progresser

Si vous ratez cette fois-ci, ce sera pour une prochaine fois.

Préparez-vous, formez-vous, renseignez-vous et quand vous pensez être prêt (e), lancez-vous.

Avoir peur de l’échec conduit à la paralysie, alors dites-vous que l’occasion fait le larron : une opportunité que l’on laisse passée vous fait éprouver des regrets.

Préférez-vous avoir des regrets ou des remords ? Ceci est une question entendue dans un entretien d’embauche.

Agir, c’est se donner le droit de se tromper. Le droit à l’erreur que l’on s’accorde, permet de rebondir sur de meilleures bases, sous réserve d’avoir compris ce qu’il aurait fallu faire.

Analyser ses erreurs

Certains échecs sont sans rapport avec vous :

Un amour non réciproque, un licenciement économique, une inondation soudaine, etc. sont autant d’exemples où l’échec est indépendant de votre volonté.

D’autres échecs sont bien les vôtres :

Ne rejetez pas systématiquement tous les malheurs qui vous arrivent sur les autres. On a vite fait de trouver des boucs-émissaires alors qu’une analyse plus objective montre que vous avez commis une erreur.

Faites la part des choses et rebondissez.

Progresser

D’autres font mieux que vous ou ont plus de chance. Et alors ? La jalousie est un sentiment négatif.
Être envieux (se) devrait vous aider à vous surpasser.

Si vous voulez parvenir à atteindre les mêmes objectifs que les plus chanceux, les plus intelligents ou les plus entreprenants, alors déterminez vos points forts et vos axes d’amélioration.

Renforcez les premiers et minimisez les seconds.

Philippe Garin

Pour vous faciliter le recrutement, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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Premier emploi : Adaptation impérative


Démarrer dans la vie active : S’adapter aux règles du monde du travail

projection population activeQuand on démarre un nouveau travail, il y a un temps d’adaptation.

Quand c’est le premier emploi, ce temps d’adaptation est plus long.

D’un côté, il y a la découverte du poste, de l’entreprise, des collègues.
De l’autre, il y a la découverte du monde du travail avec beaucoup de règles non exprimées et qu’il faut apprendre, notamment les relations entre les personnes.

Protection vs concurrence

Tant que l’on est dans le système scolaire, d’apprentissage, on se trouve avec des personnes qui ont sensiblement le même âge, et qui partagent des connaissances de la vie avec des références identiques ou proches.
Les exceptions viennent du côté des enseignants et du milieu familial. L’un et l’autre sont, généralement, protecteurs.

C’est l’inverse dans le monde du travail. Le nombre de postes est restreint. La concurrence pour en obtenir un est rude.
De plus, une fois en poste, la concurrence est encore plus âpre. Les jalousies, les envieux, les rumeurs, les heurs entre personnes avec des référentiels différents, notamment dans les relations :

  • homme – femme,
  • jeune – moins jeune,
  • handicapé – valide,
  • intelligent – frustre,
  • sensible – calculateur,
  • ambitieux – bien à sa place,
  • cadre – non-cadre,
  • etc.

Égalité vs Inégalité

Là où l’on se trouvait sur un pied d’égalité avec les autres, où ce qui permet de se différencier les uns des autres sont les résultats scolaires, donc le mérite du travail individuel, organisé et qui dépend uniquement de son assiduité, de sa volonté et de son envie de réussir ses examens.

Ici, dans le monde du travail, on se trouve à inégalité les uns par rapport aux autres.
Les relations sont très différentes puisqu’on y trouve une hiérarchie, des contraintes imposées à respecter impérativement sous peine de se faire rejeter.
On doit obéir et faire ce qui est demandé.

En plus, il faut le faire de la manière demandée, avec des méthodes imposées, la plupart du temps.
L’initiative personnelle est plus ou moins acceptée selon le mode de management de l’équipe et de l’organisation dans laquelle on travaille.

Réalité vs imagination

Il est tout à fait légitime que l’on soit plus ou moins perturbé quand on débute son premier emploi.
Son propre système de valeur est mis à rude épreuve. Les convictions, jusqu’ici très ancrées et qui paraissaient « LA » vérité se trouvent confrontées à une réalité souvent différente.
Les illusions, les projets, les ambitions, et aussi les encouragements, les rencontres, le soutien, sont tous mélangés au contact des autres.

Ami vs Collègue

On choisit ses amis, pas ses collègues.

Autant, dans un milieu plutôt fermé des études, les rencontres et les amitiés se faisaient selon les affinités des uns avec les autres.
Il y est très facile d’ignorer ceux qui ne nous plaisent pas, que l’on ne comprend pas ou qui nous dérangent, autant c’est impossible dans le milieu du travail où il faut avec.

Il faut faire avec tous les types de comportements des autres, les paroles prononcées.
Et, en plus, il faut accepter puisque le pouvoir en entreprise s’ajoute à la structure de l’organigramme des postes de travail.

Les mauvaises langues sont actives et les bons conseils sont données selon les intentions des personnes qui exercent un certain pouvoir et que d’autres écoutent.

Intégration vs préjugés

La volonté de s’intégrer dans une équipe est parfois insuffisante quand, en face, on se trouve confronté à des préjugés.
C’est un peu comme vouloir que l’autre vous aime alors que ce n’est pas le cas : on a beau faire tous les efforts possibles de séduction, l’autre reste insensible.

Dans le monde du travail, c’est encore plus compliqué.
En effet, les réactions des autres face à ses efforts d’intégration dans l’équipe et dans l’entreprise, sont très variées et au-delà d’un simple j’aime – je n’aime pas.

Il y a certaines actions ou certains propos que l’on apprécie et d’autres moins, plus ou moins, beaucoup ou absolument pas.

Motivation vs déception

Les sentiments que l’on peut avoir en exerçant pour la première fois un métier, varient énormément en cours de journée.
En une phrase, un chef, un collègue, parfois un subordonné quand on est chef dès son premier emploi, on peut se sentir à l’aise ou tout l’inverse.

Par exemple, quand un chef dit : « c’est très bien, il faut continuer, mais avec plus de conviction et de réussite », on se sent à la fois reconnu, flatté et malheureux de le savoir insatisfait, encouragé à faire mieux et déçu de ne pas y être encore arrivé.
Sans compter les réactions de celles et ceux qui ont entendu ce qui a été dit et qui vont vous juger, vous encourager ou tenter de vous enfoncer, selon leurs propres rapports avec le chef.

Respect de soi et des collègues

Entrer dans le monde du travail, c’est faire face aux autres, se faire respecter et respecter les autres, accepter qu’ils aient des comportements et des convictions différentes, les accepter ou les contrer selon sa personnalité.

Un collègue est une nouvelle notion que l’on découvre en débutant dans une entreprise. Avant, on avait uniquement sa famille et ses amis.
Voilà qu’une nouvelle dimension s’ajoute : le collègue, qui est son égal, son supérieur ou son subordonné, selon sa position hiérarchique au sein de l’organisation pour laquelle on travaille.

Philippe Garin

Pour réussir votre venue sur le marché du travail, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Marché de l’emploi : La loi de l’offre et de la demande
Emploi : Autopsie du discours d’un candidat malheureux
Management : L’entretien d’intégration

Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu
Nouvel emploi : Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai
Efficacité : 30 jours pour une nouvelle habitude

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Candidature : Et si la réponse dépasse 3 semaines


Les cas où il faut plus de 3 semaines

Après avoir déposé sa candidature, il faut prendre patience. Les délais sont variables, bien que dans la majorité des cas, il faille attendre 3 semaines avant d’avoir une réponse de la part du chargé de recrutement.

Au delà des trois premières semaines après la parution d’une annonce d’offre d’emploi, les espoirs sont encore présents, car dans certains cas les délais s’allongent.

Déception

Si les candidats de la « short-list » ont déçu ou s’il y a trop peu de candidats finalistes alors le cycle va recommencer.

D’abord, les CV de la pile « au cas z’où » vont être analysés, avec leurs lettres de candidature. Le même processus de la troisième semaine reprend. Si c’est insuffisant, alors c’est le cycle complet qui recommence avec la prolongation de l’offre annoncée.

calendrier coché

Indisponibilité

Il peut y avoir des variantes à ce scénario qui tient compte du nombre de candidats et de la disponibilité des intervenants, notamment chez l’employeur.

Le manque de disponibilité un problème fréquent car les employeurs mettent le recrutement après les affaires courantes, sans compter les congés, etc. D’où un délai d’une semaine supplémentaire possible.

Très rarement, le délai dépasse 4 semaines avant un premier contact avec un candidat.

Philippe Garin

Pour un accompagnement personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Entretien d’embauche : Entre déception et espoir
Autopsie du discours d’un candidat malheureux
Relancer le recruteur : Mode d’emploi

Pour une image positive : abandonnez vos tics de langage
Recrutement : Attirer les talents façon 21ème siècle
Les bonnes questions pour se fixer ses priorités

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Recrutement : Informer les candidats malheureux 1/5


Recrutement : Informer les candidats malheureux 1/5

Et pourtant il n'y aura qu'un seul gagnant

Le recrutement a ses règles :

  1. Une entreprise ou une organisation propose un poste
  2. Des candidat(e)s postulent
  3. L’entreprise décide. Un (e) seul (e) gagnera.
  4. Tous les autres sont déçus. Plus ou moins selon l’espoir qu’ils avaient d’être embauchés

Sommaire :

  1. Recrutement : Informer les candidats malheureux 1/5
  2. Recrutement : Informer les candidats malheureux 2/5
  3. Recrutement : Informer les candidats malheureux 3/5
  4. Recrutement : Informer les candidats malheureux 4/5
  5. Recrutement : Informer les candidats malheureux 5/5

C’est simple ! Et pourtant, la lutte est rude et les obstacles nombreux, tant pour l’entreprise que pour le candidat, et que pour les intermédiaires.

Chaque candidat a beau savoir que ses chances sont minces, il postule, contraint par le manque d’argent ou d’autres motifs, avec l’espoir de réussir.

Parce qu’un recrutement est sérieux et conditionne une tranche de vie, c’est parmi ceux qui ont postulé que se trouve celui ou celle qui va être embauché (e).

Faut-il informer les candidats de l’état d’avancement de sa candidature ?

La plupart des cabinets de recrutement s’oppose à informer les candidats tant qu’une décision n’est pas prise.

Certains utilisent un robot, un automate pour envoyer un courriel pour indiquer au postulant qu’en l’absence de réponse sous une certaine durée, souvent trois semaines, il doit considérer que sa candidature a échouée.

Les termes utilisés sont plus ou moins standardisés. S’en offusquer, c’est refuser de comprendre qu’un cabinet reçoit tellement de candidatures qu’il perdrait un temps fou, et donc de l’argent, à répondre individuellement.

De toute façon, lorsqu’une candidature semble intéressante, le premier contact s’effectue généralement dans la semaine qui suit la réception de la candidature.

Les candidats éliminés attendent, sans savoir, alors que ceux qui ont franchi le premier obstacle, celui de la lecture de leur CV et de la lettre de motivation, passent au suivant : l’entretien téléphonique.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Entretien d’embauche ; La curiosité est un bon défaut
La prise de notes par le recruteur
Management : Être informé à temps pour agir (vu par Machiavel)

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Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu


Pourquoi le nouveau collaborateur est déçu

La période d’essai est, pour le candidat, le moment où il découvre l’entreprise, ses nouveaux collègues, un nouveau chef, un nouvel environnement, de nouvelles conditions et méthodes de travail.

Plus la période de chômage ou de recherche d’emploi est longue, plus le candidat est prêt à accepter des conditions de travail, voire même un travail, qui risquent de le décevoir. Plus le temps passe, plus l’exigence du candidat est faible.

Par contre, dès qu’il occupe un nouveau poste, ses réflexes professionnels reviennent très rapidement. C’est ainsi qu’il y peut y avoir un conflit entre ses intérêts immédiats, à savoir trouver un emploi, et sa carrière professionnelle à plus long terme.

île de la déception

Durant l’entrevue d’embauche, l’écoute a été moins importante pour un candidat qui n’attend qu’une seule chose : que le recruteur lui dise oui. C’est quand il arrive dans l’entreprise, il se rend compte qu’il y a des choses qui ne vont pas, ou, du moins, que les correspondent pas à ses attentes.

Déçu (e) par :

Le candidat commence à se rendre compte qu’il y a des éléments qui le dérangent.

Ce peut être :

  • La rémunération : salaire, primes diverses, nombre de mois de salaire, dates de versement de salaires, etc.
  • Le poste de travail physique : open space, bureau étroit, confort, bruit, éclairage, etc.
  • Les conditions et méthodes de travail : le trajet, le parking, les horaires, la culture de l’entreprise, les consignes respectées, le pointage ou/et la surveillance vidéo, etc.
  • Le chef et les collègues : le style de management, les responsabilités accordées, l’absence d’esprit d’équipe, les sujets de discussion pendant les pauses, etc.

Les tâches confiées peuvent être différentes de celles qui ont été énoncées durant l’entretien d’embauche. Plus l’écart est important entre ce que le candidat s’imaginait trouver et ce qu’il va trouver réellement et plus il va être déçu.

Si la déception est trop grande, il partira avant la fin de la période d’essai, sauf, s’il parvient à s’adapter ou à trouver un autre emploi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

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Période d’essai interrompue : En tirer les leçons
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Recrutement : La mise en situation

Livret d’entretiens avec un nouveau collaborateur
Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai
Une réprimande met-elle l’intégration en danger ?

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Entretien d’embauche : Que faites-vous de vos mains ?


Empoté (e) ou très à l’aise avec vos mains ?

mains dans ses pochesIntrovertis et extravertis se retrouvent devant le recruteur. C’est la phase cruciale de la recherche d’emploi : l’entretien d’embauche.

C’est le moment, où l’échange entre recruteur et candidat va permettre, à l’un et à l’autre, de se faire une meilleure idée, pour l’un de l’adéquation entre le besoin de l’entreprise et le profil du candidat, pour l’autre de l’adéquation entre ses propres capacités et envies et le poste proposé.

C’est aussi le moment, où la gestuelle et les expressions du corps et du visage vont refléter ses sentiments, notamment les mains.

Pour une personne plus introvertie, plus discrète, moins expressive dans sa communication, faire des gestes avec les mains est moins naturel que pour une personne plus expressive, pour extraverties, plus ouverte dans sa communication pour qui faire des gestes permet d’accentuer ses propos.

Vos mains

Éviter les mains moites, pour l’hygiène et la sensation désagréable.

A cette règle, s’ajoute celle qui consiste à avoir une poignée de main ferme, sans aller jusqu’à l’expression de force ou incruster les bijoux sur les doigts de son vis-à-vis.

D’un côté comme de l’autre, la poignée de main au début de l’entretien, va conditionner immédiatement vers le plus ou le moins, cet entretien si important.

Durant l’entretien, cacher ses mains indique un manque de confiance en soi. C’est aussi le signe que l’on a quelque chose à cacher, ne serait-ce que sa timidité ou son stress.

Position des paumes

Celui qui dominera l’autre est celui qui orientera ses paumes vers le bas, sans avoir besoin de présenter une posture d’agresseur, griffes en avant.

La sincérité se traduit aussi par des gestes où l’on va montrer ses paumes à son interlocuteur. Un petit geste, main ouverte, pour accentuer un propos, sera associé à la vérité.

Les doigts parlent pour vous

Presser le bout des doigts de vos mains les uns contre les autres, pouce contre pouce, jusqu’à auriculaire contre auriculaire montre votre assurance, votre compréhension des propos de votre interlocuteur.

Tapoter des doigts montrera votre impatience, de parler ou de partir. Dans tous les cas, cela montrera le peu d’attention que vous portez sur les propos de l’autre. Vous êtes concentré sur ce que vous voulez dire au détriment de l’écoute.

Un doigt pointé vers l’avant est un geste d’agression, d’accusation. A éviter absolument car il met votre interlocuteur en difficulté, sur la défense et le repli sur soi, donc il le met dans une position qui vous sera défavorable.

Évitez aussi de faire craquer vos doigts. Outre le bruit désagréable, cela montre un manque de respect, ainsi qu’une désinvolture et le peu d’intérêt que vous portez aux propos de l’autre.

Plus haut : Les bras

Les bras croisés sont signe de fermeture. Vous montrez ainsi que vous fermez la porte aux arguments de votre interlocuteur. C’est une position de défense, de repli tout autant que de désaccord ou de déception

Avoir les bras ouverts, posés sur la table ou sur les bras du fauteuil est la meilleure position lorsque vous ne savez pas quoi faire de vos mains.

Avoir les coudes sur la table est un manque de respect. A bannir totalement.

Les bras écartés attirent trop le regard et distraient votre interlocuteur. Ils expriment aussi un caractère impulsif, de l’exaspération ou une tendance à l’exagération. S’en méfier par conséquent.

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Points faibles à citer en entretien de recrutement 5/6 : Trop expérimenté ?
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Période d’essai interrompue : Faire son deuil


Étape 1/3 : Faire son deuil de cette place

femme en pleursLe plus vite possible, il va falloir oublier cet échec pour se relancer.

Plus facile à dire qu’à faire, ce processus de deuil est pourtant indispensable. Il est impératif de se débarrasser de tous les espoirs suscités par ce nouvel emploi, hélas perdu.

Si, de plus, des frais ont été engagés pour le trajet, l’hébergement, un éventuel déménagement, ils restent sur les bras de l’ex-salarié (e). Il va falloir faire abstraction de tout cela, se dire que ce poste et cette entreprise étaient inadaptés.

C’est beaucoup plus facile quand le départ anticipé est à l’initiative du salarié. Et même ainsi, le salarié doit se dire qu’il a pris la bonne décision.

Sommaire :

Période d’essai interrompue : Et alors ?

Origine : L’employeur

Quand la décision vient de l’employeur, le salarié doit comprendre les raisons de son départ.

Les motifs de cette rupture peuvent avoir des origines sans rapport aucun avec le salarié, par exemple un changement de personne dans la hiérarchie ou un changement de politique d’entreprise, un abandon d’un nouveau produit, une externalisation, un problème de trésorerie, etc.

Ce sont évidemment les derniers embauchés et, notamment ceux qui sont en période d’essai, qui partent en premier.

Origine : Le (la) salarié (e)

Si, par contre, la période d’essai est interrompue pour une cause liée directement au salarié, alors ce dernier va la connaître.Il faut, en effet, qu’il puisse comprendre ce qui lui a manqué.

Ce peut être des connaissances techniques ou de mauvaises relations avec les autres.

L’intégration est en rapport avec les espoirs de l’employeur. Espoir déçu signifie fin prématurée de la période d’essai. Parmi les causes possibles, le mensonge du salarié.

L’employeur peut se rendre compte durant la période d’essai que le salarié a triché sur son CV et s’avère incapable d’effectuer les tâches qui lui sont demandées.

Le salarié peut être sous-qualifié ou surqualifié pour le poste, en tout cas, il n’est pas à sa place.

Philippe Garin

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La fatigue durant la période d’essai
Période d’essai : Fin prématurée, les risques
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Être mobile pour trouver un emploi = déménager ?
Carrière : Plus on vieilli et moins on fait de concession
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Entretien d’embauche : Entre déception et espoir


Fin de l’entretien d’embauche et vous hésitez entre déception et espoir

Entre espoir et déceptionVotre entretien vient de se terminer et vous avez un goût amer dans la bouche.

Le recruteur ne vous l’a pas dit expressément mais vous avez un ressenti négatif, ou neutre, de votre entretien.

Un rapide bilan à chaud vous fait pencher tantôt vers la déception, tantôt vers l’espoir.

Vous craignez avoir laissé une mauvaise impression, sans en être vraiment sûr (e).

Vos 2 atouts

Le bilan à froid

Le soir même ou le lendemain,

  • Reprenez vos notes
  • Remémorez-vous les questions entendues et les réponses que vous avez données
  • Rappelez-vous les informations que vous avez obtenues
  • Rédiger un compte-rendu synthétique, un résumé, de ce que vous avez compris du poste
  • Ajoutez comment vous envisagez d’occuper le poste ou votre prise de fonction

Remercier l’interviewer

Le lendemain ou le surlendemain,

  • Envoyez un courriel à la personne qui vous a reçue,
  • Remerciez-la du temps qu’elle a pris à vous recevoir,
  • Transmettez-lui votre compte-rendu, dans le texte lui-même et non en pièce jointe. Comme c’est une synthèse, le nombre de lignes est limité à l’essentiel

La réaction du recruteur

Le recruteur peut zapper votre message ou ne pas s’y intéresser tout de suite. C’est alors un coup d’épée dans l’eau. Tant pis !

Il peut aussi le lire et y trouver des informations intéressantes, en particulier votre capacité à rédiger un compte-rendu et à ne pas parler que de l’essentiel, en plus de votre point de vue sur le poste. Tant mieux !

S’il hésite entre deux candidats, ce bilan à froid peut provoquer le choix en votre faveur

Philippe Garin

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Carrière : Cinq conseils pour booster votre carrière


Cinq conseils pour booster votre carrière

Votre carrière stagne et vous vous demandez quoi faire pour changer cette situation qui vous déplaît.

Vous cherchez un nouveau job ; le dernier vous a déçu.

1. Préparer le changement

  • Soyez attentif aux évènements.
  • Analyser les besoins de vos « clients »
  • Préparer vos réponses et vos offres de service

2. Accompagner le changement

Le changement est inévitable, quelque soit votre organisation ou entreprise.

  • Mieux vaut donc prendre le train du changement en cours
  • Transformer ce challenge en une opportunité pour votre carrière

3. Pas de repos pour les braves

Une carrière est une succession d’étapes.

Pour progresser, il faut poursuivre et tenter d’atteindre l’étape suivante dès que vous venez d’en franchir une, sans attendre.
Si vous attendez trop, quelqu’un aura saisi l’opportunité avant vous et vous vous « encroûteriez ».

4. Recommencer et recommencer encore

Vous rencontrez des difficultés, des barrages, des faux pas.

  • Analysez les raisons de ces déceptions.
  • Faire la part des choses et tirez-en des enseignements.
  • Vous vous servirez des enseignements tirés pour éviter les écueils et rectifier votre trajectoire professionnelle.

5. Appuyez-vous sur vos relations

  • Côtoyez les personnes influentes. Rejoignez-les dans leurs cercles autant que faire se peut.
  • Donnez pour recevoir.
  • Soignez vos relations, vos contacts. Devenez un leader et les autres feront appel à vous.

Que vous soyez encore en poste ou en recherche active d’une nouvelle opportunité de carrière,
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Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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