Jeune manager et débutant : Comment s’en sortir


Comment réussir à encadrer une équipe quand on est jeune manager et débutant

Avec des études longues et ciblées sur le management, les jeunes, diplôme en poche, se lancent à la recherche de leur premier emploi. Compte tenu de leur niveau d’instruction, c’est un poste de chef dont il est question.

Manager une équipe « pour de vrai ». Vous démarrez dans la vie active. Dès le premier jour, vous cumulez les handicaps.

Votre jeune inexpérience

Plus que la jeunesse, contre laquelle seul le temps vous apportera un changement, c’est votre inexpérience qui vous rend vulnérable.

jeune manager débutant

jeune chef d’équipe

Soit vous tentez de vous imposer, genre « taper du point sur la table », et c’est l’échec assuré auprès de son équipe, soit vous vous laissez influencer et vous perdez en crédibilité.

Tous vos collaborateurs, ou presque, sont plus âgés que vous. Ils sont respectueux de la hiérarchie et s’attendent à tout de votre part, le bon et le mauvais. De leur point de vue, le bon et le mauvais peuvent s’avérer différents de ce que vous, vous considérez comme bien pour l’entreprise et pour votre équipe.

Restez à l’écoute et prenez conseil auprès de votre propre responsable. Lui aussi connaît l’entreprise, même s’il est lui-même récent. S’il vous a recruté, c’est qu’il voit en vous un potentiel qui demande à se développer.

Vous débutez

Vous êtes le chef. Toute votre équipe le sait. Maintenant, qu’allez-vous faire ? Par quoi allez-vous commencer ? Telles sont vos questions autant que celles de votre équipe.

Comment savoir si vous êtes à la hauteur de vos responsabilités ?
Ce sont les réactions des membres de votre équipe qui vous le diront.

les débuts d'un maréchal

maréchal débutant

Tout débutant est observé de près, encore plus lorsqu’il encadre une équipe. Il doit d’abord se présenter et apprendre à connaître ses collaborateurs, leurs spécificités, leurs caractères. A vous de faciliter le dialogue.

Apprenez à connaître chacun d’eux, sans donner l’impression d’être un intrus au milieu d’une équipe qui connaît mieux l’entreprise que vous. Certains ont même des dizaines d’années d’ancienneté.

Vous apportez du changement

Fort de l’apprentissage de nouvelles méthodes, nouvelles techniques, vous utilisez des outils que vous souhaitez utiliser aussi dans le milieu professionnel. Le management collaboratif ou le numérique en sont des exemples.

Là, vous vous heurtez à la résistance au changement. Bien sûr, vos collaborateurs savent que l’arrivée d’un nouveau chef apporte son lot de nouveautés. Jusqu’où pouvez-vous aller dans l’acceptation au changement ?

ne pas déranger

laissez-moi débuter sereinement

Le changement, ça s’explique. Ça se démontre. Expliquez les bienfaits de vos idées nouvelles et soyez convainquant.

Vous apprenez votre métier

Les salariés en place vous accepteront plus volontiers si vous les écoutez. Ils ont la connaissance de l’entreprise, de ses points forts et de ses lacunes. Ils sont bien à l’aise ou souhaitent eux-mêmes du changement.

Les relations interpersonnelles sont plus faciles lorsqu’elles sont à votre initiative. Vous devez rassurer et convaincre. Vous êtes là pour apporter de la cohésion dans une équipe qui en manque ou du changement dans une équipe soudée. A vous de le déterminer très rapidement.

Vous avez, à la fois, à faire valoir votre enseignement théorique et sa mise en pratique, tout en faisant passer votre message et établir de bonnes relations avec vos « vieux » collaborateurs. Faire preuve de doigté, d’empathie, d’écoute, de pédagogie, de fermeté parfois, tout autant que d’animer l’équipe, d’inciter vos collaborateurs à vous faire confiance et donner ainsi le meilleur pour réussir votre prise de poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Période d’essai : Les débuts comme chef de service
My boss and I, mon chef et moi, mein Chef und ich
5 bonnes résolutions des bons managers

15 critères pour être un bon manager
Débutant : 6 conseils pour réussir son entrée sur le marché du travail
Mener un entretien d’évaluation d’un collaborateur

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Attirer les candidats par l’offre d’emploi


Attirer les candidats : Les forces de l’offre d’emploi

A l’heure des tensions sur le marché du travail, il est intéressant de faire le point sur les stratégies de recrutement et l’utilisation des offres d’emploi.

La pénurie de candidats dans certains secteurs implique de séduire les talents et de modifier certaines pratiques dans la rédaction et la diffusion des offres d’emploi.

1/ Multiplier les canaux de diffusion

Le temps de passer une annonce dans le journal local est bien révolu. Certes, vous pouvez aussi coller une affiche sur la vitrine de votre boutique. A part ces rares pratiques, il en est de meilleures pour faire connaître votre besoin d’embauche.

pigeon voyageur pour une offre d'emploi

canal de diffusion obsolète : le pigeon voyageur

  • Chercher à la source les jeunes diplômés, dès leur présence dans les écoles spécialisées
  • Participer à des forums en ligne, sur les réseaux sociaux fréquentés par vos futurs salariés
  • Proposer une prime de cooptation pour inciter vos salariés à recruter pour vous dans leurs réseaux
  • Utiliser les services d’un recruteur professionnel : Pôle emploi, job boards, cabinet de recrutement ou entreprise d’emploi temporaire
  • Diffuser votre offre d’emploi sur votre site
  • Utiliser les services de diffusion de votre offre sur Internet, notamment pour la publicité des moteurs de recherche
  • Chasser les profils sur LinkedIn ou/et sur les réseaux sociaux

2/ Bien décrire le poste à pourvoir

Chercher le mouton à cinq ou six pattes, c’est perdre ton temps et son argent.

Le candidat idéal est très rare. Pour avoir la possibilité de choisir entre plusieurs candidats, plus la liste des critères de sélection est courte, plus celle des candidatures sera longue.

Les savoir-faire indispensables restent, bien sûr, le point de départ. Il convient donc de les séparer des critères souhaités. Une formation interne peut alors compléter le noyau dur des exigences pour adapter ou donner les compétences à vos nouveaux salariés.

votre candidat idéal est là

… ou pas !

3/ Regarder comment font les autres

La veille concurrentielle s’étend aussi au domaine de la recherche de candidats.
Savoir comment vos concurrents s’y prennent vous fournit des indications sur les moyens mis en œuvre pour attirer les candidats.

4/ Les conditions de travail

Une des conséquences de la crise liée à l’épidémie de Covid-19 est le besoin de créer un environnement de travail propice à se sentir bien dans votre organisation.

Le rapport vie privée – vie professionnelle a basculé, surtout pour les plus jeunes salariés, vers de meilleures conditions de travail.

Dans la mesure du possible, le télétravail et les valeurs sociétales sont des options qui attirent.
Elles complètent les avantages sociaux, les primes, etc. déjà classiques.

La suite dans cet autre article

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Pour en savoir plus :

En complément :

Recrutement : 15 pistes pour trouver les talents
Attirer des talents : Tendance 2022
Recrutement : La mise en situation

Recruteur : 5 questions indispensables à poser aux candidats
Les 4 étapes pour le recruteur AVANT la rédaction d’une offre d’emploi
Contrôle de référence, côté recruteur

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Recherche d’emploi : La culture d’entreprise attire ou repousse


La culture d’entreprise dans votre future entreprise

Il y a des moments dans sa recherche d’emploi où, attiré par la description d’un poste, dans une annonce ou dans un entretien de recrutement, vous vous rendez compte rapidement que vous avez fait le mauvais choix : cette entreprise n’est pas pour vous !

Comment est-il possible que vous vous êtes trompé à ce point ?

les 5 étapes de la rupture de la période d'essai

les 5 étapes de la rupture de la période d’essai

Généralement, la réponse est liée à deux éléments concrets.

1/ La mariée était trop belle

Seuls les aspects positifs du poste vous ont été présentés.
Le côté obscur vous a été caché, en espérant que votre capacité d’adaptation soit assez forte pour rentrer dans le moule et accepter les contraintes liées au poste ou la culture d’entreprise.

2/ La timidité ou la crainte vous a retenu

Osez poser des questions sur l’entreprise en plus du poste.

En voulant travailler à ce poste, vous acceptez, a priori, tout ce qui va avec. Il est donc important de se renseigner pour savoir où vous mettez les pieds.

panorama des réseaux sociaux en 2020

panorama des réseaux sociaux en 2020

Les réseaux sociaux pour se renseigner

En plus du site de l’entreprise, de vos échanges avec le ou la chargé(e) du recrutement, vous avez une source d’informations formidable pour découvrir la culture de l’entreprise : Les réseaux sociaux.

Trouvez des personnes qui ont travaillé ou qui travaillent dans l’entreprise.

Les premières vont tout déballer puisque, parties, elles ne risquent rien de dire du mal de l’organisation, s’il y a lieu, ou du bien.

Les secondes sont encore en place et vivent la culture d’entreprise au quotidien.

Dans les deux cas, plusieurs témoignages sont impératifs, pour croiser les réponses et vous faire une idée plus précise de ce qui vous attend.

Quelles questions poser pour bien se renseigner ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Recrutement : Refuser un poste en se préservant
Premier emploi : Adaptation impérative
4 bonnes raisons d’utiliser les réseaux sociaux dans sa recherche d’emploi

Emploi : Envie de quitter votre poste, 20 signes
Postuler plusieurs fois dans la même entreprise : Mode d’emploi
Les raisons de l’échec à l’embauche

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Employeur : Le bouleversement de la valeur travail


Prendre en compte les motivations des salariés

S’il y a bien un bouleversement occasionné par la pandémie mondiale, c’est dans le monde du travail qu’’on le trouve.

Avant cette crise sanitaire qui a immobilisé des dizaines de millions de travailleurs, une tendance avait commencé à voir le jour dans les pays économiquement fort.
Il s’agit du changement des motivations initié par la jeune génération face au travail.

Alors que la règle était de travailler pour subvenir à ses besoins impliquait une adaptation de la personne aux organisations et modes de fonctionnement plus ou moins directifs d’une entreprise, la nouvelle génération à développer l’idée d’un bien-être au travail, d’un partage plus équilibré entre vie professionnel et vie privée fait son chemin.

travail hybride : présentiel et distanciel

travail hybride : présentiel et distanciel

Les chefs d’entreprise et l’ensemble de l’encadrement doivent en tenir compte pour la survie de leurs entreprises.

Quelques chiffres

61% des demandeurs d’emploi accepteraient le télétravail

73% des salariés pensent à quitter leur poste actuel

33% des travailleurs de moins de 30 ans ont déjà quitté leur premier emploi

Source : joblist (site de recherche d’emploi)

Le regard de l’employeur

Pour séduire les futurs salariés et retenir son personnel, un employeur doit commencer par en informer l’ensemble de ses cadres, à commencer par le haut.

voir loin : le regard de votre employeur

voir loin : le regard de votre employeur

L’adhésion de l’encadrement est indispensable pour l’harmonisation des nouvelles pratiques à mettre en place. Puis, celle de l’ensemble du personnel.

Un salarié heureux dans son travail aura un meilleur rendement. La satisfaction du client augmentera.
Les pertes pour absentéisme ou par une mauvaise qualité des produits ou des services diminueront.

Des conseils pour intégrer les motivations des salariés

1 Ouvrir le dialogue montant autant que descendant, avec des possibilités de contourner la voix hiérarchique.

2 Créer un sentiment d’appartenance à une équipe, notamment pour les nouveaux embauchés

confiance encouragement3 Faire confiance aux salariés pour obtenir leur confiance

4 Mettre en place les outils de travail collaboratif, principalement numériques, et les utiliser à bon escient, c’est-à-dire par le soutien et non par la surveillance, ni l’intrusion dans la vie privée

5 Encourager le travail hybride, présentiel et distanciel, qui facilité l’intégration, l’égalité et l’inclusion

6 Écouter, prendre en compte les idées et récompenser son personnel

La pérennité d’une entreprise passe par sa place sur son marché, par un investissement dans des méthodes et des outils modernes, et surtout par son personnel, heureux, motivé, impliqué et rentable.

Et dans votre travail, quel changement voudriez-vous voir ?

Faites-le moi savoir par un commentaire

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En complément :

La résilience : Définition et principes
Recrutement : Attirer les talents façon 21ème siècle
Le Projet de Transition Professionnelle : Mode d’emploi

Démission d’un salarié = fuite d’informations : Comment s’en prémunir
Ces phrases qui tuent le dialogue
Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères

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Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères


Se sentir bien dans son activité professionnelle

S’il y a bien un point commun à toutes les organisations, toutes les entreprises, administrations ou associations, c’est qu’elles possèdent une culture d’entreprise, sans exception.

Que l’on postule pour en faire partie ou que l’on soit déjà en poste, pour s’y sentir bien, il faut être en phase avec la culture d’entreprise.

i love my jobPour cela, voici 5 critères pour vous aider à y voir plus clair.

1 Satisfaction personnelle

L’indicateur le plus sûr pour connaître le degré de satisfaction des salariés au travail est le turnover, c’est-à-dire la fréquence avec laquelle les salariés quittent l’organisation.

Plus il y a de départs sur un an et moins les salariés étaient satisfaits.

A l’inverse, quand personne n’a envie de quitter la structure, c’est un bon signe.

2 Équilibre vie pro vie perso

Avoir un manager et/ou un patron qui favorise l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle de ses collaborateurs est la situation la plus favorable à ces derniers.

Horaires, télétravail, primes, congés, avantages en nature, etc. sont les indicateurs d’une vie harmonieuse ou d’un désastre pour sa vie privée.

équilibre vie pro vie perso par le télétravail

télétravail

3 Travailler ensemble

Une équipe qui gagne est une équipe où ses membres s’apprécient, se respectent, communiquent entre eux.

Le travail avance bien parce que chacun sait ce qu’il apporte pour atteindre les objectifs avec les moyens mis à leur disposition.

4 Un management de valeurs

Lorsqu’un salarié est en phase avec les valeurs de l’entreprise ou, du moins, les respecte, alors son travail est également respecté.

Il reçoit un but à atteindre et travaille en autonomie ou/et en équipe sous la direction de managers qui favorisent la prise d’initiative.

Plus le salarié adhère aux mêmes valeurs et au mode de management, plus sa productivité et ses performances augmentent. Par ailleurs, l’entreprise a un taux d’absentéisme et d’accidents du travail en forte baisse, critères d’appréciation de ce critère.

tennis de table au travail

5 Conditions de travail

Lorsque le lieu de travail permet des aménagements comme la présence d’une salle de repos, d’une garderie ou d’une salle de jeux, il est plus agréable d’y travailler.

Recharger ses batteries durant les pauses permet de reprendre efficacement son travail.

Le taux d’erreurs, de perte ou de gain de productivité, de non-conformités, sont alors les indicateurs qui permettent de savoir si les salariés se sentent bien et sont performants.

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En complément :

Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place
Les accords toltèques : Explications
Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?

Organisation verticale : D’où provient la reconnaissance du manager par son équipe ?
Les causes des dysfonctionnements
Les bases de la productivité 4/4 : Les outils et principes

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Deuxième entretien d’embauche : Se préparer pour réussir


Quelles questions préparer pour une seconde entrevue de recrutement ?

Vous étiez préparé pour le premier entretien d’embauche et vous avez franchi le cap : Vous êtes sélectionné (e) pour passer un second entretien.

Vous pensiez avoir tout dit et avoir tout appris durant la première entrevue.
Que va-t-il falloir ajouter cette fois-ci ?

1 Vos interlocuteurs

Si l’interlocuteur principal, voire unique, rencontré lors du premier rendez-vous, est issu du milieu des Ressources Humaines, il sera peut-être absent au second.

deuxième entretien d'embaucheCe qui est sûr, c’est la présence de votre futur chef. Celui ou celle avec qui vous allez travailler, qui va vous confier vos missions et superviser votre travail.

Son objectif principal sera de vous imaginer dans son équipe et estimer la réussite de votre intégration potentielle.

Ses questions vont aussi porter sur vos savoir-faire, source initiale du besoin qui a conduit au lancement du recrutement.

De votre côté, repassez-vous le déroulé du dernier entretien pour trouver de nouvelles questions.

2 Vos questions

Même si vous pensez avoir fait le tour des questions durant la première interview, certains sujets méritent d’être éclaircis. Tout flou ou mauvaise compréhension doit s’effacer et vos questions porteront, en partie, sur les sujets déjà traités.

des questions pour nousD’autres questions seront nouvelles.
Voici un échantillon de 10 sujets de questions pour un deuxième entretien d’embauche :

  1. La culture de l’entreprise
  2. La stratégie globale de l’entreprise
  3. Les objectifs à court et moyen terme
  4. La structure de votre future équipe
  5. Les personnalités de vos principaux contacts dans l’entreprise : collègues, supérieurs, collaborateurs
  6. Le périmètre d’autonomie du poste
  7. Les conditions d’accueil et d’intégration
  8. Le contenu du contrat de travail
  9. Les conditions de travail
  10. La protection sociale

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En complément :

Les signes encourageants dans un entretien d’embauche
Candidature : Quelles sont vos motivations
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié

Le Pourquoi de certaines questions en entretien d’embauche
Contrat de travail : Les droits et obligations
Se sentir bien en entreprise : Les 7 critères

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Les 12 caractéristiques du meneur et du suiveur


Êtes-vous meneur ou suiveur ?

Dans toute organisation, deux grandes catégories d’individus se côtoient : Les meneurs et les suiveurs.

Les premiers occupent les premiers rangs dans la hiérarchie ou, lorsqu’ils se trouvent à un rang inférieur, ils se font suffisamment remarquer et progressent plus vite.

Les suiveurs préfèrent vivre en exécutant leur travail de leur mieux et en suivant les directives fixées par les meneurs.

meneur suiveur Francis BlancheEt vous, êtes-vous plus meneur que suiveur ou plus suiveur que meneur ?

Voyons ensemble les caractéristiques de l’un et de l’autre pour vous aiguiller.

1. « Jusqu’à » ou « À partir de »

Le suiveur travaille à l’intérieur du cadre de ses responsabilités et de ses horaires, sans jamais aller au-delà.

Le meneur voit son poste comme un tremplin pour montrer sa valeur et son potentiel.

2. « Perso » ou « Équipier »

Le suiveur craint celles et ceux qui sont meilleur(e)s que lui.

Le meneur s’appuie sur le travail de collègues compétents.

3. « Limites » et « Possibilités »

Le suiveur voit d’abord les limites et les problèmes

Le meneur voit les possibilités et les solutions.

4. « Statu quo » ou « Progrès »

Le suiveur préfère son cadre familier avec le moins de changement possible.

Le meneur cherche à progresser, lui et les autres.

5. « Pas d’initiative » ou « Décide et agit »

Le suiveur a craint de prendre des initiatives et de se tromper.

Le meneur accepte les risques et les succès de ses initiatives.

vol d'oies en V un meneur des suiveurs6. « Pas moi » ou « moi »

Le suiveur se dédouane des erreurs, surtout des siennes.

Le meneur assume ses erreurs et en tire les enseignements pour éviter de les reproduire.

7. « Abandon » ou « Persévérance »

Le suiveur préfère tout abandonner dès le premier obstacle.

Le meneur considère l’obstacle comme un défi et persévère jusqu’à sa disparition.

8. « Ambition » ou  « Humilité »

Le suiveur est un ambitieux frustré.

Le meneur fait preuve d’humilité.

9. « Motivation externe » ou « Motivation interne »

Le suiveur a besoin d’être motivé par des perspectives d’une promotion ou d’une augmentation.

Le meneur est motivé par son travail et continue sans attendre de récompenses.

10. « Paraître » ou « Être »

Le suiveur aime son titre qu’il considère comme un dû.

Le meneur sait ce qu’il vaut et prend en compte ce que valent les autres.

11. « Moi » ou « Nous »

Le suiveur fait son travail avant tout, sans trop se préoccuper de celui des autres.

Le meneur contribue au travail en équipe à la mesure de ses compétences.

12. « Je sais » ou « J’apprends »

Le suiveur reste au niveau de ce qu’il sait. Il se considère comme infaillible et compétent

Le meneur apprend des autres pour s’améliorer et progresser.

Conclusion

Après de très court panorama des caractéristiques du suiveur et du meneur, sur les 12 points, combien vous ressemblent ?

Les deux profils ont leur place dans la société. Si tout le monde était suiveur ou meneur, la vie serait impossible.

Les meneurs tirent et les suiveurs poussent.
Chacun contribue au succès raisonné au travail.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Manager une équipe, c’est en être le coordinateur
Celui qui ne change pas …
Les 10 clés du changement

Psychologie positive, Pensée positive, Parler positif
Carrière : Cinq conseils pour booster votre carrière
Bien diriger : Les recettes de six grands patrons

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Ex-chef d’entreprise : 8 conseils pour rassurer le recruteur


Ancien chef d’entreprise en recherche d’emploi : 8 conseils pour rassurer

Dépôt de bilan, faillite, établissement fermé par décision politique ou juridique, absorption par un concurrent. Les motifs de fermer son entreprise sont nombreux.

Si moins de 50% des anciens entrepreneurs conservent l’idée de recréer une entreprise, ils doivent, souvent, comme les autres, rechercher un emploi pour se refaire une santé financière.

embaucher un ancien chef d'entrepriseL’ancien chef d’entreprise se trouve confronter à un accueil des plus circonspects. Il a besoin de rassurer, encore plus qu’un cadre ordinaire, les recruteurs.

Voici les principaux points sur lesquels le recruteur a besoin d’être rassuré.

1. La page est-t-elle tournée ? Le deuil de votre entreprise est-il terminé ?

Si votre esprit est toujours plein de rancœur d’avoir perdu votre entreprise, il vous sera difficile de vous sentir à l’aise dans un rôle différent.

En conservant le passé en tête, la place pour le futur s’en trouve réduite à l’essentiel. Or, le recruteur s’attend à ce que vous soyez prêt (e), tout simplement.

2. Qu’avez-vous retenu de votre expérience d’entrepreneur ?

Comme toute expérience, cette période d’entreprenariat vous a apporté de nouvelles compétences, une vision plus large que celle d’un salarié, fut-il cadre supérieur.

Avoir le point de vue d’un chef d’entreprise vous permet de comprendre plus rapidement les préoccupations de votre futur « patron ».

vision 6 mots en français

3. Saurez-vous rester à votre place ?

Le revers de la médaille est que vous étiez le décideur de tout ce qui concernait votre ancienne entreprise.

En (re)-devenant salarié, plus d’une décision vous échappera, puisqu’elles sont du ressort de votre future hiérarchie.

La tentation sera grande de vous exprimer, de donner des conseils ou de critiquer une décision parce que vous auriez agi différemment.

Vous devrez accepter un mode de fonctionnement, un style de management, décidés par d’autres que par vous. Redescendez sur terre, et promettez la fidélité.

Veuillez à bien faire comprendre que vous êtes là pour travailler en suggérant des améliorations et en acceptant les décisions.

4. Apporterez-vous des innovations ?

Les situations que vous avez rencontrées en tant que chef d’entreprise vous ont appris la réactivité et la créativité. Vous avez fait face à des défis et votre imagination a compensé les connaissances qui vous manquaient avant de vous lancer dans l’entreprenariat.

sortir du cadre flèche bleueVotre atout est de faire comprendre au recruteur que vous êtes prêt (e) à « sortir du cadre » pour faire profiter votre futur employeur de votre expérience, sous réserve qu’il vous fasse confiance.

5. Êtes-vous capable de tout faire ?

Généralement, un chef d’entreprise a un point fort parmi tous les domaines d’une entreprise. Il est à même de s’épanouir dans son domaine de prédilection.

Cependant, un ancien entrepreneur est aussi polyvalent. En dehors de sa préférence, il est capable de se sentir à l’aise dans d’autres domaines et sa capacité à s’intéresser aux divers départements de la nouvelle structure, le rend précieux pour son futur employeur.

6. Vous ennuierez-vous ?

Plus la future entreprise est grande et plus les salariés sont spécialisés. A contrario, plus les cadres ont de chemin pour parvenir à un poste à la hauteur de leurs capacités et envies.

L’ennui peut venir si vous vous sentez enfermé dans un rôle que vous estimez inadéquat, tout de suite ou après avoir fait le tour de vos limites de responsabilité.

le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre Victor HugoLe choix de votre future structure dépend aussi de sa taille et du périmètre d’actions et de responsabilité. Aussi, avant de postuler, tenez compte de ce critère. Puis, rassurez le recruteur en expliquant votre choix.

7. Êtes-vous capable de travailler en équipe ?

Un chef d’entreprise est seul. Seul au sommet de son organisation.

Un salarié est toujours accompagné d’une équipe ou fait partie d’une équipe, même dans le premier cercle du dirigeant.

Il est donc important pour convaincre le recruteur de lui rappeler que les interactions personnelles avec votre entourage ont toujours existées, ne serait-ce qu’avec vos anciens clients, fournisseurs, partenaires, et peut-être vos collaborateurs, si vous en aviez.

8. avez-vous envie de repartir en entreprenariat ?

La perte de sa propre entreprise est toujours un traumatisme. Elle est souvent perçue comme un échec. Intrinsèquement, c’est vrai. Cependant, plus de 40% des anciens chefs d’entreprise en envie de se relancer dans l’aventure.

Que ce soit votre cas ou que vous préféré rester salarié, il est évident que le recruteur va vous sonder pour le savoir.

Il vous faut donc lui signaler que vous resterez suffisamment longtemps dans l’entreprise, pour que son investissement dans votre embauche lui sera profitable.

La fidélité et la durée de votre présence et de vos actions au sein de votre nouvelle structure sera plus longue que celle d’autres salariés qui chercheront, peut-être, à quitter l’entreprise pour des raisons différentes.

allégeance fidélité hommageVous avez la pratique et une similarité de pensée que votre futur chef d’entreprise, ce qui vous rend plus enclin à le respecter et à travailler pour lui.

Conclusion

Votre attitude en entretien d’embauche va conditionner, plus que tout autre, la réussite de la recherche d’emploi d’un ex-chef d’entreprise ayant perdu son entreprise.

Mettez bien en avant vos motivations, plus importantes pour vous que pour un autre candidat, qui aura, lui, à convaincre plus par ses compétences.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Bilan de compétences : Six raisons pour en établir un
Convaincre après une reconversion
Recherche d’emploi : Surqualifié (e) pour le poste

Portage salarial : Mode d’emploi
Le Médiateur des entreprises : Qui, Pourquoi, Où ?
Quelles motivations dire en entretien d’embauche

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Pourquoi ces 5 qualités incontournables sont à mettre dans vos points forts


Pourquoi ces 5 qualités incontournables sont à mettre dans vos points forts

Anticiper les réponses aux questions du recruteur fait partie du processus de recherche d’emploi.

Comme la question des points forts est toujours évoquée en entretien d’embauche, il est intéressant de citer des qualités parmi celles qui font de vous un futur collaborateur précieux et incontournable.

incontournable pont des soupirsDe plus en plus, l’anticipation à cette question se traduit par une liste de softs skills et de savoir-être dans une rubrique à part sur le CV. Les mots sont variables, les idées demeurent.

Chacune de ses 5 qualités principales en amènent d’autres. Le choix des mots est donc plus étendu et de loin. Voici de quoi les comprendre.

1. L’adaptation

L’adaptation est une qualité qui vous permet de vous intégrer rapidement à l’équipe en place.

adaptation incontournableElle implique l’usage d’autres qualités :

L’écoute, qui est la capacité de laisser l’autre parler

L’attention ou la concentration, pour fixer son esprit sur ce que vous faites, dites, écouter

La mémorisation, qui permet de retenir les nouvelles notions, les noms, les méthodes, les outils, etc.

La capacité à faire face à l’imprévu et proposer des solutions

L’apprentissage, la remise en question d’anciens savoirs au profit de nouveaux acquis par des nouvelles formations ou autoformations

2 La fidélité

La fidélité est une forme de confiance mutuelle entre le (la) salarié (e) et le chef d’entreprise.

La durée d’occupation d’un poste est indépendante de la fidélité dans la mesure où l’on peut rester pour d’autres raisons. Cependant, c’est un signe de stabilité, toujours recherchée par les responsables.

fidélité à son entrepriseC’est l’intégrité, l’honnêteté et la fiabilité du collaborateur qui amènent le chef à faire confiance. Réciproquement, le (la) salarié (e) sera d’autant plus fidèle que les marques d’appréciation positives et de confiance lui sont données par ses chefs.

La parole et les actes des uns et des autres rendent la collaboration fructueuse pour chacun.

Une recommandation positive de son ancien employeur lors d’une séparation sera toujours d’un bon effet auprès du futur employeur.

3. L’esprit d’équipe

Bien que souvent évoquer sur un CV ou dans un entretien d’embauche, l’esprit d’équipe est une qualité qui se démontre par les actes.

Sur un CV, l’esprit d’équipe se traduit dans les réalisations et dans les centres d’intérêt.

esprit d'équipeLe succès obtenu à plusieurs permet de valoriser sa participation au groupe. Un faux-pas d’un membre de l’équipe est rattrapé par les autres. L’efficacité et la qualité au travail s’en trouve renforcées et le collaborateur corrige ses faiblesses.

De même, faire partie d’un groupe sportif ou musical ou avoir un engagement de bénévole dans une association sont des marques de l’esprit d’équipe.

La bonne ambiance au sein d’une équipe, l’harmonie et le respect mutuel sont des facteurs favorables aux yeux dans une candidature

4. Le dépassement

Quand l’employeur définit les savoir-faire qu’il attend de son (sa) futur (e) collaborateur (trice), il cherche aussi quelqu’un qui puisse compléter une équipe et pallier à ses propres lacunes.

C’est pourquoi, s’il reste le décideur, il attend des propositions d’améliorations ou de développement de la part de ses collaborateurs.

dépassement de soiAvoir le sens de l’initiative et la confiance en un responsable à l’écoute des propositions entraîne une plus grande autonomie du collaborateur. Cette autonomie lui permet de gagner en influence au sein de son équipe.

La réactivité et l’anticipation sont deux qualités bien appréciées.

La curiosité et la recherche de progression personnelles du futur salarié sont aussi des atouts pour l’employeur, le prochain autant que l’actuel.

Le dépassement du cadre strict de la description de poste par les réalisations bien décrites dans un CV et bien expliquées sur sa lettre de motivation et dans le discours en entretien d’embauche va fortement et positivement impressionné le recruteur.

5. L’implication

L’implication du salarié pour son entreprise va au-delà de la motivation attendue par le futur employeur.

Montrer par ses actes, son sourire, son discours positif rend le collaborateur plus sympathique.

implication motivéeS’impliquer, c’est s’engager avec enthousiasme. La passion pour un projet amène le collaborateur à vouloir la réussite de ce qu’il entreprend au sein de l’organisation.

L’implication pour son entreprise amène à améliorer les conditions de travail, l’efficacité des autres collaborateurs, la reconnaissance du travail effectué, l’amélioration des pratiques au sein de l’organisation.

Un salarié impliqué dans le succès de son entreprise sera précieux pour son futur patron.

Conclusion

Dans une recherche d’emploi, il est important de démontrer au futur employeur les avantages et les bénéfices qu’il peut tirer d’une collaboration avec son (sa) futur (e) salarié (e)

Le savoir-faire et le savoir sont indispensables lors d’un recrutement.

Les qualités personnelles et comportementales peuvent pallier à certains manques du (de la) candidat (e). Les 5 qualités décrites ici sont bien des incontournables à prouver pour se distinguer des autres candidats et être retenu par le recruteur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Pourquoi les recruteurs intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être

LES ANNUAIRES DE L’EMPLOI

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Les accords toltèques : Explications


Les 5 accords toltèques

Un peu de philosophie ancienne et qui est, pour une fois, ni chinoise, ni grecque.

Les Toltèques étaient un peuple dans l’actuel Mexique vivant entre 900 et 1200 ans avant notre ère.
Les Aztèques se considéraient comme leurs descendants.

guerriers toltèquesMiguel Ruiz, auteur mexicain, a publié un livre, intitulé « Les quatre accords toltèques » en 1997 et « Le cinquième accord toltèque » en 2010.
On évoque alors les 4 accords toltèques alors qu’ils sont 5.

En réalité, seul le mot « toltèque » est commun entre ces vues de l’esprit et l’Histoire. Aucune découverte archéologique ne corrobore de lien. (Source : Wikipedia).

Il s’agit de 5 conseils de développement personnel dont l’objectif est d’aider à se comporter d’une manière bienveillante les uns envers les autres.

À retenir :

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

1. « Que votre parole soit impeccable »

D’autres ont dit : « Le poids des mots ».

Tout ce que l’on écrit et tout ce que l’on dit a un impact sur ceux qui nous lisent ou/et qui nous entendent.

C’est pourquoi, il est important d’user d’un langage positif quand on s’adresse aux autres, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle.

Même les critiques doivent être positives : Aider l’autre à comprendre ce qu’il a mal fait, lui indiquer ce qu’il a encore comme progrès à faire, sont des propos encourageants, contrairement à une attaque destructrice qui montre les points faibles de la personne, souvent sous la forme d’une attaque personnelle.

Le mensonge, les commérages sont à l’inverse d’une parole impeccable.

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

C’est un réflexe que l’on nous a inculqué : Nous prenons à cœur d’être parfait et de considérer que chaque critique émise nous est destinée.
Pourtant, tout n’est pas de notre faute.

Certains combattent les critiques par le stoïcisme, qui est une philosophie grecque, la prise de recul par rapport à la façon dont la critique est exprimée, ou l’analyse des causes et des effets des actions critiquées ou des attaques reçues.

Or les propos tenus peuvent l’avoir été sous le coup de l’émotion, pour lâcher du lest et combattre le stress ou l’exaspération d’une situation dont la personne qui les entend est totalement ou seulement partiellement innocente.

3. « Ne faites pas de suppositions »

Préjugés et jugements hâtifs sont les cibles de cette maxime.

Une source d’erreur de jugement est de supposer connaître la, le ou les « coupables », avant de connaître les causes des actions mises en cause.

Pire, les idées toutes faites sur l’origine d’une anomalie ou d’une personne, sont la source de conflits et d’erreurs, qui mènent de la banale fâcherie aux génocides, en passant par des ruptures familiales, entre amis ou au travail, en passant par des tribunaux ou des guerres, entre individus ou entre groupes d’individus.

Mieux vaut interroger que de critiquer sans savoir ou sans tout savoir et éviter peur, colère et imagination débordante.

4. « Faites toujours de votre mieux »

Penser que l’on peut échouer est la meilleure manière d’échouer ou de repousser l’action que l’on souhaite mener.

Le droit à l’erreur existe, la tolérance existe.

Confier ses difficultés est un signe d’intelligence au contraire de la faiblesse, à condition d’avoir, en retour, la bienveillance et l’aide nécessaire à surmonter ces difficultés.

Il y a une différence fondamentale entre le bien et le mieux.
La perfection existe aussi, certains y arrivent plus facilement que d’autres. Les premiers sont censés aider les seconds à progresser.

C’est contre l’inaction, la procrastination, qu’il faut lutter.

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Être sceptique, c’est se faire sa propre opinion en prenant le temps d’analyser les faits et les propos.

Même les déficients mentaux savent ce qu’est le mensonge.

La bienveillance inclue de faire la part entre les erreurs et les mensonges, l’interprétation et la réalité.

L’écoute permet d’intégrer les informations transmises par d’autres. C’est la compilation des informations de sources diverses qui valide une vision des faits, des attitudes, etc.

Un peu d’intelligence fait toujours du bien à tout le monde.

Philippe Garin

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Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Force et découragement
Motiver un individu, une équipe

Règles pour un manager pour des phases difficiles de communication
Les 7 systèmes de valeurs personnelles
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Autres Management

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Mieux travailler en équipe ou Introduction au TMS Team Management System


Les préférences dans le travail

margerison et mc'cannFin des années 80, Charles Margerison et Dick McCann ont étudié le comportement des équipes dirigeantes d’entreprises équivalentes entre elles, aux États-Unis.

Ce fut le point de départ d’un système d’analyse des comportements au sein d’une équipe qu’ils ont nommé TMS pour Team Management System.

Le TMS a consisté à identifier les tâches-clés qui doivent être réparties au sein d’une équipe pour que celle-ci devienne performante.

Les fonctions-clés dans une équipe

Ce modèle identifie 9 fonctions-clés qui sont communes à toutes les équipes, quel que soit le contenu de leurs activités :

  1. Conseiller
  2. Innover
  3. Promouvoir
  4. Développer
  5. Organiser
  6. Produire
  7. Inspecter
  8. Maintenir
  9. Coordonner

L’Index TMS

Dans un lieu de travail, il y a quatre questions fondamentales qui sont au cœur de la gestion des différences. Celles-ci sont les suivantes :

  • Quels sont les types de relations que les gens préfèrent établir ?
  • Comment les gens préfèrent-ils recueillir et utiliser l’information ?
  • Comment les gens préfèrent-ils prendre leurs décisions ?
  • Comment les gens préfèrent-ils s’organiser et organiser les autres ?

Ces quatre questions fondamentales révèlent des préférences dans le travail.

  1. Dans une relation interpersonnelle, nous sommes extravertis ou introvertis.
  2. Nous préférons être créatifs ou pratiques dans la recherche et l’utilisation d’informations.
  3. Nous sommes très analytiques ou nous prenons nos décisions sur des convictions
  4. Nous avons une organisation flexible ou structurée.

La Roue TMS

La Roue TMSParmi les membres d’une équipe qui fonctionne bien, certains se ressemblent et d’autres ont des comportements opposés.

Dans les équipes avec des résultats moins bons, tout le monde se ressemble.
Le principe du clone ou « je ne veux voir qu’une seule tête » produit une bonne ambiance et de mauvaises performances. C’est raté.

Les antagonismes provoquent souvent des heurts, des frictions, des jugements négatifs.
Ils provoquent aussi, avec une prise de conscience de ses préférences au travail et de celles des autres, une meilleure écoute les uns des autres, un rendement meilleur.

Les résultats obtenus à partir de l’index TMS désignent le secteur de la Roue qui représente la préférence majeure d’une personne et deux autres secteurs qui représentent ses rôles connexes ou de « soutien ».

Ainsi, par exemple, quelqu’un peut exprimer sa préférence majeure pour le secteur Créateur-Innovateur avec des rôles connexes dans les secteurs Propulseur-Organisateur et Finaliseur-Producteur, ou encore se montrer Contrôleur-Inspecteur avec des rôles connexes Finaliseur-Producteur et Supporteur-Mainteneur.

Les équipes qui « marchent » sont celles qui recouvrent toute la Roue et qui acceptent le point de vue des autres.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Manager une équipe, c’est en être le coordinateur
Productivité : Demandez à votre Némésis : La compétition motive
Réussir Accueil et Intégration du nouvel embauché

Le MBTI pour mieux se décrire en quelques mots
Se connaître, trouver son mode de fonctionnement
Comment reconnaître mon propre comportement de fuite au travail

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Récapitulatif 19 Organisation
Récapitulatif 19 Management

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Employeur : Réussir Accueil et intégration du nouvel embauché


Réussir accueil et intégration au travail

livret accueil nouvelle collaboratriceUn recrutement sera considéré comme réussi quand le nouveau collaborateur ou la nouvelle salariée sera correctement intégré (e) dans l’équipe en place.

C’est à la fois une marque du style de management, de la culture d’entreprise et de l’image de l’organisation qui est en jeu.

Bien accueillir sa dernière recrue, car se donner les moyens de la retenir, tout en donnant une image positive à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.

Rappel sur l’accueil et l’intégration

L’accueil est la façon dont la première journée se déroule, ou les premières journées voire seulement les premières heures, à l’arrivée de la nouvelle personne.

L’intégration est la période pendant laquelle le (la) nouvel (le) arrivant (e) va passer du statut d’arrivant à celui d’équipier (ère) à part entière.

Avant l’arrivée

La réussite de l’accueil et de l’intégration commence avant même l’arrivée du (de la) prochain (e) salarié (e).

D’abord, le recrutement aura été annoncé.
Puis, la date d’arrivée est donnée à l’intérieur de l’équipe, parfois même de l’établissement ou/et de l’entreprise, selon la taille.

Une brève description du profil retenu est fournie par le chef à son équipe au cours d’une réunion où tous les membres sont présents.

Le kit d’arrivée

Le « kit d’arrivée » est un ensemble d’objets et de documents, qui permet au nouveau collaborateur de travailler et de se sentir bien accueilli.

Il va comprendre, entre autres :

  • Le livret d’accueil, avec le règlement interne et autres papiers d’informations administratives, le plan de l’établissement, les consignes de sécurité, etc.
  • Une liste avec le nom, parfois avec photo, et titre de la Direction et des services, avec numéros de téléphones internes.
  • Des objets indispensables, comme badge ou clé, code d’accès, carte de restaurant d’entreprise.
  • Des objets pratiques et de la culture de l’entreprise : crayons/stylos et autres fournitures de bureau, uniforme, premiers jetons de la machine à café, accessoires publicitaires ou/et aux couleurs de l’organisation.

À l’arrivée

Le contact humain et le respect de tous sont les deux forces de la réussite de l’accueil et de l’intégration.

Quand il arrive, le nouvel équipier est perdu. Il ignore généralement

  • avec qui il va travailler,
  • sa place de travail et autres lieux,
  • le détail de ce qu’on attend de lui,
  • les habitudes de la maison.

Avant tout, le planning de l’accueil va le mener à reconnaître les lieux et les principales personnes avec qui il aura affaire, à l’extérieur de l’équipe en premier, puis à l’intérieur de l’équipe.

Une visite guidée comprendra deux phases, en séparant les lieux et les personnes essentielles d’une visite exhaustive, avec entre temps un bref séjour au sein de l’équipe pour dire bonjour et mettre son manteau sur une patère.

Le déjeuner permet de faire connaissance entre manager et nouvel arrivant, seuls ou avec le reste de l’équipe.

Les obligations administratives avec les RH, le service informatique qui va lui donner le matériel et les codes d’accès ou/et le chef d’équipe ou un autre collègue qui montrera le casier pour ranger ses affaires et se changer en cas de vêtements de travail obligatoires.

Les premiers temps

Le nombre d’informations que le dernier arrivé doit retenir est très important. Aussi faut-il lui laisser le temps de les assimiler et pardonner erreurs et oublis.

Rencontres et échanges formels et informels alternent. Des affinités se découvrent.

Les méthodes, les outils, sont expliqués.
Peut-être un parcours aura été prévu pour découvrir aussi les autres services, le métier, le milieu professionnel, voire clients ou/et fournisseurs principaux.

L’intégration se passe bien. Le (la) nouvel (le) arrivant (e) sera à l’aise pour donner le meilleur de lui-même (elle-même).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Livret d’accueil : Sommaire
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié
Nouvel emploi : Accueil et intégration

Aménager son bureau : Pas si simple
Malade pendant la période d’essai : Conséquence
Intégration en entreprise : Plus ou moins formalisée

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 19 Emploi
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20 atouts à mettre en avant dans une candidature ou liste 8 de points forts


Vos compétences comportementales et vos savoir-être sont vos atouts

Une analyse des offres par Pôle emploi montre un besoin de compétences différentes des compétences techniques :
Il s’agit du comportement au sein de l’entreprise.

Il est inutile d’avoir un super-technicien ou une super-ingénieure s’ils sont incapables de s’intégrer à l’équipe dans laquelle ils vont évoluer.

faire du sport est bon pour la santé

Le comportement des salariés est, au moins, aussi important que leurs connaissances techniques.

Ce comportement évolue au cours du temps, selon l’âge et l’expérience des salariés.
L’objectif de responsable est de faire en sorte que tout le monde travaille en bonne harmonie et que les salariés sont satisfaits de travailler ensemble.

Dans le cadre d’un recrutement, le chef d’entreprise attend les 20 qualités personnelles et capacités individuelles suivantes :

Les qualités recherchées

  1. Capacité d’adaptation
  2. Rigueur
  3. Persévérance
  4. Gestion du stress
     
  5. Réactivité
  6. Force de proposition
  7. Autonomie
  8. Sens de l’organisation
     
  9. Capacité à actualiser ses connaissances
  10. Créativité
  11. Capacité d’initiative
  12. Curiosité
     
  13. Prise de recul
  14. Connaissance et respect des règles
  15. Capacité de décision
  16. Capacité à fédérer
     
  17. Travail en équipe
  18. Sens de la communication
  19. Sens de la relation client
  20. Soucis de qualité

Source : Pôle emploi

Vos atouts

Vos atouts se trouvent dans cette liste.

Trouvez-les !

Après avoir extrait de cette liste les qualités qui sont vos atouts, mettez-les par ordre de préférence.

Trouvez des illustrations de moments où vos atouts vous ont servi dans votre vie précédente, professionnelle plus que personnelle.

Vous aurez ainsi de quoi mettre sur votre CV et dans votre Lettre de motivation, ce qu’attendent les recruteurs.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Définition Points faibles Points forts
Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question en entretien d’embauche

Points faibles à citer 2/6 : Les échecs professionnels
Bilan de compétences : 6 raisons pour en établir un
Cerveau droit ou cerveau gauche : Trouver vos points faibles et vos points forts

Autres Emploi :

Récapitulatif 19 Emploi

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Organisation verticale : D’où provient la reconnaissance du manager par son équipe ?


La reconnaissance du manager par son équipe ne vient pas du lien hiérarchique

Bons pointsDans une organisation verticale d’une entreprise, la reconnaissance PAR son équipe est secondaire. Ce qui compte au yeux du responsable, c’est l’appréciation de son supérieur hiérarchique.

Celle qui vient de ses subordonnées a seulement pour effet de lui faire prendre conscience de l’intérêt d’appuyer l’un ou l’autre de ses collaborateurs pour un geste de reconnaissance, une formation complémentaire par exemple.

Cependant, la multiplication des réussites est considérée comme « normale ».
Combien de fois entend-on qu’un collaborateur « a fait son travail, sans plus » ?

On ne peut donc pas compter sur son équipe pour faire sa bonne réputation auprès de son supérieur hiérarchique, sauf exception.
Mais là, on dépasse le cadre de la hiérarchie pour aborder le sujet des pouvoirs en entreprise.

Dans une organisation verticale, il est possible d’avoir un type de management plus participatif où le chef consulte ses plus proches collaborateurs qui deviennent alors des conseillers et non plus uniquement des exécutants ou des apporteurs d’informations.
Cependant, ce mécanisme est limité à un petit groupe et avec des collaborateurs directement subalternes du chef. Le phénomène reste marginal.

Ceux qui ont envie de progresser tenteront de se démarquer en espérant que la récompense sera une promotion. Plus l’entreprise est grande et plus les opportunités de « monter » dans une telle organisation hiérarchique verticale sont plus nombreuses que dans d’autres entreprises.

Si cela ne fonctionne pas ou pas assez vite à leur goût iront voir ailleurs.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Organisation hiérarchique : Principaux défauts
Productivité : Demandez à votre Némésis : La compétition motive
Les différentes sources du pouvoir

Déléguer au travail : Entre craintes et promotions
9 conseils pour atteindre et tenir ses objectifs
10 conseils pour gérer les premiers jours de manager 1/2

Autres Organisation et Management :

Récapitulatif 18 Organisation
Récapitulatif 18 Management

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FIFA Classement avant et après la Coupe du Monde 2018


FIFA Nouveau classement des équipes nationales

Finale France Croatie Coupe du monde de football 2018 en RussieAprès la superbe Coupe du Monde de Football gagnée par l’équipe de France contre celle de la Croatie, le classement des équipes nationales des membres de la FIFA a notablement changé ;

D’abord, les équipes traditionnellement favorites ont fait preuve de faiblesse.

Par exemple,
L’Italie ne s’est pas qualifiée,
L’Allemagne a été éliminée au premier tour.
L’Espagne, le Portugal, l’Argentine, pour ne citer que ces équipes ont aussi rapidement disparues durant la compétition.

Ensuite, le mode de calcul du classement de la FIFA/Coca Cola a été modifié et c’est le premier classement selon les nouvelles règles.

Au 16 août 2018

Rang APRES
Coupe du Monde
Pays Rang AVANT
Coupe du Monde
Différence
1 France 7 6
2 Belgique 3 1
3 Brésil 2 -1
4 Croatie 20 16
5 Uruguay 14 9
6 Angleterre 12 6
7 Portugal 4 -3
8 Suisse 6 -2
9 Danemark 10 3
9 Espagne 12 1
11 Argentine 5 -6
12 Chili 9 -3
13 Suède 24 11
14 Colombie 16 2
15 Allemagne 1 -14
16 Mexique 15 -1
17 Pays-Bas 17
18 Pologne 8 -10
19 Pays de Galles 18 -1
20 Pérou 11 -9
21 Italie 19 -2

Source : FIFA.com

Petit coup de coeur pour le Japon, passé de la 61ème place à la 55ème, soit une progression de 6 places (comme la France)

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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