Salarié ou demandeur d’emploi : La liste des aides à la reconversion professionnelle


Financer votre reconversion professionnelle

Se reconvertir, changer de métier, s’installer ailleurs, s’adapter aux nouvelles techniques, faire face à la concurrence, voilà des projets qui nécessitent de s’informer sur les possibilités de financement d’une reconversion professionnelle.

Selon votre situation, de nombreuses aides existent. La plupart dépendent de votre situation personnelle et professionnelle.

Comme d’habitude, les sigles sont aussi nombreux aussi est-il nécessaire de se renseigner, soit auprès de votre employeur, soit auprès de Pôle emploi.

reconversion professionnelle

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Définissez correctement votre projet, demander des devis aux organismes de formation et faites le point sur les aides qui vous sont alors ouverts.

Pour les salariés

  1. CPF, Compte Personnel de Formation
  2. PDC, Plan de Développement des Compétences
  3. CPFTP, CPF de Transition Professionnelle
  4. Pro A, A pour Alternance

Pour les demandeurs d’emploi

  1. CPF, Compte Personnel de Formation
  2. AREF, Aide de Retour à l’E Formation
  3. RFPE, Rémunération des Formations de Pôle Emploi
  4. AFPR, Action de Formation Préalable au Recrutement
  5. POE I, Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle
  6. AFC, Actions de Formation Conventionnées
  7. AIF, Aide Individuelle à la Formation
  8. POE C, Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective
  9. Chèque Formation
  10. RFF, Rémunération de Fin de Formation
tirelire cochon

un autre moyen de financer sa reconversion ?

Conditions d’obtention

CPF

Ex-DIF.Tous les actifs + tous les demandeurs d’emploi

PDC

En rapport avec le secteur d’activité de l’entreprise, à l’initiative de l’employeur

CPFTP

EX-CIF. A l’initiative du salarié avec accord de l’employeur

Pro A

Complémentaire au CPF et PDC, en alternance sur le temps de travail

AREF

Formation Pôle emploi dans le cadre du PPAE, Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi

RFPE

Pour ceux qui n’ont pas d’ARE, Formation agréé par Pôle emploi, Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi

AFPR

Pour acquérir des compétences pour un emploi visé ou proposé par Pôle emploi

POE I

Pour acquérir des compétences pour un emploi visé avec embauche par l’entreprise si objectif atteint

AFC

Pour ajuster ses compétences au marché du travail

AIF

Avoir une CRP, Convention de Reclassement Personnalisé ou un CTP, Contrat de Transition Professionnel ou un CSP, Contrat de Sécurisation Professionnelle. Couvre les formations non couvertes par les autres aides

POE C

Tout demandeur d’emploi pour les métiers en pénurie de personnel

Chèque formation

Pour obtenir un diplôme ou titre professionnel inscrit au RNCP, Registre National des Certifications Professionnelles ou éligible au CPF

RFF

Pour les demandeurs d’emploi en fin de droit. Prolonge le financement jusqu’à la fin de la formation

Source : Cadremploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Le PEC : Une aide financière  pour recruter une personne en situation de handicap
Chômage : Aide à la mobilité
Employeur : Les aides à l’embauche d’un contrat en alternance

Reconversion : Les étapes
Envie de changer de boîte : 20 critères pour décider
Reconversion : Motivation et décision, le mode d’emploi

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Oups ! Le droit à l’erreur avec Pôle emploi


La loi ESSOC en application

La Loi N° 2018-727 du 10 août 2018, appelée aussi la Loi ESSOC pour un État au service d’une société de confiance, introduit la notion de droit à l’erreur auprès des Administrations.

C’est ainsi que, par méconnaissance, par oubli ou par erreur, lorsqu’une démarche, notamment auprès de Pôle emploi, est mal faite ou est absente, il est possible de corriger sa situation.oups.gouv.frA cet effet, le gouvernement français a créé le site http://oups.gouv.fr pour indiquer quelles sont les démarches à effectuer, en cas normal, et en cas d’erreur, en décrivant aussi les conséquences de ces anomalies.

Voici, les thèmes de ce site qui concernent nos relations avec Pôle emploi :

Je m’inscris à Pôle emploi

  • Je fais l’erreur de ne pas m’inscrire pas à Pôle emploi dès la perte de mon emploi
  • Je ne renseigne pas correctement / complètement ma situation
  • J’oublie d’envoyer des pièces complémentaires lorsqu’elles sont demandées

Je suis inscrit à Pôle emploi et j’actualise tous les mois ma situation

  • J’oublie de m’actualiser le 1er mois de mon inscription
  • Je n’actualise pas ma situation dans les temps ou j’oublie de le faire
  • J’oublie de déclarer ma reprise d’activité ou un changement de situation (entrée en formation, congé-maternité, arrêt-maladie, passage en retraite)
  • Je me trompe sur le nombre d’heures travaillées pendant la période ou le montant des rémunérations touchées
  • Si je suis assistante maternelle

J’ai besoin d’une aide auprès de Pôle emploi

  • Je ne sollicite pas les aides dont je peux bénéficier

oupds tout le monde peut se tromperJ’ai rendez-vous avec mon conseiller ou je dois me rendre à une formation ou une prestation

  • J’oublie de me rendre à mon rendez-vous (avec mon conseiller, à ma formation ou à une prestation, pour une visite médicale)

Je perds un proche

  • Je souhaite percevoir l’allocation-décès en tant que conjoint ou concubin d’un demandeur d’emploi, mais j’oublie de le demander à Pôle emploi
  • Je souhaite percevoir l’allocation-décès en tant que conjoint ou concubin d’un demandeur d’emploi, mais j’oublie de déclarer le décès d’un membre de mon ménage à Pôle emploi

Je pars / Je suis à la retraite

  • Je bénéficie de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), mais j’oublie de déclarer ce changement de situation à Pôle emploi

Je déménage

  • Je suis inscrit comme demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi, mais j’oublie de déclarer mon changement de situation à Pôle emploi 

Je donne naissance à / J’adopte un enfant

  • J’actualise ma situation auprès de Pôle emploi, mais j’oublie de déclarer mon changement de situation à Pôle emploi 

Oups j'ai oublié

Je vis désormais en couple (union libre, concubinage, pacs, mariage)

  • Je demande / Je bénéficie de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) mais j’oublie de déclarer à Pôle emploi que je vis désormais en couple 

Je me sépare de mon conjoint (union libre, concubinage, pacs, mariage)

  • Je demande / Je bénéficie de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) mais j’oublie de déclarer à Pôle emploi que je vis ne plus en couple 

Je reprends / J’ai une activité professionnelle

  • J’actualise ma situation auprès de Pôle emploi mais j’oublie de déclarer que j’ai repris une activité professionnelle .

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Les types de preuves d’une fraude à Pôle emploi
Pôle emploi : Trop-perçu et surendettement. Que faire ?
Travail caché à Pôle emploi : gros remboursement, que faire ?

Le médiateur de Pôle emploi : Qui, Quand, Comment
Fausse déclaration à Pôle emploi : Les sanctions
Radiation de Pôle emploi : Comment ça se passe

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Entretien d’embauche : Négocier son salaire


La rémunération en entretien d’embauche ?

Accepter sans discuter le montant proposer par le futur employeur est tentant pour éviter un rejet de votre candidature.

Seulement, c’est exceptionnel que le recruteur démarre la question « gros sous » de cette manière.
Il abordera le sujet en vous demandant quelles sont vos « prétentions », sous-entendu vos prétentions salariales.

evolution du salaire moyen net à temps complet et du smicLà, vous êtes au pied du mur et vous vous lancez.

Soit vous indiquez un montant, au risque d’être en dehors de ce à quoi s’attend votre interlocuteur. Trop haut ? Trop bas ? Par rapport à quoi ?

Soit vous indiquez deux montants, le plus bas et le plus haut. L’autre entendra le plus bas et oubliera tout de suite l’autre montant.

Soit, encore vous n’indiquez aucun montant et vous commencez une première négociation.

Comment s’y prendre ?

1 Connaître son niveau de salaire

Le niveau de salaire dépend de plusieurs facteurs :

salaire les plus et les moins élevés

  1. Le niveau d’études
    a priori, plus il est élevé et plus le salaire sera élevé

  2. Le niveau d’expérience
    même remarque : Une personne expérimentée a un salaire plus élevé qu’un jeune débutant

  3. La rareté des compétences
    Avoir beaucoup de compétences est un gage d’un meilleur salaire dans la mesure où elles sont toutes nécessaires pour exercer votre métier
    Avoir des compétences rares et nécessaires vous donne un poids plus important

  4. L’offre et la demande
    Le marché de l’emploi dans certaines branches est favorable aux salariés car le nombre de postes à pourvoir est supérieur aux nombres de personnes qui acceptent de les prendre. Là, les employeurs acceptent des salaires plus élevés.
    A contrario, plus il y a de candidats pour un poste, à compétences égales, le recruteur choisira celle ou celui qu’il payera le moins cher.
mercedes benz est un gros employeur

Grand employeur

  1. La taille de l’entreprise
    La très grande majorité des entreprises est limitée dans les moyens financiers qu’elle peut investir dans un salarié.
    Pour autant, les grandes entreprises sont aussi radines que les autres et ont développé des grilles de salaire qui laissent peu de place à une négociation, sans parler des Administrations où il n’y en a aucune.
    C’est le ratio entre ce que vous rapporterez et ce que vous coûterez qui fera l’embauche.

  2. La zone géographique
    Un écart de 15 à 20%, entre Paris et Province, est assez courant, sachant que la vie en région parisienne coûte plus qu’ailleurs.
    Partir en Région génère donc une perte de salaire en conséquence.

  3. Votre propre besoin
    Une longue période de chômage vous fera accepter un salaire moindre pour vous permettre le retour à l’emploi. Certains, principalement les plus de 45-50 ans, sont prêts à accepter une forte réduction de leur revenu.
    Faites le point sur vos dépenses et calculez le montant minimum dont vous avez besoin pour y répondre. Au pire, retirez le superflu, s’il y en a.

  4. Recherchez votre salaire sur Internet
    Certains organismes permettent une évaluation de son salaire selon des critères statistiques. D’autres, le fond en fonction de la saisie par les internautes qui ont indiqué leur rémunération.
    Attention, seuls les premiers sont fiables, s’ils prennent bien en compte la localisation.
    Pour tous les autres, sachez qu’un internaute a tendance à indiquer son salaire quand il est bon, rarement quand il est sous-évalué. Par conséquent, vous risquez de négocier sur la base d’un salaire trop élevé.

2 La rémunération vs le salaire

Le salaire est une des composantes de la rémunération.

Pour un simple ouvrier ou employés, c’est souvent le seul.

avantage en nature vacances

avantage en nature : voyage tous frais payés

Plus le poste visé est haut dans la hiérarchie et plus il y a d’éléments à prendre en considération dans la négociation sur le revenu.

  1. Une part variable
    Une partie de la rémunération peut être basé sur un résultat obtenu. Par exemple, un pourcentage sur le chiffre d’affaire réalisé fait généralement partie du package d’un commercial

  2. Des primes
    Elles sont nombreuses et dépendent essentiellement des secteurs d’activités et des métiers exercés : prime de fin d’année, treizième mois voire plus, prime de panier, etc.

  3. Des avantages en nature
    La mise à disposition de matériels par l’entreprise peut vous conduire à effectuer des économies sur vos dépenses : voiture, téléphone, ordinateur, etc. Voire de grosses économies : vacances, chauffeur, locations diverses, conciergerie, etc.
    NB : Certaines entrent dans la déclaration d’impôt sur le revenu

  4. Des avantages sociaux
    Intéressement et participation font l’objet d’accords de branche et d’entreprise. Votre futur employeur les propose ou pas.
    La prise en charge de tout ou partie de la mutuelle, des aides pour favoriser la circulation en vélo, une crèche pour les salariées, la présence d’un restaurant d’entreprise, sont autant d’éléments à prendre en compte dans la rémunération.
accord après négociation

accord après négociation

3 La négociation

Avec une idée précise de votre valeur sur le marché du travail et des composants de la rémunération, vous voilà à même de discuter revenu avec le recruteur.

Quand il s’agit d’un recruteur externe à l’entreprise, la négociation sera limitée à indiquer une fourchette de montants. Votre minimum sera plus élevé que votre montant vital.

Vous savez que la rémunération globale est supérieure au salaire, aussi précisez bien que le montant ou la fourchette de montants que vous donnez est celle de la rémunération ou du salaire.

Cela vous évitera d’avoir un salaire plus faible que ce que vous pensiez car vous parliez salaire et l’autre, rémunération.

La négociation de salaire arrive en fin d’entretien. Pour autant, laissez la porte ouverte à une négociation ultérieure, avec l’employeur directement, de façon à lui laisser et à vous laisser le temps d’examiner les propositions réciproques.

Se « vendre » trop bas est source de frustrations et peut vous faire quitter l’entreprise dès que vous trouveriez mieux ailleurs. L’employeur le sait aussi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Conséquences de votre seule motivation au travail : L’argent
Les 7 phases du travail ou Comment savoir si vous devez arrêter de toute urgence
Différences entre Voiture de fonction et Voiture de service

4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
Saisie sur salaire ou rémunération
Les quatre attitudes de base de la négociation

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Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

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En complément :

Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
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Faire face à un contact agressif au téléphone

Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Secourir 1/5 : Les bons gestes
Quand la critique devient harcèlement

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Le rapport ou compte-rendu de réunion


Réunion de travail : Un rapport complet

rapport ou compte-rendu de réunionSommaire :

À quoi sert une réunion de travail

Bien préparer une réunion de travail

Réussir l’animation d’une réunion de travail

Le rapport ou compte-rendu de réunion

Toutes les réunions de travail doivent faire l’objet d’un rapport ou compte-rendu de réunion.

Le rapport doit être rédigé le jour-même ou, au pire, le lendemain, afin d’avoir encore en tête la compréhension des notes prises durant la réunion et se rappeler les points omis dans ses notes.

Tout retard expose à de la perte d’information.

Le rapport sera adressé à tous les participants et à ceux qui ont besoin de connaître les conclusions du travail des participants.

Le compte-rendu rependra, point par point, l’ordre du jour, qui est fil conducteur.

Si, pour un point, une ou des actions sont à mener, alors celui ou celle (ou ceux) qui est chargé de ces tâches sera mentionné, avec, de préférence, une date butoir de réalisation de l’action.

Si une autre réunion doit suivre celle qui vient de se dérouler alors la date de la prochaine réunion sera indiquée en fin du rapport.

Le rapport doit être le reflet réel et objectif de la réunion.
Les interprétations du rédacteur du compte-rendu sont exclues.

Un bref résumé synthétisera le résultat obtenu, lequel dépend de l’objectif de la réunion.

Pour une réunion de décision ou de résolution de problème, c’est la décision ou la solution qui sera brièvement décrite.

Toutes les alternatives seront indiquées, du plan B aux idées éliminées, si cela a un sens.

Pour une réunion d’information ou une formation, le rapport est accompagné d’un questionnaire où chaque participant donne son avis sur le résultat obtenu et sa satisfaction personnelle.

Si des avis différents ont été exprimés, ils doivent figurer dans le compte-rendu, avec la mention de majorité et de minorité pour l’un ou l’autre des avis.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Réussir l’animation d’une réunion de travail


Réunion de travail : Une animation réussie

animation de réunionSommaire :

À quoi sert une réunion de travail

Bien préparer une réunion de travail

Réussir l’animation d’une réunion de travail

Le rapport ou compte-rendu de réunion

Avant la réunion

L’animateur de la réunion est généralement celui ou celle qui organise la réunion. Cependant, il peut s’agit de quelqu’un d’autre mandaté pour cela.

Avant la réunion, il :

  • choisit et invite les participants,
  • fixe l’objectif et l’ordre du jour,
  • indique le lieu, l’heure de début et la durée de la réunion, sachant que l’attention baisse après 50 à 60 minutes,
  • vérifie la logistique et les moyens techniques prévus pour le bon déroulement
  • distribue éventuellement les documents de préparation

L’animation de la réunion

Durant la réunion, le rôle de l’animateur consiste à :

  • rappeler l’objectif et les règles de fonctionnement de la réunion,
  • informer,
  • poser des questions aux participants,
  • faire en sorte que tous les participants s’expriment,
  • éviter les interruptions, par exemple sonnerie de téléphone, bruit extérieur, visite impromptue
  • recueillir les avis des uns et des autres,
  • donner un rythme approprié et dynamique
  • introduit les pauses, lors de réunions longues
  • veiller au respect des horaires et de la durée prévue,
  • rédiger un procès-verbal de la réunion, rôle qui peut être délégué à un participant ou à une assistante si l’animateur participe activement au travail du groupe
  • conclure la réunion

L’animateur est là pour animer la réunion. Encore faut-il qu’il s’y prenne avec doigté selon l’objectif à atteindre.

Il peut être discret, en laissant les participants échanger entre eux, notamment dans des séances de créativité, ou dirigiste, en donnant la parole à chacun, à tour de rôle, et en limitant le temps de parole.

Dans le monde de l’entreprise, l’oisiveté est considérée comme une perte de temps et comme le temps, c’est de l’argent…

Par conséquent, si l’habitude de commencer les réunions à l’heure et de les terminer à l’heure prévue alors les participants prendront l’habitude d’arriver à l’heure et pourront planifier leurs autres tâches à la suite de la réunion.

Qu’un seul participant déroge à cette règle et c’est une autre règle qui s’applique, avec dérangement pour tous.
Il en est de même en cas de dépassement de la durée d’une pause avant la reprise de la réunion.

Si, à la fin d’une réunion, il s’avère que sa durée est insuffisante ou qu’une décision reste encore à prendre, il faut cesser la réunion à l’heure prévue et en planifier une autre avant le départ des participants.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Bien préparer une réunion de travail


Réunion de travail : Une bonne préparation

bien préparer une réunion de travailSommaire :

À quoi sert une réunion de travail

Bien préparer une réunion de travail

Réussir l’animation d’une réunion de travail

Le rapport ou compte-rendu de réunion

La préparation des participants

Lorsque l’on est invité ou convoqué à une réunion, surtout une réunion de travail, il est préférable d’être prêt afin de rester concentré sur son sujet, sans se disperser en évoquant d’autres sujets que ceux de l’ordre du jour. Ceux-ci feront l’objet d’une ou d’autres réunions.

Si le participant a reçu un document de l’organisateur, il en prendra connaissance avant la réunion.

S’il doit, lui, produire un ou des documents, il le préparera, également avant la réunion. Idem pour des réponses à un questionnaire reçu.

Si, au contraire, la réunion de travail doit être une réunion de créativité commune, alors ce sont les interactions entre les idées émises des uns et des autres au cours de la réunion qui donneront un résultat, impossible à prévoir à l’avance.

Le lieu et le moment

Avant de choisir le lieu et de planifier la réunion, l’animateur choisira la langue de travail durant la réunion, dans le cas où les participants pratiqueraient des langues différents, par exemple à l’international ou en Suisse.

Le lieu sera choisi en fonction :

  • du nombre des participants,
  • des moyens techniques de communication, tels que projecteur, écran, caméra, vitesse de la connexion Internet, tableau blanc, etc.
  • de l’accessibilité : proximité de la salle de réunion, parking, etc.
  • de la durée de la réunion : debout pour une réunion de quelques minutes ou fauteuils confortables pour une réunion de plus d’une heure

Le moment sera choisi :

  • en fonction des disponibilités des participants, dans la mesure où la présence de chacun est impérative,
  • en évitant les périodes de moindre attention, entre 14:00 et 16:00
  • en évitant les moments difficiles dans les déplacements lorsque la réunion a lieu à l’extérieur
  • suffisamment à l’avance pour permettre aux participants de se préparer, surtout s’il leur ait demandé de produire un document

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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Efficacité : N’allez pas à des réunions, si vous pouvez l’éviter
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9 conseil pour atteindre et tenir ses objectifs
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Autres Organisations :

Récapitulatif 19 Organisation

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À quoi sert une réunion de travail


Réunion de travail : Définition et objectif

Sommaire :

À quoi sert une réunion de travail

Bien préparer une réunion de travail

Réussir l’animation d’une réunion de travail

Le rapport ou compte-rendu de réunion

Dans toute organisation, les réunions sont un pilier du bon fonctionnement, en plus d’être inévitable.

à quoi sert une réunion de travail

Il y a les réunions obligatoires, individuelles ou collectives, définies par la loi, telles que la réunion de seconde partie de carrière ou les négociations entre les représentants du patronat et représentants des salariés.

Les échanges d’informations peuvent prendre différentes formes et passer par différents canaux.
Cependant, la réunion à plusieurs permet, de raccourcir les échanges par un contact direct entre les participants.

Le déroulement d’une réunion dépend beaucoup de la culture d’entreprise et de la culture du pays.

C’est ainsi que le mode de fonctionnement « à la française » est incompréhensible pour un anglo-saxon, sans, pour autant, que la productivité en soit diminué, bien que :

Les participants se coupent la parole ou la prennent sans prévenir,

  • Les heures prévues de début, avec un quart d’heure de retard minimum, et de fin, qui s’éternise,
  • Des discussions sans aucune décision n’aient été prises,
  • Certains s’endorment ou presque pendant que d’autres parlent,
  • Etc.

À quoi sert une réunion ?

La réunionite !

La fameuse réunionite est une réunion régulière, fixée à l’avance, sans objectif particulier et qui donne l’impression aux participants de perdre leur temps.

C’est pourquoi, pour être efficace, une réunion de travail doit répondre aux questions suivantes :

  • Cette forme d’échanges d’informations est-elle utile ?
  • Quel est l’objectif ou quels sont les résultats attendus à l’issue de la réunion ?
  • Qui doit y assister et pourquoi ?

Un réunion qui consiste à recueillir les compte-rendus de ses collaborateurs n’est pas une réunion de travail.
C’est une réunion d’informations où le responsable souhaite que chaque participant sache où en sont rendus les autres dans leur travail.

Si ces informations sont utiles d’être partagées à plusieurs, alors une réunion est organisée, sinon il s’agit d’un échange entre le responsable et chacune des autres personnes qui lui fait un rapport sur son activité.

D’autres canaux d’échanges peuvent être utilisés en dehors d’une réunion de travail, par exemple le téléphone ou la messagerie interne

L’objectif d’une réunion

Sans objectif, une réunion est inutile. Elle s’apparente alors un moment de pause où les participants s’échangent des informations pour rien.

Une réunion sert pour :

  • Transmettre un message, sans débat, par exemple pour informer le personnel d’une décision de la Direction
  • Faire le point sur un projet en cours
  • Chercher et trouver une solution à un problème, un conflit, un dysfonctionnement, etc.
  • Créer de nouveaux services ou produits
  • Prendre une décision en demandant l’avis de tous les participants
  • Former les participants

C’est à l’organisateur de la réunion d’indiquer le but de la réunion et le résultat attendu.

Il indiquera aussi quels seront les participants, et fixera le moment et la durée de la réunion, ainsi que les moyens matériels utiles pour son bon déroulement.

Lorsque c’est nécessaire, il fournira aux participants des indications sur le rôle de chaque participant ainsi que l’ordre des interventions.

Ainsi avertis, les participants pourront préparer leurs interventions.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Réunion de travail : Mode d’emploi


Réunion de travail : Introduction

réunion de travailÀ la demande d’un de mes correspondants, suite à la diffusion de ma newsletter n° 89 de juin 2019, voici une série de 4 articles sur l’organisation d’une réunion de travail.

Sommaire :

À quoi sert une réunion de travail

Bien préparer une réunion de travail

Réussir l’animation d’une réunion de travail (prochainement)

Le rapport ou compte-rendu de réunion (prochainement)

Merci Lucy

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Plan de communication : Les 6 bonnes questions


Les 6 questions à se poser pour bien communiquer

Quel que soit le sujet sur lequel on souhaite communiquer, le processus de transmission de l’information commence par se poser les bonnes questions.

L’importance des éléments et le succès de la communication dépendent de l’importance que l’on donne aux réponses des questions de cette check-list.

Tout plan de communication contient les réponses aux questions suivantes :

communication écrite, visuelle verbale donc complète

1. Qui sont les destinataires ?

Plus précisément, la question est de savoir qui compose la cible du message.

La même information transmise, par exemple, à un particulier ou à un professionnel, le sera d’une manière différente.

Cela peut aller jusqu’à préciser, dans le message lui-même, qui est concerné, de façon à attirer l’attention des uns et laisser indifférents les autres.
L’un des meilleurs exemples est celui de promotions sur des véhicules où le message indique si elles excluent les professionnels ou leur sont réservées.

De même, le choix des mots sera différents selon que la cible est le grand public ou un parterre de thésards (Bac + + )

2. On parle de quoi ?

Il y a le sujet principal, l’objet du message à transmettre. On le retrouve, par exemple, dans l’entête d’une lettre ou dans l’objet d’un mail.

Il y a aussi le contenu du message. L’information peut être une consigne, une supplique ou demande, une invitation, une réponse, etc.

Les arguments, les exemples, les réflexions et les conseils, l’expression de ses sentiments, figurent parmi les éléments qui permet de déterminer le corps du message à communiquer.

3. Quand communiquer ?

L’impact de la communication sera différent selon le moment où la communication aura lieu.

Ce peut être le bon moment si l’information est instantanée ou presque, comme dans le journalisme.
Le bon moment est peut-être à une heure précise dans la journée, quand les personnes destinataires sont au travail ou chez eux.

La communication peut également avoir lieu à des moments différents dans l’année. Le marché des jouets a surtout lieu avant Noël, par exemple.

4. Avec quelle fréquence ?

La répétition d’un message est l’une des méthodes les plus concrètes pour s’assurer que le message touchera bien toutes les personnes cibles.

C’est le principe même de la publicité, et aussi celui de l’éducation des enfants. Ces derniers ont la capacité d’oublier très rapidement ce qui vient de leur être dit, surtout les plus jeunes et que le message les dérange.

Au travail, les consignes de sécurité doivent faire l’objet de communication régulièrement dans des milieux dangereux alors que dans un milieu tranquille et sans danger, la récurrence du message sera plus large.

Le message unique est souvent la seule fréquence, notamment dans le quotidien.

5. Comment communiquer ?

C’est la question du canal de communication.

Elle sera verbale, écrite ou visuelle.

La communication peut se faire en parlant en face-à-face, au travers d’un média comme le téléphone, la messagerie, la télévision, la radio ou les prospectus.
Elle peut aussi être indirecte, via le bouche-à-oreille.

6. Avec quels moyens ?

La communication professionnelle demande une organisation, un planning et un budget.

Il faut déterminer exactement les réponses aux questions précédentes et définir qui va s’occuper, avec quels moyens matériels et financiers et en combien de temps.

L’organisation implique une ou plusieurs personnes. Il est évident que le service marketing d’une entreprise international ou le maire d’un village ont des moyens de mise en oeuvre de leurs communication sans rapport avec la communication d’un coach sur un terrain de sport ou la mère de famille envers ses enfants.

Conclusion

Toutes ces questions clés sont importantes dans un plan de communication structuré ou dans une simple et banale, en apparence, communication sans grand enjeu.

Une lettre sera une lettre, pourtant elle sera différente si elle contient des injures ou une demande de rendez-vous, selon qu’elle s’adresse à un partenaire commercial ou une administration ou un ami.
Son impact sera différent si elle est envoyée par la poste, écrite à la main, ou publiée dans un blog ou envoyée dans une campagne de mailing.

Philippe Garin

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Compétences numériques : La Communication
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Danger : fausse annonce, vraie boite-aux-lettres = complice
Quand la critique devient harcèlement
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Critiquer sans blesser : Mode d’emploi


Comment critiquer tout en évitant de blesser

critiquer sans blesserVous voulez ménager la susceptibilité de la personne à qui vous avez des reproches à faire, tout en lui faisant part de votre critique.

Un préalable à une critique est qu’elle soit basée sur une absence ou une déviation d’une consigne ou d’une règle, implicite ou explicite, connue des deux protagonistes.

Voici 7 règles pour critiquer sans blesser

1/ Entre 4 yeux

Éloignez tout spectateur ou auditeur à proximité. Si la conversation a un témoin, la personne critiquée se sentira plus vulnérable que dans une conversation strictement privée.

2/ Un mot gentil

Commencez par un mot gentil, histoire de mettre votre interlocuteur dans un état d’esprit réceptif plus positif que si la personne s’attend à des reproches.

3/ Des faits

La critique doit porter sur des faits, un acte fait ou absent, la qualité d’une action, etc. C’est l’acte ou son résultat que vous critiquez, pas son auteur.

4/ Des précisions

Il est facile d’expliquer ce qui aurait fallu faire ou comment le faire à la personne que l’on critique, sous réserve qu’elle soit prête à comprendre les explications et qu’elle comprenne ce qu’elle aurait dû faire.

5/ Demande

Il est plus facile, quand on est critiqué, de répondre à une demande, surtout quand il s’agit de corriger ou de reprendre ce qui a été mal fait ou absent. Remettre la personne critiquée dans l’action en lui demandant de se corriger, c’est donner une chance supplémentaire de rectifier l’erreur.

6/ Maintenant

Une accumulation de reproches, surtout lorsque d’anciennes critiques reviennent dans la conversation, c’est augmenter le stress, l’énervement et les blessures. La critique doit porter uniquement sur l’acte qui vient de se produire ou qui est absent, en faisant abstraction d’autres événements passés. Ceci implique de critiquer au fur et à mesure sans accumuler des reproches qui sortiront tous à la fois.

7/ Conclure positivement

Un geste, un mot d’encouragement va relancer la personne critiquée vers le bon chemin. Elle se mettre d’autant plus facilement à corriger son erreur ou à faire ce qu’elle a omis de faire, dans la mesure où la possibilité de correction existe, sinon elle tiendra compte de la critique pour éviter de reproduire son erreur.

Philippe Garin

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Incompétence ou 10 conseils pour faire face aux critiques
Management participatif : Les critiques
Licenciement pour insuffisance professionnelle

Entrevue d’embauche : Parlez-moi d’une de vos erreurs
CNV Communication Non Violente : Les 4 étapes de l’OSBD
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CV : Les 3 mensonges sur les diplômes


Pourquoi mentir sur ses diplômes

Diplome_d'etudes_primaires_preparatoires_1942_RennesDès le CV, les mensonges portent le plus souvent sur les diplômes.

Bien que plus un diplôme est ancien, moins il a de valeur, c’est son niveau, noté en nombre d’années après le baccalauréat, qui compte le plus aux yeux de la très grande majorité des recruteurs français. Et cela quel que soit l’âge du candidat.

C’est plus par habitude et par tradition bien ancrée dans la culture française, que le niveau d’étude prend le pas sur l’expérience et la capacité réelle à occuper le poste proposé.

Cette erreur est évitée dans la grande majorité des autres pays, dans la mesure où leurs recruteurs pensent qu’il vaut mieux avoir un collaborateur avec une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine. Le pragmatisme avant tout, ce qui compte c’est que ça marche, alors qu’en France, on préjuge du succès à un poste en fonction du niveau de diplôme obtenu. L’expérience vient bien après.

À cause de la compétition

Comme la loi de l’offre et de la demande est en faveur des employeurs en temps de crise, la compétition entre des dizaines de candidats pour un seul poste passe par de la duperie sur le diplôme.

Par ailleurs, quand un poste demande un certain niveau, par exemple, niveau Bac pour la plupart des concours de la fonction publique, de nombreux candidats d’un niveau de diplôme plus élevé viennent postuler en reléguant les moins diplômés en arrière.
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Les 3 mensonges

  1. Soit la formation a été suivie sans avoir obtenu le diplôme,
  2. soit il y a usurpation en prétextant avoir atteint un niveau que le candidat n’a jamais atteint,
  3. soit encore il y a falsification lorsqu’un diplôme est indispensable pour exercer une activité réglementée.

Les conséquences et les parades

1. Dans le premier cas, le mensonge a peu d’importance, sauf si les compétences annoncées sont absentes alors qu’elles servent de critère de sélection. Un contrôle auprès de l’organisme de formation suffit généralement pour démasquer le menteur ou la menteuse.

2. Dans le second cas, il y a volonté de tromperie. Elle est découverte, souvent rapidement, durant la période d’essai, car le nouvel embauché sera incapable de mettre en œuvre des compétences qui lui manquent. Un contrôle de référence auprès des employeurs précédents donne de bons résultats

3. Dans le dernier cas, il y a faute pénale. La présentation du diplôme est obligatoire et l’usage d’un faux est réprimé. Là, le contrôle est impératif et le site prévu par le gouvernement devra être interrogé.

Philippe Garin

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Entretien de recrutement : Mentir en entrevue ou se sentir mal à l’aise
Embauche : 8 critères de sélection légaux ou pas
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CV « arrangé » : Même aux postes les plus importants, ils se font prendre
Recrutement : Les sources de stress du recruteur
Période d’essai interrompue : Et alors ?

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 15 Emploi
Récapitulatif 15 Management

Emploi : Les murs et les ponts


mur ou pont

mur ou pont ?

Construire des murs ou des ponts

Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts

Isaac Newton

Lire le début : Marché de l’emploi : La loi de l’offre et de la demande

Entre le mur des critères de sélection et les ponts ou opportunités d’emploi proposés, les entreprises qui recrutent doivent trouver un équilibre entre profiter de salariés qualifiés et bon marché, en période de crise, et conserver ou acquérir de nouvelles compétences et chères, en période de développement économique.

D’un côté, l’entreprise est freinée par son envie de se développer et les moyens dont elle dispose pour le faire : financiers et respect des lois sur le travail.

De l’autre, les chercheurs d’emploi sont freinés par le besoin de gagner de l’argent qui prime sur la nécessité d’acquérir de nouvelles compétences, par la formation, des stages, etc. pour augmenter leur employabilité.

En dehors des emplois publics, l’État a pour rôle de faciliter l’accès à l’emploi, donc à construire des ponts pour briser les murs qui empêchent les entrepreneurs d’embaucher et les candidats de trouver du travail.

Merci Françoise pour avoir inspiré cet article.

Philippe Garin

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Emploi ou Business : Googelisation et e-réputation
Recherche d’emploi : Quand dire que l’on est travailleur handicapé
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Récapitulatif 15 Emploi
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Marché de l’emploi : La loi de l’offre et de la demande


1923 - 20 milliards pour un timbre

1923 : 20 milliards pour un timbre

La loi de l’offre et la demande appliquée à l’emploi

Principe d’égalité

La loi de l’offre et de la demande est un phénomène basé sur la quantité et sur la valeur.

C’est aussi un mécanisme mathématique qui fait que pour parvenir à un résultat, dans une multiplication, plusieurs possibilités existent. Par exemple : 24 = 2 x 12 ou 3 x 8 ou 4 x 6

Pour avoir équilibre entre l’offre et la demande, il faut que :

La quantité de l’offre multipliée par sa valeur
=
la quantité de la demande multipliée par sa valeur

L’offre est le poste à pourvoir. On parle d’offre d’emploi.

La demande est l’ensemble des candidats pour le poste. On parle de demandeurs d’emploi.

Application pratique

Dans une période de faible activité, où il y a pénurie d’offres parce que les employeurs potentiels hésitent à embaucher.

Les critères de sélection des candidats sont nombreux et restrictifs, et les salaires proposés sont faibles. Celui ou celle qui sera choisi (e) devra remplir tous les critères ou un maximum d’entre eux et devra « se contenter » d’accepter le salaire proposé.

À l’inverse, lorsque l’économie se développe beaucoup, le nombre d’offres augmentent. Les entreprises doivent attirer suffisamment de candidats pour effectuer le travail impliqué par le développement.

Les entreprises acceptent plus volontiers des personnes qui répondent à moins de critères, quitte à les former en interne. Les salaires proposés sont plus élevés de façon à attirer les talents et éviter de les laisser partir à la concurrence.

Lire la suite : Emploi : les murs et les ponts

Philippe Garin

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CNV Communication non Violente : les 4 étapes de l’OSBD


La Communication non violente

La Communication non violente ou CNV est un processus de communication qui passe par une prise de conscience de ses sentiments avant la communication.
La CNV fait appel à l’empathie et au refus de juger l’autre en faisant appel à l’observation la plus objective possible, en parlant de ce que l’on ressent, durant la communication, à la place d’un jugement.

Le bonhomme OSBD

La CNV permet de favoriser le dialogue entre deux interlocuteurs, par une écoute volontaire du message reçu quelle que soit sa manière de s’exprimer et celle de son interlocuteur.

OSBD, les 4 étapes de la CNV

  1. Observation :
    pour décrire la situation d’une manière la plus objective possible, avec des mots neutres, pour un partage de l’information sans ambiguïté ni jugement

    « Quand tu fais [ça] …

  2. Sentiments et attitudes :
    pour exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation

    … je me sens [de cette manière] …

  3. Besoin :
    pour expliciter ses besoins qui conduisent aux sentiments et attitudes exprimés

    … car j’ai besoin de [x] …

  4. Demande :
    pour émettre une demande à son interlocuteur, claire et formulée positivement

    … j’aimerais que tu fasses [telle action].»

Par exemple :
Ne dites pas : « Tu te laisses aller », qui exprime un jugement.
Dites :
« Depuis plusieurs jours, tu ne sors plus », qui montre un fait observable

Évitez les mots « tu », « vous », « les autres », car il s’agit alors souvent d’un jugement plus que l’expression d’un sentiment

Retour positif

La communication reste non violente tant que le retour négatif à message émis par son interlocuteur laisse le demandeur ouvert à la communication.
Si, au contraire, il perçoit le refus à sa demande avec un sentiment négatif alors la communication se ferme.

Il y a un cercle vertueux à la Communication Non Violente, car l’attitude sereine d’un interlocuteur va engendrer une attitude plus bienveillante de l’autre, par imitation inconsciente, même après avoir exprimé des sentiments négatifs.

Amusez-vous bien !

Philippe Garin

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Déperdition de l’information : Pourquoi
Entendre n’est pas comprendre

Critiqué (e) en public : Comment réagir
Une information précise est proche de l’expérience sensorielle
Définition des critères d’exigence dans le domaine des Relations entre les personnes.

Autres Communication et Humour :

Récapitulatif 12 Communication
Récapitulatif 11 Humour

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