Dans la vie, professionnelle ou personnelle, nous sommes, tous, confrontés à la prise de décision
Certaines sont simples : Vais-je prendre un parapluie ou non ? Viande ou poisson ? …
Certaines sont complexes : Vais-je suivre cette formation ? Vais répondre à cette offre d’emploi ? Est-ce l’homme, ou la femme, de ma vie ? …
Peu importe ! Vous avez pris une décision et pourtant …
Pourquoi hésitez-vous à la mettre en oeuvre ?
Vous avez besoin de plus d’informations ou d’informations plus « fraîches », plus « sûres » ?
Vous risquez de ne pas pouvoir revenir en arrière ?
Vous craignez des conséquences fâcheuses non décelées ou imparfaites ?
Cette décision va à l’encontre de vos valeurs, de vos convictions personnelles, de vos connaissances, de votre savoir-faire, de vos envies, de vos limites ?
Que faire alors ?
Quand c’est possible, avancer à petits pas. Découpez la décision en étapes avec des objectifs à très court terme. Au moindre décalage, faites une pause et réfléchissez avant d’abandonner ou d’aller plus loin.
Si la décision doit être rapide, alors choisissez celle qui vous paraît la moins mauvaise, celle dont les conséquences vont être moins pénalisantes, pour vous, votre famille, votre travail, vos relations avec les autres, etc.
Regardez si vous avez envisagé toutes les possibilités ou analysé toutes les conséquences positives et négatives.
Faites appel aux autres !
Choisissez bien votre « conseiller ». Est-ce un (e) ami (e) ? un parent ? un collègue ? un professionnel ?
Évitez de consulter un (e) subordonné (e) hiérarchique ! Il risque de vous déconsidérer… et de lâcher le morceau aux « mauvaises langues »
Évitez aussi d’en parler à un (e) supérieur (e) hiérarchique ! Il risque de vous forcer la main vers une décision qui ne vous conviendrait peut-être pas.
Ne pas prendre de décision est aussi une décision !
Prendre une décision, c’est choisir.
C’est comme en politique : voter blanc est un vote. Ne pas voter est aussi un choix.
Le choix parfait n’existe pas ou alors il est tellement évident que vous auriez déjà dû le prendre. Sauf que, ce qui est évident pour les uns n’est pas toujours évident pour les autres. L’évidence n’est pas évidente !
C’est aussi renoncer aux alternatives rejetées. Celles que vous ne mettrez pas en oeuvre et dont les conséquences vous resteront inconnues.
Le temps est linéaire. On ne peut revenir en arrière.
Par contre, vous pouvez dire que vous avez bien choisi ou fait une erreur en examinant vos expériences passées. Cela facilité la prise de décision pour maintenant, en espérant retrouver les bons côtés et éviter les côtés moins bons.
Dites-vous que la même décision prise plus tôt ou plus tard a des conséquences différentes de celles induites par votre décision de maintenant.
C’est l’éternelle question des regrets ou des remords !
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com
Pour en savoir plus :
En complément :
Prise de décision : Comment est-elle prise ?
Reconversion professionnelle ou évolution de carrière
Choix de carrière : Suivre sa passion
L’analyse de décision orientée objectifs (ADOO)
Prise de décision 10 méthodes
Première des trois étapes de la Méthode d’Analyse de décision L’évaluation des variantes
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Récapitulatif 9 Emploi
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Votre liste de valeurs fournit un moyen rapide permettant de prendre des décisions intelligemment. Quand vous êtes confronté à de telles décisions, vous sortez votre liste et vérifiez la priorisation de vos valeurs. Puis vous vous demandez « Qu’est-ce qu’une personne avec ces valeurs choisirait de faire dans cette situation ? » C’est habituellement la priorisation de vos valeurs qui répondra à la question.
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