Biais cognitifs : Définition, Intérêts, Risques


Définition des biais cognitifs

Les biais cognitifs sont des distorsions dans la façon dont nous percevons la réalité et prenons des décisions. Ils résultent de processus mentaux rapides et automatiques, souvent inconscients, qui nous amènent à interpréter l’information de manière partielle ou déformée. Ces biais peuvent influencer nos jugements, nos émotions et nos actions, souvent de manière prévisible mais parfois subtile.

Le codex des biais cognitifs

Par John Manoogian III – Wikipedia

Intérêts des biais cognitifs

  1. Compréhension du comportement humain : Ils permettent de mieux comprendre pourquoi nous prenons certaines décisions et agissons de certaines manières, aidant ainsi à élaborer des stratégies plus efficaces en matière de communication, de marketing, ou de gestion. L’éducation reçue dans son enfance détermine les biais cognitifs.
  2. Simplification de la complexité : Les biais cognitifs nous aident à traiter rapidement de grandes quantités d’informations en les simplifiant, ce qui peut être utile dans un monde où nous sommes constamment submergés par des stimuli.L’utilisation de proverbes appliquée au quotidien, par les paysans pour les cultures en est un exemple.
  3. Adaptation évolutive : Certains biais cognitifs ont évolué pour nous aider à prendre des décisions rapidement dans des situations de survie. De nos jours, l’égoïsme, la fuite en avant, le mensonge, le partage sont outils pour répondre à certains biais cognitifs, plus que la fuite ou l’immobilisme devant un danger imminent, quoi que…
  4. Créativité et innovation : Parfois, ces biais peuvent également stimuler la créativité en encourageant des modes de pensée non conventionnels ou en générant de nouvelles idées. Un inventeur a rarement une unique idée nouvelle.
canard ou lapin - lapin ou canard

canard ou lapin – lapin ou canard

Risques associés aux biais cognitifs

  1. Prise de décisions irrationnelles : Les biais cognitifs peuvent entraîner des décisions irrationnelles, basées sur des perceptions déformées de la réalité plutôt que sur des faits objectifs, ce qui peut avoir des conséquences négatives dans différents domaines de la vie. Par exemple, le contact avec des handicapés provoque souvent un recul avant même de leur parler.
  2. Injustice et discrimination: Certains biais cognitifs, tels que les stéréotypes, peuvent conduire à des comportements discriminatoires envers certaines personnes ou groupes, en influençant nos jugements sur leur caractère, leurs compétences ou leurs intentions.
    Il en existe de nombreuses lors d’un recrutement.
  3. Erreurs de jugement: En nous poussant à privilégier certaines informations ou à ignorer d’autres, les biais cognitifs peuvent nous faire parfois prendre des décisions qui ne sont pas optimales ou qui ne correspondent pas à la réalité de la situation.
    Certains ont besoin de peu d’informations pour prendre une décision. Elle sont souvent en rapport avec des croyances ; celles qui empêchent de réfléchir.
  4. Impact sur la santé mentale: Certains biais cognitifs, comme la pensée catastrophiste ou la rumination, peuvent contribuer à des problèmes de santé mentale tels que l’anxiété ou la dépression en amplifiant les pensées négatives.
    C’est notamment le cas de stress dans les situations d’urgence.
  5. Obstacles à l’apprentissage et à la croissance personnelle: En nous poussant à rester dans notre zone de confort ou à rejeter des informations contradictoires, les biais cognitifs peuvent entraver notre capacité à apprendre et à évoluer en tant qu’individus.
    « Moins j’en fais, mieux je me porte » ; enfin si on veut !
  6. Échec de la résolution de problèmes: Lorsque nous sommes victimes de biais cognitifs, nous risquons de ne pas voir toutes les options possibles ou de ne pas évaluer correctement les conséquences de nos actions, ce qui peut compromettre notre capacité à résoudre efficacement les problèmes.

En conclusion, bien que les biais cognitifs offrent des avantages en simplifiant la complexité de l’information et en stimulant la créativité, il est essentiel d’en être conscient et de les surveiller afin de minimiser les risques de prises de décisions irrationnelles, d’injustice et de stagnation personnelle.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Définition des critères d’exigence dans le domaine de la Prise de décisions.
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Recrutement : Les clichés sur les femmes et sur les hommes
Motifs de licenciement illégaux : La liste
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Quels sont les freins à l’embauche d’un senior partie 2 sur 2


Les fausses idées sur les seniors à l’embauche

Le marché de l’emploi des seniors est plus restreint que celui des plus jeunes en raison de clichés ancrés dans les mémoires plus que dans la réalité.

Après la première partie de cet article, voici la suite :

4/ Les seniors pensent à la retraite

Les seniors, comme les autres, pensent aussi à la retraire. Ils craignent surtout de perdre leur emploi et de se retrouver sans ressource, avant d’atteindre l’âge légal, qui dépend de leur année de naissance.

en vacances avant la retraite

en vacances avant la retraite

Et pourtant

Les seniors font un point d’honneur à rester fidèles à leur entreprise. Si certains gardent l’ambition de réussir le reste de leur carrière, ils sont moins enclins à faire du carriérisme au dépend des autres.

La crainte de perdre leur emploi, au contraire, les motive pour donner le meilleur d’eux-mêmes afin de montrer qu’ils sont toujours à la page et efficaces.

5/ Les seniors ont du mal à s’adapter

Nouveaux outils, nouvelles méthodes, numérisation sont autant de motifs donnés pour rejeter les seniors. Les coûts de formation et d’adaptation sont considérés comme plus importants que pour un salarié plus jeune.

Et pourtant

Les besoins en formation sont indépendants de l’âge. Avec leur expérience, les seniors se sont déjà adaptés à de multiples évolutions au cours de leur carrière. Il y a toutes les raisons de penser qu’ils sont capables d’assimiler les nouveautés et de s’adapter aux changements.

seniors en formation

seniors en formation

Le coût d’une formation est indépendant de l’âge des participants.

6/ Les seniors sont incapables d’innover

Certaines cultures d’entreprise sont orientées jeunisme, comme si seuls les jeunes étaient capables d’innovation et d’enthousiasme face à la nouveauté à créer.

Et pourtant

L’Histoire nous montre que de grandes inventions ou découvertes sont le fait de seniors.
L’expérience et la sagesse sont plus l’apanage des seniors.

Dans toute équipe équilibrée, il y a ceux qui poussent et ceux qui freinent. Les premiers voient le résultat à atteindre, les seconds voient plus facilement les embûches pour parvenir aux résultats. Ceci est indépendant de l’âge et dépend plutôt de la personnalité de chacun.

Conclusion

Il est important de noter que de nombreuses de ces perceptions sont basées sur des stéréotypes et ne reflètent pas nécessairement la réalité. Les travailleurs seniors peuvent apporter une valeur significative à une entreprise grâce à leur expérience, leur expertise, leur stabilité et leur engagement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Quitter son emploi ou rester : Telle est la question
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Embauche des débutants : comment convaincre


Comment convaincre un recruteur quand on n’a pas d’expérience

Un débutant est quelqu’un qui débute, c’est-à-dire aussi bien un jeune qui découvre la réalité du marché de l’emploi qu’une personne plus expérimentée qui change de métier grâce à une reconversion.

Dans un cas comme dans l’autre, il est difficile de faire valoir son expérience, puisqu’elle n’existe pas ou presque, selon que vous avez effectué des stages en entreprise.

Vous pouvez mettre en avant ces stages en complément du savoir acquis durant la formation.

En cas de reconversion, les compétences transposables existent et peuvent aider à convaincre le recrutement en entretien ou/et la lettre de motivation.

Voyons quelles sont les autres arguments pour convaincre un recruteur de vous embaucher.

s’adapter – trouver sa place

1/ Votre adaptabilité

En fonction des différents stages petits boulots, jobs d’été ou autres expériences professionnelles, vous démontrez votre capacité à vous adapter à un nouvel environnement de travail.

Montrez combien de temps ont été nécessaire pour devenir opérationnel d’un manière indépendante.
Ajoutez-y une démonstration de la confiance que vous a accordez votre tuteur durant le stage.

2/ Vos compétences

Il y en a toujours. Il faut juste les nommer et démontrer que vous avez des compétences.

Toute activité compte. Cela inclue les activités de vos centres d’intérêt, sport, loisir, bénévolat. Repérez celles qui se rapprochent le plus de celles qui vous seraient demandées si vous êtes embauché.

Toute action qui vous a amené à utiliser ou à acquérir des compétences sont à mettre en avant.

3/ Votre écoute

Il est très désagréable pour un recruteur en entretien d’embauche d’avoir un débutant qui parle sans écouter.

Au contraire, un débutant qui pose des questions et écoute les réponses, rebondit sur celles-ci pour approfondir le sujet, fait ainsi la démonstration de son intérêt pour le poste.

écouter activement

Si, après en avoir demandé l’autorisation, le candidat prend des notes pour conserver les réponses, ce sera un signe de cette écoute et de son intérêt.

L’écoute, c’est aussi comprendre la question du recruteur et y répondre. Mieux vaut dire que l’on donnera la réponse plus tard parce que vous l’ignorez plutôt de te tenter d’inventer une réponse complètement inconnue.
Quant à répondre à côté, c’est la preuve d’un manque d’attention.

4/ L’envie et l’ambition

Quand un débutant démarre, il a tout à apprendre. Autant le savoir-faire concret qui concerne son travail proprement dit, que la vie dans une équipe, la culture de l’entreprise.

Le recruteur a besoin d’être rassuré sur l’investissement qu’il envisage de faire en recrutant. C’est souvent là que la question suivante est posée : « Vous vous voyez où dans cinq ans ? ».

Un débutant qui va rester deux ans, histoire d’apprendre le métier, est complètement inintéressant pour le futur patron. Il veut de bons collaborateurs et les conserver. Il veut rentabiliser son investissement, sans devoir recommencer trop rapidement à son goût.

sincérité – c’est faire ce que l’on dit

Pour convaincre, montrez votre enthousiasme, votre envie de travailler et de commencer une carrière. Répondez que vous espérez démontrer vos capacités et évoluer au sein de l’entreprise, sans aller jusqu’à prendre la place de votre éventuel futur chef.

De plus, si vous ajoutez que vous êtes prêt à vous former pour combler les lacunes, cela ajoute un plus à vos propos pour convaincre.

Attention, dans les deux précédents paragraphes, vous devez être sincère. Si votre véritable intention est de rester deux ans puis de partir voir ailleurs, cela risque d’être perçu par votre interlocuteur passera votre candidature à la trappe.
La sincérité est impérative, autant que la vérité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Décret 2019-253 : Retrait des jeunes travailleurs en danger
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Attirer les candidats par l’offre d’emploi


Attirer les candidats : Les forces de l’offre d’emploi

A l’heure des tensions sur le marché du travail, il est intéressant de faire le point sur les stratégies de recrutement et l’utilisation des offres d’emploi.

La pénurie de candidats dans certains secteurs implique de séduire les talents et de modifier certaines pratiques dans la rédaction et la diffusion des offres d’emploi.

1/ Multiplier les canaux de diffusion

Le temps de passer une annonce dans le journal local est bien révolu. Certes, vous pouvez aussi coller une affiche sur la vitrine de votre boutique. A part ces rares pratiques, il en est de meilleures pour faire connaître votre besoin d’embauche.

pigeon voyageur pour une offre d'emploi

canal de diffusion obsolète : le pigeon voyageur

  • Chercher à la source les jeunes diplômés, dès leur présence dans les écoles spécialisées
  • Participer à des forums en ligne, sur les réseaux sociaux fréquentés par vos futurs salariés
  • Proposer une prime de cooptation pour inciter vos salariés à recruter pour vous dans leurs réseaux
  • Utiliser les services d’un recruteur professionnel : Pôle emploi, job boards, cabinet de recrutement ou entreprise d’emploi temporaire
  • Diffuser votre offre d’emploi sur votre site
  • Utiliser les services de diffusion de votre offre sur Internet, notamment pour la publicité des moteurs de recherche
  • Chasser les profils sur LinkedIn ou/et sur les réseaux sociaux

2/ Bien décrire le poste à pourvoir

Chercher le mouton à cinq ou six pattes, c’est perdre ton temps et son argent.

Le candidat idéal est très rare. Pour avoir la possibilité de choisir entre plusieurs candidats, plus la liste des critères de sélection est courte, plus celle des candidatures sera longue.

Les savoir-faire indispensables restent, bien sûr, le point de départ. Il convient donc de les séparer des critères souhaités. Une formation interne peut alors compléter le noyau dur des exigences pour adapter ou donner les compétences à vos nouveaux salariés.

votre candidat idéal est là

… ou pas !

3/ Regarder comment font les autres

La veille concurrentielle s’étend aussi au domaine de la recherche de candidats.
Savoir comment vos concurrents s’y prennent vous fournit des indications sur les moyens mis en œuvre pour attirer les candidats.

4/ Les conditions de travail

Une des conséquences de la crise liée à l’épidémie de Covid-19 est le besoin de créer un environnement de travail propice à se sentir bien dans votre organisation.

Le rapport vie privée – vie professionnelle a basculé, surtout pour les plus jeunes salariés, vers de meilleures conditions de travail.

Dans la mesure du possible, le télétravail et les valeurs sociétales sont des options qui attirent.
Elles complètent les avantages sociaux, les primes, etc. déjà classiques.

La suite dans cet autre article

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Recrutement : 15 pistes pour trouver les talents
Attirer des talents : Tendance 2022
Recrutement : La mise en situation

Recruteur : 5 questions indispensables à poser aux candidats
Les 4 étapes pour le recruteur AVANT la rédaction d’une offre d’emploi
Contrôle de référence, côté recruteur

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Recherche d’emploi : La culture d’entreprise attire ou repousse


La culture d’entreprise dans votre future entreprise

Il y a des moments dans sa recherche d’emploi où, attiré par la description d’un poste, dans une annonce ou dans un entretien de recrutement, vous vous rendez compte rapidement que vous avez fait le mauvais choix : cette entreprise n’est pas pour vous !

Comment est-il possible que vous vous êtes trompé à ce point ?

les 5 étapes de la rupture de la période d'essai

les 5 étapes de la rupture de la période d’essai

Généralement, la réponse est liée à deux éléments concrets.

1/ La mariée était trop belle

Seuls les aspects positifs du poste vous ont été présentés.
Le côté obscur vous a été caché, en espérant que votre capacité d’adaptation soit assez forte pour rentrer dans le moule et accepter les contraintes liées au poste ou la culture d’entreprise.

2/ La timidité ou la crainte vous a retenu

Osez poser des questions sur l’entreprise en plus du poste.

En voulant travailler à ce poste, vous acceptez, a priori, tout ce qui va avec. Il est donc important de se renseigner pour savoir où vous mettez les pieds.

panorama des réseaux sociaux en 2020

panorama des réseaux sociaux en 2020

Les réseaux sociaux pour se renseigner

En plus du site de l’entreprise, de vos échanges avec le ou la chargé(e) du recrutement, vous avez une source d’informations formidable pour découvrir la culture de l’entreprise : Les réseaux sociaux.

Trouvez des personnes qui ont travaillé ou qui travaillent dans l’entreprise.

Les premières vont tout déballer puisque, parties, elles ne risquent rien de dire du mal de l’organisation, s’il y a lieu, ou du bien.

Les secondes sont encore en place et vivent la culture d’entreprise au quotidien.

Dans les deux cas, plusieurs témoignages sont impératifs, pour croiser les réponses et vous faire une idée plus précise de ce qui vous attend.

Quelles questions poser pour bien se renseigner ?

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Recrutement : Refuser un poste en se préservant
Premier emploi : Adaptation impérative
4 bonnes raisons d’utiliser les réseaux sociaux dans sa recherche d’emploi

Emploi : Envie de quitter votre poste, 20 signes
Postuler plusieurs fois dans la même entreprise : Mode d’emploi
Les raisons de l’échec à l’embauche

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Embaucher un senior : Un choix judicieux


Embaucher un senior est un plus pour son entreprise

La pyramide des âges est telle que le nombre de personnes au-dessus de 50 ans augmente fortement. Ce sont les fameux baby-boomers qui parviennent à l’âge de la retraite et ceux qui les suivent de près, nés une quinzaine d’années plus tard.

30% des « actifs » en France ont désormais 50 ans et plus.
Depuis une dizaine d’année, le marché du travail évolue.

pyramide des âges FranceLes entreprises sont moins enclines à se contenter d’un niveau de diplôme qui montre le bagage initial. Elles ont besoin de ressources compétentes pour faire face aux défis actuels de l’entreprise.

La plupart des CV sont des CV par compétence. La litanie des postes occupés et des expériences, depuis sa formation jusqu’à aujourd’hui est réduite pour faire apparaître ses compétences et ce qui a permis de les acquérir et/ou de les utiliser.

Les recruteurs, en entretien d’embauche, cherchent à déterminer la capacité à l’intégrer à l’équipe en place, autant qu’à la manière dont le candidat va appréhender les tâches à accomplir et les incidents qui surviennent de plus en plus.

La place des seniors

Un senior est une personne de plus de 45 ans, si l’on considère que c’est l’âge auquel il est devenu obligatoire, en France, de procéder à un entretien de seconde partie de carrière.

Un senior est aussi une personne de 50 à 65 ans, très expérimentée, qui, souvent, dirige ou participe à la bonne marche de son entreprise.

senior au travailMalheureusement, c’est le même mot qui désigne les personnes au-delà de 65 ans, considérées, à tort majoritairement, comme des personnes inactives, alors que la « silver économie » est en plein boom.

Le recul de l’âge de la retraite, 67 ans pour une retraite complète, et l’allongement de vie passé à 83 ans en France font que de plus en plus de salariés ont plus de 50 ans.

Les seniors et le travail

Les bénéfices pour les entreprises d’avoir des seniors dans leurs organisation sont multiples. Une étude de l’Observatoire des Métiers du Futur nous fournis des indications intéressantes :

  1. L’expérience vient en premier, dans 65% des réponses
  2. Une motivation supérieure, 27%
  3. La fiabilité, 12%
  4. L’efficacité et le réseau, 9%

Les freins à l’embauche existent aussi :

  1. Le niveau de rémunération, 44%
  2. L’intégration, 19%
  3. Le manque de compétences numériques, 18%
  4. Les compétences comportementales, 13%

cours informatique pour seniorsCependant,

Les seniors font des concessions connaissent leur valeur sur le marché. Certains acceptent une baisse de revenu pour obtenir ou conserver un poste, alors que d’autres font le rapprochement entre l’investissement de l’entreprise dans leurs revenus et ce qu’ils rapportent à l’entreprise.

Les seniors savent s’intégrer dans un environnement de collègues plus jeunes plus facilement que ces derniers, qui oublient bien trop souvent qu’ils vieillissent eux aussi.

Les seniors sont souvent les plus expérimentés sur les outils informatiques courants. Ils s’adaptent aux nouveaux logiciels par analogie avec ceux qu’ils connaissent. Ils sont aussi les plus friands de formations en la matière.
La bureautique existe depuis une trentaine d’années. Ils ont eu le temps d’apprendre.

Quant aux compétences comportementales, les seniors réagissent plus rapidement et voient plus loin sur les conséquences d’une prise de décision.
Cela s’appelle de l’expérience : tirer parti d’un vécu pour affronter le présent et le futur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Lueur d’espoir pour les chômeurs de 57 ans et plus
Points faibles à citer en entretien de recrutement 5/6 : Trop expérimenté
Seniors : Vos points forts auprès des recruteurs

Survie de l’entreprise : Se former, former son personnel
CV : Expériences, réalisations, résultats, compétences
Quinqua : Forcer le respect

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Citez-moi 3 points forts et 3 points faibles


Citez-moi 3 forces et 3 faiblesses ou axes d’amélioration

L’entretien d’embauche est toujours stressant. Vous vous sentez comme devant un officier de police ou devant le proviseur de votre lycée, comme un élève ou un citoyen pris en faute.

En fait, votre faute est d’être au chômage ou d’avoir envie de quitter votre poste actuel.

En cette période difficile où les employeurs ont le choix parmi de trop nombreux demandeurs d’emploi, faire la différence et être choisi (e) s’avère compliqué.

demandeur d'emploi épinay-sur-seineC’est toujours plus facile, quand on sait, que lorsqu’on doit deviner ce qui l’autre attend comme réponse.

Parmi les nombreuses questions des recruteurs, il y a celle des 3 forces et des 3 faiblesses.

Pourquoi le recruteur pose la question ?

Pour le poste à pourvoir, il faut des compétences, du savoir-faire, de la pratique. Il faut aussi avoir certaines qualités et comportements pour agir et réagir dans le sens de l’entreprise.

Le futur employeur a donc besoin de savoir si ce que vous avez écrit dans votre CV et dans votre lettre de motivation correspond à la réalité.

les 16 compétences indispensables source le figaroIl y a bien la période d’essai pour faire ses preuves. Seulement avant d’arriver à ce stade, vous devez convaincre que vous êtes le (la) mieux placé (e) pour réussir.
Une erreur de casting lui coûterait trop cher.

Vos points forts

Atouts ou simples points forts, vous en avez beaucoup.

Pour avoir exercé ce métier auparavant ou suivi une formation dans le domaine, vous savez qu’elles sont les tâches qui vous attendent.

Or, pour exécuter ces tâches, vous mettez en œuvre vos savoir-faire.
En choisir 3 parmi toutes vos qualités et vos savoirs, vous avez l’embarras du choix.

Rappelez-vous de l’offre d’emploi !

nous_recrutonsLa description du poste figurant dans l’annonce vous donne toutes indications nécessaires pour définir parmi vos savoir-faire, les trois à annoncer, en lien direct avec le poste.

Vous pouvez aussi donner un mixte de vos qualités personnelles en plus des compétences. C’est le mélange des deux qui donnera une meilleure idée de ce que vous êtes et vous permettra de vous distinguer.

Évitez les évidences.
Si vous postulez pour être comptable, il est évident que tous les candidats sont des comptables et connaissent la comptabilité.
Ce savoir-faire est donc à exclure de votre liste.

Par contre, si vous avez une spécialité ou des connaissances dans ce domaine ou un domaine annexe alors c’est intéressant pour l’employeur.

Par exemple, comptabilité, trésorerie, finance et RH.
Ce genre de poste à multiples facettes est très recherché dans de petites structures.

Vos points faibles

Là, le risque de passer à côté est grand.

Évitez de sortir, là aussi, des banalités, du genre « je suis perfectionniste ».
Même si le recruteur est un patron qui embauche très peu, il n’a que faire de cette information. Les autres l’ont trop entendue.

citation chef avisé force faiblesse sophocleComme vous vous connaissez, vous avez tendance à mettre l’accent sur des faiblesses parmi vos traits de caractère.
Vous pensez que évoquer des manques dans vos savoir-faire vous pénaliserait.

Hum ! Si vous connaissez les bases de votre métier, vous savez où sont vos lacunes.
Faut-il en nommer trois ? Pas sûr

Ce qui est important dans le choix des points faibles, c’est choisir ceux qui vous pénaliseraient le moins dans votre nouveau job.

Une connaissance absente ou lacunaire s’acquiert, par une formation ou/et le soutien des collègues. Un plan de formation peut être mis en place pour combler vos lacunes, si tant est que vos points forts vous ont rendus plus attrayant (e) que les autres candidats.

Une qualité qui manque est moins gênante si elle est sans rapport avec le poste. Exemple : la gourmandise. Défaut peu utilisé, sauf avec le sourire, juste ce qu’il faut pour montrer que vous savez détourner la question.

Dans tous les cas, quand vous annoncez une faiblesse, ajoutez toujours une force ou un moyen de compenser cette faiblesse.

En annonçant que vous êtes sujet à la dépression, vous vous pénalisez.
En annonçant que vous êtes sensible, vous vous valorisez.
En effet, la sensibilité est bon pour les relations avec les autres, car elle implique le respect, l’écoute, et aussi renforce votre capacité à dire « non » ou à faire comprendre que vous existez en tant qu’être humain.

force ou faiblesseVous hésitez encore ?

Je vous propose, dans ce blog, plusieurs listes de points qui sont forts ou faibles selon ce que vous en ferez.

Consultez-les et faire votre choix.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Exemples de points faibles présentés comme des points forts
6 comportements des personnes mentalement fortes
Convaincre après une reconversion

Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance
Points faibles à citer en entretien 3/6 : Un défaut, et alors ?
Les tests de recrutement : Lesquels ?

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Pourquoi ces 5 qualités incontournables sont à mettre dans vos points forts


Pourquoi ces 5 qualités incontournables sont à mettre dans vos points forts

Anticiper les réponses aux questions du recruteur fait partie du processus de recherche d’emploi.

Comme la question des points forts est toujours évoquée en entretien d’embauche, il est intéressant de citer des qualités parmi celles qui font de vous un futur collaborateur précieux et incontournable.

incontournable pont des soupirsDe plus en plus, l’anticipation à cette question se traduit par une liste de softs skills et de savoir-être dans une rubrique à part sur le CV. Les mots sont variables, les idées demeurent.

Chacune de ses 5 qualités principales en amènent d’autres. Le choix des mots est donc plus étendu et de loin. Voici de quoi les comprendre.

1. L’adaptation

L’adaptation est une qualité qui vous permet de vous intégrer rapidement à l’équipe en place.

adaptation incontournableElle implique l’usage d’autres qualités :

L’écoute, qui est la capacité de laisser l’autre parler

L’attention ou la concentration, pour fixer son esprit sur ce que vous faites, dites, écouter

La mémorisation, qui permet de retenir les nouvelles notions, les noms, les méthodes, les outils, etc.

La capacité à faire face à l’imprévu et proposer des solutions

L’apprentissage, la remise en question d’anciens savoirs au profit de nouveaux acquis par des nouvelles formations ou autoformations

2 La fidélité

La fidélité est une forme de confiance mutuelle entre le (la) salarié (e) et le chef d’entreprise.

La durée d’occupation d’un poste est indépendante de la fidélité dans la mesure où l’on peut rester pour d’autres raisons. Cependant, c’est un signe de stabilité, toujours recherchée par les responsables.

fidélité à son entrepriseC’est l’intégrité, l’honnêteté et la fiabilité du collaborateur qui amènent le chef à faire confiance. Réciproquement, le (la) salarié (e) sera d’autant plus fidèle que les marques d’appréciation positives et de confiance lui sont données par ses chefs.

La parole et les actes des uns et des autres rendent la collaboration fructueuse pour chacun.

Une recommandation positive de son ancien employeur lors d’une séparation sera toujours d’un bon effet auprès du futur employeur.

3. L’esprit d’équipe

Bien que souvent évoquer sur un CV ou dans un entretien d’embauche, l’esprit d’équipe est une qualité qui se démontre par les actes.

Sur un CV, l’esprit d’équipe se traduit dans les réalisations et dans les centres d’intérêt.

esprit d'équipeLe succès obtenu à plusieurs permet de valoriser sa participation au groupe. Un faux-pas d’un membre de l’équipe est rattrapé par les autres. L’efficacité et la qualité au travail s’en trouve renforcées et le collaborateur corrige ses faiblesses.

De même, faire partie d’un groupe sportif ou musical ou avoir un engagement de bénévole dans une association sont des marques de l’esprit d’équipe.

La bonne ambiance au sein d’une équipe, l’harmonie et le respect mutuel sont des facteurs favorables aux yeux dans une candidature

4. Le dépassement

Quand l’employeur définit les savoir-faire qu’il attend de son (sa) futur (e) collaborateur (trice), il cherche aussi quelqu’un qui puisse compléter une équipe et pallier à ses propres lacunes.

C’est pourquoi, s’il reste le décideur, il attend des propositions d’améliorations ou de développement de la part de ses collaborateurs.

dépassement de soiAvoir le sens de l’initiative et la confiance en un responsable à l’écoute des propositions entraîne une plus grande autonomie du collaborateur. Cette autonomie lui permet de gagner en influence au sein de son équipe.

La réactivité et l’anticipation sont deux qualités bien appréciées.

La curiosité et la recherche de progression personnelles du futur salarié sont aussi des atouts pour l’employeur, le prochain autant que l’actuel.

Le dépassement du cadre strict de la description de poste par les réalisations bien décrites dans un CV et bien expliquées sur sa lettre de motivation et dans le discours en entretien d’embauche va fortement et positivement impressionné le recruteur.

5. L’implication

L’implication du salarié pour son entreprise va au-delà de la motivation attendue par le futur employeur.

Montrer par ses actes, son sourire, son discours positif rend le collaborateur plus sympathique.

implication motivéeS’impliquer, c’est s’engager avec enthousiasme. La passion pour un projet amène le collaborateur à vouloir la réussite de ce qu’il entreprend au sein de l’organisation.

L’implication pour son entreprise amène à améliorer les conditions de travail, l’efficacité des autres collaborateurs, la reconnaissance du travail effectué, l’amélioration des pratiques au sein de l’organisation.

Un salarié impliqué dans le succès de son entreprise sera précieux pour son futur patron.

Conclusion

Dans une recherche d’emploi, il est important de démontrer au futur employeur les avantages et les bénéfices qu’il peut tirer d’une collaboration avec son (sa) futur (e) salarié (e)

Le savoir-faire et le savoir sont indispensables lors d’un recrutement.

Les qualités personnelles et comportementales peuvent pallier à certains manques du (de la) candidat (e). Les 5 qualités décrites ici sont bien des incontournables à prouver pour se distinguer des autres candidats et être retenu par le recruteur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Exemples de points faibles présentés comme des points forts
Quels Points faibles mettre dans une lettre de motivation ?
Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question en entretien d’embauche

Exemples de points faibles présentés comme des points forts
Et vos points faibles ?
Pourquoi les recruteurs intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être

LES ANNUAIRES DE L’EMPLOI

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Le travail des plus de 55 ans


Le travail de 55 ans à 65 ans

plus de 55 ans au travailLes plus de 65 ans représentent 20% de la population en France en 2019, parmi lesquels 15 000 centenaires environ. (Chiffre INED)

Ce sont les papyboomers, ceux qui sont nés dans les 10 à 15 ans qui ont suivi la fin de la seconde guerre mondiale, qui augmentent chaque année ce taux.

La durée de vie moyenne d’un homme est autour de 80 ans et pour les femmes, plus résistantes de 85 ans.

Des chiffres sur l’emploi des seniors

Malgré une progression des seniors de 55 à 65 ans dans les entreprises, ceux qui travaillent représentent à peine la moitié de cette tranche d’âge.

Les autres « pointent au chômage », en attendant la retraite, vivant d’expédients, de leurs économies ou de petits boulots, quand ils le peuvent.

25% de ceux qui travaillent le font à temps partiel.

Les aînés de 65 à 69 ans sont majoritairement payés par les cotisations retraites des actifs.
Près de 7% d’entre eux ont une activité professionnelle. Ils cotisent aussi, sans espérer, cependant, voir une augmentation de leur pension.

Victimes de discriminations à l’embauche

Les principaux freins à l’emploi des plus de 55 ans sont :

  1. Les salaires plus élevés
  2. Une mauvaise maîtrise du numérique
  3. Des méthodes de travail archaïques

Cependant :

  1. Les plus de 55 ans savent cela et acceptent une baisse de salaire, souvent conséquentes pour raison de concurrence avec les plus jeunes.
     
  2. Ils sont plus nombreux devant un écran d’ordinateur ou de smartphone que les débutants.
    Est-ce parce qu’ils ont plus de temps « libre » ou qu’ils s’y intéressent pour rester à la page ?
     
  3. Les plus de 65 ans se sont adaptés aux méthodes les plus diverses au cours de leur carrière.
    Ils sont capables de s’adapter, plus souvent et, parfois plus rapidement, qu’un jeune qui préfère aller voir ailleurs sans chercher plus loin.

Source : Gymlib

Philippe Garin

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En complément :

Emploi des seniors : Et pourtant, ils sont si bons !
Points faibles à citer en entretien de recrutement 5/6 : Trop expérimenté
Seniors : Vos points forts auprès des recruteurs

Devise 074 : Connaissance égale profit
Baby boomer : Afficher sa force tranquille
Comment est-on un mauvais manager

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Management

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20 atouts à mettre en avant dans une candidature ou liste 8 de points forts


Vos compétences comportementales et vos savoir-être sont vos atouts

Une analyse des offres par Pôle emploi montre un besoin de compétences différentes des compétences techniques :
Il s’agit du comportement au sein de l’entreprise.

Il est inutile d’avoir un super-technicien ou une super-ingénieure s’ils sont incapables de s’intégrer à l’équipe dans laquelle ils vont évoluer.

faire du sport est bon pour la santé

Le comportement des salariés est, au moins, aussi important que leurs connaissances techniques.

Ce comportement évolue au cours du temps, selon l’âge et l’expérience des salariés.
L’objectif de responsable est de faire en sorte que tout le monde travaille en bonne harmonie et que les salariés sont satisfaits de travailler ensemble.

Dans le cadre d’un recrutement, le chef d’entreprise attend les 20 qualités personnelles et capacités individuelles suivantes :

Les qualités recherchées

  1. Capacité d’adaptation
  2. Rigueur
  3. Persévérance
  4. Gestion du stress
     
  5. Réactivité
  6. Force de proposition
  7. Autonomie
  8. Sens de l’organisation
     
  9. Capacité à actualiser ses connaissances
  10. Créativité
  11. Capacité d’initiative
  12. Curiosité
     
  13. Prise de recul
  14. Connaissance et respect des règles
  15. Capacité de décision
  16. Capacité à fédérer
     
  17. Travail en équipe
  18. Sens de la communication
  19. Sens de la relation client
  20. Soucis de qualité

Source : Pôle emploi

Vos atouts

Vos atouts se trouvent dans cette liste.

Trouvez-les !

Après avoir extrait de cette liste les qualités qui sont vos atouts, mettez-les par ordre de préférence.

Trouvez des illustrations de moments où vos atouts vous ont servi dans votre vie précédente, professionnelle plus que personnelle.

Vous aurez ainsi de quoi mettre sur votre CV et dans votre Lettre de motivation, ce qu’attendent les recruteurs.

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Points faibles entretien d’embauche ou Liste 1 des points forts et points faibles
Définition Points faibles Points forts
Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question en entretien d’embauche

Points faibles à citer 2/6 : Les échecs professionnels
Bilan de compétences : 6 raisons pour en établir un
Cerveau droit ou cerveau gauche : Trouver vos points faibles et vos points forts

Autres Emploi :

Récapitulatif 19 Emploi

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La compatibilité en informatique, c’est quoi ?


La compatibilité des programmes et des données

On parle de compatibilité entre deux choses lorsqu’elles vont bien ensemble.

Les logiciels que l’on utilise sont :

  • issus d’un développement spécifique réalisé par le service informatique de l’entreprise ou par soi-même, ou
  • disponibles sur le marché sous forme de licences que l’on peut installer par un simple téléchargement ou directement dans son navigateur Internet.

compatibilités sanguines

compatibilités sanguines

Les versions de progiciels

Ces derniers sont aussi appelés progiciels, pour « produits logiciels ». L’exemple le plus connu et le plus répandu est la bureautique, c’est-à-dire le traitement de texte en premier et quelques autres : tableur, etc.

Les progiciels sont aussi plus complexes, comme la messagerie, la comptabilité, la paie ou les progiciels de gestion intégré ou PGI, ERP en anglais.

Les fournissent de ces progiciels ajoutent des fonctionnalités dans leurs programmes, corrigent les anomalies et comblent des failles de sécurité, au travers de nouvelles versions de leurs produits.

La compatibilité permet de travailler sur des fichiers créés dans d’anciennes versions, ce qui permet d’utiliser la dernière version sans perdre d’informations, sauf pour les informations créées uniquement grâce à la dernière version.

Ceci implique que le retour à une version précédente est impossible sauf à perdre les nouveautés et avec le risque de perdre des données.

Les changements de progiciels

Dès qu’un changement de logiciel a lieu, il faut que l’entreprise reprenne les informations et les rende « compatibles » avec le nouveau logiciel.

Pour cela, des programmes de transfert sont développés pour effectuer les transformations des données pour les rendre utilisables par le nouveau progiciel.

Ces programmes doivent reprendre tous les fichiers de l’ancien logiciel, un par un, vers le nouveau.

C’est indispensable lorsqu’une entreprise décide de passer d’un développement spécifique vers un progiciel ou l’inverse ou, lorsque les deux logiciels utilisent des systèmes différents ou encore des codifications différentes.

Par exemple, une date avec l’année sur 2 positions va devenir une date avec l’année sur 4 positions. Selon le cas « 30 » va devenir « 1930 » ou « 2030 ».

Autre exemple, les données d’un fichier accessible sous Unix sont inaccessibles ou incompatibles avec celles d’un fichier accessible sous Windows 10 ou SAP, et réciproquement. Impossibles à lire et à stocker, donc à utiliser.

Les changements dans les développements spécifiques.

Lorsqu’une activité dans une entreprise est unique dans son domaine, il est très difficile de trouver un progiciel sur le marché ou d’en trouver un qui prenne en compte le fonctionnement de l’entreprise.

Là, soit l’entreprise s’adapte au progiciel, soit elle adapte le progiciel à ses façons de faire, soit elle développe tous ses programmes-maison.

Les données sont, par définition, toujours compatibles, puisqu’il n’y a pas de versions issues du marché et en provenance d’un fournisseur externe.

Lorsque le logiciel fait l’objet d’améliorations, celles-ci sont intégrées au fur et à mesure des besoins, au rythme de l’entreprise.
Les modifications mineures sont intégrées directement.
Les modifications majeures se font de telle façon que les données restent compatibles avec les nouveautés.

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En complément :

Etapes de la qualification d’un logiciel
Limites et réalités du partenariat pour un développement informatique spécifique
Lois de programmation des ordinateurs

Check-list pour l’achat de progiciel
Les étapes du développement d’application
Enregistrement et repérage des modifications apportées dans les programmes

Autres Informatique et Sécurité :

Récapitulatif 17 Informatique
Récapitulatif 17 Sécurité

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Emploi des seniors : Et pourtant, ils sont si bons !


Senior : des idées reçues ont la vie dure

taux_emploi_senior_2012Seulement environ quatre « seniors » de 55 à 64 ans sur dix (44 % environ) occupent un emploi en France.

Ce faible pourcentage implique-t-il que les plus de 45 ans, âge de l’entretien obligatoire de mi-carrière dans les entreprises de plus de 50 salariés, deviennent inaptes à être recrutés ?

Évidemment non, et pourtant le chiffre ne baisse pas !

Quels sont les clichés sur les seniors qui résistent à la réalité ?

La loi interdit une discrimination à l’embauche sur l’âge. Ben voyons, comme critère officiel, oui ! Et dans la vie ?

Les seniors sont trop chers ?

Les seniors sont, pour 80% environ, prêts à négocier leur salaire à la baisse, voire une forte baisse.

Pour ménager la trésorerie des entreprises sans trop baisser le salaire des seniors, des aides et des baisses de charges sociales pour l’entreprise, accompagnent les contrats de génération et les contrats de professionnalisation.

Les seniors savent-ils s’adapter ?

Près de 90% des seniors accepteraient de déménager pour trouver un emploi

Les seniors souhaitent rester fidèles à l’entreprise jusqu’à leur retraite, donc plus longtemps que les autres actifs, plus jeunes.

Les seniors se forment et utilisent les outils numériques au quotidien et sont aussi « banchés » que leurs collègues, leurs enfants et petits-enfants.

Les seniors sont difficiles à manager ?

Les seniors sont un atout pour les chefs d’entreprise et leur hiérarchie qu’ils respectent par expérience.

Ils connaissent leur métier : Leurs expertises et connaissances mises en pratique sont mis en oeuvre plus efficacement et plus rapidement, pour le bien de l’entreprise.

Les seniors représentent une part toujours croissante de la population et donc, en tant que salariés, ils savent parler aux clients, qui ont la même tranche d’âge.

Philippe Garin

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En complément :

Insatisfaction client : Les causes financières
Points faibles à citer en entretien de recrutement 5/6 : Trop expérimenté
Recrutement : La mise en situation

Emploi : Exprimez vos talents
Manager une équipe : L’équipe est composée de …
Comment est-on un mauvais manager

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 16 Emploi
Récapitulatif 16 Management

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Recherche d’emploi : Quand dire que l’on est travailleur handicapé


À quel moment annoncer que l’on est reconnu (e) handicapé (e) ?

Définition RQTH

RQTH = Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé

Cette RQTH est délivrée par la Maison des personnes handicapées, ou MDPH, connue précédemment sous le nom de COTEREP.

Il existe une MDPH par département. C’est là que l’on retire le dossier de demande de RQTH. Accompagné, entre autres, d’un certificat médical rédigé par son médecin, le dossier est retourné pour étude. Ce sont les médecins de la MDPH qui examinent la demande.

Quand on a obtenu la RQTH, c’est pour s’en servir dans sa recherche d’emploi.

Le handicap est à 80% invisible

source : Talentéo

Sur le CV

Pour tout handicap visible, le meilleur moment pour signaler son statut de travailleur handicapé est de l’inscrire sur le CV. Une simple mention « RQTH » dans l’entête du CV, à gauche au-dessous de son adresse mail, ou, à droite.

De cette façon, les recruteurs sont avertis immédiatement. Les prises de rendez-vous, les entretiens d’embauche, et toutes les relations futures seront faites en sachant ce qu’il en est.

Soit l’entreprise cherche un avantage en embauchant une personne avec cette reconnaissance, soit cela lui est indifférent et elle convoquera en entretien des personnes sans se préoccuper qu’elles soient handicapées ou non.

Pour toute personne dont le handicap est invisible, et elles sont très nombreuses, il est toujours possible de mentionner cette reconnaissance sur son CV, au risque de se voir fermer des portes car il y a de nombreux employeurs qui reculent devant le handicap.
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Lors du premier appel téléphonique

Il est possible que la mention RQTH du CV soit passé inaperçue. Il est alors charitable et préférable, lorsque le handicap est visible, de l’annoncer au cours de la conversation téléphonique.

Si le handicap est invisible, soit il faut attendre la fin de ce premier contact pour le signaler, soit le passer sous silence et réserver l’information pour l’entretien d’embauche en face-à-face.

Au cours de l’entretien d’embauche

L’entretien d’embauche sert à se connaître mutuellement.

Le candidat a besoin de savoir si le poste et l’entreprise vont lui plaire, s’il est à même d’assurer les tâches et d’en assumer les responsabilités.

L’entreprise a besoin de savoir si le candidat saura s’intégrer dans l’entreprise, en plus d’exécuter les tâches demandées dans la description du poste et d’assumer les responsabilités qui lui sont confiées.

Annoncer sa reconnaissance de travailleur handicapé durant l’entretien d’embauche concerne uniquement ceux qui ont attendu ce moment pour le faire, c’est-à-dire ceux qui ont un handicap invisible.

Le déroulement de l’entretien doit être identique pour tous les candidats. Ce qui compte, avant tout, c’est de répondre aux besoins indiqués ci-dessus. C’est ensuite que le candidat décide d’annoncer ou non son statut.

Le meilleur moment est à la fin de l’entretien, lorsque le recruteur demande au candidat s’il a des questions à poser.

Selon sa motivation

Bien sûr, cela se fait seulement si le candidat a vraiment envie de rejoindre l’entreprise. S’il a pris la décision de laisser tomber, alors il s’en ira en laissant son interlocuteur dans l’ignorance.

Par contre, si la motivation du candidat est toujours aussi forte ou s’est renforcée alors il peut craindre qu’annoncer sa RQTH lui ferme la porte avant même d’être embauché. C’est un risque à prendre. Mieux vaut que sa candidature soit repoussée à ce moment-là que d’attendre et que l’employeur ait l’impression de « tromperie sur la marchandise ».

Au contraire, grâce à l’obligation par la loi d’embaucher au minimum 6% de son personnel parmi des personnes avec la RQTH, l’employeur peut être amené à faire son choix en faveur de la personne handicapée, à compétences égales.
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À la visite médicale obligatoire d’embauche

Là, pas moyen de passer à côté. Le médecin du travail doit connaître statut du nouvel embauché. Cela figure dans le dossier médical.

Il est toujours possible de demander au médecin du travail de garder l’information pour lui, dans la mesure où le handicap est compatible avec les activités du poste. Cependant la décision dépend de la bonne volonté du médecin. En théorie, il doit seulement mentionner si le nouveau salarié est apte ou pas pour le poste. Dans la pratique, c’est aussi comme cela que ça se passe, sauf s’il ajoute une mention pour l’adaptation du poste de travail aux conditions physiques de la personne handicapée.

De toute façon, jouer à pile ou face avec le médecin du travail et avec l’employeur est très risqué, à ce stade.

Pendant sa période d’essai

Aucune triche possible, même invisible, le handicap est là. Il implique des contraintes, des adaptations supérieures à celles qu’une personne sans handicap doit déjà surmonter.

L’employeur a besoin de cette période d’essai pour voir si la confiance accordée à son nouveau salarié est bien placée ou s’il s’est trompé.

Bien que ce ne soit vraiment pas le bon moment, si cela n’a pas été fait auparavant, c’est au plus tard durant la période d’essai qu’il faut annoncer sa reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.

Alors le bon moment est

Pour un handicap visible, le statut RQTH est à mettre sur le CV et c’est durant le premier contact téléphonique qu’il faut le rappeler au recruteur.

Pour un handicap invisible, le meilleur moment est celui où le recruteur demande, durant l’entretien d’embauche, si le candidat a des questions à poser.

Philippe Garin

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Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu


Pourquoi le nouveau collaborateur est déçu

La période d’essai est, pour le candidat, le moment où il découvre l’entreprise, ses nouveaux collègues, un nouveau chef, un nouvel environnement, de nouvelles conditions et méthodes de travail.

Plus la période de chômage ou de recherche d’emploi est longue, plus le candidat est prêt à accepter des conditions de travail, voire même un travail, qui risquent de le décevoir. Plus le temps passe, plus l’exigence du candidat est faible.

Par contre, dès qu’il occupe un nouveau poste, ses réflexes professionnels reviennent très rapidement. C’est ainsi qu’il y peut y avoir un conflit entre ses intérêts immédiats, à savoir trouver un emploi, et sa carrière professionnelle à plus long terme.

île de la déception

Durant l’entrevue d’embauche, l’écoute a été moins importante pour un candidat qui n’attend qu’une seule chose : que le recruteur lui dise oui. C’est quand il arrive dans l’entreprise, il se rend compte qu’il y a des choses qui ne vont pas, ou, du moins, que les correspondent pas à ses attentes.

Déçu (e) par :

Le candidat commence à se rendre compte qu’il y a des éléments qui le dérangent.

Ce peut être :

  • La rémunération : salaire, primes diverses, nombre de mois de salaire, dates de versement de salaires, etc.
  • Le poste de travail physique : open space, bureau étroit, confort, bruit, éclairage, etc.
  • Les conditions et méthodes de travail : le trajet, le parking, les horaires, la culture de l’entreprise, les consignes respectées, le pointage ou/et la surveillance vidéo, etc.
  • Le chef et les collègues : le style de management, les responsabilités accordées, l’absence d’esprit d’équipe, les sujets de discussion pendant les pauses, etc.

Les tâches confiées peuvent être différentes de celles qui ont été énoncées durant l’entretien d’embauche. Plus l’écart est important entre ce que le candidat s’imaginait trouver et ce qu’il va trouver réellement et plus il va être déçu.

Si la déception est trop grande, il partira avant la fin de la période d’essai, sauf, s’il parvient à s’adapter ou à trouver un autre emploi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Emploi : Exprimez vos talents


Vos talents pour trouver un emploi

les talents d'HerculeUn point fort, une force, un talent, un atout. C’est bien joli tout ce vocabulaire, encore faut-il le traduire en mots ou expressions pour pouvoir le raconter à d’autres, notamment à un recruteur lors d’un entretien d’embauche.

Ce que je sais, ce que je sais faire

Ce sont les connaissances et les compétences qui sont évoquées ici. Ça paraît tellement évident que lorsque l’on demande à une personne quels sont ses points forts, elle répond avec des qualités personnelles et non avec ce qui fait d’elle un expert dans son domaine.

Pour un recruteur, le minimum est de trouver un (e) candidat (e) qui ait les compétences et les savoirs essentiels pour être en mesure de tenir le poste proposé.

Ce que je fais, comment je le fais

Déjà plus intéressant, la mise en situation ou le rappel de ses souvenirs permet de démontrer, dans une lettre de motivation et dans un entretien d’embauche, les comportements qui ont permis d’avancer sur un sujet, de résoudre un problème, d’apporter un plus à l’entreprise, d’avoir maîtriser une situation, tels que le futur employeur puisse se faire une idée des compétences comportementales que possède le (la) candidat (e) dans les situations similaires qu’elle va trouver chez lui.

Ce que je suis, ce qui me pousse à agir

Parmi les classiques du recrutement, on trouve la fameuse demande des points faibles et des points forts, posées parfois différemment, pour connaître les valeurs du candidat et découvrir sa personnalité. Ses traits de caractères principaux vont déterminer la compatibilité de caractère avec les responsables hiérarchiques, les collègues et la culture de l’entreprise, ainsi qu’une partie de la réussite au poste. Tous ces talents transparaissent dans la motivation du candidat.

Ce que je comprends, ce qui me permet de m’adapter

Il s’agit ici des qualités qui permettent la compréhension, l’apprentissage, la faculté d’adaptation et d’intégration. Le partage de valeurs, la convivialité, l’esprit d’équipe et l’esprit de service font partie de ces qualités recherchées. Elles sont propres à chaque personne. Les râleurs, les raseurs, les menteurs devront aller voir ailleurs. Mieux vaut embaucher quelqu’un qui sera le plus vite opérationnel et s’intégrera facilement. L’imitation et la capacité de se mettre au diapason des autres sont alors ses talents.

Alors, des talents ?

Si vous voulez trouver VOS talents, reprenez chacune des quatre approches ci-dessus et écrivez ce qui vous caractérise au travers d’exemples, de préférence pris dans le domaine professionnel. Vous aurez ainsi un panel d’informations à transmettre à un futur employeur.

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Les acteurs d’un entretien d’embauche et leurs objectifs
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Période d’essai en Belgique : disparue

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