Embauche des débutants : comment convaincre


Comment convaincre un recruteur quand on n’a pas d’expérience

Un débutant est quelqu’un qui débute, c’est-à-dire aussi bien un jeune qui découvre la réalité du marché de l’emploi qu’une personne plus expérimentée qui change de métier grâce à une reconversion.

Dans un cas comme dans l’autre, il est difficile de faire valoir son expérience, puisqu’elle n’existe pas ou presque, selon que vous avez effectué des stages en entreprise.

Vous pouvez mettre en avant ces stages en complément du savoir acquis durant la formation.

En cas de reconversion, les compétences transposables existent et peuvent aider à convaincre le recrutement en entretien ou/et la lettre de motivation.

Voyons quelles sont les autres arguments pour convaincre un recruteur de vous embaucher.

s’adapter – trouver sa place

1/ Votre adaptabilité

En fonction des différents stages petits boulots, jobs d’été ou autres expériences professionnelles, vous démontrez votre capacité à vous adapter à un nouvel environnement de travail.

Montrez combien de temps ont été nécessaire pour devenir opérationnel d’un manière indépendante.
Ajoutez-y une démonstration de la confiance que vous a accordez votre tuteur durant le stage.

2/ Vos compétences

Il y en a toujours. Il faut juste les nommer et démontrer que vous avez des compétences.

Toute activité compte. Cela inclue les activités de vos centres d’intérêt, sport, loisir, bénévolat. Repérez celles qui se rapprochent le plus de celles qui vous seraient demandées si vous êtes embauché.

Toute action qui vous a amené à utiliser ou à acquérir des compétences sont à mettre en avant.

3/ Votre écoute

Il est très désagréable pour un recruteur en entretien d’embauche d’avoir un débutant qui parle sans écouter.

Au contraire, un débutant qui pose des questions et écoute les réponses, rebondit sur celles-ci pour approfondir le sujet, fait ainsi la démonstration de son intérêt pour le poste.

écouter activement

Si, après en avoir demandé l’autorisation, le candidat prend des notes pour conserver les réponses, ce sera un signe de cette écoute et de son intérêt.

L’écoute, c’est aussi comprendre la question du recruteur et y répondre. Mieux vaut dire que l’on donnera la réponse plus tard parce que vous l’ignorez plutôt de te tenter d’inventer une réponse complètement inconnue.
Quant à répondre à côté, c’est la preuve d’un manque d’attention.

4/ L’envie et l’ambition

Quand un débutant démarre, il a tout à apprendre. Autant le savoir-faire concret qui concerne son travail proprement dit, que la vie dans une équipe, la culture de l’entreprise.

Le recruteur a besoin d’être rassuré sur l’investissement qu’il envisage de faire en recrutant. C’est souvent là que la question suivante est posée : « Vous vous voyez où dans cinq ans ? ».

Un débutant qui va rester deux ans, histoire d’apprendre le métier, est complètement inintéressant pour le futur patron. Il veut de bons collaborateurs et les conserver. Il veut rentabiliser son investissement, sans devoir recommencer trop rapidement à son goût.

sincérité – c’est faire ce que l’on dit

Pour convaincre, montrez votre enthousiasme, votre envie de travailler et de commencer une carrière. Répondez que vous espérez démontrer vos capacités et évoluer au sein de l’entreprise, sans aller jusqu’à prendre la place de votre éventuel futur chef.

De plus, si vous ajoutez que vous êtes prêt à vous former pour combler les lacunes, cela ajoute un plus à vos propos pour convaincre.

Attention, dans les deux précédents paragraphes, vous devez être sincère. Si votre véritable intention est de rester deux ans puis de partir voir ailleurs, cela risque d’être perçu par votre interlocuteur passera votre candidature à la trappe.
La sincérité est impérative, autant que la vérité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Décret 2019-253 : Retrait des jeunes travailleurs en danger
Le Contrat d’Engagement Jeune : Mode d’emploi
Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie

Premier emploi : Les jeunes apprennent vite
Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 2/2
Premier emploi : Adaptation impérative

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Attirer les candidats par l’offre d’emploi


Attirer les candidats : Les forces de l’offre d’emploi

A l’heure des tensions sur le marché du travail, il est intéressant de faire le point sur les stratégies de recrutement et l’utilisation des offres d’emploi.

La pénurie de candidats dans certains secteurs implique de séduire les talents et de modifier certaines pratiques dans la rédaction et la diffusion des offres d’emploi.

1/ Multiplier les canaux de diffusion

Le temps de passer une annonce dans le journal local est bien révolu. Certes, vous pouvez aussi coller une affiche sur la vitrine de votre boutique. A part ces rares pratiques, il en est de meilleures pour faire connaître votre besoin d’embauche.

pigeon voyageur pour une offre d'emploi

canal de diffusion obsolète : le pigeon voyageur

  • Chercher à la source les jeunes diplômés, dès leur présence dans les écoles spécialisées
  • Participer à des forums en ligne, sur les réseaux sociaux fréquentés par vos futurs salariés
  • Proposer une prime de cooptation pour inciter vos salariés à recruter pour vous dans leurs réseaux
  • Utiliser les services d’un recruteur professionnel : Pôle emploi, job boards, cabinet de recrutement ou entreprise d’emploi temporaire
  • Diffuser votre offre d’emploi sur votre site
  • Utiliser les services de diffusion de votre offre sur Internet, notamment pour la publicité des moteurs de recherche
  • Chasser les profils sur LinkedIn ou/et sur les réseaux sociaux

2/ Bien décrire le poste à pourvoir

Chercher le mouton à cinq ou six pattes, c’est perdre ton temps et son argent.

Le candidat idéal est très rare. Pour avoir la possibilité de choisir entre plusieurs candidats, plus la liste des critères de sélection est courte, plus celle des candidatures sera longue.

Les savoir-faire indispensables restent, bien sûr, le point de départ. Il convient donc de les séparer des critères souhaités. Une formation interne peut alors compléter le noyau dur des exigences pour adapter ou donner les compétences à vos nouveaux salariés.

votre candidat idéal est là

… ou pas !

3/ Regarder comment font les autres

La veille concurrentielle s’étend aussi au domaine de la recherche de candidats.
Savoir comment vos concurrents s’y prennent vous fournit des indications sur les moyens mis en œuvre pour attirer les candidats.

4/ Les conditions de travail

Une des conséquences de la crise liée à l’épidémie de Covid-19 est le besoin de créer un environnement de travail propice à se sentir bien dans votre organisation.

Le rapport vie privée – vie professionnelle a basculé, surtout pour les plus jeunes salariés, vers de meilleures conditions de travail.

Dans la mesure du possible, le télétravail et les valeurs sociétales sont des options qui attirent.
Elles complètent les avantages sociaux, les primes, etc. déjà classiques.

La suite dans cet autre article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Recrutement : 15 pistes pour trouver les talents
Attirer des talents : Tendance 2022
Recrutement : La mise en situation

Recruteur : 5 questions indispensables à poser aux candidats
Les 4 étapes pour le recruteur AVANT la rédaction d’une offre d’emploi
Contrôle de référence, côté recruteur

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Milleniums au travail : Quels sont leurs critères pour l’emploi 11 à 22


Les critères de choix des jeunes de 18 à 25 ans pour démarrer dans la vie professionnelle : Deuxième partie

Voici les autres critères, obtenus par Glassdoor lors d’un sondage en avril 2022.
Voir les 10 premiers.

11/ Culture et valeur de l’entreprise – 22%

Nouveaux critères, les valeurs et la culture d’entreprise apparaissent pour plus d’un jeune candidat sur cinq.

Travailler dans une entreprise qui annonce des valeurs sans les respecter ou une culture décalée entre ce qui est donné comme image vue de l’extérieur et la réalité du terrain en interne, débouche généralement par des départs anticipés.

12/ Avantages sociaux – 19%

Autre critère classique qui a bien perdu sa place dans le palmarès des critères, les avantages sociaux sont devenus plus comme faisant partie du « paquage » que critère de sélection.

avantage social

C’est d’autant plus vrai qu’en parler lors du premier entretien d’embauche est mal vu par les recruteurs, qui vantent plus le poste et l’entreprise dans le sens de l’intérêt du travail.

A éviter de confondre avec une négociation sur le salaire, au moment de l’embauche. Elle est toujours séparée des avantages sociaux qui sont principalement collectifs.

13/ Réputation de l’entreprise – 17%

Une entreprise de bonne réputation a toujours plus de facilité de recruter. Toutefois, il existe bon nombre de mauvaises réputations liées à un évènement ou une rumeur.

La réputation est comme un aimant, elle attire et repousse, pour toutes les générations de salariés.

14/ Le nombre de congés payés – 16%

Il semble que plus il y a de congés et de journées de RTT, plus l’entreprise est attirante. C’est vrai pour un candidat sur six, seulement.

Les congés participent à l’équilibre vie pro / vie perso, ce qui implique que ce critère est possiblement plus haut dans le palmarès des critères de choix d’un candidat.

15/ Télétravail possible – 13%

Critère quasi inconnu dans les années qui précèdent la crise sanitaire de la Covid-19, la possibilité de télétravailler s’est largement répandue dans l’esprit des jeunes à la recherche d’un emploi.

télétravail
télétravail

Néanmoins, ceux-ci restent suffisamment réalistes pour savoir que cette possibilité est restreinte et dépend des postes.

16/ Transparence de la grille salariale – 13%

Quand on débute, on ignore souvent si l’on est « sous-payé » ou si l’on obtient un salaire correct vis-à-vis des autres.

Cette vieille revendication se heurte souvent à l’habitude bien française de silence sur ce point de friction au sens des entreprises.

Et pourtant, cette transparence est importante pour un candidat sur six.

17/ Les autres critères

La diversité, l’équité et l’inclusion – 10%, surtout réclamés par ceux qui se sentent ou qui sont réellement discriminés dans leur recherche d’emploi.

L’éthique – 10%, toujours difficile à évaluer l’éthique quand on recherche un emploi avant de postuler.

La Direction, le management – 08%, ce critère a perdu beaucoup d’importance grâce aux efforts fournis dans la très forte majorité des organisations.

Les initiatives de développement durable – 08%, effet de mode ou effet durable, l’avenir le dira. Pour l’instant c’est une réalité pour près d’un candidat sur dix.

La connaissance de la marque – 08%, plus une marque est prestigieuse, plus son prestige à un impact sur la réputation de l’entreprise. Ce critère est donc à rapprocher de celle-ci.

Les résultats financiers de l’entreprise – 08%, bizarrement, ce critère vient en dernier, à croire que les jeunes sont confiants dans leurs possibilités de rebondir en cas de crise financière et de licenciement. A méditer fortement par les entrepreneurs !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Candidature : Quelles sont vos motivations
Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place

Management : Définition et Particularités
Développement durable : Les 17 objectifs de l’ONU
Psychologie positive, Pensée positive, Parler positif

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Embauche : 20 Questions sur la culture d’entreprise pour prendre le poste ou pas


Quelles questions poser pour définir la culture d’une entreprise

La culture d’entreprise est, à la fois, un style de management et des actions pratiques.

Les valeurs affichées, annoncées, sont-elles vraiment mises en œuvre et comment ?

Valeurs de la Fédération Nationales des Maisons des Cadres

Valeurs de la Fédération Nationale des Maisons des Cadres

Pour s’en rendre compte, voici un panel de questions qui réclament une réponse :

  1. Comment se déroule une semaine de travail ?
  2. Quelles sont les priorités de l’entreprise ?
  3. Quelles sont les 3 valeurs principales de l’organisation ?
  4. Quelles sont les initiatives mises en œuvre pour mettre en avant les valeurs de l’entreprise ?
  5. Quelle est l’ancienneté moyenne des collaborateurs ?
  6. Comment l’organisation permet l’évolution de carrière au sein de l’entreprise ?
  7. Quelles sont les formations proposées cette année ?
  8. Y a-t-il un système de parrainage ou de mentorat au sein de l’organisation ?
  9. Quelle est la fréquence des entretiens d’évaluation ?
  10. Sur quels critères les dernières évolutions internes ont lieu ?
  11. Quelles sont les actions en cours ou passées pour favoriser la diversité, l’équité ou/et l’inclusion ?
  12. Quels sont les engagements de l’entreprise pour l’environnement ou le social, le sociétal ?
  13. Dans quelle mesure les actions de Qualité de Vie au Travail sont envisagées / menées ?
  14. Comment est l’ambiance au sein de l’entreprise ? Dans les équipes ?
  15. Quel est le point de vue de l’entreprise sur la flexibilité au travail ? Le télétravail ?
  16. Quelles sont les projets qui restent à développer dans la culture de l’organisation ?
  17. Comment vous sentez-vous / vous êtes-vous senti dans cette entreprise ?
  18. Si vous deviez y retourner / la quitter, y reviendriez-vous volontiers, avec plaisir ?
  19. Que faudrait-il améliorer ?
  20. Que devrais-je encore découvrir en prenant le poste ?

Les réponses vous sont données par vos recherches sur Internet, et surtout par les réseaux sociaux et par vos interlocuteurs lors de l’entretien de recrutement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Tout l’intérêt de communiquer par son image
Les 100 jours de la période d’essai réelle
Intégration en entreprise : Plus ou moins formalisée

Travailleurs handicapés : Pourquoi une entreprise a intérêt de les recruter
Recrutement : Attirer des candidats par la RSE
Seniors Vos points forts auprès des recruteurs

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Recherche d’emploi : La culture d’entreprise attire ou repousse


La culture d’entreprise dans votre future entreprise

Il y a des moments dans sa recherche d’emploi où, attiré par la description d’un poste, dans une annonce ou dans un entretien de recrutement, vous vous rendez compte rapidement que vous avez fait le mauvais choix : cette entreprise n’est pas pour vous !

Comment est-il possible que vous vous êtes trompé à ce point ?

les 5 étapes de la rupture de la période d'essai

les 5 étapes de la rupture de la période d’essai

Généralement, la réponse est liée à deux éléments concrets.

1/ La mariée était trop belle

Seuls les aspects positifs du poste vous ont été présentés.
Le côté obscur vous a été caché, en espérant que votre capacité d’adaptation soit assez forte pour rentrer dans le moule et accepter les contraintes liées au poste ou la culture d’entreprise.

2/ La timidité ou la crainte vous a retenu

Osez poser des questions sur l’entreprise en plus du poste.

En voulant travailler à ce poste, vous acceptez, a priori, tout ce qui va avec. Il est donc important de se renseigner pour savoir où vous mettez les pieds.

panorama des réseaux sociaux en 2020

panorama des réseaux sociaux en 2020

Les réseaux sociaux pour se renseigner

En plus du site de l’entreprise, de vos échanges avec le ou la chargé(e) du recrutement, vous avez une source d’informations formidable pour découvrir la culture de l’entreprise : Les réseaux sociaux.

Trouvez des personnes qui ont travaillé ou qui travaillent dans l’entreprise.

Les premières vont tout déballer puisque, parties, elles ne risquent rien de dire du mal de l’organisation, s’il y a lieu, ou du bien.

Les secondes sont encore en place et vivent la culture d’entreprise au quotidien.

Dans les deux cas, plusieurs témoignages sont impératifs, pour croiser les réponses et vous faire une idée plus précise de ce qui vous attend.

Quelles questions poser pour bien se renseigner ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Recrutement : Refuser un poste en se préservant
Premier emploi : Adaptation impérative
4 bonnes raisons d’utiliser les réseaux sociaux dans sa recherche d’emploi

Emploi : Envie de quitter votre poste, 20 signes
Postuler plusieurs fois dans la même entreprise : Mode d’emploi
Les raisons de l’échec à l’embauche

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Erreur de recrutement : Comment l’éviter 


Comment l’éviter de se tromper de candidat

Dans tout processus de recrutement, il arrive, parfois, que l’employeur recrute un « mauvais » candidat.

Les signes d’une erreur de recrutement

Côté collaborateur, la mariée était trop belle. Le recruteur a donné une image de l’entreprise bien au-delà de la réalité du terrain. Les promesses non tenues, les conditions de travail, l’environnement, les relations avec les autres. Tout ou partie se révèle décevant.

Côté employeur, le nouvel embauché déçoit, est en-dessous des attentes, tant dans ses savoir-faire, que sa manière d’agir ou ses relations dans son équipe qu’il perturbe plus qu’il aide.

effacer une erreur de recrutement

effacer une erreur de recrutement

Lorsque le nouveau salarié est incapable d’exécuter les tâches ou missions qui lui sont confiées, et de façon durable, alors il y a erreur de recrutement.

Plusieurs signes alertent

Des compétences attendues, voire annoncées par le candidat, se révèlent absentes et impossibles à acquérir par une formation.

L’intégration rendue difficile voire impossible au sein de son équipe, par le caractère perturbant du nouveau venu : timide ou envahissant, qui remet tout en question, tenant des propos déplacés, manquant de respect, etc.

Une incompatibilité de caractère avec celui de son manager. Un manque d’écoute ou une opposition ouverte. Des réticences à exécuter les tâches confiées ou/et à assumer ses responsabilités.

Un profil recruté à un poste trop élevé ou trop bas peut conduire à la frustration ou l’ennui, surtout si une perspective d’évolution potentielle est absente ou lointaine.

exemple d'incompétence : le ratage de la restauration du Christ de Borja

exemple d’incompétence : le ratage de la restauration du Christ de Borja

Comment éviter une erreur de casting

Pour éviter une situation qui débouche par une rupture du contrat de travail, durant la période d’essai ou après-celle-ci, par une démission ou un licenciement, par exemple, il convient de mettre tous les atouts de son côté, des deux côtés.

Bien définir le profil recherché

La description du poste comprend la liste des tâches principales, du périmètre de responsabilité. Elle indique rarement les moyens mis à la disposition du futur titulaire du poste ou les comportements attendus.

Les savoir-faire, les savoir-être et les soft-skills, appelées aussi compétences comportementales, doivent être clairement définis et annoncés aux candidats.

le meilleur profil de compétencesLes valeurs et la culture de l’entreprise

Un candidat qui est en déphasage, voire hostile aux valeurs de l’entreprise, va se sentir mal à l’aise. Il ira à son travail avec peu d’enthousiasme et de rendement.

La culture d’entreprise, le style de management, les à-côtés du travail proprement dit, doivent être pris en compte par le candidat avant qu’il rejoigne l’entreprise.

Durant l’entretien d’embauche

L’entretien de recrutement est le meilleur moment pour se rendre compte des écarts potentiels et des possibilités d’intégration dans le poste.

C’est ainsi, que, compte tenu de l’agilité réclamée dans les entreprises face à des situations inattendues, le recruteur doit s’assurer des capacités de chaque candidat à bien réagir dans telle ou telle situation qui lui est exposée.

recommandationsLes recommandations et contrôles de référence

Pour décider d’embaucher un candidat plutôt qu’un autre, le recruteur fera appel à une personne de référence, généralement du dernier employeur, pour confronter son point de vue à celui du recruteur, après l’entretien d’embauche.

Un candidat recommandé par une personne de confiance, connue du recruteur, verra ses chances fortement augmentées d’être recrutée et de réussir dans son nouveau job.
Lui-même aura été briefé par la personne qui l’a recommandé et saura mieux où il met les pieds.

L’accueil et l’intégration

Un bon accueil et une intégration réussie rassurent le nouvel embauché et lui permet de s’exprimer plus ouvertement sur les éventuelles difficultés qu’il rencontre.

Il en est de même de son encadrant, qui, lors de réunions planifiées, remet le nouveau salarié sur les rails tel qu’il se l’ait imaginé avant de choisir son collaborateur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les tests de recrutement : Lesquels ?
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place
Le chargé de recrutement veut vous imposer

Recrutement : Contrôle de référence, mode d’emploi
Employeur : Réussir Accueil et intégration du nouvel embauché
Les accords toltèques : Explications

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Les types de questions en Communication


Les 5 types de questions

J’ai six fidèles serviteurs qui dirigent toute ma vie, ils s’appellent :
qui,    quoi,    où,    quand,    comment,    pourquoi
(R. Kipling)

Rudyart Kipling

Rudyart Kipling

Questionner, c’est découvrir les besoins, la situation, les projets de son interlocuteur

QUESTIONS

EXEMPLES

EFFETS

Fermées

Alternatives :

Est-ce que… ?
Avez-vous… ?
Êtes-vous… ?

Choix multiples :

Vous payez comptant, à crédit ou en leasing ?
On se rappelle jeudi, vendredi ou la semaine prochaine ?

Informatives :

Qui est responsable de … ?
Quand avez-vous acheté… ?
Où avez-vous installé… ?

Elles sont précises, utiles.
Elles servent à obtenir une information ou à vérifier quelque chose

Peuvent être inquisitoriales si mal dosées

Ouvertes

Pourquoi ?
Pour quel raison ?
Comment ?
De quelle façon ?
De quelle manière ?
Qu’est-ce que ?
Quel ?
Que pensez-vous de ?
De quoi s’agit-il ?
Parlez-moi de… ?
Expliquez-moi, dites-moi… je vous écoute

Elles créent le dialogue.
Elles incitent à s’exprimer.

Peuvent occasionner un silence

Relais

En quoi, en quel sens ?
Sur quel plan ?
Par exemple ?
Dans quel domaine ?
C’est-à-dire ?
Ah bon ? Ah oui ? Vraiment ?

Elles servent à approfondir et à relancer en repartant d’une réponse à des questions ouvertes ou fermées

Miroir

Les conditions de financement ne sont pas celles que j’attendais.
–          Pas celles que vous attendiez ?

Elles servent à entrer dans la logique de l’autre en l’amenant à s’exprimer de son point de vue

Exigent une bonne intonation et se pratiquent à petite dose

Suggestives

Le mieux ne serait que nous démarrions le 15 de ce mois, non ?
Vous ne trouvez pas que les délais sont un peu courts ?
Ne pensez-vous pas que la concurrence va réagir vite ?
Personne ne veut rien ajouter ?

Elles visent à influencer.

La fiabilité des réponses n’est pas assurée.

L’interlocuteur peut finir par se sentir privé de son libre arbitre

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Recrutement : Le premier contact téléphonique 
Entrevue d’embauche : 4 questions pas si anodines
Tout l’intérêt de communiquer par son image

Réussir une bonne première impression
12 conseils pour convaincre
Deuxième entretien d’embauche : Se préparer pour réussir

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères


Se sentir bien dans son activité professionnelle

S’il y a bien un point commun à toutes les organisations, toutes les entreprises, administrations ou associations, c’est qu’elles possèdent une culture d’entreprise, sans exception.

Que l’on postule pour en faire partie ou que l’on soit déjà en poste, pour s’y sentir bien, il faut être en phase avec la culture d’entreprise.

i love my jobPour cela, voici 5 critères pour vous aider à y voir plus clair.

1 Satisfaction personnelle

L’indicateur le plus sûr pour connaître le degré de satisfaction des salariés au travail est le turnover, c’est-à-dire la fréquence avec laquelle les salariés quittent l’organisation.

Plus il y a de départs sur un an et moins les salariés étaient satisfaits.

A l’inverse, quand personne n’a envie de quitter la structure, c’est un bon signe.

2 Équilibre vie pro vie perso

Avoir un manager et/ou un patron qui favorise l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle de ses collaborateurs est la situation la plus favorable à ces derniers.

Horaires, télétravail, primes, congés, avantages en nature, etc. sont les indicateurs d’une vie harmonieuse ou d’un désastre pour sa vie privée.

équilibre vie pro vie perso par le télétravail

télétravail

3 Travailler ensemble

Une équipe qui gagne est une équipe où ses membres s’apprécient, se respectent, communiquent entre eux.

Le travail avance bien parce que chacun sait ce qu’il apporte pour atteindre les objectifs avec les moyens mis à leur disposition.

4 Un management de valeurs

Lorsqu’un salarié est en phase avec les valeurs de l’entreprise ou, du moins, les respecte, alors son travail est également respecté.

Il reçoit un but à atteindre et travaille en autonomie ou/et en équipe sous la direction de managers qui favorisent la prise d’initiative.

Plus le salarié adhère aux mêmes valeurs et au mode de management, plus sa productivité et ses performances augmentent. Par ailleurs, l’entreprise a un taux d’absentéisme et d’accidents du travail en forte baisse, critères d’appréciation de ce critère.

tennis de table au travail

5 Conditions de travail

Lorsque le lieu de travail permet des aménagements comme la présence d’une salle de repos, d’une garderie ou d’une salle de jeux, il est plus agréable d’y travailler.

Recharger ses batteries durant les pauses permet de reprendre efficacement son travail.

Le taux d’erreurs, de perte ou de gain de productivité, de non-conformités, sont alors les indicateurs qui permettent de savoir si les salariés se sentent bien et sont performants.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place
Les accords toltèques : Explications
Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?

Organisation verticale : D’où provient la reconnaissance du manager par son équipe ?
Les causes des dysfonctionnements
Les bases de la productivité 4/4 : Les outils et principes

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Deuxième entretien d’embauche : Se préparer pour réussir


Quelles questions préparer pour une seconde entrevue de recrutement ?

Vous étiez préparé pour le premier entretien d’embauche et vous avez franchi le cap : Vous êtes sélectionné (e) pour passer un second entretien.

Vous pensiez avoir tout dit et avoir tout appris durant la première entrevue.
Que va-t-il falloir ajouter cette fois-ci ?

1 Vos interlocuteurs

Si l’interlocuteur principal, voire unique, rencontré lors du premier rendez-vous, est issu du milieu des Ressources Humaines, il sera peut-être absent au second.

deuxième entretien d'embaucheCe qui est sûr, c’est la présence de votre futur chef. Celui ou celle avec qui vous allez travailler, qui va vous confier vos missions et superviser votre travail.

Son objectif principal sera de vous imaginer dans son équipe et estimer la réussite de votre intégration potentielle.

Ses questions vont aussi porter sur vos savoir-faire, source initiale du besoin qui a conduit au lancement du recrutement.

De votre côté, repassez-vous le déroulé du dernier entretien pour trouver de nouvelles questions.

2 Vos questions

Même si vous pensez avoir fait le tour des questions durant la première interview, certains sujets méritent d’être éclaircis. Tout flou ou mauvaise compréhension doit s’effacer et vos questions porteront, en partie, sur les sujets déjà traités.

des questions pour nousD’autres questions seront nouvelles.
Voici un échantillon de 10 sujets de questions pour un deuxième entretien d’embauche :

  1. La culture de l’entreprise
  2. La stratégie globale de l’entreprise
  3. Les objectifs à court et moyen terme
  4. La structure de votre future équipe
  5. Les personnalités de vos principaux contacts dans l’entreprise : collègues, supérieurs, collaborateurs
  6. Le périmètre d’autonomie du poste
  7. Les conditions d’accueil et d’intégration
  8. Le contenu du contrat de travail
  9. Les conditions de travail
  10. La protection sociale

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les signes encourageants dans un entretien d’embauche
Candidature : Quelles sont vos motivations
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié

Le Pourquoi de certaines questions en entretien d’embauche
Contrat de travail : Les droits et obligations
Se sentir bien en entreprise : Les 7 critères

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Les 100 jours de la période d’essai réelle


100 jours pour s’intégrer

Officiellement la période d’essai démarre le jour de la prise de poste et se termine selon le statut du salarié.

Pour un CDI, au maximum :

  • 2 mois pour les ouvriers et les employés
  • 3 mois pour les techniciens et agents de maîtrise
  • 4 mois pour les cadres

Période pouvant être doublée, selon la décision de l’employeur.

Les cent-jours de Napoléon

Cependant, l’intégration réelle est la période qui permet à l’employeur, comme au salarié, de considérer que cette période d’essai est terminée :
Ce sont les 100 premiers jours de travail.

Comment réussir ces 100 jours ?

La confiance en soi

Vous avez été choisi pour ce poste, donc votre employeur considère que vous êtes à même d’assumer les responsabilités et les tâches qui vous incombent.

Vos compétences et vos qualités personnelles ont été jugées appropriées pour réussir.

Rappelez-vous bien que vous êtes légitime pour ce poste. Vous pouvez faire face à tout ce qui va se passer à partir du jour 1.

La découverte

Pour commencer son intégration, il convient de découvrir l’entreprise et ses salariés : responsables hiérarchiques, collègues et éventuellement collaborateurs.

L’organigramme de l’organisation vous permet de savoir où vous vous situez.

Géographiquement, vous devrez connaître les lieux le plus vite possible, ainsi que l’emplacement des différents services.

La culture de l’entreprise, le style de management, les habitudes des salariés, sont également à découvrir rapidement.
Plus vous allez travailler avec certaines personnes, plus vous devez les connaître, à la fois sur le plan de leurs savoir-faire et comportements et sur le plan plus personnel, sans être intrusif dans leur vie privé.

Objectifs et travail

Durant ces 100 premiers jours, vous allez poser des questions, échanger avec les autres.

Vous allez vous découvrir de façon à ce que les autres sachent qui vous êtes, ce dont vous êtes capable et comment vous appréhendez le travail.

Vous allez donc poser les bonnes questions aux bonnes personnes et répondre aux interrogations de vos collègues, en y mettant les formes pour éviter de choquer qui que ce soit, sans vous exposer vous-même.

Vous recevez des objectifs par votre responsable hiérarchique et, selon le cas, vous déclinez vos objectifs en objectifs pour vos collaborateurs.

Ensuite, hé bien ensuite, vous vous mettez au travail.

Jour 100

Quand le 100ème jour est arrivé, vous êtes intégré (e)… ou vous n’êtes plus là.

Si les réactions des autres sont incompatibles avec votre façon de travailler, si des reproches se sont fait entendre, si vous n’êtes pas à l’aise pour travailler dans cette organisation, vous aurez déjà décidé de partir, à moins que votre période d’essai soit interrompue à la demande de votre futur ex-employeur.

Sinon, tout va bien. Faites-vous plaisir dans votre nouveau poste et nouvelle entreprise.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Premier emploi : Adaptation impérative
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié
Management : L’entretien d’intégration

Aménager son bureau : Pas si simple
Malade pendant la période d’essai : Conséquence
Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 20 Emploi
Récapitulatif 20 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Employeur : Réussir Accueil et intégration du nouvel embauché


Réussir accueil et intégration au travail

livret accueil nouvelle collaboratriceUn recrutement sera considéré comme réussi quand le nouveau collaborateur ou la nouvelle salariée sera correctement intégré (e) dans l’équipe en place.

C’est à la fois une marque du style de management, de la culture d’entreprise et de l’image de l’organisation qui est en jeu.

Bien accueillir sa dernière recrue, car se donner les moyens de la retenir, tout en donnant une image positive à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.

Rappel sur l’accueil et l’intégration

L’accueil est la façon dont la première journée se déroule, ou les premières journées voire seulement les premières heures, à l’arrivée de la nouvelle personne.

L’intégration est la période pendant laquelle le (la) nouvel (le) arrivant (e) va passer du statut d’arrivant à celui d’équipier (ère) à part entière.

Avant l’arrivée

La réussite de l’accueil et de l’intégration commence avant même l’arrivée du (de la) prochain (e) salarié (e).

D’abord, le recrutement aura été annoncé.
Puis, la date d’arrivée est donnée à l’intérieur de l’équipe, parfois même de l’établissement ou/et de l’entreprise, selon la taille.

Une brève description du profil retenu est fournie par le chef à son équipe au cours d’une réunion où tous les membres sont présents.

Le kit d’arrivée

Le « kit d’arrivée » est un ensemble d’objets et de documents, qui permet au nouveau collaborateur de travailler et de se sentir bien accueilli.

Il va comprendre, entre autres :

  • Le livret d’accueil, avec le règlement interne et autres papiers d’informations administratives, le plan de l’établissement, les consignes de sécurité, etc.
  • Une liste avec le nom, parfois avec photo, et titre de la Direction et des services, avec numéros de téléphones internes.
  • Des objets indispensables, comme badge ou clé, code d’accès, carte de restaurant d’entreprise.
  • Des objets pratiques et de la culture de l’entreprise : crayons/stylos et autres fournitures de bureau, uniforme, premiers jetons de la machine à café, accessoires publicitaires ou/et aux couleurs de l’organisation.

À l’arrivée

Le contact humain et le respect de tous sont les deux forces de la réussite de l’accueil et de l’intégration.

Quand il arrive, le nouvel équipier est perdu. Il ignore généralement

  • avec qui il va travailler,
  • sa place de travail et autres lieux,
  • le détail de ce qu’on attend de lui,
  • les habitudes de la maison.

Avant tout, le planning de l’accueil va le mener à reconnaître les lieux et les principales personnes avec qui il aura affaire, à l’extérieur de l’équipe en premier, puis à l’intérieur de l’équipe.

Une visite guidée comprendra deux phases, en séparant les lieux et les personnes essentielles d’une visite exhaustive, avec entre temps un bref séjour au sein de l’équipe pour dire bonjour et mettre son manteau sur une patère.

Le déjeuner permet de faire connaissance entre manager et nouvel arrivant, seuls ou avec le reste de l’équipe.

Les obligations administratives avec les RH, le service informatique qui va lui donner le matériel et les codes d’accès ou/et le chef d’équipe ou un autre collègue qui montrera le casier pour ranger ses affaires et se changer en cas de vêtements de travail obligatoires.

Les premiers temps

Le nombre d’informations que le dernier arrivé doit retenir est très important. Aussi faut-il lui laisser le temps de les assimiler et pardonner erreurs et oublis.

Rencontres et échanges formels et informels alternent. Des affinités se découvrent.

Les méthodes, les outils, sont expliqués.
Peut-être un parcours aura été prévu pour découvrir aussi les autres services, le métier, le milieu professionnel, voire clients ou/et fournisseurs principaux.

L’intégration se passe bien. Le (la) nouvel (le) arrivant (e) sera à l’aise pour donner le meilleur de lui-même (elle-même).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Livret d’accueil : Sommaire
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié
Nouvel emploi : Accueil et intégration

Aménager son bureau : Pas si simple
Malade pendant la période d’essai : Conséquence
Intégration en entreprise : Plus ou moins formalisée

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

100 000 jeunes dans le Corps européen de solidarité


Le Corps européen de solidarité est-il pour vous ?

Corps européen de solidaritéDepuis le 17 décembre 2018, Erasmus+ propose des emplois et des stages pour des jeunes volontaires dans un projet de solidarité en Europe et dans quelques autres pays dont la liste est sur le site.

Autant Erasmus est dédié aux étudiants, autant ce service est accessible à tous les jeunes de 18 à 30 ans, sans condition de diplôme ou de niveau d’études.

C’est l’opportunité pour les 100 000 jeunes prévus dans ces programmes de vivre entre 2 et 6 mois, renouvelables une fois, dans un pays européen ou proche, y compris en France, dans les domaines de la solidarité comme :

  • L’inclusion
  • L’éducation
  • L’intégration des réfugiés
  • La participation des jeunes
  • La protection de l’environnement
  • La culture
  • Le sport
  • etc.

L’aide financière couvre les frais de voyage et l’installation dans le pays étranger, en grande partie, avec un maximum de 500 euros par mois.

Les critères d’éligibilités aux emplois et aux stages ainsi que les conditions de l’aide financière se trouvent sur le site dédié d’Erasmus+.

Inscription et offres se trouvent sur : europa.eu/youth/SOLIDARITy_fr

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Volontaire dans l’Administration française à l’International : Le VIA
Quitter la France pour partager ses compétences : Le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI)
Le Service Volontariat Européen (SVE) pour partir en Europe

VIE ou Volontariat International en Entreprises : Un autre façon de travail à L’Étranger
Connaître plus que sa langue maternelle
Langues : Le référentiel européen commun

Autres Emploi :

Récapitulatif 18 Emploi

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Emigrer ou Immigrer : Quand on change de pays pour y vivre


Bien se préparer pour réussir sa vie à l’Étranger

migration de l'homo sapiensÉmigrer, c’est partir dans un autre pays

Immigrer, c’est venir d’un autre pays

La migration peut être imposée par la guerre, la famine, ou toute autre calamité. On parle alors de réfugiés.
Ils ont fui pour des raisons politiques, économiques, climatiques.

La migration peut aussi être choisie. Volontairement, pour des raisons personnelles, le migrant décide de changer de pays, sans contrainte particulière.

Dans tous les cas, il faut un certain temps d’adaptation dans le nouveau pays.
Parfois les cultures, les langues sont tellement différentes que l’incompréhension et le jugement réciproque pénalisent l’intégration, voire même le simple fait de vivre les uns à côté des autres.

Si vous venez d’arriver dans un nouveau pays ou si vous projetez de le faire, il faut se renseigner sur de nombreux domaines, à commencer par les formalités jusqu’au plus petits détail de la vie courante.

Voici quelques éléments de réflexion pour ceux qui se sentent concernés.

Cette liste est loin d’être exhaustive et toute contribution à l’enrichir est la bienvenue : phgarin@gmail.com

La check-list ou pense-bête

Les modalités et dispositifs d’accueil

  • Réglementations
  • Autorisation
  • Formalités douanières
  • Déclarations diverses dans le pays de départ
  • Les associations et administrations spécialisées dans l’accueil des migrants
  • Les sites utiles
  • L’argent
  • etc.

S’orienter avec des plans du pays, de la région, de la ville

  • géographie,
  • administrations,
  • routes et moyens de transport comme le train, le métro ou tramway,
  • le climat
  • économique
  • population
  • etc.

Le logement

  • Numérotation des rues et des téléphones
  • Références des lieux, quartiers, vocabulaire local
  • Les organismes et habitudes de l’immobilier
  • Les petites annonces
  • Les installations internes au logement
  • Les loyers et charges
  • etc.

Le quotidien

  • Se déplacer, permis de conduire, location ou achat de véhicule, comportements dans la rue
  • Faire ses courses
  • Parler, apprendre la langue parlée localement
  • Assurances et lieux de soins
  • Le système bancaire
  • Les impôts
  • Les services municipaux
  • La vie sociale et les loisirs
  • La mode et les tenues vestimentaires
  • etc.

Le travail

  • Les secteurs d’activités
  • Les professions réglementées
  • L’équivalence des diplômes et qualifications
  • Législation et normes, habitudes au travail
  • La recherche d’emploi, avant de partir, sur place
  • CV, lettre de motivation, réseaux, candidature, entretien d’embauche
  • Contrat de travail, horaires, salaires, conditions de travail, déplacement
  • Créer une entreprise, formalités, partenariats, réseaux d’affaires
  • etc.

Le système éducatif

  • Les établissements scolaires et universitaires
  • L’inscription dans un établissement
  • Horaires, repas, hébergement, soutien scolaire
  • Mode de garde, santé et assurances, relation parents – enseignants
  • Financer ses études
  • etc.

Cultures et loisirs

  • Lieux de rencontre et de loisirs
  • Sports
  • Associations et clubs
  • Fêtes et événements culturels
  • Restauration et hôtellerie
  • etc.

Philippe Garin, plus 6 ans de vie dans un autre pays

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Un Visa spécial (VVT) pour le Programme Vacances Travail (PVT) dans 6 pays
Québec vs France : équivalence des études et des diplômes
Tour de taille : Comparaison France International

Emploi : à savoir pour un entretien d’embauche en Suisse
Lettre de motivation : Canada vs Europe
Indicatifs en Belgique téléphoniques interurbains

Autres Voyage :

Récapitulatif 17 Voyage

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Nouvel emploi : Accueil et intégration


Quelles différences faites-vous entre accueil et intégration ?

Après avoir envoyé votre CV, accompagné d’une lettre de motivation ou lettre de candidature, vous avez obtenu un entretien d’embauche.

Accueil et intégrationLe résultat vous a été transmis : Vous avez le poste ! Youpi !

Enfin, la période de recherche d’emploi est terminée.

Bien sûr, vous savez qu’il y a encore la période d’essai, ultime étape à franchir pour fermer la page du chômage ou de l’entreprise précédente.

Encore faudrait-il ne pas oublier que la réussite dans le nouveau poste passe par deux notions différentes et pourtant bien liées :

L’accueil et l’intégration

L’accueil

Dès son premier job, ne serait-ce qu’un job d’été ou la forme de son contrat de travail, il y a toujours une phase d’accueil et une intégration.
Ces deux notions diffèrent par la forme ou/et l’organisation dans l’entreprise, l’administration ou l’association pour laquelle vous allez travailler.

L’accueil est la courte période qui démarre dès son arrivée, le premier jour de l’embauche, à son nouveau poste.

Généralement, vous arrivez sans savoir ce qui vous attend. Vous faites le pied de grue ou votre employeur vous a signalé le nom de la personne que vous devez demander en arrivant à l’entrée de votre organisation.

Vous vous y rendez et vous attendez. Puis, vous êtes reçu (e) et l’accueil débute.

Dans certains cas, on vous conduit à votre poste de travail et vous recevez des consignes. Vous êtes mis (e) dans le bain tout de suite. Les informations viendront au fur et à mesure que la journée va se dérouler.

Dans la plupart des cas, l’accueil est un peu plus formel. Des informations vous seront transmises et vous les compléterez plus tard. Un minimum est nécessaire pour débuter la première journée.

L’accueil et l’intégration sont plus ou moins codifiés et font partie intégrante de la culture de l’entreprise.
On peut juger une entreprise à la façon dont elle accueille et intègre ses nouveaux salariés.

L’intégration

L’intégration en entreprise est l’une des parties les plus négligées dans le processus de recrutement.
Souvent, les RH considèrent leur rôle terminé le jour où la personne arrive et qu’elle est accueillie.

L’accueil fait partie du processus d’intégration, et qui, malheureusement, s’arrête souvent à cette première étape.

Cependant, si le salarié doit faire quelques efforts pour s’intégrer, encore faut-il que ces efforts produisent leur effet.

D’un autre côté, l’entreprise peut, selon ses propres critères, avoir défini un processus d’intégration, formalisé, codifié et qui passe par un plan de formation, un aménagement du poste de travail, ou/et une évaluation du collaborateur et de son travail, au sein de son équipe ou de l’entreprise dans sa globalité.

L’intégration est liée à la période d’essai, même si, pour des raisons informelles, elle peut avoir une durée plus courte ou plus longue.

L’intégration sera plus courte que la période d’essai si la présence du petit dernier n’est pas remis en cause. Le nouvel arrivant agit comme s’il était depuis longtemps dans l’entreprise, à la satisfaction de son chef et de ses collègues.

Elle sera plus longue, si les capacités de l’arrivant sont mis en cause ou ses relations avec son responsable ou ses collègues sont encore difficiles, ou, moins chaleureuse que ce à quoi les autres s’attendaient.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Livret d’accueil : Sommaire
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié
Sommaire d’une charte informatique

Management : L’entretien d’intégration
Nouvel emploi : une réprimande met-elle l’intégration en danger ?
Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 17 Emploi
Récapitulatif 17 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

CV : Points forts et points faibles des Centres d’intérêt


À quoi sert la rubrique « Centres d’intérêt » du CV

dentelièreAprès avoir vu Quoi mettre dans la rubrique « Centres d’intérêt » du CV, voici à quoi elle sert et comment elle sert, au recruteur et au candidat.

Le CV forme un tout et cette rubrique est beaucoup plus importante que ce que le candidat s’imagine au départ.

Voyons pourquoi !

Les points forts et les points faibles

À part pour satisfaire sa curiosité, en lisant le contenu de la rubrique « Centres d’intérêt », « Divers » ou « Loisirs » à la fin du CV, le chargé de recrutement s’appuiera sur les thèmes indiqués pour aller plus loin.

Il contactera l’auteur du CV, ce qui est ce but du candidat.

Le recruteur peut poser des questions sur les éléments divers lors de l’entretien d’embauche.

Reprenons les thèmes les plus fréquents de la rubrique « Centres d’intérêt »


Sport

Les + : Un candidat qui pratique un sport est un candidat qui tient à son corps, à son apparence et à sa santé.

Un sport collectif montre la capacité de travailler en équipe. Un sport individuel montre la capacité de concentration.

Les – : Un sport peut être source de blessures et ainsi rebuter l’employeur.Mieux vaut éviter les sports extrêmes ou simplement dangereux.

Par ailleurs, certains sports peuvent être inconnus ou, au contraire, très bien connus par le recruteur ; il est indispensable de bien maîtriser son sujet


Loisirs

Les + : Lorsque le loisir permet de montrer certaines compétences ou connaissances utilisables dans le poste à pourvoir, il est tout indiqué de le mentionner.

Voyager à l’Étranger en montrant son intérêt pour la culture au travers de rencontres montre une ouverture d’esprit et une curiosité saine.

Les – : Des loisirs mal connus ou qui montrent des traits de caractères en contradiction avec le poste sont des pièges pour le candidat qui serait incapable d’expliquer pourquoi ils figurent dans son CV, en dehors du fait de « devoir » mettre au moins un loisir.


Culture

Les + : Montrer son intérêt pour un art ou montrer une culture générale, c’est hausser son niveau intellectuel auprès du chargé de recrutement ou/et de l’employeur.

Les – : Le niveau de culture peut être plus élevé que celui de l’employeur. Il risque de mal apprécié un candidat plus cultivé ou l’inverse. D’où l’intérêt pour le candidat de se renseigner sur le recruteur et sur l’employeur.


Social

Les + : Montrer son intérêt pour des causes ou des personnes dans le cadre d’activités sociales est la preuve de la mise en pratique de capacités qui peuvent intéresser l’entreprise dans le cadre d’un travail.

Les – : L’employeur peut aussi considérer que cette activité sociale va le priver d’un candidat en pleine forme et concentré sur son travail car il aura l’esprit ailleurs.


L’intérêt pour le recruteur

Il existe de nombreux candidats stressés durant l’entretien d’embauche. D’autres sont très bien préparés et gardent leur calme en montrant le moins d’émotions possibles.

Dans les deux cas, le chargé de recrutement aura du mal à se faire une idée du comportement du candidat dans le poste à pourvoir.

Il utilisera alors la rubrique « Centres d’intérêt » pour faire parler le candidat. Celui-ci sera plus détendu car il va s’exprimer sur ce qu’il apprécie le plus. Il s’ouvrira plus facilement et montrera ce qu’il a caché volontairement ou involontairement jusque-là.

L’intérêt pour le candidat

L’intérêt de s’exprimer sur ses centres d’intérêt permet au candidat de montrer des qualités et des savoir-faire acquis et mis en pratique en dehors de son temps de travail.

Autre intérêt : lorsqu’un chargé de recrutement interroge un candidat sur le contenu de cette rubrique, c’est qu’il montre lui-même un intérêt pour le candidat. S’il avait décidé précédemment d’éliminer la candidature, il passerait au suivant sans perdre plus de temps.

Attention : L’inverse est faux. Si aucune question sur les centres d’intérêts n’est posée, c’est peut-être le signe d’un manque de temps, pas d’un manque d’intérêt.

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question
CV : Expériences, réalisations, résultats, compétences
CV pour un premier emploi : meubler est inefficace

Les mots dans le CV
Avoir un beau profil sur les réseaux sociaux
CV : 5 conseils pour travailler en Suisse

Autres Emploi :

Récapitulatif 17 Emploi

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter