Quels rapports entre assertivité et communication non violente ?


Assertivité et Communication Non Violente ont des points communs

L’assertivité, ou comportement assertif, est un concept de la première moitié du XXᵉ siècle introduit par le psychologue new-yorkais Andrew Salter désignant la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux d’autrui. Wikipédia

La Communication Non Violente est une méthode de communication formalisée par Marshall B. Rosenberg. Selon son auteur, ce sont « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ». Wikipédia

Maintenant que vous en connaissez les définitions, voyons quels sont les points communs et les différences entre elles :

1/ Expression des sentiments et besoins

Tant l’assertivité que la communication non violente, CNV, encouragent l’expression authentique des sentiments et des besoins. L’assertivité permet d’exprimer ses pensées et sentiments de manière claire et directe, tandis que la CNV met l’accent sur l’identification et la communication des besoins sous-jacents derrière ces sentiments.

assertivité pour gagner

assertivité pour gagner

2/ Écoute empathique

Les deux approches mettent en avant l’importance de l’écoute empathique. L’assertivité implique d’écouter activement les autres pour comprendre leurs perspectives, tandis que la CNV encourage une écoute empathique profonde afin de saisir les sentiments et besoins des autres, même dans les situations conflictuelles.

3/ Respect mutuel

L’assertivité et la CNV favorisent toutes deux un environnement de respect mutuel. L’assertivité permet à chacun de faire valoir ses droits tout en respectant ceux des autres, tandis que la CNV favorise une communication respectueuse qui reconnaît la valeur de chaque individu et de ses besoins.

4/ Résolution de conflits

Tant l’assertivité que la CNV peuvent être des outils efficaces pour la résolution de conflits. L’assertivité aide à exprimer ses préoccupations de manière constructive, tandis que la CNV encourage à trouver des solutions qui prennent en compte les besoins de toutes les parties impliquées.

communication interpersonnelle ouverte non violente

communication interpersonnelle ouverte

5/ Empathie et connexion

Les deux approches favorisent le développement de la connexion et de l’empathie entre les individus. L’assertivité permet de créer des relations plus authentiques en exprimant ouvertement ses sentiments, tandis que la CNV encourage à voir au-delà des comportements pour comprendre les besoins universels qui nous relient tous.

6/ Culture de la bienveillance

L’assertivité et la CNV contribuent toutes deux à créer une culture de la bienveillance et de la compréhension mutuelle. En encourageant une communication ouverte, honnête et respectueuse, ces approches favorisent des relations interpersonnelles plus harmonieuses et satisfaisantes.

En combinant les principes de l’assertivité avec les techniques de la CNV, on peut développer des compétences de communication puissantes qui permettent de s’exprimer avec confiance tout en favorisant une meilleure compréhension et connexion avec les autres.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Biais cognitifs : Définition, Intérêts, Risques


Définition des biais cognitifs

Les biais cognitifs sont des distorsions dans la façon dont nous percevons la réalité et prenons des décisions. Ils résultent de processus mentaux rapides et automatiques, souvent inconscients, qui nous amènent à interpréter l’information de manière partielle ou déformée. Ces biais peuvent influencer nos jugements, nos émotions et nos actions, souvent de manière prévisible mais parfois subtile.

Le codex des biais cognitifs

Par John Manoogian III – Wikipedia

Intérêts des biais cognitifs

  1. Compréhension du comportement humain : Ils permettent de mieux comprendre pourquoi nous prenons certaines décisions et agissons de certaines manières, aidant ainsi à élaborer des stratégies plus efficaces en matière de communication, de marketing, ou de gestion. L’éducation reçue dans son enfance détermine les biais cognitifs.
  2. Simplification de la complexité : Les biais cognitifs nous aident à traiter rapidement de grandes quantités d’informations en les simplifiant, ce qui peut être utile dans un monde où nous sommes constamment submergés par des stimuli.L’utilisation de proverbes appliquée au quotidien, par les paysans pour les cultures en est un exemple.
  3. Adaptation évolutive : Certains biais cognitifs ont évolué pour nous aider à prendre des décisions rapidement dans des situations de survie. De nos jours, l’égoïsme, la fuite en avant, le mensonge, le partage sont outils pour répondre à certains biais cognitifs, plus que la fuite ou l’immobilisme devant un danger imminent, quoi que…
  4. Créativité et innovation : Parfois, ces biais peuvent également stimuler la créativité en encourageant des modes de pensée non conventionnels ou en générant de nouvelles idées. Un inventeur a rarement une unique idée nouvelle.
canard ou lapin - lapin ou canard

canard ou lapin – lapin ou canard

Risques associés aux biais cognitifs

  1. Prise de décisions irrationnelles : Les biais cognitifs peuvent entraîner des décisions irrationnelles, basées sur des perceptions déformées de la réalité plutôt que sur des faits objectifs, ce qui peut avoir des conséquences négatives dans différents domaines de la vie. Par exemple, le contact avec des handicapés provoque souvent un recul avant même de leur parler.
  2. Injustice et discrimination: Certains biais cognitifs, tels que les stéréotypes, peuvent conduire à des comportements discriminatoires envers certaines personnes ou groupes, en influençant nos jugements sur leur caractère, leurs compétences ou leurs intentions.
    Il en existe de nombreuses lors d’un recrutement.
  3. Erreurs de jugement: En nous poussant à privilégier certaines informations ou à ignorer d’autres, les biais cognitifs peuvent nous faire parfois prendre des décisions qui ne sont pas optimales ou qui ne correspondent pas à la réalité de la situation.
    Certains ont besoin de peu d’informations pour prendre une décision. Elle sont souvent en rapport avec des croyances ; celles qui empêchent de réfléchir.
  4. Impact sur la santé mentale: Certains biais cognitifs, comme la pensée catastrophiste ou la rumination, peuvent contribuer à des problèmes de santé mentale tels que l’anxiété ou la dépression en amplifiant les pensées négatives.
    C’est notamment le cas de stress dans les situations d’urgence.
  5. Obstacles à l’apprentissage et à la croissance personnelle: En nous poussant à rester dans notre zone de confort ou à rejeter des informations contradictoires, les biais cognitifs peuvent entraver notre capacité à apprendre et à évoluer en tant qu’individus.
    « Moins j’en fais, mieux je me porte » ; enfin si on veut !
  6. Échec de la résolution de problèmes: Lorsque nous sommes victimes de biais cognitifs, nous risquons de ne pas voir toutes les options possibles ou de ne pas évaluer correctement les conséquences de nos actions, ce qui peut compromettre notre capacité à résoudre efficacement les problèmes.

En conclusion, bien que les biais cognitifs offrent des avantages en simplifiant la complexité de l’information et en stimulant la créativité, il est essentiel d’en être conscient et de les surveiller afin de minimiser les risques de prises de décisions irrationnelles, d’injustice et de stagnation personnelle.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Problématique vs problème : Mode d’emploi


Quelle différence entre une problématique et un problème ?

Bien souvent nous employons le mot « problématique » à la place de « problème ». Ce dernier nous semble plus dur, plus difficile alors que le premier semble atténuer la dureté du problème.

En fait, ce sont deux notions complètement différentes, tout en étant liées.

Le point de départ

Le point de départ est une question, une situation exposée, réelle ou imaginaire, qui nécessite un développement.

exemple d'une problématique reformulation d'un problème

exemple d’une problématique

La problématique est la définition du problème exprimé, ou sous-tendu, de la question.

Il s’agit donc de reformuler la question de façon à pouvoir s’exprimer plus facilement sur le sujet de la question.

Comprendre la question

La première chose à faire est de s’assurer que vous avez bien compris la question.
Plus facile quand elle est écrite que quand elle est verbale.

On la trouve dans le texte d’examens, de devoirs durant un apprentissage. Par oral, c’est une question posée durant un débat, un entretien d’embauche, par exemple.

La compréhension de la question va conduire à définir le périmètre du sujet à traiter, ainsi que les angles sous lesquels le sujet sera traité.

Exprimer la problématique

Une problématique expose le problème. Une formalisation peut se faire sous la forme suivante :

« Comment fairececi, alors quecela ? » où « ceci » est l’action attendue par la question  poser et « cela » est l’ensemble des freins, des circonstances, de la situation ».
« Comment faire » peut aussi être « Quoi faire ».

Problématique : Comment répondre correctement alors que le temps presse ?

Problématique : Comment répondre correctement alors que le temps presse ?

Exemple de question en entretien d’embauche

Durant un entretien d’embauche, le recruteur cherche à vérifier certaines affirmations du candidat, notamment, de plus en plus souvent, ses soft skills.
Pour cela, il a deux méthodes : interroger sur ce qui a eu lieu, c’est-à-dire une anecdote, un évènement, un problème qui s’est posé dans le passé professionnel du candidat, ou interroger sur une situation imaginaire que pourrait rencontrer le candidat dans son futur poste.

Voici la question : « vous êtes responsable du service informatique. Vous êtes en réunion avec un commercial qui veut vous vendre un logiciel dont vous avez besoin. A ce moment-là, le téléphone somme et votre patron vous demande de venir dépanner, en urgence, son imprimante, lorsqu’un collaborateur entre pour vous signaler qu’une ligne de production vient de tomber en panne. Que faites-vous ? »

La problématique est votre réaction, c’est-à-dire permettre au recruteur d’analyser votre faculté de fixer des priorités, votre facilité de communication avec la hiérarchie et la prise en charge de l’inattendu. En fait, il se fiche bien de la réponse à sa question, puisque cette situation a peu de chance, ou de risque, de se produire.

La problématique est donc : « Comment montrer que je sais fixer des priorités et bien communiquer avec les divers acteurs alors que je sais que mon attitude est analysée en direct et le temps passe très vite pour trouver une solution qui plaise, une réponse à donner au recruteur ? »

Dans cet exemple, chacun peut définir les priorités selon plusieurs critères. Toutes les réponses sont bonnes à priori puisque chacun réagit selon son inspiration du moment.

La problématique est donc sans rapport direct, dans notre exemple, avec la question posée, mais bien avec le problème sous-jacent qu’est la nécessité de donner une réponse « valable » à la question du recruteur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques


Application concrète des Accords Toltèques

Lire le premier article : Agression verbale : La CNV, Communication non violente

Lors d’une agression verbale, la Communication non violente est une partie de la réaction positive à avoir.
agression verbaleLes accords toltèques s’appliquent dans toutes les relations entre personnes, bien que ce soit plus des recommandations qu’un constat, car les relations sont toujours très complexes.

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Réagir selon les Accords toltèques

Le premier accord est l’application de la CNV.

Le point 2 s’applique, puisque c’est ce que vous représentez qui était visée.

Le point 3 rappelle qu’il faut se fier aux faits, rester dans le concret et éviter de s’imaginer des choses qui ne sont pas ou qui ne seront pas. L’imagination est une bonne chose pour la créativité, moins pour un travail aussi concret que les soins médicaux.

Le point 4 vous permet de relativiser.

Vous appliquez le point 5 pour vous perfectionner. Il est évident que nous devons tous encore acquérir des réflexes des personnes expérimentées.

Traumatisme ?

Il vous est sûrement arrivé, dans votre vie personnelle, de vous énerver, à tord ou à raison, peu importe.

traumatisme psychologiqueC’est pareil. Si l’agression avait été physique et avec des séquelles, alors vous pourriez parler d’un traumatisme.
Là, il s’agit d’un incident de parcours qui va vous permettre d’avoir une meilleure approche pour le futur.
Autrement dit, considérez cela comme une opportunité d’amélioration et non un échec.

Que cela vous est marqué, probable. Que vous en tiriez des leçons est encore meilleur.
On apprend de ses erreurs, jamais de ses succès

Prévention du stress

Quand vous évoquez cet événement avec vos collègues, ils vous répondent, chacun à sa manière, sur leur gestion du stress.

stress relaxLa plupart du temps, de l’exercice physique, notamment la marche, permet au corps de consommer le surplus d’adrénaline et autres substances dont la production est déclenchée par le stress : les fameuses hormones du stress.

De plus, la marche permet d’activer les senseurs (réflexomètrie) que nous avons sous nos pieds et qui font du bien au corps et à l’esprit.

Quant aux pensées, les accords toltèques sont de bons conseils.

L’empathie a ses limites

L’empathie dans le milieu de la santé doit restée limitée.
Les problèmes des patients sont les leurs, pas les vôtres.

Si vous vous impliquez trop, vous vous perdriez.

mur capitoné

mur capitonné

Imaginez qu’un psy soit empathe alors sa vie serait un enfer avec tout ce que ses patients lui racontent.
Imaginez un chirurgien qui serait trop impliqué dans ses opérations au point de perdre de vue qu’il risque de perdre un patient à chaque fois, il cesserait d’exercer. Etc.

C’est pourquoi, la perfection n’existe pas et il faut seulement tenter de faire de son mieux.

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Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

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Lettre de motivation et entretien : Mots et expressions à éviter


Le bon choix des mots et expressions à l’écrit et à l’oral

je m'excuse excusez-moi je vous prie de m'excuser

Que dites-vous ?

Les tics de langage font partie de notre langue.
Il y a des expressions typiquement régionales ou locales, des mots que l’on utilise tous les jours sans y prêter une attention particulière.

Cependant, durant un entretien d’embauche ou à l’écrit dans une lettre de motivation, utiliser certaines expressions ou mots peuvent nuire à votre candidature.

Examinons cela de plus près.

Pas assez sûr (e) de vous ?

L’incertitude et l’hésitation se transmettent par des expressions comme :

  • Je crois que
  • Je pense
  • J’ai entendu que
  • Peut-être
  • Je sens que
  • J’ai l’impression que
  • J’espère que
  • etc.

Comment voulez-vous convaincre le recruteur que ce que vous exprimez est crédible ?
C’est le contraire que se passe.
Tous les mots qui suivent ces expressions seront considérés comme inexistants.

Des phrases courtes

Sujet, verbe, complément. Voilà ce qui compose une phrase.

Une idée tient dans une seule phrase.
Une phrase contient une seule idée.

Un inconvénient, dans une lettre de motivation, est de rédiger des phrases trop longues, donc tellement compliquées que toutes les idées qu’elles contiennent sont trop nombreuses pour être retenues.

Pire, une longue phrase rebute et le lecteur risque de la passer.

Mieux vaut mettre un point et commencer une nouvelle phrase plutôt que de créer une ou des propositions subordonnées.

Des mots inutiles ou banals

« Faire des choses » est la pire des expressions.

Faire, être, avoir sont des verbes qui doivent être remplacés par des verbes qui décrivent l’action ou la situation.

Il en est de même de « chose », « machin », « truc », qui sont des mots passe-partout que l’on utilise quand on a la paresse de trouver le mot ou l’expression exacte, celle qui sera mouche auprès du recruteur.

Faites la chasse aux adverbes. Si, vous savez ces mots qui sont censés renforcer un verbe, un adjectif ou un autre adverbe.
Il s’agit, généralement, des mots qui se terminent en « -ment ». Ainsi que d’autres mots, comme « beaucoup », « très », « vraiment ».

Certains adjectifs aussi allongent les phrases sans « vraiment » en changer le sens, tel que « petit » ou « environ ».

« Un petit peu » ou « un peu » signifient la même chose –  Oups, pardon ! – ont la même signification.

Des phrases simples

Même s’il y a peu de chance que vous utilisiez la phrase : « Excusez-moi de vous demander pardon », vous risquez de compliquer inutilement la compréhension de la phrase.

Ce genre de phrases compliquées apparaît, le plus souvent, dans les formules de politesse, désuètes, telles que :

  • L’expression de ma haute considération
  • L’assurance de ma considération distinguée
  • Je vous prie de bien vouloir agréer
  • Veuillez croire à mes sentiments respectueux
  • etc.

Et vous, quelles sont vos formules de politesse préférées ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Prendre du recul : Une évolution positive


Prendre du recul : Une évolution positive

prendre du reculLa capacité à prendre du recul est une qualité personnelle ou compétence douce (soft skill).

Cela évite des réactions trop brusques et inadaptées à la situation.

Quand un événement arrive, il y a la réaction émotionnelle naturelle qui vient en premier.
Cette réaction est spontanée et est en fonction de son caractère et de son éducation.

Puis, en quelques fractions de seconde, la raison intervient pour nous dire si nous avons bien réagit ou l’inverse, ou nous retient pour nous empêcher de réagir d’une manière inappropriée.

Toujours quelques fractions de seconde plus tard, jusqu’à quelques secondes, notre raison nous fait trouver la « bonne » réaction.
Bonne ou mauvaise car la réaction est influencée par la compréhension de la situation.

Un exemple pour bien comprendre

Pour bien comprendre cela, il faut s’imaginer se trouver avec un enfant dans un magasin qui se met à faire un caprice.
La réaction émotionnelle va être de le faire taire, peut-être avec une tape ou un cri contre lui.

Puis, notre raison nous dit que frapper un enfant ou crier après un enfant est une mauvaise chose et nous décidons de laisser tomber cette réaction.

La réaction va être ensuite différente selon le moment :

  • Prendre l’enfant dans ses bras,
  • Céder à son caprice,
  • Lui expliquer qu’il est impossible de satisfaire à son caprice,
  • etc.

Peu importe, en tout cas le pire a été évité.

Suivre sa tête ou suivre son cœur ?

Le recul, c’est la possibilité de choisir entre différentes réactions que notre raison nous propose.

Pour la tête, c’est la logique et le raisonnement qui vont primer, c’est avoir un cerveau gauche.

Pour le cœur, c’est l’intuition et les sentiments qui vont décider, c’est avoir un cerveau droit.

Nous sommes tous un peu les deux, parfois plus analytique parfois plus sensible, avec toujours une préférence naturelle pour un côté ou l’autre.

Un bon manager prend du recul

Lorsque vous avez une équipe à encadrer, avant de pousser des cris en disant que le travail était mal fait, rassemblez les informations nécessaires avant de décider.

À un poste de responsabilité, vous devez impérativement réagir en toute connaissance de cause.

Prendre du recul évite de dire ou de faire des bêtises.

Pas trop de recul

Attention à réagir à temps.

Quand on prend trop de recul, on risque de laisser penser à l’autre que l’on est incapable de réagir correctement, c’est-à-dire de décider de la réaction à prendre.

Comme tout ce processus prend généralement moins d’une seconde, c’est l’expérience qui nous aide.

Au début de sa vie, professionnelle ou personnelle, le processus est un exercice qui demande la capacité à évaluer les différentes options, donc à envisager ces options.

Avec de l’expérience, on utilise inconsciemment le passé pour trouver une réaction la plus appropriée possible.

Par contre, le manque d’expérience nous propose qu’une seule option ou zéro.
Zéro signifie que l’on reste bloqué sans savoir comment réagir.

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Niveaux de langue européens : Comprendre


Grille d’autoévaluation du référentiel européen des langues 1/3

comprendreCe premier volet des 3 grilles d’autoévaluation porte sur la compréhension à l’oral et à l’écrit d’une langue autre que sa langue maternelle.

À chacun de se faire sa propre opinion de son niveau réel de connaissances d’une langue étrangère. Très pratique pour l’indiquer dans son CV.

Les autres volets sont : PARLER et ÉCRIRE.

Comprendre

Écouter

Niveau A1

Je peux comprendre des mots familiers et des expressions très courantes au sujet de moi-même, de ma famille et de l’environnement concret et immédiat, si les gens parlent lentement et distinctement.

Niveau A2

Je peux comprendre des expressions et un vocabulaire très fréquent relatifs à ce qui me concerne de très près (par ex. moi-même, ma famille, les achats, l’environnement proche, le travail).
Je peux saisir l’essentiel d’annonces et de messages simples et clairs.

Niveau B1

Je peux comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s’il s’agit de sujets familiers concernant le travail, l’école, les loisirs, etc.
Je peux comprendre l’essentiel de nombreuses émissions de radio ou de télévision sur l’actualité ou sur des sujets qui m’intéressent à titre personnel ou professionnel si l’on parle d’une façon relativement lente et distincte.

Niveau B2

Je peux comprendre des conférences et des discours assez longs et même suivre une argumentation complexe si le sujet m’en est relativement familier.
Je peux comprendre la plupart des émissions de télévision sur l’actualité et les informations.
Je peux comprendre la plupart des films en langue standard.

Niveau C1

Je peux comprendre un long discours même s’il n’est pas clairement structuré et que les articulations sont seulement implicites.
Je peux comprendre les émissions de télévision et les films sans trop d’effort.

Niveau C2

Je n’ai aucune difficulté à comprendre le langage oral, que ce soit dans les conditions du direct ou dans les médias et quand on parle vite, à condition d’avoir du temps pour me familiariser avec un accent particulier.


Lire

Niveau A1

Je peux comprendre des noms familiers, des mots ainsi que des phrases très simples, par exemple dans des annonces, des affiches ou des catalogues.

Niveau A2

Je peux lire des textes courts très simples.
Je peux trouver une information particulière prévisible dans des documents courants comme les petites publicités, les prospectus, les menus et les horaires et je peux comprendre des lettres personnelles courtes et simples.

Niveau B1

Je peux comprendre des textes rédigés essentiellement dans une langue courante ou relative à mon travail.
Je peux comprendre la description d’événements, l’expression de sentiments et de souhaits dans des lettres personnelles.

Niveau B2

Je peux lire des articles et des rapports sur des questions contemporaines dans lesquels les auteurs adoptent une attitude particulière ou un certain point de vue.
Je peux comprendre un texte littéraire contemporain en prose.

Niveau C1

Je peux comprendre des textes factuels ou littéraires longs et complexes et en apprécier les différences de style.
Je peux comprendre des articles spécialisés et de longues instructions techniques même lorsqu’ils ne sont pas en relation avec mon domaine.

Niveau C2

Je peux lire sans effort tout type de texte, même abstrait ou complexe quant au fond ou à la forme, par exemple un manuel, un article spécialisé ou une littéraire.


Source : Europass

Philippe Garin

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CNV Communication non Violente : les 4 étapes de l’OSBD


La Communication non violente

La Communication non violente ou CNV est un processus de communication qui passe par une prise de conscience de ses sentiments avant la communication.
La CNV fait appel à l’empathie et au refus de juger l’autre en faisant appel à l’observation la plus objective possible, en parlant de ce que l’on ressent, durant la communication, à la place d’un jugement.

Le bonhomme OSBD

La CNV permet de favoriser le dialogue entre deux interlocuteurs, par une écoute volontaire du message reçu quelle que soit sa manière de s’exprimer et celle de son interlocuteur.

OSBD, les 4 étapes de la CNV

  1. Observation :
    pour décrire la situation d’une manière la plus objective possible, avec des mots neutres, pour un partage de l’information sans ambiguïté ni jugement

    « Quand tu fais [ça] …

  2. Sentiments et attitudes :
    pour exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation

    … je me sens [de cette manière] …

  3. Besoin :
    pour expliciter ses besoins qui conduisent aux sentiments et attitudes exprimés

    … car j’ai besoin de [x] …

  4. Demande :
    pour émettre une demande à son interlocuteur, claire et formulée positivement

    … j’aimerais que tu fasses [telle action].»

Par exemple :
Ne dites pas : « Tu te laisses aller », qui exprime un jugement.
Dites :
« Depuis plusieurs jours, tu ne sors plus », qui montre un fait observable

Évitez les mots « tu », « vous », « les autres », car il s’agit alors souvent d’un jugement plus que l’expression d’un sentiment

Retour positif

La communication reste non violente tant que le retour négatif à message émis par son interlocuteur laisse le demandeur ouvert à la communication.
Si, au contraire, il perçoit le refus à sa demande avec un sentiment négatif alors la communication se ferme.

Il y a un cercle vertueux à la Communication Non Violente, car l’attitude sereine d’un interlocuteur va engendrer une attitude plus bienveillante de l’autre, par imitation inconsciente, même après avoir exprimé des sentiments négatifs.

Amusez-vous bien !

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Méthode : ACP ou Approche centrée sur la personne


L’Approche Centrée sur la Personne ou ACP

est le résultat des travaux de Carl Rogers (1902-1987), psychologue et psychothérapeute américain, pressenti pour être Prix Nobel de la Paix en 1987.

Carl Rogers

Carl Rogers

Les principes en sont

  • La confiance dans la personne
  • Le respect de la personne

L’ACP permet une relation de confiance et de respect mutuel, entre Vous et votre conseiller, dans un climat d’ouverture, de compréhension empathique, de sincérité.

Vous êtes alors libéré de la peur du jugement. Vous êtes mieux à même de réaliser votre potentiel, sans se préoccuper de « normes » et aller vers l’autonomie, la confiance et le mieux-être.

L’approche centrée sur la personne est utilisée dans des moments

  • d’hésitation par rapport à des choix,
  • de crise : perte de travail, changement de lieu ou d’emploi, mise à la retraite
  • de doute sur ses potentiels.

L’ACP s’adresse à toute personne sans distinction de genre, d’âge, d’origine raciale ou ethnique, d’opinions politiques, philosophiques ou religieuses, d’appartenance syndicale ou politique, d’état de santé ou d’orientation sexuelle

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Job dating ou speed recruiting : Faire une bonne impression


L’objectif principal pour le candidat est de se faire remarquer

se faire remarquer en entretien d'embauche ou ailleursparmi les dizaines de candidats qui ont également participer au même job dating ou speed recruiting.

Avec un quart d’heure d’entretien avec un recruteur. Cela fait entre 20 et 30 candidats dans la journée.

Le recruteur a peu de temps pour se faire une idée du candidat, de son parcours, de ses expériences les plus marquantes et de sa motivation, sans parler de sa personnalité.

Il va donc préparer un questionnaire, court, de deux à trois questions, droit au but et le candidat va devoir répondre, d’une manière synthétique sans être trop laconique, lui aussi, droit au but.

Que faire pour cela

Mimiques, postures, sourires, intonation de la voix, regards vont être déterminants dans l’impression donnée au recruteur, autant que le choix de son habillement, son odeur et sa ponctualité, sa convivialité, ses silences de réflexion, sa préparation à cet exercice difficile.

Pour autant, candidat et recruteur ont pour objectif commun, de déterminer si un entretien supplémentaire, et plus classique, vaut la peine.

Pour se distinguer des autres candidats, il faut apporter son CV, avec une photo, en haut à droite de la feuille. C’est un des rares cas, avec les salons de l’emploi, pour lequel je préconise d’inclure une photo dans le CV. C’est parce que le recruteur vous voit en même temps que le CV, juste avant ou juste après l’entretien.

Contrairement à la photo sur un CV qui va servir de critère de discrimination, la photo sur un CV pour un job dating ou speed recruiting ou un salon va servir au recruteur à se remémorer le visage du candidat ou de la candidate.

Résumer la compréhension du poste et de l’entreprise

En fin d’entretien, le candidat devra résumer ce qu’il a compris du poste et apportera un éclairage par une compétence ce qu’il peut apporter à l’entreprise dans ce poste.

C’est aussi ce qu’il faudra faire, en doublon donc, dans l’après entretien.

En effet, le candidat, suffisamment motivé pour décrocher le poste, va contacter le recruteur, de préférence par téléphone, ou par courriel, pour lui faire part de sa profonde motivation pour le poste, deux à trois jours après son entretien.

Ensuite, ce sera l’attente, au maximum une semaine, pour demander, en l’absence de réponse, quelle est la prochaine étape du recrutement.

Tri et classement

Le recruteur a aussi peu de temps pour trier les candidatures. A la fin de la journée marathon qu’il a passée, il aura déjà classé les candidatures en trois groupes :

  1. Les « retenus »
  2. Les « éliminés »
  3. Les « second choix »

Les « retenus » sont convoqués rapidement à un deuxième entretien d’embauche.

Les « éliminés » sont souvent prévenus rapidement, ou pas du tout.

Les « second choix » devront attendre le résultat des entretiens des « retenus » pour savoir s’ils ont encore une chance. Ceux-là devront attendre plus que les autres.

Le stress est partagé

Le speed recruiting ou job dating est comme une sélection de CVs vivants. C’est aussi un exercice difficile autant pour le recruteur que pour le candidat.

En effet, le recruteur pourrait laisser passer un « bon » profil à cause d’une mauvaise communication, ou retenir un « mauvais » profil face à un spécialiste de la communication.

C’est pourquoi, un candidat devra, en tout état de cause, prendre contact, pour tenter de convaincre que le stress du job dating ou speed recruiting l’a empêché de fournir des informations importantes sur son profil et ses motivations.

Le candidat devra alors apporter des compléments sur son expérience ou sa personnalité au recruteur, et espérer que cette « session de rattrapage » lui permettra de décrocher un second entretien d’embauche.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Schéma de la déperdition de l’information


Schéma de la déperdition de l’information

Dans une communication entre deux personnes, il se passe un phénomène que l’on constate sans pouvoir l’expliquer : la déperdition de l’information.

Entre le moment où la première personne veut dire quelque chose et le moment où son interlocuteur va répercuter ce qu’il a retenu, le message perd sa substance.
déperdition de l'information

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