Comment retrouver son estime de soi après la perte de son emploi


Estime de soi professionnelle : Comment la retrouver après la perte de son emploi

Quand vous êtes en emploi, vous êtes confronté aux regards de vos collègues, de vos chefs ou de vos subordonnés. Vous connaissez vos compétences. On vous respecte pour votre poste et vos responsabilités. Vous êtes conscient de votre valeur et de vos compétences.

Quand vous perdez votre emploi, vous perdez beaucoup de votre superbe. Aux yeux de vos anciens collègues, vous avez « perdu » et pas seulement votre emploi, votre estime de soi aussi.

le regard des autres travailleurs sur le chômeur

Plus longtemps vous restez dans cette période de recherche d’emploi, et plus vous vous posez des questions sur votre valeur, la perte de vos savoir-faire, votre facteur « chance ». Vous êtes « chômeur » et le regard des autres sur vous est négatif vis-à-vis de votre situation. Bref ! Vous avez perdu en estime de soi.

Faites le point sur vous

Qui êtes-vous vraiment ? Quels sont vos points forts et vos faiblesses ? Qu’est-ce qui vous donne envie de vous levez le matin pour aller travailler et, au contraire, vous fait reculer le plus possible avant de vous lancer dans l’action.

Au lieu de vous lancer, tête baissée, dans la recherche d’un emploi en décalage avec ce que vous êtes, faites un bilan en listant vos actions passées, les compétences que vous avez utilisées pour les mener et celles que vous avez acquises par l’action.

Tout ce qui peut vous paraître évident est souvent les actions de routine que vous faites sans vous en apercevoir. Ce sont ces savoirs et savoir-faire que vous devez écrire.

Vos comportements au travail reflètent votre personnalité. Listez aussi vos qualités professionnelles ainsi que vos traits de caractère.

Vous vous rendrez assez vite que vous avez plus de compétences et de soft skills que vous ne le pensiez au départ. Votre estime en vous va ainsi revenir, en prenant conscience de vos capacités.

les méridiens de l’acuponcture à connaître pour plus d'efficacité ?
les méridiens de l’acuponcture à connaître pour plus d’efficacité ?

Visez l’efficacité

Difficile d’être toujours à 100% de son efficacité. Et alors ? C’est vous qui vous fixez vos limites.

Mieux vaut avancer pas à pas, en se fixant des objectifs faciles à atteindre, en un temps raisonnables pour obtenir des succès répétés. Grimpez une échelle barreau par barreau permet d’arriver au sommet, plus facilement que de tenter de sauter du sol directement au sommet de l’échelle.

Faites le points des actions que vous menez dans votre recherche d’emploi. Listez celles qui vous ont apporté des désillusions. Que vous faut-il changer pour être plus efficace ?

Optimisez la gestion de votre temps. Fixez-vous des priorités et tenez-vous-y. En restant ferme dans l’action, avec votre objectif immédiat en ligne de mire, votre estime en vous augmentera inexorablement. Ce sera encore plus vrai à chaque victoire, aussi minime soit-elle.

Communiquez, partagez

Faites savoir que vous avez du potentiel qui demande à s’exprimer dans un nouveau projet professionnel. Dites et écrivez ce que vous proposez à un futur employeur.

faire savoir que l'on rechercher
communiquer, réseauter, échanger

Utilisez tous les canaux de communications à votre disposition. Ils sont nombreux à notre époque de média tous azimuts : blogs, forums, échanges sur les réseaux sociaux, salons, téléphone, mails. A l’oral autant qu’à l’écrit, récitez votre pitch.

Avancez les arguments qui donneront envie à des recruteurs de faire appel à vous. Mettez vos points forts en avant et laissez vos points faibles de côté.

Réseautez, posez des questions et donnez un retour, un feedback, sur les informations que vous recevez.

Transmettez vos prises de position, vos façons de travailler. Partagez vos valeurs, vos motivations, vos convictions, tout en écoutant vraiment les opinions des autres. Gardez l’esprit ouvert, vous pouvez apprendre.

Soyez positif et bienveillant. Votre estime de vous-même vous remerciera.

Et gardez toutes ces bonnes pratiques au travail, en créant des relations positives avec vos nouveaux collègues.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Entretien d’embauche ou grand oral du bac : 7 Conseils pour le réussir 2/2
Confiance en soi : 5 signes que vous en avez plus que vous ne le pensez
Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 1 sur 2

Efficacité personnelle : Savoir se concentrer, comment faire
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Votre recherche d’emploi piétine : Faites le point pour vous relancer

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Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères


Se sentir bien dans son activité professionnelle

S’il y a bien un point commun à toutes les organisations, toutes les entreprises, administrations ou associations, c’est qu’elles possèdent une culture d’entreprise, sans exception.

Que l’on postule pour en faire partie ou que l’on soit déjà en poste, pour s’y sentir bien, il faut être en phase avec la culture d’entreprise.

i love my jobPour cela, voici 5 critères pour vous aider à y voir plus clair.

1 Satisfaction personnelle

L’indicateur le plus sûr pour connaître le degré de satisfaction des salariés au travail est le turnover, c’est-à-dire la fréquence avec laquelle les salariés quittent l’organisation.

Plus il y a de départs sur un an et moins les salariés étaient satisfaits.

A l’inverse, quand personne n’a envie de quitter la structure, c’est un bon signe.

2 Équilibre vie pro vie perso

Avoir un manager et/ou un patron qui favorise l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle de ses collaborateurs est la situation la plus favorable à ces derniers.

Horaires, télétravail, primes, congés, avantages en nature, etc. sont les indicateurs d’une vie harmonieuse ou d’un désastre pour sa vie privée.

équilibre vie pro vie perso par le télétravail

télétravail

3 Travailler ensemble

Une équipe qui gagne est une équipe où ses membres s’apprécient, se respectent, communiquent entre eux.

Le travail avance bien parce que chacun sait ce qu’il apporte pour atteindre les objectifs avec les moyens mis à leur disposition.

4 Un management de valeurs

Lorsqu’un salarié est en phase avec les valeurs de l’entreprise ou, du moins, les respecte, alors son travail est également respecté.

Il reçoit un but à atteindre et travaille en autonomie ou/et en équipe sous la direction de managers qui favorisent la prise d’initiative.

Plus le salarié adhère aux mêmes valeurs et au mode de management, plus sa productivité et ses performances augmentent. Par ailleurs, l’entreprise a un taux d’absentéisme et d’accidents du travail en forte baisse, critères d’appréciation de ce critère.

tennis de table au travail

5 Conditions de travail

Lorsque le lieu de travail permet des aménagements comme la présence d’une salle de repos, d’une garderie ou d’une salle de jeux, il est plus agréable d’y travailler.

Recharger ses batteries durant les pauses permet de reprendre efficacement son travail.

Le taux d’erreurs, de perte ou de gain de productivité, de non-conformités, sont alors les indicateurs qui permettent de savoir si les salariés se sentent bien et sont performants.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place
Les accords toltèques : Explications
Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?

Organisation verticale : D’où provient la reconnaissance du manager par son équipe ?
Les causes des dysfonctionnements
Les bases de la productivité 4/4 : Les outils et principes

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Pourquoi ces 5 qualités incontournables sont à mettre dans vos points forts


Pourquoi ces 5 qualités incontournables sont à mettre dans vos points forts

Anticiper les réponses aux questions du recruteur fait partie du processus de recherche d’emploi.

Comme la question des points forts est toujours évoquée en entretien d’embauche, il est intéressant de citer des qualités parmi celles qui font de vous un futur collaborateur précieux et incontournable.

incontournable pont des soupirsDe plus en plus, l’anticipation à cette question se traduit par une liste de softs skills et de savoir-être dans une rubrique à part sur le CV. Les mots sont variables, les idées demeurent.

Chacune de ses 5 qualités principales en amènent d’autres. Le choix des mots est donc plus étendu et de loin. Voici de quoi les comprendre.

1. L’adaptation

L’adaptation est une qualité qui vous permet de vous intégrer rapidement à l’équipe en place.

adaptation incontournableElle implique l’usage d’autres qualités :

L’écoute, qui est la capacité de laisser l’autre parler

L’attention ou la concentration, pour fixer son esprit sur ce que vous faites, dites, écouter

La mémorisation, qui permet de retenir les nouvelles notions, les noms, les méthodes, les outils, etc.

La capacité à faire face à l’imprévu et proposer des solutions

L’apprentissage, la remise en question d’anciens savoirs au profit de nouveaux acquis par des nouvelles formations ou autoformations

2 La fidélité

La fidélité est une forme de confiance mutuelle entre le (la) salarié (e) et le chef d’entreprise.

La durée d’occupation d’un poste est indépendante de la fidélité dans la mesure où l’on peut rester pour d’autres raisons. Cependant, c’est un signe de stabilité, toujours recherchée par les responsables.

fidélité à son entrepriseC’est l’intégrité, l’honnêteté et la fiabilité du collaborateur qui amènent le chef à faire confiance. Réciproquement, le (la) salarié (e) sera d’autant plus fidèle que les marques d’appréciation positives et de confiance lui sont données par ses chefs.

La parole et les actes des uns et des autres rendent la collaboration fructueuse pour chacun.

Une recommandation positive de son ancien employeur lors d’une séparation sera toujours d’un bon effet auprès du futur employeur.

3. L’esprit d’équipe

Bien que souvent évoquer sur un CV ou dans un entretien d’embauche, l’esprit d’équipe est une qualité qui se démontre par les actes.

Sur un CV, l’esprit d’équipe se traduit dans les réalisations et dans les centres d’intérêt.

esprit d'équipeLe succès obtenu à plusieurs permet de valoriser sa participation au groupe. Un faux-pas d’un membre de l’équipe est rattrapé par les autres. L’efficacité et la qualité au travail s’en trouve renforcées et le collaborateur corrige ses faiblesses.

De même, faire partie d’un groupe sportif ou musical ou avoir un engagement de bénévole dans une association sont des marques de l’esprit d’équipe.

La bonne ambiance au sein d’une équipe, l’harmonie et le respect mutuel sont des facteurs favorables aux yeux dans une candidature

4. Le dépassement

Quand l’employeur définit les savoir-faire qu’il attend de son (sa) futur (e) collaborateur (trice), il cherche aussi quelqu’un qui puisse compléter une équipe et pallier à ses propres lacunes.

C’est pourquoi, s’il reste le décideur, il attend des propositions d’améliorations ou de développement de la part de ses collaborateurs.

dépassement de soiAvoir le sens de l’initiative et la confiance en un responsable à l’écoute des propositions entraîne une plus grande autonomie du collaborateur. Cette autonomie lui permet de gagner en influence au sein de son équipe.

La réactivité et l’anticipation sont deux qualités bien appréciées.

La curiosité et la recherche de progression personnelles du futur salarié sont aussi des atouts pour l’employeur, le prochain autant que l’actuel.

Le dépassement du cadre strict de la description de poste par les réalisations bien décrites dans un CV et bien expliquées sur sa lettre de motivation et dans le discours en entretien d’embauche va fortement et positivement impressionné le recruteur.

5. L’implication

L’implication du salarié pour son entreprise va au-delà de la motivation attendue par le futur employeur.

Montrer par ses actes, son sourire, son discours positif rend le collaborateur plus sympathique.

implication motivéeS’impliquer, c’est s’engager avec enthousiasme. La passion pour un projet amène le collaborateur à vouloir la réussite de ce qu’il entreprend au sein de l’organisation.

L’implication pour son entreprise amène à améliorer les conditions de travail, l’efficacité des autres collaborateurs, la reconnaissance du travail effectué, l’amélioration des pratiques au sein de l’organisation.

Un salarié impliqué dans le succès de son entreprise sera précieux pour son futur patron.

Conclusion

Dans une recherche d’emploi, il est important de démontrer au futur employeur les avantages et les bénéfices qu’il peut tirer d’une collaboration avec son (sa) futur (e) salarié (e)

Le savoir-faire et le savoir sont indispensables lors d’un recrutement.

Les qualités personnelles et comportementales peuvent pallier à certains manques du (de la) candidat (e). Les 5 qualités décrites ici sont bien des incontournables à prouver pour se distinguer des autres candidats et être retenu par le recruteur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Exemples de points faibles présentés comme des points forts
Quels Points faibles mettre dans une lettre de motivation ?
Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question en entretien d’embauche

Exemples de points faibles présentés comme des points forts
Et vos points faibles ?
Pourquoi les recruteurs intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être

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Comment mesurer l’efficacité des mesures prises contre les non-conformités ?


Indicateurs de qualité des solutions anti-non-conformités

Cet article a été rédigé en réponse à une question d’organisation posée par l’un de mes lecteurs.

Si vous aussi, vous avez à poser une question intéressante, ou si vous souhaitez partager vos réflexions,  je me ferais une joie de les publier ou simplement d’échanger entre nous.

Toutes vos suggestions sont les bienvenues. Contact en bas de l’article

comparaison des deux marques CEQu’est-ce qu’une non-conformité ?

Une non-conformité est le résultat d’une comparaison entre un produit fabriqué et la norme suivi selon les spécificités imposées par un organisme de normalisation ou une procédure interne.

Une non-conformité concerne également toute la documentation qui doit respecter des normes rédactionnelles et des processus de création et de mise à jour.

La correction de la non-conformité

Quand une non-conformité est détectée, c’est généralement au cours de la fabrication du produit ou d’un défaut dans le résultat, vérifié après coup.

La prise en charge de la ou des solutions à apporter est de la responsabilité d’un ou de plusieurs acteurs internes à l’organisation :

  • Le service Qualité en est le principal
  • Le service Maintenance
  • La Production, en usine
  • Le Bureau des Méthodes
  • Le Bureau d’Études
  • Le Service R&D
  • ou tout autre service selon l’organisation interne.

La non-conformité est enregistrée, puis corrigée pour éviter qu’elle ne se reproduire.

Trouver une solution en posant des questions

Comment contrôler la qualité de la solution

1. L’intervalle entre deux non-conformités

Une fois la mesure correctrice décidée et mise en place, le seul moyen de vérifier l’efficacité de cette mesure est d’attendre qu’une nouvelle non-conformité identique ou proche de la première non -conformité se produise.

Le temps entre les deux non-conformités est un indicateur.
Plus il est long et plus la mesure a joué son rôle.

Si, bien sûr, aucune non-conformité ne revient, c’est que la mesure était idéale.

2. Le nombre de non-conformité

Le nombre de non-conformités sur une certaine durée est également un indicateur.

Si la fréquence de l’apparition des non-conformités augmente alors c’est que la mesure a été efficace, bien qu’incomplète.

3. La norme

La ou les mesures à mettre en place dépendent des moyens à déployer après l’analyse des causes de la non-conformité.

Pour être conforme, il y a la mesure de la déviation par rapport à une norme.

Comme la norme ne peut être modifiée, ce sont donc les processus et les outils du respect des normes qui sont donc à améliorer.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Origine et Prévention des risques sur un site industriel
La gestion de la réclamation
Insatisfactions et suggestions des clients : Les objectifs

Étapes de la qualification d’un logiciel
Vérification des comptabilités informatisées
Formulaires Qualité

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Recrutement : Refuser un poste en se préservant


Refuser un poste en préservant l’avenir

non merciRien de pire que de refuser un poste en mettant à mal la relation établie avec le recruteur.

Qu’il soit recruteur professionnel, externe ou interne, ou occasionnel, le recruteur est une femme ou un homme avant tout, au même titre que la candidate ou le candidat.

Les uns et les autres ont droit au respect.

Dire non avec tact

Il existe autant de raisons pour un candidat de refuser un poste que de recruteurs pour rejeter une candidature.

Si nombre de recruteurs se permettent de laisser les candidats recalés sans réponse, un chercheur d’emploi se doit d’annoncer son refus.

Un mail est le minimum, un appel téléphonique est préférable.

Inutile de faire un long discours ou de justifier sa réponse négative. Annoncez simplement qu’après réflexion, vous avez pris la décision de retirer votre candidature, parce que vous privilégiez une autre piste. Cela suffit.

Vous pouvez, bien entendu, fournir plus de détails, selon votre volonté.

Garder le contact

Il est possible qu’un autre poste, proposé par le même recruteur, dans le même contexte ou dans d’autres circonstances, puisse vous intéresser.

Si vous avez joué de la chaise vide, ou ghosting, ou si vous avez été véhément (e) lors de votre refus, il est fort probable que votre candidature échoue. La rancune est tenace.

Mieux vaut remercier le recruteur du temps passé avec vous durant le recrutement en cours.
Ajoutez que vous souhaitez qu’il vous contacte au cas où votre profil conviendrait pour un autre poste à pourvoir dans le futur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Le ghosting ou quand le candidat est aux abonnés absents
Recrutement : 21 raisons illégales de refuser un candidat
Chômage : Sanctions plus dures pour ceux qui ne respectent pas les règles

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?
Candidature : Comment choisir entre deux réponses positives
Emploi chauffeur ou une belle arnaque

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Embauche : Parti fâché (e), comment l’expliquer en entretien


Comment expliquer en entretien d’embauche une relation difficile

Séparation ruptureLa séparation d’avec son précédent employeur, voire d’avec ses précédents employeurs, s’est mal passée.

Que ce soit votre faute ou celle de votre responsable, lors d’un entretien d’embauche pour le prochain poste, mieux vaut éviter le sujet.

Seulement voilà, il y a des recruteurs, notamment les employeurs qui veulent savoir comment ça s’est passé au sein de votre dernière entreprise.

Son intérêt est de savoir comment vous étiez intégré, si tout s’est bien passé avec vos anciens collègues et avec votre ancien chef.

Son objectif est de se rendre compte de votre capacité à intégrer sa propre organisation et d’avoir une idée sur votre caractère.

Il est évident qu’il sait très bien que votre ancien employeur et vous pouvez avoir eu des différends.

Le motif de votre séparation est donc important.

Si vous avez un caractère de cochon, il hésitera à vous embaucher malgré toutes vos compétences.

Si vous avez fait une erreur ou subit un échec, la reproduiriez-vous ?

De même, si la rupture a votre ancien employeur pour origine, votre futur employeur a besoin de savoir ce qui s’est mal passé pour connaître votre réaction, car les circonstances peuvent l’amener involontairement ou volontairement à reproduire la cause du différend entre vous.

Alors comment expliquer sans dénigrer ?

Le dilemme pour vous est qu’il vous est impossible de parler de votre ancien employeur en mal sans que, par solidarité ou analogie, votre ex-futur employeur prenne vos arguments pour lui.

Il s’imagine que vous pourriez dire du mal aussi de lui ou de son entreprise, comme vous le faites au cours de votre entretien.

Non, impossible !

Maîtrisez-vous !

Restez vague quant aux « vrais » motifs de votre départ.

S’il faut bien reconnaître que votre relation a été difficile, à cause de la possibilité pour le recruteur d’effectuer un contrôle de référence, il est inutile de s’énerver pour cela, au risque de montrer votre incapacité à vous maîtriser.

Passez le plus rapidement possible sur les circonstances et les faits pour évoquer ce que vous avez retenu de cette mauvaise relation.

Parlez-en en mode positif : Il est préférable de dire ce que vous souhaitez trouver comme ambiance avec les collègues ou comme relation de confiance et de respect mutuel avec votre futur chef.

Évitez aussi de mécontenter le recruteur en lui annonçant que vous refusez de lui répondre sur ce point, ce serait mettre votre candidature en échec.
Vous y perdriez sa confiance et … le poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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Le Pourquoi de certaines questions en entretien d’embauche
Quand répondre à une question provoque des regrets
Points faibles à citer en entretien 3/6 : Un défaut, et alors ?

Recrutement : Contrôle de référence, mode d’emploi
Période d’essai interrompue : En tirer les leçons
Entrevue d’embauche : Parlez-moi d’une de vos erreurs

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20 atouts à mettre en avant dans une candidature ou liste 8 de points forts


Vos compétences comportementales et vos savoir-être sont vos atouts

Une analyse des offres par Pôle emploi montre un besoin de compétences différentes des compétences techniques :
Il s’agit du comportement au sein de l’entreprise.

Il est inutile d’avoir un super-technicien ou une super-ingénieure s’ils sont incapables de s’intégrer à l’équipe dans laquelle ils vont évoluer.

faire du sport est bon pour la santé

Le comportement des salariés est, au moins, aussi important que leurs connaissances techniques.

Ce comportement évolue au cours du temps, selon l’âge et l’expérience des salariés.
L’objectif de responsable est de faire en sorte que tout le monde travaille en bonne harmonie et que les salariés sont satisfaits de travailler ensemble.

Dans le cadre d’un recrutement, le chef d’entreprise attend les 20 qualités personnelles et capacités individuelles suivantes :

Les qualités recherchées

  1. Capacité d’adaptation
  2. Rigueur
  3. Persévérance
  4. Gestion du stress
     
  5. Réactivité
  6. Force de proposition
  7. Autonomie
  8. Sens de l’organisation
     
  9. Capacité à actualiser ses connaissances
  10. Créativité
  11. Capacité d’initiative
  12. Curiosité
     
  13. Prise de recul
  14. Connaissance et respect des règles
  15. Capacité de décision
  16. Capacité à fédérer
     
  17. Travail en équipe
  18. Sens de la communication
  19. Sens de la relation client
  20. Soucis de qualité

Source : Pôle emploi

Vos atouts

Vos atouts se trouvent dans cette liste.

Trouvez-les !

Après avoir extrait de cette liste les qualités qui sont vos atouts, mettez-les par ordre de préférence.

Trouvez des illustrations de moments où vos atouts vous ont servi dans votre vie précédente, professionnelle plus que personnelle.

Vous aurez ainsi de quoi mettre sur votre CV et dans votre Lettre de motivation, ce qu’attendent les recruteurs.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Points faibles entretien d’embauche ou Liste 1 des points forts et points faibles
Définition Points faibles Points forts
Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question en entretien d’embauche

Points faibles à citer 2/6 : Les échecs professionnels
Bilan de compétences : 6 raisons pour en établir un
Cerveau droit ou cerveau gauche : Trouver vos points faibles et vos points forts

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Chômage : Sanctions plus dures pour ceux qui ne respectent pas les règles


Radiations et suspensions plus nombreuses

décret n° 2018-1335 publié le 30 décembre 2018Le décret n° 2018-1335 publié le 30 décembre 2018 donne les précisions sur le renforcement des sanctions à l’encontre les demandeurs d’emploi qui ne respectent pas les règles suivantes :

Absence à une convocation de Pôle emploi

Lorsqu’un rendez-vous est organisé par Pôle emploi, le demandeur d’emploi est convoqué par courrier, à rechercher dans son espace personnel.
Il est averti par courriel.

En cas d’absence à un premier rendez-vous, il sera radié pour un mois.

Au deuxième rendez-vous manqué, la radiation sera de 2 mois.

À partir de la 3ème absence à un rendez-vous avec Pôle emploi, la durée de la radiation sera de 4 mois.

Être radié signifie l’absence totale des prestations de Pôle emploi, et pas seulement de l’indemnité chômage, ARE ou ASS.

Manquement à la recherche d’emploi

Désormais, chaque demandeur d’emploi doit tenir un journal de bord numérique mensuel dans lequel il indique les démarches effectuées pour rechercher un emploi.

Ce journal de bord doit contenir, entre autres, les dates, la description de la démarche avec le nom de l’entreprise ou organisation contactée, ainsi que les résultats obtenus.

Jusqu’au 30/12/2018, le refus d’accepter une offre pouvait avoir lieu 2 fois avant une suspension de 3 mois du versement de l’indemnité chômage.

Depuis cette date, il est toujours possible de refuser jusqu’à 2 offres mais plus les offres qui proposent un salaire bien inférieur au salaire précédent le chômage.
De plus, la sanction est, bel et bien, la suppression du revenu de remplacement et non plus une suspension.

Faites donc très attention :

  1. Au respect des convocations
  2. À apporter les preuves de votre recherche d’emploi
  3. À ne pas refuser plus de 2 propositions d’emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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Recherche d’emploi : Méthodes classiques et nouvelles
5 changements pour le contrat d’apprentissage au 1er janvier 2019
Emploi : Quels sont les différents types de mobilité ?

Assignation de contrainte : Que faire ?
Les trois grandes catégories d’organisations : Sources d’emploi
Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Juridique

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La Méthode de Recrutement par Simulation ou MRS


Une opportunité d’emploi sans CV

L'allégorie de la simulationLa Méthode de Recrutement par Simulation ou MRS est une méthode développée par Pôle emploi pour permettre aux candidats d’être recrutés sans référence à son passé professionnel, c’est-à-dire sans CV.

Seules les habilités sont évaluées au cours d’exercices qui permettent au candidat de démontrer qu’il est à même d’occuper le poste, aujourd’hui, sans avoir à justifier de son parcours professionnel ou de son absence de diplôme.

C’est le principe du :

« Montre-moi que tu est capable et je te donne le job ».

Une habilité, c’est quoi ?

Durant toute sa vie, personnelle ou professionnelle, chacun d’entre nous développe des capacités qui peuvent être utilisées dans différentes circonstances, notamment pour exercer un métier.

Par exemple :

  • Respecter les normes et les consignes
  • Travailler son tension
  • Maintenir son attention dans la durée
  • Travailler en équipe
  • etc.

Les avantages pour le candidat

Le gros avantage d’une habilité est qu’elle est transposable, c’est-à-dire utilisable dans de nombreux postes proposés.

Tout le monde a sa chance, puisqu’il est inutile d’amener son CV : c’est le présent qui compte

L’accès aux postes est facilité, les barrières de critères préalables à l’embauche sont plus souples : aucune formation, aucun diplôme n’est demandé.

Fini la discrimination : La méthode est objective, elle s’applique à tous les postulants de la même manière et l’évaluation se fait sur du concret.

Enfin, il est possible pour le candidat de rencontrer des employeurs, ce qui leur est très difficile dans le cadre d’une candidature classique avec CV et entretien d’embauche.

Les avantages pour l’employeur

Toutes les activités sont concernées et pour tous types de postes.
Néanmoins, ce sont les employeurs qui ont le plus de difficultés à trouver du personnel qui font appel à la MRS.

Les exercices, créés sur mesure avec l’aide de Pôle emploi, permettent de mesurer les habilités recréent par analogie les conditions de travail du poste.

Ils permettent d’évaluer la façon dont les candidats agissent et surmontent les difficultés liées au travail du poste à pourvoir.

Chaque candidat réalise seul ou en groupe, un ensemble d’actions concrètes.
Il doit respecter une organisation de travail, réaliser des tâches en respectant des normes et des consignes et obtenir un résultat précis.

La rencontre

Les candidats qui ont réussi les exercices rencontrent l’employeur.
C’est un entretien d’embauche, ciblé sur la motivation du candidat, ses espérances et sa personnalité, et les souhaits de l’employeur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Embauche ; 5 méthodes pour trouver un emploi
Les 4 facteurs influençant les comportements
Moyens de recrutement utilisés par les employeurs

Faute du recruteur : 1 Considérer que la timidité signifie incapacité à
Recherche d’emploi : Atout et qualité
Répondre hors sujet dans un entretien d’embauche

Autres Emploi :

Récapitulatif 17 Emploi

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Influence et charisme personnel vs autorité liée au poste


Dans les organisations transversales l’influence et le charisme

priment-ils sur l’autorité traditionnellement dévolue aux cadres ?Jeanne d'Arc au siège d'Orléans

Une partie de la réponse se trouve dans ce précédent article.

Non

Dans une structure verticale ou par projet, l’influence et le charisme personnel fonctionnent de la même manière. Ils se font remarquer tous les deux.

Dans toutes les structures verticales, il y a des positions d’influence qui dépassent les clivages traditionnels.
Par exemple, la secrétaire d’un directeur a parfois plus d’influence qu’un cadre subordonné à ce directeur.

Cela reste valable dans une équipe de projet.
L’expression est libérée sans aller jusqu’à se laisser entraîner vers autre chose que le but à atteindre.
Le responsable reste le chef de projet, même s’il a un mode de management participatif.

Oui

Dans une structure par projet, il est plus facile de se faire remarquer parce que la parole est plus facile à donner ou à prendre.

C’est aussi plus difficile car le jugement arrive aussi plus rapidement.
On est jugé sur son activité durant le projet et non plus une fois par an lors d’un bilan annuel.

Par contre, la réussite d’un projet, le rôle dévolu durant le projet, permet aux plus travailleurs, aux plus « sachant », aux plus ambitieux d’influencer les autres par leur charisme personnel, car ils seront plus écoutés.

Le respect

Quant au respect d’un individu à un autre… une entreprise n’est ni une démocratie ni une anarchie ni une dictature.

Dans une structure verticale, le vouvoiement est de rigueur, signe de respect. La tenue vestimentaire est plus classique, sobre.

Dans une structure par projet, le tutoiement se fait plus facilement, signe de familiarité et de proximité. Les vêtements sont plus décontractés tout en restant classiques sans dans les organisations à taille modeste.

Le respect se fait par démonstration de son savoir, savoir-faire et, bien sûr, de son savoir-être, son charisme et sa conséquence : l’influence sur les autres.

D’une manière plus générale, lorsque vous avez de l’influence et du charisme, il y a de fortes chances que vous parveniez à obtenir un poste qui vous donne l’autorité naturelle liée au poste.

Pensez-y !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Entreprise : Pourquoi les structures transversales remplacent les structures verticales ?


Pourquoi les entreprises substituent-elles des structures transversales aux anciennes structures verticales ?

La structure verticale

Le principe de la structure verticale est que le « sachant » est le supérieur hiérarchique.
D’ailleurs, rien que le terme « supérieur » indique une notion de supériorité intellectuelle en plus de l’autorité qui va avec le poste.

Les subordonnés sont considérés comme des outils.
On parle pour les postes hiérarchiques intermédiaires de « courroie de transmission » car ils sont là pour transmettre les ordres du haut vers le bas.

structure verticale d'une entreprise classique

Inversement, quand un subordonné émet une idée, il l’a transmet à son supérieur direct, qui décide de la faire remonter à son propre supérieur hiérarchique ou de l’abandonner.
Ce phénomène conduit à une étroitesse et à la déperdition d’informations ou/et d’idées, notamment d’amélioration.

Il conduit aussi à l’isolement d’un niveau de la hiérarchie entre son niveau juste au-dessus et son niveau juste en dessous.
Aucune passerelle pour aller au-delà. Chacun a sa place.

L’ambition personnelle est de « grimper » dans la hiérarchie pour avoir « plus de monde » donc « plus de pouvoir » « sous » soi.

Dans une structure verticale, les sentiments sont laissés de côté, chacun les garde pour soi.

Plus on reste dans l’entreprise et plus on a de chance de monter en grade.
On se méfie de ceux « d’en-dessous » qui peuvent/veulent prendre votre place et on cherche à prendre la place de son supérieur.

Les relations humaines sont pleines de sous-entendus, de coups bas à la moindre faute de son supérieur ou de soi-même.

Quant à ceux qui sont bien dans leur poste, la routine s’installe.

Le moteur est une relation de pouvoir. Les rouages sont bien huilés, chacun sait ce qu’il a à faire et généralement il le fait bien.

La structure transversale

Dans une structure transversale, le principe est que chacun collabore avec les autres pour « libérer » le potentiel des collaborateurs.

Le responsable hiérarchique permet à chacun de montrer et de démontrer son savoir et son savoir-faire, pour que l’entreprise profite au maximum des efforts de tous.

La récompense est indépendante de la hiérarchie, elle est différente d’une progression hiérarchique et est plus dans l’accomplissement personnel du collaborateur et la satisfaction de son responsable d’avoir choisi un collaborateur efficace.

Les énergies et les potentiels sont libérés, les gens s’expriment plus librement.
Plus le collaborateur est content dans son travail et plus il travaille.

Dans une structure transversale, les sentiments s’expriment, la créativité se déclenche, le partage d’idées conduit à une collaboration étroite entre des personnes sur des objectifs communs, même s’ils sont dans des hiérarchies ou dans des niveaux de hiérarchie différents.

La méfiance vient plus de la maîtrise du savoir et de la gestion des relations humaines.

Le respect n’est plus en fonction de sa position hiérarchique mais en fonction de ses capacités personnelles et des actions au sein d’un projet ou pour un objectif commun.

La routine s’installe dans le dynamisme de l’équipe. La moindre défaillance ou fatigue se fait immédiatement remarquée.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?


Ecourter son entretien d’embauche en préservant l’avenir

Peu importe le motif qui vous conduit à quitter prématurément l’entrevue d’embauche, il faut y mettre les formes.

Si vous avez toujours une affinité pour le poste alors que le recruteur est manifestement insuffisamment préparé, vous pouvez lui demander le report de l’entretien à une date ultérieure que vous fixez avec lui.

Sommaire :

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?
4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?

salutation polie

Par exemple :

« Je vous remercie de m’avoir reçu bien que j’aie l’impression qu’il vous manque des informations importantes pour répondre à mes questions. Est-il possible, pour notre prochaine entrevue, si vous êtes d’accord, de vous renseigner auprès de mon éventuel futur responsable ou futurs collègues ? »

A l’inverse, si vous êtes persuadé qu’un autre rendez-vous serait inutile, par exemple en cas de question interdite ou de comportement irrespectueux, préparez votre argumentaire à l’avance.

Par exemple :

« Je tiens à vous remercier de cette rencontre. Vos dernières questions et informations m’ont montré que le poste est différent de ce que j’avais envisagé. Je vous prie de comprendre que, dans ces conditions, je retire ma candidature et qu’il est préférable d’arrêter maintenant notre entretien. »

La marche à suivre

Dans tous les cas, lorsque vous souhaitez interrompre votre entretien d’embauche, procédez comme suit :

  • Ne coupez pas la parole à votre interlocuteur, attendez qu’il vous la laisse
  • Commencez par le remercier pour l’entretien et le temps qu’il a passé
  • Faites-lui comprendre clairement que vous souhaitez interrompre l’entretien
  • Indiquez les raisons de votre décision. Plus vous faites court et plus cela semblera poli
  • Restez positif et écartez des arguments liés à sa personne
  • Si le recruteur vous réclame plus de détails, répondez-lui franchement, d’un ton calme.
    Peut-être en tirera-t-il une leçon. En cas d’une réaction agressive de sa part ou d’une tentative de vous retenir, dirigez-vous vers la porte pour qu’il comprenne bien que votre décision est ferme.
  • Saluez, serrez la main et partez
  • Conduisez-vous comme un professionnel, jusqu’à ce que vous ayez quitté les lieux d’où il pourrait encore vous voir.
    Vous pouvez toujours crier dans la voiture ou chez vous pour exprimer votre énervement et votre frustration

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche


Vous avez envie d’écourter l’entretien d’embauche

désintérêt du recruteur

désintérêt du recruteur

Un premier article vous donne 4 premières raisons pour quitter prématurément l’entrevue d’embauche.

Écourter un entretien d’embauche est une décision importante, parfois indispensable.

Voici 4 autres motifs qui vous donnent envie d’interrompre le recrutement.

Sommaire :

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?
4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche

Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?

Indice 5 : Le recruteur semble désintéressé

Essayez de faire la part des choses et de comprendre pourquoi le recruteur vous donne l’impression d’être démotivé durant votre entretien d’embauche.

Il est possible qu’il en soit à son 10ème entretien de la journée et qu’il manque de concentration.

Sinon, il manque peut-être de préparation, vous confond avec quelqu’un d’autre ou se mélange avec un cv qu’il a juste parcouru.

Le manque d’intérêt du chargé de recrutement à votre égard est un manque de respect de sa part.

Vous méritez qu’il vous écoute, qu’il vous donne des informations fiables et qu’il note vos réponses.
Sinon, son appréciation sera faussée, à moins qu’il ait déjà choisi un autre candidat, du moins dans sa tête.

Si l’attitude du recruteur vous dérange, surtout s’il appartient à l’entreprise ou à l’organisation au sein de laquelle vous souhaitez travailler, dites « non » et montrez que vous, au moins, respectez votre interlocuteur.

Indice 6 : Les réponses à vos questions sont insatisfaisantes

Il est irritant de poser des questions précises et d’obtenir des réponses floues ou incomplètes.

Soit le recruteur ignore les réponses qu’il doit vous donner, ce qui arrive avec les recruteurs extérieurs à l’entreprise,
soit il cherche à vous cacher des informations qui iraient dans un sens négatif pour vous.

Dites « non » en cachant votre frustration tout en signalant que cette décision est prise sur la base des informations obtenues durant l’entretien.

Indice 7 : Votre interlocuteur vous semble antipathique

Avant de quitter prématurément l’entretien, posez-vous la question de savoir

  1. Pourquoi votre interlocuteur est aussi antipathique, et
  2. Si cela a un sens en cas d’autres éventuels entretiens futurs

Essayez de savoir ce qui dérange l’autre.
Est-ce un élément de votre CV, de votre personnalité ou de votre entourage ?
Ressemblez-vous à la personne qui partageait sa vie et qui vient de le quitter ?

Les raisons viennent peut-être de préjugés à votre encontre.
Il peut montrer de l’arrogance, un comportement déplacé, une attitude colérique ou narcissique.

S’il s’agit d’un futur collègue, d’un futur chef, la question se pose de savoir comment il gère le stress dans l’organisation ou bien s’il cherche à vous provoquer pour vous faire réagir émotionnellement.

En tout cas, voilà des raisons pour dire « non » et partir avant la fin de l’entrevue.

Indice 8 : Le recruteur vous pose des questions interdites

Certains entretiens semblent se dérouler dans une ambiance si sympathique que le recruteur se permet de poser des questions interdites.

D’autres, au contraire, mettent une pression telle, dès le départ, que vous en perdez vos moyens.
Votre stress monte et brusquement vous restez bloqué (e) sur une question interdite.

Vous avez le droit et même le devoir de rappeler à l’ordre votre interlocuteur en lui signalant que la réponse à sa question est sans rapport direct avec le poste à pourvoir et que sa question est hors la loi. Alors vous pouvez dire « non » et prendre congé.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?


Le meilleur moment pour quitter un entretien d’embauche qui déplait

interrompre l'entretien l'entrevue d'embaucheVous venez de recevoir la convocation à l’entretien d’embauche que vous attendiez avec impatience.

Alors vous connaissez peut-être cette situation où vous vous êtes imaginé votre nouveau poste, avec des collègues sympathiques et un beau bureau.

Sommaire :

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?

4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche

4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?

Pourtant, dès que vous posez le pied dans l’entreprise, vous commencez à vous demandez ce que vous faites là, si vous êtes capable de faire le travail demandé et d’assumer les responsabilités du poste.

C’est un sentiment qui arrive à ceux qui postulent à un poste différent de leurs expériences précédentes, par exemple un premier emploi, une reconversion, une promotion à un niveau hiérarchique supérieur.

Une question de politesse et de respect

Vous avez envie de quitter l’entretien, tout en restant respectueux et sans vous mettre le recruteur à dos.

En théorie, vous pouvez interrompre un entretien à n’importe quel moment.

  • Vous pouvez poser un lapin et restez chez vous.
  • À votre arrivée, au moment de la poignée de main, vous pouvez aussi dire « au revoir » au lieu de « bonjour » et tourner le dos au recruteur.
  • Vous pouvez aussi partir au bout de 5 minutes, à peine le temps de jeter un coup d’œil sur la décoration du bureau et le visage de votre interlocuteur.

Tout cela montre un manque de respect flagrant et de savoir-vivre.

Mieux vaut éviter de revoir le recruteur dans la rue ou à l’occasion d’un nouvel entretien d’embauche, surtout s’il est un professionnel du recrutement.

Et s’il ne l’est pas, il peut lui-aussi se retrouver sur votre chemin dans une autre entreprise. Et alors… ne comptez pas sur un pardon quelconque !

Au pire, plutôt que de vous mettre le recruteur à dos, restez jusqu’à la fin de l’entrevue.

Vous avez tout à fait le droit de fixer des limites, d’imposer vos propres critères de choix et de dire « non » à la fin ou durant l’entretien d’embauche.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Entrevue d’embauche : L’écoute pour se mettre au diapason
Bonnes et mauvaises raisons de vos départs des entreprises précédentes
Les raisons de l’échec à l’embauche

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Les discriminations à l’embauche
Recrutement : Refuser un poste

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Premier emploi : Adaptation impérative


Démarrer dans la vie active : S’adapter aux règles du monde du travail

projection population activeQuand on démarre un nouveau travail, il y a un temps d’adaptation.

Quand c’est le premier emploi, ce temps d’adaptation est plus long.

D’un côté, il y a la découverte du poste, de l’entreprise, des collègues.
De l’autre, il y a la découverte du monde du travail avec beaucoup de règles non exprimées et qu’il faut apprendre, notamment les relations entre les personnes.

Protection vs concurrence

Tant que l’on est dans le système scolaire, d’apprentissage, on se trouve avec des personnes qui ont sensiblement le même âge, et qui partagent des connaissances de la vie avec des références identiques ou proches.
Les exceptions viennent du côté des enseignants et du milieu familial. L’un et l’autre sont, généralement, protecteurs.

C’est l’inverse dans le monde du travail. Le nombre de postes est restreint. La concurrence pour en obtenir un est rude.
De plus, une fois en poste, la concurrence est encore plus âpre. Les jalousies, les envieux, les rumeurs, les heurs entre personnes avec des référentiels différents, notamment dans les relations :

  • homme – femme,
  • jeune – moins jeune,
  • handicapé – valide,
  • intelligent – frustre,
  • sensible – calculateur,
  • ambitieux – bien à sa place,
  • cadre – non-cadre,
  • etc.

Égalité vs Inégalité

Là où l’on se trouvait sur un pied d’égalité avec les autres, où ce qui permet de se différencier les uns des autres sont les résultats scolaires, donc le mérite du travail individuel, organisé et qui dépend uniquement de son assiduité, de sa volonté et de son envie de réussir ses examens.

Ici, dans le monde du travail, on se trouve à inégalité les uns par rapport aux autres.
Les relations sont très différentes puisqu’on y trouve une hiérarchie, des contraintes imposées à respecter impérativement sous peine de se faire rejeter.
On doit obéir et faire ce qui est demandé.

En plus, il faut le faire de la manière demandée, avec des méthodes imposées, la plupart du temps.
L’initiative personnelle est plus ou moins acceptée selon le mode de management de l’équipe et de l’organisation dans laquelle on travaille.

Réalité vs imagination

Il est tout à fait légitime que l’on soit plus ou moins perturbé quand on débute son premier emploi.
Son propre système de valeur est mis à rude épreuve. Les convictions, jusqu’ici très ancrées et qui paraissaient « LA » vérité se trouvent confrontées à une réalité souvent différente.
Les illusions, les projets, les ambitions, et aussi les encouragements, les rencontres, le soutien, sont tous mélangés au contact des autres.

Ami vs Collègue

On choisit ses amis, pas ses collègues.

Autant, dans un milieu plutôt fermé des études, les rencontres et les amitiés se faisaient selon les affinités des uns avec les autres.
Il y est très facile d’ignorer ceux qui ne nous plaisent pas, que l’on ne comprend pas ou qui nous dérangent, autant c’est impossible dans le milieu du travail où il faut avec.

Il faut faire avec tous les types de comportements des autres, les paroles prononcées.
Et, en plus, il faut accepter puisque le pouvoir en entreprise s’ajoute à la structure de l’organigramme des postes de travail.

Les mauvaises langues sont actives et les bons conseils sont données selon les intentions des personnes qui exercent un certain pouvoir et que d’autres écoutent.

Intégration vs préjugés

La volonté de s’intégrer dans une équipe est parfois insuffisante quand, en face, on se trouve confronté à des préjugés.
C’est un peu comme vouloir que l’autre vous aime alors que ce n’est pas le cas : on a beau faire tous les efforts possibles de séduction, l’autre reste insensible.

Dans le monde du travail, c’est encore plus compliqué.
En effet, les réactions des autres face à ses efforts d’intégration dans l’équipe et dans l’entreprise, sont très variées et au-delà d’un simple j’aime – je n’aime pas.

Il y a certaines actions ou certains propos que l’on apprécie et d’autres moins, plus ou moins, beaucoup ou absolument pas.

Motivation vs déception

Les sentiments que l’on peut avoir en exerçant pour la première fois un métier, varient énormément en cours de journée.
En une phrase, un chef, un collègue, parfois un subordonné quand on est chef dès son premier emploi, on peut se sentir à l’aise ou tout l’inverse.

Par exemple, quand un chef dit : « c’est très bien, il faut continuer, mais avec plus de conviction et de réussite », on se sent à la fois reconnu, flatté et malheureux de le savoir insatisfait, encouragé à faire mieux et déçu de ne pas y être encore arrivé.
Sans compter les réactions de celles et ceux qui ont entendu ce qui a été dit et qui vont vous juger, vous encourager ou tenter de vous enfoncer, selon leurs propres rapports avec le chef.

Respect de soi et des collègues

Entrer dans le monde du travail, c’est faire face aux autres, se faire respecter et respecter les autres, accepter qu’ils aient des comportements et des convictions différentes, les accepter ou les contrer selon sa personnalité.

Un collègue est une nouvelle notion que l’on découvre en débutant dans une entreprise. Avant, on avait uniquement sa famille et ses amis.
Voilà qu’une nouvelle dimension s’ajoute : le collègue, qui est son égal, son supérieur ou son subordonné, selon sa position hiérarchique au sein de l’organisation pour laquelle on travaille.

Philippe Garin

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Efficacité : 30 jours pour une nouvelle habitude

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