L’assertivité pour une meilleure relation interpersonnelle


Quels éléments composent l’assertivité ?

L’assertivité est une manière de s’exprimer qui permet de dire ce que l’on pense sans blesser son ou ses interlocuteurs.

L’assertivité implique la capacité à exprimer ses pensées, sentiments et besoins de manière claire et directe, sans agressivité ni passivité, ni manipulation.
Par exemple, au lieu de dire « Je suppose que ça va » (passivité) ou « Tu ne comprends jamais rien » (agressivité), une personne assertive dirait : « Je me sens frustré lorsque cela se produit, pouvons-nous en discuter ? »

aassertivité : savoir dire non sans blesser

aassertivité : savoir dire non sans blesser

1/ Respect des droits personnels

Être assertif signifie reconnaître et respecter ses propres droits ainsi que ceux des autres. Cela inclut le droit de dire non, le droit de faire des erreurs et le droit d’avoir ses propres opinions et sentiments.

2/ Empathie et écoute active

L’assertivité implique également d’être capable d’écouter activement les autres, de comprendre leurs perspectives et leurs sentiments, tout en restant fidèle à ses propres convictions et sentiments.

3/ Gestion appropriée des émotions

Les personnes assertives sont capables de gérer leurs émotions de manière appropriée, en exprimant leurs sentiments de manière calme et respectueuse, sans être submergées par la colère ou la frustration.

assertivité, c'est aussi respecter l'autre, même en cas de désaccord

assertivité, c’est aussi respecter l’autre, même en cas de désaccord

4/ Confiance en soi

L’assertivité est étroitement liée à la confiance en soi. Une personne assertive croit en sa propre valeur et en sa capacité à communiquer efficacement avec les autres, même dans des situations difficiles.

5/ Défense des droits et intérêts personnels

Être assertif signifie également défendre ses propres droits et intérêts de manière appropriée, sans empiéter sur ceux des autres. Cela implique de prendre position pour ce qui est juste et équitable.

Ces éléments sont cruciaux pour développer des compétences assertives qui permettent de communiquer de manière efficace tout en préservant les relations interpersonnelles, tant au travail que durant sa recherche d’emploi ou au quotidien avec famille et amis.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Confiance en soi : 5 signes que vous en avez plus que vous ne le pensez


Vous êtes plus confiant en vous

Vous pensez que votre confiance en vous est faible parce que vous êtes plutôt introverti ? C’est faux !

Pour estimer votre confiance en vous, analysez ces cinq signes, beaucoup plus importants pour reconnaître à quel point une personne est confiante.

Qu’est-ce qui rend réellement une personne sûre d’elle ?

Pouvoir prononcer un discours devant des centaines de personnes sans aucun problème ?
Vous vendre parfaitement lors d’un entretien d’embauche ou lors d’un rendez-vous ?

confiance en soi

jusqu’à quel point être sûr de soi ?

En réalité, d’autres qualités sont beaucoup plus importantes.

1. Vous demandez facilement de l’aide aux autres

Vous pensez que demander de l’aide est un signe de faiblesse ? Au contraire !

Souvent, seules les personnes qui ont vraiment confiance en elles osent demander de l’aide quand elles ne peuvent pas se débrouiller seules.
Être incapable de faire quelque chose, seul (e), est tout sauf gênant. C’est plutôt un signe de force que d’admettre que vous avez besoin d’aide pour quelque chose. Peu importe qu’il s’agisse de demander son chemin, de faire la cuisine ou d’un sujet émotionnel.

2. Vous savez être seul (e)

Les humains sont des êtres sociaux – nous avons besoin de soignants et d’autres personnes autour de nous. Et il est tout aussi important de pouvoir passer du temps avec soi-même.

du temps pour soi

du temps pour soi

Si vous avez du mal à supporter votre propre compagnie, alors vous êtes généralement moins aussi sûr (e) de vous que vous pourriez l’être. Donc, si vous pouvez gérer, voire avoir besoin de temps pour vous de manière régulière, c’est un signe clair de votre confiance en vous.

3. Vous admettez vos erreurs

La confiance est sans rapport avec la perfection. Quiconque croit que les personnes sûres d’elles font et disent toujours ce qui est bien est une erreur.

Nous faisons tous des erreurs. Si vous pouvez réfléchir sur vous-même et admettre que vous avez fait quelque chose de mal, vous êtes probablement assez fort dans votre tête.

Il faut beaucoup de confiance en soi pour, d’abord, admettre ses erreurs, et ensuite, s’excuser devant les autres.

4. Vous définissez des limites claires

Pouvoir dire non est un trait de santé mentale important.
Donc, si vous parvenez à vous démarquer et à dire clairement quand vous ne voulez pas ou ne pouvez pas faire quelque chose, vous êtes probablement plus confiant en vous que vous ne le pensez.

Respecter vos propres besoins est un signe clair de la vraie force, car cela n’a rien à voir avec la persévérance, peu importe ce que vous en pensez.

sous le feu des projecteurs

sous le feu des projecteurs

5. Vous ne cherchez pas la vedette

Il n’y a rien de mal à profiter de l’attention des autres. Mais si vous voulez être le centre d’attention tout le temps et que vous avez besoin d’une validation de l’extérieur, vous êtes probablement aux prises avec une assez faible estime de soi.

Ceux qui ont vraiment confiance en eux n’ont pas besoin d’être sous les projecteurs (tout le temps), mais sachez que la valeur d’une personne réside à l’intérieur – et non sur la façon dont elle est perçue de l’extérieur. 

Sources : psychologietoday.com, forbes.com.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Modèle PERMA : Que du bonheur !


Comment se sentir bien avec la psychologie positive

Martin Seligman, un des fondateurs de la psychologie positive, a défini un modèle, appelé PERMA.

Il s’agit des initiales des mots (en anglais) sensés favoriser le bien-être et l’épanouissement.

P =

Positive emotions

Emotions positives, ressentis, bonheur, satisfaction dans la vie

E =

Engagement

Engagement, expérience optimale ou flux

R =

Positive relationships

Relations positives, relations intimes et plus éphémères, partage de moments forts avec d’autres personnes

M =

Meaning

Sens, but dans la vie, servir une cause qui dépasse notre propre personne

A =

Accomplishment

Accomplissement, réussites, succès, réalisations, victoires

Chacun de ces 5 facteurs contributifs au bien-être sont recherchés pour lui-même et peut être mesurer sans avoir recours aux autres facteurs.

le modèle PERMA

1/ Émotions positives

Les émotions positives apparaissent quand vous vous sentez bien. La joie, le plaisir, le ravissement, le confort en sont des exemples.

Elles génèrent de l’optimisme. Vous voyez le verre à moitié plein. Vous voyez le bon côté des choses et envisagez l’amélioration continue dans les relations avec les autres et la vie professionnelle.

2/ L’engagement

S’engager dans une action, petite ou grande -notion toute relative par ailleurs -, que ce soit pour résoudre une grille de mots-croisés ou dans la défense du climat, c’est s’absorber et dépasser la notion du temps qui passe, se passionner pour ce que vous faites.

Vous êtes pleinement à ce que vous faites, et vous aimez le faire. Vous y trouver de l’intérêt qui vous donne une sensation de bien-être.

3/ Relations positives

L’être humain vit en communauté avec les autres. Avec l’éveil de l’accueil et de partage, de compassion et d’intelligence, voir les relations avec les autres comme un enrichissement mutuel est source de bien-être.

La joie est partagée et rend l’autre heureux. La peine est partagée et diminue la tristesse de l’autre.

4/ Sens

La quête de sens à ce que vous faite dépasse la simple relation avec les autres. Elle va au-delà de vous dans une communauté d’esprit partagée avec d’autres qui donne le même sens que vous à la vie.

Quand vous savez pourquoi vous faites ce que vous faites, vous le faites avec satisfaction et plaisir, pour peu que ce que vous faites a un sens pour vous qui vous dépasse.

5/ Réalisations positives

C’est autant le chemin que le but qui vous donne un sentiment d’accomplissement.

Votre efficacité personnelle augmente avec le plaisir d’atteindre son objectif. C’est pourquoi, la multiplication des victoires multiplie vos objectifs et augmente votre bien-être.

le bonheur à deux

le bonheur à deux

Le bonheur

Certains pensent que le bonheur est une utopie ou que les moments de bonheur sont furtifs et éphémères. Peu importe.

Le modèle PERMA permet de garder en tête tout ce qui permet de contribuer à vous sentir bien.

Vous développerez ainsi une vision positive de votre environnement, de vos projets, des relations avec les autres, de vos émotions et de vos succès, en cherchant à vous améliorer à chaque action, chaque projet, à vous dépasser pour un but plus grand que vous-même.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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La résilience : Définition et principes
Employeur : Le bouleversement de la valeur travail
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Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques
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Méthode : ACP ou Approche centrée sur la personne

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12 conseils pour convaincre


Comment être convaincant (e) en 12 points

Il y a, dans sa vie professionnelle ou dans sa vie privée des moments où convaincre son interlocuteur a un très fort impact sur votre carrière ou/et votre vie personnelle.

Ce peut être un entretien d’embauche, une demande de mariage ou d’un prêt, par exemple.

ne laisse personne te convaincre que tes rêves sont trop grands

Voici 12 conseils à appliquer pour convaincre

  1. Identifiez bien votre interlocuteur
  2. Créer un lien personnel
  3. Montrez-vous subtil et patient
  4. Parlez avec votre corps
  5. Parlez clair, concis et vulgarisé
  6. Jouez franc et authentique
  7. Admettez le point de vue de l’autre
  8. Posez les bonnes questions
  9. Montrez des images plus que des mots
  10. Réussissez la première impression
  11. Utilisez le nom de votre interlocuteur
  12. Souriez, souriez et souriez encore

Source : Cadre et dirigeant magazine

convaincre les recruteurs en entretien d'embaucheAppliqués à un entretien d’embauche, cela donne :

  1. Votre interlocuteur est le recruteur, professionnel du recrutement ou recruteur occasionnel
  2. Ce qui vous relie, c’est la volonté de réussir. De son côté pour trouver le candidat qui correspond le plus à la demande. De votre côté, de décrocher un contrat de travail dans une entreprise qui vous convienne
  3. Laissez l’autre parler et répondez à ses questions
  4. Faites des gestes pour appuyer vos propos. Maîtrisez vos expressions faciales et corporelles.
  5. Présentez-vous en trois minutes
  6. Évitez tout mensonge qui mettrait en cause l’ensemble de votre discours
  7. Réagissez calmement aux attaques éventuelles et aux critiques par des arguments réfléchis qui démontrent vos capacités
  8. Posez les questions sur l’entreprise, le poste, l’équipe, la suite donnée à l’entretien et évitez toute question qui vous dévaloriserait
  9. Utilisez votre bloc-notes pour dessiner, si le besoin se fait sentir. Amenez des documents préparés pour illustrer vos propos : Diplôme, graphiques, recommandations, etc.
  10. Donnez une image de confiance de vous par un regard droit, une poignée de main ferme (en présentiel et sauf gestes barrières)
  11. Utilisez « Madame X » ou « Monsieur Y », quand vous remerciez de vous recevoir et de vous avoir reçu
  12. Souriez, souriez et souriez encore, tout au long de votre entrevue

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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La confiance en soi se voit en entretien d’embauche 1/2
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Mener un entretien d’évaluation d’un collaborateur
Convaincre par les mots

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Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

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Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
Déperdition de l’information : Pourquoi
Faire face à un contact agressif au téléphone

Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Secourir 1/5 : Les bons gestes
Quand la critique devient harcèlement

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Réussir un entretien d’embauche en 21 conseils


21 conseils pour réussir son entretien d’embauche

Réussir son entretien d’embauche nécessite une bonne préparation.
Que ce soit pour un emploi dans le commercial, comme décrit dans l’article de Cadremploi, ou pour tout autre type d’emploi, les 21 conseils suivants sont toujours d’actualité et de bon aloi.

entretien d'embauche

  1. Bien connaître la fiche de poste
  2. Se renseigner sur l’entreprise
  3. Vous informer sur votre interlocuteur
  4. Préparer des questions
  5. Approfondir sa connaissance du secteur d’activité
  6. Vendez-moi ce stylo : se préparer aux questions pièges
  7. Soigner le premier contact lors de l’entretien
  8. Travailler le non-verbal
  9. Les soft skills évaluées lors de l’entretien
  10. Identifier le profil du recruteur
  11. Présenter son parcours de façon synthétique
  12. Illustrer son propos avec des exemples plutôt qu’être dans le déclaratif
  13. Adopter les codes du storytelling pour convaincre
  14. Montrer les résultats de vos actions
  15. Adopter un ton positif
  16. Évoquer ses valeurs en adéquation avec celles de l’entreprise
  17. Être force de proposition
  18. Poser des questions
  19. Réaffirmer son intérêt pour le poste
  20. Évoquer les prochaines étapes pour poursuivre le processus
  21. Commencer à s’impliquer dans un projet

Source : Cadremploi

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Réussir son entretien d’embauche au téléphone
Entretien d’embauche par visio : Mode d’emploi
Faire une bonne impression en entretien d’embauche

Entretien d’embauche : le mode de questionnement du recruteur
Répondre hors sujet dans un entretien d’embauche
Entretien d’embauche : Jamais les mêmes questions. Zut alors !

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Violences conjugales : Comment aider


Comment aider une personne victime de violences conjugales ?

sos femmes accueilTout autour de nous se trouvent des personnes en danger pour leur santé et même leur vie.

Ce sont des femmes, des enfants et, plus rarement, des hommes. Tous victimes de violences conjugales, par leur conjoint ou compagnon/compagne, ex-mari, ex-petit ami,etc.

Vous avez appris, deviné ou avez été témoin de coups, de blessures ou de menaces contre ces victimes.

L’indifférence est mortelle. Chaque jour, plus d’une femme meure.
Tous les jours, des femmes et/ou des enfants tremblent de peur, sont tiraillés entre amour et haine, se taisent et souffrent.

Pourtant, il existe des moyens de leur venir en aide, sans mettre sa propre sécurité en danger : Appelez à l’aide pour elles et pour eux.

Les adresses et les numéros qu’il faut connaître

  • SOS Femme Violence Conjugale 39.19 : des écoutantes qualifiées soutiennent sans jugement, renseignent, conseillent … Tarif : appel local.
     
  • Les Centres d’Informations aux Droits des Femmes : des juristes accueillent, renseignent, conseillent et orientent. Spécialisés dans le domaine juridique, certains CIDF ont parfois développé d’autres compétences (aide à l’emploi, groupes de paroles). Classés par département, les adresses et les renseignements sont ici.
     
  • Les Centres d’Hébergement ont pour vocation d’accueillir toute personne en difficultés. Le plus grand nombre accueillent les femmes comme les hommes et certains sont spécialisés dans l’accueil de femmes et de femmes victimes de violences. Classées par département, les adresses sont ici.
     
  • Le numéro d’urgence 115, gratuit, peut être appelé en cas de besoin d’hébergement urgent : le correspondant indiquera où se rendre en fonction du département où la demande est faite.
    Dans certains départements, des associations ont développé des accueils de proximité pour femmes victimes de violences, parfois en lien avec un centre d’accueil et d’hébergement. Classées par département, les adresses sont ici.
     
  • Le Mouvement du Planning Familial est bien connu du grand public pour ses actions en faveur de la maîtrise de la fécondité … mais c’est aussi un formidable réseau de militantes des droits des femmes prêtes à se mobiliser pour venir en aide aux femmes en difficulté. A ne pas négliger, donc. Classées par départements, les adresses sont ici.
     
  • Les associations et services d’aide aux victimes peuvent renseigner, conseiller et orienter. Classées par département, les adresses sont ici. Numéro d’appel national : 08.842.846.37.

Source : SOS femmes

Philippe Garin

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Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples
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Les conseils d’un avocat gratuits : C’est possible
Sécurité : 7 astuces pour rentrer seule dans le noir
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Autres Juridique et Sécurité :

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6 comportements des personnes mentalement fortes


6 choses que les personnes mentalement fortes font

fort mentalementDans votre entourage, vous connaissez sûrement quelqu’un que vous qualifiez de personne mentalement forte.

Vous aussi, faites partie des personnes mentalement fortes si vous avez les comportements suivants :

1. Vous évitez de vous apitoyez sur vous-même

L’herbe est toujours plus verte à côté. Quel dommage que votre pelouse soit moins belle ! Bof !

Se concentrer constamment sur le négatif vous empêche de voir les bons côtés de votre situation. Vous laissez échapper ce qu’il y a de bon et de beau.

L’apitoiement sur soi est une perte de temps, crée des émotions négatives et détruit les relations.

Ce qui semble négatif aujourd’hui s’avéra positif plus tard.

2. Vous voyez les changements comme des opportunités

Les changements dans la vie peuvent être effrayants. À titre personnel ou professionnel, les changements mènent à l’inconnu, aujourd’hui.

Cependant, s’y opposer repousse seulement la mise en place du changement à plus tard.

Plus vous attendez, plus il est difficile de changer quelque chose. Certaines occasions risquent de passer à tout jamais.

3. Vous n’essayez pas de plaire à tout le monde

Lorsque vous prêtez plus d’attention au jugement que les autres portent sur vous, vous réagissez, à votre manière.

C’est une ligne de conduite qui vous empêche de développer votre potentiel. C’est l’opposé de la force mentale.

Quelle importance quand les autres sont en colère contre vous ! Il est impossible de plaire à tout le monde.

4. Vous vivez tourné (e) vers le futur

Si vous regardez, sans cesse, vers le passé, vous le ressassez, au lieu de vous tourner vers le futur et de profiter de votre vie de maintenant.

Il est impossible de changer le passé – quoi que vous fassiez. Bon et moins bon.

La seule chose positive que vous pouvez tirer de mauvais souvenirs est d’apprendre de vos erreurs et de celles des autres pour éviter de les reproduire.

5. Vous persévérez après le premier échec

Après un échec, certains abandonnent. Vous êtes mentalement fort (e) quand vous, vous pensez que les défaites vous permettent de découvrir que vous pouvez être meilleur (e).

L’échec sert à acquérir des connaissances pour préparer le futur.

Le succès prend souvent du temps.

6. Vous savez avoir des moments rien que pour vous

Être seul (e) présente de nombreux avantages.

Vous pouvez réfléchir dans le calme, vous concentrez.

Vous êtes également plus productif (ve), plus créatif (ve) et vous pouvez vraiment vous détendre.

Les personnes mentalement fortes utilisent le potentiel de la solitude.

Elles se réjouissent des moments passés en société.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Récapitulatif 20 Bien-être

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QE ou Quotient d’Intelligence Émotionnelle : C’est quoi


Les 5 émotions du QE ou Quotient d’Intelligence Émotionnelle

Tout le monde a entendu parler du QI ou quotient d’intelligence.

La moyenne des humains ayant répondu à une série de test est 100.
À partir d’un résultat personnel de 110 ou 120, on est considéré comme très intelligent ; Quant aux génies, ils dépassent 140.

Que ressentez-vous ? test de QE

que ressentez-vous ?

Pour l’Intelligence émotionnelle, il existe aussi des séries de questions.
Celles-ci portent sur les émotions.

5 émotions principales

Les 5 émotions du QE sont les suivantes :

Ce sont des émotions qui sont prises en compte dans le cadre du recrutement et de l’encadrement de collaborateurs.

Pour soi et pour les autres

Plus votre QE est élevé et plus vous parvenez à maîtriser vos émotions.

Quelles aient une connotation positive, comme la joie, l’enthousiasme, ou négative, comme la colère ou la frustration, les émotions s’expriment aussi sur le lieu de travail.

Au lieu de trembler de peur devant son responsable hiérarchique ou hurler sur un collaborateur, mieux vaut dialoguer et expliquer pourquoi la situation est différente de ce qu’elle aurait dû ou devrait être.

Si reproche doit être fait, il recommencera par « je », première partie de la Communication Non-Violente.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

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Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
Je peux le faire ! ou Motivation personnelle en 8 étapes
Stress technologique : Comment le maîtriser

Recrutement : Audace, ambition ou provocation
Prendre du recul : Une évolution positive
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié

Autres Emploi  et Management :

Récapitulatif 19 Emploi
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Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples


Exemples de personnes ou de relations toxiques

personne toxiqueUne personne toxique est une personne qui provoque des relations toxiques, volontairement ou involontairement.

La plupart du temps, ce sont des personnes de votre entourage : famille, ami, collègue, voisin, etc.

Plus la fréquentation d’une telle personne est longue, plus l’impact que ses relations avec vous deviennent malsaines, voire néfastes.

Dans la mesure du possible, un dialogue devrait vous permettre d’infléchir certaines d’entre elles.
Pour les autres, mieux vaut cesser toute relation et les fuir, au plus vite.

Voici quelques types de personne toxique

  1. Le mange-temps ne vous laissera jamais tranquille
  2. Le critique permanent vous dévalorisera à chacune de vos paroles ou actions
  3. La victime de la vie vous fera culpabiliser de vous sentir bien
  4. L’état d’esprit négatif vous fera devenir pessimiste ou déprimé, à leur image
  5. L’égocentrique réclamera votre écoute et soutien sans rien en retour
  6. Le caractériel change si souvent que vous ne saurez jamais comment il réagira
  7. Le menteur vous imposera ses mensonges les plus grands
  8. Le manipulateur voudra quelque chose de vous et exercera son pouvoir sur vous
  9. L’envieux prendra plaisir de vos déboires
  10. Le stressant vous transmettra son stress et ses inquiétudes

Dans tous les cas, votre moral est affecté par l’un ou l’autre de ces attitudes.

Plus vous êtes sensible et plus vous serez vulnérable.

Que vous soyez bienveillant, fort de caractère, zen, votre énergie est prise par ces relations toxiques qui vous privent du droit d’être heureux, tout simplement.

Prendre de la distance émotionnelle est absolument indispensable pour dialoguer, quand c’est possible.
Faute d’un changement, seul un éloignement et une rupture définitive peut vous préserver.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Récapitulatif 19 Bien-être
Récapitulatif 19 Communication

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Candidat : Comment réussir un entretien d’embauche


Les clés d’un entretien d’embauche

réussir son entretien d'embauchePour réussir un entretien d’embauche, il faut répondre au maximum des critères de sélection du chargé de recrutement.
La plupart d’entre eux se trouvent dans l’offre d’emploi.

C’est plus compliqué pour une candidature spontanée, car il faut d’abord convaincre de l’intérêt de créer un poste pour vous.

Il faut convaincre le recruteur que l’on est capable d’exécuter les tâches du poste et d’assumer les responsabilités qui vont avec.

A priori, si vous avez un rendez-vous pour un entretien d’embauche, c’est que votre CV a été suffisamment intéressant pour être convoqué (e).
Durant l’entretien, vous allez devoir vous présenter et donc faire un résumé de votre CV.
Certains recruteurs insisteront pour en savoir le plus, d’autres poseront moins de questions.

Le comportement durant l’entretien

L’attitude en entretien est plus important que vos paroles.

La façon de parler et le langage corporel :

  • sourire,
  • se tenir correctement sur sa chaise sans être crispé, épaules légèrement en avant,
  • bien habillé selon les codes vestimentaires de l’entreprise,
  • voix calme et enthousiaste,
  • etc.

Gardez votre calme en toute circonstance, car certains recruteurs poussent les candidats qui retiennent trop leurs émotions, pour les faire réagir.

Les questions

Préparez les réponses aux questions les plus courantes. Vous trouverez plusieurs articles sur le sujet dans mon blog.

Les questions que vous aurez, vous, à poser doivent concerner l’entreprise, le service et le poste.
Les conditions de travail sont à évoquer, éventuellement, si elles sont pénibles.

Suite et fin

Même si vous sentez que ça se passe mal, pensez que le recruteur peut toujours se retrouver un jour sur votre route professionnelle.
Mieux vaut rester poli pour se préserver de l’avenir.

Enfin, sachez qu’il n’y a pas de recette toute faite pour réussir un entretien d’embauche, d’abord parce que vous ignorez comment va se comporter la personne qui vous reçoit, ensuite parce qu’il y a d’autres candidats.

Même si vous avez une belle prestation de communication durant l’entretien, d’autres peuvent aussi l’avoir fait.

Souvent le recrutement se fait sur des détails ; Malheureusement, il est impossible de savoir lesquels à l’avance.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être ?
Recherche d’emploi : Atout et qualité
Des trous dans son CV

Entretien d’embauche :  » Pourquoi êtes-vous là ? « 
Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?
Entretien d’embauche : Jamais les mêmes questions. Zut alors !

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Pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être


La personnalité plus que les compétences ?

soft kills = esprit d'équipeDepuis quelques années, les caractéristiques personnelles, appelées aussi savoir-être et, de plus en plus souvent parce que ça fait bien et plus court, les soft skills ou « compétences douces ».

Même Pôle emploi s’y est mis en mettant désormais les qualités personnelles au même niveau que les compétences techniques ou savoir-faire, dans la saisie de son CV en ligne pour les demandeurs d’emploi.

Le CV classique a évolué pour faire apparaître des qualités que l’on réservait auparavant dans la lettre de motivation.

Les chargé(e)s de recrutement sont à l’affut de l’attitude de chaque candidat (e) en entretien d’embauche, pour déterminer ou vérifier sa capacité à intégrer l’équipe plus que sa capacité à effectuer le travail.

Pourquoi cela ?

Le taux d’échec d’une embauche est trop important pour être négligé par les entreprises.

D’un côté, il y a beaucoup de postulants, dont la plupart ont les compétences nécessaires pour exécuter les tâches et assumer les responsabilités d’un poste, en théorie.

De l’autre, à compétences égales, il faut choisir le ou la futur (e) collaborateur (trice) avec qui on va le mieux s’entendre. C’est-à-dire ses collègues, ses collaborateurs éventuels et sa hiérarchie.

Parmi les raisons de l’échec d’un recrutement, selon une étude américaine de Mark Murphy, les principales raisons de l’échec d’une embauche sont :

1.       26% incapacité à accepter les retours de son supérieur hiérarchique

2.       23% difficultés à comprendre et à gérer ses émotions

3.       17% manque d’ambition et d’envie d’exceller

4.       15% surestimation de la capacité personnelle nécessaire pour assumer son poste

5.       Et seulement 11% d’incompétences techniques ou de manque de connaissances

Avec de tels chiffres, il est facile de comprendre que les compétences techniques soient un seul des critères de sélection des candidats.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Recrutement : La richesse de la personnalité
Faut-il avoir peur des tests de personnalité informatisés ?
Engagement militaire : Réformé P4 ou P5, ça veut dire quoi ?

Intégration en entreprise : Plus ou moins formalisée
Nouvel emploi : Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai
Carrière : Cinq conseils pour booster votre carrière

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Les 4 registres de la Communication interpersonnelle


Bien communiquer, c’est utiliser les 4 registres

Que ce soit pour parler à un public nombreux, en petit comité ou à une seule personne, la communication entre les personnes passe par le langage verbal et non verbal.

Ces deux dimensions font partie du premier des 4 registres de la Communication.

Voici ces 4 modes de fonctionnement pour une bonne communication :

le renard communique mieux que le corbeau

Il a atteint son objectif

1. Le registre du corps

C’est celui qui vient d’être évoqué et que fait l’objet de plusieurs articles dans ce blog.

  • La voix
  • Les expressions du visage ou mimiques
  • Les gestes du corps : mains, bras, jambes
  • Les postures
  • Le regard

2. Le registre relationnel

Bien communiquer passe par l’établissement d’une bonne relation avec son ou ses interlocuteurs.

Un lien se créé qui permet de faire passer son message par un canal plus favorable à la réception du message que si vous avez une mauvaise relation.
Une bonne relation s’établit par :

  • Accueillir : technique du SBAM
  • Favoriser un bon climat physique
  • Mettre à l’aise son ou ses interlocuteurs, ou son public
  • Répondre aux questions
  • Donner la parole, écouter sans interrompre

3. Le registre intellectuel

Partie cachée aux autres, ce que vous avez dans la tête, le registre intellectuel permet de mieux communiquer en évitant des erreurs qui détruisent votre communication.

Il s’agit de :

  • Avoir un objectif et s’y tenir
  • Structurer mentalement le discours
  • Organiser ses idées avant de les exprimer, savoir ce que l’on veut dire
  • Convaincre avec des arguments clairs et précis
  • Observer et réagir aux propos de son ou ses interlocuteurs

4. Le registre émotionnel

Bien communiquer, c’est faire passer ses émotions aux autres, les afficher et les rendre positives pour accentuer l’impact de ses paroles.

Pour cela, il faut :

  • Du charisme, de la présence
  • De la confiance en soi
  • De l’assurance, en montrant que vous êtes sûr (e) de vous
  • De l’aisance, tant dans les gestes et le regard que dans les paroles
  • De l’enthousiasme, qui se partage
  • Du désir de réussir

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

CNV Communication non violente : Les 4 étapes de l’OSBD
La Process Communication : Les 6 personnalités
Règles pour un manager pour des phases difficiles de communication

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Entretien d’embauche : Jamais les mêmes questions. Zut alors !


Préparer des réponses pour rien ?

préparer des réponses aux questions en entretien d'embaucheRien de plus frustrant que de préparer des réponses aux questions les plus courantes des recruteurs et d’avoir toujours des questions en entretien d’embauche pour lesquelles on n’a pas préparé de réponses.

Facile à comprendre !

Le sentiment d’avoir « fait des efforts » pour rien est encore plus fort quand le résultat attendu est négatif.

Et pourtant, même après des centaines d’entretiens d’embauche, vous aurez toujours des questions nouvelles.

Les recruteurs ont deux types de questions : les questions classiques, y compris les questions soi-disant inattendues, car elles le sont pour le candidat, mais pas pour eux,

Les questions classiques ou soi-disant inattendues

Ce sont ces questions qui demandent de la réflexion, donc une recherche de réponse.
De préférence, vos réponses seront aussi classiques, agrémentées toutefois d’exemples qui vous sont propres, qui viennent de votre expérience ou/et des connaissances acquises durant une formation.

Les questions soi-disant inattendues et qui sont, en fait, des questions classiques dans le sens où elles sont là pour vous faire réagir, vous choquer, vous provoquer ou vous obliger à passer du coq à l’âne. En un mot, le recruteur cherche à analyser votre réaction de surprise. Le sens de la question importe peu.

Pour ce type de questions, il est possible de se préparer car il s’agit de définir, à l’avance, quel sentiment vous allez laisser paraître.
Répondrez-vous avec humour, avec un simple sourire, un air ahuri, avec colère ou énervement. Vous avez le choix.

Vous pouvez même pousser un soupir de soulagement si une telle question arrive car il est rare d’en avoir plusieurs dans la même entrevue de recrutement.

Et les questions qui leur viennent à l’esprit en vous écoutant

Le recruteur, employeur ou professionnel du recrutement, réagissent aussi aux réponses des candidats.

Ces questions-là sont liées directement à ce que vous dites durant l’entretien ou au contenu de votre CV ou de votre lettre de motivation.
C’est ce qu’on appelle un dialogue.

La préparation consiste simplement à bien se connaître.

Apportez et ayez votre CV sous les yeux pendant l’entretien, ainsi que votre lettre de candidature, que vous aurez relue juste avant le rendez-vous pour vous en rappeler les principales phrases sur lesquelles vous risquez d’être interrogé (e).

A de telles questions, toutes les réponses sont bonnes puisqu’elles sont en rapport direct avec ce que vous venez de dire.
Ce sont généralement des questions pour vous inciter à détailler vos propos.

Pas de piège. Seulement la volonté du recruteur de mieux vous connaître et savoir comment vous « fonctionner », découvrir votre mode de pensée dominant ainsi que votre aisance dans la communication.

Cela lui sert aussi à deviner vos points forts et vos points faibles, même s’il vous a posé cette question classique à un autre moment de l’entretien.

Un entrainement sans s’en rendre compte

Dites-vous toujours que si vous êtes en entretien d’embauche, c’est que vous avez attiré l’attention du recruteur et que vous avez toutes vos chances, au départ.

Vous avez tout à gagner, y compris du temps, car si un entretien se termine par une réponse négative, vous vous serez entraîné pour le prochain entretien.
En analysant ce qui a provoqué le refus, vous serez mieux armé (e) pour mieux communiquer lors des futurs entretiens.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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CNV Communication non violante : Les 4 étapes de l’OSBD
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Le Pourquoi de certaines questions en entretien d’embauche


Mais pourquoi le recruteur me pose cette question en entretien d’embauche ?

pourquoi cette questionDurant un entretien d’embauche, certaines questions sont posées au candidat sans que celui-ci ne comprenne pourquoi. Non seulement, il éprouve des difficultés à trouver une réponse, mais surtout il ne sait pas quel est le but recherché par le recruteur avec cette question.

Par exemple,

« Dans 5 ans, vous vous voyez où ? »

C’est une question « classique ». Elle a plusieurs objectifs.

Quand un employeur se lance dans le recrutement, cela lui coûte du temps et de l’argent. Il veut s’assurer que la personne recrutée va rester un certain temps, par exemple, 5 ans, dans son entreprise, histoire de rentabiliser l’investissement d’un recrutement.

Un autre objectif de cette question est de tester votre ambition. C’est un peu la même chose sauf que là il s’agit de voir si vous avez envie d’aller plus loin dans votre engagement auprès de l’entreprise.

Tant que vous n’avez pas envie de prendre la place de votre chef, vous pouvez répondre que vous souhaitez être toujours présente dans l’entreprise, au poste que votre futur employeur plus proposera, une fois que vous aurez fait vos preuves.

Vous voyez, c’est une réponse vague quant à votre ambition personnelle, si le seul intérêt du poste pour vous est de travailler contre un salaire. C’est aussi une réponse qui donne les indications attendues par le recruteur : une ambition modérée et l’envie d’être toujours là dans les cinq prochaines années.

Pourquoi on vous pose de telles questions ?

En dehors de la réponse précédente, c’est aussi pour voir si vous avez préparé des réponses.

Plus vous aurez préparé des réponses et plus vous aurez des questions inattendues.
Cela semble paradoxal,. Les recruteurs professionnels cherchent à se rassurer en tentant des questions, parfois ridicules ou déstabilisantes, pour perturber les candidats et les pousser à réagir émotionnellement.

En effet, que l’émotion soit positive ou négative, elle fait ressortir la vérité.
L’employeur a besoin de gens honnêtes, qui lui seront fidèles et qui lui rapporteront la vérité sur leurs activités au sein de l’entreprise. C’est pourquoi, plus une personne se contrôle, – et c’est possible quand on sait quelles réponses donner- , plus elle pourra jouer sur son comportement.

C’est le principe des acteurs et comédiens. Ils apprennent leur texte par coeur, et peuvent ainsi se consacrer aux mouvements et à leurs mimiques.
Eh bien, un entretien d’embauche, c’est une représentation.

Vous comprenez maintenant pourquoi il faut dire la vérité, préparer les réponses, se contrôler tant sur ce qu’on dit que sur la manière de le dire.

Entraînez-vous !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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