Quels rapports entre assertivité et communication non violente ?


Assertivité et Communication Non Violente ont des points communs

L’assertivité, ou comportement assertif, est un concept de la première moitié du XXᵉ siècle introduit par le psychologue new-yorkais Andrew Salter désignant la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux d’autrui. Wikipédia

La Communication Non Violente est une méthode de communication formalisée par Marshall B. Rosenberg. Selon son auteur, ce sont « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ». Wikipédia

Maintenant que vous en connaissez les définitions, voyons quels sont les points communs et les différences entre elles :

1/ Expression des sentiments et besoins

Tant l’assertivité que la communication non violente, CNV, encouragent l’expression authentique des sentiments et des besoins. L’assertivité permet d’exprimer ses pensées et sentiments de manière claire et directe, tandis que la CNV met l’accent sur l’identification et la communication des besoins sous-jacents derrière ces sentiments.

assertivité pour gagner

assertivité pour gagner

2/ Écoute empathique

Les deux approches mettent en avant l’importance de l’écoute empathique. L’assertivité implique d’écouter activement les autres pour comprendre leurs perspectives, tandis que la CNV encourage une écoute empathique profonde afin de saisir les sentiments et besoins des autres, même dans les situations conflictuelles.

3/ Respect mutuel

L’assertivité et la CNV favorisent toutes deux un environnement de respect mutuel. L’assertivité permet à chacun de faire valoir ses droits tout en respectant ceux des autres, tandis que la CNV favorise une communication respectueuse qui reconnaît la valeur de chaque individu et de ses besoins.

4/ Résolution de conflits

Tant l’assertivité que la CNV peuvent être des outils efficaces pour la résolution de conflits. L’assertivité aide à exprimer ses préoccupations de manière constructive, tandis que la CNV encourage à trouver des solutions qui prennent en compte les besoins de toutes les parties impliquées.

communication interpersonnelle ouverte non violente

communication interpersonnelle ouverte

5/ Empathie et connexion

Les deux approches favorisent le développement de la connexion et de l’empathie entre les individus. L’assertivité permet de créer des relations plus authentiques en exprimant ouvertement ses sentiments, tandis que la CNV encourage à voir au-delà des comportements pour comprendre les besoins universels qui nous relient tous.

6/ Culture de la bienveillance

L’assertivité et la CNV contribuent toutes deux à créer une culture de la bienveillance et de la compréhension mutuelle. En encourageant une communication ouverte, honnête et respectueuse, ces approches favorisent des relations interpersonnelles plus harmonieuses et satisfaisantes.

En combinant les principes de l’assertivité avec les techniques de la CNV, on peut développer des compétences de communication puissantes qui permettent de s’exprimer avec confiance tout en favorisant une meilleure compréhension et connexion avec les autres.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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La bienveillance peut-elle nuire au rendement dans les entreprises ?


Un mode inédit de management : La bienveillance

Depuis le 19ème siècle, le management a énormément changé au sein des entreprises. 
D’un modèle très directif, ressemblant à une relation d’aristocrates à serfs, où le manager donne des ordres et les salariés les exécutent sans discuter, on est passé à de multiples formes de management.

Avec l’arrivée de la pandémie et de la généralisation du télétravail, et les générations des Z et des milléniums, l’ambiance au travail a changé. Les conditions évoluent.

Nouvelle approche du management, la bienveillance permet de recruter plus facilement et de garder les talents. Néanmoins, le rendement est-il au rendez-vous ? Voyons cela !

management bienveillant

management bienveillant

Avantages de la bienveillance dans les entreprises :

  1. Meilleur climat de travail : La bienveillance crée un environnement où les employés se sentent valorisés et respectés, favorisant ainsi un climat de travail positif et productif.
    C’est tout l’inverse de la surveillance permanente, du contrôle incessant générateur de stress.

  2. Renforcement de l’engagement des employés : Les managers bienveillants reconnaissent les contributions de leurs équipes, ce qui peut renforcer l’engagement des employés envers leur travail et l’entreprise.
    Etant plus engagés, ils ont plus à cœur de montrer ce dont ils sont capables et le rendement s’améliore en conséquence.

  3. Amélioration de la rétention des talents : Les employés sont plus susceptibles de rester dans une entreprise où ils se sentent soutenus et appréciés, ce qui peut réduire le taux de rotation du personnel et les coûts associés au recrutement et à la formation.

  4. Stimulation de la créativité et de l’innovation : Un environnement bienveillant encourage la prise de risques et l’expression libre des idées, ce qui peut stimuler la créativité et l’innovation au sein de l’entreprise.
    C’est notamment le cas dans les start-up. Cependant, les entreprises déjà établies peuvent proposer des primes à l’innovation.

  5. Meilleure santé mentale et bien-être : La bienveillance au travail peut contribuer à réduire le stress et l’anxiété des employés, favorisant ainsi une meilleure santé mentale et un plus grand bien-être général.
    Ceci entraîne une diminution notable des absences et congés maladie.

  6. Augmentation de la collaboration et de la coopération : Lorsque les employés se sentent soutenus et encouragés par leurs collègues et leurs supérieurs hiérarchiques, ils sont plus enclins à travailler ensemble de manière collaborative et coopérative pour atteindre les objectifs de l’entreprise.

subir un abus de bienveillance pour apprendre à dire non ?

subir un abus de bienveillance pour apprendre à dire non ?

Limites de la bienveillance dans les entreprises :

  1. Possibilité d’abus : Dans certaines situations, la bienveillance excessive peut être perçue comme de la faiblesse et encourager certains individus à abuser du système ou à prendre avantage de la gentillesse des autres.
    Des règles sont à définir, comme le respect de la hiérarchie et de ses collègues.

  2. Difficulté à prendre des décisions difficiles : Les managers bienveillants peuvent avoir du mal à prendre des décisions impopulaires ou à donner des retours négatifs, ce qui peut compromettre le rendement de l’entreprise à long terme.
    Les sanctions existent toujours, même dans une entreprise bienveillante.

  3. Risque de favoritisme : La bienveillance excessive envers certains employés peut créer un sentiment de partialité ou de favoritisme au sein de l’équipe, ce qui peut nuire au moral et à la cohésion de groupe.
    Les biais cognitifs ont tendance à influencer positivement ou négativement selon que l’on se sent bien avec telle ou telle personne.

  4. Impact sur la performance : Dans certains cas, la recherche constante du bien-être des employés peut être perçue comme une distraction ou un obstacle à la performance et à la réalisation des objectifs de l’entreprise.

  5. Fragilité culturelle : Une culture d’entreprise axée uniquement sur la bienveillance peut être fragile face aux défis et aux pressions externes, ce qui peut compromettre la résilience de l’organisation dans des situations difficiles.
    Alors que, au contraire, en cas de coup de collier à donner, une équipe soudée fera beaucoup pour compenser les difficultés du moment.

  6. Besoin d’équilibre : Il est essentiel de trouver un équilibre entre la bienveillance et l’efficacité opérationnelle dans les entreprises, en veillant à ce que la gentillesse ne compromette pas la capacité de l’organisation à atteindre ses objectifs commerciaux.
    Quand on veut plaire à tous, il faut impérativement fixer des règles et que tous les respectent.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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5 bonnes résolutions des bons managers


Agir pour être un meilleur manager

En ce début d’année, l’heure est aux bonnes résolutions, c’est-à-dire aux objectifs que l’on se fixe en espérant agir dans la durée pour les atteindre.

Hélas ! « Chassez le naturel, il revient au galop » est une expression qui rappelle que les « bonnes » résolutions ont la vie courte.

Espérons que celles-ci vous aideront à faire de vous un meilleur manager.

1/ Esprit d’équipe

Vous êtes le chef, donc cela signifie que vous coordonnez, que vous planifiez les actions, pour atteindre les objectifs de votre service ou de votre entreprise.

Par conséquent, d’autres sont meilleurs que vous dans les domaines dont ils ont la charge.

esprit d'équipe

esprit d’équipe

Faites en sorte que chacun de vos collaborateurs donne le meilleur de lui-même, en le motivant, en l’encourageant, en lui faisant confiance.

Les idées s’interpellent, les collaborateurs me motivent entre eux. C’est l’esprit d’équipe. De l’apport de chacun, le groupe réussit.

2/ Être un exemple

Pour votre équipe, vous devez montrer l’exemple. Être irréprochable, bien sûr. Et surtout, vous appliquer la même rigueur, le même sérieux et montrer une capacité de travail qui les rend admiratifs au point de vouloir en faire autant.

A la moindre dérogation à votre discipline personnelle, vous autorisez vos collaborateurs a baissé la garde et à se relâcher.

Par contre, dans les moments de détente, soyez aussi décontracté que les autres. C’est un moment convivial ou les barrières de la hiérarchie s’abaissent, sans disparaître pour autant.

3/ Donner du sens

Travailler sans savoir à quoi cela contribue à atteindre des objectifs concrets est décourageant. Quand un collaborateur ignore quel est le rôle de sa contribution à un plan d’ensemble qu’il ignore ou auquel il doute, il y met peu de cœur à l’ouvrage.

« Donner du sens » est expliquer en quoi le travail de chacun est important pour un résultat attendu et clairement défini.

grille de compétences

grille de compétences

4/ Développer les compétences

Un bon manager s’entoure de collaborateurs compétents. Il faut donc que le niveau de compétences soit, d’abord, connu, de façon à ce qu’il sache quelles tâches ou missions il peut leur confier, ensuite que le niveau augmente ou, au minimum, reste efficient.

Les interactions des uns avec autres sont à encourager et à promouvoir. Les échanges entre collaborateurs d’âges ou d’horizon différents facilitent le maintien du niveau de départ en développent de nouvelles compétences.

Il en est de même grâce à l’apprentissage de nouvelles compétences par la formation continue.

5/ Remercier et fêter les résultats

Pour marquer qu’un résultat est atteint par l’équipe que vous menez, fêtez l’évènement !

Pour avoir atteint ou dépassé un objectif personnel, encouragez votre collaborateur par un remerciement.

Accessoirement, un simple merci avec la main sur l’épaule compte autant qu’une augmentation de salaire ou une prime. Beaucoup de « mauvais » managers pensent que remercier, c’est même le doigt dans l’engrenage des réclamations financières des collaborateurs ou l’introduction de jalousies dans l’équipe.

Votre rôle est d’être impartial et systématique, sans oublier qui que ce soit, avec la même intensité de remerciement pour les uns comme pour les autres.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Embauche : 20 Questions sur la culture d’entreprise pour prendre le poste ou pas


Quelles questions poser pour définir la culture d’une entreprise

La culture d’entreprise est, à la fois, un style de management et des actions pratiques.

Les valeurs affichées, annoncées, sont-elles vraiment mises en œuvre et comment ?

Valeurs de la Fédération Nationales des Maisons des Cadres

Valeurs de la Fédération Nationale des Maisons des Cadres

Pour s’en rendre compte, voici un panel de questions qui réclament une réponse :

  1. Comment se déroule une semaine de travail ?
  2. Quelles sont les priorités de l’entreprise ?
  3. Quelles sont les 3 valeurs principales de l’organisation ?
  4. Quelles sont les initiatives mises en œuvre pour mettre en avant les valeurs de l’entreprise ?
  5. Quelle est l’ancienneté moyenne des collaborateurs ?
  6. Comment l’organisation permet l’évolution de carrière au sein de l’entreprise ?
  7. Quelles sont les formations proposées cette année ?
  8. Y a-t-il un système de parrainage ou de mentorat au sein de l’organisation ?
  9. Quelle est la fréquence des entretiens d’évaluation ?
  10. Sur quels critères les dernières évolutions internes ont lieu ?
  11. Quelles sont les actions en cours ou passées pour favoriser la diversité, l’équité ou/et l’inclusion ?
  12. Quels sont les engagements de l’entreprise pour l’environnement ou le social, le sociétal ?
  13. Dans quelle mesure les actions de Qualité de Vie au Travail sont envisagées / menées ?
  14. Comment est l’ambiance au sein de l’entreprise ? Dans les équipes ?
  15. Quel est le point de vue de l’entreprise sur la flexibilité au travail ? Le télétravail ?
  16. Quelles sont les projets qui restent à développer dans la culture de l’organisation ?
  17. Comment vous sentez-vous / vous êtes-vous senti dans cette entreprise ?
  18. Si vous deviez y retourner / la quitter, y reviendriez-vous volontiers, avec plaisir ?
  19. Que faudrait-il améliorer ?
  20. Que devrais-je encore découvrir en prenant le poste ?

Les réponses vous sont données par vos recherches sur Internet, et surtout par les réseaux sociaux et par vos interlocuteurs lors de l’entretien de recrutement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques


Application concrète des Accords Toltèques

Lire le premier article : Agression verbale : La CNV, Communication non violente

Lors d’une agression verbale, la Communication non violente est une partie de la réaction positive à avoir.
agression verbaleLes accords toltèques s’appliquent dans toutes les relations entre personnes, bien que ce soit plus des recommandations qu’un constat, car les relations sont toujours très complexes.

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Réagir selon les Accords toltèques

Le premier accord est l’application de la CNV.

Le point 2 s’applique, puisque c’est ce que vous représentez qui était visée.

Le point 3 rappelle qu’il faut se fier aux faits, rester dans le concret et éviter de s’imaginer des choses qui ne sont pas ou qui ne seront pas. L’imagination est une bonne chose pour la créativité, moins pour un travail aussi concret que les soins médicaux.

Le point 4 vous permet de relativiser.

Vous appliquez le point 5 pour vous perfectionner. Il est évident que nous devons tous encore acquérir des réflexes des personnes expérimentées.

Traumatisme ?

Il vous est sûrement arrivé, dans votre vie personnelle, de vous énerver, à tord ou à raison, peu importe.

traumatisme psychologiqueC’est pareil. Si l’agression avait été physique et avec des séquelles, alors vous pourriez parler d’un traumatisme.
Là, il s’agit d’un incident de parcours qui va vous permettre d’avoir une meilleure approche pour le futur.
Autrement dit, considérez cela comme une opportunité d’amélioration et non un échec.

Que cela vous est marqué, probable. Que vous en tiriez des leçons est encore meilleur.
On apprend de ses erreurs, jamais de ses succès

Prévention du stress

Quand vous évoquez cet événement avec vos collègues, ils vous répondent, chacun à sa manière, sur leur gestion du stress.

stress relaxLa plupart du temps, de l’exercice physique, notamment la marche, permet au corps de consommer le surplus d’adrénaline et autres substances dont la production est déclenchée par le stress : les fameuses hormones du stress.

De plus, la marche permet d’activer les senseurs (réflexomètrie) que nous avons sous nos pieds et qui font du bien au corps et à l’esprit.

Quant aux pensées, les accords toltèques sont de bons conseils.

L’empathie a ses limites

L’empathie dans le milieu de la santé doit restée limitée.
Les problèmes des patients sont les leurs, pas les vôtres.

Si vous vous impliquez trop, vous vous perdriez.

mur capitoné

mur capitonné

Imaginez qu’un psy soit empathe alors sa vie serait un enfer avec tout ce que ses patients lui racontent.
Imaginez un chirurgien qui serait trop impliqué dans ses opérations au point de perdre de vue qu’il risque de perdre un patient à chaque fois, il cesserait d’exercer. Etc.

C’est pourquoi, la perfection n’existe pas et il faut seulement tenter de faire de son mieux.

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

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Choisir son métier en fonction de ses valeurs
La Reformulation : Une technique efficace
Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples

Comportements liés à votre personnalité à éviter en entretien d’embauche
Se connaître, trouver son mode de fonctionnement
Méthode : ACP ou Approche centrée sur la personne

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Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

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Choisir son métier en fonction de ses valeurs


Orientation ou poste : Quel impact de ses valeurs dans son choix ?

La question du lien entre un système de valeurs et l’orientation professionnelle, et même la prise d’un poste, est très importante, voir primordiale.

il y a suffisamment de listes de valeurs sur Internet pour trouver l’inspiration, quand on manque d’imagination.

Trouver ou choisir son orientation ou son futur emploi est, avant tout, composer avec ses valeurs.

les 7 valeurs selon Schwartz

les 7 valeurs selon Schwartz

L’important est de désigner les valeurs qui sont incontournables pour vous, et celles avec lesquelles vous êtes prêt à composer, notamment si l’entreprise a des valeurs différentes, voire opposées avec vos valeurs.

C’est beaucoup une question de circonstances, autant que de permanence de l’attachement à vos valeurs.

Exemple : à un mois de la fin de droits au chômage, j’ai accepté un poste,

  1. Loin de chez moi, à près de 500 km
    => j’ai composé avec la zone géographique
  2. Dans un petit village en pleine campagne / montagne, alors que j’ai trouvé un logement dans la ville la plus proche, mais à une heure de là
    => j’ai composé avec les dépenses d’essence et le temps de trajet qui m’a contraint à supprimer certains loisirs de début de soirée
  3. Dans une entreprise qui fonctionne uniquement par le bâton alors que je fonctionne grâce à la bienveillance
    => j’ai composé car j’avais besoin d’argent pour faire vivre ma famille avec trois enfants.Je suis arrivé le premier jour à 09:00. Et à 09:30, j’avais envie de quitter la boîte.
    Je ne m’y suis jamais senti bien et j’ai continué ma recherche d’emploi alors que j’avais un salaire le plus élevé de ma toute ma carrière.
    J’ai été licencié par raison d’incompatibilité de mode de management et parce que j’avais froissé ma chef.
    Ce qui m’a dérangé a été de ne pas avoir choisi le moment de mon départ.
    C’est arrivé avant que je trouve autre chose, sinon j’aurais démissionné sans aucun regret.

Autre exemple : J’ai été amené à recruter pour mon service, dans une entreprise dont l’activité est liée au vin.
Un de mes collaborateurs m’a indiqué connaître une femme qui avait la capacité de prendre le poste.
Lorsque je l’ai contactée, elle m’a répondu qu’étant musulmane, il était contre ses valeurs de travailler dans une entreprise qui favorise la consommation d’alcool.

Parmi tes valeurs, on retrouve aussi tout ce qui est du ressort de la vie privée, par exemple : famille, ami, loisirs, etc.

Les valeurs sont une partie des critères de sélection pour une orientation vers un métier ou un poste.
Il y a aussi l’affinité et les connaissances / compétences, l’envie.

Choisir correctement pour se sentir bien

En fonction de ce que vous êtes prêt à composer ou non, vous choisirez orientation, entreprise et poste.

Attention, dans la liste de critères de sélection à une formation ou un poste, vous pouvez aussi retrouver une partie de tous les éléments personnels.
Par exemple, selon que vous êtes introverti ou extraverti, l’orientation sera différente parce que l’intérêt sera présent ou absent.

Autres critères plus « techniques » que des valeurs, les conditions de travail, par exemple :

  • distance et trajet domicile – travail
  • locataire ou propriétaire
  • rémunération
  • ambiance au travail
  • etc.

C’est pourquoi, ils sont à part et pourtant utile pour un choix d’orientation.

Le plus important est de choisir ce qui est en phase avec sa personnalité, ses inspirations et valeurs de façon à être « droit dans ses bottes » durant toute sa vie professionnelle et personnelle.

Chacun doit partir de sa propre liste de critères de sélection pour savoir le degré d’intérêt et d’adéquation avec le métier.

Au début de ma carrière, je prenais en compte seulement trois catégories de critères :

  1. le revenu,
  2. l’intérêt du travail,
  3. l’environnement familial.

Par la suite, et beaucoup, plus tard, j’ai établi une liste plus complète, notamment avec les conditions de travail et les valeurs.
Je me suis senti nettement mieux au travail.

« On navigue mieux à voiles
quand le courant et le vent
vont dans le même sens. »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Migraine : 10 phrases à ne jamais prononcer


10 phrases à ne jamais prononcer devant une personne en pleine migraine

traitement de la migraine sur un papyrus égyptien

ancien traitement de la migraine

Les migraines sont une maladie neurologique qui assomme les personnes touchées et leur rend la vie impossible au quotidien.

Que la douleur arrive brutalement ou progressivement, les personnes qui subissent les migraines sont mises hors service, pour une durée indéterminée.

C’est là, que les personnes autour d’elles sont désemparées.
Elles compatissent ou elles refusent de croire.

Dans tous les cas, les migraineux refusent d’entendre ces 10 phrases, qu’il ne faut jamais prononcer.

1. Les maux de tête ne sont pas la fin du monde maintenant, prenez un Ibu

Une migraine est plus qu’un banal mal à la tête.

Cela signifie que les vaisseaux cérébraux sont dilatés et enflammés.

2. Oui, les femmes ont toujours des migraines lorsqu’elles n’ont pas envie de faire l’amour, Ouahahahaha!

Pour la bagatelle, il faudra revenir plus tard, parce que, pour le moment, la migraine prime sur tout le reste.

3. Vous avez juste besoin d’un peu d’air frais / de café / d’exercice

C’est une maladie chronique contre laquelle il n’y a pas grand-chose à faire, sinon attendre.

Les mouvements et la lumière aggravent les migraines, malheureusement une consommation excessive de caféine est également contre-productive.

4. Encore? Ce n’est pas normal …

C’est justement pourquoi les migraines appartiennent également à la catégorie des « maladies chroniques ».

Elles ont généralement peu à voir avec la normalité.

5. Essayez de vous détendre. C’est peut-être le stress.

Quelqu’un s’est-il déjà détendu parce qu’on lui avait dit de le faire?

Le stress peut avoir déclenché la migraine, mais quand il est là, il est là.

6. Vous devez … voir un neurologue / naturopathe / dormir plus / mieux prendre soin de vous …

D’abord, la crise doit passer, car il est impossible de penser correctement par cette atroce douleur.

Ensuite, consulter n’implique pas une guérison, surtout pour une maladie chronique.

7. Allez dans une baignoire chaude, c’est bon pour vous.

Surtout pas !
Parce que les vaisseaux expansés continuent de croître à la chaleur.

8. Le cousin de ma belle-sœur l’a maîtrisé.

C’est très gentil pour lui, mais ça n’aide pas.

Ça fait sentir la victime de migraines responsable de sa propre douleur

Comme si elle n’avait jamais rien essayé pour faire disparaître la migraine !

9. Vous ne pouvez pas prendre de médicaments tout le temps!

Les experts conviennent que les migraines peuvent être traitées avec des triptans jusqu’à dix fois par mois.

Oui, mais… comment faire alors ?

10. Bah, les femmes, hé … !

Sans commentaire …

Philippe Garin

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La Reformulation : Une technique efficace


Tout l’intérêt de reformuler

La reformulation est une technique qui consiste à répéter les propos de votre interlocuteur qui s’assure ainsi d’avoir bien transmis son message.

C’est une sorte de feedback, du point de vue de celui qui reçoit le message verbal.

C’est une technique douce qui se combine avec l’écoute passive.

technique de reformulation

Le point commun avec l’écoute active est que votre attention est centrée sur la personne qui vous parle.
La différence vient que vous gardez vos opinions et vos idées pour vous, car le seul intérêt de la reformulation est de faire comprendre à l’émetteur du message que son message est parvenu avec un minimum de pertes de l’information.

La personne doit être mise en confiance. Elle doit avoir l’impression de bienveillance et de compréhension sans jugement de la part de celles et ceux qui l’écoute.

La personne qui parle est la plus vulnérable.
La (les) personne (s) qui reformulent est (sont) une (des) personne (s) de confiance.

Comment reformuler

La reformulation consiste à répéter ce qui a été entendu, comme une sorte d’écho, avec la possibilité d’utiliser un autre vocabulaire pour synthétiser, simplifier ou pour montrer sa compréhension.

Les expressions les plus utilisées sont :

  • « Ainsi selon vous … »
  • « Vous voulez dire … »
  • « En d’autres termes … »
  • « À votre avis donc … »
  • « … C’est bien ça ? »
  • « … J’ai bien compris ? »

La reformulation permet aussi à l’émetteur du message de prendre conscience du message qu’il vient de transmettre.

Le dialogue reprend, souvent avec plus de clarté, sans que celui ou celle qui reformule n’ait donné l’impression d’être un (e) inquisiteur (trice), puisque l’interrogatoire est non invasif.

La reformulation permet alors d’éviter l’interprétation et d’aider l’autre à structurer son discours.
Et aussi, à faire ressortir ses sentiments avant de devenir plus objectif (ve).

Pour reformuler correctement, il faut avoir de l’écoute et être bienveillant (e), et aussi avoir, en même temps, du recul et de l’empathie.

Dans la vie privée

Ceux qui utilisent le plus la reformulation sont les personnes à l’écoute des autres.

Fort de ce principe, tout le monde peut utiliser cette technique. Quelques exemples :

  • Un policier ou une assistante sociale face à une femme battue par son compagnon
  • Un parent face à son enfant, dans des moments où ce dernier se sent mal dans sa peau, par exemple à l’adolescence
  • Un (e) ami (e) qui cherche à consoler face à un chagrin d’amour ou autre événement triste.
  • etc.

Dans le monde professionnel aussi

Le manager à l’écoute de ses collaborateurs utilise la reformulation pour s’assurer des propos qui lui sont rapportés.

Cela l’aide à comprendre les circonstances et les actions.
Il peut ainsi plus facilement définir des mesures correctives, donner des instructions plus adaptées, et même recadrer une personne.

En entretien d’embauche, quand le (la) candidat (e) est tellement stressé (e) ou timide, que l’enjeu empêche de s’exprimer, le recruteur reformule pour mettre en confiance tout en s’assurant d’avoir bien compris.

L’absence de jugement permet alors de construire un dialogue de meilleur niveau.

Philippe Garin, plus de 20 de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Les accords toltèques : Explications


Les 5 accords toltèques

Un peu de philosophie ancienne et qui est, pour une fois, ni chinoise, ni grecque.

Les Toltèques étaient un peuple dans l’actuel Mexique vivant entre 900 et 1200 ans avant notre ère.
Les Aztèques se considéraient comme leurs descendants.

guerriers toltèquesMiguel Ruiz, auteur mexicain, a publié un livre, intitulé « Les quatre accords toltèques » en 1997 et « Le cinquième accord toltèque » en 2010.
On évoque alors les 4 accords toltèques alors qu’ils sont 5.

En réalité, seul le mot « toltèque » est commun entre ces vues de l’esprit et l’Histoire. Aucune découverte archéologique ne corrobore de lien. (Source : Wikipedia).

Il s’agit de 5 conseils de développement personnel dont l’objectif est d’aider à se comporter d’une manière bienveillante les uns envers les autres.

À retenir :

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

1. « Que votre parole soit impeccable »

D’autres ont dit : « Le poids des mots ».

Tout ce que l’on écrit et tout ce que l’on dit a un impact sur ceux qui nous lisent ou/et qui nous entendent.

C’est pourquoi, il est important d’user d’un langage positif quand on s’adresse aux autres, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle.

Même les critiques doivent être positives : Aider l’autre à comprendre ce qu’il a mal fait, lui indiquer ce qu’il a encore comme progrès à faire, sont des propos encourageants, contrairement à une attaque destructrice qui montre les points faibles de la personne, souvent sous la forme d’une attaque personnelle.

Le mensonge, les commérages sont à l’inverse d’une parole impeccable.

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

C’est un réflexe que l’on nous a inculqué : Nous prenons à cœur d’être parfait et de considérer que chaque critique émise nous est destinée.
Pourtant, tout n’est pas de notre faute.

Certains combattent les critiques par le stoïcisme, qui est une philosophie grecque, la prise de recul par rapport à la façon dont la critique est exprimée, ou l’analyse des causes et des effets des actions critiquées ou des attaques reçues.

Or les propos tenus peuvent l’avoir été sous le coup de l’émotion, pour lâcher du lest et combattre le stress ou l’exaspération d’une situation dont la personne qui les entend est totalement ou seulement partiellement innocente.

3. « Ne faites pas de suppositions »

Préjugés et jugements hâtifs sont les cibles de cette maxime.

Une source d’erreur de jugement est de supposer connaître la, le ou les « coupables », avant de connaître les causes des actions mises en cause.

Pire, les idées toutes faites sur l’origine d’une anomalie ou d’une personne, sont la source de conflits et d’erreurs, qui mènent de la banale fâcherie aux génocides, en passant par des ruptures familiales, entre amis ou au travail, en passant par des tribunaux ou des guerres, entre individus ou entre groupes d’individus.

Mieux vaut interroger que de critiquer sans savoir ou sans tout savoir et éviter peur, colère et imagination débordante.

4. « Faites toujours de votre mieux »

Penser que l’on peut échouer est la meilleure manière d’échouer ou de repousser l’action que l’on souhaite mener.

Le droit à l’erreur existe, la tolérance existe.

Confier ses difficultés est un signe d’intelligence au contraire de la faiblesse, à condition d’avoir, en retour, la bienveillance et l’aide nécessaire à surmonter ces difficultés.

Il y a une différence fondamentale entre le bien et le mieux.
La perfection existe aussi, certains y arrivent plus facilement que d’autres. Les premiers sont censés aider les seconds à progresser.

C’est contre l’inaction, la procrastination, qu’il faut lutter.

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Être sceptique, c’est se faire sa propre opinion en prenant le temps d’analyser les faits et les propos.

Même les déficients mentaux savent ce qu’est le mensonge.

La bienveillance inclue de faire la part entre les erreurs et les mensonges, l’interprétation et la réalité.

L’écoute permet d’intégrer les informations transmises par d’autres. C’est la compilation des informations de sources diverses qui valide une vision des faits, des attitudes, etc.

Un peu d’intelligence fait toujours du bien à tout le monde.

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Techniques d’animation : Comment redonner confiance en soi


Comment redonner confiance par l’animation à un public brisé

moral brisé

moral brisé

Il y a de nombreuses circonstances dans la vie qui brisent le moral.
La perte d’un emploi et une longue période de chômage en font partie.

C’est pourquoi, avant de former un tel public désabusé, il convient de leur redonner confiance.

Voici quelques techniques d’animation d’un atelier pour demandeurs d’emploi en détresse, dont le but est de les aider à découvrir leurs qualités.

1. Montrer l’exemple

Vous devez montrer votre confiance en vous pour inspirer les autres par mimétisme inconscient.

Soyez souriant, à l’écoute, laissez vos préjugés au vestiaire et démarrez votre atelier en demandant aux participants de faire de même.

Indiquez-leur ces règles de bienveillance pour qu’ils les mettent en oeuvre dès la première minute.

Par exemple, on laisse quelqu’un terminer sa phrase sans l’interrompre avant d’intervenir.

Si besoin, en cas d’indiscipline, demandez à ce qu’ils utilisent un signe pour réclamer la parole, par exemple, lever la main ou un petit carton.
C’est très scolaire, aussi vaut-il mieux suggérer qu’imposer.

2. La technique des post-its

Vous distribuez une dizaine de post-its à chacun.

Puis, vous leur demander d’écrire une idée par un ou deux mots-clés par feuille sur ce qu’ils pensent que sont, par exemple, les qualités demandées par un employeur, ou que l’on retrouve dans tel ou tel métier.

J’évoque là les qualités humaines ou traits de caractère, utiles dans l’exercice d’une profession.
Ce peut aussi être des qualités comme la dextérité, la politesse, la ponctualité, etc.

Après 5 minutes, où, en silence, chacun a écrit ce qu’il pense, vous demandez, à ce qu’ils lisent, l’un après l’autre, les idées à voix haute et en collant chaque post-it sur un mur, un tableau, ou ce que vous avez sous la main pour vous permettre de regrouper les idées tout en montrant à tous.

S’il existe des participants qui ne savent pas écrire, alors qu’ils dessinent sur le post-it.

Prévoyez des feutres en quantité suffisante en plus des post-its.

Quand toutes les idées sont collées sur le mur, après avoir fait en sorte de les regrouper au moment où ils les collaient, vous expliquez pourquoi vous les avez regroupées pour faire ressortir les idées principales, c’est-à-dire les qualités trouvées.

Cette technique d’animation, à utiliser au début de votre atelier, vous permet de faire participer les gens qui commencent à comprendre qu’ils sont écoutés et qu’ils ont des choses à dire. Ils se décoincent.

Cela les implique et donc ils sont plus actifs pour recevoir ensuite votre enseignement. Ils commencent à reprendre confiance.

De cette manière, ils perdent la crainte d’avoir devant eux une personne qui va leur faire un cours comme un prof devant des élèves.

La position d’animateur est renforcée quand les participants sentent qu’il est, certes un sachant, mais pas condescendant.
Rien de pire que d’avoir l’impression que l’animateur vous prend de haut, car le petit reste de confiance qu’ils gardent encore risquerait de disparaître.

3. Le positivisme

Il s’agit d’encourager par un langage qui exclu les mots négatifs.

C’est très difficile, car nous avons tous l’habitude de les utiliser en surabondance. Il faut vous entrainer.

Des petits mots, comme « bien » au lieu de « pas mal », par exemple, font monter la confiance en soi et surtout la bienveillance.

Faites l’exercice et recherchez ces mots positifs qui remplacent les mots négatifs, les négations sont à bannir.
Employez-les même au quotidien pour qu’ils vous viennent à l’esprit durant votre atelier.

Rassurez et félicitez à chaque occasion, à chaque fois qu’un participant parle ou réussi un exercice.
Déjà se lancer à parler est difficile pour eux, alors de savoir que ce qu’ils disent est bienvenu les encourage à poursuivre.

La confiance en soi se gagne avec l’accumulation de succès, aussi infimes soient-il. plus une personne est cabossée dans la vie et plus elle a besoin d’encouragement à aller plus loin.

Parlez clairement, lentement.
Écrivez grand.
Soyez dynamique, bougez pour montrer l’exemple de ce qu’il faut que les participants fassent.
Souriez.

Soyez vigilant dans votre gestuelle, vos mimiques et votre voix, pour garder toujours l’image positive qui rassure et encourage.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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CNV Communication non Violente : les 4 étapes de l’OSBD


La Communication non violente

La Communication non violente ou CNV est un processus de communication qui passe par une prise de conscience de ses sentiments avant la communication.
La CNV fait appel à l’empathie et au refus de juger l’autre en faisant appel à l’observation la plus objective possible, en parlant de ce que l’on ressent, durant la communication, à la place d’un jugement.

Le bonhomme OSBD

La CNV permet de favoriser le dialogue entre deux interlocuteurs, par une écoute volontaire du message reçu quelle que soit sa manière de s’exprimer et celle de son interlocuteur.

OSBD, les 4 étapes de la CNV

  1. Observation :
    pour décrire la situation d’une manière la plus objective possible, avec des mots neutres, pour un partage de l’information sans ambiguïté ni jugement

    « Quand tu fais [ça] …

  2. Sentiments et attitudes :
    pour exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation

    … je me sens [de cette manière] …

  3. Besoin :
    pour expliciter ses besoins qui conduisent aux sentiments et attitudes exprimés

    … car j’ai besoin de [x] …

  4. Demande :
    pour émettre une demande à son interlocuteur, claire et formulée positivement

    … j’aimerais que tu fasses [telle action].»

Par exemple :
Ne dites pas : « Tu te laisses aller », qui exprime un jugement.
Dites :
« Depuis plusieurs jours, tu ne sors plus », qui montre un fait observable

Évitez les mots « tu », « vous », « les autres », car il s’agit alors souvent d’un jugement plus que l’expression d’un sentiment

Retour positif

La communication reste non violente tant que le retour négatif à message émis par son interlocuteur laisse le demandeur ouvert à la communication.
Si, au contraire, il perçoit le refus à sa demande avec un sentiment négatif alors la communication se ferme.

Il y a un cercle vertueux à la Communication Non Violente, car l’attitude sereine d’un interlocuteur va engendrer une attitude plus bienveillante de l’autre, par imitation inconsciente, même après avoir exprimé des sentiments négatifs.

Amusez-vous bien !

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Déperdition de l’information : Pourquoi
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Une information précise est proche de l’expérience sensorielle
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