Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

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En complément :

Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
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Combien de temps pour faire une première impression ?


Jugé (e) dès le tout début de la première rencontre

Faire une bonne ou une mauvaise impression est très important, notamment pour un candidat dans un entretien d’embauche ou pour un commercial lors d’un rendez-vous d’affaire.

Il est généralement convenu que les 5 premières secondes et les 5 premiers mots sont les plus importants pour réussir une première impression.

Est-ce trop long ou trop court ?

première exposition impressionniste

par Cham 1874

Une étude américaine

Une étude américaine a consisté à montrer 66 visages différents à 200 personnes pendant une seule seconde.

Un dixième de seconde a été suffisant à ces 200 personnes pour exprimer un avis sur les traits de personnalité qu’ils ont détecté sur le visage de ceux qu’ils ont vu pour la première fois.

Est-ce tout ?

Cette étude porte uniquement sur le visage.

Lorsque vous rencontrez quelqu’un pour la première fois, il prend plus d’un dixième de seconde pour regarder votre corps en entier, la forme de votre corps, votre coiffure, vos vêtements.

Votre interlocuteur va aussi regarder comment vous bougez, vous marchez.
Quels sont les gestes que vous faites.

Le premier geste est d’aller vers l’autre, avec un sourire, et la main tendue pour saluer, sauf pendant les nouvelles règles de distanciation imposés par la lutte contre la pandémie de covid-19.

Viennent l’odeur que vous dégagez, éventuellement la moiteur de vos mains ou la sueur.

Puis, votre voix, bien placée, trop haute, trop basse.
Le débit de parole, l’aisance avec laquelle vous parlez.
La clarté de vos propos

Tous ces éléments contribuent à produire une bonne impression ou indisposent votre interlocuteur.

Réponse

Entre 1/10 de seconde et 5 secondes, voilà la durée d’une première impression.

Alors, préparez-vous bien à produire votre meilleur effet possible.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Ces phrases de notre enfance qui nuisent à notre confiance en soi


Ces phrases de notre enfance qui nuisent à notre estime de soi

L’éducation que nous recevons de nos parents a une influence sur nos comportements lorsque nous arrivons à l’âge adulte.

Nous sommes tous les enfants de nos parents, quel que soit notre âge, en fait.

Même les retraités ont des parents toujours vivants.

l'autruche manque d'estime de soi

Les critiques et les encouragements entendus durant notre enfance et notre adolescence influencent considérablement notre confiance en nous, à long terme.

Attention donc à ces phrases, prononcées souvent sous le coup de la colère ou de la déception, par nos parents et, parfois, par le reste de la famille.

Les mots ont un pouvoir plus grand que ce que nous pensons habituellement.
L’enfant que nous étions est trop immature pour faire la différence entre la vérité et le jugement, surtout de la part de ses parents.
Ce que disent les parents, les enfants y croient.

Ces phrases répétées, encore et encore,  s’incrustent dans la tête des enfants comme une malédiction.

Exemples de messages qui sapent la confiance en soi

  1. « C’est la faute à ta mère si tu ne pas faire de maths. Tu as hérité d’elle ! »

  2. « Ta sœur a de bonnes notes, elle, au moins ! »

  3. « C’est typique de toi, ça ! »

  4. « Tu laisses toujours tes affaires traîner ! »

  5. « On ne peut jamais compter sur toi ! »

  6. « Elle, c’est une gamine paresseuse ! »

  7. « Encore en train de pleurnicher ! »

  8. « Tu ne feras jamais rien dans la vie, toi ! »

La suite dans ce prochain article : Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Comment regagner de la confiance en soi
Manque de confiance en soi ou désir de bien faire les choses
Entretien d’embauche : 4 conseils pour inspirer confiance aux recruteurs

La fameuse courbe du deuil
Violences conjugales : Comment aider
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place

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Ces phrases de notre enfance qui nuisent à notre confiance en soi


Ces phrases de notre enfance qui nuisent à notre estime de soi

l'autruche manque d'estime de soiL’éducation que nous recevons de nos parents a une influence sur nos comportements lorsque nous arrivons à l’âge adulte.

Nous sommes tous les enfants de nos parents, quel que soit notre âge, en fait.

Même les retraités ont des parents toujours vivants.

Les critiques et les encouragements entendus durant notre enfance et notre adolescence influencent considérablement notre confiance en nous, à long terme.

Attention donc à ces phrases, prononcées souvent sous le coup de la colère ou de la déception, par nos parents et, parfois, par le reste de la famille.

Les mots ont un pouvoir plus grand que ce que nous pensons habituellement.
L’enfant que nous étions est trop immature pour faire la différence entre la vérité et le jugement, surtout de la part de ses parents.
Ce que disent les parents, les enfants y croient.

Ces phrases répétées, encore et encore,  s’incrustent dans la tête des enfants comme une malédiction.

Exemples de messages qui sapent la confiance en soi

  1. « C’est la faute à ta mère si tu ne pas faire de maths. Tu as hérité d’elle ! »

  2. « Ta sœur a de bonnes notes, elle, au moins ! »

  3. « C’est typique de toi, ça ! »

  4. « Tu laisses toujours tes affaires traîner ! »

  5. « On ne peut jamais compter sur toi ! »

  6. « Elle, c’est une gamine paresseuse ! »

  7. « Encore en train de pleurnicher ! »

  8. « Tu ne feras jamais rien dans la vie, toi ! »

La suite dans ce prochain article : Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance

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Choisir son métier en fonction de ses valeurs


Orientation ou poste : Quel impact de ses valeurs dans son choix ?

La question du lien entre un système de valeurs et l’orientation professionnelle, et même la prise d’un poste, est très importante, voir primordiale.

il y a suffisamment de listes de valeurs sur Internet pour trouver l’inspiration, quand on manque d’imagination.

Trouver ou choisir son orientation ou son futur emploi est, avant tout, composer avec ses valeurs.

les 7 valeurs selon Schwartz

les 7 valeurs selon Schwartz

L’important est de désigner les valeurs qui sont incontournables pour vous, et celles avec lesquelles vous êtes prêt à composer, notamment si l’entreprise a des valeurs différentes, voire opposées avec vos valeurs.

C’est beaucoup une question de circonstances, autant que de permanence de l’attachement à vos valeurs.

Exemple : à un mois de la fin de droits au chômage, j’ai accepté un poste,

  1. Loin de chez moi, à près de 500 km
    => j’ai composé avec la zone géographique
  2. Dans un petit village en pleine campagne / montagne, alors que j’ai trouvé un logement dans la ville la plus proche, mais à une heure de là
    => j’ai composé avec les dépenses d’essence et le temps de trajet qui m’a contraint à supprimer certains loisirs de début de soirée
  3. Dans une entreprise qui fonctionne uniquement par le bâton alors que je fonctionne grâce à la bienveillance
    => j’ai composé car j’avais besoin d’argent pour faire vivre ma famille avec trois enfants.Je suis arrivé le premier jour à 09:00. Et à 09:30, j’avais envie de quitter la boîte.
    Je ne m’y suis jamais senti bien et j’ai continué ma recherche d’emploi alors que j’avais un salaire le plus élevé de ma toute ma carrière.
    J’ai été licencié par raison d’incompatibilité de mode de management et parce que j’avais froissé ma chef.
    Ce qui m’a dérangé a été de ne pas avoir choisi le moment de mon départ.
    C’est arrivé avant que je trouve autre chose, sinon j’aurais démissionné sans aucun regret.

Autre exemple : J’ai été amené à recruter pour mon service, dans une entreprise dont l’activité est liée au vin.
Un de mes collaborateurs m’a indiqué connaître une femme qui avait la capacité de prendre le poste.
Lorsque je l’ai contactée, elle m’a répondu qu’étant musulmane, il était contre ses valeurs de travailler dans une entreprise qui favorise la consommation d’alcool.

Parmi tes valeurs, on retrouve aussi tout ce qui est du ressort de la vie privée, par exemple : famille, ami, loisirs, etc.

Les valeurs sont une partie des critères de sélection pour une orientation vers un métier ou un poste.
Il y a aussi l’affinité et les connaissances / compétences, l’envie.

Choisir correctement pour se sentir bien

En fonction de ce que vous êtes prêt à composer ou non, vous choisirez orientation, entreprise et poste.

Attention, dans la liste de critères de sélection à une formation ou un poste, vous pouvez aussi retrouver une partie de tous les éléments personnels.
Par exemple, selon que vous êtes introverti ou extraverti, l’orientation sera différente parce que l’intérêt sera présent ou absent.

Autres critères plus « techniques » que des valeurs, les conditions de travail, par exemple :

  • distance et trajet domicile – travail
  • locataire ou propriétaire
  • rémunération
  • ambiance au travail
  • etc.

C’est pourquoi, ils sont à part et pourtant utile pour un choix d’orientation.

Le plus important est de choisir ce qui est en phase avec sa personnalité, ses inspirations et valeurs de façon à être « droit dans ses bottes » durant toute sa vie professionnelle et personnelle.

Chacun doit partir de sa propre liste de critères de sélection pour savoir le degré d’intérêt et d’adéquation avec le métier.

Au début de ma carrière, je prenais en compte seulement trois catégories de critères :

  1. le revenu,
  2. l’intérêt du travail,
  3. l’environnement familial.

Par la suite, et beaucoup, plus tard, j’ai établi une liste plus complète, notamment avec les conditions de travail et les valeurs.
Je me suis senti nettement mieux au travail.

« On navigue mieux à voiles
quand le courant et le vent
vont dans le même sens. »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

La philosophie Star Trek
Les accords toltèques : Explications
Développement personnel : Le bonheur en 7 règles

Influence et charisme personnel vs autorité liée au poste
Choix de projets Méthode de la moyenne pondérée
Candidature : Comment choisir entre deux réponses positives

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Le niveau de diplôme de moins en moins important dans les recrutements


Bac + combien ?

diplôme du baccalauréat françaisEn France, l’un des critères de sélection des candidats est le niveau de diplôme : le fameux « Bac+combien ».

Bac est l’abréviation de Baccalauréat.
C’est le diplôme de fin d’année de la scolarité, celui sans lequel les études supérieures sont impossibles.

Avec le temps et quelques réformes, ce sont désormais plus de 80% des élèves qui parviennent à obtenir la Bac.

Le « combien » qui suit l’expression « Bac+ » est le nombre d’années d’étude nécessaire pour obtenir un diplôme.
Par exemple, un ingénieur a un diplôme « Bac+5 ».

Plus le chiffre est élevé et plus le (la) candidat (e) fait partie de l’élite intellectuelle.

Censé être une élite, les détenteurs d’un diplôme de niveau élevé devraient, plus facilement que les autres, trouver un emploi.
À l’inverse, les niveaux de diplômes inférieurs, pire les sans-diplômes, ont plus de difficultés à trouver un emploi.
La réalité est différente.

Son importance dans le recrutement

Cette caricature est de moins en moins vraie, même si le jugement des capacités d’une personne par son niveau de diplôme est bien ancré en France.

Certaines entreprises recrutent uniquement à partir de Bac+5, même si le diplôme est sans aucun rapport avec le métier.
Par exemple : un ingénieur agronome dans une société de services numériques.

Dans la majorité des autres pays, l’entreprise s’intéresse, avant tout, à la capacité du (de la) candidat (e) à assumer les responsabilités et les tâches liées au poste à pourvoir.

Dans beaucoup de conventions collectives, le niveau de diplôme influe sur le statut du salarié : Cadre ou non-cadre, qui confère des avantages, financiers notamment.

Certes, certains métiers imposent de disposer d’un diplôme.
Par exemple, médecin, notaire ou boulanger.
C’est une garantie de qualité et de connaissances.

Pour les autres, on peut se poser la question de l’intérêt du niveau de diplôme comme critère de sélection des candidats, deuxième volet de cette série de 2 articles.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Recrutement : La richesse de la personnalité
Faut-il avoir peur des tests de personnalité informatisés ?
Pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être ?

CV : Les 3 mensonges sur les diplômes
Les niveaux de qualification et de diplômes
Chômage des jeunes : Qui sont les NEET ?

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Les accords toltèques : Explications


Les 5 accords toltèques

Un peu de philosophie ancienne et qui est, pour une fois, ni chinoise, ni grecque.

Les Toltèques étaient un peuple dans l’actuel Mexique vivant entre 900 et 1200 ans avant notre ère.
Les Aztèques se considéraient comme leurs descendants.

guerriers toltèquesMiguel Ruiz, auteur mexicain, a publié un livre, intitulé « Les quatre accords toltèques » en 1997 et « Le cinquième accord toltèque » en 2010.
On évoque alors les 4 accords toltèques alors qu’ils sont 5.

En réalité, seul le mot « toltèque » est commun entre ces vues de l’esprit et l’Histoire. Aucune découverte archéologique ne corrobore de lien. (Source : Wikipedia).

Il s’agit de 5 conseils de développement personnel dont l’objectif est d’aider à se comporter d’une manière bienveillante les uns envers les autres.

À retenir :

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

1. « Que votre parole soit impeccable »

D’autres ont dit : « Le poids des mots ».

Tout ce que l’on écrit et tout ce que l’on dit a un impact sur ceux qui nous lisent ou/et qui nous entendent.

C’est pourquoi, il est important d’user d’un langage positif quand on s’adresse aux autres, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle.

Même les critiques doivent être positives : Aider l’autre à comprendre ce qu’il a mal fait, lui indiquer ce qu’il a encore comme progrès à faire, sont des propos encourageants, contrairement à une attaque destructrice qui montre les points faibles de la personne, souvent sous la forme d’une attaque personnelle.

Le mensonge, les commérages sont à l’inverse d’une parole impeccable.

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

C’est un réflexe que l’on nous a inculqué : Nous prenons à cœur d’être parfait et de considérer que chaque critique émise nous est destinée.
Pourtant, tout n’est pas de notre faute.

Certains combattent les critiques par le stoïcisme, qui est une philosophie grecque, la prise de recul par rapport à la façon dont la critique est exprimée, ou l’analyse des causes et des effets des actions critiquées ou des attaques reçues.

Or les propos tenus peuvent l’avoir été sous le coup de l’émotion, pour lâcher du lest et combattre le stress ou l’exaspération d’une situation dont la personne qui les entend est totalement ou seulement partiellement innocente.

3. « Ne faites pas de suppositions »

Préjugés et jugements hâtifs sont les cibles de cette maxime.

Une source d’erreur de jugement est de supposer connaître la, le ou les « coupables », avant de connaître les causes des actions mises en cause.

Pire, les idées toutes faites sur l’origine d’une anomalie ou d’une personne, sont la source de conflits et d’erreurs, qui mènent de la banale fâcherie aux génocides, en passant par des ruptures familiales, entre amis ou au travail, en passant par des tribunaux ou des guerres, entre individus ou entre groupes d’individus.

Mieux vaut interroger que de critiquer sans savoir ou sans tout savoir et éviter peur, colère et imagination débordante.

4. « Faites toujours de votre mieux »

Penser que l’on peut échouer est la meilleure manière d’échouer ou de repousser l’action que l’on souhaite mener.

Le droit à l’erreur existe, la tolérance existe.

Confier ses difficultés est un signe d’intelligence au contraire de la faiblesse, à condition d’avoir, en retour, la bienveillance et l’aide nécessaire à surmonter ces difficultés.

Il y a une différence fondamentale entre le bien et le mieux.
La perfection existe aussi, certains y arrivent plus facilement que d’autres. Les premiers sont censés aider les seconds à progresser.

C’est contre l’inaction, la procrastination, qu’il faut lutter.

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Être sceptique, c’est se faire sa propre opinion en prenant le temps d’analyser les faits et les propos.

Même les déficients mentaux savent ce qu’est le mensonge.

La bienveillance inclue de faire la part entre les erreurs et les mensonges, l’interprétation et la réalité.

L’écoute permet d’intégrer les informations transmises par d’autres. C’est la compilation des informations de sources diverses qui valide une vision des faits, des attitudes, etc.

Un peu d’intelligence fait toujours du bien à tout le monde.

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :

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Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Force et découragement
Motiver un individu, une équipe

Règles pour un manager pour des phases difficiles de communication
Les 7 systèmes de valeurs personnelles
Comment est-on un mauvais manager

Autres Management

Récapitulatif 20 Management

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Le MBTI pour mieux se décrire en quelques mots


Un test pour décrire son mode de fonctionnement

C’est important pour son orientation professionnelle et sa carrière.

Lire l’article précédent pour comprendre pour c’est aussi important pour soi.

Par principe, vous serez plus heureux (se) et efficace si votre orientation, votre métier est en adéquation avec votre mode de fonctionnement.

Le MBTI, Myers Briggs Type Indicator, permet de se décrire en quatre mots, ou encore en quatre lettres.

Bien sûr, chacun de nous a un mode de fonctionnement qui est une combinaison de toutes les lettres, même si nos tendances naturelles sont représentées pas 4 d’entre elles, d’après ce test.

Il est rare que le sentiment soit absent d’une décision après l’avoir analyser, par exemple. Ou encore, de jeter tous ces catalogues de fournitures et de listes de prix, péniblement rassemblés, pour décider sur un coup de cœur.

Les mots-clé de la personnalité

Les huit préférences du MBTI sont issues des réponses aux questions aux grandes questions suivantes :

1. Par quoi êtes-vous le plus attiré ?

Extraversion (E) : par le monde extérieur

Introversion (I) : par le monde intérieur

2. À quoi vous attachez-vous pour recueillir de l’information ?

Sensation (S) : aux faits, au concret

Intuition (N) : aux nouvelles possibilités

3. Comment prenez-vous vos décisions ?

Pensée analytique (T, Think en anglais) : de façon logique et rationnelle

Sentiment (F, Feel en anglais) selon vos valeurs personnelles

4. Quel est votre mode de vie idéal ?

Jugement (J) : organisé, voire routinier

Perception (P) : souple, adaptable

Combinaisons

Avec toutes les combinaisons possibles votre profil s’adaptera facilement, ou non, aux études que vous allez poursuivre et au travail que vous allez exercer.

Alors , choisissez bien !

MBTI est une marque déposée de OPP

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Pour en avoir plus :


En complément :

pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être ?
Offre d’emploi : Les exigences et les souhaits dans les annonces
Prise de décision : Comment est-elle prise ?

Qualités personnelles recherchées ou points forts pour un recrutement
Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question en entretien d’embauche
Réorientation, reconversion : Faites ce que vous aimez ?

Autres Bien-être et Communication :

Récapitulatif 19 Bien-être
Récapitulatif 19 Communication

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Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire


Le chômage provoque une sortie de sa zone de confort

zone de confort

Chacun la sienne

La zone de confort est un état psychologique où l’on se sent bien, à tout point de vue.

C’est une sorte de Nirvana où tout ce que l’on vit est contrôlé par soi et où rien de fâcheux se passe.

En fait, c’est même tellement bien qu’on n’a pas envie d’en sortir.
Mais, c’est aussi très ennuyeux car c’est la stagnation à tous points de vue.

Pourquoi on souhaite y rester

Par définition, la zone de confort est un état où le niveau de stress est faible.
Tout est familier.

La vie est une succession de routines et d’habitudes.

Les piliers de cette situation sont les connaissances et les expériences que l’on a et que l’on utilise.

Chacun a donc sa propre zone de confort !

En fait, la pyramide de Maslow nous montre qu’il existe plusieurs zones de confort qui s’empilent les unes sur les autres, sous la forme de paliers.

Changer de zones de confort

Changer de zone de confort, c’est, d’une part, passer d’un niveau de confort à un autre, de l’autre, remettre en question le niveau atteint de confort.

Parmi les effets d’un changement de zone de confort, on trouve :

  • La peur : de l’inconnu, de se tromper, d’être jugé par les autres, d’avoir honte
  • La perte de ses savoir-faire
  • La perte de confiance en soi
  • la nécessité de faire des choix

C’est aussi :

Et le chômage, alors ?

Sortir de sa zone de confort, quand tout va bien est différent que de sortir de sa zone de confort quand on y est obligé.

Quand tout va bien, c’est l’ennui ou une baisse de performance qui poussent à se poser des questions sur sa situation en cours.

Quand le stress est trop important au travail ou dans sa vie privée, c’est déjà plus pressant de changer.
Certains y parviennent, par un déménagement, un mariage ou un divorce, en démissionnant après une recherche tranquille.

D’autres se trouvent dans l’obligation de sortir de leurs zones de confort parce qu’ils se retrouvent en dehors sans l’avoir demandé :
Une démission ratée, la création de sa propre entreprise et son dépôt de bilan, un licenciement collectif ou individuel sont autant de situations professionnelles qui interrompent le train-train quotidien et brisent la zone de confort.

Réagir

L’affectif et les émotions conduisent au stress, à la nécessité de faire le deuil de son ancienne zone de confort.

Le changement de situation oblige aussi à réagir pour trouver une nouvelle zone de confort.
Il est possible que le changement ait conduit à une dégringolade dans les paliers de la pyramide de Maslow.

Plus vite on s’y met, plus vite on retrouve une nouvelle zone de confort, avec les côtés positifs, malgré les craintes imaginaires ou réelles.

Dans le principe de l’évolution des espèces, des primates sont devenus des êtres humains par la contrainte du climat.
Le chômage est la contrainte qui oblige à changer, à évoluer, à grandir, à progresser vers une nouvelle zone de confort.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Période d’essai : Quand le nouveau collaborateur est déçu
Réflexions pour une orientation professionnelle
Peur de ne pas réussir : Comment réagir

Le bore-out : Quel ennui !
Quitter son emploi ou rester : Telle est la question
Liste 6 d’atouts en tant que point fort ou point faible à dire en entretien d’embauche

Autres Bien-être et Emploi :

Récapitulatif 18 Bien-être
Récapitulatif 18 Emploi

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Les 3 éléments d’une bonne candidature


CV, lettre de motivation et entretien d’embauche

recherche d'emploi CV à distribuerDans l’ordre des utilisations, les trois outils principaux de la recherche d’emploi sont le CV, la lettre de motivation ou lettre de candidature et l’entretien ou les entrevues d’embauche.

Tous sont codifiés, plus ou moins formellement.
S’il y a différentes formes de CV, de lettre de motivation et d’entretien, certaines règles sont toujours les mêmes.

En voici quelques-unes.

Le CV

Une présentation en 3 colonnes est la pire de toutes.

Un recruteur lit en diagonale, de haut à gauche vers le bas à droite.
Donc, il ne voit, dans un premier temps, qu’une seule colonne et risque donc de passer à côté d’informations intéressantes plus en adéquation avec ce qu’il recherche.

Or, s’il ne trouve pas, en 5 secondes, ces éléments, il élimine le CV et la candidature s’arrête là.

La tendance est plus à deux colonnes, de taille inégale, dont l’une avec un fond de couleur ou l’écriture du titre des rubriques en couleur. Le bleu est la plus utilisée.

La taille des caractères doit être suffisamment grande, 11 minimum.
A vouloir tout faire rentrer sur une seule page, on perd en lisibilité et en clarté.

Le problème avec les CV, c’est qu’on l’on cherche a en même beaucoup trop. Ce « parcours de vie » est une sorte d’affiche publicitaire ou une page dans un diaporama : quand il y a trop de chose dessus, on ne voit rien.
La première impression est importante.

Une erreur courante est d’y mettre trop de texte, beaucoup trop, mal placé et surtout, il faut faire des choix, quitte à faire plusieurs CV selon le poste visé.

Une accroche à placer en dessous du titre est de plus en plus attendue par le recruteur.

La lettre de motivation

La structure de la lettre de motivation varie peu : VOUS, MOI, NOUS.

En fait, ce sont surtout les mots choisis et les tournures de phrases, la taille des paragraphes et la façon dont vous présentez les choses qui donnent un aspect d’attirance.

Il faut démontrer que vous avez les qualités et l’expérience requises pour assumer les responsabilités et exécuter les tâches liés au poste pour lequel vous souhaitez un rendez-vous.

C’est beaucoup plus compliqué qu’un CV qui a des règles, alors que la lettre doit refléter votre style d’écriture donc votre façon d’être et de travailler.

De plus, on écrit différemment à un recruteur externe qui traite pour son client, le futur employeur, qu’à un membre du personnel du futur employeur.

Dans le premier cas, on peut se permettre quelques erreurs de style car le recruteur externe en a l’habitude et passe assez facilement les petits défauts, sauf le « fôtes » de français.

Dans le second, le jugement de la personne du service RH ou le chef sera plutôt sans pardon, car on a affaire à un(e) futur(e) collègue.
Son appréciation se poursuivra et rendra la période d’essai plus ou moins facile.

L’entretien d’embauche

Votre principal argument est votre solidité et votre socle de compétences.
Un employeur cherche quelqu’un d’opérationnel le plus vite possible.

Selon le niveau du poste à pourvoir, cadre, maîtrise, technicien, ouvrier, l’entretien sera plus ou moins court.

Plus le poste est élevé dans la hiérarchie ou plus les spécificités techniques sont pointues et plus les exigences seront fortes.
Plusieurs entrevues sont alors la règle et la durée du processus de recrutement augmente avec la position à prendre.

Conclusion

Ce sont :

  1. vos forces que l’on doit retrouver dans votre CV,
  2. votre adéquation avec le job dans la lettre de motivation et
  3. vos faiblesses durant un entretien d’embauche.

C’est ce que le recruteur cherche à découvrir.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Influence et charisme personnel vs autorité liée au poste


Dans les organisations transversales l’influence et le charisme

priment-ils sur l’autorité traditionnellement dévolue aux cadres ?Jeanne d'Arc au siège d'Orléans

Une partie de la réponse se trouve dans ce précédent article.

Non

Dans une structure verticale ou par projet, l’influence et le charisme personnel fonctionnent de la même manière. Ils se font remarquer tous les deux.

Dans toutes les structures verticales, il y a des positions d’influence qui dépassent les clivages traditionnels.
Par exemple, la secrétaire d’un directeur a parfois plus d’influence qu’un cadre subordonné à ce directeur.

Cela reste valable dans une équipe de projet.
L’expression est libérée sans aller jusqu’à se laisser entraîner vers autre chose que le but à atteindre.
Le responsable reste le chef de projet, même s’il a un mode de management participatif.

Oui

Dans une structure par projet, il est plus facile de se faire remarquer parce que la parole est plus facile à donner ou à prendre.

C’est aussi plus difficile car le jugement arrive aussi plus rapidement.
On est jugé sur son activité durant le projet et non plus une fois par an lors d’un bilan annuel.

Par contre, la réussite d’un projet, le rôle dévolu durant le projet, permet aux plus travailleurs, aux plus « sachant », aux plus ambitieux d’influencer les autres par leur charisme personnel, car ils seront plus écoutés.

Le respect

Quant au respect d’un individu à un autre… une entreprise n’est ni une démocratie ni une anarchie ni une dictature.

Dans une structure verticale, le vouvoiement est de rigueur, signe de respect. La tenue vestimentaire est plus classique, sobre.

Dans une structure par projet, le tutoiement se fait plus facilement, signe de familiarité et de proximité. Les vêtements sont plus décontractés tout en restant classiques sans dans les organisations à taille modeste.

Le respect se fait par démonstration de son savoir, savoir-faire et, bien sûr, de son savoir-être, son charisme et sa conséquence : l’influence sur les autres.

D’une manière plus générale, lorsque vous avez de l’influence et du charisme, il y a de fortes chances que vous parveniez à obtenir un poste qui vous donne l’autorité naturelle liée au poste.

Pensez-y !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Réussir son premier recrutement


Premier recrutement : de l’enjeu à la satisfaction

compte rendu entretien d'embauche ?

premier contrat de travail ??

L’un de mes correspondants a été embauché comme psychologue du travail dans une organisation où travaillent des centaines de personnes.

Cette embauche est récente et il vient de changer de poste. Il est désormais chargé de recrutements.

C’est le lot du personnel des Services des Ressources Humaines. Les « RH » se trouvent tantôt d’un côté, tantôt de l’autre côté de la table en entretien d’embauche.

L’enjeu

Mon correspondant m’a annoncé avoir réussi son premier recrutement, malgré sa trouille initiale.

L’enjeu était important pour lui, puisqu’il pouvait perdre son emploi, étant donné que sa période d’essai est toujours en cours.

Son stress aurait pu lui jouer un mauvais tour. Plusieurs candidats et la question à fort enjeu : Comment déterminer celui qui sera retenu ?

Bien sûr, la théorie voudrait que le meilleur candidat puisse avoir les compétences demandées, l’expérience nécessaire et soit capable de bien s’intégrer dans sa future équipe.

Seulement voilà, tous les candidats finalistes semblaient répondre à ces critères.

Le choix

Certains méritent le poste proposé. D’autres auront une autre chance lors d’un prochain recrutement. D’autres sauront mieux rebondir et occuper un autre poste, là ou ailleurs, à la hauteur de leurs capacités plus que dans le poste à pourvoir immédiatement.

La difficulté du recruteur est de déterminer dans quelle catégorie se situe le candidat en face de lui.

Est-ce une bonne chose que de lui dire qu’il est retenu ou est-ce mieux pour le candidat de lui annoncer que ses talents auront plus d’intérêt pour un autre poste que celui-là ?
C’est la question qui revient à chaque fois devant chaque candidat.

Le risque

Souvent le recruteur se pose la question à l’envers. Il tient compte uniquement de l’intérêt de l’entreprise ou de l’organisation pour laquelle il travaille.
L’intérêt de celui qui paye passe alors avant l’intérêt du candidat.

L’idéal est de parvenir à satisfaire l’un et l’autre.
L’inconvénient est qu’il y a plus d’un candidat pour un seul poste et qu’il y aura fatalement des déçus.

Il y a aussi le risque pour le recruteur de se tromper. Une personne a été suffisamment convaincante pour être retenue alors qu’une personne moins douée pour la communication réussirait mieux dans le travail au poste proposé.

Le recruteur doit accepter de se tromper.

Le jugement

Généralement, quand la personne embauchée est bien intégrée, c’est que le recrutement est bon. C’est le seul critère à retenir pour le recruteur.

C’est quand le candidat échoue à son nouveau poste, qu’il faut remettre en question son jugement.

Il est impératif d’analyser ce qui a provoqué l’erreur de jugement.

La décision de renvoyer la personne de ce poste ou son départ volontaire peut provenir d’éléments extérieurs au processus de recrutement. Tout n’est donc pas la faute du recruteur.

Un recrutement interne où les candidats sont déjà des salariés est appelé une « promotion ». Il s’agit de promouvoir un bon élément à un poste supérieur dans la hiérarchie.

Là aussi, une personne peut être excellente à un poste et échouer au poste à responsabilité plus élevée. La cause de cet échec peut avoir une autre origine que l’erreur de casting du recruteur.

La satisfaction du recruteur

Déjà, il y a la satisfaction d’avoir été à la hauteur des enjeux.

Ensuite, celle d’avoir appliqué les consignes et d’en voir les résultats.

Enfin, la satisfaction d’avoir fait une bonne action.

Je considère que aider une personne qui en a besoin fait partie des plus grandes satisfactions qui existent.

Ce premier succès permet de conforter ou de donner confiance en ses capacités d’analyse.

Comme dans tous les métiers, plus on accumule des expériences positives et plus on se sent bien dans ta tête.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recruteurs : 7 conseils pour évaluer les candidats
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Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu


Pourquoi le nouveau collaborateur est déçu

La période d’essai est, pour le candidat, le moment où il découvre l’entreprise, ses nouveaux collègues, un nouveau chef, un nouvel environnement, de nouvelles conditions et méthodes de travail.

Plus la période de chômage ou de recherche d’emploi est longue, plus le candidat est prêt à accepter des conditions de travail, voire même un travail, qui risquent de le décevoir. Plus le temps passe, plus l’exigence du candidat est faible.

Par contre, dès qu’il occupe un nouveau poste, ses réflexes professionnels reviennent très rapidement. C’est ainsi qu’il y peut y avoir un conflit entre ses intérêts immédiats, à savoir trouver un emploi, et sa carrière professionnelle à plus long terme.

île de la déception

Durant l’entrevue d’embauche, l’écoute a été moins importante pour un candidat qui n’attend qu’une seule chose : que le recruteur lui dise oui. C’est quand il arrive dans l’entreprise, il se rend compte qu’il y a des choses qui ne vont pas, ou, du moins, que les correspondent pas à ses attentes.

Déçu (e) par :

Le candidat commence à se rendre compte qu’il y a des éléments qui le dérangent.

Ce peut être :

  • La rémunération : salaire, primes diverses, nombre de mois de salaire, dates de versement de salaires, etc.
  • Le poste de travail physique : open space, bureau étroit, confort, bruit, éclairage, etc.
  • Les conditions et méthodes de travail : le trajet, le parking, les horaires, la culture de l’entreprise, les consignes respectées, le pointage ou/et la surveillance vidéo, etc.
  • Le chef et les collègues : le style de management, les responsabilités accordées, l’absence d’esprit d’équipe, les sujets de discussion pendant les pauses, etc.

Les tâches confiées peuvent être différentes de celles qui ont été énoncées durant l’entretien d’embauche. Plus l’écart est important entre ce que le candidat s’imaginait trouver et ce qu’il va trouver réellement et plus il va être déçu.

Si la déception est trop grande, il partira avant la fin de la période d’essai, sauf, s’il parvient à s’adapter ou à trouver un autre emploi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour réussir votre lettre de motivation, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Période d’essai interrompue : En tirer les leçons
5 conseils pour booster votre carrière
Recrutement : La mise en situation

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Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai
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Recrutement : Les sources de stress du recruteur


Le recruteur stresse aussi !

le stress fait transpirerS’il est facile de comprendre que les candidats éprouvent un stress certain à l’idée de rencontrer en entretien d’embauche le chargé de recrutement, il est moins connu que ce dernier aussi est soumis à une pression certaine.

Lorsqu’un poste se libère, ou pire, se créé, l’employeur défini le profil-type de candidat amené à l’occuper.

C’est plus facile lorsqu’il s’agit du remplacement d’une personne qui est partie, car les tâches à accomplir sont déjà définies, et l’employeur peut enrichir cette liste par de nouvelles tâches ou modifier la liste précédente par des changements et des suppressions.

Il connaît les écueils rencontrés avec l’ancien titulaire du poste et reconnaît donc les traits de caractères, c’est-à-dire le savoir-être nécessaires pour la bonne exécution des tâches à remplir par celui ou celle qui va remplacer le partant ou la partante.

Dans le cas d’une création de poste, c’est l’imagination de l’employeur qui fonctionne. Il s’inspire de descriptions de poste existante dans son entreprise ou chez celle de ses connaissances et les adapte à ses propres besoins.

Plus le chargé de recrutement est inexpérimenté, ce qui est souvent le cas lorsqu’il est lui-même le chef d’entreprise ou s’il s’agit d’une personne du service des ressources humaines qui effectue rarement cet exercice, et plus son stress est important.

Se tromper

La crainte de se tromper dans le choix du candidat en est la première cause. C’est aussi la peur de se faire avoir par un candidat qui présente bien, qui sait communiquer et qui donne une bonne impression alors que ses connaissances, compétences sont d’un niveau inférieur à celui exigé pour le poste.

A cela s’ajoute la crainte de mal juger les qualités personnelles du candidat et de mal cerner sa personnalité, au risque d’amener le loup dans la bergerie.

C’est insuffisant de croire qu’une personne est compétence, encore faut-il qu’elle puisse s’intégrer à l’entreprise et qu’elle soit capable de s’adapter, c’est-à-dire d’accepter, les façons de faire de l’entreprise. Une exception : quand la personne à recruter doit apporter du changement dans les méthodes, ou compléter les savoir-faire déjà présentes dans la société.

L’impasse

Une autre cause de stress est celle de l’image que le chargé de recrutement va donner de l’entreprise, et de lui-même.

Selon le poste à pouvoir, la notoriété de l’entreprise, le lieu ou/et les conditions de travail, le recrutement peut conduire à une impasse. Aucun candidat de convient au poste ou, le summum de l’échec, aucun candidat ne postule.

Ce peut être une mauvaise définition du poste ou un salaire peu attractif, ou toute autre raison. Peu importe le poste reste à pourvoir et il faut attirer des candidats.

Si certains recruteurs doivent faire un choix parmi des centaines de candidatures, d’autres peinent à trouver suffisamment de candidats, ou de candidats suffisamment compétents, pour répondre au besoin.

La sanction

Le stress vient aussi de la crainte de ternir l’image du recruteur. Si la personne embauchée ne convient pas, c’est qu’il a mal fait son travail. C’est ainsi que l’on retrouve sur le marché du travail, nombre de candidats pour des postes devenus vacants dans les services RH.

Hé oui, les membres du service du personnel aussi se retrouvent candidats. Être taxé d’incompétence est encore plus difficile pour eux que pour la plupart des autres candidats.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recruteur : La présélection des candidats
Les 7 fautes du recruteur qui ruinent l’entretien d’embauche

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CNV Communication non Violente : les 4 étapes de l’OSBD


La Communication non violente

La Communication non violente ou CNV est un processus de communication qui passe par une prise de conscience de ses sentiments avant la communication.
La CNV fait appel à l’empathie et au refus de juger l’autre en faisant appel à l’observation la plus objective possible, en parlant de ce que l’on ressent, durant la communication, à la place d’un jugement.

Le bonhomme OSBD

La CNV permet de favoriser le dialogue entre deux interlocuteurs, par une écoute volontaire du message reçu quelle que soit sa manière de s’exprimer et celle de son interlocuteur.

OSBD, les 4 étapes de la CNV

  1. Observation :
    pour décrire la situation d’une manière la plus objective possible, avec des mots neutres, pour un partage de l’information sans ambiguïté ni jugement

    « Quand tu fais [ça] …

  2. Sentiments et attitudes :
    pour exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation

    … je me sens [de cette manière] …

  3. Besoin :
    pour expliciter ses besoins qui conduisent aux sentiments et attitudes exprimés

    … car j’ai besoin de [x] …

  4. Demande :
    pour émettre une demande à son interlocuteur, claire et formulée positivement

    … j’aimerais que tu fasses [telle action].»

Par exemple :
Ne dites pas : « Tu te laisses aller », qui exprime un jugement.
Dites :
« Depuis plusieurs jours, tu ne sors plus », qui montre un fait observable

Évitez les mots « tu », « vous », « les autres », car il s’agit alors souvent d’un jugement plus que l’expression d’un sentiment

Retour positif

La communication reste non violente tant que le retour négatif à message émis par son interlocuteur laisse le demandeur ouvert à la communication.
Si, au contraire, il perçoit le refus à sa demande avec un sentiment négatif alors la communication se ferme.

Il y a un cercle vertueux à la Communication Non Violente, car l’attitude sereine d’un interlocuteur va engendrer une attitude plus bienveillante de l’autre, par imitation inconsciente, même après avoir exprimé des sentiments négatifs.

Amusez-vous bien !

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Schéma de la déperdition de l’information
Déperdition de l’information : Pourquoi
Entendre n’est pas comprendre

Critiqué (e) en public : Comment réagir
Une information précise est proche de l’expérience sensorielle
Définition des critères d’exigence dans le domaine des Relations entre les personnes.

Autres Communication et Humour :

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