La mise en situation et les soft skills


La mise en situation en entretien d’embauche

De tout temps, les employeurs cherchent des salariés compétents, capables d’utiliser leurs savoir-faire dans leur travail.
De plus en plus, les recruteurs s’intéressent aussi aux fameux soft skills, mot anglais que les francophones ont du mal à appréhender et à comprendre.

Ce sont les soft skills qui sont testés lors des mises en situation durant un entretien d’embauche.

Qu’est-ce que la mise en situation ?

Les modalités vont de la simple question posée par le recruteur au jeu de rôles.

ikea entretien de recrutement

Il s’agit pour le recruteur de confirmer ou de déceler certaines aptitudes comportementales, appelées aussi soft skills, lors d’un scénario proposé au candidat.

Exemple de question posée par un recruteur :

« Vous êtes responsable informatique. Vous recevez un commercial en vue d’en faire un fournisseur. Votre patron vous appelle car son imprimante vient de tomber en panne et exige votre présence immédiate puisqu’il préfère faire appel au responsable plutôt qu’au technicien. En même temps, on vous prévient de l’immobilisation d’une chaîne de montage visiblement à cause d’un dysfonctionnement informatique. Que faites-vous ? »

On voit bien qu’ici, c’est le sens des priorités et la diplomatie qui est en jeu, ainsi que le sens des responsabilités, la prise de décision, la gestion du stress. Autant de soft skills en un seul scénario.

Chacun peut donner la réponse qui lui parait la plus appropriée. Certains vont répondre que les ordres du patron priment sur tout le reste et que l’équipe informatique va s’occuper de la panne à la production. Quid alors du fournisseur potentiel ?

La réponse la plus correcte est :

« Je préviens le commercial, en face de moi, que des urgences m’empêchent de poursuivre la conversation et lui demande de se retirer. J’appelle le patron pour lui dire que je vais m’occuper de son imprimante dès que j’en aurai terminé avec la panne sur la chaîne de production. »

mise en situation dans un entretien d'embaucheLa mise en situation de groupe

Dans le jeu de rôle, la question se transforme en saynète de théâtre. Une fois le scénario expliqué au candidat, il se retrouve face à une troisième personne qui va être son partenaire de jeu. Il s’agit aussi d’un recruteur. Pendant que vous et votre partenaire échangez, le recruteur principal écoute et note vos réactions, votre discours, votre maîtrise.

Par exemple, vous jouez le rôle d’un vendeur de magasin et votre partenaire celui d’un client irascible qui va tout faire pour vous faire perdre votre sang-froid en utilisant une mauvaise foi évidente, voire une attitude provocante et un langage très désagréable.

Pire, la mise en condition à plusieurs.

Certains recrutements font que plusieurs candidats sont convoqués en même temps.

A tour de rôle, chacun va devoir intervenir selon plusieurs scenarii dans un jeu de rôle, où les acteurs intervertissent leurs places ou changent d’attitude.

Ce sont le leadership, l’aisance relationnelle, la réactivité, la gestion du stress, qui sont le plus analysés.

Conclusion

Chaque poste et chaque métier fait l’objet d’une mise en situation. Néanmoins, les plus fréquemment soumis au test de mise en situation sont les commerciaux et les postes de cadres.

La mise en situation est une des méthodes utilisées, au même titre que les tests psychologiques qui servent à déterminer le profil, côté savoir-être, du candidat.

Pour vous y préparer, mieux vaut se connaître, savoir ce dont on est capable. Remémorez-vous les situations de crise auxquelles vous avez fait face et les enseignements que vous en avez tiré.

Consultez vos anciens collègues, pour avoir leurs avis sur vous et votre comportement, ainsi que des personnes ayant un profil proche du vôtre pour savoir à quelles mises en situation elles ont été soumises avant vous. Ça peut toujours servir.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Entretien d’embauche ou grand oral du bac : 7 Conseils pour le réussir 2/2


Comment s’en sortir lors d’une présentation à l’oral

La première partie dans l’article précédent

Dans une situation où un entretien est déterminant pour la réussite de votre projet : grand oral du bac ou entretien d ‘embauche, l’oral est déterminant.

Voici la suite des conseils.

5/ Éliminez vos tics de langage

A contrario du point précédent, vous perdez beaucoup de temps avec des tics de langage.

La répétition de ces tics retient plus l’attention que le reste de votre discours.

Vous risquez le lasser vos auditeurs et même de les agacer au point qu’ils ne vous écoutent plus, même si vous êtes pertinent.

tics de langage

tics de langage

Rien de mieux pour corriger vos tics de langage que de discourir devant un public neutre ou favorable avant de passer au vrai oral.

Votre famille, vos amis ou l’enregistrement de votre discours, vont vous donner un retour sur vos tics de langage, voire de gestes et mimiques.

En prenant conscience de leurs existences, vous êtes à même de les faire disparaître ou de le remplacer dans des expressions plus variées et des gestes différents.

6/ Posture et gestes

Le langage non verbal représente un pourcentage énorme de votre communication.

Nous sommes tous habituer à voir la moindre grimace, le coup d’œil, le frémissement du corps de l’autre, que nous interprétons, chacun à notre manière, selon notre éducation. C’est exactement ce qui se passe quand c’est à notre tour de nous exprimer devant d’autres personnes.

Si vous êtes debout, soyez bien campé sur vos jambes, légèrement écartées l’une de l’autre.
Assis, vous serez le dos décollé du dossier du siège, légèrement penché vers l’avant.

Bon : main ouverte en entretien

Bon : main ouverte en entretien

Votre attitude sera l’ouverture, donc oubliez immédiatement les jambes, les bras ou les mains croisés.
Paumes vers le haut ou l’autre vers l’autre, vous donnez une expression de confiance en soi, propice au succès de l’oral.

Regardez celui ou celle qui vous parle est un signe de respect. Si vous êtes gêné de regarder dans les yeux, focalisez votre regard sur un point situé à 10 centimètres derrière son œil gauche.

Si votre entretien oral se passe en visio alors c’est la caméra que vous devez regarder. Collez un post-il juste à côté de la caméra pour vous en rappeler durant l’entretien.

7/ Gardez votre sang-froid

Les questions pièges sont une partie des astuces utilisés par votre interlocuteur pour vous déstabiliser. Il peut aussi faire des gestes, avoir des grimaces, par exemple, en soufflant tout en levant les yeux au ciel.

Le but de ces attitudes est de voir comment vous réagissez en situation de difficulté, par un manque de connaissance d’un sujet, d’un manque de précision ou d’une réponse floue ou à côté de la question.

gardez votre sang-froid !

gardez votre sang-froid !

Plus une attaque est basse et vile, plus elle porte. Gardez donc la maîtrise de vos réactions instinctives. Quand on nous attaque, deux attitudes involontaires se font sentir alors qu’il vous faut en utiliser une troisième.

La contre-attaque et la fuite sont impossibles. Par conséquent, c’est le raisonnement qui vous permettra de vous en sortir. La CNV ou Communication Non Violente a été développée pour répondre aux provocations.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Emploi : Envie de quitter votre poste, 20 signes


Quelles sont les signes qui font penser que vous avez envie de quitter votre poste ?

Dans tout processus de travail, il y a plusieurs phases qui passe de l’enthousiasme, plus ou moins fort au début, jusqu’à la décision de quitter votre poste, annoncée à votre employeur.

Certains restent longtemps dans la même entreprise, avec ou sans évolution de carrière, en montant dans la hiérarchie ou en changeant d’activité. Chacun de ces changements remet la pendule à zéro et un nouveau cycle redémarre.

Toutefois, les entreprises constatent qu’avec le renouveau qui suit cette période de restrictions à cause de la pandémie de la Covid-19, autant que le rapport au travail de la plus jeune des classes d’âge à l’emploi, que la durée de vie dans l’entreprise est de plus en plus courte.

ennui_au_travailLe marché du travail est, en ce moment, plus favorable aux départs et aux recrutements, comme si chacun cherchait, avec frénésie sa place parce qu’il se sent mal là où il est.

Volontairement ou involontairement, le salarié émet des signes. Volontairement, parce qu’il a déjà décidé de partir, ou involontairement parce qu’il ne s’en est pas encore rendu compte qu’il a envie de changer.

20  signes

  1. Disparition du sourire, des plaisanteries, du bonjour ou du au-revoir
  2. Diminution de la participation aux discussions « machine à café »
  3. Absences répétées ou augmentation d’arrêts de travail
  4. Moindre participation à de nouveaux projets

  5. Argumentaire négatif, mise en avant pessimiste
  6. Refus de s’engager, surtout dans des actions de longue durée
  7. Investissement personnel réduit
  8. Augmentation de l’utilisation d’Internet à des fins privées

  9. Activité de réseautage multipliée, réactivée
  10. Mise à jour du profil personnel sur LinkedIn et autres réseaux sociaux
  11. Demande forte de télétravail, pour disposer de plus de temps pour soi
  12. Caméra coupée durant les échanges en visioconférence

  13. Comportement effacé, discret, isolé, repli sur soi
  14. Manque d’esprit d’équipe
  15. Respecte les horaires à la minute près
  16. Travail en mode « zombi » ou « pilotage automatique »

  17. Manque d’appétit, suppression des repas entre collègues
  18. Ouverture de discussion contre les conditions de travail
  19. Manque d’initiative
  20. Activité ralentie ou retards dans les résultats d’activité

Plus vous cumulez de signes et plus vous attirer l’attention sur un mal-être au travail.

Vos managers doivent vous redonner goût, pour vous garder, ou prévoir de se séparer de vous, à moins qu’ils doivent se résoudre à vous remplacer dès que vous aurez donné votre démission.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les soft skills : c’est quoi ?


La définition des soft skills évolue toujours

Depuis 2014, le terme de « Soft skills » est entré dans le vocabulaire des Ressources Humaines.

L’idée est que recruter un nouveau collaborateur sur ses savoir-faire serait une mauvaise idée si elle n’est pas complétée par son savoir-être.
Plus encore, le comportement du candidat sera facteur de progrès de l’entreprise ou facteur de trouble.

C’est ainsi qu’est née la notion de compétences humaines et comportementales appelée soft skills.

compétences comportementales alias soft skills

compétences comportementales alias soft skills

Avec le temps et l’esprit cartésien la partie compétences humaines est représentée par les savoir-être et la partie compétences comportementales forme les soft skills, d’une manière plus restrictives.

La différence entre les deux est floue. Néanmoins, nous pouvons dire que :

  • le savoir-être correspond à ses qualités propres à soi, ce qui est invariable et existe depuis sa plus tendre enfance
  • les soft skills sont des qualités, personnelles, acquises au cours du temps, notamment dans les relations avec les autres, dans un cadre privé ou professionnelle.

Les savoir-faire, appelés aussi hard skills, sont les savoirs appris et les connaissances mises en pratique.

C’est la synergie des individus qui fait que l’organisation pour laquelle ils travaillent augmente son efficience et ses résultats :

« Quand tout le monde pousse et tire dans le même sens alors on avance plus vite »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Embauche : Pourquoi voulez-vous ce poste ?


Comment répondre à la question des motivations du candidat

Dans tout processus de recrutement, vous devez vous poser la question de ce qui vous attire pour le poste. Outre le fait que cela vous permet de vous jauger et de vérifier que vous avez les capacités de prendre la responsabilité du poste, vous aurez, aussi, à répondre au recruteur qui vous posera la question de vos motivations.

D’accord, il y a la lettre de motivation, censée répondre à cela. Seulement, la lettre de candidature est faite pour montrer l’adéquation entre votre profil et le poste plus que vos véritables motivations, celles qui font que vous vous sentirez bien dans ces nouvelles fonctions.

motivations diverses

chacun ses motivations

Les mots positifs

L’usage des mots positifs est de mise. C’est le moment de les prononcer. Voici quelques exemples :

  1. Intéressé (e), Intérêt, m’intéresse
  2. Passion, passionné (e), passionnant
  3. M’impliquer, rejoindre
  4. Correspondre, Me correspond
  5. Répondre, donner
  6. Rejoindre, participer
  7. Opportunité, Mission
  8. Progression, carrière, étape
  9. Ravi (e), heureux (se)
  10.  

L’attitude positive

L’enthousiasme passe par le sourire, alors souriez, c’est une excellente nouvelle que d’être là pour présenter tout l’intérêt de votre profil pour le futur employeur.

Soyez légèrement penché (e) vers l’avant, le dos décollé de la chaise.

Ayez les mains ouvertes, paumes vers le haut, en guise d’offrande, pour donner ou recevoir.

Et aussi

Vos motivations vont souvent au-delà du poste en lui-même.

autre motivation

autre motivation ?

C’est l’entreprise, sa réputation, sa solidité, ses valeurs qui vous attirent.

Vous avez droit d’être fier (ère) de faire partie de ses effectifs, de rejoindre une équipe et le mode de fonctionnement, à la fois de l’équipe et du management de l’entreprise.

Les technologies, les méthodes, les machines utilisées vous font baver d’envie ou vous permettre d’être au goût du jour, de rester compétitif (ve) dans votre métier.

Votre créativité, votre autonomie, votre esprit d’innovation s’exprimeront davantage dans ce nouveau milieu professionnel, à votre portée.

Votre projet de carrière passe par cette entreprise, ou par ses concurrents, et votre progression dans la hiérarchie en sera facilitée.

Votre besoin de sécurité, de stabilité, de durabilité dans un poste sera comblé.

A éviter

Cependant, évitez d’évoquer la rémunération, les avantages sociaux, la place de parking ou la voiture de fonction. Ce sont des motivations trop centrées sur vous, qui peuvent sembler trop égoïstes.

coeur brisé

motivation trop personnelle

Évitez aussi les motivations extra-professionnelles, comme une rupture familiale, le besoin d’échapper à une routine, ou diminuer le temps de trajet.

Parmi les mauvais motifs à exprimer se trouvent les difficultés ou même les rancœurs envers l’ancienne entreprise, votre hiérarchie ou anciens collègues.
Dénigrer son ancien employeur, même si vous avez raison de vous en plaindre, fait toujours un effet très négatif.

Votre interlocuteur n’est pas un exutoire à votre colère ni à vos frustrations.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recrutement : Le premier contact téléphonique 


Le premier appel du recruteur au téléphone

Il est rare de se trouver dans une situation de recherche d’emploi sans avoir un premier contact par téléphone avec le recruteur. Par conséquent, soyez préparé(e) pour cette étape délicate du recrutement.

Vous pouvez être contacté par un chasseur de tête ou suite à votre dépôt de candidature à une annonce ou en spontané.

premier contact téléphonique avec un recruteur

premier contact avec un recruteur

Dans le premier cas, vous serez surpris(e) ; d’autant plus si vous êtes en poste que si vous êtes en recherche d’emploi. Dans le second, vous devez impérativement être prêt(e) à répondre puisque vous avez initié la demande de contact.

Pourquoi et pour quoi

Le chasseur de tête a besoin de savoir si vous correspondez à ses critères de qualifications. Il a découvert votre CV sur Internet. La première de ses questions, après avoir parlé de sa démarche, est de savoir si vous êtes à l’écoute du marché du travail. En cas de réponse négative, il tâchera de vous convaincre de réfléchir avant de confirmer votre décision, quelques jours plus tard.

Dans la majorité des cas, le premier contact téléphonique a lieu avec un recruteur dont l’objectif premier est l’élimination des profils qui sont trop éloignés du profil idéal demandé par l’employeur.

écumoire pour filtrer les candidatsComme avec une écumoire, il va filtrer sa liste de candidats au travers de quelques questions, souvent les mêmes que le chasseur de tête.

Le téléphone évite de recevoir un postulant peu intéressé ou trop peu intéressant pour le poste.

Les questions

Parmi les questions au téléphone, la première est toujours : « Êtes-vous à la recherche d’un emploi ? » ou « Êtes-vous à l’écoute du marché de l’emploi ? »

Une fois, la réponse positive, l’échange se poursuit.

Parmi les autres questions :

  1. Êtes-vous mobile ? Accepteriez-vous un déménagement, si nécessaire ?
  2. Quelles sont vos prétentions salariales ?
  3. Que recherchez-vous exactement ?
  4. Pourquoi souhaitez-vous changer d’emploi / de métier ?
  5. Qu’est-ce qui vous a intéressé dans l’annonce ?
  6. Pourquoi vous intéressez-vous à notre entreprise ?
  7. A partir de quand seriez-vous disponible pour un entretien / pour une prise de poste ?
  8. etc.

Soyez professionnel (le)

Pour éviter une surprise désagréable, commencez par soigner votre annonce d’indisponibilité au téléphone. Il s’agit de ce petit message qui se déclenche après quelques sonneries sans réponse de votre part.
Il doit être court, contenir votre prénom ET votre nom, être poli, neutre, d’une voix ferme et calme.

C’est aussi sur un ton neutre, par un simple « allo » suivi de votre nom et prénom, que vous vous présentez après avoir décroché. Suivi d’un silence, pour laisser votre interlocuteur se présenter à son tour et exposer le motif de son appel.

laissez sonner si pas disponible

répondez seulement quand vous êtes disponible

Laissez sonner et enregistrer le message de votre interlocuteur sur votre boîte vocale lorsque vous êtes dans un environnement défavorable à un échange au calme, sans bruit parasite et sans vos notes.

De cette façon, lorsque vous rappellerez, vous serez, au minimum, préparé (e) mentalement à un entretien d’embauche.

Souriez ! Au téléphone, cela s’entend.

Restez calme ! Évitez de répondre à d’éventuelles provocations.

Pensez à poser vos propres questions. Plus elles sont pertinentes et mieux vous illustrerez votre motivation.

Prenez des notes ! Vous aurez le loisir de vous relire après avoir raccroché.

Prenez congé de votre interlocuteur en terminant votre conversation téléphonique par un remerciement d’avoir été contacté(e), quelle que soit l’issue de l’échange. Vous pouvez toujours croiser à nouveau ce recruteur dans votre carrière, surtout s’il donne une suite à ce premier contact.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Réussir une bonne première impression


Conseils pour une première impression réussie

Il existe de nombreuses circonstances pour lesquelles faire une bonne première impression est absolument indispensable pour réussir à atteindre son objectif.

Toutes les nouvelles rencontres sont concernées. Certaines plus que d’autres car elles ont une influence directe sur sa vie personnelle ou/et sa vie professionnelle.

C’est le cas de l’entretien d’embauche.

fausse image de soiEn une fraction de seconde, vous trouvez la personne sympathique ou antipathique. Vous savez que vous allez faire des efforts pour convaincre rien qu’en regardant l’autre.

Rare sont les personnes – et les recruteurs sont des personnes – qui ont la capacité de remettre en cause leur première impression. Plus souvent, les quelques secondes ou minutes de la rencontre servent à confirmer la toute première impression.

Le non verbal

Le sens de la vue est le plus développé. Par conséquent, tous les signes visuels ont une grande importance.

Dans un entretien d’embauche, cela commence par la façon dont vous êtes habillé, votre coiffure, votre sourire, votre poignée de main ou manière de saluer.

S’il vous est impossible de changer de taille ou votre silhouette, entre la prise de rendez-vous et la rencontre avec le recruteur, vous avez de nombreuses possibilités d’influencer le regard de l’autre.

cothurne d'empereur romain

cothurne d’empereur romain

Des chaussures à talon haut ou plat, selon votre besoin, ou encore choisir des vêtements qui vous mettrons en valeur, et vous aurez fait ce qu’il fallait.

De même, préférez choisir un vêtement en accord avec le métier, la profession ou le domaine de l’entreprise. Un emploi dans une banque ou dans le nettoiement implique, pour le premier, une tenue stricte, costume ou tailleur, alors que, pour le second, une tenue propre dans laquelle vous vous sentez bien suffit.

Derniers instants avant la rencontre

Les cinq premières secondes vous permet de montrer votre aisance dans votre déplacement, votre confiance en vous, votre envie d’être là. Les gestes, les mimiques du visage, sont autant d’indicateurs qui mes montrent.

Votre regard est le reflet de votre tension intérieure, tout autant que le sourire, crispé ou épanoui. Un regard fuyant ou trop insistant gêne ; à éviter. Un entrainement devant une surface réfléchissante, miroir ou vitrine, juste avant la rencontre permet de corriger cela.

doigt dans le nezSi vous vous sentez mal, énervé(e), si vous avez mal dormi ou si vous avez du retard, rappelez-vous quelques rapides conseils juste avant la rencontre.
Respirez un bon coup, dites-vous que vous allez donner le meilleur de vous-même. Oubliez vos soucis et vos douleurs et concentrez-vous sur l’instant de la première impression à faire. Puis entrez dans le bâtiment.

Le verbal

Quel que soit le poste visé, votre voix est un outil qui va renforcer la première impression.

Avec la vue, l’ouïe est le second sens qui sert à jauger la personne que l’on rencontre pour la première fois.

Chauffez votre voix, parlez tout seul à voix haute, dès le petit-déjeuner, vous permet d’éviter une voix éraillée. De même, évitez de fumer ou de boire avant l’entretien.

Choisissez vos mots parmi ceux de votre vocabulaire habituel tout en l’adaptant à votre interlocuteur. Parlez avec respect et naturel, sans forcer le trait.

ayez donc le sourireÉvitez de rire, gardez le sourire. Écoutez, répondez. Éviter les plaisanteries durant les quelques premières minutes de l’entrevue.

Gagnez la confiance

On gagne la confiance de l’autre en restant le plus naturel possible.

Il est évident pour le candidat comme pour le recruteur que chacun entre en scène et joue son rôle. Vous êtes là pour convaincre. L’autre attend d’être convaincu. Avoir cela en point commun est déjà un pas vers la réussite.

Tant qu’à être recruté(e), autant montrer qui on est plutôt que de se cacher derrière une façade que le recruteur percera plus ou moins rapidement selon son expérience.

Plus vous serez à l’aise et meilleure sera la première impression.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Tout l’intérêt de communiquer par son image


Une image vaut mieux qu’un long discours

En poste ou en entretien d’embauche, avant même d’avoir parlé, votre image en dit long sur vous.

Quand vous rencontrez un employeur, un client, un fournisseur, un partenaire, mettez toutes les chances de votre côté en donnant la meilleure image de vous

Définition

Image : ce qu’une personne montre par son comportement, sa façon d’être, de parler, de s’habiller … et qui est perçu et interprété par le regard des autres.

image d'une rose multicoloreVotre image : un atout

Pour faire de votre image un atout, vous devez en savoir suffisamment sur le style de vos interlocuteurs et des entreprises qui vous intéressent.

En recherche d’emploi, vous devez aussi connaître les exigences des employeurs dans le métier que vous recherchez.

En donnant une bonne impression part votre image, vous incitez vos protagonistes à avoir une attitude favorable à votre égard.

En entretien d’embauche, il vous restera simplement à lui prouver vos compétences pour le poste.

Si vous savez que votre image correspond à ce qu’attend l’entreprise, vous êtes plus à l’aise pendant l’entretien. Cela favorise son bon déroulement et peut influer sur les décisions à prendre.

Votre image parle pour vous. Elle peut étayer des qualités parfois difficiles à exprimer comme la rigueur, le soin, le dynamisme.

image d'une rose rose

13 Conseils pour une bonne image

  1. Soyez propre et soigné (e), bien coiffé (e), bien habillé (e)
  2. Ayez quelques tenues prêtes à être utilisées pour une rencontre importante pour vous
  3. Lorsque vous êtes en recherche d’emploi, habillez-vous chaque jour comme si vous alliez rencontrer un employeur
  4. Se constituer une garde-robe nécessite un investissement souvent peu coûteux
  5. Ayez un regard critique sur vous-même et apprenez à mettre en valeur vos atouts
  6. Soyez à l’aise avec votre image, c’est la meilleure façon de vous faire accepter
  7. Pensez à vous renseigner sur le style et les usages de l’entreprise ou/et de votre interlocuteur
  8. En poste, vous respecterez une attitude adaptée à votre milieu professionnel
  9. Quel que soit le poste que vous occupez ou occuperez, c’est l’entreprise que vous représenterez
  10. Si vous adaptez votre style à une entreprise, vous restez pour autant la même personne
  11. Toute situation de communication nécessite une préparation sur deux aspects :
  • Préparer ce que vous allez dire ;
  • Réfléchir à l’image que vous souhaitez donner
  1. L’harmonie générale de votre personne sera remarquée dès les premiers instants de l’entrevue
  2. Quand vous avez insuffisamment d’informations sur l’image attendue par votre interlocuteur, adoptez un comportement et une tenue sobres

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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12 conseils pour convaincre


Comment être convaincant (e) en 12 points

Il y a, dans sa vie professionnelle ou dans sa vie privée des moments où convaincre son interlocuteur a un très fort impact sur votre carrière ou/et votre vie personnelle.

Ce peut être un entretien d’embauche, une demande de mariage ou d’un prêt, par exemple.

ne laisse personne te convaincre que tes rêves sont trop grands

Voici 12 conseils à appliquer pour convaincre

  1. Identifiez bien votre interlocuteur
  2. Créer un lien personnel
  3. Montrez-vous subtil et patient
  4. Parlez avec votre corps
  5. Parlez clair, concis et vulgarisé
  6. Jouez franc et authentique
  7. Admettez le point de vue de l’autre
  8. Posez les bonnes questions
  9. Montrez des images plus que des mots
  10. Réussissez la première impression
  11. Utilisez le nom de votre interlocuteur
  12. Souriez, souriez et souriez encore

Source : Cadre et dirigeant magazine

convaincre les recruteurs en entretien d'embaucheAppliqués à un entretien d’embauche, cela donne :

  1. Votre interlocuteur est le recruteur, professionnel du recrutement ou recruteur occasionnel
  2. Ce qui vous relie, c’est la volonté de réussir. De son côté pour trouver le candidat qui correspond le plus à la demande. De votre côté, de décrocher un contrat de travail dans une entreprise qui vous convienne
  3. Laissez l’autre parler et répondez à ses questions
  4. Faites des gestes pour appuyer vos propos. Maîtrisez vos expressions faciales et corporelles.
  5. Présentez-vous en trois minutes
  6. Évitez tout mensonge qui mettrait en cause l’ensemble de votre discours
  7. Réagissez calmement aux attaques éventuelles et aux critiques par des arguments réfléchis qui démontrent vos capacités
  8. Posez les questions sur l’entreprise, le poste, l’équipe, la suite donnée à l’entretien et évitez toute question qui vous dévaloriserait
  9. Utilisez votre bloc-notes pour dessiner, si le besoin se fait sentir. Amenez des documents préparés pour illustrer vos propos : Diplôme, graphiques, recommandations, etc.
  10. Donnez une image de confiance de vous par un regard droit, une poignée de main ferme (en présentiel et sauf gestes barrières)
  11. Utilisez « Madame X » ou « Monsieur Y », quand vous remerciez de vous recevoir et de vous avoir reçu
  12. Souriez, souriez et souriez encore, tout au long de votre entrevue

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques


Application concrète des Accords Toltèques

Lire le premier article : Agression verbale : La CNV, Communication non violente

Lors d’une agression verbale, la Communication non violente est une partie de la réaction positive à avoir.
agression verbaleLes accords toltèques s’appliquent dans toutes les relations entre personnes, bien que ce soit plus des recommandations qu’un constat, car les relations sont toujours très complexes.

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Réagir selon les Accords toltèques

Le premier accord est l’application de la CNV.

Le point 2 s’applique, puisque c’est ce que vous représentez qui était visée.

Le point 3 rappelle qu’il faut se fier aux faits, rester dans le concret et éviter de s’imaginer des choses qui ne sont pas ou qui ne seront pas. L’imagination est une bonne chose pour la créativité, moins pour un travail aussi concret que les soins médicaux.

Le point 4 vous permet de relativiser.

Vous appliquez le point 5 pour vous perfectionner. Il est évident que nous devons tous encore acquérir des réflexes des personnes expérimentées.

Traumatisme ?

Il vous est sûrement arrivé, dans votre vie personnelle, de vous énerver, à tord ou à raison, peu importe.

traumatisme psychologiqueC’est pareil. Si l’agression avait été physique et avec des séquelles, alors vous pourriez parler d’un traumatisme.
Là, il s’agit d’un incident de parcours qui va vous permettre d’avoir une meilleure approche pour le futur.
Autrement dit, considérez cela comme une opportunité d’amélioration et non un échec.

Que cela vous est marqué, probable. Que vous en tiriez des leçons est encore meilleur.
On apprend de ses erreurs, jamais de ses succès

Prévention du stress

Quand vous évoquez cet événement avec vos collègues, ils vous répondent, chacun à sa manière, sur leur gestion du stress.

stress relaxLa plupart du temps, de l’exercice physique, notamment la marche, permet au corps de consommer le surplus d’adrénaline et autres substances dont la production est déclenchée par le stress : les fameuses hormones du stress.

De plus, la marche permet d’activer les senseurs (réflexomètrie) que nous avons sous nos pieds et qui font du bien au corps et à l’esprit.

Quant aux pensées, les accords toltèques sont de bons conseils.

L’empathie a ses limites

L’empathie dans le milieu de la santé doit restée limitée.
Les problèmes des patients sont les leurs, pas les vôtres.

Si vous vous impliquez trop, vous vous perdriez.

mur capitoné

mur capitonné

Imaginez qu’un psy soit empathe alors sa vie serait un enfer avec tout ce que ses patients lui racontent.
Imaginez un chirurgien qui serait trop impliqué dans ses opérations au point de perdre de vue qu’il risque de perdre un patient à chaque fois, il cesserait d’exercer. Etc.

C’est pourquoi, la perfection n’existe pas et il faut seulement tenter de faire de son mieux.

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

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Choisir son métier en fonction de ses valeurs
La Reformulation : Une technique efficace
Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples

Comportements liés à votre personnalité à éviter en entretien d’embauche
Se connaître, trouver son mode de fonctionnement
Méthode : ACP ou Approche centrée sur la personne

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Réussir un entretien d’embauche en 21 conseils


21 conseils pour réussir son entretien d’embauche

Réussir son entretien d’embauche nécessite une bonne préparation.
Que ce soit pour un emploi dans le commercial, comme décrit dans l’article de Cadremploi, ou pour tout autre type d’emploi, les 21 conseils suivants sont toujours d’actualité et de bon aloi.

entretien d'embauche

  1. Bien connaître la fiche de poste
  2. Se renseigner sur l’entreprise
  3. Vous informer sur votre interlocuteur
  4. Préparer des questions
  5. Approfondir sa connaissance du secteur d’activité
  6. Vendez-moi ce stylo : se préparer aux questions pièges
  7. Soigner le premier contact lors de l’entretien
  8. Travailler le non-verbal
  9. Les soft skills évaluées lors de l’entretien
  10. Identifier le profil du recruteur
  11. Présenter son parcours de façon synthétique
  12. Illustrer son propos avec des exemples plutôt qu’être dans le déclaratif
  13. Adopter les codes du storytelling pour convaincre
  14. Montrer les résultats de vos actions
  15. Adopter un ton positif
  16. Évoquer ses valeurs en adéquation avec celles de l’entreprise
  17. Être force de proposition
  18. Poser des questions
  19. Réaffirmer son intérêt pour le poste
  20. Évoquer les prochaines étapes pour poursuivre le processus
  21. Commencer à s’impliquer dans un projet

Source : Cadremploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

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Réussir son entretien d’embauche au téléphone
Entretien d’embauche par visio : Mode d’emploi
Faire une bonne impression en entretien d’embauche

Entretien d’embauche : le mode de questionnement du recruteur
Répondre hors sujet dans un entretien d’embauche
Entretien d’embauche : Jamais les mêmes questions. Zut alors !

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Ex-chef d’entreprise : 8 conseils pour rassurer le recruteur


Ancien chef d’entreprise en recherche d’emploi : 8 conseils pour rassurer

Dépôt de bilan, faillite, établissement fermé par décision politique ou juridique, absorption par un concurrent. Les motifs de fermer son entreprise sont nombreux.

Si moins de 50% des anciens entrepreneurs conservent l’idée de recréer une entreprise, ils doivent, souvent, comme les autres, rechercher un emploi pour se refaire une santé financière.

embaucher un ancien chef d'entrepriseL’ancien chef d’entreprise se trouve confronter à un accueil des plus circonspects. Il a besoin de rassurer, encore plus qu’un cadre ordinaire, les recruteurs.

Voici les principaux points sur lesquels le recruteur a besoin d’être rassuré.

1. La page est-t-elle tournée ? Le deuil de votre entreprise est-il terminé ?

Si votre esprit est toujours plein de rancœur d’avoir perdu votre entreprise, il vous sera difficile de vous sentir à l’aise dans un rôle différent.

En conservant le passé en tête, la place pour le futur s’en trouve réduite à l’essentiel. Or, le recruteur s’attend à ce que vous soyez prêt (e), tout simplement.

2. Qu’avez-vous retenu de votre expérience d’entrepreneur ?

Comme toute expérience, cette période d’entreprenariat vous a apporté de nouvelles compétences, une vision plus large que celle d’un salarié, fut-il cadre supérieur.

Avoir le point de vue d’un chef d’entreprise vous permet de comprendre plus rapidement les préoccupations de votre futur « patron ».

vision 6 mots en français

3. Saurez-vous rester à votre place ?

Le revers de la médaille est que vous étiez le décideur de tout ce qui concernait votre ancienne entreprise.

En (re)-devenant salarié, plus d’une décision vous échappera, puisqu’elles sont du ressort de votre future hiérarchie.

La tentation sera grande de vous exprimer, de donner des conseils ou de critiquer une décision parce que vous auriez agi différemment.

Vous devrez accepter un mode de fonctionnement, un style de management, décidés par d’autres que par vous. Redescendez sur terre, et promettez la fidélité.

Veuillez à bien faire comprendre que vous êtes là pour travailler en suggérant des améliorations et en acceptant les décisions.

4. Apporterez-vous des innovations ?

Les situations que vous avez rencontrées en tant que chef d’entreprise vous ont appris la réactivité et la créativité. Vous avez fait face à des défis et votre imagination a compensé les connaissances qui vous manquaient avant de vous lancer dans l’entreprenariat.

sortir du cadre flèche bleueVotre atout est de faire comprendre au recruteur que vous êtes prêt (e) à « sortir du cadre » pour faire profiter votre futur employeur de votre expérience, sous réserve qu’il vous fasse confiance.

5. Êtes-vous capable de tout faire ?

Généralement, un chef d’entreprise a un point fort parmi tous les domaines d’une entreprise. Il est à même de s’épanouir dans son domaine de prédilection.

Cependant, un ancien entrepreneur est aussi polyvalent. En dehors de sa préférence, il est capable de se sentir à l’aise dans d’autres domaines et sa capacité à s’intéresser aux divers départements de la nouvelle structure, le rend précieux pour son futur employeur.

6. Vous ennuierez-vous ?

Plus la future entreprise est grande et plus les salariés sont spécialisés. A contrario, plus les cadres ont de chemin pour parvenir à un poste à la hauteur de leurs capacités et envies.

L’ennui peut venir si vous vous sentez enfermé dans un rôle que vous estimez inadéquat, tout de suite ou après avoir fait le tour de vos limites de responsabilité.

le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre Victor HugoLe choix de votre future structure dépend aussi de sa taille et du périmètre d’actions et de responsabilité. Aussi, avant de postuler, tenez compte de ce critère. Puis, rassurez le recruteur en expliquant votre choix.

7. Êtes-vous capable de travailler en équipe ?

Un chef d’entreprise est seul. Seul au sommet de son organisation.

Un salarié est toujours accompagné d’une équipe ou fait partie d’une équipe, même dans le premier cercle du dirigeant.

Il est donc important pour convaincre le recruteur de lui rappeler que les interactions personnelles avec votre entourage ont toujours existées, ne serait-ce qu’avec vos anciens clients, fournisseurs, partenaires, et peut-être vos collaborateurs, si vous en aviez.

8. avez-vous envie de repartir en entreprenariat ?

La perte de sa propre entreprise est toujours un traumatisme. Elle est souvent perçue comme un échec. Intrinsèquement, c’est vrai. Cependant, plus de 40% des anciens chefs d’entreprise en envie de se relancer dans l’aventure.

Que ce soit votre cas ou que vous préféré rester salarié, il est évident que le recruteur va vous sonder pour le savoir.

Il vous faut donc lui signaler que vous resterez suffisamment longtemps dans l’entreprise, pour que son investissement dans votre embauche lui sera profitable.

La fidélité et la durée de votre présence et de vos actions au sein de votre nouvelle structure sera plus longue que celle d’autres salariés qui chercheront, peut-être, à quitter l’entreprise pour des raisons différentes.

allégeance fidélité hommageVous avez la pratique et une similarité de pensée que votre futur chef d’entreprise, ce qui vous rend plus enclin à le respecter et à travailler pour lui.

Conclusion

Votre attitude en entretien d’embauche va conditionner, plus que tout autre, la réussite de la recherche d’emploi d’un ex-chef d’entreprise ayant perdu son entreprise.

Mettez bien en avant vos motivations, plus importantes pour vous que pour un autre candidat, qui aura, lui, à convaincre plus par ses compétences.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Bilan de compétences : Six raisons pour en établir un
Convaincre après une reconversion
Recherche d’emploi : Surqualifié (e) pour le poste

Portage salarial : Mode d’emploi
Le Médiateur des entreprises : Qui, Pourquoi, Où ?
Quelles motivations dire en entretien d’embauche

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Comment l’IA analyse l’entretien vidéo


Comment l’IA analyse l’entretien vidéo

L’intelligence artificielle est tout simplement un programme.

Il est ainsi appelé parce qu’il simule le raisonnement d’un être humain pour une tâche bien précise.

Ici, nous évoquons l’analyse d’un entretien d’embauche vidéo.

entretien d'embauche par vidéo pour la famille adams

Une distinction importante dans les entretiens

Il existe 2 grands types d’entretien d’embauche à distance et en vidéo.

Le premier consiste à remplacer l’entretien en face-à-face par un entretien où chaque interlocuteur est face à son écran et à sa caméra et son microphone.

Le plus grand avantage de ce type d’entretien est l’économie de temps, de déplacement et donc des frais de transport.

Les outils comme Skype, Teams, Zoom, etc. permettent d’enregistrer la conversation.
Cependant, c’est le recruteur qui a, le premier, décrypter le langage verbal et non-verbal du candidat.

Le second type d’entretien d’embauche est l’entretien vidéo proprement dit.

Le recruteur a enregistré un certain nombre de questions dans une vidéo.
Le candidat écoute les questions en regardant cette vidéo, tout en s’enregistrant donner ses réponses. Puis, il transmet la vidéo de ses réponses au recruteur.

De cette façon, tous les candidats ont exactement les mêmes questions.

C’est alors que peut intervenir l’IA pour seconder le recruteur dans l’analyse de la voix et de l’image.

Que contient l’analyse par l’IA ?

Plusieurs logiciels d’analyse d’entretiens vidéo existent sur le marché.
Certains analysent uniquement le son, d’autres le son et l’image.

La distinction est importante car la législation française interdit les discriminations sur le physique des candidats.

Il n’empêche qu’une impression donnée par le physique du candidat a toujours une influence sur l’appréciation que le recruteur fait.

Il en est de même pour le son.
Un accent régional marqué passe inaperçu dans la région d’origine de cet accent.
Ailleurs, il peut indisposer le chargé du recrutement.

La prosodie est traitée par l’IA.
Cela consiste à analyser les tonalités, les accents, la modulation de la voix.

L’IA analyse l’image en notant les mimiques, les gestes, l’orientation de yeux, les mouvements du corps.

Le compte-rendu de l’IA est basé sur des statistiques qui indiquent que tel comportement visuel ou verbal est mis en œuvre selon le degré de confiance en soi.

Les limites de l’IA

Comme tous les tests psychotechniques durant l’entretien d’embauche, l’Intelligence artificielle peut passer à côté d’éléments difficiles à analyser.

Par exemple, si le candidat est stressé, fatigué ou est enrhumé ou tousse, sa voix sera changée et l’interprétation sera faussée.

Il en est de même pour un candidat qui bégaye ou qui est seulement timide, l’IA peut interpréter cela comme un candidat qui hésite ou ment alors qu’il s’agit d’une autre perturbation.

Et l’analyse humaine dans tout ça ?

Si l’IA va indiquer que le candidat a menti ou maîtrise pleinement son sujet, le recruteur aura tendance à de laisser influencer par le programme.

Les soft skills seront mis en avant au détriment des savoir-faire.

La surinterprétation des résultats donnés par l’IA risque de générer des rejets en nombre de tous les profils différents de celui du « candidat idéal ».

Si les seules embauches sont celles des candidats parfaits, que deviennent alors les autres ? !

L’uniformisation des programmes des IA a tendance à générer une uniformisation des profils demandés.

Alors, l’IA pour ou contre ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Recruteur : La présélection des candidats
Vidéoconférence : entretien d’embauche ou pas, 6 conseils pour soigner votre communication
5 méthodes pour optimiser son recrutement

Recruteur : Les bonnes questions en entretien d’embauche
Recrutement : La place du numérique
6 Comportements à éviter en entretien d’embauche

Autres Communication, Emploi, Informatique et Management :

Récapitulatif 20 Communication
Récapitulatif 20 Emploi

Récapitulatif 20 Informatique
Récapitulatif 20 Management

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TPE, PME : Comment préparer votre prochain recrutement


Pas l’habitude de recruter, voici quelques conseils

ici on recruteDur, dur de recruter ?

C’est le lot de la plupart des petites et moyennes entreprises, celles qui n’ont pas les moyens financiers de faire appel à un cabinet spécialisé.

Que vous faut-il pour trouver les talents dont vous avez besoin ?

Quelques conseils pour vous en sortir :

La description de poste

Avant de commencer à rédiger une annonce, vous devez écrire les tâches majeures que votre futur (e) salarié (e) va exécuter et quelles vont être les responsabilités que vous lui confier.

Plus le poste sera complexe par la multiplicité des tâches et plus il faut être précis sur ce que vous attendez d’un (e) futur (e) collaborateur (trice).

Réfléchissez d’abord par grand thème avant de détailler :

  • Fonctions supports : Comptabilité, Paye, Qualité, Informatique, etc.
  • Fonctions commerciales : Commercial, Vente, Administration des ventes, etc.
  • Fonctions de production : Fabrication, Stockage, Livraison, etc.

Les compétences

En face de chaque tâche détaillée à exécuter, écrivez les compétences que vous attendez.

Il s’agit de :

  • connaissances, voire de diplôme (s),
  • de profession (s) déjà exercée (s) et de la durée minimum d’expérience requise,
  • de résultat (s) obtenu (s),
  • de la qualité du travail effectué,
  • etc.

Vous pouvez vous inspirer des descriptions des fiches métiers mis à disposition sur le site de Pôle emploi, par exemple, pour compléter votre imagination.

Les attitudes comportementales ou softs skills

Les traits de caractère des candidats varient de l’un à l’autre.

Vous envisagez de travailler pendant un certain temps avec votre futur (e) salarié (e), il est donc très important de bien s’entendre avec lui ou elle.
De plus, si vous avez déjà des salariés, il convient que le nouvel arrivant s’entende également bien avec l’équipe en place.

Plus l’équipe est petite et plus les attitudes comportementales prennent de l’importance.

Listez-les.

Les aspects administratifs et financiers

La convention collective dont vous dépendez, quand c’est le cas, vous donne des indications sur le statut, le niveau, la grille de salaire selon les diplômes et l’ancienneté de vos salariés.

Elle doit s’appliquer également à celle ou à celui qui va vous rejoindre.

Vous devez donc définir le statut, cadre ou employé (e), par exemple, ainsi que la composition de la rémunération, fixe et éventuellement variable.

Fixez-vous deux limites :

  1. Le salaire que vous ne dépasserez jamais car trop important au regard de vos moyens financiers,
  2. Le salaire, inférieur au précédent, qui vous paraît raisonnable pour attirer le talent que vous attendez.

Les conditions de travail

De plus en plus, les nouvelles générations de salariés, Y ou millénials, tendent à privilégier les conditions de travail à salaire égal.

Vous devez donc définir ces conditions, car vous en aurez besoin, surtout si vous avez des particularités comme la pénibilité, la mobilité, le travail en extérieur, des horaires décalés, etc.

Vous en aurez besoin aussi pour la rédaction de votre offre d’emploi

Les critères de sélection

À priori, le (la) salarié (e) idéal (e) doit correspondre à 100% de vos critères de sélection.

Cependant, le mouton à 5 pattes, celui ou celle qui sait tout faire, bien, pour un salaire bas, sans rechigner, et qui restera fidèle, est une utopie.

Il faut donc définir vos critères de sélection des candidats en 2 groupes :

  • Les critères indispensables, qui permettent l’élimination immédiate ; Par exemple, le salaire, la formation de base
  • Les critères nécessaires, parmi lesquels l’un ou l’autre devra être compensé, par une formation, par exemple, ou un apprentissage au contact d’un membre de votre équipe ou de vous-même

Attention, ces critères doivent être légaux.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être ?
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Les 7 fautes du recruteur qui ruinent l’entretien d’embauche

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12 signes qui agacent le recruteur en entretien d’embauche


Agacer le recruteur = échec assuré

agacé irritéS’il y a bien une chose qui vous met hors course dans la recherche d’emploi, c’est agacer le recruteur.

Celui-ci ou celle-ci a l’habitude d’avoir, devant lui, un (e) candidat(e)s, qui cherche un emploi et qui est prêt (e) à « presque » tout pour le (la) « séduire » et le convaincre qu’il (elle) est le (la) meilleur (e) pour le poste.

Seulement voilà ! Même avec les meilleures qualités possibles et les capacités suffisantes pour obtenir le poste, vous le voyez vous passer sous le nez, sans comprendre pourquoi.

Ce ne sont ni vos savoir-faire ni vos savoir-être qui en sont responsables mais vous avez déçu par votre comportement durant l’entrevue d’embauche.

Vous l’avez agacé parce que

  1. Vous êtes arrivé en retard, sans prendre la peine de vous en excuser ni d’avoir prévenu
  2. Vous avez les mains moites ou avez une poignée de main molle
  3. Votre voix est trop haute ou trop basse
  4. Vous utilisez des mots qui se répètent ou d’autres tics de langage
  5. Vous zozotez ou balbutiez ou avez un fort accent
  6. Vous avez déballé vos affaires sur le bureau du recruteur sans autorisation
  7. Vous êtes mal assis (e)
  8. Vous avez votre smartphone qui sonne ou, pire, vous téléphonez
  9. Vous mâchez quelque chose : gomme ou autre
  10. Vous avez croisé les bras, signe de refus
  11. Vous avez occupé vos mains avec un objet ou un tapotement
  12. Vous avez fait la tête (presque) tout le temps

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