Jeune manager et débutant : Comment s’en sortir


Comment réussir à encadrer une équipe quand on est jeune manager et débutant

Avec des études longues et ciblées sur le management, les jeunes, diplôme en poche, se lancent à la recherche de leur premier emploi. Compte tenu de leur niveau d’instruction, c’est un poste de chef dont il est question.

Manager une équipe « pour de vrai ». Vous démarrez dans la vie active. Dès le premier jour, vous cumulez les handicaps.

Votre jeune inexpérience

Plus que la jeunesse, contre laquelle seul le temps vous apportera un changement, c’est votre inexpérience qui vous rend vulnérable.

jeune manager débutant

jeune chef d’équipe

Soit vous tentez de vous imposer, genre « taper du point sur la table », et c’est l’échec assuré auprès de son équipe, soit vous vous laissez influencer et vous perdez en crédibilité.

Tous vos collaborateurs, ou presque, sont plus âgés que vous. Ils sont respectueux de la hiérarchie et s’attendent à tout de votre part, le bon et le mauvais. De leur point de vue, le bon et le mauvais peuvent s’avérer différents de ce que vous, vous considérez comme bien pour l’entreprise et pour votre équipe.

Restez à l’écoute et prenez conseil auprès de votre propre responsable. Lui aussi connaît l’entreprise, même s’il est lui-même récent. S’il vous a recruté, c’est qu’il voit en vous un potentiel qui demande à se développer.

Vous débutez

Vous êtes le chef. Toute votre équipe le sait. Maintenant, qu’allez-vous faire ? Par quoi allez-vous commencer ? Telles sont vos questions autant que celles de votre équipe.

Comment savoir si vous êtes à la hauteur de vos responsabilités ?
Ce sont les réactions des membres de votre équipe qui vous le diront.

les débuts d'un maréchal

maréchal débutant

Tout débutant est observé de près, encore plus lorsqu’il encadre une équipe. Il doit d’abord se présenter et apprendre à connaître ses collaborateurs, leurs spécificités, leurs caractères. A vous de faciliter le dialogue.

Apprenez à connaître chacun d’eux, sans donner l’impression d’être un intrus au milieu d’une équipe qui connaît mieux l’entreprise que vous. Certains ont même des dizaines d’années d’ancienneté.

Vous apportez du changement

Fort de l’apprentissage de nouvelles méthodes, nouvelles techniques, vous utilisez des outils que vous souhaitez utiliser aussi dans le milieu professionnel. Le management collaboratif ou le numérique en sont des exemples.

Là, vous vous heurtez à la résistance au changement. Bien sûr, vos collaborateurs savent que l’arrivée d’un nouveau chef apporte son lot de nouveautés. Jusqu’où pouvez-vous aller dans l’acceptation au changement ?

ne pas déranger

laissez-moi débuter sereinement

Le changement, ça s’explique. Ça se démontre. Expliquez les bienfaits de vos idées nouvelles et soyez convainquant.

Vous apprenez votre métier

Les salariés en place vous accepteront plus volontiers si vous les écoutez. Ils ont la connaissance de l’entreprise, de ses points forts et de ses lacunes. Ils sont bien à l’aise ou souhaitent eux-mêmes du changement.

Les relations interpersonnelles sont plus faciles lorsqu’elles sont à votre initiative. Vous devez rassurer et convaincre. Vous êtes là pour apporter de la cohésion dans une équipe qui en manque ou du changement dans une équipe soudée. A vous de le déterminer très rapidement.

Vous avez, à la fois, à faire valoir votre enseignement théorique et sa mise en pratique, tout en faisant passer votre message et établir de bonnes relations avec vos « vieux » collaborateurs. Faire preuve de doigté, d’empathie, d’écoute, de pédagogie, de fermeté parfois, tout autant que d’animer l’équipe, d’inciter vos collaborateurs à vous faire confiance et donner ainsi le meilleur pour réussir votre prise de poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Période d’essai : Les débuts comme chef de service
My boss and I, mon chef et moi, mein Chef und ich
5 bonnes résolutions des bons managers

15 critères pour être un bon manager
Débutant : 6 conseils pour réussir son entrée sur le marché du travail
Mener un entretien d’évaluation d’un collaborateur

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5 bonnes résolutions des bons managers


Agir pour être un meilleur manager

En ce début d’année, l’heure est aux bonnes résolutions, c’est-à-dire aux objectifs que l’on se fixe en espérant agir dans la durée pour les atteindre.

Hélas ! « Chassez le naturel, il revient au galop » est une expression qui rappelle que les « bonnes » résolutions ont la vie courte.

Espérons que celles-ci vous aideront à faire de vous un meilleur manager.

1/ Esprit d’équipe

Vous êtes le chef, donc cela signifie que vous coordonnez, que vous planifiez les actions, pour atteindre les objectifs de votre service ou de votre entreprise.

Par conséquent, d’autres sont meilleurs que vous dans les domaines dont ils ont la charge.

esprit d'équipe

esprit d’équipe

Faites en sorte que chacun de vos collaborateurs donne le meilleur de lui-même, en le motivant, en l’encourageant, en lui faisant confiance.

Les idées s’interpellent, les collaborateurs me motivent entre eux. C’est l’esprit d’équipe. De l’apport de chacun, le groupe réussit.

2/ Être un exemple

Pour votre équipe, vous devez montrer l’exemple. Être irréprochable, bien sûr. Et surtout, vous appliquer la même rigueur, le même sérieux et montrer une capacité de travail qui les rend admiratifs au point de vouloir en faire autant.

A la moindre dérogation à votre discipline personnelle, vous autorisez vos collaborateurs a baissé la garde et à se relâcher.

Par contre, dans les moments de détente, soyez aussi décontracté que les autres. C’est un moment convivial ou les barrières de la hiérarchie s’abaissent, sans disparaître pour autant.

3/ Donner du sens

Travailler sans savoir à quoi cela contribue à atteindre des objectifs concrets est décourageant. Quand un collaborateur ignore quel est le rôle de sa contribution à un plan d’ensemble qu’il ignore ou auquel il doute, il y met peu de cœur à l’ouvrage.

« Donner du sens » est expliquer en quoi le travail de chacun est important pour un résultat attendu et clairement défini.

grille de compétences

grille de compétences

4/ Développer les compétences

Un bon manager s’entoure de collaborateurs compétents. Il faut donc que le niveau de compétences soit, d’abord, connu, de façon à ce qu’il sache quelles tâches ou missions il peut leur confier, ensuite que le niveau augmente ou, au minimum, reste efficient.

Les interactions des uns avec autres sont à encourager et à promouvoir. Les échanges entre collaborateurs d’âges ou d’horizon différents facilitent le maintien du niveau de départ en développent de nouvelles compétences.

Il en est de même grâce à l’apprentissage de nouvelles compétences par la formation continue.

5/ Remercier et fêter les résultats

Pour marquer qu’un résultat est atteint par l’équipe que vous menez, fêtez l’évènement !

Pour avoir atteint ou dépassé un objectif personnel, encouragez votre collaborateur par un remerciement.

Accessoirement, un simple merci avec la main sur l’épaule compte autant qu’une augmentation de salaire ou une prime. Beaucoup de « mauvais » managers pensent que remercier, c’est même le doigt dans l’engrenage des réclamations financières des collaborateurs ou l’introduction de jalousies dans l’équipe.

Votre rôle est d’être impartial et systématique, sans oublier qui que ce soit, avec la même intensité de remerciement pour les uns comme pour les autres.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

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9 conseils pour atteindre et tenir ses objectifs
Idéaux personnels, objectifs, stratégies & mesures définitions et descriptions
Manager avec le DISC pour éviter les frictions

Organisation verticale : D’où provient la reconnaissance du manager par son équipe ?
Survie de l’entreprise : Se former, former son personnel
Management participatif : Le chef décide après

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Recrutement : Trop de faux CV


Vérifier le CV avant l’embauche

Généralement, en France, le CV n’est pas vérifié. C’est ainsi, qu’en 2018, 65% des CV étaient faux ou « améliorés », c’est-à-dire dont la plupart des informations sont correctes à quelques exceptions près.

Seulement voilà, ces quelques exceptions peuvent s’avérer décisives pour être embauché ou rejeté.

Parmi les fausses informations, se trouvent :

  • Un niveau d’étude au-dessus de celui réellement atteint
  • Une période se terminant par un diplôme alors que le candidat a échoué
  • Une première expérience professionnelle qui est inventée
  • Un « trou » dans sa carrière disparu par l’augmentation de la durée d’un poste allongée ou d’une embauche anticipée au poste suivant
  • Une réalisation de son chef décrite comme la sienne

CV vérifié et approuvé

CV vérifié et approuvé

Ou, plus subtils :

  • La durée d’occupation d’un poste limitée à décembre et janvier et qui, sans les mois, donne l’impression d’y être resté deux ans
  • Une activité sportive jamais pratiquée
  • Un loisir qui consiste à être spectateur et non acteur
  • Un bénévolat dans une association jamais fréquentée

Le doute

Le doute sur la véracité d’une information sur un CV vient à tout moment.

D’abord, à la lecture du CV, quand il y a des erreurs sur les dates. Un candidat trop jeune pour avoir décroché un diplôme ou dont le stage s’est transformé en emploi.
D’une manière plus générale, lorsque les informations se contredisent.

Cependant, c’est surtout durant l’entretien d’embauche, que la plupart des candidats « faussaires » sont découverts.

C’est le meilleur moment pour le recruteur de déceler les anomalies.
Pour cela, il faut interroger le candidat sur les points de détails, le déroulement des tâches effectuées, leurs résultats, les cohérences entre formation et emploi, etc.

La PNL, ou Programmation neurolinguistique, permet de déceler les « inventeurs d’histoire », les mensonges se voient dans la gestuelle du candidat, avec de la pratique.

Les tests passés à l’occasion de l’entretien d’embauche facilitent la détection d’anomalies dans le savoir, notamment le niveau de connaissance d’une langue ou un savoir technique.

le doute

le doute

Après l’entretien, une vérification, auprès de l’organisme de formation ou d’un ancien employeur, confirme ou infirme les propos tenus par le candidat.

Le profil sur les réseaux sociaux donne également des indications sur la réalité du candidat.

Enfin, durant la période d’essai, sur le principe que « c’est au pied du mur que l’on voit le maçon », le manque de pratique ou l’absence de compétences, notamment de savoir-faire, les carences sont vites découvertes.

Et si

Et si la période d’essai est terminée et que le pot-aux-roses est découvert trop tard, alors l’employeur peut appliquer une sanction, probablement un licenciement pour faute grave.

Dans la pratique, l’employeur en informe son intermédiaire, cabinet de recrutement, entreprise de travail temporaire, futur employeur ayant reçu le CV de l’ancien salarié lors d’un contrôle de référence.

Le mieux

D’un côté, rédiger un CV qui correspond à la réalité, quitte à supprimer des informations et à trouver les réponses adéquates aux questions inévitables.

De l’autre, être vigilant et prendre le temps d’interroger candidat et vérifier les informations de la lecture du CV jusqu’à la fin de la période d’essai, voire après.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Recrutement : Mensonges et réalité
Le niveau de diplôme de moins en moins important dans les recrutements
Un trou dans le CV fait-il disparaître des compétences ?

Contrôle de référence, côté recruteur
Le Compte d’Engagement Citoyen ou CEC : C’est quoi
Entretien d’embauche : le mode de questionnement du recruteur

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Les 4 étapes pour le recruteur AVANT la rédaction d’une offre d’emploi


Les étapes principales interne en entreprise avant une offre d’emploi

all you need is loveUn processus de recrutement dans une organisation est pris en charge par la ou le responsable des ressources humaines.
Dans les structures importantes, le processus est confié à une ou un chargé (e) de recrutement.

Il s’agit d’un processus en 4 étapes commun avant de rédiger une offre d’emploi qui correspond au poste à pourvoir.

Les voici :

1ère étape : Pourquoi ?

La première étape consiste à définir le besoin.

C’est plus que de répondre à la demande de la direction, du patron ou d’un autre chef de service.

La première question est celle du pourquoi.

Il y a des réponses évidentes lorsqu’il s’agit de remplacer un (e) salarié (e) qui quitte l’entreprise et dont le travail nécessite des compétences absentes parmi les autres salarié (e)s ou une répartition de la charge que ses collègues sont dans l’impossibilité d’assurer.

Pour une création de poste, il faut savoir la motivation et connaître la politique globale de l’entreprise ou de l’association.

Le surcroit de travail, de nouveaux produits ou services, ou encore l’installation d’un nouvel établissement pour être plus proches de ses clients ou fournisseurs sont les raisons les plus fréquentes.

2ème étape : Quoi ?

Lorsqu’une fiche de poste existe déjà, il convient de vérifier les aménagements éventuels qui tiendront compte de la situation.

Des tâches en plus ou en moins, selon le besoin du responsable du service concerné.

Dans une création de poste, sans équivalent dans la structure, implique de liste les principales responsables et tâches à effectuer par le ou la futur (e) salarié (e)

Le meilleur moyen est de prendre en considération le (la) responsable du besoin. Il ou elle va décrire ce qu’il espère de sa ou son futur (e) collaborateur (trice).

3ème étape : Comment ?

Pour exécuter les diverses tâches, le ou la futur (e) salarié (e) va devoir posséder un certain nombre de compétences.

Le (la) chargé (e) de recrutement va donc définir le (la) candidat (e) idéal (e), chez qui toutes les compétences seront réunies.

Il s’agit, avant tout, de savoir-faire, de savoirs et de savoir-être, adaptés au poste.

Le niveau de compétences intervient alors.
Par exemple, la dextérité et la capacité de taper sur un clavier sont fortement réclamées chez un (e) assistant (e) de direction, moins pour son ou sa supérieur(e) hiérarchique. Inversement, la capacité à manager une équipe est évidemment plus forte chez le (la) cadre que chez sa ou son assistant (e).

4ème étape : Les critères de sélection

Dernière étape avant de rédiger une offre d’emploi, la définition des critères de sélection.

C’est la partie la plus compliquée du travail du (de la) chargé (e) du recrutement.

Sachant que toutes les compétences ont peu de chance de se retrouver dans un profil, il faut définir celles qui sont éliminatoires ou nécessaires et celles qui sont facultatives.

Un savoir manquant peut être compensé par une formation donnée au (à la) futur (e) collaborateur (trice).

Un manque d’expérience et donc de maîtrise d’une compétence peut être compensé par un (e) tuteur (trice) interne, responsable de l’évaluation du résultat avant la fin de la période d’essai.

Dans les deux cas, des personnes qui postuleraient auraient encore une chance, sous réserve que ces savoirs et expériences soient nécessaires sans être éliminatoires.

Il en est de même de la formation de base, scolaire, universitaire, apprentissage, etc., avec ou sans diplôme.

Parmi les critères de sélection qui prennent de plus en plus d’importance au sein des Ressources Humaines, les savoir-être et comportementaux ou soft skills.

C’est pourquoi, il est indispensable de les lister aussi.
Cependant, ils apparaissent rarement dans l’offre d’emploi.

D’autres critères de sélection viennent de la politique interne de l’entreprise.
Par exemple, la proximité du lieu d’habitation au lieu de travail, les disponibilités horaires, la fourchette de salaire, etc.

Une fois toutes ces étapes franchies, la recherche des candidat(e)s démarre avec le budget dédié à ce projet.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Les étapes du recrutement côté entrepreneur
Appliquer le RGPD dans le recrutement : Mode d’emploi
Les 6 raisons principales des recrutements difficiles

Difficile de choisir entre les 2 finalistes
TPE, PME : Comment préparer votre prochain recrutement
Recrutement : La place du numérique

Autres Emploi, Management et Organisation :

Récapitulatif 20 Emploi
Récapitulatif 20 Management
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Les niveaux de classification de la Défense nationale


Secret-Défense et les autres

Mata Hari 1915

Mata Hari

Les infractions spécifiques prévues et réprimées par les articles 413-9 et suivants du code pénal ne couvrent que les faits relatifs à des informations ou supports protégés au titre du secret de la défense nationale.

L’article 3 du décret n° 98-608 du 17 juillet 1998 définit trois niveaux de classification :

  1. Le niveau Très Secret-Défense est réservé aux informations ou supports protégés dont la divulgation est de nature à nuire très gravement à la défense nationale et qui concernent les priorités gouvernementales en matière de défense ;
     
  2. Le niveau Secret-Défense est réservé aux informations ou supports protégés dont la divulgation est de nature à nuire gravement à la défense nationale ;
     
  3. Le niveau Confidentiel-Défense est réservé aux informations ou supports protégés dont la divulgation est de nature à nuire à la défense nationale ou pourrait conduire à la découverte d’un secret de la défense nationale classifié au niveau Très Secret-Défense ou Secret-Défense.

La décision de classifier une information ou un support est un acte important, par les contraintes qu’il induit en matière de mesures de protection, et par les conséquences judiciaires qu’il peut entraîner, ainsi qu’il a été rappelé plus haut.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Sécurité des données : Les 7 points capitaux du comportement responsable
Enlèvement d’enfant : Des actions pour les protéger
Grooming : Attention les jeunes !

Emigrer ou immigrer : Quand on change de pays pour y vivre
Le Pacte Défense Cyber : 550 postes créés
Vol de documents légalisé ? Non, sauf

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Récapitulatif 18 Sécurité

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Météo : Les modèles de prévision Arpège et Arome


Les secrets des prévisions météorologiques

grille de prévisions météoVous vous êtes peut-être demandé comment les prévisionnistes pouvaient annoncer le temps qu’il allait faire.

Soulevons un coin du voile de ce métier compliqué et pourtant tellement utile à tous.

De très nombreuses professions dépendent des meilleures prévisions : l’agriculture,  la pêche, le tourisme, la sécurité civile, l’aviation, etc.

Les 4 étapes d’une prévision météorologique

Une prévision se déroule en 4 étapes :

  1. L’observation,
  2. L’assimilation des données observées,
  3. La simulation de l’évolution de l’atmosphère au moyen de modèles numériques,
  4. L’analyse des résultats par les prévisionnistes.

Outils et données

De multiples méthodes et instruments sont utilisés

  • ballons-sondes,
  • mesures des avions, des bateaux, des bouées, des stations terrestres, etc.
  • sondeurs infra-rouges à milliers de canaux sur satellites,
  • sondeurs et imageurs micro-ondes sur satellites,
  • températures et humidités déduites du signal GPS satellite-satellite,
  • vents de surface depuis satellites,
  • humidités déduites du signal GPS satellite-sol,
  • vents déduits d’images satellites,
  • radars-vents à tir vertical,
  • etc.

pour recueillir les données d’observation :

Pour les enregistrer d’une façon cohérente et compréhensible par tous, elles sont placées dans une grille en 3D qui découpe la Terre entière.

Au sol, d’une manière horizontale en carrés de tailles identiques, à l’intérieur d’un même modèle, appelés « mailles« .

L’atmosphère est découpée d’une manière verticale en niveaux, en fonction des lois physiques que l’on rencontre : changements d’état de l’eau (condensation, évaporation, formation des précipitations), de turbulence, de rayonnement ou encore les lois décrivant les nombreuses interactions avec la surface terrestre et même l’espace.

Le modèle de prévision Arpège

Le système Arpège est utilisé mondialement pour les prévisions jusqu’à 4 jours.

La résolution horizontale du modèle Arpège est de 7.5 km environ sur la France et de 35 km aux antipodes.
Le modèle découpe l’atmosphère en 105 niveaux verticaux, avec un premier niveau à 10 mètres au dessus de la surface et un niveau supérieur à 70 km environ.
Le pas de temps est de 360 secondes.

Les données traitées par ce modèle sont, entre autres :

  • le vent,
  • la température,
  • les humidités : vapeur d’eau, eau liquide, cristaux de glace, pluie, neige,
  • l’ozone et les aérosols,
  • les processus physiques : rayonnement, microphysique, processus de surface,
  • les phénomènes sous-mailles : turbulence, convection, ondes de gravité

Le modèle de prévision Arome

Les mailles sont de 1,3 km et il y a 90 niveaux verticaux avec un premier niveau à 5 m au-dessus de la surface.
Le pas de temps est de 50 secondes.

Arome fournit des prévisions très détaillées sur la France et les pays limitrophes, dont :

  • les fortes pluies méditerranéennes (épisodes Cévenols),
  • les orages violents,
  • le brouillard,
  • la chaleur en période de canicule,
  • la température,
  • l’humidité,
  • l’état du ciel.

Chaque maille est caractérisée par un type de surface avec environ 250 écosystèmes : lacs, mers et océans, surfaces urbanisées (villes, aéroports) et surfaces naturelles (végétation).
12 classes de végétation sont également définies : sol nu, rochers, neige permanente, arbres à feuilles caduques, forêt de conifères, parcs et jardins …

Source : Météo France

Philippe Garin, plus 6 ans de vie dans un autre pays

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Pour en savoir plus :


En complément :

Devise 002 : Le sage entend le profit dans le vent
Pays et territoires : 10 questions pour les « forts » en géographie
Les réponses aux 10 questions pour les « forts » en géographie

Échelle de Beaufort et tailles des vagues
Poissons, coquillages et crustacés : Les tailles à respecter
Les académies françaises

Autres Voyage :

Récapitulatif 17 Voyage

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Entreprise : Pourquoi les structures transversales remplacent les structures verticales ?


Pourquoi les entreprises substituent-elles des structures transversales aux anciennes structures verticales ?

La structure verticale

Le principe de la structure verticale est que le « sachant » est le supérieur hiérarchique.
D’ailleurs, rien que le terme « supérieur » indique une notion de supériorité intellectuelle en plus de l’autorité qui va avec le poste.

Les subordonnés sont considérés comme des outils.
On parle pour les postes hiérarchiques intermédiaires de « courroie de transmission » car ils sont là pour transmettre les ordres du haut vers le bas.

structure verticale d'une entreprise classique

Inversement, quand un subordonné émet une idée, il l’a transmet à son supérieur direct, qui décide de la faire remonter à son propre supérieur hiérarchique ou de l’abandonner.
Ce phénomène conduit à une étroitesse et à la déperdition d’informations ou/et d’idées, notamment d’amélioration.

Il conduit aussi à l’isolement d’un niveau de la hiérarchie entre son niveau juste au-dessus et son niveau juste en dessous.
Aucune passerelle pour aller au-delà. Chacun a sa place.

L’ambition personnelle est de « grimper » dans la hiérarchie pour avoir « plus de monde » donc « plus de pouvoir » « sous » soi.

Dans une structure verticale, les sentiments sont laissés de côté, chacun les garde pour soi.

Plus on reste dans l’entreprise et plus on a de chance de monter en grade.
On se méfie de ceux « d’en-dessous » qui peuvent/veulent prendre votre place et on cherche à prendre la place de son supérieur.

Les relations humaines sont pleines de sous-entendus, de coups bas à la moindre faute de son supérieur ou de soi-même.

Quant à ceux qui sont bien dans leur poste, la routine s’installe.

Le moteur est une relation de pouvoir. Les rouages sont bien huilés, chacun sait ce qu’il a à faire et généralement il le fait bien.

La structure transversale

Dans une structure transversale, le principe est que chacun collabore avec les autres pour « libérer » le potentiel des collaborateurs.

Le responsable hiérarchique permet à chacun de montrer et de démontrer son savoir et son savoir-faire, pour que l’entreprise profite au maximum des efforts de tous.

La récompense est indépendante de la hiérarchie, elle est différente d’une progression hiérarchique et est plus dans l’accomplissement personnel du collaborateur et la satisfaction de son responsable d’avoir choisi un collaborateur efficace.

Les énergies et les potentiels sont libérés, les gens s’expriment plus librement.
Plus le collaborateur est content dans son travail et plus il travaille.

Dans une structure transversale, les sentiments s’expriment, la créativité se déclenche, le partage d’idées conduit à une collaboration étroite entre des personnes sur des objectifs communs, même s’ils sont dans des hiérarchies ou dans des niveaux de hiérarchie différents.

La méfiance vient plus de la maîtrise du savoir et de la gestion des relations humaines.

Le respect n’est plus en fonction de sa position hiérarchique mais en fonction de ses capacités personnelles et des actions au sein d’un projet ou pour un objectif commun.

La routine s’installe dans le dynamisme de l’équipe. La moindre défaillance ou fatigue se fait immédiatement remarquée.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :
Structure
La structure des potentialités d’une entreprise
La gestion stratégique du management

Les 3 types de management
Les trois temps d’une structuration interne
Déléguer ET contrôler, sinon gare aux conséquences !

Autres Management et Organisation :

Récapitulatif 17 Management
Récapitulatif 17 Organisation

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CV : Correspondance des diplômes français et allemands


L’équivalence des diplômes en France et en Allemagne

Pour ceux qui souhaitent travailler en Allemagne, l’équivalence des diplômes est à indiquer sur son CV.

Il est préférable, compte tenu des particularités du CV allemand, d’augmenter ses chances en facilitant le travail des recruteurs allemands.

Abitur

Avec ou sans diplôme, mieux vaut avoir un niveau certain de pratique de la langue allemande. Ne serait-ce que pour comprendre la liste des correspondances ci-après :

Baccalauréat : Hochschulreife, Abitur (ancienne et nouvelle terminologie)

  • A : neusprachliches Abitur
  • B : wirtschaftswissenschaftliches Abitur
  • C : mathematisches Abitur
  • D : naturwissenschaftliches Abitur
  • E : technologisch-mathematisches Abitur
  • F : technisches Abitur
  • G : betriebswirtschaftliches Abitur
  • L : neusprachliches Abitur
  • ES : wirtschafts- und sozialwissenschaftliches Abitur
  • S : naturwissenschaftliches Abitur

B.T.S. = Fachhochschuldiplom in… (zweijähriges Studium)
D.U.T. = Fachhochschuldiplom in… (zweijähriges Studium)
DEUG = Grundstudiumdiplom (zweijähriges Studium, Niveau Vordiplom)

Licence / Bachelor = Lizentiatengrad in… (berufsqualifizierendes Hochschulabschlussdiplom, dreijähriges Studium)

Maîtrise ou Master = Magister in… / Master (berufsqualifizierendes Hochschulabschlussdiplom, vierjähriges Studium)

D.E.A. = Hochschuldiplom in… (Vordiplom zur Promotion, fünfjähriges Studium)
D.E.S.S. ou Master 2 = Praxisbezogenes Hochschuldiplom (fünfjähriges Studium), titre selon la spécialité : Diplom-…
Doctorat = Promotion

École de Commerce (ESC etc.) = BWL Hochschule (éventuellement Diplom-Kaufmann/frau)
École Centrale = Hauptstudium der allgemeinen Ingenieurwissenschaften
École d’Ingénieur = Ingenieurhochschule

Source : Connexion française

Philippe Garin

Pour un conseil personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Le CV allemand : ses particularités
Les salaires en Allemagne 2/4 : le revenu moyen de 26 professions
CV : Les 3 mensonges sur les diplômes

Les niveaux de qualification et de diplômes
Points faibles à citer en entretien 6/6 : Pas, pas assez, pas les bons ou trop de diplômes
Québec vs France : équivalence des études et des diplômes

Autres Communication et Emploi :

Récapitulatif 16 Communication
Récapitulatif 16 Emploi

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Compétences numériques : Sécurité informatique


Compétences numériques : Sécurité informatique

protection non numériqueLe summum des problèmes vient des autres. Déjà, résoudre des problèmes numériques nécessite certaines compétences.

La sécurité sert à prévenir des attaques de toutes sortes que, par jeu ou par malveillance, menacent l’intégrité de vos données, de vos applications et de vos matériels informatiques.

Pourtant, certaines règles simples permettent de se protéger et de résoudre des problèmes liés à la sécurité informatique. C’est l’occasion d’augmenter ses chances en utilisant le CV européen pour montrer son savoir-faire.

Voici une grille pour découvrir comment vous vous en sortez.

Utilisateur élémentaire

  • Je peux prendre des mesures simples pour protéger mes appareils (par ex. en utilisant des anti-virus ou des mots de passe).
  • Je sais que l’information disponible en ligne en ligne n’est pas toujours fiable.
  • Je sais que mon identité numérique (identifiant et mot de passe) peuvent être volés.
  • Je sais que je ne dois pas dévoiler d’information privée en ligne.
  • Je sais qu’une utilisation intensive des technologies numériques peut nuire à ma santé.
  • Je prends des mesures simples pour économiser l’énergie.

Utilisateur indépendant

  • J’ai installé des programmes pour sécuriser le(s) appareil(s) que j‘utilise pour accéder à l’Internet (par ex. anti-virus ou pare-feu).
  • J’exécute et mets à jour régulièrement ces programmes.
  • J’utilise différents mots de passe pour accéder aux équipements, appareils et services numériques ; je le modifie périodiquement.
  • Je sais identifier les sites web ou les courriels qui peuvent être utilisés à des fins frauduleuses (scam).
  • Je sais reconnaître un courriel de filoutage (phishing).
  • Je peux configurer mon identité numérique en ligne et conserver la trace de mon empreinte numérique.
  • Je suis conscient des risques pour la santé associés à l’utilisation des technologies numériques (par ex. ergonomie, risqué de dépendance).
  • Je suis conscient de l’impact, positif et négatif, de la technologie sur l’environnement.

Utilisateur expérimenté

  • Je vérifie régulièrement la configuration et les systèmes de sécurité de mes appareils et/ou des applications que j’utilise.
  • Je sais comment réagir si mon ordinateur est infecté par un virus.
  • Je peux configurer ou modifier le pare-feu et les paramètres de sécurité de mes appareils numériques.
  • Je peux encrypter des courriels ou des fichiers.
  • Je peux filtrer les pourriels (spams).
  • Je fais une utilisation raisonnable des technologies de l’information et de la communication, afin d’éviter les problèmes de santé (physique ou psychologique).
  • J’ai un avis éclairé sur l’impact des technologies numériques sur la vie quotidienne, la consommation en ligne et l’environnement.

Source : Europass

Les niveaux de compétences des 5 domaines du numérique :

  1. Traitement de l’information
  2. Création de contenu
  3. Communication
  4. Résolution de problème
  5. Sécurité

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Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Compétences numériques : Résolution de problèmes


Compétences : Résolution de problèmes informatiques

résolution de problèmeHé oui ! Dans un monde parfait, les problèmes liés aux matériels informatiques et à l’usage des applications seraient inexistants.

Seulement voilà, la réalité est autre et les problèmes existent.

Bien sûr, faire appel à des spécialistes est toujours possible, moyennant rémunération.
Toutefois, comme le bricolage par rapport aux professionnels du bâtiment, être capable de résoudre soi-même des problèmes permet de faire gagner du temps, et de l’argent.

C’est d’ailleurs une des compétences numériques demandées dans le CV européen.

Voici une grille pour découvrir comment vous vous en sortez.

Utilisateur élémentaire

  • Je peux trouver soutien et assistance lorsqu’un problème technique se produit ou lorsque j’utilise un nouvel appareil, un nouveau programme ou une nouvelle application.
  • Je sais comment résoudre les problèmes de routine (par ex. fermer un programme, redémarrer un ordinateur, réinstaller ou mettre à jour un programme, vérifier une connexion Internet).
  • Je sais que les outils numériques peuvent m’aider à résoudre certains problèmes.
  • Je suis également conscient de leurs limites.
  • Lorsque je suis confronté à un problème technologique ou non technologique, j’utilise les outils numériques que je connais pour le résoudre.
  • Je sais que je dois actualiser mes compétences numériques régulièrement.

Utilisateur indépendant

  • Je peux résoudre la plupart des problèmes les plus fréquents liés à l’utilisation des technologies numériques.
  • Je peux utiliser les technologies numériques pour résoudre des problèmes non techniques.
  • Je peux choisir un outil numérique adapté à mes besoins et évaluer son efficacité.
  • Je peux résoudre des problèmes technologiques que je rencontre en explorant les paramètres et les options des programmes et des outils.
  • J’actualise régulièrement mes compétences numériques.
  • Je suis conscient de mes limites et cherche à combler mes lacunes.

Utilisateur expérimenté

  • Je peux résoudre presque tous les problèmes auxquels je suis confronté lorsque j’utilise les technologies numériques.
  • Je peux choisir l’outil, l’appareil, l’application, le logiciel ou le service le mieux adapté pour résoudre un problème non technique.
  • Je m’informe sur les progrès technologiques.
  • Je comprends comment les nouveaux outils fonctionnent.
  • J’actualise fréquemment mes compétences numériques.

Source : Europass

Les niveaux de compétences des 5 domaines du numérique :

  1. Traitement de l’information
  2. Création de contenu
  3. Communication
  4. Résolution de problème
  5. Sécurité

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Compétences numériques : La Communication


Compétences : Communication numérique

QR code pour mieux communiquerTraiter l’information et créer du contenu numérique sont deux compétences numériques définies dans le CV européen.

Cette troisième compétence concerne la capacité à communiquer en utilisant tous les outils que nous avons à notre disposition.

Voici une grille pour découvrir comment vous vous en sortez.

Utilisateur élémentaire

  • Je peux communiquer avec les autres par téléphone portable, voix sur IP (Skype, etc.), courriel ou bavardage en ligne – en utilisant les fonctions de base (messagerie vocale, SMS, envoi et réception de courriels, échange de textes, etc.).
  • Je peux partager des fichiers ou du contenu à l’aide d’outils simples.
  • Je sais que je peux utiliser les technologies numériques pour interagir avec des services (services publics, banques, hôpitaux, etc.).
  • Je sais qu’il existe des sites de réseautage social et des outils de collaboration en ligne.
  • Je sais que lors de l’utilisation des outils numériques, certaines règles de communication doivent être respectées (par ex. lorsqu’on poste un commentaire ou que l’on partage des informations personnelles).

Utilisateur indépendant

  • Je peux utiliser certaines fonctions complexes de plusieurs outils de communication (utiliser la voix sur IP et partager des fichiers, etc.).
  • Je peux utiliser les outils de collaboration et intervenir par ex. sur des documents ou fichiers partagés créés par quelqu’un d’autre.
  • Je peux utiliser certaines fonctions des services en ligne (par ex. services en ligne administratifs, bancaires ou commerciaux).
  • Je transmets ou partage des connaissances en ligne avec d’autres personnes (en utilisant les outils de réseautage social ou les communautés en ligne, etc.).
  • Je sais qu’il existe des règles de communication en ligne (« nétiquette ») et je les applique.

Utilisateur expérimenté

  • J’utilise activement une large gamme d’outils de communication (courriel, bavardage en ligne, SMS, messagerie instantanée, blogs, micro-blogs, réseaux sociaux) pour communiquer en ligne.
  • Je peux créer et gérer du contenu à l’aide d’outils de collaboration (par ex. agenda électronique, système de gestion de projet, correction en ligne, feuilles de calcul en ligne).
  • Je participe activement aux espaces en ligne et j’utilise plusieurs services (services en ligne administratifs, bancaires ou commerciaux, etc.).
  • Je peux utiliser des fonctions avancées des outils de communication (vidéoconférence, partage de données, partage d’application, etc.).

Source : Europass

Les niveaux de compétences des 5 domaines du numérique :

  1. Traitement de l’information
  2. Création de contenu
  3. Communication
  4. Résolution de problème
  5. Sécurité

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Compétences : Création de contenu numérique


Compétences : Création de contenu numérique

Contenu numérique

source : famfamfam

Les moteurs de recherche ont évolué depuis les deux décennies, seulement, qu’existe Internet pour le grand public.

La notion de référencement est apparue. Les résultats affichés privilégient les sites ayant du contenu numérique.

Chacun est libre de chercher, et surtout de créer du contenu, qui sera trouvé par les autres internautes.

Être capable de créer du contenu est une des compétences demandées dans le CV européen.

Voici une grille pour découvrir comment vous vous en sortez.

Utilisateur élémentaire

  • Je peux créer du contenu numérique simple (textes, tableaux, images ou fichiers audio, etc.) dans au moins un format, en utilisant les outils numériques.
  • Je peux apporter des modifications de base aux contenus créés par d’autres.
  • Je sais que le contenu peut être protégé par des droits de reproduction.
  • Je peux appliquer et modifier des fonctions et paramètres de base des logiciels et des applications que j’utilise (par ex. modifier les paramètres par défaut).

Utilisateur indépendant

  • Je peux produire du contenu numérique dans différents formats simples (textes, tableaux, images ou fichiers audio, etc.).
  • Je peux utiliser les outils ou éditeurs pour créer une page web ou un blog, en utilisant des modèles (WordPress, etc.).
  • Je peux appliquer un formatage de base (insérer une note de bas de page, un graphique, un tableau, etc.) à un contenu créé par moi ou par quelqu’un d’autre.
  • Je sais comment faire référence et réutiliser un contenu protégé par des droits de reproduction.
  • Je connais les bases d’un langage de programmation.

Utilisateur expérimenté

  • Je peux produire ou modifier des contenus multimédia complexes dans différents formats, à l’aide de diverses plateformes, outils et environnements.
  • Je peux créer un site web en utilisant un langage de programmation.
  • Je peux utiliser des fonctions avancées de différents outils (fusion de courriels, fusion de documents de différents formats, utilisation de formules et macro complexes, etc.).
  • Je sais comment appliquer les licences et les droits de reproduction.
  • Je peux utiliser plusieurs langages de programmation.
  • Je sais concevoir, créer et modifier des bases de données à l’aide d’un outil informatique.

Source : Europass

Les niveaux de compétences des 5 domaines du numérique :

  1. Traitement de l’information
  2. Création de contenu
  3. Communication
  4. Résolution de problème
  5. Sécurité

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Compétences numériques : Le traitement de l’information


Compétences : Traitement de l’information

Le monde du numérique est, avant tout, pour traiter de l’information.
Créé pour effectuer des calculs de plus en plus rapidement et de plus en plus complexes, l’ordinateur a été programmé pour traiter d’autres données que des nombres.

Le développement technologique nous a amené à une époque du traitement de l’information, de tous types d’informations.

Voici une grille pour découvrir comment vous vous en sortez.

Les bases de la recherche d'information

Utilisateur élémentaire

  • Je peux rechercher de l’information en ligne en utilisant un moteur de recherche.
  • Je sais que l’information disponible en ligne n’est pas toujours fiable.
  • Je peux sauvegarder ou stocker des fichiers ou du contenu (texte, images, musique, vidéos, pages web, etc.) et les retrouver une fois sauvegardés ou stockés.

Utilisateur indépendant

  • Je peux utiliser différents moteurs de recherche pour trouver de l’information.
  • J’utilise des filtres lors de ma recherche (par ex. recherche d’images, vidéos, cartes uniquement).
  • Je compare différentes sources pour évaluer la fiabilité de l’information que je trouve.
  • Je classe l’information avec méthode en utilisant des fichiers et des dossiers, afin de la retrouver facilement.
  • J’effectue des copies de sauvegarde de l’information ou des fichiers que j’ai sauvegardés.

Utilisateur expérimenté

  • Je peux utiliser des stratégies complexes de recherche (par ex. à l’aide d’opérateurs de recherche) pour trouver de l’information fiable sur Internet.
  • Je peux utiliser des flux Web (par ex. RSS) afin d’être informé des mises à jour des contenus qui m’intéressent.
  • Je peux évaluer la validité et la crédibilité de l’information en utilisant une gamme de critères.
  • Je me tiens informé des avancées technologiques en matière de recherche, de stockage et d’accès à l’information.
  • Je peux sauvegarder l’information trouvée sur Internet dans différents formats.
  • Je peux utiliser les services des sites d’hébergement de fichiers.

Source : Europass

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  1. Traitement de l’information
  2. Création de contenu
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En complément :

CV : Expériences, réalisations, résultats, compétences
Incompétence ou 10 conseils pour faire face aux critiques
Kompetenz : la compétence allemande

Bilan de compétences : 6 raisons pour en établir un
Définition des critères d’exigence dans le domaine Connaissances et compétences professionnelles
Arche de Noé ou Titanic où sont les compétences

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Comment évaluer ses compétences numériques ?


Les compétences numériques du CV européen

europass pour travailler en EuropeDéjà, la difficulté est grande quand il s’agit d’évaluer son niveau dans une langue autre que sa langue maternelle, autant elle paraît insurmontable lorsque l’on évoque le niveau des compétences numériques ou informatiques.

C’est pourquoi, une grille d’évaluation commune a été définie pour les 5 domaines du numérique.

Dans le CV européen, il est demandé d’indiquer son niveau de compétence pour les domaines numériques suivants :

  1. Traitement de l’information
  2. Création de contenu
  3. Communication
  4. Résolution de problème
  5. Sécurité

Source : Europass

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Niveaux de langue européens : Écrire


Grille d’autoévaluation du référentiel européen des langues 3/3

écrireDernière des 3 grilles d’autoévaluation, celle-ci porte sur la capacité à s’exprimer par écrit dans une langue autre que sa langue maternelle.

À chacun de se faire sa propre opinion de son niveau réel de connaissances d’une langue étrangère

Les autres volets sont : COMPRENDRE et PARLER.

Écrire

Niveau A1

Je peux écrire une courte carte postale simple, par exemple de vacances.
Je peux porter des détails personnels dans un questionnaire, inscrire par exemple mon nom, ma nationalité et mon adresse sur une fiche d’hôtel.

Niveau A2

Je peux écrire des notes et messages simples et courts.
Je peux écrire une lettre personnelle très simple, par exemple de remerciements.

Niveau B1

Je peux écrire un texte simple et cohérent sur des sujets familiers ou qui m’intéressent personnellement.
Je peux écrire des lettres personnelles pour décrire expériences et impressions.

Niveau B2

Je peux écrire des textes clairs et détaillés sur une grande gamme de sujets relatifs à mes intérêts.
Je peux écrire un essai ou un rapport en transmettant une information ou en exposant des raisons pour ou contre une opinion donnée.
Je peux écrire des lettres qui mettent en valeur le sens que j’attribue personnellement aux événements et aux expériences.

Niveau C1

Je peux m’exprimer dans un texte clair et bien structuré et développer mon point de vue.
Je peux écrire sur des sujets complexes dans une lettre, un essai ou un rapport, en soulignant les points que je juge importants.
Je peux adopter un style adapté au destinataire.

Niveau C2

Je peux écrire un texte clair, fluide et stylistiquement adapté aux circonstances.
Je peux rédiger des lettres, rapports ou articles complexes, avec une construction claire permettant au lecteur d’en saisir et de mémoriser les points importants.
Je peux résumer et critiquer par écrit un ouvrage professionnel ou une oeuvre littéraire.

Source : Europass

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :


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