Embauche des débutants : comment convaincre


Comment convaincre un recruteur quand on n’a pas d’expérience

Un débutant est quelqu’un qui débute, c’est-à-dire aussi bien un jeune qui découvre la réalité du marché de l’emploi qu’une personne plus expérimentée qui change de métier grâce à une reconversion.

Dans un cas comme dans l’autre, il est difficile de faire valoir son expérience, puisqu’elle n’existe pas ou presque, selon que vous avez effectué des stages en entreprise.

Vous pouvez mettre en avant ces stages en complément du savoir acquis durant la formation.

En cas de reconversion, les compétences transposables existent et peuvent aider à convaincre le recrutement en entretien ou/et la lettre de motivation.

Voyons quelles sont les autres arguments pour convaincre un recruteur de vous embaucher.

s’adapter – trouver sa place

1/ Votre adaptabilité

En fonction des différents stages petits boulots, jobs d’été ou autres expériences professionnelles, vous démontrez votre capacité à vous adapter à un nouvel environnement de travail.

Montrez combien de temps ont été nécessaire pour devenir opérationnel d’un manière indépendante.
Ajoutez-y une démonstration de la confiance que vous a accordez votre tuteur durant le stage.

2/ Vos compétences

Il y en a toujours. Il faut juste les nommer et démontrer que vous avez des compétences.

Toute activité compte. Cela inclue les activités de vos centres d’intérêt, sport, loisir, bénévolat. Repérez celles qui se rapprochent le plus de celles qui vous seraient demandées si vous êtes embauché.

Toute action qui vous a amené à utiliser ou à acquérir des compétences sont à mettre en avant.

3/ Votre écoute

Il est très désagréable pour un recruteur en entretien d’embauche d’avoir un débutant qui parle sans écouter.

Au contraire, un débutant qui pose des questions et écoute les réponses, rebondit sur celles-ci pour approfondir le sujet, fait ainsi la démonstration de son intérêt pour le poste.

écouter activement

Si, après en avoir demandé l’autorisation, le candidat prend des notes pour conserver les réponses, ce sera un signe de cette écoute et de son intérêt.

L’écoute, c’est aussi comprendre la question du recruteur et y répondre. Mieux vaut dire que l’on donnera la réponse plus tard parce que vous l’ignorez plutôt de te tenter d’inventer une réponse complètement inconnue.
Quant à répondre à côté, c’est la preuve d’un manque d’attention.

4/ L’envie et l’ambition

Quand un débutant démarre, il a tout à apprendre. Autant le savoir-faire concret qui concerne son travail proprement dit, que la vie dans une équipe, la culture de l’entreprise.

Le recruteur a besoin d’être rassuré sur l’investissement qu’il envisage de faire en recrutant. C’est souvent là que la question suivante est posée : « Vous vous voyez où dans cinq ans ? ».

Un débutant qui va rester deux ans, histoire d’apprendre le métier, est complètement inintéressant pour le futur patron. Il veut de bons collaborateurs et les conserver. Il veut rentabiliser son investissement, sans devoir recommencer trop rapidement à son goût.

sincérité – c’est faire ce que l’on dit

Pour convaincre, montrez votre enthousiasme, votre envie de travailler et de commencer une carrière. Répondez que vous espérez démontrer vos capacités et évoluer au sein de l’entreprise, sans aller jusqu’à prendre la place de votre éventuel futur chef.

De plus, si vous ajoutez que vous êtes prêt à vous former pour combler les lacunes, cela ajoute un plus à vos propos pour convaincre.

Attention, dans les deux précédents paragraphes, vous devez être sincère. Si votre véritable intention est de rester deux ans puis de partir voir ailleurs, cela risque d’être perçu par votre interlocuteur passera votre candidature à la trappe.
La sincérité est impérative, autant que la vérité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Décret 2019-253 : Retrait des jeunes travailleurs en danger
Le Contrat d’Engagement Jeune : Mode d’emploi
Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie

Premier emploi : Les jeunes apprennent vite
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Premier emploi : Adaptation impérative

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Recrutement : Les difficultés des entreprises


Les difficultés des entreprises à recruter

Le rapport de force entre candidat et entreprise s’est inversé.
Nombreux sont les critères réclamés par les candidats auxquels les entreprises éprouvent de grosses difficultés à répondre.

Pourtant, si le taux de chômage reste élevé, il est en baisse constante et les offres d’emploi sont de plus en plus nombreuses.

Les entreprises doivent convaincre les candidats, depuis la prise de conscience des salariés de leur quête de sens au travail, mis à mal durant la pandémie. L’inactivité forcée des confinements successifs a montrer les limites. De très nombreux salariés se sont posés des questions sur leurs conditions de vie et de travail et continuent.

concours professeur stagiaire en 1949

difficulté de recrutement en 1949

Difficulté 1 : La rémunération

48% des entreprises signalent, dans leur besoin de main d’œuvre 2023 auprès de Pôle emploi, que la rémunération est le premier critère des candidats.

Malgré les efforts, surtout dans les métiers en tension, comme dans le secteur Café – Hôtel – Restaurant, l’exigence d’un salaire plus élevé freine les embauches.

Difficulté 2 : La concurrence

Le marché du travail suit toutes les règles de la concurrence : plus il y a d’entreprises à chercher de futurs collaborateurs, plus les candidats ont le choix des postes.

De plus, les experts et les spécialistes sont suffisamment rares pour générer une surenchère et donc un manque de talents dans les entreprises.

difficulté de recrutement

pénurie de candidats

Difficulté 3 : Le savoir-faire

Les entreprises recherchent des savoir-faire. Bien que les pouvoirs publics mettent l’accent sur la formation, notamment pour permettre aux demandeurs d’emploi d’apprendre de nouveaux métiers pour se reconvertir, les montants sont insuffisants et l’offre peine à répondre aux besoins.

L’obligation d’obtenir une certification des formateurs a assaini, certes, le marché de la formation en assurant la qualité des prestations. Toutefois, bien des personnes compétences ont été retiré du marché alors qu’elles sont à même de former d’autres personnes.

Difficulté 4 : Les conditions de travail

Certaines conditions de travail sont plus pénibles dans certaines professions que dans d’autres.

C’est le cas pour toutes celles soumises à des horaires décalés, ou de coupure durant la journée, ou encore le travail des congés de fin de semaine (weekends).

C’est le cas aussi des conditions de trajets, ainsi que des spécificités liées au travail lui-même comme le transport, la santé ou le social.

redorer son image

redorer son image ?

Difficulté 5 : Les préjugés

Il s’agit surtout de préjugés sur l’entreprise et le secteur d’activité et sur le contrat de travail.

Les entreprises ont impérativement besoin de redorer leur image, d’avoir et de communiquer sur leur Responsabilité Sociale d’Entreprise, sur leurs actions et leurs valeurs pour attirer et conserver les candidats.

La nature et la durée du contrat de travail rassurent ou angoissent les candidats : intérim, CDD, intermittent du spectacle ou contrat précaire dans la restauration ou dans le bâtiment.

Conclusion

Les pratiques dans les entreprises doivent évoluer.

  • Fini le management directif, sans explication sur le bien-fondé des décisions ;
  • Terminés les ambiances pourries dans les services ou les usines ;
  • Révolu le manque de considération des collaborateurs qui les mène au burnout.

Sans modification profonde au sein des entreprises, dans les modes de management et dans les pratiques de recrutement, les difficultés d’embauche persisteront et le turn-over continuera d’être élevé. Et pourtant, ça coûte cher !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les difficultés sociales et professionnelles particulières : La liste
Entretien d’embauche : Négocier son salaire
Partir pour travailler chez le concurrent

Attirer les candidats par l’offre d’emploi
17 causes de stress au travail
Employeur : Le bouleversement de la valeur travail

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Ex-chef d’entreprise : 8 conseils pour rassurer le recruteur


Ancien chef d’entreprise en recherche d’emploi : 8 conseils pour rassurer

Dépôt de bilan, faillite, établissement fermé par décision politique ou juridique, absorption par un concurrent. Les motifs de fermer son entreprise sont nombreux.

Si moins de 50% des anciens entrepreneurs conservent l’idée de recréer une entreprise, ils doivent, souvent, comme les autres, rechercher un emploi pour se refaire une santé financière.

embaucher un ancien chef d'entrepriseL’ancien chef d’entreprise se trouve confronter à un accueil des plus circonspects. Il a besoin de rassurer, encore plus qu’un cadre ordinaire, les recruteurs.

Voici les principaux points sur lesquels le recruteur a besoin d’être rassuré.

1. La page est-t-elle tournée ? Le deuil de votre entreprise est-il terminé ?

Si votre esprit est toujours plein de rancœur d’avoir perdu votre entreprise, il vous sera difficile de vous sentir à l’aise dans un rôle différent.

En conservant le passé en tête, la place pour le futur s’en trouve réduite à l’essentiel. Or, le recruteur s’attend à ce que vous soyez prêt (e), tout simplement.

2. Qu’avez-vous retenu de votre expérience d’entrepreneur ?

Comme toute expérience, cette période d’entreprenariat vous a apporté de nouvelles compétences, une vision plus large que celle d’un salarié, fut-il cadre supérieur.

Avoir le point de vue d’un chef d’entreprise vous permet de comprendre plus rapidement les préoccupations de votre futur « patron ».

vision 6 mots en français

3. Saurez-vous rester à votre place ?

Le revers de la médaille est que vous étiez le décideur de tout ce qui concernait votre ancienne entreprise.

En (re)-devenant salarié, plus d’une décision vous échappera, puisqu’elles sont du ressort de votre future hiérarchie.

La tentation sera grande de vous exprimer, de donner des conseils ou de critiquer une décision parce que vous auriez agi différemment.

Vous devrez accepter un mode de fonctionnement, un style de management, décidés par d’autres que par vous. Redescendez sur terre, et promettez la fidélité.

Veuillez à bien faire comprendre que vous êtes là pour travailler en suggérant des améliorations et en acceptant les décisions.

4. Apporterez-vous des innovations ?

Les situations que vous avez rencontrées en tant que chef d’entreprise vous ont appris la réactivité et la créativité. Vous avez fait face à des défis et votre imagination a compensé les connaissances qui vous manquaient avant de vous lancer dans l’entreprenariat.

sortir du cadre flèche bleueVotre atout est de faire comprendre au recruteur que vous êtes prêt (e) à « sortir du cadre » pour faire profiter votre futur employeur de votre expérience, sous réserve qu’il vous fasse confiance.

5. Êtes-vous capable de tout faire ?

Généralement, un chef d’entreprise a un point fort parmi tous les domaines d’une entreprise. Il est à même de s’épanouir dans son domaine de prédilection.

Cependant, un ancien entrepreneur est aussi polyvalent. En dehors de sa préférence, il est capable de se sentir à l’aise dans d’autres domaines et sa capacité à s’intéresser aux divers départements de la nouvelle structure, le rend précieux pour son futur employeur.

6. Vous ennuierez-vous ?

Plus la future entreprise est grande et plus les salariés sont spécialisés. A contrario, plus les cadres ont de chemin pour parvenir à un poste à la hauteur de leurs capacités et envies.

L’ennui peut venir si vous vous sentez enfermé dans un rôle que vous estimez inadéquat, tout de suite ou après avoir fait le tour de vos limites de responsabilité.

le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre Victor HugoLe choix de votre future structure dépend aussi de sa taille et du périmètre d’actions et de responsabilité. Aussi, avant de postuler, tenez compte de ce critère. Puis, rassurez le recruteur en expliquant votre choix.

7. Êtes-vous capable de travailler en équipe ?

Un chef d’entreprise est seul. Seul au sommet de son organisation.

Un salarié est toujours accompagné d’une équipe ou fait partie d’une équipe, même dans le premier cercle du dirigeant.

Il est donc important pour convaincre le recruteur de lui rappeler que les interactions personnelles avec votre entourage ont toujours existées, ne serait-ce qu’avec vos anciens clients, fournisseurs, partenaires, et peut-être vos collaborateurs, si vous en aviez.

8. avez-vous envie de repartir en entreprenariat ?

La perte de sa propre entreprise est toujours un traumatisme. Elle est souvent perçue comme un échec. Intrinsèquement, c’est vrai. Cependant, plus de 40% des anciens chefs d’entreprise en envie de se relancer dans l’aventure.

Que ce soit votre cas ou que vous préféré rester salarié, il est évident que le recruteur va vous sonder pour le savoir.

Il vous faut donc lui signaler que vous resterez suffisamment longtemps dans l’entreprise, pour que son investissement dans votre embauche lui sera profitable.

La fidélité et la durée de votre présence et de vos actions au sein de votre nouvelle structure sera plus longue que celle d’autres salariés qui chercheront, peut-être, à quitter l’entreprise pour des raisons différentes.

allégeance fidélité hommageVous avez la pratique et une similarité de pensée que votre futur chef d’entreprise, ce qui vous rend plus enclin à le respecter et à travailler pour lui.

Conclusion

Votre attitude en entretien d’embauche va conditionner, plus que tout autre, la réussite de la recherche d’emploi d’un ex-chef d’entreprise ayant perdu son entreprise.

Mettez bien en avant vos motivations, plus importantes pour vous que pour un autre candidat, qui aura, lui, à convaincre plus par ses compétences.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Bilan de compétences : Six raisons pour en établir un
Convaincre après une reconversion
Recherche d’emploi : Surqualifié (e) pour le poste

Portage salarial : Mode d’emploi
Le Médiateur des entreprises : Qui, Pourquoi, Où ?
Quelles motivations dire en entretien d’embauche

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L’éloquence en 10 conseils


L’éloquence est-il l’apanage des grands orateurs ?

buste de cicéron

Cicéron

Certainement pas !

S’il est vrai que les politiciens ou les avocats sont les champions de l’éloquence, tout le monde peut y accéder.

Tentons de décrypter ce que éloquence signifie.

Des techniques permettent d’améliorer son éloquence. En voici 10 pour vous aider

C’est quoi l’éloquence ?

La prise de parole en public implique de plaire, d’émouvoir et de convaincre grâce à la parole.

Cette définition est ancienne puisqu’elle est attribuée à Cicéron, en latin Marcus Tullius Cicero, né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. (calendrier julien) à Formies.

Il s’agit de séduire, pour être écouté, puis de convaincre par des arguments, et de conclure pour inciter son auditoire à une action ou à la réflexion qui mènera à une décision.

Il s’agit donc d’une technique oratoire, qui met le poids sur les mots.

Pourtant, le corps entier participe de la communication, à commencer par la voix, indispensable pour se faire entendre.

Les 10 techniques qui favorisent l’éloquence

  1. Connaître son sujet dans les moindres détails
  2. Structurer son discours
    1. L’exorde attire l’attention
    2. La narration expose les faits
    3. La confirmation des arguments
    4. La péroraison ou conclusion
  3. Adapter son vocabulaire à son auditoire
  4. Être convaincu (e) de son propre discours
  5. Poser sa voix, échauffer ses cordes vocales
  6. Maîtriser ses silences, se taire avant de reprendre
  7. Respirer correctement pour éviter l’épuisement
  8. Maîtriser sa posture et ses gestes
  9. Supprimer ses tics de langage
  10. Être concentré (e), avant, pendant et après le discours

Faire un discours devant la famille, des amis, des collègues, une assemblée de dizaines de personnes ou devant une caméra et un micro, sont tous des moments qui nécessitent de l’éloquence pour convaincre.

Préparer son discours, c’est rédiger et apprendre son texte, autant que de le prononcer devant un miroir ou sa caméra pour corriger son langage, sa voix, ses gestes.

C’est donc, avant tout, une question d’entrainement et de pratique.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Comment faire passer mes idées en 8 étapes
Congruent Définition Communication verbale et non verbale
Sentir son auditoire pour être un bon orateur

Comment avoir une bonne élocution pour devenir un bon orateur ?
Avoir de la conversation ou comment parler en public
Langage tactique militaire : L’autre façon de parler sans parole

Autres Communication :

Récapitulatif 20 Communication

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Que pense un recruteur en entretien d’embauche ?


Ah si on pouvait lire les pensées du recruteur !

les cartes de Zener pour tester la télépathieDurant tout le déroulement de l’entretien d’embauche, le (la) candidat (e) est soumis à la pression engendrée par l’enjeu sur la carrière que représente l’exercice difficile qui consiste à convaincre son ou ses interlocuteurs que le « bon choix » est de lui donner sa chance.

Le temps de parole théorique se répartit à raison de 25 à 30 % pour le recruteur et donc de 70 à 75 % par le candidat.

Pendant que le candidat s’exprime, le recruteur l’écoute et l’observe.

Il écoute les réponses à ses questions et il observe le langage non verbal, les attitudes du candidat. Puis, il pose une question ou émet une remarque pour conforter sa décision, prise durant les premières secondes ou minutes de l’entrevue.

Le candidat est tellement pris par l’écoute des questions et par les réponses qu’il doit donner, qu’il en oubli d’observer les gestes, les mimiques et la voix du recruteur.

Observer et jauger

Avec un bon entraînement et en multipliant les rencontres de ce type, chacun devrait être à même d’observer l’autre.

Pour mettre toutes les chances de son côté, le candidat doit aussi observer le recruteur et tenter de deviner ce que pense le recruteur, surtout si celui-ci est le futur employeur ou le futur chef, car c’est avec lui qu’il aura à travailler, s’il est retenu.

C’est à cela aussi que sert le moment de l’entretien où le recruteur demande si le candidat a des questions à poser. En effet, les positions sont inversées et le candidat a alors l’occasion ultime d’observer le recruteur et de tenter de deviner ses pensées.

Face à un professionnel du recrutement, cabinet de recrutement ou salarié du service RH, la gageure est plus importante et difficile, car ils sont habitués à cacher leurs émotions et leurs jugements derrière une façade de neutralité.

Certains seront tellement impassibles qu’il sera impossible de savoir ce qu’ils pensent. D’autres, par contre, seront plus expressifs, soit en positif, soit en négatif.

Un signe

Un signe, cependant, est l’intérêt que porte le recruteur aux qualités personnelles du candidat vers la fin de l’entretien.

Lorsqu’il aborde les centres d’intérêt du candidat et qu’il pose de multiples questions à ce sujet, c’est qu’il a un préjugé favorable pour son profil.

C’est un signe, pas une vérité absolue. Face à la concurrence, il est possible que le choix se porte alors sur un candidat que le recruteur rencontrera plus tard, et donc son intérêt peut évoluer en défaveur du premier candidat.

De même, l’absence de question du recruteur sur les loisirs, les sports ou les aspects extraprofessionnels signifie peut-être simplement que le temps lui manque pour approfondir son intérêt, ou bien qu’il a déjà fait son choix de retenir ou de rejeter la candidature.

Philippe Garin

Pour une meilleure vie professionnelle, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Entrevue d’embauche : Parlez-moi d’une de vos erreurs
L’observation est un travail des cinq sens
Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question

Entretien d’embauche : 5 conseils pour le préparer
Enlèvement d’enfant : Confiance et méfiance
Recrutement : Les sources de stress du recruteur

Autres Communication et Emploi :

Récapitulatif 17 Communication
Récapitulatif 17 Emploi

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Radiation de Pôle emploi : Comment ça se passe


Notification et recours en cas de radiation

La radiation est une sanction à l’égard d’un demandeur d’emploi qui n’a pas respecté ses devoirs après s’être inscrit à Pôle emploi.

Si la cessation d’inscription est une procédure presque automatique, parce qu’elle se contente de refléter une nouvelle situation, par exemple, la reprise d’un emploi, une formation ou l’absence à une convocation, la radiation est une décision sous la responsabilité directe du directeur de l’agence dont le demandeur d’emploi dépend.

C’est une décision difficile et dont les conséquences sont importantes pour le demandeur d’emploi. C’est pour cela, qu’une procédure et des textes précis, avec rappel de la loi existent pour encadrer la notification de radiation, et pour rappeler quelles sont les voies de recours en cas de contestation.

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La notification de la décision de radiation

En premier, le directeur de site est alerté par le conseiller qui lui signale un fait précis contraire aux devoirs du demandeur d’emploi dont il a le dossier en charge. Par exemple, l’absence de déclaration d’un travail rémunéré et des montants perçus, même partiellement.

Le Directeur prend la décision d’envoyer par courrier une lettre d’avertissement qui est une mise en demeure au demandeur d’emploi de donner des explications sous 10 jours.

En cas d’absence de réponse de la part du contrevenant durant ce délai, la décision de radiation lui est envoyée. Le demandeur d’emploi est radié pour une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois, selon la gravité de sa faute.

Si le demandeur d’emploi répond et donne ses explications, deux cas de figure se présentent.

  • Soit les observations sont jugées recevables et le projet de décision de radiation n’est pas suivi d’effet,
  • Soit le directeur du site n’est pas convaincu par les arguments du demandeur d’emploi et la radiation est prononcée, envoyée par courrier postal.

abonnez_vous_ICI_a_la_NewsletterLes voies de recours

Les recours contre les décisions de Pôle emploi concernent la radiation et la cessation d’inscription, ainsi que le changement de catégorie et le refus d’inscription.

Pour ces quatre cas, l’intéressé a le droit de réclamer un recours administratif auprès du directeur de l’agence de Pôle emploi.

En cas de radiation, le directeur retire sa décision initiale et la radiation est annulée, ou il l’a maintient et la radiation est confirmée.

Pour le cas où l’intéressé (e)  conteste son refus d’inscription, il peut, en cas de maintien de la décision du directeur du site, contester devant le Directeur territorial, supérieur au directeur de l’agence.

Dans les autres cas où le directeur de l’agence maintient la décision initiale, le recours contentieux est porté par l’intéressé devant le tribunal administratif dans un délai de 2 mois suivant la notification de la décision contestée.

Double peine en cas de fraude

La DIRECCTE, Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, reçoit une copie de la notification de radiation, pour les demandeurs d’emploi indemnisés.

La sanction de radiation, prononcée par le directeur de l’agence de Pôle emploi, est limitée à 6 mois, pendant lesquels aucune réinscription n’est possible et aucune allocation n’est versée.

Cependant, la faute, qui a conduit à la radiation, peut être tellement grave que cette sanction semble insuffisante. C’est la Direccte qui prend le relais et engage des procédures administratives et pénales pour dépasser la sanction initiale. C’est le cas, par exemple, lorsque le demandeur d’emploi a fraudé.

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Fausse déclaration à Pôle emploi : Les sanctions
Chômage : Le nombre de jours sans indemnité
Les mission de Pôle emploi

Faute grave : Définition juridique
Allocation chômage : Nouvelle convention, nouvelles règles
Chômeur : Comment ne pas perdre en cas de travail

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 16 Emploi
Récapitulatif 16 Juridique

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Démission : SurenchèreS au départ du salarié


Quand le (la) salarié (e) a décidé de démissionner

démissionLorsqu’un salarié a pris la décision de quitter son poste et son entreprise, c’est qu’il a, généralement, un autre poste dans une autre entreprise en vue.
Rare sont ceux qui partent sur un coup de tête, sauf après un fait violent ou délictueux.

Deux cas de figure se présentent :

  • La surenchère du salarié
  • La surenchère de l’employeur

La surenchère du salarié

On peut l’appeler aussi le chantage au départ ou « combien vous me donnez pour que je reste ? ».

Le salarié est plus ou moins décidé à partir ou, du moins, il voudrait savoir si, en annonçant son départ, son employeur envisage de le retenir.

Ceux qui croient que c’est un moyen de demander une augmentation de salaire, se trompent lourdement. Le chantage est très mal vu dans l’entreprise. Le candidat au départ va se trouver avec un refus catégorique ou déclenche la surenchère de l’employeur.

La demande déclenche automatiquement un entretien individuel. L’employeur a besoin de connaître les motifs de départ. Pour comprendre d’abord, ensuite pour décider de la suite à donner à cette demande.

La surenchère de l’employeur

Le (la) salarié (e) vient d’annoncer son départ, oralement ou/et par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception.

Lorsque l’employeur s’y attendait, le salarié part. « Bonne route » dans le meilleur des cas.

Par contre, lorsque la surprise est là, l’employeur peut décider de tenter de retenir le salarié sur le départ. Bien qu’il ait toute la période de préavis pour le faire. Il sait qu’il faut faire vite pour convaincre le salarié de changer d’avis et de rester.

Un entretien individuel est alors indispensable pour comprendre les motivations du salarié. Souvent, ces motivations sont incontournables et l’employeur doit se résoudre à accepter le départ.

Sinon, plusieurs arguments sont alors à sa disposition :

  • Convaincre le démissionnaire que le poste et/ou l’entreprise qu’il va prendre sont pires que le poste et l’entreprise actuelle : CA en baisse, doute sur la pérennité de l’entreprise, rumeurs négatives, style de management, description insuffisante du poste
  • Mettre en balance l’inconnu du nouveau poste avec le confort de connaître le poste en cours
  • Proposer une augmentation de salaire, davantage de responsabilité, des tâches plus intéressantes pour le salarié

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La victoire a de petits bras

Lors que le (la) salarié (e) décide de rester, après avoir obtenu satisfaction sur les points demandés ou proposés par sa direction, il estime se sentir bien. Encore faut-il que les motifs de son départ n’existent plus ou ont été compensés.

Par contre, s’il existe encore des motifs de départ, comme les relations difficiles avec les autres, alors le départ est seulement repoussé. L’offre du nouveau poste était insuffisante. A la première nouvelle offre mieux en adéquation avec ses critères, le salarié partira sans état d’âme et sans envisager de rester une fois de plus.

Rester signifie aussi se retrouver avec les mêmes collègues, méprisants ou envieux, avec qui les relations seront plus compliquées, surtout si un avantage obtenu est une promotion.

De plus, l’employeur en voudra pour son argent. Il attend du salarié qu’il justifie par ses résultats l’augmentation de salaire, la promotion ou les avantages divers qu’il vient de lui accorder.

L’employeur attend aussi que l’employé reste sans tentative de nouveau départ dans un avenir proche.

Vigilance

Il est fort probable que la décision de rester enclenche un processus du recrutement du futur remplaçant. La tentative de convaincre le salarié de rester a pour but d’éviter une vacance du poste de travail.

Quant au salarié qui ne démissionne pas après un chantage au départ, il se verra mis à l’écart, voire au placard, en tout cas les relations seront très refroidies et seules les tâches les plus ingrates lui seront confiées. Là encore, le motif d’un licenciement est tout trouvé : tentative d’intimidation, de chantage, de pression sur la hiérarchie, ou tout autre motif valable comme une erreur dans l’exécution des tâches, etc.

Plus l’entreprise est grande et plus il est facile de réussir à rester ou à faire rester le salarié, sous réserve de le faire changer d’établissement ou de services, ou, au minimum de réduire fortement ses relations avec ses anciens collègues.

Dans 9 cas sur 10, la surenchère est sans suite ou conduit à une suite provisoire.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour un accompagnement au départ et à la prise de poste, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

Pour en avoir plus :


En complément :

Licenciement, Rupture conventionnelle, Démission, Jurisprudence : Définitions
Jurisprudence : Rupture conventionnelle et licenciement
Démission d’un salarié = fuite d’informations : Comment s’en prémunir

Entretien de départ : Vous quittez votre poste ?
Chômeur : Comment ne pas perdre en cas de travail
Poste de travail vacant : Les besoins de transition des causes IMPREVISIBLES

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 12 Emploi
Récapitulatif 12 Management

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L’écoute active : mode d’emploi


La pratique de l’écoute active

je t'aime  - moi non plusParmi les techniques qui permettent de réussir un entretien, qu’il soit d’embauche, de promotion, pour demander une augmentation de salaire ou faire valoir ses atouts pour obtenir une mission, figure l’écoute active.

L’écoute active, c’est se concentrer sur les propos de l’autre sans perdre le fil ni de son discours ni du sien propre.

Inutile de déballer l’ensemble de vos arguments si votre interlocuteur montre des signes de lassitude, s’il veut en placer une et que votre débit l’empêche de le faire, sauf quand vous prenez une respiration.

Pour parvenir à convaincre l’autre que ce que vous dites est intéressant, il convient aussi de faire attention à ce qu’il dit, ainsi qu’à son langage non verbal.

C’est l’approche centrée sur la personne qui fera de vous un « bon » interlocuteur.

S’entraîner

Pour utiliser l’écoute active, il va falloir vous entraîner, car cette technique est loin d’être naturelle.

Le naturel est d’être concentré sur soi, de faire preuve d’égoïsme dans le discours et de le ramener à soi, de discourir en émettant ses idées et en utilisant son propre vocabulaire et tics de langage.

Il est très difficile au début de l’apprentissage de la méthode, d’écouter sans perdre le fil de la conversation, de répondre aux questions de l’autre et donner une réponse, tout en observant la réaction de son interlocuteur.

C’est comme une partie de ping-pong où vous devez à la fois suivre la balle des yeux pour la renvoyer sur la table sans faire de faute et de regarder son adversaire pour savoir où il se place, comment il tient sa raquette et quel est son prochain geste, de façon à envoyer la balle là où il faut pour gagner le point.

Trois outils pour la mise en pratique

Poser des questions

Un très bon moyen de savoir ce que l’autre pense et le faire parler et de lui poser des questions, tout simplement.

Il s’agit, bien sûr, de questions ouvertes, c’est-à-dire des questions qui nécessitent une réponse avec plusieurs phrases ou plusieurs mots. Il faut que l’autre puisse exprimer avec son propre vocabulaire suffisamment longtemps pour pouvoir l’observer et réagir.

Reformuler

Reformuler, c’est tout simplement répété ce que l’autre vient de dire, de préférence sous une autre forme, soit avec son propre vocabulaire soit en le mélangeant avec le sien. La langue française à ce gros avantage d’avoir à sa disposition un nombre important de synonymes.

En même temps reformuler permet de réfléchir la réponse que l’on va donner.

Résumé ou faire une synthèse

Reprendre les propos de l’autre, en utilisant moins de mots que lui, tout en conservant l’idée qu’il aimait, s’appelle faire une synthèse. C’est un résumé qui reprend l’idée maîtresse sans la dénaturer.

Comme dans la formulation, la synthèse permet de voir comment l’autre réagit, et en cas de désaccord sur un point détail, la réaction de votre interlocuteur permettra de savoir si vous allez dans le même sens que lui, ou si vous avez mal compris ses propos.

Se mettre au diapason

En combinant l’écoute active, la concentration sur l’autre, et la PNL, vous allez vous mettre au diapason, être en phase avec votre interlocuteur, et transmettre plus d’informations et de meilleure qualité au travers de ses filtres naturels et augmenter ainsi la qualité de votre discours et diminuer la déperdition de l’information.

Autre avantage, le choix de ce que vous allez dire, c’est-à-dire le fond de votre pensée correspondra aux attentes votre interlocuteur. Vous ne le lasserez pas avec de longs discours, avec des propos dont il n’a rien à faire. Ce conseil est particulièrement important lorsqu’il s’agit d’un entretien d’embauche.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Pour en avoir plus :


En complément :

Comment bien mener un entretien efficace
Comment faire passer mes idées en 8 étapes
Entretien d’embauche, discours, présentation : Conseils pour Bien parler

PNL visuel, auditif ou kinesthésique
Schéma de la déperdition de l’information
Ces phrases qui tuent le dialogue

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Le chargé de recrutement veut vous imposer


Une impression désagréable à l’issue de l’entrevue de recrutement

mal au ventreVotre entretien d’embauche vient de se terminer. Cela s’est bien passé puisque le chargé de recrutement vous a annoncé qu’il allait présenter votre candidature à son entreprise cliente, s’il fait partie d’un cabinet externe, ou à d’autres personnes de la société, s’il en fait partie lui-même.

Pourtant, vous avez, vous, l’impression d’un décalage avec ce que vous pensez de votre discours durant l’interview de recrutement et le discours du recruteur.

Vous avez des doutes

Vous êtes, certes, content (e), de la suite que le chargé de recrutement vous a annoncé, puisque le processus se poursuit.
Et pourtant, vous vous sentez mal à l’aise.

  • Vous avez des doutes sur votre capacité à tenir le poste
  • Le poste est différent de ce à quoi vous vous attendiez
  • L’entreprise vous paraît moins attractive qu’au début de votre candidature
  • Les conditions de rémunération, de progression, de formation, de trajet, etc. contiennent des contraintes que vous avez découvertes durant l’entretien seulement
  • Vous ne savez pas dire d’où vient cette sensation désagréable

Alors vous vous demandez :

« Pourquoi veut-il imposer ma candidature ? »

Il existe de multiples raisons pour lesquelles un recruteur cherche à poursuivre le processus de recrutement avec vous.

Vis-à-vis de vous

Votre interviewer peut avoir déceler des possibilités que vous n’avez pas vu vous-même. Vous vous êtes sous-estimé ou vous disposez de qualités qui pourraient servir à l’entreprise à un autre poste, par exemple à la place d’une personne qui va bientôt quitter l’entreprise, volontairement ou non.

Vous considérez certains points comme des points faibles alors qu’il s’agit de points forts pour l’entreprise. Tout est relatif. Vous avez mal cerné le poste.

Le recruteur peut avoir considéré que certains de vos critères sont mineurs alors qu’ils sont importants pour vous. Par exemple, le besoin d’un déménagement.

Vis-à-vis de l’entreprise en interne

Lorsque le chargé de recrutement appartient à l’entreprise qui embauche, il se doit de montrer sa capacité à trouver des candidats qui pourraient « faire l’affaire ».

Il sait que l’oiseau rare est difficile ou impossible à trouver alors il présentera à sa hiérarchie des candidats « moyens » et qui conviendraient, malgré certaines faiblesses.

Il justifie ainsi son poste et ses propres compétences de recruteur.

Vis-à-vis de l’entreprise cliente

C’est tout l’intérêt du cabinet d’imposer un de ses candidats car c’est sa source de revenus. Sa crédibilité est en jeu, comme un chargé de recrutement interne, sauf qu’il peut multiplier le nombre de contrats pour les futurs postes à pouvoir.

Certains cabinets,même, acceptent le deal avec leur client et ne sont payés que si le client embauche un des candidats présentés, voire même à la fin de la période d’essai.

Dans tous les cas,

Les encouragements du recruteur servent uniquement à convaincre le (la) candidat (e) qu’il (elle) a une chance d’être choisi (e).

De plus, il repasse à d’autres la décision finale, en « refilant le dossier » aux vrais décideurs.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recruteur : La présélection des candidats
Entretien d’embauche : La prise de notes par le recruteur
Connaître ses limites face à un recruteur en entretien d’embauche

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Faute du recruteur : 3/7 Avoir la certitude que 5 ou 6 « OK » = « extra ordinaire »
Seniors Vos points forts auprès des recruteurs
A savoir sur le recruteur et le CV

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Le veinard et le malchanceux


Différence entre le veinard et le malchanceux

Eugène Labiche

Eugène Labiche

« Le veinard est celui qui arrive à tout ;
le malchanceux est celui à qui tout arrive »

Eugène Labiche

Le veinard

On dit aussi qu’il faut « provoquer la chance« 

Que ce soit dans sa vie professionnelle, l’emploi, les affaires, ou dans la vie personnelle, rencontres amoureuses, la différence entre le veinard et le malchanceux est l’engagement.

La chance est la coïncidence entre les volontés et les circonstances.

Une préparation, même minime, permet d’augmenter ses chances, c’est-à-dire la possibilité de comprendre que la circonstance, de lieu et de temps, est une opportunité de réalisation de sa volonté.

Elle permet d’atteindre un ou des objectifs, surtout quand ceux-ci coïncident avec ceux d’une ou d’autres personnes.

Le veinard est alors celui, ou celle, qui reconnaît que la situation est celle qui lui convient.

Le malchanceux

Le malchanceux, par contre, laisse passer l’occasion, ou ne parvient pas à convaincre son ou ses interlocuteurs, que leurs objectifs sont convergents au moment où il faudrait « saisir sa chance« .

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Winston Churchill : Un pessimiste et un optimiste

L’ancrage ou l’imprégnation
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Reconversion : Manque d’expérience, comment convaincre


Comment convaincre le recruteur en cas de reconversion

Reconversion, réorientation professionnellePar définition, une reconversion est un changement radical d’orientation professionnel, c’est choisir un métier sans rapport avec la formation initiale ou les postes que l’on a occupé jusqu’alors.

Cela signifie donc un manque d’expérience ou une expérience très différente

Dans ces conditions, comment convaincre que l’on correspond bien à l’emploi proposé

Bien rédiger son CV

Votre CV pour une reconversion va comporter deux parties de taille inégale :

  • Votre parcours précédent, plus ou moins long selon vos différents postes, stages
  • Votre parcours, vos compétences, votre ou vos formations en lien avec votre reconversion, y compris vos activités qui sont passées d’extraprofessionnelles à professionnelles

Mettez cette dernière partie en premier dans l’ordre de présentation, de façon à ce que le recruteur fasse plus rapidement possible le lien avec l’annonce.

Bien préparer sa lettre ou message de motivation

Pour une fois, votre lettre de candidature est vraiment votre lettre de motivation.

Vous devez prouver que votre reconversion est aboutie et en adéquation avec le poste proposé. Cela se fait au travers d’anecdotes, de préférence chiffrées, qui démontrent vos capacités à assumer les tâches demandées.

Vous devrez ajouter un paragraphe pour expliquer, brièvement, pourquoi vous avez choisi votre reconversion.

Bien préparer son entretien d’embauche

Deux points sont importants pour votre entretien d’embauche :

Ces dernières portent essentiellement sur votre motivation

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Présidentielles 2012 : un entretien d’embauche ?


Quelles conclusions tirer des élections présidentielles 2012 en France pour ses entretiens d’embauche ?

élection présidentielle française 2012Première conclusion : un entretien d’embauche est un exercice de communication

Avant toute autre considération, pour votre prochain entretien d’embauche, vous devez avoir en tête que vous allez pratiquer un exercice de communication : il s’agit de séduire et de convaincre que vous êtes le « bon » candidat

2. Être congruent : L’importance du langage non verbal

La congruence est la coordination entre le langage verbal et le langage non verbal.

Les experts en attitudes examinent tous les gestes et expressions non verbales des candidats.

Votre prochain entretien d’embauche va vous mettre en face d’un interlocuteur qui observera, avec attention, tous vos gestes, vos expressions, vos mimiques, votre attitude.
Plus vous serez cohérent avec votre discours, vos réponses et vos questions, et plus vous serez à même de convaincre

3. Le ton, la voix, les expressions, le choix de mots et la façon de le prononcer

Le choix des mots est très important dans vos propos que vous allez prononcer en entretien d’embauche, ET dans la bouche de votre interlocuteur.

Si le choix des mots permet de jauger votre style de communication, c’est aussi le cas pour la façon dont vous allez parler.

Avec une voix ferme, claire, sans balbutiement, vos propos auront un impact plus important qu’avec une petite voix, hésitante, geignarde ou agressive.

En entrevue d’embauche, votre interlocuteur sera sensible à une voix chaleureuse, sérieuse, calme.

4. Soyez enthousiaste… sans excès

Un fanatique n’a jamais convaincu.
Une litanie de la façon dont on se projette dans le job, dont on s’imagine la prise de poste et les premières actions que l’on mènera, est encourageant pour ceux qui sont convaincu à l’avance de la candidature de son favori, et est lassant pour les autres.

Dans un entretien d’embauche, il est important de s’imaginer être dans sa nouvelle fonction, car cela permet au candidat de montrer sa motivation.
Cependant, comme pour tout, il faut savoir se modérer et se limiter. Imiter la technique présentée au débat présidentiel du 2 mai 2012, va faire sourire votre interlocuteur car ce recruteur aussi a regardé le débat.

5. Le débat présidentiel est différent d’un entretien d’embauche

Dans le débat présidentiel, comme dans tous les échanges politiques entre candidats, quels que soient les postes auxquelles ils soumettent leurs candidatures aux suffrages d’électeurs, l’entretien se fait entre les candidats, qui savent qu’ils ne parviendront jamais à convaincre leur adversaire.
Leur but est de convaincre les auditeurs ou spectateurs.

Dans un entretien d’embauche, c’est vous qui devez convaincre votre interlocuteur : le(s) recruteur(s).

De plus, l’engagement est généralement sur une durée plus longue que le mandat présidentiel.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Cadremploi : Speed recruiting pour décrocher un job en 7 minutes
Entretien d’embauche : 10 bons gestes = 10 bons atouts
Approche pour la construction d’une atmosphère de sympathie dans le cadre d’un entretien

La voix pour bien communiquer en entretien d’embauche et ailleurs
Convaincre par les mots
Les noms et les verbes pour améliorer un entretien par des bonnes questions

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CV rejeté : Pourquoi ?


Votre CV est rejeté et vous vous demandez Pourquoi ?

poubelle à CVUn « bon » CV est un « bon » argument pour convaincre un recruteur que l’on est un « bon » candidat

Il doit contenir son Parcours de vie (en latin Curriculum Vitae), avec tous les éléments qui vont servir à un recruteur pour se faire une idée de la personne qui s’y trouve décrite

En quelques mots, quelques phrases, et en moins de 10 secondes, le CV sera retenu ou rejeté

Il faut se faire à l’idée :

Il y a plus de candidats que de postes à pourvoir

C’est pourquoi, l’afflux, souvent, très important de CV pour un poste (jusqu’à plusieurs centaines) nécessite un traitement par élimination, de la part du recruteur

Il est donc impératif de soigner autant la présentation de son CV que son contenu. Ceci est valable, que l’on soit débutant, sans expérience, ou que l’on soit senior avec une longue carrière

Le cabinet Shape the Future a mené une enquête auprès de 757 chefs d’entreprise de 5 pays, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Suède, pour le compte de Carreerbuilder.co.uk sur les motifs de rejet de CV

source : JobAt.be

Les raisons principales tiennent essentiellement à la FORME du document

Elles n’ont aucun rapport avec les connaissances, l’expérience, etc. du candidat ou de la candidate :

Raisons_du_rejet_de_CV

  1. 54% sont rejetés car trop impersonnels
  2. 33% sont trop longs
  3. 31% sont trop confus, n’incitent pas à être lus
  4. 12% contiennent des fautes d’orthographe qui rebutent le lecteur
  5.   8% utilisent des copier-coller trop voyants

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CV : Que mettre dans l’entête ?
CV Les embuches du parcours professionnel

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Un excellent CV… suffisant ?
Langues : Le référentiel européen commun

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Conduire le changement


Conduire le changement

conduite du changementPlus une époque est troublée, plus il y a des risques pour une entreprise et plus le changement est indispensable pour survivre.

Ceci est valable autant pour sa vie personnelle que pour sa vie professionnelle.

Le premier devoir du chef d’entreprise est d’assurer la pérennité de son entreprise.

Le changement peut-il être imposé ?

La loi du plus fort fonctionne dans certaines entreprises.
En fait, il y a une tête pensante et tous les autres sont des exécutants, qu’ils soient simples employés ou cadres.

Quel que soit l’ampleur du changement, petit ou grand, il dérange !

Certains acceptent sans broncher, d’autres, au contraire, entrent dans une rage folle.

Ce n’est pas que les employés soient contre le changement, ils sont contre les conséquences du changement.

Un changement de chef, un changement de la politique de produit ou de la politique d’achat sont autant de modifications profondes qui conditionnent le quotidien au travail.

La crainte et l’hostilité aux changements sont des réflexes de sécurité personnelle et pour les siens, famille ou clan.

Pour ces sentiments forts et qui font peur ?

Tout changement implique des modifications inconnues et tout ce qui est inconnu fait peur.

C’est pourquoi, pour mener un changement profond dans une entreprise, certaines pratiques sont mises en œuvre :

  1. Obtenir l’adhésion, convaincre que le changement est vital pour l’activité de l’entreprise et sa pérennité
  2. S’appuyer sur les plus convaincus, ou les plus rapidement convaincus, car ils chercheront à convaincre les plus septiques ou hostiles
  3. Communiquer, informer, tenir informer de l’avancement du changement, des bienfaits attendus et de ceux déjà obtenus
  4. Rester positif, surtout quand le changement est douloureux pour certains, tenir la route sur la durée,
  5. Mener le changement jusqu’au bout, et préparer le prochain changement, dans une démarche d’amélioration continue

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Les 10 clés du changement
Changement : Dix conseils pratiques pour en gérer la conduite
La gestion stratégique du management

Modes de pilotage en entreprise
Quelles sont les menaces qui pèsent sur une entreprise
Les 6 défis de la modernité

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Convaincre par les mots


Convaincre par les mots

convaincre par les motsQuelques conseils pour pouvoir convaincre par le choix des mots :

Éviter

Préférer

Être rationnel Les mots négatifs ou réducteurs Logique et normalité
Être direct Les mots à double sens Clarté et précision
Être actif Les verbes passifs Les verbes actifs
Être positif Les tournures négatives Les tournures positives
Être affirmatif Le doute La certitude
Être factuel Les généralisations Les faits précis
Identifier Les pronoms neutres Implication personnelle
Conforter Les mots faiblissent Être direct et précis

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Sentir son auditoire pour être un bon orateur
Les noms et les verbes pour améliorer un entretien par des bonnes questions
Les généralisations et les règles pour mieux se faire comprendre

Les trois savoir-faire de la communication selon la PNL
Devise 048 : Plus grand est le sourire, plus aiguisé est le couteau
Communication : Convention et référentiel commun indispensables

Autres Communications :

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