Embauche des débutants : comment convaincre


Comment convaincre un recruteur quand on n’a pas d’expérience

Un débutant est quelqu’un qui débute, c’est-à-dire aussi bien un jeune qui découvre la réalité du marché de l’emploi qu’une personne plus expérimentée qui change de métier grâce à une reconversion.

Dans un cas comme dans l’autre, il est difficile de faire valoir son expérience, puisqu’elle n’existe pas ou presque, selon que vous avez effectué des stages en entreprise.

Vous pouvez mettre en avant ces stages en complément du savoir acquis durant la formation.

En cas de reconversion, les compétences transposables existent et peuvent aider à convaincre le recrutement en entretien ou/et la lettre de motivation.

Voyons quelles sont les autres arguments pour convaincre un recruteur de vous embaucher.

s’adapter – trouver sa place

1/ Votre adaptabilité

En fonction des différents stages petits boulots, jobs d’été ou autres expériences professionnelles, vous démontrez votre capacité à vous adapter à un nouvel environnement de travail.

Montrez combien de temps ont été nécessaire pour devenir opérationnel d’un manière indépendante.
Ajoutez-y une démonstration de la confiance que vous a accordez votre tuteur durant le stage.

2/ Vos compétences

Il y en a toujours. Il faut juste les nommer et démontrer que vous avez des compétences.

Toute activité compte. Cela inclue les activités de vos centres d’intérêt, sport, loisir, bénévolat. Repérez celles qui se rapprochent le plus de celles qui vous seraient demandées si vous êtes embauché.

Toute action qui vous a amené à utiliser ou à acquérir des compétences sont à mettre en avant.

3/ Votre écoute

Il est très désagréable pour un recruteur en entretien d’embauche d’avoir un débutant qui parle sans écouter.

Au contraire, un débutant qui pose des questions et écoute les réponses, rebondit sur celles-ci pour approfondir le sujet, fait ainsi la démonstration de son intérêt pour le poste.

écouter activement

Si, après en avoir demandé l’autorisation, le candidat prend des notes pour conserver les réponses, ce sera un signe de cette écoute et de son intérêt.

L’écoute, c’est aussi comprendre la question du recruteur et y répondre. Mieux vaut dire que l’on donnera la réponse plus tard parce que vous l’ignorez plutôt de te tenter d’inventer une réponse complètement inconnue.
Quant à répondre à côté, c’est la preuve d’un manque d’attention.

4/ L’envie et l’ambition

Quand un débutant démarre, il a tout à apprendre. Autant le savoir-faire concret qui concerne son travail proprement dit, que la vie dans une équipe, la culture de l’entreprise.

Le recruteur a besoin d’être rassuré sur l’investissement qu’il envisage de faire en recrutant. C’est souvent là que la question suivante est posée : « Vous vous voyez où dans cinq ans ? ».

Un débutant qui va rester deux ans, histoire d’apprendre le métier, est complètement inintéressant pour le futur patron. Il veut de bons collaborateurs et les conserver. Il veut rentabiliser son investissement, sans devoir recommencer trop rapidement à son goût.

sincérité – c’est faire ce que l’on dit

Pour convaincre, montrez votre enthousiasme, votre envie de travailler et de commencer une carrière. Répondez que vous espérez démontrer vos capacités et évoluer au sein de l’entreprise, sans aller jusqu’à prendre la place de votre éventuel futur chef.

De plus, si vous ajoutez que vous êtes prêt à vous former pour combler les lacunes, cela ajoute un plus à vos propos pour convaincre.

Attention, dans les deux précédents paragraphes, vous devez être sincère. Si votre véritable intention est de rester deux ans puis de partir voir ailleurs, cela risque d’être perçu par votre interlocuteur passera votre candidature à la trappe.
La sincérité est impérative, autant que la vérité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Décret 2019-253 : Retrait des jeunes travailleurs en danger
Le Contrat d’Engagement Jeune : Mode d’emploi
Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie

Premier emploi : Les jeunes apprennent vite
Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 2/2
Premier emploi : Adaptation impérative

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6 méthodes pour répondre à la question : Je suis capable de quoi ?


Je voudrais savoir de quoi je suis capable

Jeune et inexpérimenté (e), ou moins jeune et plus expérimenté (e), ou encore handicapé (e) vous vous posez des questions sur vos capacités et votre avenir.

Devant votre page blanche, commencez par la partager en deux colonnes, la première va contenir des mots-clés représentants un thème et la partie droite sera tout ce qui vous viendra à l’esprit.

Voyons 6 méthodes pour vous guider.

1. Méthode des envies

Le premier point est de partir de ce que vous aimez faire, de vos envies.

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Comme thème, je vous suggère de faire appel à votre imagination.
Mettez tout ce qui vous passe par la tête, notamment ce qui vous fait plaisir, vos envies, vos passions.

En face, mettez ce dont vous êtes capable, tant en savoir-faire qu’en qualités, pour chaque envie.

2. Méthode des actions passées ou bilan de compétences

Dans votre vie, vous avez effectué un certain nombre d’actions, à la maison, à l’école, dans vos loisirs, pendant les vacances, etc.

Listez-les. Les premières qui vous viendront à l’esprit seront facile à trouver, puis petit à petit creusez-vous la tête pour noter les faits marquants, parfois simples de votre passé, personnels ou qui se sont passés autour de vous.

Écrivez alors, dans la colonne de droite, les savoir-faire, savoir ou traits de caractères, ce que vous avez appris, retenu, ce qui va permettre de vous connaître mieux.

3. Méthode des secteurs d’activités

Recherchez sur internet la liste des conventions collectives ou encore les secteurs d’activité officiels donnés par le code NAF. Il y en plus de 700 regroupés en grande catégories que vous trouverez dans mon article Les secteurs professionnels officiels : code NAF

Projet de loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, le 7 février 1968

Projet de loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, le 7 février 1968

Vous choisissez celles qui vous inspirent le plus pour noter dans la colonne de gauche, celles qui vous interpellent le plus, celles avec lesquelles vous sentez une affinité.

Sur la droite, listez les métiers que vous connaissez dans le secteur d’activité.

Retour sur internet, allez sur le site de Pôle emploi et accéder à la page des fiches métiers.
Saisissez, un par un, les métiers que vous avez notés.

Vous trouverez alors plusieurs éléments très intéressants :

  • D’autres titres utilisés pour le même métier
  • Une liste de métiers approchant
  • et surtout une liste de compétences

Écrivez toutes les compétences indiquées et que vous pensez avoir.

En recommençant cet exercice plusieurs fois, vous obtiendrez une très longue liste de ce que vous êtes capable de faire !

Dans les fiches métiers, vous trouverez aussi les formations à suivre pour exercer ces différents métiers.

4. Méthode : les fiches du Centre d’Informations et d’Orientation

Il y a un CIO dans chaque département, parfois plusieurs dans les grandes villes.

cio centre d'information et d'orientationLà, vous pourrez consulter toutes les fiches métiers et rencontrer un conseiller ou une conseillère qui vous guidera.

5. Méthode des tests.

Internet contient d’énormes quantités de tests divers et variés, notamment des tests de compétences, des tests cognitifs, d’intelligence, de logique, de connaissances, etc.

Ces derniers vous permettent de connaître votre niveau dans telle ou telle matière, scolaires ou professionnels, ou encore divers comme pour apprendre le code de la route.

6. Méthode des comparaisons.

Dans la colonne de gauche, vous écrivez le nom de personnes que vous connaissez, de votre entourage ou le nom de personnes qui représentent un intérêt pour vous, mortes ou vivantes.

idole des jeunes

de quoi était-il capable ?

Notez alors en face, ce que ces personnes savent faire, puis choisissez parmi les savoir-faire ou qualités personnelles, celles que vous pensez posséder.

Conclusion

Toutes ces méthodes peuvent être utilisées à la fois, ce qui vous permet de varier votre recherche sur vous-même.

Quand on se connaît, qu’on sait de quoi on est capable, et quand on sait ce qui nous manque, on peut déterminer des objectifs, des objectifs intermédiaires plus faciles à atteindre.

Vous pourrez même déterminer un plan d’actions, c’est-à-dire une liste d’actions à mener, par exemple des formations, ou une participation à des clubs ou associations, ce qui, en rencontrant d’autres personnes, vous permettront d’acquérir de nouvelles compétences et d’enrichir votre personnalité.

C’est l’ensemble de tous ces éléments qui vous permettent de reprendre confiance en vous.

Bon courage !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Les 5 plus puissantes motivations au Monde
Les niveaux de qualification et de diplômes

Les tests de recrutement : Lesquels ?
Qu’est-ce qu’un objectif concret, smart ?
Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance

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6 comportements des personnes mentalement fortes


6 choses que les personnes mentalement fortes font

fort mentalementDans votre entourage, vous connaissez sûrement quelqu’un que vous qualifiez de personne mentalement forte.

Vous aussi, faites partie des personnes mentalement fortes si vous avez les comportements suivants :

1. Vous évitez de vous apitoyez sur vous-même

L’herbe est toujours plus verte à côté. Quel dommage que votre pelouse soit moins belle ! Bof !

Se concentrer constamment sur le négatif vous empêche de voir les bons côtés de votre situation. Vous laissez échapper ce qu’il y a de bon et de beau.

L’apitoiement sur soi est une perte de temps, crée des émotions négatives et détruit les relations.

Ce qui semble négatif aujourd’hui s’avéra positif plus tard.

2. Vous voyez les changements comme des opportunités

Les changements dans la vie peuvent être effrayants. À titre personnel ou professionnel, les changements mènent à l’inconnu, aujourd’hui.

Cependant, s’y opposer repousse seulement la mise en place du changement à plus tard.

Plus vous attendez, plus il est difficile de changer quelque chose. Certaines occasions risquent de passer à tout jamais.

3. Vous n’essayez pas de plaire à tout le monde

Lorsque vous prêtez plus d’attention au jugement que les autres portent sur vous, vous réagissez, à votre manière.

C’est une ligne de conduite qui vous empêche de développer votre potentiel. C’est l’opposé de la force mentale.

Quelle importance quand les autres sont en colère contre vous ! Il est impossible de plaire à tout le monde.

4. Vous vivez tourné (e) vers le futur

Si vous regardez, sans cesse, vers le passé, vous le ressassez, au lieu de vous tourner vers le futur et de profiter de votre vie de maintenant.

Il est impossible de changer le passé – quoi que vous fassiez. Bon et moins bon.

La seule chose positive que vous pouvez tirer de mauvais souvenirs est d’apprendre de vos erreurs et de celles des autres pour éviter de les reproduire.

5. Vous persévérez après le premier échec

Après un échec, certains abandonnent. Vous êtes mentalement fort (e) quand vous, vous pensez que les défaites vous permettent de découvrir que vous pouvez être meilleur (e).

L’échec sert à acquérir des connaissances pour préparer le futur.

Le succès prend souvent du temps.

6. Vous savez avoir des moments rien que pour vous

Être seul (e) présente de nombreux avantages.

Vous pouvez réfléchir dans le calme, vous concentrez.

Vous êtes également plus productif (ve), plus créatif (ve) et vous pouvez vraiment vous détendre.

Les personnes mentalement fortes utilisent le potentiel de la solitude.

Elles se réjouissent des moments passés en société.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Prendre du recul : Une évolution positive
Efficacité personnelle : Savoir se concentrer, comment faire
Pour améliorer sa situation dans la durée

Les 10 premières choses sur les 20 qui arrivent quand tu viens d’avoir un bébé
Se connaître, trouver son mode de fonctionnement
Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire

Autres Bien-être :

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Décret 2019-253 : Retrait des jeunes travailleurs en danger


Retrait des jeunes travailleurs en danger

jeune travailleur en danger peut-êtreEn France, la loi autorise le travail de jeunes dès l’âge de 15 ans, bien que l’école soit obligatoire jusqu’à 16 ans en France.

Cette différence existe en présence d’un contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation ou en alternance.

Le décret n° 2019-253 du 27 mars 2019 relatif aux procédures d’urgence et aux mesures concernant les jeunes âgés de moins de 18 ans qui peuvent être mis en œuvre par l’inspection du travail, renforce le pouvoir de protection des jeunes travailleurs en danger.

Les dangers qui les guettent

Est considéré en danger, un jeune qui serait

  • Affecté à un travail interdit, ou/et
  • Exposé à des actes ou représentations à caractère pornographique ou violent, ou/et
  • Affecté à un travail impliquant la manipulation de matières chimiques dangereuse

Un jeune en formation professionnelle, par dérogation accordée à la demande de l’employeur par l’inspection du travail, peut

  • Travailler en hauteur,
  • Travailler sur des machines,
  • Être en contact avec du métal en fusion,
  • Etc

Le retrait

En cas de constat d’une mise en danger d’un jeune travailleur, c’est-à-dire en présence d’un risque sérieux d’atteinte à la santé, la sécurité ou l’intégrité physique ou morale, l’inspecteur du travail peut, sans aucun préjudice pécuniaire pour le jeune :

Les sanctions

La Dirrecte peut :

  1. Interdire à l’entreprise d’embaucher des jeunes travailleurs
  2. Contraindre l’entreprise à payer le jeune jusqu’à la fin prévu de son contrat ou convention de stage

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Activités dangereuses et prévention associée (Code du Travail Art. R237-7 AL-1)
Les aides à l’embauche depuis le 01/01/2019
Employeur : Votre salarié (e) décède, que faire ?

Les nouvelles règles pour l’apprentissage dans la loi n° 2018-771
Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?
Employeur : Les aides à la Préparation Opérationnelle à l’Emploi ou POE

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Juridique

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Développement personnel : Le bonheur en 7 règles


Atteindre le bonheur, c’est-à-dire ?

atteindre le bonheurÊtre zen est insuffisant pour atteindre le bonheur.

Le bonheur est une notion abstraite, difficile à décrire et qui, pourtant, est un objectif commun à chacun d’entre nous.

Certains se le disent ouvertement. D’autres préfèrent se le cacher ou l’ignorer.

Les règles pour être heureux ou heureuse

Point de départ de cet article,  une image apparue sur mon profil Facebook et des échanges avec un de mes correspondants sur le sujet du développement personnel.

Le développement personnel est une réflexion sur soi-même pour parvenir, à terme, à atteindre le bonheur.

Le bonheur est fait de petits riens, de moments où tous les soucis, les préoccupations sont oubliées pour se concentrer sur un plaisir intense que l’on appelle bonheur.

Ce qui manque souvent, c’est l’expérience, ou, à défaut d’expérience, des exemples.

1. Fais la paix avec ton passé

Il s’agit de pardonner, de se dire que c’est le passé, donc terminé et que la vie est devant soi.

Ressasser le passé est important seulement pour éviter de reproduire les mêmes erreurs.

C’est une notion abstraite
Plus on est jeune et moins on a de passé, donc moins d’expérience, c’est pourquoi les adolescents et les jeunes adultes éprouvent malaises et difficultés à trouver leur place.

2. Fous-toi de ce que les gens pensent de toi

Plus compliqué car cela dépend beaucoup de son éducation.

Certaines choses ont plus d’importance que d’autres, cependant ce qui est important pour les uns est moins important pour d’autres et réciproquement.

De plus, l’importance que l’on accorde dépend de son âge.
Par exemple, avoir une mauvaise note à un devoir est très important quand tu es à l’école et est absolument d’aucune importance quand tu pars à la retraite.

C’est plus concret, tout en étant toujours abstrait, car faire abstraction du regard des autres sur soi, demande une discipline mentale qui se développe avec la multiplicité des expériences.

3. Arrête de trop penser

Rester pragmatique plus que rêveur.
Même un rêveur doit revenir sur terre de temps en temps.

Se prendre la tête avec des idées irréalisables est une perte d’énergie qui peut nuire à la santé.

L’inverse aussi est vrai, nous sommes des humains et avons besoin de réfléchir avant d’agir, il faut aussi agir pour avancer et réagir quand le temps de la réflexion est passé.

Plus facile à dire qu’à faire, car il est quasi-impossible de s’arrêter de penser.

Par contre, on peut penser à ce qui nous sert ou servira à atteindre des objectifs, même les plus petits, même les plus répétitifs, que l’on appelle aussi des habitudes.

4. Le temps arrange à peu près tout

La sagesse se développe par accumulation des expériences, bonnes et mauvaises.

Souvent une situation se développe, un problème se résout tout seul sans devoir systématiquement intervenir.

Le cerveau est sélectif et certains souvenirs s’estompent ou disparaissent avec le temps.
Seuls les traumatismes et les temps forts de sa vie restent au-devant de son esprit.

Encore une notion théorique et subjective.
Difficile de s’en rendre compte quand on est jeune, plus facile à comprendre quand on a atteint un âge qui permet de confirmer cette notion par l’expérience.

5. Personne n’est responsable de ton bonheur sauf toi

Si tu attends trop des autres, tu risques d’être déçu (e).

Quand tu agis pour toi, tu prends le risque d’être responsable de ce qui t’arrive, en bon ou en mauvais.

Si tu veux être heureux (se), fais en sorte de te trouver dans des circonstances qui te le permettent, même si c’est pour un court moment.
Le bonheur est éphémère alors il faut en profiter quand il arrive.

Là encore, tant que tu en es au niveau de la réflexion, tu vois cela comme quelque chose de flou parce que tu es incapable de te représenter ce que cela signifie vraiment.

6. Ne compare pas ta vie à celle des autres

C’est le meilleur moyen de se sentir mieux.

A se comparer aux autres, on se trouve des défauts car on juge les autres meilleurs que soi.
Or, nous sommes tous différents.
« Meilleur » est une signification uniquement pour soi.

Les éléments que l’on compare sont parfois superficiels.
Chacun d’entre nous a ses qualités et ses défauts.
Même dans un magasin avec une réputation d’être moins cher, il y a des produits plus chers que dans un autre magasin. Et alors ?

Là, c’est plus concret, cependant pour y parvenir, il faut que tu saches où tu en es toi-même, que tu découvres tout ton potentiel et que tu sois à même de présenter des résultats concrets aux autres.
Cela peut être un résultat scolaire, l’obtention du permis de conduire ou le fait de s’installer chez toi et d’être indépendant (e), d’avoir un travail,etc.

Plus tu avanceras dans le temps et moins tu passeras du temps à te comparer parce qu’il y aura de moins en moins de possibilité de le faire ou parce que les critères seront différents.

7. Souris

  • Quand tu souris, les autres te souris par imitation inconsciente.
  • Quand tu donnes une image positive, tu reçois une image positive de la part des autres.
  • Quand tu es généreux (se), les autres le sont avec toi.
  • Quand tu aides, tu reçois de l’aide.

Tout cela grâce à un simple sourire.

C’est la notion la plus concrète de toutes. Tu sais ce que ça veut dire, tu l’as vu concrètement et tu sais même l’appliquer.

La plupart des notions sont des notions abstraites

Tant que les notions, en l’occurrence les 6 premières règles restent des mots sur un écran ou du papier, et que tu cherches une représentation plus concrète, tu te heurtes à des difficultés d’assimilation.
Comment assimiler, en effet, quelque chose de théorique ?

Il est tout à fait normal que tu éprouves des difficultés à assimiler et à appliquer ces recommandations.
C’est absolument naturel que tu en comprennent certaines et tu sois capable de les appliquer, alors que, pour d’autres, il faut les comprendre, les traduire dans ton système de référence, avant de les mettre en pratique.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Prendre du recul : Une évolution positive
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Les nouvelles règles pour l’apprentissage dans la loi n° 2018-771


Les nouvelles règles pour l’apprentissage

apprentissage des jeunesDepuis le 1er janvier 2019, les mesures de la réforme se trouvant dans la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, s’appliquent.

Pour ceux qui sont apprentis au 01/01/2019

Parmi les mesures qui s’appliquent à partir du 1er janvier 2019, certaines concernent ceux qui sont déjà en apprentissage :

  1. Tous les jeunes de 15 à 17 ans en apprentissage verront leur rémunération augmenter d’environ 30 € nets par mois
     
  2. Tous les jeunes d’au moins 18 ans en apprentissage percevront une aide de 500 € pour passer leur permis de conduire
     
  3. Tous les jeunes en apprentissage bénéficieront des mêmes avantages (culture, sport, transport…) que les étudiants
     
  4. Tous les apprentis dont le contrat de travail est interrompu en cours d’année ne perdront plus leur année

Pour ceux qui souhaitent entrer en apprentissage

  1. Tous les jeunes qui souhaitent s’orienter vers l’apprentissage, mais ne disposent pas des connaissances et des compétences requises, auront accès à des prépa-apprentissage
  2. Toutes les familles et tous les jeunes bénéficieront d’une information transparente sur la qualité des formations en apprentissage qu’ils peuvent choisir
  3. Tous les jeunes bénéficieront de plusieurs journées annuelles d’information sur les métiers et les filières en classe de 3ème, 2nde et 1ère
     
  4. L’apprentissage sera ouvert aux jeunes jusqu’à 30 ans, au lieu de 26 ans aujourd’hui
  5. Tous les contrats d’apprentissage seront financés
  6. 15 000 jeunes en apprentissage par an pourront bénéficier du programme Erasmus de l’apprentissage pour effectuer une partie substantielle de leur formation dans un autre pays d’Europe
     
  7. Les partenaires sociaux co-écriront les diplômes professionnels avec l’État
  8. Les aides à l’embauche seront unifiées et ciblées sur les TPE et PME et les niveaux bac et pré-bac
  9. La rupture du contrat d’apprentissage sera clarifiée
     
  10. La réglementation des conditions de travail sera revue afin de faciliter l’insertion des jeunes apprentis dans l’entreprise
  11. La procédure d’enregistrement du contrat d’apprentissage sera réformée
  12. La durée du contrat d’apprentissage pourra rapidement et facilement être modulée pour tenir compte du niveau de qualification déjà atteint par le jeune
  13. La certification d’apprentissage, par voie de formation ou de reconnaissance des acquis de l’expérience, sera encouragée
     
  14. L’embauche d’apprentis pourra se faire tout au long de l’année, et ne sera plus cantonnée à la période septembre-décembre
  15. Les CFA pourront développer rapidement et sans limite administrative les formations correspondant aux besoins en compétences des entreprises du territoire
  16. La qualité des formations dispensées par les CFA sera renforcée par un système de certification

Source : gouvernement.gouv.fr

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Modèle de Kolb ou l’apprentissage par l’expérience
10 critères d’évaluation d’un stagiaire ou d’un apprenti
Chômage des jeunes : Qui sont les NEET ?

Premier emploi : Les jeunes apprennent vite
Réussir sa transition entre l’école et le monde du travail
Conseils pour bien s’intégrer dans une nouvelle entreprise

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Juridique

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100 000 jeunes dans le Corps européen de solidarité


Le Corps européen de solidarité est-il pour vous ?

Corps européen de solidaritéDepuis le 17 décembre 2018, Erasmus+ propose des emplois et des stages pour des jeunes volontaires dans un projet de solidarité en Europe et dans quelques autres pays dont la liste est sur le site.

Autant Erasmus est dédié aux étudiants, autant ce service est accessible à tous les jeunes de 18 à 30 ans, sans condition de diplôme ou de niveau d’études.

C’est l’opportunité pour les 100 000 jeunes prévus dans ces programmes de vivre entre 2 et 6 mois, renouvelables une fois, dans un pays européen ou proche, y compris en France, dans les domaines de la solidarité comme :

  • L’inclusion
  • L’éducation
  • L’intégration des réfugiés
  • La participation des jeunes
  • La protection de l’environnement
  • La culture
  • Le sport
  • etc.

L’aide financière couvre les frais de voyage et l’installation dans le pays étranger, en grande partie, avec un maximum de 500 euros par mois.

Les critères d’éligibilités aux emplois et aux stages ainsi que les conditions de l’aide financière se trouvent sur le site dédié d’Erasmus+.

Inscription et offres se trouvent sur : europa.eu/youth/SOLIDARITy_fr

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Volontaire dans l’Administration française à l’International : Le VIA
Quitter la France pour partager ses compétences : Le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI)
Le Service Volontariat Européen (SVE) pour partir en Europe

VIE ou Volontariat International en Entreprises : Un autre façon de travail à L’Étranger
Connaître plus que sa langue maternelle
Langues : Le référentiel européen commun

Autres Emploi :

Récapitulatif 18 Emploi

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Chômage des jeunes : Qui sont les NEET ?


Les plus touchés par le chômage des jeunes sont les NEET

Part des jeunes NEET en 2009 par départementNEET est acronyme anglais qui signifie « Not in Education, Employment or Training », ou, en français « ni étudiant, ni employé, ni stagiaire ».

Cette classification sociale entre, de plus en plus, dans le vocabulaire des personnes en charge de l’aide au retour à l’emploi ou de la recherche d’un premier emploi.

Il s’agit des jeunes de moins de 25 ans, qui ont quitté le système scolaire, souvent sans diplôme.
Ils cherchent une formation ou un apprentissage et peinent à en trouver.

Les NEET sont environ 2 millions en France dont la moitié sans diplôme. (*)

Pire ! 10% d’entre eux ont des difficultés dans la lecture, l’écriture et le calcul. (*)

50% seulement ont l’accès à Internet. (*)

Les difficultés qu’ils rencontrent, en plus de trouver un emploi, sont le manque de connaissances de leurs droits et des aides dont ils pourraient bénéficier, notamment l’accompagnement de Pôle emploi via les missions locales et d’associations diverses pour l’emploi, le logement, le transport, de la CAF et des assistantes sociales, ainsi que les mairies et autres acteurs de l’économie.

Parmi les NEET, certains cumulent les facteurs de vulnérabilité (**) :

  • jeunes découragés,
  • jeunes au foyer familial,
  • jeunes volontaires,
  • jeunes en situation de handicap,
  • jeunes en recherche d’orientation,
  • jeunes profitant d’une année de césure,
  • etc.

(*) Source : Pôle emploi

(**) Source : INJEP

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Jeunes au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie
CV pour un premier emploi : Meubler est inefficace
Recherche d’emploi : Les 5 premiers pas

Insertion par l’Activité économique ou IAE : Définition
Trop jeune pour le RSA : Le Service Civique est là
Réussir sa transition entre l’école et le monde du travail

Autres Emploi :

Récapitulatif 18 Emploi

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Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie


Le PACEA ou Parcours d’Accompagnement Contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie

PACEA Mission localeBien des jeunes de moins de 26 ans cherchent leur voie dans le monde professionnel.
Avec ou sans diplôme, ils ignorent ce qu’ils vont faire, non pas plus tard, mais maintenant.

Ceux qui veulent s’en sortir, découvrir des métiers et devenir autonomes dans leur recherche d’emploi peuvent s’adresser à la Mission locale dont ils dépendent pour s’engager dans un parcours contractualisé d’accompagnement.

Le PACEA est la généralisation de la Garantie Jeunes

Comment en faire partie ?

Le jeune doit demander à la Mission locale cet accompagnement.

Avec un conseiller, plusieurs entretiens ont lieu pour déterminer la situation professionnelle et les actions à mettre en place pour le parcours d’accompagnement.

Ce parcours est un contrat officiel, Cerfa 15656-01, (Art. 46 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016).

Plusieurs phases

Le conseiller détermine plusieurs phases adaptées aux attentes et aux projets du jeune.

Il indique la durée de chaque phase.

Le contenu d’une phase comprend :

  • Des formations
  • Des mises en situation en milieu professionnel
  • Des actions spécifiques dans le cadre de l’accompagnement
  • Des actions portées par d’autres organismes qui contribuent à l’accompagnement

D’une manière générale, toutes les prestations d’une Mission locale peuvent être incluses dans le parcours.

Sortir du PACEA

La sortie peut avoir lieu avant la fin des 24 mois :

  • À la demande du bénéficiaire
  • En cas de manquement du bénéficiaire dans ses engagements contractuels
  • Lorsque le bénéficiaire atteint ses 26 ans
  • Lorsque le bénéficiaire est considéré comme autonome dans sa recherche d’emploi lors qu’une réunion d’évaluation durant le parcours

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Jeunes et sans diplôme : Les écoles de la seconde chance ou E2C
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Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?


Travail de nuit ou travail du soir

En France, les 24 heures d’une journée sont partagés entre le travail de jour, le travail en soirée et le travail de nuit.

Le découpage suivant est le cas général :

travail de jour, de nuit ou en soirée

Où le travail de nuit commence dès 21 h et se termine à 7 h du matin.

Le travail en soirée se passe entre 21 h et minuit.

Par contre, le travail de jour peut commencer dès 5 h du matin pour se terminer à 21 h, soit deux fois une durée de 8 heures.

Des exceptions existent en fonction du métier, de la présence ou non d’accord collectif et de dérogation accordée par l’inspection du travail à une entreprise.

Qui est concerné ?

Depuis le 01 janvier 2017, la loi met à part les domaines relevant de l’ordre public pour lesquels c’est uniquement la loi qui s’applique.
Les autres domaines peuvent faire l’objet d’un accord collectif d’entreprise ou de branche.

Si les femmes sont autorisées à travailler en soirée ou la nuit, il est du ressort du médecin du travail de décider de l’interdire.

Le travail entre 20 h et 6 h est interdit aux jeunes de moins de 16 ans.

Le travail entre 22 h et 6 h est interdit aux jeunes entre 16 et 18 ans.

Seuls les salariés volontaires et ayant donné leur accord écrit sont autorisés à travailler en soirée et uniquement dans les Zones Touristiques Internationales (ZTI).

Les règles de base

Cependant, le recours au travail de nuit doit :

  • Être exceptionnel
  • Prendre en compte les impératifs de protection de la sécurité et de la santé des travailleurs
  • Être justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale.

Les contreparties et garanties

La Loi prévoit des contreparties pour le travail de nuit :

  • Repos compensateur et, le cas échéant, compensation salariale
  • Retour sur un poste de jour
  • Transfert sur un poste de jour en raison de l’état de santé
  • Suivi individuel de son état de santé par le médecin du travail
  • Prise en compte des obligations familiales

Pour le travail en soirée :

  • Repos compensateur et doublement du salaire durant les heures travaillées en soirée
  • Retour sur un poste de jour

De plus, l’accord collectif pour le travail en soirée prévoit obligatoirement :

  • La mise à disposition d’un moyen de transport pris en charge par l’employeur qui permet au salarié de regagner son lieu de résidence
  • Les mesures destinées à faciliter la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle des salariés
  • Les conditions de prise en compte par l’employeur de l’évolution de la situation personnelle des salariés. Pour les salariées en état de grossesse médicalement constaté ou ayant accouché, le choix de ne plus travailler entre 21 heures et le début de la période de nuit est d’effet immédiat.

Source : Ministère du Travail

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Débutant : 6 conseils pour réussir son entrée sur le marché du travail


Bien débuter dans le monde du travail

Passer d’un environnement « protégé » des études, avec ou sans diplôme, au monde du travail, implique de comprendre et de s’adapter à l’inconnu.

Les embûches sont nombreuses. A l’heure où la génération Y commence à se faire pousser par la suivante, encore plus critique vis-à-vis des modes de management rencontrés dans les entreprises, plusieurs conseils s’avèrent nécessaires pour réussir son intégration.

Premier jour de travail

1. Se faire à l’idée de devenir « grand (e) »

Le monde du travail est celui des adultes. Quel que soit son âge, travailler, c’est passer de l’adolescence insouciante à l’âge des responsabilités, avec les avantages et les inconvénients qui vont avec.

Le débutant se tournera auprès de son environnement hors du contexte professionnel pour faire part de ses sentiments et ressentiments. Se tourner vers un collègue ou son chef suppose de rester dans des questions professionnelles. Les états d’âmes positives ou non sont à « externaliser ».

L’autonomie pour le logement, les trajets, les repas, la vie affective, accompagne l’autonomie dans le travail.

2. Se faire à un environnement multiforme

Avant, son environnement est homogène : même âge, mêmes préoccupations, mêmes intérêts, même humour, des types de relations interpersonnelles connus.

Après, le débutant découvre des personnes de tous les âges, de toutes origines et de toutes formations, de tous types de caractères et de visions du monde et du travail, des relations très variées avec les autres.

3. Se faire à l’idée que les autres « savent »

Une attitude qu’ont beaucoup de jeunes diplômés est de croire que leur formation leur permet d’être opérationnels dès leur arrivée dans leur premier poste.

La réalité se révèle différente. Les autres salariés ont de « l’expérience ». Ils ont appris leur métier et ses subtilités sur le tas, dans la pratique. De nombreux postes font l’objet de formations continues ou sont occupés par des personnes sans formation. D’ailleurs, le débutant va découvrir des tas de métiers dont il n’avait jamais entendu parler, sauf s’il a eu la chance d’y effectuer un stage.

Même les collègues qui exercent le même métier ont des trucs et astuces que le débutant doit apprendre.

4. Se faire à l’observation et la surveillance

Chefs, collègues, partenaires, clients, fournisseurs, tous observent, analysent, critiquent ou conseillent le débutant. Une nouvelle tête les intéresse. Au débutant de se montrer sous son meilleur jour et de montrer ce dont il est capable.

Se sentir surveillé (e) et savoir que cette première période d’essai est favorable à une séparation prématurée, signe d’échec, est générateur de stress, comme tout ce qui est inhabituel.

5. Se faire aux habitudes de la « maison »

La « maison » est l’entreprise et non plus le domicile de maman et papa, ce nid où l’on pouvait se réfugier quand quelque chose allait mal.

Le style de management, l’ambiance, les rituels des salariés et du patron, sont à apprendre le plus vite possible. Le débutant sera soumis à des conseils donnés par ses collègues et aussi à des ragots ou des opinions très diverses, y compris de la part des mauvaises langues. Il va lui falloir faire la part des choses.

Le choix de ses vêtements, de son aspect physique, coiffure, barbe, maquillage, accessoires va se trouver influencé par l’entreprise et le poste occupé. Pas question de rester campé (e) sur ses habitudes précédentes, sauf si elles sont les mêmes, ce qui est extrêmement rare.

6. Se faire remarquer « en bien »

La capacité d’adaptation des débutants est forte. L’envie de montrer ce dont ils sont capables également. En très peu de temps, bien encadré, un débutant va devenir opérationnel rapidement.

Des erreurs sont inévitables, les sanctions doivent être adaptées. Apprendre de ses erreurs est un leitmotiv qui accompagne tout salarié tout au long de sa carrière, alors autant s’y faire tout de suite.

L’entreprise a parié sur le débutant et sa capacité à appréhender son poste et à devenir productif selon les espérances de l’employeur.

Le débutant va se faire remarquer en réalisant, jusqu’au bout, d’une manière la plus autonome possible, en suivant toutes les règles de l’entreprise, avec humilité, qualité et efficacité, sans heurt avec les autres, les tâches qui lui sont confiés.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Points faibles à citer en entrevue 4/6 : Le manque d’expérience


Points faibles à citer dans un entretien d’embauche 4/6 : Le manque d’expérience

Le manque d’expérience est le cauchemar des jeunes, diplômés ou non, à la recherche d’un emploi, ou des femmes ayant interrompu leur carrière pour élever un ou des enfants, ou encore des personnes en reconversion professionnelle.

Sommaire

6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche :

  1. Mort de trac
  2. Échecs professionnels
  3. Avoir un défaut, et alors ?
  4. Le manque d’expérience
  5. Trop d’expérience
  6. Pas de diplôme ou pas le bon diplôme

le A du débutant

Si le recruteur a convoqué le candidat en entretien de recrutement, c’est que le CV et la lettre de motivation contiennent des éléments qui l’ont suffisamment plu pour attiser sa curiosité et il désire en savoir plus.

Ce sont les motivations que le chargé de recrutement veut connaître.

De plus, il existe nombre d’entreprises qui veulent former leurs employés à leurs méthodes « maison » et qui souhaitent ainsi des candidats flexibles, ayant envie d’apprendre et prêts à accepter de nouvelles méthodes de travail.

Quant aux autres, il y a de forte « chance » que la candidature est reçue une réponse négative ou aucune réponse avant même un entretien.

Le manque d’expérience est compensé par une formation de base, des formations continues, l’utilisation de compétences acquises dans des emplois précédents ou des activités extra-professionnelles, par une envie de travailler et une volonté d’apprendre.

Aux candidats de montrer un peu plus d’enthousiasme, sans exagération.

« Donnez-moi ma chance et vous ne le regretterez pas ! »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche


6 Points faibles à citer dans un entretien d’embauche

Point faible : Mannequin ET trisomique

Madeline Stuart : Mannequin ET trisomique


La question des points faibles est des plus récurrentes, et qui prend la tête autant aux candidats qu’aux recruteurs.

Sommaire

  1. Mort de trac
  2. Échecs professionnels
  3. Avoir un défaut, et alors ?
  4. Le manque d’expérience
  5. Trop d’expérience
  6. Pas de diplôme ou pas le bon diplôme

Les premiers pèchent pas manque d’imagination ou la trouille d’énoncer des faiblesses qui pourraient leur coûter le job.
Les autres sont saturés des « perfectionnistes » et autres banalités tellement peu originales.

Cependant, il existe des points faibles que l’on peut très bien énoncer lors d’une entrevue d’embauche, qui conviennent assez bien pour les deux parties.

Philippe Garin

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Le bore-out : « Quel ennui ! »


Le bore-out, c’est quoi ?

bore-out et burn-outSur le lieu de travail, nombreuses sont les situations où l’ennui s’installe.

Vous arrivez au travail et vous vous sentez fatigué (e) avant même de commencer et cela se poursuit toute la journée.

Ce qu’on appelle l’ennui au travail s’exprime par un nouveau mot : le bore-out. C’est un syndrome d’épuisement professionnel, au même titre que le burn-out.

Cette théorie a été présentée dans un livre écrit par deux consultants d’affaires suisses, Peter Werder et Philippe Rothlin, dans lequel ils émettent l’hypothèse que le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui se caractérise par trois éléments :

  • l’ennui,
  • l’absence de défis
  • le désintérêt

C’est important ?

Plus de 30 % des salariés seraient concernés, selon l’étude de Christian Bourion et Stéphane Trebucq, « Le bore-out-syndrom ».

Le phénomène de l’ennui au travail est ancien. On l’appelle aussi démotivation au travail.

Il est du rôle du manager de traiter ce phénomène avant que la frustration du salarié le conduise à des arrêts de travail, à un étalement de son travail dans le temps ou à aller voir si les tâches proposées par d’autres entreprises ou organisations lui conviennent mieux.

Qui est concerné ?

Tous les métiers et toutes les entreprises sont concernés. Ce syndrome touche toutes les catégories socio-professionnelles.

Il s’agit de l’adéquation entre les aspirations personnelles de chaque salarié avec ses tâches au travail. Ce syndrome apparaît plus fréquemment chez des stagiaires lorsqu’ils sont sollicités pour faire des photocopies ou apporter du café, alors qu’ils sont là pour apprendre leur futur métier.

On le retrouve aussi chez les apprentis. Lorsqu’un employeur lui confit des tâches qui sont différentes et peu intéressantes pour celui ou celle qui doit les exécuter.

Quant aux autres salariés, de multiples causes peuvent les conduire au bore-out :

  • Avoir fait le tour de son métier.
    Les seniors sont les plus concernés, ainsi que les ambitieux (on peut cumuler les deux !) qui veulent toujours progresser et qui ne voit aucune perspective.
  • Se retrouver seul (e) ou « au placard ».
    Pas ou peu de contact avec les autres, aucune tâche particulière ou des tâches ennuyeuses, avec des moyens insuffisants, vont générer un stress par l’ennui
  • Avoir une routine qui rend le temps qui passe très long.
    La répétition des gestes ou des tâches n’apportent aucune satisfaction. L’esprit est libéré pour des pensées sans rapport avec le travail, la frustration s’installe.
  • Être trop qualifié (e).
    Les tâches semblent trop faciles, sont trop rapides à exécuter, grâce à ses connaissances ou son expérience. L’ennui s’installe très rapidement et l’envie d’avoir un poste à sa mesure se fait fortement ressentir
  • Manquer d’activité.
    Avec la baisse d’activité dans certaines entreprises, il y a de moins en moins de choses à faire, de dossiers ou de demandes à traiter, de produits à fabriquer, de clients à servir, etc.

Le bore-out touche aussi :

  • les chômeurs
  • les retraités
  • les invalides
  • les handicapés
  • les femmes à la maison
  • les jeunes en formation ou scolarisés

Le désoeuvrement, consenti ou volontaire, est également générateur d’ennui. Les occupations peut valorisantes ou sans rapport avec ses centres d’intérêt, l’incompréhension des autres à sa situation, etc. mènent au bore out.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recherche d’emploi : Pourquoi le poste vous a échappé


Les raisons du refus

le savon s'échappeL’entreprise, directement ou par l’intermédiaire du cabinet chargé du recrutement, vous a reçu. Vous pensiez avoir réussi l’entretien et pourtant le poste vous a échappé, il a été attribué à un autre candidat.

La raison « cachée »

Lorsqu’un patron à une idée dans la tête et qu’il est face à deux bons candidats, il va privilégier la raison « cachée » pour faire son choix.

Quand tous les critères importants, ceux donnés dans l’offre d’emploi sont présents chez les deux finalistes, l’employeur se trouve confronté à un choix. Qu’il soit lui-même le recruteur ou qu’il soit passé par un cabinet de recrutement est indifférent : deux candidats idéaux ont postulé, ont été reçu en entretien et ont convaincu, mais il n’y a qu’un seul poste à pourvoir.

La raison « cachée » consiste à utiliser d’autres critères de choix, plus ou moins avouables. Par exemple, parce que vous êtes une femme et que l’employeur souhaitait un homme ou l’inverse, parce que vous êtes débutant (e) ou senior, parce que vous avez envie de progresser ou vous manquez d’ambition, ou simplement parce que votre apparence physique déçoit. Il existe beaucoup de choix basés sur des motifs irrecevables ou même interdits par la loi.

C’est la raison pour laquelle le recruteur, de l’entreprise ou du cabinet, ne peut pas donner la raison pour laquelle le choix s’est porté sur l’autre candidat. Il est, en effet, interdit de passer une annonce pour un homme ou pour une femme. Le choix selon le sexe de la personne est puni par la loi, comme pour son orientation sexuelle, son appartenance ethnique, le lieu de son habitation, sa religion, etc.

Sélectionné (e) pour « faire-valoir » ?

Ce qui est ennuyeux, c’est que la sélection, ou short-list, aurait pu (aurait dû) se faire avec uniquement des personnes qui correspondent à ces critères « cachés ». Cela aurait évité de mettre cet argument en avant, à moins que la présence de candidats « inappropriés » permet au recruteur de mettre en avant le candidat de son choix car il correspond mieux à ces critères.

C’est comme dans les radio-crochets où l’on accepte certains candidats qui chantent mal en sachant qu’ils seront éliminés pour l’audience et non pour la victoire. Les pauvres sélectionnés s’imaginent avoir leur chance alors que les dés sont pipés dès le départ.

« Cachés » et presque « avouables » ?

Dans d’autres cas, les critères sont avouables tout en restant indisponibles aux candidats car douteux.

Par exemple, le choix peut s’être porté sur l’autre candidat pour son manque d’ambition. En d’autres termes, il va rester longtemps à ce poste convoité sans demander à évoluer ou à partir si cette évolution tarde à venir. C’est le cas de jeunes candidats, surtout après une première expérience réussie, face à un senior dont la seule ambition est de rester dans le poste durant les quelques années qu’il lui reste avant la retraite.

Flous, pas cachés

La création du poste est un critère avouable. Sans être véritablement un critère de choix, le poste est nouveau dans d’entreprise. Les critères de sélections sont flous au lieu d’être cachés.

Une création de poste où certains des critères restent à définir, est un vrai challenge, tant pour l’employeur que pour le futur titulaire du poste.

De même, succéder à une personne qui a longtemps occupé le poste, est une gageure puisqu’il s’agit de trouver ou non un « clone » ou accepter les différences d’avec le prédécesseur. C’est alors les discours des candidats qui vont apporter au recruteur, qui peut être l’employeur, des nouveaux critères auxquels il n’avait pas pensé jusque là.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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