Quels sont les freins à l’embauche d’un senior partie 2 sur 2


Les fausses idées sur les seniors à l’embauche

Le marché de l’emploi des seniors est plus restreint que celui des plus jeunes en raison de clichés ancrés dans les mémoires plus que dans la réalité.

Après la première partie de cet article, voici la suite :

4/ Les seniors pensent à la retraite

Les seniors, comme les autres, pensent aussi à la retraire. Ils craignent surtout de perdre leur emploi et de se retrouver sans ressource, avant d’atteindre l’âge légal, qui dépend de leur année de naissance.

en vacances avant la retraite

en vacances avant la retraite

Et pourtant

Les seniors font un point d’honneur à rester fidèles à leur entreprise. Si certains gardent l’ambition de réussir le reste de leur carrière, ils sont moins enclins à faire du carriérisme au dépend des autres.

La crainte de perdre leur emploi, au contraire, les motive pour donner le meilleur d’eux-mêmes afin de montrer qu’ils sont toujours à la page et efficaces.

5/ Les seniors ont du mal à s’adapter

Nouveaux outils, nouvelles méthodes, numérisation sont autant de motifs donnés pour rejeter les seniors. Les coûts de formation et d’adaptation sont considérés comme plus importants que pour un salarié plus jeune.

Et pourtant

Les besoins en formation sont indépendants de l’âge. Avec leur expérience, les seniors se sont déjà adaptés à de multiples évolutions au cours de leur carrière. Il y a toutes les raisons de penser qu’ils sont capables d’assimiler les nouveautés et de s’adapter aux changements.

seniors en formation

seniors en formation

Le coût d’une formation est indépendant de l’âge des participants.

6/ Les seniors sont incapables d’innover

Certaines cultures d’entreprise sont orientées jeunisme, comme si seuls les jeunes étaient capables d’innovation et d’enthousiasme face à la nouveauté à créer.

Et pourtant

L’Histoire nous montre que de grandes inventions ou découvertes sont le fait de seniors.
L’expérience et la sagesse sont plus l’apanage des seniors.

Dans toute équipe équilibrée, il y a ceux qui poussent et ceux qui freinent. Les premiers voient le résultat à atteindre, les seconds voient plus facilement les embûches pour parvenir aux résultats. Ceci est indépendant de l’âge et dépend plutôt de la personnalité de chacun.

Conclusion

Il est important de noter que de nombreuses de ces perceptions sont basées sur des stéréotypes et ne reflètent pas nécessairement la réalité. Les travailleurs seniors peuvent apporter une valeur significative à une entreprise grâce à leur expérience, leur expertise, leur stabilité et leur engagement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Visio : pour une bonne impression, attention à votre arrière-plan


Inspirer confiance lors d’un entretien par visio

Lors d’un entretien d’embauche ou d’un échange pour convaincre un prospect, ou encore les échanges professionnels au sein d’une organisation, la pandémie a apporté durablement l’utilisation d’outils de visio qui permettent d’éviter des déplacements, parfois pénibles, coûteux, longs ou/et d’une durée variable selon les aléas rencontré.

L’arrière-plan est tout ce que votre interlocuteur voit derrière vous.

En présentiel, vous vous concentrez, mutuellement, sur le visage de l’autre. C’est une marque de respect, en même temps qu’un moyen de se focaliser sur ses paroles et son langage non verbal.

arrière-plan psychédélique : à éviter en entretien par visio

arrière-plan psychédélique : à éviter en entretien par visioconférence

Dans une visio, nous avons tendance à rechercher le visage de l’autre, afin d’y réagir aussi.
Cependant, la caméra montre tout ce qui entoure le visage sur un écran, c’est-à-dire sur une surface plane alors que vous avez une vision en 3D, en trois dimensions, en présentiel.

L’« aplatissement » des dimensions amène votre arrière-plan au même niveau que votre visage.
D’où l’importance de bien choisir son arrière-plan.

Vous avez trois possibilités :

  1. Cacher votre arrière-plan par une fausse image, fantaisie ou reprenant un environnement différent du vôtre tout en restant « respectable »
  2. Flouter votre arrière-plan, avec plus ou moins de transparence, qui montre votre environnement réel sans qu’il ne soit ni caché ni apparent
  3. Montrer votre arrière-plan réel, tel qu’il est.

Cacher votre arrière-plan

Le choix de l’image qui sera derrière vous se doit de vous mettre en valeur.

Il peut être uni, figuratif ou fantaisiste. Il peut être inventé ou photographié.

Dans tous les cas, il est le reflet de votre personnalité et harmonieux avec votre visage, sa forme, sa couleur, celle de vos yeux, de vos cheveux, de votre coiffure, de vos accessoires de mode, et de la météo du jour.

votre arrière-plan vous espionne ?

votre arrière-plan vous espionne-t-il ?

Attention au fond uni, surtout blanc, ou d’une couleur trop criarde qui vous desservirait.

Flouter votre arrière-plan

Lorsque vous flouter votre arrière-plan, vous montrez que vous voulez cacher quelque chose : votre environnement.

Autant cacher votre arrière-plan sert à vous mettre en valeur, avec une image bien choisie, autant le floutage de votre environnement génère de la suspicion et de la curiosité de la part de votre interlocuteur qui passe son temps à chercher à découvrir ce que vous ne voulez pas montrer, plutôt que sur vos propos.

Néanmoins, si le floutage est suffisamment fort pour empêcher de distinguer votre environnement, il est efficace pour amener votre interlocuteur à se concentrer sur vous, très rapidement après la courte période de curiosité inévitable.

Montrer votre arrière-plan

La sincérité et la transparence est donc la règle que vous mettez en avant.

Décision à double tranchant, elle aussi, car elle montre tout ce qui vous entoure. Votre environnement peut choquer ou rassurer. Il montre votre personnalité, sans rien caché.

Tant que votre environnement est apprécié sans jugement, tout va bien. Il en est de même si votre interlocuteur partage vos goûts, notamment en ameublement et décoration.

Par contre, il devra faire un effort pour se détacher d’un jugement négatif sur votre environnement quand ses goûts sont à l’opposé des vôtres.

bureau en désordre

bureau en désordre

Gare aux détails ! Débarrassez l’arrière-plan de tout désordre ; les objets doivent être bien à leur place, propres.

Préférez des plantes, en bonne santé, ou des livres avec reliure, qui reflètent le sens des responsabilités et votre maturité, aux plantes moribondes ou aux mangas.

Dans tous les cas

Souriez. Le sourire est le passeport vers la réussite de votre entretien visio.

Regardez votre caméra. Un entraînement est indispensable pour réussir à montrer vos yeux plutôt que vos paupières abaissées ou un regard fuyant.
Laissez-vous guider par le son plus que par l’image de votre interlocuteur.

Insonorisez votre environnement. Pas d’animaux qui sautent sur la table ou des enfants qui jouent à proximité. Fermez les fenêtres, la porte et prévenez vos proches de se tenir à l’écart, sans passer l’aspirateur ou faire du bricolage bruyant.

Habillez-vous professionnellement, au minimum la partie visible de votre corps.

Parlez à votre tour, sans couper l’autre.

Souriez. Déjà dit ? Oui. C’est tellement indispensable.

Le décor est prêt. Caméra ! Moteur !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Conflits au bureau : Questionnaire d’Analyse


Analysez un cas de conflit professionnel qui vous a touché

Avec un ou une collègue, votre chef ou votre patron, un client ou un fournisseur, un partenaire, vous avez des divergences de point de vue. Divergences qui peuvent avoir dégénérer en conflit.

Choisissez un cas que vous avez vécu. Réfléchissez bien à cette situation et répondez aux questions suivantes. Soyez honnête avec vous-même dans votre auto-analyse.

Atomkraft_divergence

  1. Identifiez l’incident. Quelle était la difficulté que je n’ai pas pu résoudre correctement ?
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  2. Qui était l’autre impliqué dans le conflit ? Collègue, relation hiérarchique, collaborateur, etc. ?
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  3. Dans quel lieu se passe la scène
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  4. à quelle occasion ? Situation unique ou fréquente ?
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  5. Comment cela a-t-il commencé ?
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  6. Qu’ai-je fait ou dis ?
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  7. Qu’a fait ou dis l’autre ? ………………………………………………………………………………………………………………………
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  8. Que s’est-il passé ensuite ?
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  9. En quoi d’autre, après ?
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  10. Comment cela a-t-il fini ?
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  11. Quels furent mes sentiments, à la fin ? Tristesse, agacement, culpabilité, etc.
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  12. Comment pensez-vous que l’autre s’est senti, à la fin ?
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  13. Qu’est-ce que je me dis sur moi ?
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  14. Que me dis-je sur l’autre ?
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    ………………………………………………………………………………………………………………………
  15. Que vais-je faire pour me sortir de ces sentiments désagréables ?
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  16. Aurais-je agir autrement et comment ?
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confrontation entre le fort et le faible

êtes-vous fort ou faible dans la confrontation ?

Un conflit est souvent une confrontation entre deux personnalités. La vôtre et celle de l’autre.
Peut-être est-ce vous qui avez une forte personnalité et avez voulu imposer votre point de vue à l’autre.

Peut-être avez-vous une personnalité moins prononcée et regrettez de vous êtes laissé faire.

Dans l’un ou l’autre cas, la réflexion, après votre autoanalyse devrait se porter sur la recherche du changement de votre relation à cet autre.

L’incident que vous avez choisi pour cette analyse vous a suffisamment marqué pour que vous l’ayez retenu. Cas unique ou répétitif ? Réconciliation ou séparation ? Vous seul pouvez répondre.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Comment retrouver son estime de soi après la perte de son emploi


Estime de soi professionnelle : Comment la retrouver après la perte de son emploi

Quand vous êtes en emploi, vous êtes confronté aux regards de vos collègues, de vos chefs ou de vos subordonnés. Vous connaissez vos compétences. On vous respecte pour votre poste et vos responsabilités. Vous êtes conscient de votre valeur et de vos compétences.

Quand vous perdez votre emploi, vous perdez beaucoup de votre superbe. Aux yeux de vos anciens collègues, vous avez « perdu » et pas seulement votre emploi, votre estime de soi aussi.

le regard des autres travailleurs sur le chômeur

Plus longtemps vous restez dans cette période de recherche d’emploi, et plus vous vous posez des questions sur votre valeur, la perte de vos savoir-faire, votre facteur « chance ». Vous êtes « chômeur » et le regard des autres sur vous est négatif vis-à-vis de votre situation. Bref ! Vous avez perdu en estime de soi.

Faites le point sur vous

Qui êtes-vous vraiment ? Quels sont vos points forts et vos faiblesses ? Qu’est-ce qui vous donne envie de vous levez le matin pour aller travailler et, au contraire, vous fait reculer le plus possible avant de vous lancer dans l’action.

Au lieu de vous lancer, tête baissée, dans la recherche d’un emploi en décalage avec ce que vous êtes, faites un bilan en listant vos actions passées, les compétences que vous avez utilisées pour les mener et celles que vous avez acquises par l’action.

Tout ce qui peut vous paraître évident est souvent les actions de routine que vous faites sans vous en apercevoir. Ce sont ces savoirs et savoir-faire que vous devez écrire.

Vos comportements au travail reflètent votre personnalité. Listez aussi vos qualités professionnelles ainsi que vos traits de caractère.

Vous vous rendrez assez vite que vous avez plus de compétences et de soft skills que vous ne le pensiez au départ. Votre estime en vous va ainsi revenir, en prenant conscience de vos capacités.

les méridiens de l’acuponcture à connaître pour plus d'efficacité ?
les méridiens de l’acuponcture à connaître pour plus d’efficacité ?

Visez l’efficacité

Difficile d’être toujours à 100% de son efficacité. Et alors ? C’est vous qui vous fixez vos limites.

Mieux vaut avancer pas à pas, en se fixant des objectifs faciles à atteindre, en un temps raisonnables pour obtenir des succès répétés. Grimpez une échelle barreau par barreau permet d’arriver au sommet, plus facilement que de tenter de sauter du sol directement au sommet de l’échelle.

Faites le points des actions que vous menez dans votre recherche d’emploi. Listez celles qui vous ont apporté des désillusions. Que vous faut-il changer pour être plus efficace ?

Optimisez la gestion de votre temps. Fixez-vous des priorités et tenez-vous-y. En restant ferme dans l’action, avec votre objectif immédiat en ligne de mire, votre estime en vous augmentera inexorablement. Ce sera encore plus vrai à chaque victoire, aussi minime soit-elle.

Communiquez, partagez

Faites savoir que vous avez du potentiel qui demande à s’exprimer dans un nouveau projet professionnel. Dites et écrivez ce que vous proposez à un futur employeur.

faire savoir que l'on rechercher
communiquer, réseauter, échanger

Utilisez tous les canaux de communications à votre disposition. Ils sont nombreux à notre époque de média tous azimuts : blogs, forums, échanges sur les réseaux sociaux, salons, téléphone, mails. A l’oral autant qu’à l’écrit, récitez votre pitch.

Avancez les arguments qui donneront envie à des recruteurs de faire appel à vous. Mettez vos points forts en avant et laissez vos points faibles de côté.

Réseautez, posez des questions et donnez un retour, un feedback, sur les informations que vous recevez.

Transmettez vos prises de position, vos façons de travailler. Partagez vos valeurs, vos motivations, vos convictions, tout en écoutant vraiment les opinions des autres. Gardez l’esprit ouvert, vous pouvez apprendre.

Soyez positif et bienveillant. Votre estime de vous-même vous remerciera.

Et gardez toutes ces bonnes pratiques au travail, en créant des relations positives avec vos nouveaux collègues.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Efficacité personnelle : Savoir se concentrer, comment faire
Recherche d’emploi efficace 1/2 : Bien se préparer
Votre recherche d’emploi piétine : Faites le point pour vous relancer

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Entretien d’embauche : 5 premiers conseils pour bien débuter l’entrevue


5 premiers conseils pour réussir votre entretien d’embauche

Réussir son entretien d’embauche demande de la concentration, une attitude positive, la maîtrise de son stress durant toute la conversation.

C’est l’épreuve par laquelle tous les candidats passent pour avoir une chance de faire la différence, pour rassurer et convaincre l’entreprise de vous embaucher.

Voici les cinq premiers des 10 conseils pour mettre toutes les chances de votre côté :

1/ Arriver à l’heure

Arriver pile à l’heure est preuve de ponctualité.

Cinq minutes à l’avance est un maximum pour laisser à la personne qui vous reçoit de venir jusqu’à l’entrée du bureau ou devant son ordinateur s’il s’agit d’une entrevue via écrans interposés.

arrivé cinq minutes avant ou après l'heure du rendez-vous

bon : 5 min avant ; mauvais : 5 min après

Si vous êtes plus tôt, restez dans la rue ou dans le plus proche café, à l’abri du regard de la fenêtre du recruteur. Prenez soin de garder votre tenue propre. Évitez tâches et miettes et les mains moites.

Si vous sentez que vous aurez du retard, prévenez au plus tôt votre interlocuteur. C’est très désagréable d’attendre un candidat en retard et met le recruteur dans une mauvaise disposition à votre égard.

2/ Être modéré dans sa communication non verbale

D’un côté, il y a les nerveux, ceux qui sont mal à l’aise à cause de l’enjeu ou d’un manque de qualification, voire d’un mensonge sur le CV, ou, au contraire, sont très enthousiastes et cherchent à convaincre par une attitude, hélas excessive.
Ils bougent sans arrêt, la jambe tremblotte, les mains sont incapables de tenir en place, les lèvres tremblent.

D’un autre côté, il y a les paralysés, ceux qui sont immobiles, qui donnent l’impression de ne pas respirer, d’être coincés sur le bout de la chaise, le dos droit, les mains cachées ou crispées.

les 3 singes de la sagesse

les 3 singes de la sagesse

Et puis, il y a la grande majorité, ceux qui s’assoient bien calés dans le siège, le buste en avant, les mains ouvertes qui appuient le discours, sans grands gestes avec les bras.
Le regard se pose 10 cm derrière l’œil gauche de son vis-à-vis. L ’attitude est sereine, la voix posée, le sourire aux lèvres.

3/ Poser des questions

Il se peut que le recruteur vous fournisse tellement d’informations que vous ayez l’impression de tout savoir sur l’entreprise et le poste.

L’entretien d’embauche est un échange pendant lequel le recruteur parle environ un tiers du temps, habituellement, et vous fait parler de vous, de vos forces et de l’apport que représente votre candidature pour l’entreprise.

Un échange comprend aussi des questions, de part et d’autre. Il y a toujours des questions à poser, sur des sujets comme la personnalité des collaborateurs et des collègues.

Venir sans question, c’est comme se déplacer sans argent sur soi.

4/ Prendre des notes

Dans le même ordre d’esprit que les questions à poser, prendre des notes, avec l’accord de votre interlocuteur, est une démonstration de votre intérêt pour le poste et l’organisation.

prendre des notes en entretien d'embauche

prendre des notes

Montrer son intérêt fait partie de la motivation. S’en abstenir, c’est donner l’impression que vous êtes là pour passer un moment sans rien retenir de la conversation. Outre un sentiment désagréable que vous laisseriez, un candidat plus motivé, même moins compétent aura la préférence du recruteur.

5/ Apporter vos documents

En plus de votre bloc-notes, de crayons taillés ou de stylo qui marche, vous aurez besoin d’apporter des documents avec vous.
Indispensables sont votre CV en deux exemplaires, dont l’un pour le recruteur s’il l’a oublié ou feint de l’avoir oublié, votre Lettre de motivation et l’annonce à laquelle vous avez répondu, si tel est le cas.

Vous pouvez aussi, amener avec vous, vos diplômes ou certificats de qualification, habilitation, certifications.

De même, toutes les notes que vous avez prises, préalablement sur l’entreprise, ce qui montrera, mine de rien, que vous êtes motivé suffisamment pour vous êtes renseigné avant l’entretien.

Votre antisèche, c’est-à-dire les réponses préparées aux questions les plus fréquentes, vos questions à poser, etc.

Le prochain article vous propose 5 conseils supplémentaires pour réussir votre entretien d’embauche

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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20 gaffes qui ruinent un entretien d’embauche

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12 conseils pour convaincre
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Donnez un coup de jeune à votre CV


Votre CV est-il « has been » ?

CV est l’acronyme de Curriculum Vitae, le chemin de vie, autrement dit le parcours professionnel, agrémenté de quelques informations complémentaires.

C’est ainsi qu’il y a encore une dizaine d’années, on trouvait l’ensemble des postes occupés ou des activités d’indépendant, bien rassemblés, bien classés, avec moults détails sur les responsabilités, les actions menées et les résultats obtenus.

En supplément, on y trouvait les formations académiques de base, des activités extra-professionnelles et quelques autres détails comme sa situation maritale, son permis de conduire, les langues parlées ou comprises.

CV choisi

CV choisi

Tout ça est très bien. Seulement voilà.
La crise économique, l’élévation du nombre de bacheliers, la concurrence forte pour tenter d’obtenir un poste, ont changé la donne.

De plus, le niveau de vie augmentant, les deux dernières générations Y et milléniums ont une approche du monde du travail différente des générations précédentes, avec une meilleure répartition vie personnelle – vie professionnelle.

La conséquence de tout ça est qu’il est grand temps de mettre votre CV au goût du jour, pour augmenter vos chances d’être contacté pour un entretien d’embauche.

Qu’est-ce qui change ?

Le projet professionnel

Tout d’abord, travailler pour gagner de l’argent est insuffisant. Un employeur embauche parce qu’il a un besoin. Soit pour gagner plus d’argent, et développer ses affaires, soit pour combler le départ d’un (e) salarié (e). Jamais pour faire plaisir à un (e) candidat (e).

Il vous faut un projet professionnel. Il s’agit de définir ce que vous voulez faire et de trouver les arguments qui démontrent votre capacité à exercer le métier choisi.

un projet de formation pour une reconversion

un projet de formation pour une reconversion

Votre projet consiste aussi à définir votre cible, c’est-à-dire le type d’entreprises ou d’organisations à qui vous allez envoyer votre CV.
En effet, selon que vous vous adresserez à une TPE, une PME ou à un grand groupe, par exemple, une administration ou une association, que vous acceptez telle ou telle contrainte, vous serez plus ou moins motivé pour y travailler.

L’accroche

L’accroche est devenue indispensable. Elle est le reflet de son projet professionnel.

Placé juste dessous le titre du poste, en tête du CV, l’accroche, sous forme de mots-clés ou en une phrase d’un maximum de deux lignes, voire trois selon la largeur de la page, est là pour donner envie de lire la suite du CV.

Sachant que le nombre de candidat, en réponse à annonce, est énorme, il s’agit d’être synthétique et convaincant en quelques mots.

L’accroche est la réponse à la question : « pourquoi devrais-je vous embaucher ?« .
C’est votre slogan publicitaire !
C’est un résumé de ce que vous proposez à votre futur employeur. Vous y indiquez ou sous-entendez les avantages pour lui de vous prendre dans son équipe.

Les compétences

Placée généralement sous l’accroche, la rubrique Compétences va lister les compétences majeures utilisées ou acquises durant votre carrière jusqu’à ce jour.

carte de compétences transversales

compétences transférables d’un métier à un autre

Comme vous avez beaucoup de savoir-faire, il vous faut choisir celles qui sont utiles pour votre projet, celles qui seront utilisées, potentiellement, dans le poste que vous voulez obtenir.

Les compétences sont généralement regroupées en blocs ou en paragraphes pour distinguer des savoir-faire, soft skills, langues, techniques, numériques, etc.
Vous pouvez même y ajouter des savoir-être ou traits de caractère.

Les expériences

Foin de la longue liste des postes occupés ou de tout ce que vous avez fait dans le passé.

Le recruteur s’intéresse de près à vos cinq dernières années. Les vingt années précédentes lui donne une indication de la variété de postes, d’organisation et de secteurs pour lesquels vous avez travaillé.

Plus vous avez d’années d’expérience et moins les plus lointaines ont de l’importance. Vous pouvez donc les supprimer de votre CV. Et si vous hésitez alors regroupez-les en indiquant qu’il s’agit d’un regroupement de plusieurs postes. En gros, avant l’an 2000.

Les réalisations

Le contenu de chaque expérience va être réduit. Puisque le CV doit toujours tenir sur une page A4, et qu’une partie de la place est occupée par l’accroche et les compétences, il est indispensable de réduire le nombre de réalisations.

Dans certains cas, seuls dates de début et de fin, titre du poste et organisme pour qui vous avez travaillé suffisent. C’est-à-dire aucune réalisation. Elles sont toutes résumées dans les compétences.

Toutefois, ne rien mettre peut décontenancer certains recruteurs, aussi est-il préférable de conserver vos plus belles réalisations, celles qui sont l’illustration de vos compétences, celles que vous mettez à disposition de votre futur employeur. Et vous oubliez les autres.

un CV hors norme

un CV hors norme, TRES hors norme

Le design du CV

Il existe de nombreux modèles de CV sur Internet, la plupart sont gratuits et… inadaptés.
Jolis, oui. Efficace, loin de là.
Néanmoins, ils sont une bonne source d’inspiration pour définir votre propre composition.

Le CV doit faciliter la lecture du recruteur. Ce qu’il cherche, ce sont les mots ou expressions qui sont ses critères de sélection. S’il met plus de cinq secondes à trouver ses marques et à lire ce qu’il cherche, il laissera tomber le CV.

Mettre plein de couleurs, des dessins, des logos, des éléments graphiques, c’est faire perdre un temps de lecture extrêmement précieux.

Faire simple est très souvent le plus efficace. Moins de bling-bling et plus de droit au but.

Le passé au service du futur

Le CV doit inciter le recruteur à décrocher son téléphone et à prendre un premier contact pour se rendre compte si un rendez-vous vaut la peine ou pas.
Cela implique d’orienter son CV vers le futur, vers son offre de service, vers le futur employeur.

Le passé sert de support et les réalisations retenues sont des illustrations de ce que vous proposez, dans la mesure où vous avez les compétences.

Ces quelques règles devraient vous guider dans la révision de votre CV.
Le CV est devenu un outil de marketing de soi et de son projet.

Un coup de jeune lui fera du bien.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Le mystère des 30 secondes de lecture d’un CV dévoilé : Partie 1/2
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Quelles formations pour un CV au top


Quels types de formation pour compléter son CV

Les nouvelles technologies offrent un panel important de types de formation.

à l’heure du télétravail et des besoins des entreprises, il est bon d’ajouter des formations continues dans son CV à la formation initiale.

Les diplômes ont perdu de l’importance qu’ils avaient, puisque tout un chacun peut se former et acquérir des savoirs complémentaires, validés par une capacité professionnelle ou un diplôme.

S’il est pléthore de postes proposés dans le numérique pour combler les lacunes des entreprises, le besoin existe dans d’autres secteurs.

outils métiers

outils métier

La connaissance d’outils métiers, de méthodes de travail, de créativité, d’analyse, est tout aussi importante pour faire la différence face aux candidats concurrents pour un poste à pourvoir.
Il convient donc de se mettre au goût du jour pour rester compétitifs et décrocher un nouvel emploi.

La COVID-19 a changé la donne

L’apparition de la pandémie de Covid-19 a bouleversé le marché de l’économie et donc du travail.

Beaucoup ont découvert des lacunes, les uns dans leur organisation d’entreprise, les autres dans leurs compétences. Les uns et les autres ont été bousculé dans leurs certitudes.

Être plus agile, être capable de réagir plus vite, est devenu un impératif pour les entreprises. Encore leur faut-il des collaborateurs à la hauteur.

Beaucoup, confinés à deux reprises, ont pris du temps pour réfléchir à leur situation. Ils se sont rendu compte de leurs conditions de travail et le rapport vie professionnelle – vie personnelle était déséquilibré.

Pour trouver un autre travail, il faut aussi se remettre en question et se former.

Rendre son CV plus attractif

Les formations continues ont toujours eu un attrait pour les recruteurs. Elles montrent l’intérêt que porte le candidat à son employabilité. C’est pourquoi, les compétences nouvellement acquises doivent être en phase avec les besoins du marché, comme d’habitude.

Ce qui change, ce sont les diverses possibilités de se former, rapidement, sans se ruiner.

formation en ligne

formation en ligne

Après un bilan de compétences et une autoévaluation de votre niveau, vous pourrez faire le point sur ce que vous savez faire et ce qu’il vous manque pour plaire et rassurer le futur employeur.

Le développement personnel est largement couvert par des formations en ligne. Il vous permettra de mettre en avant vos qualités personnelles et vos soft skills dans votre CV.

Pour les savoir-faire, c’est pareil. Du moins, pour la partie théorique.

Quels types de formation

Les plateformes en ligne

Elles sont nombreuses. Conçues en module. Souvent gratuites ou peu coûteuses. Pour tous les goûts et besoins.

Les chaînes de vidéos

S’abonner à un ou des chaînes de vidéos sur un thème précis vous permet d’acquérir des connaissances, pas-à-pas jusqu’à faire de vous un vrai spécialiste du sujet.

se former en ligne

se former en ligne

Se former à plusieurs

La création de groupes d’apprentissage, à distance ou en présentiel, en un nombre limité de participants crée une émulation, un partage des projets communs. La visioconférence et les outils de partage, tels que Teams, facilitent la montée en compétence de chacun.

Les échanges avec des professionnels

Les réseaux sociaux vous permettent de joindre et d’échanger avec des professionnels qui partagent leur savoir et leur savoir-faire avec vous, pour peu que le contact soit positif entre personnes. L’avancement de tels échanges permet un apprentissage de tout ou partie d’un métier, en plus de permettre d’ajouter une référence sur son CV ou son profil LinkedIn ou ailleurs.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Entretien d’embauche ou grand oral du bac : 7 Conseils pour le réussir 2/2


Comment s’en sortir lors d’une présentation à l’oral

La première partie dans l’article précédent

Dans une situation où un entretien est déterminant pour la réussite de votre projet : grand oral du bac ou entretien d ‘embauche, l’oral est déterminant.

Voici la suite des conseils.

5/ Éliminez vos tics de langage

A contrario du point précédent, vous perdez beaucoup de temps avec des tics de langage.

La répétition de ces tics retient plus l’attention que le reste de votre discours.

Vous risquez le lasser vos auditeurs et même de les agacer au point qu’ils ne vous écoutent plus, même si vous êtes pertinent.

tics de langage

tics de langage

Rien de mieux pour corriger vos tics de langage que de discourir devant un public neutre ou favorable avant de passer au vrai oral.

Votre famille, vos amis ou l’enregistrement de votre discours, vont vous donner un retour sur vos tics de langage, voire de gestes et mimiques.

En prenant conscience de leurs existences, vous êtes à même de les faire disparaître ou de le remplacer dans des expressions plus variées et des gestes différents.

6/ Posture et gestes

Le langage non verbal représente un pourcentage énorme de votre communication.

Nous sommes tous habituer à voir la moindre grimace, le coup d’œil, le frémissement du corps de l’autre, que nous interprétons, chacun à notre manière, selon notre éducation. C’est exactement ce qui se passe quand c’est à notre tour de nous exprimer devant d’autres personnes.

Si vous êtes debout, soyez bien campé sur vos jambes, légèrement écartées l’une de l’autre.
Assis, vous serez le dos décollé du dossier du siège, légèrement penché vers l’avant.

Bon : main ouverte en entretien

Bon : main ouverte en entretien

Votre attitude sera l’ouverture, donc oubliez immédiatement les jambes, les bras ou les mains croisés.
Paumes vers le haut ou l’autre vers l’autre, vous donnez une expression de confiance en soi, propice au succès de l’oral.

Regardez celui ou celle qui vous parle est un signe de respect. Si vous êtes gêné de regarder dans les yeux, focalisez votre regard sur un point situé à 10 centimètres derrière son œil gauche.

Si votre entretien oral se passe en visio alors c’est la caméra que vous devez regarder. Collez un post-il juste à côté de la caméra pour vous en rappeler durant l’entretien.

7/ Gardez votre sang-froid

Les questions pièges sont une partie des astuces utilisés par votre interlocuteur pour vous déstabiliser. Il peut aussi faire des gestes, avoir des grimaces, par exemple, en soufflant tout en levant les yeux au ciel.

Le but de ces attitudes est de voir comment vous réagissez en situation de difficulté, par un manque de connaissance d’un sujet, d’un manque de précision ou d’une réponse floue ou à côté de la question.

gardez votre sang-froid !

gardez votre sang-froid !

Plus une attaque est basse et vile, plus elle porte. Gardez donc la maîtrise de vos réactions instinctives. Quand on nous attaque, deux attitudes involontaires se font sentir alors qu’il vous faut en utiliser une troisième.

La contre-attaque et la fuite sont impossibles. Par conséquent, c’est le raisonnement qui vous permettra de vous en sortir. La CNV ou Communication Non Violente a été développée pour répondre aux provocations.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Entretien d’embauche ou grand oral du bac : 7 Conseils pour le réussir 1/2


Comment s’en sortir lors d’une présentation à l’oral

Depuis 2022, l’épreuve du grand oral a été mise en œuvre pour décrocher le baccalauréat.

Dans la suite de sa vie professionnelle, vous êtes confronté à l’exercice de l’entretien d’embauche.

Dans deux cas, vous êtes confronté à prendre la parole en public, à convaincre que vous maîtrisez votre sujet, à répondre aux questions des interrogateurs, à les rassurer sur vos capacités à aller plus loin, dans les études ou la carrière.

le grand oralC’est là que l’art oratoire vous sert pour passer l’épreuve avec succès.

1/ Préparation mentale

C’est un moment de partage. Un moment où vous levez le voile sur vos connaissances et votre personnalité.

L’entrainement des sportifs de haut niveau – et les autres – passe par une phase de concentration mentale, de répétition de la situation. Plus vous aurez répéter votre rôle, comme au théâtre, et plus vous serez à l’aise lors de la rencontre.

2/ Respirez pour vous calmer

La respiration est un élément-clé pour faire baisser les tensions.
Inspirez puis expirez lentement par le nez.

Vous calmerez aussi votre cœur. Vous ferez baisser votre tension et calmerez votre stress, en diminuant l’apport d’adrénaline et en augmentant l’oxygénation des cellules de votre corps, notamment celles de votre cerveau.

position pour bien respirer et destresser

position pour bien respirer

3/ Pitch et mots-clés

Le pitch est la partie de l’entretien où vous devez vous présenter en 2 à 3 minutes chrono.

Pour le réussir, écrivez-le et apprenez-le par cœur. Entrainez-vous à le réciter en y mettant le ton qui convient.

Pour le reste de votre discours, mieux vaut connaître son sujet par des mots-clés.

Chaque mot-clé représente une partie de ce que vous avez prévu d’évoquer ou/et des réponses aux questions attendues et peut-être moins attendues.

4/ Synthèse et détails

Moins vous avez de connaissances et plus vous avez tendance à vouloir détailler.

A l’inverse, mieux vous connaissez vos savoirs et savoir-faire et plus vous êtes en mesure de synthétiser.

Dans un oral, il faut, à la fois, faire des phrases courtes et déceler si votre ou vos interlocuteurs attendent que vous détailliez vos propos. Comme vous avez un temps limité, avec des phrases courtes, vous vous donnez plus de temps pour fournir du détail là où ça en vaut la peine.

La suite dans l’article suivant

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Guide d’observation en entretien de recrutement


Ce qu’un recruteur observe durant un entretien d’embauche

Lors d’un entretien de recrutement, le recruteur a besoin de confirmer ou d’infirmer les compétences du candidat en face de lui.
Cela commence par sa motivation jusqu’à son éventuelle intégration à l’équipe en place.

Voici les points à observer par le recruteur durant un entretien :

entretien de recrutementLe fond

  1. Le candidat cite des informations qu’il (elle) a recueillies sur la société avant de venir. S’est renseigné (e) sur la place et les responsabilités de son interlocuteur
  2. N’hésite pas à poser des questions pour montrer son intérêt pour le poste et l’entreprise
  3. Sait démontrer comment son expérience passée et ses capacités correspondent au poste, et peuvent contribuer à résoudre les problèmes qui se posent à l’entreprise
  4. Met en avant ses qualités, sa motivation, son professionnalisme
  5. Illustre ses arguments par des exemples précis, si possible chiffrés, de sa vie personnelle ou professionnelle
  6. Sait répondre aux objections, aux questions potentiellement déstabilisantes
  7. Ne cache pas ses autres pistes professionnelles pour mieux mettre ses compétences en valeur
  8. Sait aborder la question de la rémunération (questionnement, prétentions, argumentation)
  9. Se renseigne à la fin de l’entretien sur la suite à donner
la forme recrutement

attitude durant l’entretien de recrutement

La forme

  1. Son image est en adéquation avec celle de l’entreprise (présentation, look…)
  2. La voix, le ton, le registre de langage, le vocabulaire, sont adaptés
  3. Écoute son interlocuteur. Se concentre sur le contenu des échanges plutôt que sur l’enjeu de l’entretien
  4. Regarde son interlocuteur dans les yeux. Si plusieurs interlocuteurs, leur accorde une égale attention même si certains s’expriment plus que d’autres
  5. Adopte une attitude ouverte et avenante
  6. Utilise le langage corporel : ponctue son discours et illustre ses propos par des gestes adaptés
  7. Montre une bonne gestion du stress

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Lettre de recommandation : Mode d’emploi


Comment écrire une lettre de recommandation

Pour appuyer sa candidature, un ancien collaborateur, un ex-collègue, vous demande une lettre de recommandation, avec l’intention de la joindre à son CV et à sa lettre de motivation.

C’est une marque de confiance, qui montre que les relations entre les deux personnes ont été cordiales et que la séparation a eu lieu avec respect mutuel.

Vous avez décidé d’accepter avec la conviction de l’aider à retrouver un nouvel emploi.
Sinon, répondez simplement que vous préférez vous en abstenir.

Lettre de recommandation de Louis Pasteur en faveur du Docteur Albert Calmette

Lettre de recommandation de Louis Pasteur en faveur du Docteur Albert Calmette

Qu’est-ce que vous allez écrire ?

Indiquez qu’il s’agit d’une lettre de recommandation, dès le premier paragraphe, en citant la personne recommandée

Rappeler votre lien professionnel, en précisant la hiérarchie, le service dans lequel vous avez travaillez, surtout si c’est le même. La durée et la fréquence de vos relations et le type de relations démontrent la bonne connaissance que vous avez de la personne recommandée.

Évoquer le travail réalisé et votre appréciation, en donnant un ou deux exemples d’actions.

Précisez les compétences que vous avez constatées chez la personne recommandée, ainsi que son style de personnalité. La façon dont elle prend en charge les tâches est aussi importante que le savoir-faire en lui-même.

Signalez ce que vous avez apprécié particulièrement. Instaurez une sorte de complicité tacite avec le futur responsable ou collègue, votre pendant, en faisant ressortir tout l’intérêt pour lui de travailler avec votre protégé (e), sur le plan humain autant que professionnel.

complicité

Bonne entente entre collègues

Comment rédiger sa lettre de recommandation ?

La lettre de recommandation tient sur une page, comme la lettre de motivation du candidat.

Annoncer tout de suite dans l’objet : « Lettre de recommandation »

Elle est aéré avec des paragraphes séparés par une ligne blanche, et qui contient jusqu’à 4 lignes maximum.

Un thème par paragraphe pour éviter de se répéter. Une idée par phrase.

Apposer votre signature manuscrite au-dessus de votre nom, en bas de page.

Écrivez votre fonction et l’entreprise pour laquelle vous travaillez, ainsi que vos coordonnées, téléphone et mail, pour être contacté directement, si besoin.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Contrôle de référence, côté recruteur
Contrôle de référence aux abonnés absents
Emploi : Licenciement et Contrôle de référence

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Recherche d’emploi et Réseaux sociaux en 14 conseils


Ce que permettent les réseaux sociaux professionnels dans la recherche d’emploi

Dans votre recherche d’emploi, il serait dommageable d’éviter les réseaux sociaux professionnels.
Le plus connu est LinkedIn. D’autres existent aussi.

LinkedIn logo

Voici 14 conseils pour en tirer le meilleur parti :

  1. Adaptez votre profil sur un réseau social professionnel.
    Cela vous rend visible et optimise votre présence.
  2. Participez à des forums en ligne et montrez votre expertise.
  3. Ayez un bon titre de profil et exposez clairement vos objectifs :
    ce que j’apporte / ce que je recherche.

  4. Mettez à jour régulièrement votre profil pour dynamiser votre présence.
    Une fois par mois suffit le plus souvent.
  5. Autoriser que votre profil soit référencé sur les moteurs de recherche.
    Pour faire partie des résultats des recherches.
  6. Renseignez une carte de visite professionnelle.
    Elle permet d’être enregistré plus rapidement parmi les contacts des recruteurs et des employeurs.

  7. Ayez une présentation plus complète de votre expérience que dans un CV classique, en cohérence avec ce dernier.
    Utilisez toutes les possibilités proposées par les réseaux sociaux pour fournir d’autres renseignements que dans votre CV.
  8. Faites-vous recommander par un ex-employeur ou un collègue.
    Faites-le sur votre profil en global et sur chacune des compétences que vous enregistrez dans votre profil.
    10 réseaux sociaux
  9. Recommandez des contacts susceptibles de les intéresser à vos contacts.
    Ils se sentiront reconnaissants et vous renverrons l’ascenseur à l’occasion.
  10. Retrouvez des professionnels avec des points d’intérêt communs.
    Échangez sur ces sujets afin de vous faire connaître et d’apprendre de vos contacts de réseaux.
  11. Invitez ou faire-vous inviter à des événements organisés via un réseau social.
    Une rencontre physique remplace aisément des échanges à distance.

  12. Publiez une question ou répondez à un sujet posé pour démontrer votre expertise.
    C’est l’occasion de montrer votre savoir-faire et de vous mettre en avant.
  13. Accéder à des offres d’emploi, à des annonces.
    Beaucoup d’offres sont présentes dans les sites de réseaux sociaux sans passer par un autre site d’emploi.
  14. Lisez les communiqués de Presse, les demandes de partenariat, etc.
    Cela vous permet de voir qui recherche quoi et où.

Source : Pôle emploi

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Compétence, Habilité, Aptitude : Définitions

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Les types de questions en Communication


Les 5 types de questions

J’ai six fidèles serviteurs qui dirigent toute ma vie, ils s’appellent :
qui,    quoi,    où,    quand,    comment,    pourquoi
(R. Kipling)

Rudyart Kipling

Rudyart Kipling

Questionner, c’est découvrir les besoins, la situation, les projets de son interlocuteur

QUESTIONS

EXEMPLES

EFFETS

Fermées

Alternatives :

Est-ce que… ?
Avez-vous… ?
Êtes-vous… ?

Choix multiples :

Vous payez comptant, à crédit ou en leasing ?
On se rappelle jeudi, vendredi ou la semaine prochaine ?

Informatives :

Qui est responsable de … ?
Quand avez-vous acheté… ?
Où avez-vous installé… ?

Elles sont précises, utiles.
Elles servent à obtenir une information ou à vérifier quelque chose

Peuvent être inquisitoriales si mal dosées

Ouvertes

Pourquoi ?
Pour quel raison ?
Comment ?
De quelle façon ?
De quelle manière ?
Qu’est-ce que ?
Quel ?
Que pensez-vous de ?
De quoi s’agit-il ?
Parlez-moi de… ?
Expliquez-moi, dites-moi… je vous écoute

Elles créent le dialogue.
Elles incitent à s’exprimer.

Peuvent occasionner un silence

Relais

En quoi, en quel sens ?
Sur quel plan ?
Par exemple ?
Dans quel domaine ?
C’est-à-dire ?
Ah bon ? Ah oui ? Vraiment ?

Elles servent à approfondir et à relancer en repartant d’une réponse à des questions ouvertes ou fermées

Miroir

Les conditions de financement ne sont pas celles que j’attendais.
–          Pas celles que vous attendiez ?

Elles servent à entrer dans la logique de l’autre en l’amenant à s’exprimer de son point de vue

Exigent une bonne intonation et se pratiquent à petite dose

Suggestives

Le mieux ne serait que nous démarrions le 15 de ce mois, non ?
Vous ne trouvez pas que les délais sont un peu courts ?
Ne pensez-vous pas que la concurrence va réagir vite ?
Personne ne veut rien ajouter ?

Elles visent à influencer.

La fiabilité des réponses n’est pas assurée.

L’interlocuteur peut finir par se sentir privé de son libre arbitre

Source : Pôle emploi

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Précrastination vs procrastination


En faire trop ou pas assez

Beaucoup ont entendu parler de la procrastination. Si, si. C’est ce phénomène qui fait que l’on remet à plus tard ce que l’on pourrait faire tout de suite, par lassitude ou manque d’envie.

La procrastination peut conduire au bore out.
Le manque d’appétit au travail génère un vide, un manque de tâches à effectuer. Du moins, celles que l’on devrait faire et que l’on ne fait pas.

Faute d’exécuter des tâches, on passe son temps à ne rien faire, c’est le bore out.

bore out engendré par la procrastination

bore out engendré par la procrastination

A l’inverse, et bien moins connu, la précrastination.

C’est le phénomène qui conduit à faire tout, tout de suite. On n’attend jamais, on enchaîne les tâches les unes après les autres, sans discernement.

Sans s’arrêter ni faire le tri, dès qu’une nouvelle tâche arrive, on se lance dans sa réalisation le plus tôt possible.

A force, la précrastination peut conduire au burnout, c’est-à-dire à l’épuisement professionnel.

Si la procrastination amène à mourir d’ennui, la précrastination conduit, parfois, jusqu’à la mort, via un burnout trop poussé, le karoshi, mot d’origine japonaise.

précrastination : trop de bras

précrastination : trop de bras

Analyse de ces phénomènes

Les deux phénomènes sont une réaction, le désir de soulager le stress et l’angoisse devant un travail qui déplait.

En cas de procrastination, vous

  1. Accumulez le retard
  2. Faites les choses le plus tard possible
  3. Renforcez la culpabilité sur sa paresse
  4. Stressez voire paniquez face à la liste des tâches à exécuter
  5. Donnez une mauvaise image de soi
  6. Préférez ne rien démarrer
  7. Avez le réflexe de fuir devant un danger
  8. Manquez d’énergie
  9. Perdez votre élan et éprouvez des difficultés à reprendre là où vous vous êtes arrêté
  10. Retardez les tâches les plus importantes
  11. Repoussez les tâches désagréables en les retardant
  12. Voyez à long terme

En cas de précrastination, vous

  1. Retardez, le moins possible, les tâches moins importantes
  2. Faites les choses le plus tôt possible
  3. Culpabilisez d’avoir encore des tâches à faire
  4. Avez la volonté de se libérer des tâches désagréables
  5. Voulez donner une bonne image de vous
  6. Démarrez plusieurs tâches à la fois
  7. Avez le réflexe de combattre devant un danger
  8. Disposez de beaucoup d’énergie
  9. Gaspillez vos ressources, votre temps et votre énergie
  10. Souhaitez tout contrôler
  11. Repoussez les tâches désagréables en les exécutant tout de suite ou en faisant passer les autres tâches avant
  12. Voyez à court terme

principe_d_eisenhowerSolutions

Deux phénomènes et pourtant des solutions communes.

  • Prévoir les tâches
  • Programmer et planifier les tâches
  • Avoir le réflexe de combattre un danger
  • Se fixer une date de fin ni trop proche ni trop éloignée, à la mesure de l’enjeu
  • Traiter les tâches selon leur importance et l’urgence
  • Éviter les distractions et rester concentrer sur sa tâche
  • Réserver des durées sans téléphone, porte fermée interdisant de pénétrer
  • Adapter son emploi du temps à son rythme circadien pour utiliser sa meilleure énergie au meilleur moment pour soi
  • Noter ses idées pour y revenir plus tard
  • Se fixer des objectifs modestes et atteignables

Alors, et vous ? Procrastination, précrastination, ou aucun des deux ?

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4 conseils pratiques pour réussir sa période d’essai


4 conseils pratiques pour réussir sa période d’essai

Période tous les dangers, la période d’essai peut capoter, si vous vous y prenez mal.

Il existe de nombreux pièges où les croyances que vous avez peuvent vous desservir durant cette période que vous souhaitez réussir, c’est-à-dire aller jusque sa fin et confirmer votre embauche.

période d'essaiLa ponctualité

C’est tout bête. Soyez à l’heure, tant pour arriver sur votre lieu de travail qu’au moment des pauses ou à la fin de votre journée.

Bien sûr, il est tentant de montrer son zèle en adoptant les horaires des collègues voir celles de votre chef. Seulement, la fatigue durant la période d’essai est plus grande que la fatigue quand on a attrapé la routine.

Soyez souple aussi. Si un coup de collier est nécessaire pour une action commune, prenez alors vos responsabilités.
Si le dépassement d’horaires est la règle, à vous de voir si vous l’acceptez ou si votre intérêt est d’interrompre la période d’essai.

Prendre le rythme

Les automatismes viennent avec le temps.

prendre le rythme

prendre le rythme

Vous découvrez de nouvelles façons de faire, des logiciels, un environnement de travail. Tout cela contribue à vous prendre du temps avant d’être aussi opérationnel (le) que les collègues.

Discutez avec les autres, posez-leur des questions, demandez leur aide.
Se faire aider pour acquérir plus vite les connaissances indispensables pour devenir plus efficace.

Restez, cependant, mesuré (e), car vous risquez de ralentir le travail des autres et de trop les déranger. Profitez des moments de leurs pauses où ils sont plus au calme pour vous répondre ; si vous pouvez attendre.

Faites-vous bien voir

Le partage d’opinion et l’expression de son point de vue impliquent de connaître la situation dont il est question.

Laissez les autres lancer la conversation et participez-y en posant des questions, plutôt en donnant votre opinion, surtout si elle est en contradiction avec ce que vous entendez.

Mieux vaut faire profil bas, du moins, durant la période d’essai et ainsi éviter des conflits inutiles.

conversation entre collègues

Attendez avant les remises en question

Il est probable que vous ferez la comparaison entre votre précédent travail et le nouveau.

Si prendre l’initiative de proposer des changements est souvent bien vu de la hiérarchie, le contraire l’est tout autant. L’opposition existe déjà, elle est encore plus forte quand c’est le (la) dernier (ère) arrivé (e) qui en est le point de départ.

La remise en cause doit se faire à bon escient, avec un degré d’acceptation élevé. A vous de trouver les arguments qui touchent ou attendez la fin de votre période d’essai pour le faire.

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