Embauche des débutants : comment convaincre


Comment convaincre un recruteur quand on n’a pas d’expérience

Un débutant est quelqu’un qui débute, c’est-à-dire aussi bien un jeune qui découvre la réalité du marché de l’emploi qu’une personne plus expérimentée qui change de métier grâce à une reconversion.

Dans un cas comme dans l’autre, il est difficile de faire valoir son expérience, puisqu’elle n’existe pas ou presque, selon que vous avez effectué des stages en entreprise.

Vous pouvez mettre en avant ces stages en complément du savoir acquis durant la formation.

En cas de reconversion, les compétences transposables existent et peuvent aider à convaincre le recrutement en entretien ou/et la lettre de motivation.

Voyons quelles sont les autres arguments pour convaincre un recruteur de vous embaucher.

s’adapter – trouver sa place

1/ Votre adaptabilité

En fonction des différents stages petits boulots, jobs d’été ou autres expériences professionnelles, vous démontrez votre capacité à vous adapter à un nouvel environnement de travail.

Montrez combien de temps ont été nécessaire pour devenir opérationnel d’un manière indépendante.
Ajoutez-y une démonstration de la confiance que vous a accordez votre tuteur durant le stage.

2/ Vos compétences

Il y en a toujours. Il faut juste les nommer et démontrer que vous avez des compétences.

Toute activité compte. Cela inclue les activités de vos centres d’intérêt, sport, loisir, bénévolat. Repérez celles qui se rapprochent le plus de celles qui vous seraient demandées si vous êtes embauché.

Toute action qui vous a amené à utiliser ou à acquérir des compétences sont à mettre en avant.

3/ Votre écoute

Il est très désagréable pour un recruteur en entretien d’embauche d’avoir un débutant qui parle sans écouter.

Au contraire, un débutant qui pose des questions et écoute les réponses, rebondit sur celles-ci pour approfondir le sujet, fait ainsi la démonstration de son intérêt pour le poste.

écouter activement

Si, après en avoir demandé l’autorisation, le candidat prend des notes pour conserver les réponses, ce sera un signe de cette écoute et de son intérêt.

L’écoute, c’est aussi comprendre la question du recruteur et y répondre. Mieux vaut dire que l’on donnera la réponse plus tard parce que vous l’ignorez plutôt de te tenter d’inventer une réponse complètement inconnue.
Quant à répondre à côté, c’est la preuve d’un manque d’attention.

4/ L’envie et l’ambition

Quand un débutant démarre, il a tout à apprendre. Autant le savoir-faire concret qui concerne son travail proprement dit, que la vie dans une équipe, la culture de l’entreprise.

Le recruteur a besoin d’être rassuré sur l’investissement qu’il envisage de faire en recrutant. C’est souvent là que la question suivante est posée : « Vous vous voyez où dans cinq ans ? ».

Un débutant qui va rester deux ans, histoire d’apprendre le métier, est complètement inintéressant pour le futur patron. Il veut de bons collaborateurs et les conserver. Il veut rentabiliser son investissement, sans devoir recommencer trop rapidement à son goût.

sincérité – c’est faire ce que l’on dit

Pour convaincre, montrez votre enthousiasme, votre envie de travailler et de commencer une carrière. Répondez que vous espérez démontrer vos capacités et évoluer au sein de l’entreprise, sans aller jusqu’à prendre la place de votre éventuel futur chef.

De plus, si vous ajoutez que vous êtes prêt à vous former pour combler les lacunes, cela ajoute un plus à vos propos pour convaincre.

Attention, dans les deux précédents paragraphes, vous devez être sincère. Si votre véritable intention est de rester deux ans puis de partir voir ailleurs, cela risque d’être perçu par votre interlocuteur passera votre candidature à la trappe.
La sincérité est impérative, autant que la vérité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Décret 2019-253 : Retrait des jeunes travailleurs en danger
Le Contrat d’Engagement Jeune : Mode d’emploi
Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie

Premier emploi : Les jeunes apprennent vite
Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 2/2
Premier emploi : Adaptation impérative

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Milleniums au travail : Quels sont leurs critères pour l’emploi 11 à 22


Les critères de choix des jeunes de 18 à 25 ans pour démarrer dans la vie professionnelle : Deuxième partie

Voici les autres critères, obtenus par Glassdoor lors d’un sondage en avril 2022.
Voir les 10 premiers.

11/ Culture et valeur de l’entreprise – 22%

Nouveaux critères, les valeurs et la culture d’entreprise apparaissent pour plus d’un jeune candidat sur cinq.

Travailler dans une entreprise qui annonce des valeurs sans les respecter ou une culture décalée entre ce qui est donné comme image vue de l’extérieur et la réalité du terrain en interne, débouche généralement par des départs anticipés.

12/ Avantages sociaux – 19%

Autre critère classique qui a bien perdu sa place dans le palmarès des critères, les avantages sociaux sont devenus plus comme faisant partie du « paquage » que critère de sélection.

avantage social

C’est d’autant plus vrai qu’en parler lors du premier entretien d’embauche est mal vu par les recruteurs, qui vantent plus le poste et l’entreprise dans le sens de l’intérêt du travail.

A éviter de confondre avec une négociation sur le salaire, au moment de l’embauche. Elle est toujours séparée des avantages sociaux qui sont principalement collectifs.

13/ Réputation de l’entreprise – 17%

Une entreprise de bonne réputation a toujours plus de facilité de recruter. Toutefois, il existe bon nombre de mauvaises réputations liées à un évènement ou une rumeur.

La réputation est comme un aimant, elle attire et repousse, pour toutes les générations de salariés.

14/ Le nombre de congés payés – 16%

Il semble que plus il y a de congés et de journées de RTT, plus l’entreprise est attirante. C’est vrai pour un candidat sur six, seulement.

Les congés participent à l’équilibre vie pro / vie perso, ce qui implique que ce critère est possiblement plus haut dans le palmarès des critères de choix d’un candidat.

15/ Télétravail possible – 13%

Critère quasi inconnu dans les années qui précèdent la crise sanitaire de la Covid-19, la possibilité de télétravailler s’est largement répandue dans l’esprit des jeunes à la recherche d’un emploi.

télétravail
télétravail

Néanmoins, ceux-ci restent suffisamment réalistes pour savoir que cette possibilité est restreinte et dépend des postes.

16/ Transparence de la grille salariale – 13%

Quand on débute, on ignore souvent si l’on est « sous-payé » ou si l’on obtient un salaire correct vis-à-vis des autres.

Cette vieille revendication se heurte souvent à l’habitude bien française de silence sur ce point de friction au sens des entreprises.

Et pourtant, cette transparence est importante pour un candidat sur six.

17/ Les autres critères

La diversité, l’équité et l’inclusion – 10%, surtout réclamés par ceux qui se sentent ou qui sont réellement discriminés dans leur recherche d’emploi.

L’éthique – 10%, toujours difficile à évaluer l’éthique quand on recherche un emploi avant de postuler.

La Direction, le management – 08%, ce critère a perdu beaucoup d’importance grâce aux efforts fournis dans la très forte majorité des organisations.

Les initiatives de développement durable – 08%, effet de mode ou effet durable, l’avenir le dira. Pour l’instant c’est une réalité pour près d’un candidat sur dix.

La connaissance de la marque – 08%, plus une marque est prestigieuse, plus son prestige à un impact sur la réputation de l’entreprise. Ce critère est donc à rapprocher de celle-ci.

Les résultats financiers de l’entreprise – 08%, bizarrement, ce critère vient en dernier, à croire que les jeunes sont confiants dans leurs possibilités de rebondir en cas de crise financière et de licenciement. A méditer fortement par les entrepreneurs !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Candidature : Quelles sont vos motivations
Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place

Management : Définition et Particularités
Développement durable : Les 17 objectifs de l’ONU
Psychologie positive, Pensée positive, Parler positif

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Milleniums au travail : Quels sont leurs critères pour l’emploi 01 à 10/22


Les critères de choix des jeunes de 18 à 25 ans pour démarrer dans la vie professionnelle : Première partie

Parmi les enseignements des deux années de crise sanitaire, entre confinement et télétravail, beaucoup de salariés ont décidé de changer d’emploi.
La valeur travail a évoluée avec le temps et la pandémie a accéléré la réflexion, provoquant un inversement de pouvoir entre recruteurs et candidats.

Ces derniers ont des exigences dont doivent tenir compte les entreprises pour les attirer et les conserver dans leurs effectifs.

milleniums en recherche d'emploi
milleniums en recherche d’emploi

Passons en revue, les critères exprimés par les nouveaux arrivants sur le marché du travail, dans un sondage publié par Glassdoor en avril 2022.

1/ Le salaire – 58%

Il reste toujours le premier critère. Sans une rémunération à la hauteur de la tâche, selon les compétences du salarié, peu de chance d’attirer du simple travailleur au diplômé.

Un bon salaire est insuffisant pour retenir le nouvel embauché.

2/ Qualité de vie au travail – 41%

Les conditions de travail, se sentir bien à son poste sont passé en tête des nouveaux critères de sélection des jeunes.

3/ La localisation – 39%

Plus le lieu de travail est proche de son domicile et plus il est facile d’accepter le poste proposé.

C’est un critère classique et toujours d’actualité. Déménager est toujours une rupture, même pour se rapprocher de son lieu de travail.

4/ Être traité de façon juste pour son travail – 38%

Harcèlement, chicanerie, favoritisme, petits chefs, voilà des critères qui font fuir les jeunes salariés qui s’attendent à être jugés sur leurs efforts et leurs résultats plus que sur l’humeur d’une hiérarchie.

L’injustice de certains managers envers leurs équipes est très mal vécue. Plus encore depuis la baisse du syndicalisme.

la façon dont tu traites les autres est un reflet direct de la façon dont tu te sens envers toi-même

5/ Équilibre vie pro / vie perso – 36%

En cinquième position seulement, l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle surprend. Ce critère était plus élevé pour la génération précédente.

Les jeunes sont-ils prêts, pour un bon tiers, à faire des compromis ?

6/ Sécurité de l’emploi – 35%

Un autre grand classique parmi les critères de choix des candidats, la dualité entre flexibilité et sécurité.

La carrière n’est plus entre être fonctionnaire ou travailler dans le privé, mais plus avoir un CDI ou un CDD ou une mission d’intérim.

7/ Collègues – 32%

Une bonne ambiance entre collègues facilite toujours la retenue du salarié dans son poste.

Comme il s’agit encore d’un critère classique, les entreprises savent harmoniser les membres de leurs équipes, ce qui reste toujours une inconnue dans la recherche d’emploi, quel que soit l’âge du candidat.

8/ Opportunités d’évolution professionnelle – 28%

Autre critère bien connu, seules les entreprises d’une taille certaine, offrent la possibilité d’évoluer vers des postes plus élevés dans la hiérarchie ou dans un autre service.

La nouveauté vient du fort pourcentage, puisque plus d’un quart des jeunes candidats tient compte de leur évolution professionnelle dans leur recherche d’une entreprise.

9/ Flexibilité des horaires de travail – 26%

Rêve de bien des salariés des générations précédentes, la possibilité d’être flexible dans les horaires est devenu une réalité pour un quart des jeunes.

Certains ont besoin de plus de temps le matin avant d’exploiter leur potentiel au maximum, d’autres, au contraire, travaillent mieux de bonne heure.

Ce critère est souvent lié au temps de trajet, à l’équilibre vie pro / vie perso et au télétravail.

10/ Avoir une mission au sein de l’entreprise – 26%

Le critère de l’intérêt de sa mission, du travail à son poste, a baissé dans l’esprit des jeunes salariés.

Non pas qu’ils soient prêts à accepter un travail déplaisant ou sans saveur, c’est seulement que les autres critères passent avant celui-ci.

Les autres critères dans la partie 2 des critères pour l’emploi des milléniums.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Embauche : Pourquoi voulez-vous ce poste ?
Le contrat de génération : L’argent n’est pas la seule motivation
Nouvel emploi : Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai

Embauche : Le diplôme, Un critère de sélection parmi d’autres
Pourquoi ces 5 qualités incontournables sont à mettre dans vos points forts
Qu’est-ce que le code RIASEC sur les Fiches métier de Pôle emploi ?

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Recherche d’emploi efficace 1/2 : Bien se préparer


Organiser sa recherche d’emploi efficacement : La préparation

un agenda pour gérer son tempsLa partie 2 se trouve dans cet article

Débutant (e) ou expérimenté (e), votre recherche du prochain emploi implique de bien s’organiser pour en réduire la durée.

Se contenter de lire les petites annonces dans le journal local est l’un des moyens de trouver un job. C’est aussi très limité.

Pour être efficace, il faut une discipline personnelle et bien gérer son temps.

1 Agenda et to-do-list

L’idéal est de réserver un tiers de son temps à la recherche d’emploi, un tiers à ses proches et un tiers pour soi, c’est-à-dire pour décompresser.

Toutes actions à mener dans le cadre de votre recherche d’emploi doit être inscrite dans votre agenda :

  • La préparation des outils : CV, lettre de motivation, pitch de présentation oral et sur les réseaux sociaux, entretien d’embauche ou de réseau, les alertes, etc.
  • La lecture d’offres d’emploi publiées sur Internet, reçues via les alertes ou recherchées directement.
  • Les contacts et rencontres : salons de l’emploi, job datings, réseau physique, conseillers de Pôle emploi et d’association de chercheur d’emploi, etc.

La to-do-list est la liste des actions à mener.
Papier ou avec l’ordinateur, en écrivant ce que vous avez à faire, vous aurez plus de chance de vous en rappeler.

L’agenda contiendra, par exemple, « rencontre avec … », à tel jour et telle heure.

La to-do-list contiendra alors, par exemple :

  • Se renseigner sur la personne à rencontrer
  • Se préparer physiquement : choisir les vêtements et chaussures appropriés, se laver, se coiffer, etc.
  • Repérer l’itinéraire et sa durée, y compris pour se garer ou parcourir le reste du chemin à pied
  • Préparer et emmener mes documents
  • etc.

2 Projet et cible

L’efficacité de sa recherche d’emploi passe par :

  1. Bien définir son projet professionnel, c’est-à-dire ce que vous proposez comme compétences à votre futur employeur et ce que vous avez envie de faire
  2. Trouver les structures, entreprises, administrations, associations, qui correspondent à vos critères de choix

Plus le projet et plus la cible sera précise et moins vous taperez tous azimuts en dépensant une folle énergie.

Lancer ses filets sans savoir ce que l’on veut pêcher ni s’il y a du poisson
a peu de chances de donner une bonne pêche.

Le nombre de candidatures est totalement inintéressant.

Une seule, bien ciblée, sera la bonne si elle débouche sur la signature d’un contrat de travail.
Elle sera toujours plus efficace que toutes les autres.

La suite se trouve dans cet article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Recrutement : « Parlez-moi de vous »
Attention aux Centres d’intérêt sur un CV
Portage salarial : Mode d’emploi

Emploi : Votre pitch de présentation
Chômage : Droit aux absences à respecter
Chercher une offre d’emploi avec Google

Autres Emploi :

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4 bonnes raisons d’utiliser les réseaux sociaux dans sa recherche d’emploi


Recherche d’emploi : Pourquoi utiliser les réseaux sociaux

réseaux sociaux ou social mediaInternet étant devenu incontournable pour sa recherche d’emploi, mieux vaut savoir comment se servir des réseaux sociaux pour s’y prendre.

Avoir son CV sur Facebook a peu de chance d’être plus productif que sur Twitter ou LinkedIn, par exemple, parce qu’il s’agit d’un réseau généraliste alors que les deux autres sont plus professionnels.

Toutefois, certaines constantes existent pour tous les réseaux sociaux.

1. Pour tous les profils

Les réseaux sociaux sont disponibles aussi bien pour un débutant non diplômé que pour un senior de plus de 30 ans d’expérience.

C’est le contenu qui va les différencier.

Le premier va montrer plus facilement son envie de travailler.
Le second fera appel à son employabilité prouvée.

2. Pour être alerté

Comme les réseaux sociaux sont utilisés par les entreprises pour publier leurs offres d’emploi, tous proposent un service d’alerte.

Les annonces qui contiennent les mots-clés enregistrés enverront une alerte au titulaire du compte avec les annonces ainsi détectées.

C’est alors au candidat de décider de la suite à donner.

3. Pour créer son réseau

C’est la fonction première des réseaux sociaux sur Internet, faciliter la mise en relation des personnes qui ont des points commun, en l’occurrence un intérêt pour un métier, un poste, une entreprise.

Plus le candidat multipliera les contacts avec d’autres membres du réseau social et plus il aura un lien direct avec celles et ceux qui peuvent lui apporter des renseignements.

Les barrières, créées par les intermédiaires dans les entreprises, sont effacées par un contact direct, avec le chargé de recrutement, le responsable de l’entreprise ou d’anciens collaborateurs.
Tous peuvent donner des informations utiles au candidat lorsqu’il postule.

4. Pour être trouvé

Mieux encore que d’attendre passivement d’être alerté, les réseaux sociaux permet de montrer son CV.

Il permet surtout de démontrer par la création d’articles, ou posts, ou des photos son savoir-faire et son savoir-être.

L’époque où les réseaux sociaux servaient uniquement comme journal intime est passée.
Ils sont devenus des facteurs indispensables pour se montrer et donc faciliter la recherche des entreprises de profils professionnels qui les intéressent.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Faire une bonne impression en entretien d’embauche : Mode d’emploi
Emploi : « Avez-vous d’autres pistes ? »
Recherche d’emploi : Méthodes classiques et nouvelles

Jeune au chômage : Le PACEA ou parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie
Forum de l’emploi : Des opportunités inattendues aussi
Se renseigner sur l’entreprise qui recrute

Autres Emploi :

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Manque de confiance en soi ou désir de bien faire les choses


Une apparence trompeuse

oups ! Mais je voulais justeDans un stage ou un emploi, la maladresse, qu’elle soit physique ou verbale, est courante.
Pour certains d’entre nous, cela frise la paralysie ou la caricature.

Selon le point de vue ou l’on se place, l’interprétation est parfois très différente.

Votre chef ou patron va considérer que vous manquez de confiance en soi.
Vous ne faites pas les choses comme lui, ou elle, le ferait. Certains managers ont alors tendance à vouloir dire ou à le dire carrément :

« je ferais mieux de le faire moi-même pour être sûr (e) que ce soit bien fait ».

Ce qui est loin de vous satisfaire, bien entendu.
Vous, par contre, trouvez que votre chef n’a rien compris, car ce qui provoque votre maladresse est le soucis de bien faire les choses sans faute.

Un écart de point de vue et d’intention, donc d’interprétation.

Vous avez tout à fait le droit de dire à votre interlocuteur que vous êtes nerveux car vous avez à coeur de montrer tout votre intérêt pour le poste ou l’activité.

En cherchant à plaire, à vouloir trop en faire ou en poussant les choses trop loin, votre sens du devoir ou de la perfection devient un point faible alors que vous vouliez simplement bien faire.

Un proverbe dit que :

Le mieux est l’ennemi du bien

Pensez-y !

Moins vous serez à l’aise et plus il vaut mieux le dire, sans saouler votre responsable ou vos collègues non plus.

Non seulement, le chef le sait, mais, en plus, vous aurez gagné des points dans les colonnes honnêteté et motivation, tout cela en une simple phrase qui vous apaisera devant la bienveillance que vous aurez alors observé chez l’autre.

Faire les choses sans faute est impossible. Cela dit, faire de son mieux est le maximum que l’on puisse faire.

Pensez au nombre de débutants maladroits dans leur prise de poste, et cela dès les entretiens d’embauche, vous seriez plus serein (e).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Entrevue d’embauche : Trac et patatras
Les 6 erreurs humaines d’après Cicéron
Peur de ne pas réussir : Comment réagir

Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Management : L’entretien d’intégration
Stress : Maladie contagieuse ou faute du management

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Récapitulatif 17 Emploi
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Nouvel emploi : Accueil et intégration


Quelles différences faites-vous entre accueil et intégration ?

Après avoir envoyé votre CV, accompagné d’une lettre de motivation ou lettre de candidature, vous avez obtenu un entretien d’embauche.

Accueil et intégrationLe résultat vous a été transmis : Vous avez le poste ! Youpi !

Enfin, la période de recherche d’emploi est terminée.

Bien sûr, vous savez qu’il y a encore la période d’essai, ultime étape à franchir pour fermer la page du chômage ou de l’entreprise précédente.

Encore faudrait-il ne pas oublier que la réussite dans le nouveau poste passe par deux notions différentes et pourtant bien liées :

L’accueil et l’intégration

L’accueil

Dès son premier job, ne serait-ce qu’un job d’été ou la forme de son contrat de travail, il y a toujours une phase d’accueil et une intégration.
Ces deux notions diffèrent par la forme ou/et l’organisation dans l’entreprise, l’administration ou l’association pour laquelle vous allez travailler.

L’accueil est la courte période qui démarre dès son arrivée, le premier jour de l’embauche, à son nouveau poste.

Généralement, vous arrivez sans savoir ce qui vous attend. Vous faites le pied de grue ou votre employeur vous a signalé le nom de la personne que vous devez demander en arrivant à l’entrée de votre organisation.

Vous vous y rendez et vous attendez. Puis, vous êtes reçu (e) et l’accueil débute.

Dans certains cas, on vous conduit à votre poste de travail et vous recevez des consignes. Vous êtes mis (e) dans le bain tout de suite. Les informations viendront au fur et à mesure que la journée va se dérouler.

Dans la plupart des cas, l’accueil est un peu plus formel. Des informations vous seront transmises et vous les compléterez plus tard. Un minimum est nécessaire pour débuter la première journée.

L’accueil et l’intégration sont plus ou moins codifiés et font partie intégrante de la culture de l’entreprise.
On peut juger une entreprise à la façon dont elle accueille et intègre ses nouveaux salariés.

L’intégration

L’intégration en entreprise est l’une des parties les plus négligées dans le processus de recrutement.
Souvent, les RH considèrent leur rôle terminé le jour où la personne arrive et qu’elle est accueillie.

L’accueil fait partie du processus d’intégration, et qui, malheureusement, s’arrête souvent à cette première étape.

Cependant, si le salarié doit faire quelques efforts pour s’intégrer, encore faut-il que ces efforts produisent leur effet.

D’un autre côté, l’entreprise peut, selon ses propres critères, avoir défini un processus d’intégration, formalisé, codifié et qui passe par un plan de formation, un aménagement du poste de travail, ou/et une évaluation du collaborateur et de son travail, au sein de son équipe ou de l’entreprise dans sa globalité.

L’intégration est liée à la période d’essai, même si, pour des raisons informelles, elle peut avoir une durée plus courte ou plus longue.

L’intégration sera plus courte que la période d’essai si la présence du petit dernier n’est pas remis en cause. Le nouvel arrivant agit comme s’il était depuis longtemps dans l’entreprise, à la satisfaction de son chef et de ses collègues.

Elle sera plus longue, si les capacités de l’arrivant sont mis en cause ou ses relations avec son responsable ou ses collègues sont encore difficiles, ou, moins chaleureuse que ce à quoi les autres s’attendaient.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Livret d’accueil : Sommaire
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié
Sommaire d’une charte informatique

Management : L’entretien d’intégration
Nouvel emploi : une réprimande met-elle l’intégration en danger ?
Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu

Autres Emploi et Management :

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Premier emploi : Adaptation impérative


Démarrer dans la vie active : S’adapter aux règles du monde du travail

projection population activeQuand on démarre un nouveau travail, il y a un temps d’adaptation.

Quand c’est le premier emploi, ce temps d’adaptation est plus long.

D’un côté, il y a la découverte du poste, de l’entreprise, des collègues.
De l’autre, il y a la découverte du monde du travail avec beaucoup de règles non exprimées et qu’il faut apprendre, notamment les relations entre les personnes.

Protection vs concurrence

Tant que l’on est dans le système scolaire, d’apprentissage, on se trouve avec des personnes qui ont sensiblement le même âge, et qui partagent des connaissances de la vie avec des références identiques ou proches.
Les exceptions viennent du côté des enseignants et du milieu familial. L’un et l’autre sont, généralement, protecteurs.

C’est l’inverse dans le monde du travail. Le nombre de postes est restreint. La concurrence pour en obtenir un est rude.
De plus, une fois en poste, la concurrence est encore plus âpre. Les jalousies, les envieux, les rumeurs, les heurs entre personnes avec des référentiels différents, notamment dans les relations :

  • homme – femme,
  • jeune – moins jeune,
  • handicapé – valide,
  • intelligent – frustre,
  • sensible – calculateur,
  • ambitieux – bien à sa place,
  • cadre – non-cadre,
  • etc.

Égalité vs Inégalité

Là où l’on se trouvait sur un pied d’égalité avec les autres, où ce qui permet de se différencier les uns des autres sont les résultats scolaires, donc le mérite du travail individuel, organisé et qui dépend uniquement de son assiduité, de sa volonté et de son envie de réussir ses examens.

Ici, dans le monde du travail, on se trouve à inégalité les uns par rapport aux autres.
Les relations sont très différentes puisqu’on y trouve une hiérarchie, des contraintes imposées à respecter impérativement sous peine de se faire rejeter.
On doit obéir et faire ce qui est demandé.

En plus, il faut le faire de la manière demandée, avec des méthodes imposées, la plupart du temps.
L’initiative personnelle est plus ou moins acceptée selon le mode de management de l’équipe et de l’organisation dans laquelle on travaille.

Réalité vs imagination

Il est tout à fait légitime que l’on soit plus ou moins perturbé quand on débute son premier emploi.
Son propre système de valeur est mis à rude épreuve. Les convictions, jusqu’ici très ancrées et qui paraissaient « LA » vérité se trouvent confrontées à une réalité souvent différente.
Les illusions, les projets, les ambitions, et aussi les encouragements, les rencontres, le soutien, sont tous mélangés au contact des autres.

Ami vs Collègue

On choisit ses amis, pas ses collègues.

Autant, dans un milieu plutôt fermé des études, les rencontres et les amitiés se faisaient selon les affinités des uns avec les autres.
Il y est très facile d’ignorer ceux qui ne nous plaisent pas, que l’on ne comprend pas ou qui nous dérangent, autant c’est impossible dans le milieu du travail où il faut avec.

Il faut faire avec tous les types de comportements des autres, les paroles prononcées.
Et, en plus, il faut accepter puisque le pouvoir en entreprise s’ajoute à la structure de l’organigramme des postes de travail.

Les mauvaises langues sont actives et les bons conseils sont données selon les intentions des personnes qui exercent un certain pouvoir et que d’autres écoutent.

Intégration vs préjugés

La volonté de s’intégrer dans une équipe est parfois insuffisante quand, en face, on se trouve confronté à des préjugés.
C’est un peu comme vouloir que l’autre vous aime alors que ce n’est pas le cas : on a beau faire tous les efforts possibles de séduction, l’autre reste insensible.

Dans le monde du travail, c’est encore plus compliqué.
En effet, les réactions des autres face à ses efforts d’intégration dans l’équipe et dans l’entreprise, sont très variées et au-delà d’un simple j’aime – je n’aime pas.

Il y a certaines actions ou certains propos que l’on apprécie et d’autres moins, plus ou moins, beaucoup ou absolument pas.

Motivation vs déception

Les sentiments que l’on peut avoir en exerçant pour la première fois un métier, varient énormément en cours de journée.
En une phrase, un chef, un collègue, parfois un subordonné quand on est chef dès son premier emploi, on peut se sentir à l’aise ou tout l’inverse.

Par exemple, quand un chef dit : « c’est très bien, il faut continuer, mais avec plus de conviction et de réussite », on se sent à la fois reconnu, flatté et malheureux de le savoir insatisfait, encouragé à faire mieux et déçu de ne pas y être encore arrivé.
Sans compter les réactions de celles et ceux qui ont entendu ce qui a été dit et qui vont vous juger, vous encourager ou tenter de vous enfoncer, selon leurs propres rapports avec le chef.

Respect de soi et des collègues

Entrer dans le monde du travail, c’est faire face aux autres, se faire respecter et respecter les autres, accepter qu’ils aient des comportements et des convictions différentes, les accepter ou les contrer selon sa personnalité.

Un collègue est une nouvelle notion que l’on découvre en débutant dans une entreprise. Avant, on avait uniquement sa famille et ses amis.
Voilà qu’une nouvelle dimension s’ajoute : le collègue, qui est son égal, son supérieur ou son subordonné, selon sa position hiérarchique au sein de l’organisation pour laquelle on travaille.

Philippe Garin

Pour réussir votre venue sur le marché du travail, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Marché de l’emploi : La loi de l’offre et de la demande
Emploi : Autopsie du discours d’un candidat malheureux
Management : L’entretien d’intégration

Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu
Nouvel emploi : Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai
Efficacité : 30 jours pour une nouvelle habitude

Autres Emploi :

Récapitulatif 17 Emploi

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0,2 g/L = zéro verre d’alcool


Un seul verre suffit à dépasser ce seuil

boire ou conduirePour les permis probatoires, la limite d’alcool autorisée en conduisant est de 0,2 gramme d’alcool par litre de sang, alors que la limite pour les autres conducteurs est de 0,5 g/L.

La réglementation s’applique à tous les permis probatoires. C’est à dire :

  • durant les 3 premières années après l’obtention du permis de conduire ou
  • durant les 2 premières années, si le permis a été obtenu en conduite accompagnée
  • après la perte des 12 points ou l’annulation du permis

Pourquoi pas 0 g/L ?

Le corps produit lui-même une très petite dose d’alcool. Il peut provenir de la fermentation des aliments que l’on digère ou contenu dans des sauces ou dans des préparations culinaires.

Par conséquent, même dilué dans un verre de vin ou de bière, l’alcool bu fait dépasser le seuil de 0,2 g/L. Donc,

zéro verre d’alcool

Quels sont les sanctions ?

Les conducteurs débutants contrôlés avec un taux d’alcool dépassant cette limite de 0,2 g/L encourent :

  • Un retrait de 6 points sur le permis
  • + une amende de 135 euros
  • + une immobilisation du véhicule

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Pourquoi les conducteurs débutants ?

La première cause de mortalité et de handicap des 18-25 ans est l’accident de la route, auto et deux-roues confondus (moto, scooter, etc.).

La consommation d’alcool en est la cause pour 1 accident sur 4.

Le risque d’un accident mortel est 4 fois plus élevé pour un conducteur novice.

24% des accidents mortels impliquent un conducteur débutant.

Ailleurs ?

21 pays ont adopté une alcoolémie inférieure à 0,5 g/L, soit pour tous les conducteurs, soit pour les conducteurs débutants

L’abaissement du taux d’alcool pour les conducteurs novices en Allemagne a fait chuter de 17% la mortalité routière chez les 18-25 ans dans la première année d’application.

Que faire ?

  • Ne pas boire d’alcool du tout, surtout quand on conduit ou qu’on prévoit de le faire.
  • Désigner un conducteur qui restera sobre et qui sera chargé de ramener les autres, après une sortie ou une fête.
  • Rester dormir sur place plutôt que de risquer un accident après une soirée avec consommation d’alcool, vin, bière ou toute autre boisson ou aliment contenant de l’alcool.
  • Appeler un taxi pour se faire reconduire.

Le jour et la nuit = zéro verre d’alcool

Source : Sécurité routière

Philippe Garin
Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Lettre de motivation : Votre stock de paragraphes


Préparez à l’avance les paragraphes de vos lettres de motivation

CV vs LM

paragraphe pour lettre de motivationPlus votre carrière est longue et plus vous avez accumulé des expériences, des rencontres, des incidents de parcours, des faits drôles, des succès.

Exprimer ses compétences dans un CV est assez facile, il suffit de les lister et de les écrire dans une rubrique Compétences.

Pour une lettre de motivation, c’est plus compliqué. En effet, la lettre est une rédaction, un ensemble de phrases avec sujet, verbe et compléments.

De plus, mettre ses compétences est insuffisant, car, dans une candidature, il faut démontrer et pas seulement affirmer.
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Rien de plus simple.

Pour chacune de vos compétences, rédigez un paragraphe avec un exemple issu de vos expériences. Racontez une histoire en deux ou trois lignes, sans dépasser quatre lignes.

Vous y indiquez les circonstances et l’évènement, qui a permis de mettre en oeuvre la compétence que vous décrivez.

Votre stock de paragraphes

Quand vous avez terminé, vous obtenez un stock de paragraphes ; Cet ensemble de paragraphe sera plus ou moins long selon la durée de votre carrière. Même les débutants ont suivi des stages ou ont des expériences issues de leurs loisirs, vacances, etc.

Pour rédiger une lettre de motivation, il suffit de « piocher » dans le tas. Vous choisissez les paragraphes qui correspondent le mieux aux attentes de l’entreprise qui embauche, telles qu’elles sont exprimées dans son annonce ou telles que vous l’imaginez pour une candidature spontanée.

Philippe Garin

Pour réussir votre lettre de candidature, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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Embauche : 8 critères de sélection légaux ou pas


Discrimination ou critères de sélection

discrimination ou critère de sélection

source : 1wallpaper.net

La frontière est faible entre les discrimination et critères de sélection des candidats, lors d’un recrutement.

Il y a ce que la loi dit et il y a la réalité du terrain.

Mentir sur son CV

Diplôme non obtenu, dates modifiées pour faire disparaître les trous, compétences annoncées non maîtrisées, etc.

De plus en plus, surtout pour les cadres, les recruteurs vérifient le contenu du CV.

Les motifs de départ

Il est plus facile d’annoncer que le licenciement est économique que d’avouer que l’on n’avait pas la capacité à assumer le poste précédent.

Un contrôle de référence et le pot-aux-roses est découvert.

La santé

Une santé fragile, affection de longue durée, handicap, grossesse, sont des facteurs souvent omis par les candidats pour ne pas perdre l’occasion de signer le contrat de travail.

La visite médicale obligatoire d’embauche est confidentielle car le médecin du travail a obligation de conserver les informations sur la santé des candidats pour le corps médical. Il peut, cependant, déclarer la personne inapte.

Par contre, avoir omis de signaler à son nouveau patron que l’on a une situation de santé particulière, peut conduire à générer une mauvaise relation de travail, au risque de donner un motif, un jour ou l’autre, à un licenciement ou de créer un accident dû aux conditions de travail inadaptées.

L’origine du candidat

Se différencier par des signes religieux ou sociaux trop marqués, avoir un nom à consonance étrangère, venir d’une région ou d’un pays différent, sont autant de freins à l’embauche.

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Le lieu d’habitation

Habiter dans un quartier de mauvaise réputation, devoir déménager, avoir plus d’une heure de trajet, avoir un numéro de téléphone d’une autre zone géographique, être sans permis de conduire, se rajoutent à la liste des critères utilisés pour éliminer des candidats.

Le physique

Bien sûr, les emplois sont ouverts aux débutants et aux personnes expérimentées ou seniors. Bien sûr, l’annonce respecte la loi qui oblige à mettre le titre du poste au féminin et au masculin.

Bien sûr, vous êtes trop vieux, ou trop jeune, trop moche, trop beau ou trop belle, trop grand ou trop petit. L’employeur aura une réponse toute faite et politiquement correcte : vous auriez des difficultés d’intégration avec l’équipe en place.

Encore heureux, le groupe sanguin n’est pas un critère de sélection !

Les langues

Parler l’anglais est très souvent demandé pour être embauché. Le niveau est rarement indiqué. Le manque de pratique ou un niveau de base insuffisant et le poste est attribué à un(e) autre.

Entretien en anglais, tests parlés ou/et écrits, permettent de mieux cerner le niveau de langue, souvent imprécis et éliminatoire

L’orthographe

Plus de 3 fautes dans le CV ou la lettre de motivation et c’est l’élimination quasi-assurée. Le niveau scolaire a baissé en orthographe. Moins de points retirés pour cette raison durant la scolarité plaide en défaveur de ceux qui ont été mauvais ou négligeant en français. Ils payent les pots cassés en entrant dans le monde du travail.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Bientôt retraité (e) : Préparer sa retraite


La retraite, ça se prépare

La loi sur le recul de l’âge pour faire valoir ses droits à la retraite est compliquée. En gros, selon sa date de naissance, cet âge change. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut travailler plus longtemps qu’avant.Dans tous les cas, même pour certains privilégiés qui partent avant leurs 60 ans, la retraite est un moment très attendu ou redouté.

Comparaison retraite publique retraite privée

source : fonction-publique.gouv.fr

Du jour au lendemain

Un jour, on travaille. On a des collègues, des clients, des fournisseurs, un statut social par son poste.

Le lendemain, on est … seulement retraité(e) ; Avec un peu de nostalgie, on peut parfois ajouter un terme vague pour décrire ce que l’on faisait encore la veille.

Il y a aussi ceux qui attendent avec impatience de remplacer une allocation sociale parce qu’ils n’ont plus de travail depuis des années, par une pension de retraite. Un très fort pourcentage de plus de 50 ans se trouvent au chômage et franchissent la frontière vers la retraite avec le regret d’une pension plus faible que s’ils avaient pu continuer à travailler.

Les études, scolarité, supérieures ou apprentissage, préparent à l’arrivée dans le monde du travail.
Les joies, les peines, les envies, les aides sont nombreuses et les débutants reçoivent des conseils de tous côtés, ou doivent découvrir par eux-mêmes, les relations hiérarchiques, entre collègues, etc.

Pour les futurs retraités : rien. C’est à chacun de se débrouiller pour préparer la transition.

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La liberté ou le vide

Le cercle des fréquentations va se restreindre d’une manière drastique. 80 à 90% des relations avec les autres sont liés au monde du travail.

D’un seul coup, seuls les amis proches, surtout s’ils sont eux-mêmes retraités, et la famille, lorsque les enfants sont à proximité et le veulent bien.

Plus de contraintes professionnelles, plus besoin de se lever pour aller travailler. Le temps de la journée est entièrement disponible pour les activités de son choix.

Il reste, certes, les contraintes au quotidien, faire les courses, le ménage, à manger, etc.

Comme un enfant de 2 ou 3 ans veut aller à l’école pour avoir des vacances, le retraité est en vacances tout le temps. Il en rêvait peut-être quand il travaillait, et même quand il était au chômage. Maintenant, le voilà sans savoir quoi faire de son temps ou trop occupé pour être joignable.

Déprime ou pas

Comme toute période de repos prolongée, la retraite peut amener à la déprime, à un laisser-aller de mauvais aloi, à une irritation de sa part ou de la part des autres, ceux qui travaillent, envers lui. Eux, ils n’ont pas le temps.

La vie du conjoint est impactée, elle aussi. Avoir le retraité « dans les pattes » signifie devoir changer ses habitudes à la maison prises parfois depuis des décennies.

Un changement de revenu va peut-être impliquer un changement de résidence, un départ vers une zone plus agréable, quand on en a les moyens, ou moins agréable, quand les finances sont trop justes.

Le temps du rêve devenu réalité

Préparer sa retraite, c’est se poser des questions. En voici un échantillon :

  • À quoi vais-je passer mon temps ?
  • Vais-je avoir les moyens financiers suffisants pour assouvir mes envies ?
  • Même question sur sa santé.
  • Qui vais-je voir, rencontrer ? Comment trouver de nouvelles connaissances ?
  • etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Management : L’entretien d’intégration


L’entretien d’intégration

Deux, trois ou quatre semaines après le début de son nouveau collaborateur, son encadrant va le recevoir en entretien individuel et lui poser des questions pour qualifier ses réponses.

Entretien d'intégration particulier

Entretien d’intégration particulier

Le rapport d’étonnement

Pour cadre ou un agent de maîtrise, il est possible de demander un rapport d’étonnement. Cette demande doit être exprimée dès le premier jour du travail puisque la rédaction de ce rapport sera l’objectif premier du nouvel embauché pour réussir son intégration.

Les questions ouvertes

Pour tous, le N+1 va poser les questions suivantes :

  • Quels sont les éléments que vous ne connaissiez pas, mal ou qui vous ont surpris dans nos méthodes de travail ?
  • Qui et qu’est-ce qui a facilité votre intégration au sein notre société / entreprise / organisation ?
  • Qu’est qui a été le plus difficile dans votre prise de poste ?
  • Quelles sont vos propositions pour améliorer l’organisation de votre travail ?

Ces questions ouvertes laissent au collaborateur la possibilité de s’exprimer.

Il (elle) est là depuis suffisamment de temps pour s’être fait quelques idées de réponses, et avoir des premières impressions, tout en étant depuis trop peu dans l’entreprise pour la connaître très en détail.

Les réponses

Les réponses vont se révéler différentes selon la personnalité et l’expérience professionnelle.

Un jeune collaborateur va manquer de références pour comparer alors qu’un expérimenté va effectuer plus rapidement des critiques et des suggestions.

Le débutant va accepter ou se rebeller ; le second va chercher à reproduire ce qu’il connaît. Ceci avec toutes les nuances entre ces extrêmes, quel que soit l’âge.

C’est au manager de mettre son collaborateur suffisamment à l’aise pour qu’il s’exprime ouvertement, particulièrement par une écoute attentive et bienveillante afin d’apaiser la peur de donner une réponse fausse, erronée ou banale par le nouvel embauché.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Emploi : La mobilité, 2 définitions


Emploi : La mobilité a 2 sens

mobilité en Europe1. On parle de mobilité géographique, quand le candidat accepte de déménager ou d’avoir un pied-à-terre, pour se rapprocher de son employeur.

2. On parle aussi de mobilité pour expliquer les changements d’employeurs ; surtout s’ils sont fréquents.

La mobilité géographique

À tout moment dans sa carrière, débutant à la recherche de son premier poste, spécialiste dans un domaine précis, senior et autre en reconversion professionnelle, choisir d’élargir le territoire géographique de sa recherche permet de multiplier les chances de trouver le poste que convient.

Dans une période où de dizaines de candidatures parviennent aux chargés de recrutement pour un poste à pouvoir la concurrence est rude. Avoir une mobilité géographique multiplie les opportunités, surtout lorsque le candidat se trouve dans un bassin d’emploi sinistré du point de vue de l’emploi.

La mobilité professionnelle

La mobilité, appelée aussi agilité, est soit voulue parce que l’emploi trouvé a des différences ou des contraintes par rapport au poste idéal du candidat, soit contraint, lorsqu’une difficulté quelconque ou la volonté de l’employeur oblige à interrompre le contrat de travail.

À cela, s’ajoute la frilosité des employeurs à recruter à temps complet et à durée illimitée, en CDI, ce qui a pour conséquence de proposer seulement des CDD, contrats à durée limitée ou des missions d’intérim.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Chômage : Aide à la mobilité
Déroulement d’une cellule de mobilité ou cellule de reclassement

Stagnation dans sa recherche d’emploi : se remettre en question
Reconversion : Manque d’expérience, comment convaincre
Réflexions pour une orientation professionnelle

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CV : Expériences, réalisations, résultats, compétences


La rubrique Expérience du CV

La partie du CV contenant les expériences est celle qui va indiquer les entreprises pour lesquelles vous avez travaillé et ce que vous y avez fait.

Son importance est grande puisque, après un premier coup d’oeil sur l’entête du CV, c’est celle qui vient en premier, sauf pour les débutants qui mettront leur formation en avant.

touche expérience

Tous les postes ?

Non. Seuls les postes que vous avez occupés et qui sont significatifs sont à détailler dans le CV.

Les autres peuvent être omis, c’est-à-dire

  • les stages, dès que vous avez quelques années d’expérience professionnelle ou si les stages sont sans rapport avec le ou les postes occupés
  • les postes de votre début de carrière, pour les personnes avec déjà une longue carrière, à regrouper en fin de CV dans un paragraphe « diverses entreprises », si nécessaire
  • les missions d’intérim de très courtes durées, pour les jobs intérimaires
  • les jobs d’été, sans rapport avec le poste que vous envisagez

Exception : pour les débutants, mentionner les stages ou les jobs d’été permet de remplir un CV qui contiendrait uniquement les formations et donc serait très peu attractif pour le recruteur

De plus, lorsque le CV est long et dépasse une page, omettre les premières expériences, les stages et les jobs d’été permet de gagner de la place et diminue la longueur du CV.

Les réalisations

On appelle réalisation, une action ou un projet. C’est ce que vous avez fait, tout simplement.

Beaucoup font l’erreur de confondre description de poste, tel qu’on la trouve sur la fiche de poste de l’entreprise ou sur le site de Pôle emploi, dans les codes ROME, et les réalisations.

Quand vous avez participé à une action, vous devez indiquer ce que vous avez, personnellement, fait. Cela concerne des prises de décisions collégiales ou un soutien actif dans un projet.

Ex : « membre de l’équipage d’un sous-marin » est sans intérêt pour le recruteur car il ne peut savoir ce que vous avez fait.
Par contre, « responsable des écoutes par sonar dans un sous-marin » explique ce que vous avez fait, tout en respectant le « secret défense » dans cet exemple.

Les résultats

Le résultat d’une réalisation fait partie de la description de la réalisation. Il peut être omis quand il est peu intéressant.

Par contre, dès que vous avez la possibilité de le chiffrer alors le résultat est très intéressant.

Par exemple, « établir des factures » vaut un simple bof, alors que « établir 300 factures environ par mois » est intéressant car il permet au recruteur de comparer votre expérience avec ce que vous auriez à faire dans l’entreprise, si elle vous embauche.

Les compétences

Parfois, à la place d’un résultat chiffré, il est intéressant d’indiquer les compétences que vous avez acquises durant le temps où vous avez occupé le poste.

Par exemple, vous avez appris à vous servir d’un logiciel métier, qu’il faut alors impérativement indiquer, sauf si vous l’avez oublié entre temps.

Les compétences transposables, c’est-à-dire qui sont toujours valables pour le prochain poste sont les plus intéressantes.

Par exemple, si vous avez formé des ouvriers à l’utilisation d’une machine outils, vous avez acquis des compétences en pédagogie, en rédaction d’un mode d’emploi, en relations humaines, etc.
Choisissez ce qui correspond le mieux à ce que votre futur employeur attend de vous.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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