Avec le changement d’orientation de mon blog pour se concentrer vers trois catégories d’articles, viennent de nouvelles listes récapitulatives.
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Si vous souhaitez me faire part de sujets à traiter, que vous désirez voir développer, contactez-moi : phgarin@gmail.com
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Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Dans une équipe, vous êtes confronté aux interactions entre les différents collaborateurs. Chacun a sa personnalité et son propre mode de fonctionnement. Ils réagissent selon leurs valeurs, leurs cultures, leurs habitudes, leurs émotions. Comme tout le monde !
Oui, et cela peut produire une équipe efficace où tout le monde s’entend bien, ou mettre la pagaille et de fortes tensions entre les personnes.
William Marston, psychologue américain 1893 – 1947
Inventée en 1930 par Marston, la méthode DISC est l’acronyme de 4 dominantes dans la perception de son environnement :
1. Dominance
2. Influence
3. Stabilité
4. Conformité
Le DISC
La représentation de la méthode se fait au travers d’un disque (DISC en anglais) où l’axe vertical sépare à gauche les intravertis et à droite les extravertis. L’axe horizontal indique, en haut les personnes à tendance à être centrées sur les tâches, en bas, celles centrées sur les personnes.
Chaque quart du disque a une couleur et une lettre de l’acronyme :
Rouge = Dominant
Jaune = Influent
Vert = Stable
Bleu = Consciencieux
Les personnalités
Le dominant
Le dominant est un fonceur. Il s’appuie sur des faits pour agir. Son mode de communication est direct voire agressif.
Généralement fiable, le dominant aime suivre son propre chemin et diriger.
L’influent
C’est dans le relationnel avec les autres que l’influent est le plus efficace, enthousiaste et amical. Il sait se faire apprécier des autres, malgré des difficultés à traiter à fond ses dossiers.
L’influent a besoin de reconnaissance, il est un bon coordinateur d’une équipe, même s’il a tendance à s’éparpiller et à se décourager avant la fin d’un projet.
Le stable
On peut compter le stable pour être sérieux, engagé. Il va au fond des dossiers. Calme, réservé, il se tient volontiers en retrait dans les discussions.
Le stable est très mal à l’aise avec les changements. Il déteste les situations d’urgence. Inébranlable, il a besoin de faire entendre son point de vue.
Le consciencieux
Le consciencieux est perçu souvent comme froid et autoritaire. Il est aussi celui qui définit les process et la recherche de perfection.
Le consciencieux a besoin d’un cadre pour bien travailler en toute autonomie. Il ralentit les plus pressés et encourage la précision et la réflexion avant l’action.
management sans ou avec friction ?
Le management sans friction
Le manager va commencer par placer chaque membre de son équipe à sa place dans le DISC. Il cherchera à obtenir des personnalités qui couvrent l’ensemble du DISC, notamment lors d’un recrutement.
Une équipe mal équilibrée, du type « je ne veux voir qu’une seule tête » est vouée à l’échec car il manquera l’impulsion ou le frein nécessaire à l’action.
A contrario, les membres de l’équipe doivent comprendre où ils se situent pour mieux interagir et comprendre les antagonismes latents entrent les différentes façons d’aborder le travail.
Les quarts opposés sont susceptibles de créer des frictions, plus facilement que les quarts qui se côtoient.
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Quelles questions préparer pour une seconde entrevue de recrutement ?
Vous étiez préparé pour le premier entretien d’embauche et vous avez franchi le cap : Vous êtes sélectionné (e) pour passer un second entretien.
Vous pensiez avoir tout dit et avoir tout appris durant la première entrevue. Que va-t-il falloir ajouter cette fois-ci ?
1 Vos interlocuteurs
Si l’interlocuteur principal, voire unique, rencontré lors du premier rendez-vous, est issu du milieu des Ressources Humaines, il sera peut-être absent au second.
Ce qui est sûr, c’est la présence de votre futur chef. Celui ou celle avec qui vous allez travailler, qui va vous confier vos missions et superviser votre travail.
Son objectif principal sera de vous imaginer dans son équipe et estimer la réussite de votre intégration potentielle.
Ses questions vont aussi porter sur vos savoir-faire, source initiale du besoin qui a conduit au lancement du recrutement.
De votre côté, repassez-vous le déroulé du dernier entretien pour trouver de nouvelles questions.
2 Vos questions
Même si vous pensez avoir fait le tour des questions durant la première interview, certains sujets méritent d’être éclaircis. Tout flou ou mauvaise compréhension doit s’effacer et vos questions porteront, en partie, sur les sujets déjà traités.
D’autres questions seront nouvelles. Voici un échantillon de 10 sujets de questions pour un deuxième entretien d’embauche :
Là, vous êtes reçu par un ou plusieurs recruteurs ; futur chef direct, son supérieur, chargé (e) de recrutement interne ou externe, …
Ils s’attendent tous à ce que vous veniez avec un minimum d’informations sur l’entreprise, dans la mesure où vous avez appris, au plus tard lors de la prise de rendez-vous.
Plus vous êtes motivé (e) et plus vous devrez en savoir plus sur l’entreprise.
Oui, et de quelles informations avez-vous besoin ?
1 Son secteur d’activité
Si vous voulez travailler dans la menuiserie et qu’il s’agit d’une entreprise de charpenterie, irez-vous en entretien ? Attention au secteur d’activité dans les offres d’emploi.
Mieux savoir ce que propose l’entreprise : produits, services…
2 Sa structure et son organisation
Entreprise indépendante ou appartenant à un Groupe ? Établissement unique ou multi-sites ?
Organigramme et emplacement du poste proposé dans l’organigramme.
Le chiffre d’affaire, le nombre de salariés sont deux des chiffres à connaître avant de se rendre au rendez-vous de recrutement.
Plus encore, ce sont leurs évolutions qui montrent si l’entreprise progresse ou régresse.
4 Son actualité et ses projets
Certaines entreprises sont cachotières, d’autres très communicantes.
Ces deux attitudes dépendent de la bonne santé de l’entreprise et de son développement.
La vision du chef d’entreprise et les projets en cours ou à venir sont sources de motivation.
5 Le code vestimentaire et le langage métier
En face-à-face, directement ou par écrans interposés, mieux vaut savoir comment s’habiller pour que l’entretien d’embauche.
De même, le vocabulaire employé sera prépondérant pour la réussite de votre entretien.
Un langage simple face à une personne des RH, plus métier face aux futurs collègues directs.
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Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Que doit être capable de faire un cadre pour progresser
Les entreprises de tailles diverses ont les mêmes difficultés de recrutement : trouver le mouton à cinq pattes, le cadre idéal; la perle rare.
La caricature dit que ce cadre idéal est moins de 30 ans avec 10 ans d’expérience, accepte n’importe quelle tâche pour un salaire minimum.
Enfin ! C’est une caricature…, n’est-ce pas ?
Trêve de plaisanterie.
Qu’est qu’une entreprise attend d’un cadre ?
TPE, PME, ou grande entreprise, les besoins de compétences sont identiques.
01. Grande polyvalence
Être capable de tout faire, ou presque, et de le faire bien
02. Maîtrise des outils digitaux
Internet ou autres logiciels, la maîtrise des outils numériques est indispensable
03. Compétences technico-règlementaires
C’est la base : connaître son métier, à la fois techniquement et en connaître les règles et les limites règlementaires
04. Management des équipes
Également une compétence de base pour un cadre, l’encadrement de son équipe de collaborateurs
05. Gestion de projet
Mener des projets, en maîtrisant les ressources financières, humaines et matérielles, dans un délai et un budget donnés, pour répondre à un besoin précis, est une compétence attendue de tous les cadres
06. Stratégie globale de l’entreprise
Plus le cadre a un poste élevé dans la hiérarchie et plus il doit avoir une vision globale de l’entreprise et être capable de définir et/ou d’apprécier la stratégie de son positionnement et de son développement
07. Approche systémique du marché
Être capable d’appréhender les tenants et aboutissants du marché par une analyse des interactions entre les différents systèmes internes et externes à l’entreprise, est aussi une compétence demandée
08. Soft Skills ou savoir-être
Les qualités personnelles prennent de plus en plus le pas sur les critères purement de connaissances et d’expériences en matière de recrutement
Créativité : se servir de son imagination pour améliorer et inventer
Ouverture d’esprit : travailler avec tout le monde, surtout si les autres sont différents
Adaptabilité : être opérationnel le plus vite possible
Tout informaticien est confronté à des utilisateurs qui n’utilisent pas des mots de passe assez fort.
Ces utilisateurs mettent en danger leurs données, mais aussi celles des gens avec qui ils collaborent.
Voici un article qui peut rendre moins fastidieux l’élaboration de mots de passe et donc peut servir dans le cadre de formations.
Pour beaucoup d’utilisateurs se rappeler d’un mot de passe est difficile, d’autant que nous devons nous rappeler du code de carte de crédit, mot de passe professionnel etc.
Il existe malgré tout les moyens mnémotechniques pour faciliter la création et la mémorisation de mots de passe complexes (plus de 10 caractères).
Quelques règles pour un bon mot de passe
pas moins de 10 caractères, les logiciels de piratage peuvent de plus en plus rapidement déterminer un mot de passe trop court
ne pas utiliser de mots connus dans le mot de passe
une recommandation très connue : utilisez les 4 types de caractères (minuscules, majuscules, chiffres et caractères spéciaux). Cela dit, attention certains systèmes informatiques n’autorisent pas un ou plusieurs types.
Des stratégies mnémotechniques
Comme un mot de passe peut être long, il faut utiliser des stratégies mnémotechniques (sans trop compromettre la sécurité):
grouper les caractères selon des formes
grouper les caractères selon des significations autres que le caractère lui-même
produire un rythme personnel dans le mot de passe
utiliser des abréviations vous évoquant une signification personnelle
Voyons pour chaque point :
Grouper les caractères selon des formes
Cela consiste simplement à regrouper majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux, en voici des exemples :
DHUR6793kijo(#= ! (complexe à retenir car dans les 4 groupements, les caractères sont choisis au hasard)
GUgu68-_GU (plus facile à retenir : il y a une liaison logique entre chacun des groupes de deux caractères)
Grouper les caractères selon des significations
autres que le caractère lui même, par exemple le caractère va servir de support à un dessin :
@O0.formGALA ( on doit penser en lisant ce mot de passe, « Formation d’une galaxie », mnémotechniquement les 4 premiers caractères peuvent faire penser à 4 phases de la formation d’une galaxie)
SERP°Zz_pres (les 4 caractères du milieu doivent évoquer un serpent, les 4 dernières lettres sont l’anagramme des 4 premières, mais en minuscule)
Produire un rythme personnel dans le mot de passe
Par exemple en définissant un rythme utilisé par tous les mots de passe :
Utiliser des abréviations vous évoquant une signification personnelle
Votre pensée : «J’ai une voiture bleue, et je l’ai achetée un jour de soleil » sera traduit en mot de passe :
V6B4&a5j3@
où le chiffre représente le nombre de caractère du mot suivant, & pour « et », @ pour « soleil »
Votre pensée : « la pluie, la neige et le froid c’est ce que j’aime à la montagne »
M0N7//**°°<33gna
où le mot « MONTagne » est coupé en deux, « O » est remplacé par zéro, « T » par « 7 », « // » évoque la pluie « ** » la neige « °° » la température « ❤ » remplace « aime » le dernier « 3 » remplace « e »
D’autres astuces
Il y a d’autres astuces à utiliser avec les recettes montrées plus haut.
Utiliser le nom des caractères, par exemple pour le mot :
EFAUErette ( « Forêt » : « EF-AU-Er-et-te »)
d10i10x («10» et « dix »)
V,I,R,g,u,l,3 (« virgule », le « 3 » remplace le « e »)
Autres méthodes
Il existe beaucoup de méthodes pour former des mots de passe forts (on dit aussi robustes) vous pouvez voir d’autres exemples sur cette page du blog alainfaure.net, notamment cet article sur les mots de passe : http://alainfaure.net/2016/04/25/mot-de-passe-simples-a-retenir-mais-efficaces/
Même si ces exemple peuvent paraître complexes, essayez et vous verrez qu’ils sont plus facile à retenir qu’on le pense.
Chaque année, en entretien individuel, le cadre va évaluer ses collaborateurs.
De multiples exemples existent. Celui-ci est destiné à l’évaluation des cadres et autres encadrants, ceux qui ont la responsabilité de collaborateurs.
Les cadres aussi ont droit à leur grille d’évaluation.
1. Connaissances
Démontre des connaissances techniques et organisationnelles
Comprend la nature des affaires de l’entreprise : Stratégie, procédés, marchés et environnement
Analyse et résout les problèmes de manière logique et structurée
Apporte un jugement à partir de ses connaissances : décisions claires et compréhensibles
2. Apprentissage
A envie d’apprendre et de progresser
Recherche, accepte de manière constructive et utilise les remarques négatives pour adapter ou modifier son comportement
Encourage activement et soutient ses collègues en cas de difficulté et dans une optique de progression
Encadre et fait progresser son équipe : feedback régulier relatif aux performances et aux comportements attendus
Partage ses connaissances avec les autres
En tant que responsable, veille au développements des compétences de son équipe
3. Changement
S’adapte rapidement face à des changements d’objectifs ou de situation et les mène à bien
Agit en tant qu’« entrepreneur » : Se concentre sur la création de valeur, prend volontairement des risques mesurés pour la réalisation des projets importants
Traite la résistance et la peur du changement de manière à rendre le changement possible
Soutient les idées novatrices et crée un environnement qui encourage l’innovation
Sait garder confiance et maîtrise même dans des situations difficiles
La Communication non violente ou CNV est un processus de communication qui passe par une prise de conscience de ses sentiments avant la communication.
La CNV fait appel à l’empathie et au refus de juger l’autre en faisant appel à l’observation la plus objective possible, en parlant de ce que l’on ressent, durant la communication, à la place d’un jugement.
La CNV permet de favoriser le dialogue entre deux interlocuteurs, par une écoute volontaire du message reçu quelle que soit sa manière de s’exprimer et celle de son interlocuteur.
OSBD, les 4 étapes de la CNV
Observation :
pour décrire la situation d’une manière la plus objective possible, avec des mots neutres, pour un partage de l’information sans ambiguïté ni jugement
« Quand tu fais [ça] …
Sentiments et attitudes :
pour exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation
… je me sens [de cette manière] …
Besoin :
pour expliciter ses besoins qui conduisent aux sentiments et attitudes exprimés
… car j’ai besoin de [x] …
Demande :
pour émettre une demande à son interlocuteur, claire et formulée positivement
… j’aimerais que tu fasses [telle action].»
Par exemple : Ne dites pas : « Tu te laisses aller », qui exprime un jugement.
Dites : « Depuis plusieurs jours, tu ne sors plus », qui montre un fait observable
Évitez les mots « tu », « vous », « les autres », car il s’agit alors souvent d’un jugement plus que l’expression d’un sentiment
Retour positif
La communication reste non violente tant que le retour négatif à message émis par son interlocuteur laisse le demandeur ouvert à la communication.
Si, au contraire, il perçoit le refus à sa demande avec un sentiment négatif alors la communication se ferme.
Il y a un cercle vertueux à la Communication Non Violente, car l’attitude sereine d’un interlocuteur va engendrer une attitude plus bienveillante de l’autre, par imitation inconsciente, même après avoir exprimé des sentiments négatifs.
La Communication externe : Définition et stratégie
Définition de la communication externe
On parle d’une communication externe, quand il s’agit pour une organisation, entreprise ou service public de livrer des informations à l’extérieur de son organisation.
La communication externe est toujours à destination d’un public extérieur à l’organisation.
Ce public peut être plus ou moins nombreux, plus ou moins ciblé, en fonction de l’information que l’organisation souhaite transmettre.
Communication externe = image
Quel que soit le message, il aura un impact sur l’organisation.
C’est pourquoi la communication externe fait partie intégrante des décisions du management, lorsqu’il s’agit d’une entreprise ou d’une association, des politiques et des fonctionnaires lorsqu’il s’agit d’une institution publique.
L’organisation définie donc :
Le sujet du message
Le public à qui est destiné le message
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Au lieu de gérer la perspective Client seulement à partir d’un produit, d’un service de l’entreprise ou d’un département, la plupart des systèmes internes devraient ajouter une dimension encore plus large comme celle de l’Expérience Client et des Clients ambassadeurs de l’entreprise (ou de la Marque).
Le processus joue un rôle clé dans l’apport de ces dimensions et il va permettre d’atteindre l’objectif avec pertinence.
En interne cela se caractérise par des fonctionnalités transversales, des équipes de plusieurs départements pour élaborer, définir, et mettre en place les stratégies clients, les traduire en processus. Cette démarche va véritablement fédérer l’entreprise.
Les entreprises qui laissent prospérer des solutions séparées, des processus en silos, et ce pour chaque catégorie de client ne manqueront pas d’affaiblir la faculté de répondre à leurs clients.
Finalement cela conduira à un sentiment de frustration, puisque l’entreprise n’est pas en mesure de proposer une Expérience Client et ce quels que soient les canaux utilisés.
Ces entreprises, n’ont probablement pas encore élaboré une stratégie de l’Expérience Client, et encore plus certainement, développé des solutions spécifiques pour chaque canal, sans tenir compte de la nécessité d’une intégration harmonieuse dans les processus, les stratégies et la vision.