Conseils pour convaincre un recruteur d’embaucher un senior


Un candidat senior a des arguments à faire valoir

Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans sont particulièrement touchés par les hésitations et les rejets des recruteurs à les embaucher.
Pourtant, ils ont de bons arguments à faire valoir pour les convaincre. En voici quelques-uns.

De l’expérience

Les candidats seniors ont souvent une longue expérience professionnelle. Ils ont acquis de nombreuses compétences spécifiques au cours de leur carrière, corroborées par des réalisations multiples.

L'expérience des seniors

L’expérience des seniors

Il est plus facile de convaincre en choisissant des exemples d’actions et de résultats obtenus pour démontrer ses compétences. L’objectif est de faire comprendre au futur employeur, par l’image, des avantages de l’expertise du candidat expérimentés.

Les compétences en communication, gestion du temps, résolution de problèmes, travail en équipe sont souvent affinées avec l’expérience. Plus généralement, de telles softs skills présentent des avantages pour l’entreprise.

Stabilité et adaptabilité

Tout au long de son parcours professionnel, le candidat expérimenté s’est adapté plusieurs fois à des organisations, des outils et méthodes, des managers différents, aux nouvelles technologies. Sa capacité d’adaptation lui permet d’intégrer un nouveau poste rapidement.

Il faut compter aussi sur sa volonté d’apprendre de nouvelles connaissances et de se former pour rester à jour dans son domaine.

La plus longue partie de sa carrière derrière lui, le candidat senior est stable, moins susceptible de changer d’emploi et supporte des conditions de travail rejetées par d’autres, notamment en matière de disponibilité.

remerciements d'un junior à un senior

remerciements d’un junior à un senior

Relations aux autres

Sans en être obligatoirement le chef de l’équipe, le candidat senior est un ancrage pour les plus jeunes, une source d’informations précieuse. Il peut devenir un collaborateur de bons conseils, un mentor, ce qui peut être un atout pour le développement et la cohésion de l’équipe.

Un tel candidat apporte son carnet d’adresses. Plus précisément, il est capable de trouver rapidement des interlocuteurs intéressants pour son travail grâce aux contacts de son réseau, étendu avec le temps. Il évite perte de temps et désillusions en évitant les contacts douteux ou incompétents.

Le candidat expérimenté peut apporter sa pierre aux projets, aux initiatives et à la créativité, ainsi qu’à la culture de l’entreprise. De nouvelles façon de faire, inconnues jusqu’à son embauche, dans l’entreprise peuvent être issues de son passé et introduite par lui.

En adoptant ces stratégies, un candidat senior peut montrer qu’il est un atout précieux pour l’entreprise, capable d’apporter des compétences uniques et une perspective nouvelle.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Comprendre pourquoi encore « surqualifié » pour le poste !
Entretien d’embauche : Où serez-vous dans 5 ans
6 méthodes pour répondre à la question : Je suis capable de quoi ?

Comment donner confiance à son interlocuteur
Recherche d’emploi : La culture d’entreprise attire ou repousse
Employeur : Réussir Accueil et intégration du nouvel embauché

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Quels sont les freins à l’embauche d’un senior partie 2 sur 2


Les fausses idées sur les seniors à l’embauche

Le marché de l’emploi des seniors est plus restreint que celui des plus jeunes en raison de clichés ancrés dans les mémoires plus que dans la réalité.

Après la première partie de cet article, voici la suite :

4/ Les seniors pensent à la retraite

Les seniors, comme les autres, pensent aussi à la retraire. Ils craignent surtout de perdre leur emploi et de se retrouver sans ressource, avant d’atteindre l’âge légal, qui dépend de leur année de naissance.

en vacances avant la retraite

en vacances avant la retraite

Et pourtant

Les seniors font un point d’honneur à rester fidèles à leur entreprise. Si certains gardent l’ambition de réussir le reste de leur carrière, ils sont moins enclins à faire du carriérisme au dépend des autres.

La crainte de perdre leur emploi, au contraire, les motive pour donner le meilleur d’eux-mêmes afin de montrer qu’ils sont toujours à la page et efficaces.

5/ Les seniors ont du mal à s’adapter

Nouveaux outils, nouvelles méthodes, numérisation sont autant de motifs donnés pour rejeter les seniors. Les coûts de formation et d’adaptation sont considérés comme plus importants que pour un salarié plus jeune.

Et pourtant

Les besoins en formation sont indépendants de l’âge. Avec leur expérience, les seniors se sont déjà adaptés à de multiples évolutions au cours de leur carrière. Il y a toutes les raisons de penser qu’ils sont capables d’assimiler les nouveautés et de s’adapter aux changements.

seniors en formation

seniors en formation

Le coût d’une formation est indépendant de l’âge des participants.

6/ Les seniors sont incapables d’innover

Certaines cultures d’entreprise sont orientées jeunisme, comme si seuls les jeunes étaient capables d’innovation et d’enthousiasme face à la nouveauté à créer.

Et pourtant

L’Histoire nous montre que de grandes inventions ou découvertes sont le fait de seniors.
L’expérience et la sagesse sont plus l’apanage des seniors.

Dans toute équipe équilibrée, il y a ceux qui poussent et ceux qui freinent. Les premiers voient le résultat à atteindre, les seconds voient plus facilement les embûches pour parvenir aux résultats. Ceci est indépendant de l’âge et dépend plutôt de la personnalité de chacun.

Conclusion

Il est important de noter que de nombreuses de ces perceptions sont basées sur des stéréotypes et ne reflètent pas nécessairement la réalité. Les travailleurs seniors peuvent apporter une valeur significative à une entreprise grâce à leur expérience, leur expertise, leur stabilité et leur engagement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Quitter son emploi ou rester : Telle est la question
Points faibles à citer en entretien de recrutement 5/6 : Trop expérimenté ?
Quelles motivations dire en entretien d’embauche

Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 1 sur 2
Changement : Dix conseils pratiques pour en gérer la conduite
Quinqua : Forcer le respect

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Quels sont les freins à l’embauche d’un senior partie 1 sur 2


Les seniors sont discriminés à l’embauche

Les seniors subissent une stigmatisation et éprouvent ainsi des discriminations à l’embauche.

Et pourtant, à l’heure du recul de l’âge de la retraite, la carrière d’un salarié est longue et pleine d’expériences.

senior au travail

senior au travail

Un senior, c’est quoi ?

En fait, c’est selon le point de vue où l’on se place :

  • 45 ans, si l’on prend en compte l’entretien obligatoire de milieu de carrière, toujours d’actualité malgré le recul de l’âge de la retraite
  • 50 ans, si l’on considère que les entretiens d’embauche sont plus rares à partir de cet âge
  • 55 ans, âge à partir duquel France Travail allonge la durée d’indemnité chômage et assouplit les conditions d’obligation de recherche d’emploi
  • 60 ans, dans l’imagerie populaire qui donne l’impression qu’à partir de cet âge, il est impossible de retrouver un emploi
  • 64 ans, âge à partir duquel il est possible de partir en retraite, sous certaines conditions
  • 67 ans, âge officiel du départ à la retraite
  • 70 ans, âge à partir duquel votre employeur peut vous mettre d’office en retraite

Hum ! Dans ces conditions, ce sont beaucoup de préjugés, de phrases toutes faites et de côtoiement avec le mode du chômage qui déterminent la perception et donc les freins à l’embauche des seniors.

Outre la discrimination due à l’âge, quels sont les clichés persistants sur les seniors ?

taux d'emploi des 60-64 ans en 2020 dans l'OCDE

1/ Les seniors sont trop chers

Les travailleurs seniors peuvent souvent avoir des salaires plus élevés en raison de leur expérience et de leur ancienneté. Certains employeurs peuvent voir cela comme un obstacle financier à l’embauche de seniors, surtout s’ils sont confrontés à des contraintes budgétaires.

Et pourtant

La loi et les conventions collectives accordent des augmentations de salaire aux salariés fidèles. C’est ce qu’on appelle l’ancienneté. A priori, cela implique un plus grand rendement et donc une rémunération plus élevée.

Les seniors sont capables de renoncer à maintenir leur salaire lorsqu’ils changement d’emploi, beaucoup plus souvent que ce que certains employeurs peuvent se l’imaginer.

2/ Les seniors sont moins compétents

Certains employeurs peuvent craindre que les travailleurs seniors soient peu à l’aise avec les nouvelles technologies ou qu’il leur manque des compétences spécifiques nécessaires pour certains emplois.

Et pourtant

L’accumulation d’années d’activité et d’expérience leur confère une réactivité importante, ainsi que la prise en charge rapide des problèmes qu’ils doivent traiter.

Ils sont plus rapides, plus habiles dans les métiers à actions répétitives.

Les seniors, surtout cadres, excellent dans la conduite d’équipes, d’affaires et le management en général.

sportif à tout âge

en forme à tout âge

3/ Les seniors ont une santé plus fragile

Certes, certains seniors, notamment dans les métiers qui utilisent la force physique, sont plus fatigués. Néanmoins, nombreux sont ceux qui travaillent dans les bureaux et ont moins de contraintes et d’impact sur leur santé.

Et pourtant

Les seniors sont en moyenne aussi souvent en congés maladie que les tranches d’âges plus jeunes.
La différence essentielle vient qu’ils se préoccupent de leur santé plus facilement que les plus jeunes, qui résistent plus longtemps avant de se faire arrêter, au risque d’avoir des durées d’absence plus longues.

De plus, les seniors compensent leurs absences par une rentabilité plus grande dans leur travail.

Lire la suite de l’article dans la partie 2

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Retrouver un emploi après 50 ans : Suivez la méthode
Le travail des plus de 55 ans
Emploi des seniors : Et pourtant, ils sont si bons !

Formations continues pour donner un second souffle à votre carrière
Recrutement : Les difficultés des entreprises
Senior : Le pouvoir de vos tempes grises

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Embauche des débutants : comment convaincre


Comment convaincre un recruteur quand on n’a pas d’expérience

Un débutant est quelqu’un qui débute, c’est-à-dire aussi bien un jeune qui découvre la réalité du marché de l’emploi qu’une personne plus expérimentée qui change de métier grâce à une reconversion.

Dans un cas comme dans l’autre, il est difficile de faire valoir son expérience, puisqu’elle n’existe pas ou presque, selon que vous avez effectué des stages en entreprise.

Vous pouvez mettre en avant ces stages en complément du savoir acquis durant la formation.

En cas de reconversion, les compétences transposables existent et peuvent aider à convaincre le recrutement en entretien ou/et la lettre de motivation.

Voyons quelles sont les autres arguments pour convaincre un recruteur de vous embaucher.

s’adapter – trouver sa place

1/ Votre adaptabilité

En fonction des différents stages petits boulots, jobs d’été ou autres expériences professionnelles, vous démontrez votre capacité à vous adapter à un nouvel environnement de travail.

Montrez combien de temps ont été nécessaire pour devenir opérationnel d’un manière indépendante.
Ajoutez-y une démonstration de la confiance que vous a accordez votre tuteur durant le stage.

2/ Vos compétences

Il y en a toujours. Il faut juste les nommer et démontrer que vous avez des compétences.

Toute activité compte. Cela inclue les activités de vos centres d’intérêt, sport, loisir, bénévolat. Repérez celles qui se rapprochent le plus de celles qui vous seraient demandées si vous êtes embauché.

Toute action qui vous a amené à utiliser ou à acquérir des compétences sont à mettre en avant.

3/ Votre écoute

Il est très désagréable pour un recruteur en entretien d’embauche d’avoir un débutant qui parle sans écouter.

Au contraire, un débutant qui pose des questions et écoute les réponses, rebondit sur celles-ci pour approfondir le sujet, fait ainsi la démonstration de son intérêt pour le poste.

écouter activement

Si, après en avoir demandé l’autorisation, le candidat prend des notes pour conserver les réponses, ce sera un signe de cette écoute et de son intérêt.

L’écoute, c’est aussi comprendre la question du recruteur et y répondre. Mieux vaut dire que l’on donnera la réponse plus tard parce que vous l’ignorez plutôt de te tenter d’inventer une réponse complètement inconnue.
Quant à répondre à côté, c’est la preuve d’un manque d’attention.

4/ L’envie et l’ambition

Quand un débutant démarre, il a tout à apprendre. Autant le savoir-faire concret qui concerne son travail proprement dit, que la vie dans une équipe, la culture de l’entreprise.

Le recruteur a besoin d’être rassuré sur l’investissement qu’il envisage de faire en recrutant. C’est souvent là que la question suivante est posée : « Vous vous voyez où dans cinq ans ? ».

Un débutant qui va rester deux ans, histoire d’apprendre le métier, est complètement inintéressant pour le futur patron. Il veut de bons collaborateurs et les conserver. Il veut rentabiliser son investissement, sans devoir recommencer trop rapidement à son goût.

sincérité – c’est faire ce que l’on dit

Pour convaincre, montrez votre enthousiasme, votre envie de travailler et de commencer une carrière. Répondez que vous espérez démontrer vos capacités et évoluer au sein de l’entreprise, sans aller jusqu’à prendre la place de votre éventuel futur chef.

De plus, si vous ajoutez que vous êtes prêt à vous former pour combler les lacunes, cela ajoute un plus à vos propos pour convaincre.

Attention, dans les deux précédents paragraphes, vous devez être sincère. Si votre véritable intention est de rester deux ans puis de partir voir ailleurs, cela risque d’être perçu par votre interlocuteur passera votre candidature à la trappe.
La sincérité est impérative, autant que la vérité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Décret 2019-253 : Retrait des jeunes travailleurs en danger
Le Contrat d’Engagement Jeune : Mode d’emploi
Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie

Premier emploi : Les jeunes apprennent vite
Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 2/2
Premier emploi : Adaptation impérative

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Comment maintenir son CV à jour


A faire une fois par an

Tout au long de votre carrière, vous êtes amené à réviser voire à construire votre CV.
C’est généralement au cours de changements de poste que vous y pensez.

Et pourtant, un CV, ça s’entretient en permanence…, disons… une fois par an.

Pourquoi mettre son CV à jour

Tout d’abord, conserver son CV à jour permet de gagner du temps. Il est prêt pour faire face à toutes les situations :

  • Pour vos candidatures, en cas de rupture de contrat de travail, volontaire ou non
  • Pour être trouvé par un chasseur de tête, aussi pendant votre contrat de travail

Ensuite, pour maintenir la visibilité de votre CV dans les CVthèques où vous l’avez déjà déposé.

Lors de votre dernière recherche d’emploi, vous avez utiliser les sites d’emploi pour y déposer votre CV et il est resté inchangé depuis que vous êtes retourné à l’emploi.

CV allemand d'après le modèle de Bodo Fleischer

CV allemand d’après le modèle de Bodo Fleischer

1/ L’entête de votre CV

Un coup d’œil rapide sur vos coordonnées, histoire de vérifier que votre adresse est inchangée, ainsi que votre numéro de téléphone.

Votre adresse mail est nouvelle, plus « pro ». Vous la changez sur le CV, bien sûr !

Votre photo ? ça va, on vous reconnaît… ou pas : coupe de cheveux, décors, couleur, rides, lunettes, sourire…

Le titre du CV est-il toujours le « bon » ? à vérifier si la désignation est correcte par rapport au poste en cours, changement de poste, promotion, et par rapport aux désignations recherchées par les robots qui scrutent les CV sur le net.

L’accroche est à revoir si votre projet professionnel à changer en cours du temps passé depuis la dernière mise à jour ou si votre cible est différente. En effet, le CV s’adresse à certains types d’entreprises, celles pour laquelle vous envisagez de travailler.

2/ Votre carrière

Si au début de sa carrière, vous avez rempli la page avec vos stages, vos jobs d’été et autres jobs intérimaires durant vos études, supprimez-les, au fur et à mesure, des nouveaux postes, par ces derniers.

Une expérience professionnelle a plus de poids que ces courtes périodes ou des postes de débutant. Selon votre situation, après deux ou trois ans d’un CDD ou d’un CDI, les stages disparaissent facilement.

De même, après la même période, il est préférable de mettre les expériences avant les formations.

cartificat d'aptitude professionnelle

à tout âge, on se forme

3/ Les formations

Le point de départ est celui de votre diplôme le plus élevé.

Puis, depuis votre dernière mise à jour du CV, vous avez suivi un ou plusieurs formations continues.
Elles sont souvent en relation étroite avec votre emploi actuel. Parfois, vous vous êtes formé en dehors de votre temps de travail.

Les formations continues qui apportent un plus à une prochaine candidature ont toute leur place sur votre CV. A placer dessous la formation initiale, et dans l’ordre décroissant des années.

4/ Vos compétences

A l’occasion de votre premier emploi, vous avez mis en pratique ce qui avez appris. Puis, en avançant dans votre carrière, vous avez acquis de nouvelles compétences.
Votre savoir-faire s’est agrandi, méthodes, techniques. Votre façon d’appréhender votre travail aussi, habilité, rapidité, réactivité. Et plein d’autres softs skills.

Gardez dans votre CV, les compétences qui vous seront utiles pour votre prochain emploi, celui de votre projet professionnel, et ajoutez-y les nouvelles qui ont ce même critère.

Remplacez des compétences devenues obsolètes par celles à jour, notamment langues ou informatiques. Ces dernières deviennent rapidement dépassées.

5/ La forme

Vérifiez si la forme de votre CV est adaptée au goût du jour.
En ce moment, la tendance est le CV sur deux colonnes.

Ensuite, c’est à votre imagination de jouer. Gardez, cependant, à l’esprit, d’avoir un CV sur une seule page, bien lisible, qui donne envie d’être lu et qui est facile à lire.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Prendre sa vie en main : vie privée et vie professionnelle
L’effet Pygmalion des associations d’aide aux demandeurs d’emploi
Nouvel emploi : L’aide au déménagement

Définir son projet : Un plan d’actions
Comment traiter des trous dans votre CV
CV : Quoi mettre dans les « Centres d’intérêt »

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Donnez un coup de jeune à votre CV


Votre CV est-il « has been » ?

CV est l’acronyme de Curriculum Vitae, le chemin de vie, autrement dit le parcours professionnel, agrémenté de quelques informations complémentaires.

C’est ainsi qu’il y a encore une dizaine d’années, on trouvait l’ensemble des postes occupés ou des activités d’indépendant, bien rassemblés, bien classés, avec moults détails sur les responsabilités, les actions menées et les résultats obtenus.

En supplément, on y trouvait les formations académiques de base, des activités extra-professionnelles et quelques autres détails comme sa situation maritale, son permis de conduire, les langues parlées ou comprises.

CV choisi

CV choisi

Tout ça est très bien. Seulement voilà.
La crise économique, l’élévation du nombre de bacheliers, la concurrence forte pour tenter d’obtenir un poste, ont changé la donne.

De plus, le niveau de vie augmentant, les deux dernières générations Y et milléniums ont une approche du monde du travail différente des générations précédentes, avec une meilleure répartition vie personnelle – vie professionnelle.

La conséquence de tout ça est qu’il est grand temps de mettre votre CV au goût du jour, pour augmenter vos chances d’être contacté pour un entretien d’embauche.

Qu’est-ce qui change ?

Le projet professionnel

Tout d’abord, travailler pour gagner de l’argent est insuffisant. Un employeur embauche parce qu’il a un besoin. Soit pour gagner plus d’argent, et développer ses affaires, soit pour combler le départ d’un (e) salarié (e). Jamais pour faire plaisir à un (e) candidat (e).

Il vous faut un projet professionnel. Il s’agit de définir ce que vous voulez faire et de trouver les arguments qui démontrent votre capacité à exercer le métier choisi.

un projet de formation pour une reconversion

un projet de formation pour une reconversion

Votre projet consiste aussi à définir votre cible, c’est-à-dire le type d’entreprises ou d’organisations à qui vous allez envoyer votre CV.
En effet, selon que vous vous adresserez à une TPE, une PME ou à un grand groupe, par exemple, une administration ou une association, que vous acceptez telle ou telle contrainte, vous serez plus ou moins motivé pour y travailler.

L’accroche

L’accroche est devenue indispensable. Elle est le reflet de son projet professionnel.

Placé juste dessous le titre du poste, en tête du CV, l’accroche, sous forme de mots-clés ou en une phrase d’un maximum de deux lignes, voire trois selon la largeur de la page, est là pour donner envie de lire la suite du CV.

Sachant que le nombre de candidat, en réponse à annonce, est énorme, il s’agit d’être synthétique et convaincant en quelques mots.

L’accroche est la réponse à la question : « pourquoi devrais-je vous embaucher ?« .
C’est votre slogan publicitaire !
C’est un résumé de ce que vous proposez à votre futur employeur. Vous y indiquez ou sous-entendez les avantages pour lui de vous prendre dans son équipe.

Les compétences

Placée généralement sous l’accroche, la rubrique Compétences va lister les compétences majeures utilisées ou acquises durant votre carrière jusqu’à ce jour.

carte de compétences transversales

compétences transférables d’un métier à un autre

Comme vous avez beaucoup de savoir-faire, il vous faut choisir celles qui sont utiles pour votre projet, celles qui seront utilisées, potentiellement, dans le poste que vous voulez obtenir.

Les compétences sont généralement regroupées en blocs ou en paragraphes pour distinguer des savoir-faire, soft skills, langues, techniques, numériques, etc.
Vous pouvez même y ajouter des savoir-être ou traits de caractère.

Les expériences

Foin de la longue liste des postes occupés ou de tout ce que vous avez fait dans le passé.

Le recruteur s’intéresse de près à vos cinq dernières années. Les vingt années précédentes lui donne une indication de la variété de postes, d’organisation et de secteurs pour lesquels vous avez travaillé.

Plus vous avez d’années d’expérience et moins les plus lointaines ont de l’importance. Vous pouvez donc les supprimer de votre CV. Et si vous hésitez alors regroupez-les en indiquant qu’il s’agit d’un regroupement de plusieurs postes. En gros, avant l’an 2000.

Les réalisations

Le contenu de chaque expérience va être réduit. Puisque le CV doit toujours tenir sur une page A4, et qu’une partie de la place est occupée par l’accroche et les compétences, il est indispensable de réduire le nombre de réalisations.

Dans certains cas, seuls dates de début et de fin, titre du poste et organisme pour qui vous avez travaillé suffisent. C’est-à-dire aucune réalisation. Elles sont toutes résumées dans les compétences.

Toutefois, ne rien mettre peut décontenancer certains recruteurs, aussi est-il préférable de conserver vos plus belles réalisations, celles qui sont l’illustration de vos compétences, celles que vous mettez à disposition de votre futur employeur. Et vous oubliez les autres.

un CV hors norme

un CV hors norme, TRES hors norme

Le design du CV

Il existe de nombreux modèles de CV sur Internet, la plupart sont gratuits et… inadaptés.
Jolis, oui. Efficace, loin de là.
Néanmoins, ils sont une bonne source d’inspiration pour définir votre propre composition.

Le CV doit faciliter la lecture du recruteur. Ce qu’il cherche, ce sont les mots ou expressions qui sont ses critères de sélection. S’il met plus de cinq secondes à trouver ses marques et à lire ce qu’il cherche, il laissera tomber le CV.

Mettre plein de couleurs, des dessins, des logos, des éléments graphiques, c’est faire perdre un temps de lecture extrêmement précieux.

Faire simple est très souvent le plus efficace. Moins de bling-bling et plus de droit au but.

Le passé au service du futur

Le CV doit inciter le recruteur à décrocher son téléphone et à prendre un premier contact pour se rendre compte si un rendez-vous vaut la peine ou pas.
Cela implique d’orienter son CV vers le futur, vers son offre de service, vers le futur employeur.

Le passé sert de support et les réalisations retenues sont des illustrations de ce que vous proposez, dans la mesure où vous avez les compétences.

Ces quelques règles devraient vous guider dans la révision de votre CV.
Le CV est devenu un outil de marketing de soi et de son projet.

Un coup de jeune lui fera du bien.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Le CV européen
Un CV ou des CV
CV rejeté : Pourquoi ?

CV Formations Conseils pour les présenter
Le mystère des 30 secondes de lecture d’un CV dévoilé : Partie 1/2
CV : Quoi mettre dans les « Centres d’intérêt »

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Embauche : Pourquoi voulez-vous ce poste ?


Comment répondre à la question des motivations du candidat

Dans tout processus de recrutement, vous devez vous poser la question de ce qui vous attire pour le poste. Outre le fait que cela vous permet de vous jauger et de vérifier que vous avez les capacités de prendre la responsabilité du poste, vous aurez, aussi, à répondre au recruteur qui vous posera la question de vos motivations.

D’accord, il y a la lettre de motivation, censée répondre à cela. Seulement, la lettre de candidature est faite pour montrer l’adéquation entre votre profil et le poste plus que vos véritables motivations, celles qui font que vous vous sentirez bien dans ces nouvelles fonctions.

motivations diverses

chacun ses motivations

Les mots positifs

L’usage des mots positifs est de mise. C’est le moment de les prononcer. Voici quelques exemples :

  1. Intéressé (e), Intérêt, m’intéresse
  2. Passion, passionné (e), passionnant
  3. M’impliquer, rejoindre
  4. Correspondre, Me correspond
  5. Répondre, donner
  6. Rejoindre, participer
  7. Opportunité, Mission
  8. Progression, carrière, étape
  9. Ravi (e), heureux (se)
  10.  

L’attitude positive

L’enthousiasme passe par le sourire, alors souriez, c’est une excellente nouvelle que d’être là pour présenter tout l’intérêt de votre profil pour le futur employeur.

Soyez légèrement penché (e) vers l’avant, le dos décollé de la chaise.

Ayez les mains ouvertes, paumes vers le haut, en guise d’offrande, pour donner ou recevoir.

Et aussi

Vos motivations vont souvent au-delà du poste en lui-même.

autre motivation

autre motivation ?

C’est l’entreprise, sa réputation, sa solidité, ses valeurs qui vous attirent.

Vous avez droit d’être fier (ère) de faire partie de ses effectifs, de rejoindre une équipe et le mode de fonctionnement, à la fois de l’équipe et du management de l’entreprise.

Les technologies, les méthodes, les machines utilisées vous font baver d’envie ou vous permettre d’être au goût du jour, de rester compétitif (ve) dans votre métier.

Votre créativité, votre autonomie, votre esprit d’innovation s’exprimeront davantage dans ce nouveau milieu professionnel, à votre portée.

Votre projet de carrière passe par cette entreprise, ou par ses concurrents, et votre progression dans la hiérarchie en sera facilitée.

Votre besoin de sécurité, de stabilité, de durabilité dans un poste sera comblé.

A éviter

Cependant, évitez d’évoquer la rémunération, les avantages sociaux, la place de parking ou la voiture de fonction. Ce sont des motivations trop centrées sur vous, qui peuvent sembler trop égoïstes.

coeur brisé

motivation trop personnelle

Évitez aussi les motivations extra-professionnelles, comme une rupture familiale, le besoin d’échapper à une routine, ou diminuer le temps de trajet.

Parmi les mauvais motifs à exprimer se trouvent les difficultés ou même les rancœurs envers l’ancienne entreprise, votre hiérarchie ou anciens collègues.
Dénigrer son ancien employeur, même si vous avez raison de vous en plaindre, fait toujours un effet très négatif.

Votre interlocuteur n’est pas un exutoire à votre colère ni à vos frustrations.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les 5 plus puissantes motivations au Monde
Valeurs et motivations : Le portrait chinois
Ex-chef d’entreprise : 8 conseils pour rassurer le recruteur

Motifs de départ : papillon ou pas de bol
Lettre de motivation : 3 conseils de base
Se reconvertir ou changer d’employeur ?

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Comment traiter des trous dans votre CV


De plus en plus de CV montrent des trous dans la carrière

Une carrière est loin d’être un long fleuve tranquille.

Si dans les 30 années qui ont suivies la fin de la seconde guerre mondiale, il y a longtemps qu’un salarié fait sa carrière dans plus d’une entreprise, voire exerce plusieurs métiers dans sa vie professionnelle.

Plus le temps passe, c’est-à-dire de nos jours, plus il faut être réactif et acteur de sa carrière.

Les conditions de travail difficiles à accepter pour les salariés les plus âgés, elles le sont encore plus par les salariés les plus jeunes, ceux qui débutent dans la vie active.

j'ai des trous dans mon CVC’est pourquoi, les « trous » dans un CV deviennent de plus en plus fréquents. Il convient, pour un recruteur, de faire la part des choses, entre une période sans emploi choisie et une telle période imposée, entre un candidat qui s’est laissé aller durant son chômage et celui qui a eu peu d’occasions de retrouver un emploi.

Les dates des expériences

Dans un CV, les dates des expériences sont généralement exprimées en mois et année. Cependant, pour des expériences de plus de cinq ans avant la date du jour, il est possible de mettre uniquement les années. Ainsi, un trou de quelques mois peut disparaître sur le CV.

Toutefois, le recruteur peut être amené à vous poser la question des mois ou des durées d’occupation des postes. Mieux vaut s’y préparer.

Microentreprenariat

Durant une période sans emploi, vous pouvez avoir décidé de créer votre propre entreprise, sous la forme d’une autoentreprise ou micro-entreprise.

Conçu au départ pour réduire le travail au noir, la microentreprise est le premier jalon pour tester une activité d’indépendant avant de créer une entreprise plus conséquente ou de revenir parmi les salariés.

Cette période sans emploi est donc un motif que vous pouvez donner si le recruteur vous pose la question de votre activité pendant un trou dans le CV.

Attention, n’inventez pas, le mensonge discrédite votre candidature.

définition de MOOCFormation et autoformation

De nombreuses possibilités de formation et d’autoformation existent grâce, notamment, à Internet.

Les MOOC sont là pour combler le temps passé entre deux emplois.

Vous pouvez en faire part dans la rubrique Formation de votre CV, à défaut d’avoir un poste, vous vous êtes formé.

Concurrence

Postuler après la publication d’une offre d’emploi, c’est s’engager dans une course où un seul est vainqueur et les nombreux autres sont perdants.

Postuler en candidature spontanée, c’est faire preuve de patience car, a priori, un recrutement peut faire son apparition bien des mois après avoir postuler.

Dans le premier cas, la concurrence est très forte. Dans le second, attendre et relancer régulièrement demande aussi du temps.

Dans les deux cas, il y a de quoi expliquer un trou dans votre CV.

être accompagné(e) dans sa recherche d'emploi

être accompagné(e) dans sa recherche d’emploi

Accompagné

Après la perte de son emploi, la période de deuil est plus ou moins longue. Rebondir le plus vite possible réduit la période entre deux emplois.

Une personne accompagnée par une association d’aide aux chômeurs peut l’indiquer au recruteur. Souvent, cet accompagnement réduit la période sans emploi et permet de reprendre un travail plus rapidement qu’en restant seul.

Motivations

Quand la carrière comprend des périodes sans emploi, il est de bon aloi de détourner l’attention du recruteur vers d’autres éléments du CV, plus en adéquation avec le poste.

Mettez le focus sur vos compétences, toujours présentes aujourd’hui, permet d’éviter d’indiquer de quand elles datent.

Vos actions et les résultats de vos actions sont plus importants pour le futur employeur si vous êtes en mesure de les reproduire pour lui, et cela peu importe quand vos réalisations ont eu lieu.

Les motivations de départ sont également très importantes à citer.

Si la recherche d’un environnement de travail, d’une éthique ou des valeurs en entreprise, est primordiale pour vous, alors l’explication de votre période sans emploi est toute trouvée. Attention, cependant, à adresser votre candidature à une organisation en phase avec vos critères.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Motifs de départ : papillon ou pas de bol
Embauche : Parti fâché (e), comment l’expliquer en entretien
Un trou dans le CV fait-il disparaître des compétences ?

La résilience : Définition et principes
Quelles motivations dire en entretien d’embauche
Stagnation dans sa recherche d’emploi : se remettre en question

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Étude du marché de l’emploi des cadres seniors


Un étude récente sur l’emploi des cadres de 55 ans et plus

Conjointement avec Pôle emploi, l’APEC a réalisé une étude sur les cadres de plus de 55 ans au chômage.

Voici quelques informations présentes dans cette étude.

A fin janvier 2021, 100 000 demandeurs d’emploi en France sont des cadres de 55 ans et plus.

Près de la moitié des 700 000 cadres, inscrits à Pôle emploi, repartent à l’emploi dans les 6 premiers mois. Les cadres seniors, eux, sont seulement 30% environ.

pôle emploi cadresLes motifs d’inscription à Pôle emploi

Plus de 80% des cadres y viennent car poussés hors de leur entreprise.

  • 23% Rupture conventionnelle à l’initiative de l’employeur
  • 21% Licenciement autre qu’économique
  • 16% Licenciement économique
  • 12% Fin de CDD
  • 04 % Faillite ou dépôt de bilan de l’entreprise
  • 05% Autre
  • 15% Rupture conventionnelle à l’initiative du salarié
  • 04% Démission

Les difficultés rencontrées

Les cadres seniors éprouvent des difficultés en proportion différente que les autres seniors

  • 62% Peu d’offres d’emploi correspondent au profil
  • 48% Pas de réponse aux candidatures
  • 35% Les entretiens n’ont pas abouti
  • 32% Niveau de rémunération proposé inférieur aux attentes
  • 27% Localisation géographique ne correspond pas aux critères
travail avec concession : donnant - donnant

travail avec concession : donnant – donnant

Les concessions des cadres

Pourtant les cadres sont prêts à faire des concessions. Plus le temps passe et plus ils sont prêts à en faire pour revenir à l’emploi.

Au début sur :

  • 42% Le type de contrat
  • 37% Le secteur
  • 25% Le temps de transport
  • 25% Le salaire
  • 23% Le métier
  • 23% La responsabilité
  • 16% Le temps de travail

Les concessions plus tardives portent sur :

  • 73% La responsabilité
  • 72% Le type de contrat
  • 65% Le secteur
  • 60% Le temps de travail
  • 51% Le métier
  • 48% Le salaire
  • 34% Le temps de transport

Sources : INSEE, APEC, Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Employabilité : Les 8 compétences que les entreprises attendent d’un cadre
Baisse du salaire pour cause de crise économique
Emploi : Votre pitch de présentation

Management : Définition et Particularités
Embaucher un senior : Un choix judicieux
Mobilité : Oser déménager pour retrouver du travail

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Retrouver un emploi après 50 ans : Suivez la méthode


Retrouver un emploi après 50 ans

Du jour au lendemain, vous avez franchi la ligne du changement de décennie.
Désormais, vous dépassez cinquante ans. Et alors ?

Alors, rien de spécial si vous êtes en poste, à part prendre garde aux jeunes loups qui veulent votre place, surtout si elle est hiérarchiquement plus élevée.

Par contre, débuter une recherche d’emploi après s’être fait débarquer ou de votre propre volonté, est plus compliqué, en raison de la raréfaction des offres proposées aux plus de 50 ans.

50 ans... et alors

50 ans… et alors ?

Bien sûr, il est interdit de discriminer un (e) candidat (e) en raison de son âge. Dans la réalité, les clichés, tout aussi faux les uns que les autres, font de vous une personne qui coûte trop chère, qui est dépassée par les technologies nouvelles, etc.

Départ volontaire

Quand c’est vous qui prenez la décision de partir, elle est généralement bien réfléchie. Majoritairement, c’est pour créer une activité, se mettre à son compte ou racheter une entreprise.

Votre projet professionnel est bien dans votre tête, voire même sur le papier.

Selon le mûrissement de votre projet, vous savez où vous mettez les pieds. Étude de marché, financement, calculs, choix de l’emplacement, tout est clair et vous vous lancez.

Départ involontaire

Il arrive aussi que vous avez été poussé à partir, bon gré mal gré.
Vous vous retrouvez seul(e), plein(e) de questions et vous pensiez que Pôle emploi allait vous trouver un poste.

Déception, proposer un emploi n’a jamais fait partie des missions de Pôle emploi, dont la mission est de compter les personnes en perte d’emploi, en retour d’emploi ou ceux qui alternent l’un et l’autre.

Certes, Pôle emploi propose des offres d’emploi, qui, en fait, sont proposées par les entreprises. Pôle emploi s’appuie sur des partenaires pour des formations sur les techniques de recherche d’emploi, finance d’autres formations et alloue une allocation chômage. C’est bien.

accompagnement intensif des seniorsPar conséquent, il faut se lancer, seul(e) ou avec l’aide d’une association de soutien aux chercheurs d’emploi. Internet vous permet de vous fournir des informations, via conseils divers et/ou réseaux sociaux, sous réserve de savoir ce que vous cherchez.

Faites le point sur vous

Se lancer, tête baissée, dans une recherche d’emploi, c’est se priver de réflexion sur là où vous en êtes.

Un bilan de compétences vous permet de savoir sur quelles compétences vous pouvez compter et que vous pouvez proposer à un futur employeur.

Émotionnellement, faites le deuil de votre ancienne carrière et relevez la tête. Vous le valez bien.

Votre projet professionnel

Votre expérience est un atout. Vous pouvez soit la valoriser immédiatement telle quelle, soit vous avez besoin de la compléter par une formation.

Une formation continue pour s’adapter au marché du travail ou une formation lourde pour une reconversion complète.

Définir son projet pro

Définir son projet professionnel

Dans les deux cas, réfléchissez sur ce que vous voulez éviter de retrouver et, surtout, ce que vous voulez trouver.
Environnement, management, conditions de travail, lieu et déplacement, rémunération, intérêt des responsabilités et périmètre d’actions. Tout entre en ligne de compte dans la définition de votre projet professionnel.

Préparez vos outils

Une fois que vous avez repris confiance en vous et défini votre projet alors vous pouvez commencer à rechercher.

Techniques de recherche d’emploi, rédaction de votre CV, entraînement à vous présenter par un pitch de 3 minutes, simulation d’entretien d’embauche. La panoplie est à la fois classique et moderne, à la fois.

job en ligne

job en ligne

Réseautage, présence sur les réseaux sociaux, participation à des forums, utilisation de logiciels de visio, de vidéo de votre CV et lettre de motivation, création d’alerte dans les sites d ‘emploi, cabinets ou/et job boards.

Plus vous multipliez les contacts, plus vous serez visible et que l’on saura que vous avez des compétences à disposition, plus vous aurez de chance de trouver le poste que vous cherchez.

Les bons arguments

Si la majorité de ces conseils sont valables aussi pour les moins de 50 ans, pensez que vous avez de bons arguments basés sur votre capacité à comprendre rapidement la situation de votre employeur, ses besoins et ce que vous pouvez lui apporter. Dites le lui !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Pôle emploi : Les services pour les plus de 50 ans
Emploi ou Business : 10 Conseils pour sa veille concurrentielle ou pour sa recherche d’emploi
Emploi : Votre pitch de présentation

Le POUVOIR en entreprise : oui, mais lequel
Embaucher un senior : Un choix judicieux
ATS ou Logiciel de recrutement : Les 12 fonctionnalités indispensables

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Entretien d’embauche : Négocier son salaire


La rémunération en entretien d’embauche ?

Accepter sans discuter le montant proposer par le futur employeur est tentant pour éviter un rejet de votre candidature.

Seulement, c’est exceptionnel que le recruteur démarre la question « gros sous » de cette manière.
Il abordera le sujet en vous demandant quelles sont vos « prétentions », sous-entendu vos prétentions salariales.

evolution du salaire moyen net à temps complet et du smicLà, vous êtes au pied du mur et vous vous lancez.

Soit vous indiquez un montant, au risque d’être en dehors de ce à quoi s’attend votre interlocuteur. Trop haut ? Trop bas ? Par rapport à quoi ?

Soit vous indiquez deux montants, le plus bas et le plus haut. L’autre entendra le plus bas et oubliera tout de suite l’autre montant.

Soit, encore vous n’indiquez aucun montant et vous commencez une première négociation.

Comment s’y prendre ?

1 Connaître son niveau de salaire

Le niveau de salaire dépend de plusieurs facteurs :

salaire les plus et les moins élevés

  1. Le niveau d’études
    a priori, plus il est élevé et plus le salaire sera élevé

  2. Le niveau d’expérience
    même remarque : Une personne expérimentée a un salaire plus élevé qu’un jeune débutant

  3. La rareté des compétences
    Avoir beaucoup de compétences est un gage d’un meilleur salaire dans la mesure où elles sont toutes nécessaires pour exercer votre métier
    Avoir des compétences rares et nécessaires vous donne un poids plus important

  4. L’offre et la demande
    Le marché de l’emploi dans certaines branches est favorable aux salariés car le nombre de postes à pourvoir est supérieur aux nombres de personnes qui acceptent de les prendre. Là, les employeurs acceptent des salaires plus élevés.
    A contrario, plus il y a de candidats pour un poste, à compétences égales, le recruteur choisira celle ou celui qu’il payera le moins cher.
mercedes benz est un gros employeur

Grand employeur

  1. La taille de l’entreprise
    La très grande majorité des entreprises est limitée dans les moyens financiers qu’elle peut investir dans un salarié.
    Pour autant, les grandes entreprises sont aussi radines que les autres et ont développé des grilles de salaire qui laissent peu de place à une négociation, sans parler des Administrations où il n’y en a aucune.
    C’est le ratio entre ce que vous rapporterez et ce que vous coûterez qui fera l’embauche.

  2. La zone géographique
    Un écart de 15 à 20%, entre Paris et Province, est assez courant, sachant que la vie en région parisienne coûte plus qu’ailleurs.
    Partir en Région génère donc une perte de salaire en conséquence.

  3. Votre propre besoin
    Une longue période de chômage vous fera accepter un salaire moindre pour vous permettre le retour à l’emploi. Certains, principalement les plus de 45-50 ans, sont prêts à accepter une forte réduction de leur revenu.
    Faites le point sur vos dépenses et calculez le montant minimum dont vous avez besoin pour y répondre. Au pire, retirez le superflu, s’il y en a.

  4. Recherchez votre salaire sur Internet
    Certains organismes permettent une évaluation de son salaire selon des critères statistiques. D’autres, le fond en fonction de la saisie par les internautes qui ont indiqué leur rémunération.
    Attention, seuls les premiers sont fiables, s’ils prennent bien en compte la localisation.
    Pour tous les autres, sachez qu’un internaute a tendance à indiquer son salaire quand il est bon, rarement quand il est sous-évalué. Par conséquent, vous risquez de négocier sur la base d’un salaire trop élevé.

2 La rémunération vs le salaire

Le salaire est une des composantes de la rémunération.

Pour un simple ouvrier ou employés, c’est souvent le seul.

avantage en nature vacances

avantage en nature : voyage tous frais payés

Plus le poste visé est haut dans la hiérarchie et plus il y a d’éléments à prendre en considération dans la négociation sur le revenu.

  1. Une part variable
    Une partie de la rémunération peut être basé sur un résultat obtenu. Par exemple, un pourcentage sur le chiffre d’affaire réalisé fait généralement partie du package d’un commercial

  2. Des primes
    Elles sont nombreuses et dépendent essentiellement des secteurs d’activités et des métiers exercés : prime de fin d’année, treizième mois voire plus, prime de panier, etc.

  3. Des avantages en nature
    La mise à disposition de matériels par l’entreprise peut vous conduire à effectuer des économies sur vos dépenses : voiture, téléphone, ordinateur, etc. Voire de grosses économies : vacances, chauffeur, locations diverses, conciergerie, etc.
    NB : Certaines entrent dans la déclaration d’impôt sur le revenu

  4. Des avantages sociaux
    Intéressement et participation font l’objet d’accords de branche et d’entreprise. Votre futur employeur les propose ou pas.
    La prise en charge de tout ou partie de la mutuelle, des aides pour favoriser la circulation en vélo, une crèche pour les salariées, la présence d’un restaurant d’entreprise, sont autant d’éléments à prendre en compte dans la rémunération.
accord après négociation

accord après négociation

3 La négociation

Avec une idée précise de votre valeur sur le marché du travail et des composants de la rémunération, vous voilà à même de discuter revenu avec le recruteur.

Quand il s’agit d’un recruteur externe à l’entreprise, la négociation sera limitée à indiquer une fourchette de montants. Votre minimum sera plus élevé que votre montant vital.

Vous savez que la rémunération globale est supérieure au salaire, aussi précisez bien que le montant ou la fourchette de montants que vous donnez est celle de la rémunération ou du salaire.

Cela vous évitera d’avoir un salaire plus faible que ce que vous pensiez car vous parliez salaire et l’autre, rémunération.

La négociation de salaire arrive en fin d’entretien. Pour autant, laissez la porte ouverte à une négociation ultérieure, avec l’employeur directement, de façon à lui laisser et à vous laisser le temps d’examiner les propositions réciproques.

Se « vendre » trop bas est source de frustrations et peut vous faire quitter l’entreprise dès que vous trouveriez mieux ailleurs. L’employeur le sait aussi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Conséquences de votre seule motivation au travail : L’argent
Les 7 phases du travail ou Comment savoir si vous devez arrêter de toute urgence
Différences entre Voiture de fonction et Voiture de service

4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
Saisie sur salaire ou rémunération
Les quatre attitudes de base de la négociation

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

8 étapes pour s’orienter professionnellement


S’orienter professionnellement en huit étapes

Le chemin vers l’emploi passe parfois par un changement d’orientation, au début, au milieu ou à la fin de sa carrière. Jeunes diplômés, chômeurs, ou simple envie de faire autre chose.

Il est alors temps de se poser les bonnes questions pour s’orienter correctement.

A Confronter ses caractéristiques personnelles à celles du métier

Suis-je en mesure d’exercer ce métier ?

choisir un métier Yalc'had Skoazell

Choisir un métier

B Chercher de l’information sur le marché du travail et de la formation

Est-ce que je connais les débouchés ?

C Trouver des pistes de métier diversifiées

Dans quels nouveaux métiers puis-je me projeter ?

job_index

D Prioriser des pistes de métier

Quel est le métier que je préfère ?

E Expliciter son expérience, ses choix et son projet professionnel

Suis-je capable d’expliquer mon projet et d’argumenter mes choix ?

F Mettre en œuvre et adapter mon plan d’actions

Est-ce que je connais les étapes pour réaliser mon projet ?

Gestion de projet : diagramme de Gant

Gestion de projet : diagramme de Gant

G Identifier dans son environnement les soutiens à son projet

Mon entourage soutient-il mes choix ?

H Activer et élargir son réseau

Comment faire jouer mes relations ?

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Reconversion : Les étapes
Le Conseil en Évolution Professionnelle : Les 8 questions fondamentales

Les 5 types de risques dans un projet pro ou perso
Changement : Dix conseils pratiques pour en gérer la conduite
Communication : La notion de filtre dans la déperdition d’information

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Compétence, Habilité, Aptitude : Définitions


Différences entre Compétence, Habilité et Aptitude

Pour éviter de se tromper, il s’agit de bien définir ces trois mots du vocabulaire des Ressources Humaines.

COMPÉTENCE

Mise en œuvre, en situation professionnelle, de capacités et d’acquis en vue de réaliser, avec succès, une action dans un contexte déterminé ;

C’est la combinaison de 4 savoirs qui détermine la compétence (F. Minet) :

A Les savoirs formalisés : Ils sont constitués des connaissances et des procédures.

1 Les Savoirs théoriques sont représentés par les connaissances, les savoirs disciplinaires.
C’est ce qui permet de comprendre pourquoi on agit de telle façon.

2 Les Savoirs procéduraux sont représentés par les procédures, les techniques, les méthodes.
C’est ce qui permet aux savoirs théoriques de se traduire dans l’action, ce qui permet de comprendre le mode d’action.

savoir apprentissageB Les savoirs de l’action : Ils sont constitués de l’expérience, des procédures et des habilités. Ils permettent l’exécution de la tâche.

1 Les Savoirs pratiques sont représentés par l’expérience. C’est ce qui permet de résoudre un problème, d’ajuster sa pratique.
Ces savoirs de répètent et son du domaine de l’inconscient.
Nous construisons nous-mêmes nos savoirs pratiques.

2 Les Savoir-faire sont représentés par les habilités, les automatismes, les gestes.
C’est un savoir-faire qui se transmet, s’apprend.

HABILITÉ

Les habilités telles que définies par Georges Lemoine, fondateur de la méthode de recrutement par simulation, sont des caractéristiques liées à la personne qu’elle pourra mobiliser et transférer d’une situation de travail à une autre.
Les habilités se développent dans la vie professionnelle ou personnelle.

Les habilités sont construites à partir d’analyses de poste.
Ensuite, les habilités sont déclinées en capacités.

aptitude à s'en sortir

aptitude à s’en sortir

APTITUDE

Les aptitudes sont des caractéristiques…

… physiques : force, souplesse, endurance, etc., ou

comportementales : Oreille musicale, prédisposition au dessin, aux langues, etc.

de la personne, innées ou acquises au cours de la vie. Elles sont relativement stables.
On parle aussi de savoir-être requis pour exercer efficacement une activité : s’adapter à une clientèle variée, résister à la fatigue, etc.

C’est une déclinaison des habilités.

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Cinq critères pour savoir ce que l’on veut
Il ne suffit pas de savoir, il faut aussi appliquer
Les 5 plus puissantes motivations au Monde

Pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être
Emploi : à savoir pour un entretien d’embauche en Suisse
Les trois savoir-faire de la communication selon la PNL

LES ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Recruteur : 5 questions indispensables à poser aux candidats


5 questions indispensables pour réussir son recrutement

Que ce soit votre métier ou que vous participez occasionnellement à un processus de recrutement, vous faites partie des recruteurs.

Le risque le plus important que vous devez assumer, c’est de vous tromper et de choisir un candidat qui va vous décevoir.

se tromper

se tromper de candidat ?

En entretien d’embauche, un des moyens de mieux connaître les candidats est de leur poser des questions et de jauger leurs réponses, tant orales que non verbales.

1. Pourquoi êtes-vous ici ?

Une question directe amène une réponse directe.

La réaction du candidat va être à la hauteur de sa motivation et de sa préparation à l’entretien.

Elle sera centrée sur lui-même ou orientée vers le poste et l’entreprise.
Elle vous permettra de voir si le candidat s’est intéressé à son éventuel futur environnement de travail.

2. Pourquoi pensez-vous être compétent (e) pour ce poste ?

La réponse vous permettra de savoir si le candidat se connaît bien, s’il connaît ses points forts et ses axes d’amélioration.

compareDe même, vous déterminez le degré d’adéquation entre les besoins de l’entreprise et le profil du candidat.

3. Comment vous voyez-vous ce poste ?

Cette question est déterminante pour esquisser les éventuelles difficultés ou la facilité d’intégration du candidat à l’équipe en place.

La réponse portera sur ses traits de caractère, ses compétences comportementales, ou sur ses savoir-faire, ou encore sur son plan de carrière, ses motivations.

C’est aussi une question pour estimer la durée de présence dans l’organisation. Un candidat bien intégré aura moins envie de repartir rapidement et sera plus productif.

4. Pourquoi voulez-vous quitter/avez-vous quitté votre emploi ?

La réponse sera différente si le candidat est encore en poste ou s’il est en repositionnement professionnel.

au revoir les collègues

au revoir les « ex-« collègues

Néanmoins, le ton qu’il emploiera montrera le contrôle de ses émotions, ainsi que la façon positive ou négative de s’exprimer indiqueront sa façon de décrire sa situation, de l’analyser.

Vous déterminez ainsi s’il est « prêt » à rejoindre la structure ou s’il a encore besoin de faire son deuil de son ancien emploi.

5. Décrivez-nous une situation difficile que vous avez maîtrisée

C’est la même question que « parlez-moi de vos échecs » ou « comment gérez-vous votre stress ? ».

La capacité de réaction, l’inventivité, la communication, employées par le candidat ainsi que le choix de la situation sont autant d’indications qui permettent de déterminer si le candidat a su tirer des enseignements de la situation maîtrisée.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Recruteur : Que faire après la publication d’une offre d’emploi
Entretien d’embauche : Les nouvelles questions pièges liées à la pandémie
ATS ou Logiciel de recrutement : Les 12 fonctionnalités indispensables

Comment l’IA analyse l’entretien vidéo
5 méthodes pour optimiser son recrutement
Contrôle de référence, côté recruteur

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

6 méthodes pour répondre à la question : Je suis capable de quoi ?


Je voudrais savoir de quoi je suis capable

Jeune et inexpérimenté (e), ou moins jeune et plus expérimenté (e), ou encore handicapé (e) vous vous posez des questions sur vos capacités et votre avenir.

Devant votre page blanche, commencez par la partager en deux colonnes, la première va contenir des mots-clés représentants un thème et la partie droite sera tout ce qui vous viendra à l’esprit.

Voyons 6 méthodes pour vous guider.

1. Méthode des envies

Le premier point est de partir de ce que vous aimez faire, de vos envies.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Comme thème, je vous suggère de faire appel à votre imagination.
Mettez tout ce qui vous passe par la tête, notamment ce qui vous fait plaisir, vos envies, vos passions.

En face, mettez ce dont vous êtes capable, tant en savoir-faire qu’en qualités, pour chaque envie.

2. Méthode des actions passées ou bilan de compétences

Dans votre vie, vous avez effectué un certain nombre d’actions, à la maison, à l’école, dans vos loisirs, pendant les vacances, etc.

Listez-les. Les premières qui vous viendront à l’esprit seront facile à trouver, puis petit à petit creusez-vous la tête pour noter les faits marquants, parfois simples de votre passé, personnels ou qui se sont passés autour de vous.

Écrivez alors, dans la colonne de droite, les savoir-faire, savoir ou traits de caractères, ce que vous avez appris, retenu, ce qui va permettre de vous connaître mieux.

3. Méthode des secteurs d’activités

Recherchez sur internet la liste des conventions collectives ou encore les secteurs d’activité officiels donnés par le code NAF. Il y en plus de 700 regroupés en grande catégories que vous trouverez dans mon article Les secteurs professionnels officiels : code NAF

Projet de loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, le 7 février 1968

Projet de loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, le 7 février 1968

Vous choisissez celles qui vous inspirent le plus pour noter dans la colonne de gauche, celles qui vous interpellent le plus, celles avec lesquelles vous sentez une affinité.

Sur la droite, listez les métiers que vous connaissez dans le secteur d’activité.

Retour sur internet, allez sur le site de Pôle emploi et accéder à la page des fiches métiers.
Saisissez, un par un, les métiers que vous avez notés.

Vous trouverez alors plusieurs éléments très intéressants :

  • D’autres titres utilisés pour le même métier
  • Une liste de métiers approchant
  • et surtout une liste de compétences

Écrivez toutes les compétences indiquées et que vous pensez avoir.

En recommençant cet exercice plusieurs fois, vous obtiendrez une très longue liste de ce que vous êtes capable de faire !

Dans les fiches métiers, vous trouverez aussi les formations à suivre pour exercer ces différents métiers.

4. Méthode : les fiches du Centre d’Informations et d’Orientation

Il y a un CIO dans chaque département, parfois plusieurs dans les grandes villes.

cio centre d'information et d'orientationLà, vous pourrez consulter toutes les fiches métiers et rencontrer un conseiller ou une conseillère qui vous guidera.

5. Méthode des tests.

Internet contient d’énormes quantités de tests divers et variés, notamment des tests de compétences, des tests cognitifs, d’intelligence, de logique, de connaissances, etc.

Ces derniers vous permettent de connaître votre niveau dans telle ou telle matière, scolaires ou professionnels, ou encore divers comme pour apprendre le code de la route.

6. Méthode des comparaisons.

Dans la colonne de gauche, vous écrivez le nom de personnes que vous connaissez, de votre entourage ou le nom de personnes qui représentent un intérêt pour vous, mortes ou vivantes.

idole des jeunes

de quoi était-il capable ?

Notez alors en face, ce que ces personnes savent faire, puis choisissez parmi les savoir-faire ou qualités personnelles, celles que vous pensez posséder.

Conclusion

Toutes ces méthodes peuvent être utilisées à la fois, ce qui vous permet de varier votre recherche sur vous-même.

Quand on se connaît, qu’on sait de quoi on est capable, et quand on sait ce qui nous manque, on peut déterminer des objectifs, des objectifs intermédiaires plus faciles à atteindre.

Vous pourrez même déterminer un plan d’actions, c’est-à-dire une liste d’actions à mener, par exemple des formations, ou une participation à des clubs ou associations, ce qui, en rencontrant d’autres personnes, vous permettront d’acquérir de nouvelles compétences et d’enrichir votre personnalité.

C’est l’ensemble de tous ces éléments qui vous permettent de reprendre confiance en vous.

Bon courage !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Les 5 plus puissantes motivations au Monde
Les niveaux de qualification et de diplômes

Les tests de recrutement : Lesquels ?
Qu’est-ce qu’un objectif concret, smart ?
Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter