Employeur : Réussir Accueil et intégration du nouvel embauché


Réussir accueil et intégration au travail

livret accueil nouvelle collaboratriceUn recrutement sera considéré comme réussi quand le nouveau collaborateur ou la nouvelle salariée sera correctement intégré (e) dans l’équipe en place.

C’est à la fois une marque du style de management, de la culture d’entreprise et de l’image de l’organisation qui est en jeu.

Bien accueillir sa dernière recrue, car se donner les moyens de la retenir, tout en donnant une image positive à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.

Rappel sur l’accueil et l’intégration

L’accueil est la façon dont la première journée se déroule, ou les premières journées voire seulement les premières heures, à l’arrivée de la nouvelle personne.

L’intégration est la période pendant laquelle le (la) nouvel (le) arrivant (e) va passer du statut d’arrivant à celui d’équipier (ère) à part entière.

Avant l’arrivée

La réussite de l’accueil et de l’intégration commence avant même l’arrivée du (de la) prochain (e) salarié (e).

D’abord, le recrutement aura été annoncé.
Puis, la date d’arrivée est donnée à l’intérieur de l’équipe, parfois même de l’établissement ou/et de l’entreprise, selon la taille.

Une brève description du profil retenu est fournie par le chef à son équipe au cours d’une réunion où tous les membres sont présents.

Le kit d’arrivée

Le « kit d’arrivée » est un ensemble d’objets et de documents, qui permet au nouveau collaborateur de travailler et de se sentir bien accueilli.

Il va comprendre, entre autres :

  • Le livret d’accueil, avec le règlement interne et autres papiers d’informations administratives, le plan de l’établissement, les consignes de sécurité, etc.
  • Une liste avec le nom, parfois avec photo, et titre de la Direction et des services, avec numéros de téléphones internes.
  • Des objets indispensables, comme badge ou clé, code d’accès, carte de restaurant d’entreprise.
  • Des objets pratiques et de la culture de l’entreprise : crayons/stylos et autres fournitures de bureau, uniforme, premiers jetons de la machine à café, accessoires publicitaires ou/et aux couleurs de l’organisation.

À l’arrivée

Le contact humain et le respect de tous sont les deux forces de la réussite de l’accueil et de l’intégration.

Quand il arrive, le nouvel équipier est perdu. Il ignore généralement

  • avec qui il va travailler,
  • sa place de travail et autres lieux,
  • le détail de ce qu’on attend de lui,
  • les habitudes de la maison.

Avant tout, le planning de l’accueil va le mener à reconnaître les lieux et les principales personnes avec qui il aura affaire, à l’extérieur de l’équipe en premier, puis à l’intérieur de l’équipe.

Une visite guidée comprendra deux phases, en séparant les lieux et les personnes essentielles d’une visite exhaustive, avec entre temps un bref séjour au sein de l’équipe pour dire bonjour et mettre son manteau sur une patère.

Le déjeuner permet de faire connaissance entre manager et nouvel arrivant, seuls ou avec le reste de l’équipe.

Les obligations administratives avec les RH, le service informatique qui va lui donner le matériel et les codes d’accès ou/et le chef d’équipe ou un autre collègue qui montrera le casier pour ranger ses affaires et se changer en cas de vêtements de travail obligatoires.

Les premiers temps

Le nombre d’informations que le dernier arrivé doit retenir est très important. Aussi faut-il lui laisser le temps de les assimiler et pardonner erreurs et oublis.

Rencontres et échanges formels et informels alternent. Des affinités se découvrent.

Les méthodes, les outils, sont expliqués.
Peut-être un parcours aura été prévu pour découvrir aussi les autres services, le métier, le milieu professionnel, voire clients ou/et fournisseurs principaux.

L’intégration se passe bien. Le (la) nouvel (le) arrivant (e) sera à l’aise pour donner le meilleur de lui-même (elle-même).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Livret d’accueil : Sommaire
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié
Nouvel emploi : Accueil et intégration

Aménager son bureau : Pas si simple
Malade pendant la période d’essai : Conséquence
Intégration en entreprise : Plus ou moins formalisée

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Management

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Télépéage : Comment ça marche


Le télépéage en France

logo du télépéageLe télépéage est un service proposé par toutes les sociétés d’autoroute en France, regroupées dans l’Association des Sociétés Françaises d’Autoroute ou ASFA.

Cependant, chacun d’elles propose des services à des prix différents, dans l’utilisation du système de télépéage.

Le télépéage est composé d’un boitier physique, appelé badge, que le conducteur fixe sur son pare-brise, à l’intérieur de son véhicule, généralement entre la vitre et le rétroviseur intérieur.

Ce boitier émet un signal, qui, capté par une borne à l’entrée et à la sortie de l’autoroute, fait lever la barrière, sans avoir à s’arrêter, ni à suivre la procédure classique du paiement sur place.

En plus de faire lever la barrière, le signal émis est transmis électroniquement à un ordinateur, qui enregistre les passages et génère la facturation, selon les services accordés préalablement au conducteur au moment où il a commandé son badge de télépéage.

Moyennant un abonnement mensuel, l’abonné reçoit son badge. Cet abonnement a pour objet de couvrir les frais de fonctionnement du télépéage.
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Les autres avantages du télépéage

Un seul télépéage pour toutes les autoroutes de France

Dès qu’un conducteur a souscrit à une offre de télépéage, il peut l’utiliser sur toutes les autoroutes, quelle que soit la société d’autoroute qui les gère ou celle chez qui il a commandé son badge.

Les voies réservées

Les portiques d’entrée et de sortie d’autoroute, signalés avec le logo du télépéage sont réservées aux automobilistes qui disposent du boitier de télépéage.

Le fonctionnement de la barrière est différent de celui des autres portiques, en 2 points, au moins :

  1. L’ouverture se déclenche par la proximité du badge, généralement lorsque la vitesse du véhicule descend juste au-dessous de 30 km/h. Alors que pour les autres portiques, le véhicule doit s’arrêter pour permettre le paiement.
  2. La fermeture de la barrière est très rapide, pour éviter qu’un autre véhicule se glisse au travers du passage ouvert.

Le passage aux portiques « T » ralentit beaucoup moins la circulation : Gain de temps.

Gain de carburant également grâce à la fluidité du passage.

Le paiement différé

Le paiement est mensuel.

Selon les sociétés d’autoroute, il peut y avoir un délai de paiement supplémentaire accordé, jusqu’à 45 jours.

La gestion en ligne

Un accès à Internet permet à l’abonné de connaître exactement la situation de ses frais de péage, à tout moment. Ceci tant pour les factures que pour les frais en cours.
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Des conditions et avantages selon le fournisseur du télépéage

Des parkings

Le télépéage peut servir aussi à payer plusieurs centaines de parkings en France, y compris dans certains aéroports. Il s’agit principalement des parkings gérés par des sociétés d’autoroute.

Frais de gestion du badge gratuit

Les frais mensuels de gestion du télépéage peuvent être réduit, selon l’abonnement et des conditions à remplir, par exemple pour une entreprise qui fait passer son ou ses poids-lourds, ou pour des covoitureurs.

Dans certains cas, les frais de gestion sont reportés au mois suivant lorsque le badge n’a pas été utilisé durant le mois.

Des abonnements au choix

Là encore, selon le fournisseur, des prix réduits pour le télépéage sont accordés à des utilisateurs occasionnels de l’autoroute ou pour des utilisateurs très réguliers, poids-lourds et autres véhicules d’entreprise.

Pour ces derniers, des réductions sont accordées sur des trajets réguliers, régionaux.

Paiement par chèque-vacances

Parmi les offres, vous pouvez trouver la possibilité d’utiliser vos chèques-vacances pour payer vos trajets d’autoroute au travers d’un abonnement au télépéage.

Des factures récapitulatives pour les entreprises

Les entreprises abonnées au télépéage peuvent recevoir un récapitulatif qui facilite la gestion de leur comptabilité, sans avoir besoin d’une facture pour chaque véhicule de leurs flottes.

Limite des réductions

Attention, cependant, la directive européenne du 29 avril 2004, a fixé des limites aux réductions des télépéages européens : Elles sont applicables au véhicule et plafonnées à 13 %

Les fournisseurs de télépéage agréés

Contactez l’un des quatre émetteurs agréés par l’ASFA pour plus de renseignements et pour vous souscrire à un  abonnement télépéage

  • AXXES
    10-12 boulevard Vivier Merle
    69393 Lyon Cedex 03
    Tel.
    www.axxes.eu
  • TOTAL GR – Offre Télépéage PL
    TSA 50002
    34, quai de la Loire
    75019 PARIS
    Tel.
    www.gr.total.fr

Philippe Garin

Pour un conseil personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Autoroutes en Belgique et Pays-Bas
Deux-roues : Comment se protéger efficacement
Les cartes du bruit

Des radars aux feux en France
Contraventions susceptibles d’entraîner la suspension du permis de conduite
Délits susceptibles d’entraîner la suspension du permis de conduite

Autres Voyages :

Récapitulatif 14 Voyage

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Salle informatique : Les autres équipements utiles


Les autres équipements dans la salle informatique

La salle informatique contient d’autres équipements que les dispositifs anti-incendie, la climatisation, l’électricité ou les armoires de brassage et les câblages.

Sommaire :

Les mesures de protection de la salle informatique

  1. Porte spéciale
  2. Dispositif anti-incendie
  3. Climatisation
  4. Électricité
  5. Armoires, câblage, serveurs
  6. Divers autres équipements

A prévoir dans la salle informatique

ventouse double pour dalle de faux-plancher

  • Table et chaises pour les personnes habilitées à pénétrer dans la salle informatique et qui ont à y travailler
  • Meubles à roulettes pour éviter la production d’électricité statique, contenant des appareils de réparation et outillage, tournevis, pinces, câblage de brassage, bracelets antistatiques à mettre pour toute intervention, ventouse pour soulever les plaques du faux-plancher, etc.
  • Thermomètre et hygromètre
  • Détecteur de radiation, éventuellement
  • Extincteurs manuels, à utiliser uniquement sur tout départ de feu en dehors des équipements informatiques ou électrique, inutiles avec un bon système anti-incendie
  • Plan des équipements présents dans la salle informatique avec numérotations
  • Cahier papier sr lequel chaque intervenant dans la salle informatique doit donner la date et l’heure d’arrivée et de départ, le nom des personnes présentes dans la salle et le motif de leur présence
  • Liste des personnes habilitées à pénétrer dans la salle informatique

A exclure de la salle informatique

  • Poubelle, celle-ci doit être impérativement à l’extérieur pour éviter la présence de déchets inflammables
  • Stockage de papier et de matériels de remplacement
  • Supports de stockage des sauvegardes, à mettre dans une armoire ignifugée dans une autre salle protégée elle aussi et suffisamment éloignée pour qu’un incendie dans une des salles ne puisse endommager l’autre salle
  • Caméras de surveillance, braquées sur l’extérieur de la porte informatique ou sur la partie extérieure de la climatisation
  • Salle contenant les équipements de surveillance à distance de la salle informatique, console des alarmes par exemple
  • Documentations et procédures de redémarrage des équipements de la salle informatique, regroupées dans un classeur du PRA, Plan de Reprise d’Activité, accessible par les personnes habilitées à réinstaller les équipements et les données sauvegardées
  • Appareils de programmation des badges ou cartes magnétiques

Ces listes contiennent des exemples pour vous inspirer dans l’aménagement de votre propre salle informatique.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Parefeu : Documenter les responsabilités et les procédures
L’origine du Wifi
Durée d’archivage des documents

Qu’appelle-t-on une faille 0-day ?
Messagerie Comment choisir Fonctionnalités
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L’électricité dans la salle informatique


Salle informatique : Au courant

Lumière !

La lumière de la salle informatique est produite uniquement par des tubes au néon ou autres lampes à gaz inertes pour éviter tout risque d’accident.

Prévoir aussi un éclairage de secours en cas de panne de l’éclairage ordinaire.

Sommaire :

Les mesures de protection de la salle informatique

  1. Porte spéciale
  2. Dispositif anti-incendie
  3. Climatisation
  4. Électricité
  5. Armoires, câblage, serveurs
  6. Divers autres équipements

électricité dans la salle informatique

Armoires et prises

C’est dans la salle informatique que doit se trouver la ou les armoires électriques avec les fusibles.

Systématiquement, tous les équipements présents dans la salle informatique, y compris les prises électriques, doivent être branchés à la terre. Chaque prise doit avoir son fusible.

Le nombre de prises électriques doit être suffisamment important pour pouvoir installer tous les équipements électriques à installer dans la salle informatique au présent et au futur, de telle façon que chaque câble d’alimentation électrique ait sa propre prise sans avoir besoin d’installer de multiprises.

Les prises électriques doivent être réparties géographiquement dans la salle informatique. En cas de risque d’inondation fort, à une certaine hauteur. Dans le cas très majoritaire, au sol, dans le faux-plancher. De préférence les prises sont à proximité des armoires informatiques, tout en prévoyant d’en avoir un peu partout, puisque l’emplacement des armoires informatiques peut changer avec le temps et les besoins de l’organisation.

Coupure d’électricité : Aïe ?

Une coupure générale de l’électricité dans le bâtiment doit laisser intact l’alimentation électrique de la salle informatique. C’est pourquoi, l’autonomie de l’installation électrique doit être garantie.

Les personnes, habilitées à pénétrer dans la salle informatique, d’y pénétrer, grâce à leurs cartes ou badges magnétiques, ce qui suppose que le lecteur de carte soit alimenté par l’électricité de la salle informatique, doivent pouvoir déconnecter et arrêter tous les équipements contenus dans la salle, sans perte de fonctionnalités ni de données.

Onduleur

Le courant dit « soutenu » est signalé par une couleur rouge du fond des prises électriques. Il s’agit de prise dont l’alimentation passe par un onduleur. L’onduleur est un appareil qui reçoit en entrée l’électricité du secteur, comme tout autre appareil électrique, bien que souvent il s’agisse de courant triphasé. En sortie, l’onduleur produit un courant « propre », c’est-à-dire sans fluctuation et permanent.

En cas de rupture de l’alimentation générale, les batteries de l’onduleur, génératrices d’électricité, prennent automatiquement le relais. La durée de vie des batteries et donc leur nombre et la taille de l’onduleur dépend de la quantité d’appareils électriques présents dans la salle informatique.

La durée doit être suffisante pour que les personnes habilitées accèdent à la salle informatique pour arrêter tranquillement tous les équipements.

L’onduleur doit faire l’objet d’une maintenance annuelle et les batteries doivent être vérifiées et changées régulièrement.

L’onduleur assure une continuité de la fourniture d’électricité limitée dans le temps, c’est pourquoi, un autre dispositif s’ajoute pour une protection de longue durée, à savoir un générateur ou groupe électrogène.

Groupe électrogène

Le générateur est installé à l’extérieur du bâtiment où se trouve la salle informatique. Il est connecté à la salle en amont de l’onduleur de façon à ce qu’il se déclenche automatiquement lorsque les batteries de l’onduleur se sont vidées.

Le groupe électrogène a sa propre réserve de carburant, elle-même protégée des intrus et de toute action néfaste. Cette réserve doit permettre d’assurer une alimentation sur plusieurs jours voire plusieurs semaines.

La durée d’une utilisation continue du groupe électrogène dépend de la durée d’approvisionnement en carburant de ses réserves. En théorie, dans un environnement où l’approvisionnement est facile et régulier, le groupe électrogène pourrait fonctionner des années durant.

Comme tous les dispositifs de sécurité, le groupe électrogène doit faire l’objet de maintenance régulière et de test de bon fonctionnement.

Philippe Garin, plus de 20 ans manager en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Parefeu : Segmenter le réseau
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Salle informatique : La Porte


La porte protège la salle informatique

Un des éléments de protection de la salle informatique est, tout simplement, sa porte.

Une salle hermétique

Pour rendre la salle informatique hermétique, il lui faut une porte qui permette à la fois l’accès aux personnes et aux matériels et qui interdise à tout gaz d’extinction d’incendie de s’échapper dans le couloir.

Sommaire :

Les mesures de protection de la salle informatique

  1. Porte spéciale
  2. Dispositif anti-incendie
  3. Climatisation
  4. Électricité
  5. Armoires, câblage, serveurs
  6. Divers autres équipements

porte coupe-feu

Le seuil de la porte doit être parfaitement horizontal pour que la fermeture de la porte coïncide avec l’abaissement d’une plaque contenue à l’intérieur de la porte. Cette plaque s’abaisse quand la porte est fermée et se relève à chaque fois qu’elle s’ouvre.

Ce mécanisme d’ouverture et de fermeture verticale est déclenché par le mécanisme d’ouverture et de fermeture de la porte.

La porte est construite dans un matériau ignifuge, généralement en métal. Elle est suffisamment épaisse pour contenir le mécanisme de fermeture vertical et pour éviter d’être enfoncée par une attaque frontale.

Se prendre la porte dans le nez ?

Elle s’ouvre dans le couloir, puisqu’elle dispose d’une barre anti-panique. Pour sortir de la salle, il suffit de pousser cette barre pour que la porte s’ouvre.

Puisque la porte est sans fenêtre, il est impossible de savoir si un objet ou une personne se trouve dans le couloir au moment de son ouverture. C’est pourquoi, un marquage au sol, sous la forme d’une peinture de couleur jaune ou rouge, montre la surface qu’il faut éviter pour ne pas se heurter à la porte qui s’ouvrirait au moment du passage. Cette surface doit être libre de tout objet qui gênerait le fonctionnement de la porte.

Ouvrir la porte

L’ouverture de la porte doit s’effectuer à l’aide d’une carte magnétique ou son équivalent. Cela permet de gérer les autorisations, c’est-à-dire que seules les personnes habilitées à pénétrer dans la salle informatique disposent d’un droit d’accès via cette carte ou badge.

De plus, l’utilisation d’une ouverture de cette manière permet d’enregistrer la minute exacte de l’ouverture et l’identification de la carte. Par contre, il est impossible de savoir si plusieurs personnes franchissent la porte au cours d’une seule ouverture ni le vol d’une carte par une personne malfaisante.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Parefeu : Analyser l’activité du pare-feu
Identification Exigence de conservation des données
Sécurité sur Internet : Les 10 commandements

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iPhone Blackberry et autre smartphones sources de danger pour la sécurité de vos informations

Autres Informatique, Management et Sécurité :

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Salon Emploi : Tout l’intérêt pour le chercheur d’emploi


A quoi sert un salon pour le chercheur d’emploi ?

salon emploiUn salon de l’emploi est la possibilité offerte pour un chercheur d’emploi au chômage ou encore en poste, de rencontrer, en un seul endroit et sur une demi- ou une journée seulement, plusieurs entreprises.

Un salon, ça se prépare

Généralement, un salon de l’emploi s’annonce par voie de presse et par Internet. En scrutant les actualités de votre région, vous devez trouver facilement les salons. De plus, ils sont annoncés par Pôle emploi.

Sur le site de l‘organisateur du salon, vous allez retrouver la liste des entreprises qui participent au salon. Vous y trouvez aussi la description des postes à pourvoir.

Faites votre marché. Analyser les offres et comparez-les à votre profil, votre expérience, vos formations et vos envies.

Préparez votre CV.

Vous savez que vous allez avoir de la concurrence, en fait tous les visiteurs qui vont s’arrêter aux mêmes stands que vous. La concurrence est ni plus ni moins intense que si vous répondez à une offre d’emploi par courrier ou courriel.

Il est donc important de préparer un CV adapté à chacun des postes envisagés. Ne vous trompez pas lorsque vous allez donner votre CV aux différents recruteurs. Si votre CV reste inchangé pour la majorité des cas, vous pouvez adapter le titre de votre CV et l’accroche en fonction de chaque poste et de chaque entreprise. Évitez seulement de donner des CV différents à la même entreprise, dans le cas où plusieurs postes vous intéressent chez elle.

Prévoyez plus de CV que de postes envisagés. Il est toujours possible que vous fassiez plus de rencontres que prévues. En effet, certaines entreprises proposent plus de postes que ce qu’elles ont annoncé au départ.

D’un autre côté, ne faites pas non plus trop de copies, car elles vont vous rester sur les bras

Préparez-vous

Repérez votre trajet et le temps nécessaire pour vous y rendre. Le meilleur moment est à l’ouverture du salon. Là, vous commencerez par le poste qui vous intéresse le plus, et vous poursuivez dans l’ordre décroissant de votre intérêt.

Les recruteurs que vous allez rencontrer sont des membres du personnel de l’entreprise. Pas toujours des professionnels du recrutement ou même des Ressources humaines. Ils peuvent être de futurs collègues qui exercent le même métier que vous. En fait, comme vous n’en savez rien, il faut vous attendre à tout : soit à des spécialistes du recrutement, soit à des spécialistes de votre métier. Donc, préparez quelques questions très rapides pour découvrir, dès le départ de la conversation, à quelle catégorie d’interlocuteur vous avez à faire et utilisez alors le registre de vocabulaire adapté à votre interlocuteur. À une personne des RH, un vocabulaire simple, avec un spécialiste, vous pourrez utiliser le langage métier. Ne vous trompez donc pas.

Soyez propre et bien habillé (e). Toutes les règles vestimentaires, de langage corporel et parlé, sont les mêmes pour un entretien dans un salon que dans un entretien en face-à-face lors d’une convocation par un recruteur.

Prenez votre mal en patience.

Après le premier entretien, vous allez faire la queue. Il faut le savoir, être patient et avoir de bonnes chaussures dans lesquelles vous allez vous sentir bien durant tout le salon.

Vous aurez plusieurs personnes devant vous et d’autres seront dans votre dos. Faites abstraction de la pression que cela génère.

Devant le recruteur

Quand c’est votre tour, vous aurez de deux à cinq minutes pour discuter. Si votre interlocuteur est très intéressé, il aura alors le choix, soit de vous prendre en entretien dans un coin réservé à cet effet par lui, où il vous écoutera un peu plus longtemps, sans dépasser le quart d’heure, soit il mettra votre CV dans une pile des personnes à convoquer après le salon.

Il est exceptionnel qu’un candidat soit recruté immédiatement durant un salon. Le but du salon pour un employeur est de rassembler un maximum de CV en un minimum de temps et de (se) faire une première impression sur les candidats, pas de choisir qui va occuper le poste.

Notez bien le nom de la personne que vous avez rencontrée, soit son nom se trouve sur son badge, soit vous le lui demandez tout simplement, ainsi que ces coordonnées, mail ou/et téléphone.

Après le salon

Faites un bilan à chaud, le jour même.

Récapitulez les rencontres, les personnes et les postes pour lesquels vous avez déposé votre CV. Estimez vos chances d’avoir attiré favorablement l’écoute du recruteur.

Envoyez un courriel au recruteur rencontré pour lui faire part de votre compréhension du poste et pour le remercier de vous avoir accueilli. Inutile d’en faire des tonnes. Le but est simplement qu’il se rappelle de vous parmi les dizaines de personnes qu’il a rencontrées durant tout le salon.
NB : Une photo sur le CV fixe votre image dans l’esprit du recruteur, le salon est l’exception à la règle.

Et patientez. S’il est fréquent d’attendre en vain une réponse à une candidature suite à annonce, et il est plus rare que l’employeur rencontré oublie de vous écrire, en positif par une convocation à un entretien plus classique, ou en négatif pour vous conseiller d’aller postuler ailleurs. Malheureusement ou heureusement, chaque entreprise a sa manière de faire.

Pôle emploi et les salons

Lorsque c’est Pôle emploi qui vous a fait part directement de l’existence du salon, allez-y, même si aucun poste ne vous attire. En effet, Pôle emploi recense, souvent, les demandeurs d’emploi qui ont fait l’effort de s’y rendre. À l’entrée du salon, ses représentants sont là et vérifie votre présence grâce à leurs listes.

Qu’ils soient présent ou pas, notez bien les postes et les entreprises avec qui vous avez eu un contact. De cette manière, vous pourrez donner ces informations à votre conseiller Pôle emploi, chargé de vérifier que vous avez une démarche active de retour à l’emploi, condition incontournable pour continuer à toucher vos indemnités chômage.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Salon emploi : Tout l’intérêt pour l’employeur
Premier emploi : Méthode de recherche d’emploi
Senior: Être présent(e)

Cadremploi : Speed recruiting pour décrocher un job en 7 minutes
Job dating ou speed recruiting : Faire une bonne impression
Emploi : Mais pourquoi le recruteur avait dit oui ?

Autres Emploi :

Récapitulatif 12 Emploi

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Le TCO ne suffit pas pour changer de logiciel en entreprise


Le TCO permet de savoir quand changer de logiciel, mais ça ne suffit pas

Représentation schématique de la qualité de logiciel

source : Wikipedia

Il faut partir aussi du principe que le logiciel dure plus longtemps que le matériel où il sera installé : Un ERP est amorti sur 7 ans alors qu’un PC fixe l’est sur 3 ans et un PC portable sur 2 ans.

Quant aux logiciels, généralement amorti sur 1 ou 2 ans, sauf ERP (= PGI, Progiciel de gestion intégrée), cela dépend de leur origine et il y a quatre types :

  1. Le système, attaché et fourni avec le matériel, dont la durée de vie est identique à la machine, son coût est intégré à celui de la machine
    .
  2. La bureautique et assimilés, dont la durée de vie est identique à 1 ou 2 fois la durée de vie du système, bien que cela dépend de la fréquence de l’évolution des versions de Windows, de Linux ou d’un autre.
    C’est ainsi que Office2003 est encore utilisé malgré les versions 2007n 2010 et suivantes
    .
  3. Les progiciels métiers, plus spécialisés que les logiciels généralistes que sont ERP et bureautique, sont développés par des entreprises extérieures et répondent à un besoin très précis, tout en étant commercialisés.
    Par exemple, la PAO, Publication Assistée par Ordinateur, la DAO, Dessin Assisté par Ordinateur, un CRM, Gestion de la relation client, etc. Ils coûtent chers et le but est de les conserver le plus longtemps possible. Parfois, ils évoluent aussi et alors il faut faire évoluer l’ensemble de leur environnement : matériels et logiciels, en même temps.
    Cette remarque concerne aussi les bases de données de type Oracle ou autre que j’assimile aux logiciels
    .
  4. Les développements spécifiques sont de deux ordres :
    – Les « purs » développements car aucun logiciel ne peut répondre au besoin, qu’il faut donc couvrir par des programmes spécifiques, par soi-même ou en sous-traitance. Les coûts sont là encore différents selon qui développe et qui maintient les développements.- L’autre ordre est celui des interfaces entres les logiciels et progiciels.
    Par exemple, entre un logiciel de paie et un logiciel de comptabilité ou de trésorerie, entre un logiciel de CAO et un ERP, un CRM et un ERP.

    Ces interfaces sont indispensables pour simplifier le travail de transfert d’informations d’un logiciel à l’autre.

    Elles concernent aussi des transferts entre systèmes différents. Par exemple, entre un lecteur de badge et le système des ressources humaines ou de la sécurité des bâtiments.

    A chaque fois, qu’un des composants changent les interfaces sont à refaire et cela peut s’avérer très coûteux. Malheureusement, c’est la rentabilité de l’entreprise qui est en jeu. Elles sont donc indispensables, même si parfois on se dit qu’il vaut mieux ressaisir les données plutôt que de les transférer.
    Ce n’est pas possible car purement numérique ou encore parce que la volumétrie est trop importante et l’embauche de personnels ne répond pas à ce besoin, et cela coûte aussi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

TCO : Les éléments à prendre en compte pour le calcul
Le projet d’entreprise
Pourquoi un schéma directeur ?

Facteurs Critères Mesure de la Qualité
Les étapes pour acheter votre informatique
Comment favoriser le renouvellement et le dynamisme des organisations

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Récapitulatif 7 Informatique

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Récapitulatif 5 Management
Récapitulatif 7 Management

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Conséquences de l’absence de déclaration à la CNIL d’un système de badgeage


Conséquences de l’absence de déclaration à la CNIL d’un système de badgeage

badgeuseCertaines entreprises « omettent » de déclarer à la CNIL les systèmes de badges électroniques et les traitements nominatifs associés, dont elles se servent.

Voici un arrêt de la cour de cassation sur l’absence de déclaration à la CNIL qui devrait les faire réfléchir :

29/04/2004 – Arrêt de la cour de cassation

Par son arrêt du 6 avril 2004 (n°944), la Cour de cassation a précisé les conséquences qu’entraînent, pour un employeur, l’absence de déclaration auprès de la CNIL de la mise en œuvre d’un système de contrôle automatisé des entrées et sorties des salariés au moyen de badges.
Une telle omission a pour conséquence, alors même que le règlement intérieur de la société fait obligation au personnel d’utiliser un tel système et que l’existence de celui-ci a été portée à la connaissance préalable des employés, d’interdire à l’employeur de sanctionner le salarié refusant de s’y plier.

Le règlement intérieur de la société en cause, affiché dans les locaux et contresigné par chaque salarié, comportait l’obligation pour le personnel de se soumettre, lors de l’entrée et de la sortie des locaux, à l’utilisation du système de badges mis en place aux fins de permettre la gestion des temps de travail ainsi que l’identification et le dénombrement des personnes présentes dans l’entreprise pour des impératifs de sécurité.

Un salarié de la société ayant, à dix-neuf reprises, refusé d’utiliser son badge à la sortie de l’entreprise, a été licencié en avril 1998 pour fautes simples, notamment pour non-respect de l’obligation de badger et violation réitérée du règlement intérieur.

Le système de badges n’a fait l’objet d’une déclaration auprès de la CNIL qu’en juillet 2000.

La Cour d’appel de Nancy ayant, par un arrêt du 25 juin 2001, déclaré le licenciement sans cause réelle et sérieuse, la société a formé un pourvoi en cassation.

Il s’agissait donc de déterminer si le refus pour le salarié licencié de badger, comme le lui imposait le règlement intérieur qu’il connaissait, constituait une faute disciplinaire constitutive d’une cause réelle et sérieuse de licenciement, alors que le système n’était pas déclaré à la CNIL.

La Chambre sociale de la Cour de cassation rejette le pourvoi, estimant qu’:« à défaut de déclaration à la CNIL d’un traitement automatisé d’informations nominatives concernant un salarié, son refus de déférer à une exigence de son employeur impliquant la mise en œuvre d’un tel traitement ne peut lui être reproché ».

En d’autres termes, l’absence de déclaration d’un système de contrôle par badges des entrées et sorties du personnel a pour conséquence, sur le plan civil, d’interdire à l’employeur de sanctionner le salarié refusant d’utiliser un tel système, alors même que le règlement intérieur de la société en fait l’obligation au personnel et que l’existence de celui-ci a été portée à la connaissance préalable des salariés.

La Cour de cassation fait ainsi une application combinée des articles de la loi informatique et libertés relatifs à l’obligation de déclaration préalable par les organismes privés, à l’obligation d’information préalable des personnes concernées et au droit d’accès, du Code pénal (article 226-16, sur la sanction pénale de la non-déclaration), ainsi que du Code du travail (articles L. 121-8 et L. 432-2-1 sur l’obligation d’information préalable des salariés).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Mention « personnel » contre « caractère professionnel » des documents en entreprise
Test congés payés à l’usage des employeurs
Géolocalisation par GPS à déclarer à la CNIL

CNIL et données personnelles
Conseil de prud’hommes Art. L 512-1 et L 512-8 du Code du travail
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