Communication : La notion de filtre dans la déperdition d’information


Un filtre ? C’est quoi ?

La notion de filtre dans la communication et dans la perte d’information lors d’une transmission d’une personne à une autre, est une vue de l’esprit.

C’est un moyen de faire comprendre que nos sens, principalement l’ouïe et la vue sont des capteurs d’informations et que l’organe principal est le cerveau.

La restitution des informations transmise, appelée aussi feedback ou souvenir, utilise les sens de la parole et du toucher (quand on tape sur un clavier, par exemple ou quand on dessine). Là encore l’organe principal est le cerveau.

information filtrée

Compte tenu de ce constat, et en attendant des questions précises, je vous recommande la lecture de mes articles suivants :

La déperdition d’information

Déperdition de l’information : Pourquoi
Communication : convention et référentiel commun indispensables
Schéma de la déperdition de l’information

Dans ces 3 premiers articles, vous trouverez des explications sur le phénomène.

Il y a perte d’information, par exemple, quand l’un des filtres, celui des conventions s’applique avec des conventions différentes, par exemple lors d’une traduction le même mot peut supporter une idée qui est compris différemment par son interlocuteur, tant à l’oral qu’à l’écrit.
Des quiproquos peuvent en être la conséquence.

Exemple : « les fils de la dentelière ». S’agit de laine ou de coton, ou des frères de ses filles ?

Diminuer la perte d’information

La langue française est difficile parce que pour la comprendre, il faut connaître le contexte. Donc, plus il y a de mots et mieux on comprend. Mais, s’il y a trop de mots alors on ne comprend plus ou pas bien.

Il s’agit principalement de mémoire et d’attention.

Le feedback, un moyen de tester la réalité
6 Facteurs de diminution de la déperdition d’un message
L’écoute active : mode d’emploi

Renforcer la transmission

Ces trois derniers articles contiennent aussi des indications pour renforcer l’échange par la concentration et des techniques d’écoute et d’émission du message.

Les généralisations et les règles pour mieux se faire comprendre
Une information précise est proche de l’expérience sensorielle
La communication non verbale : le message total

Dans chacun de mes articles, vous trouverez des liens vers d’autres articles.
Faites votre moisson d’informations.

Si vous avez encore des questions, n’hésitez pas à m’en faire part pour approfondir un point ou un autre.

Philippe Garin, plus de 20 de management en entreprise

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Pour en avoir plus :

En complément :

Pourquoi le français est une langue difficile pour les étrangers
Entendre n’est pas comprendre
Compétences numériques : Le traitement de l’information

Les sons ou phonèmes français en langage phonétique
CNV Communication Non Violente : Les 4 étapes de l’OSBD
La voix pour bien communiquer en entretien d’embauche et ailleurs

Autres Communication :

Récapitulatif 19 Communication

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Toutes les idées peuvent être simplifiées dans un schéma


Toutes les idées peuvent être simplifiées dans un schéma

schéma tactique football

Mais comment te dire ?

Dessine-moi un mouton !

Les émoticons, les idéogrammes chinois, les dessins rupestres de Lascaux ou d’Australie, les dessins du désert de Nazca et les logiciels de Mind mapping, les plans d’un barrage ou une vidéo de formation, ont tous pour objectif de transmettre une émotion, une idée, un savoir, une vision par l’image.

La réception de l’idée

Que l’image soit statique, comme les illustrations dans un livre, ou qu’elle bouge, comme une publicité à la télévision, l’image est le support idéal pour transmettre une idée.

La vue est le sens le plus développé chez les Humains.

Les informations visuelles sont traitées plus vite et mieux que celles transmis par du texte.

S’il faut un référentiel commun pour comprendre le message, il est possible de le transposer et, avec une certain imagination, la compréhension du message se fait quand il n’y en a pas.
C’est ainsi, par exemple, que le Croissant Rouge est une variante de la Croix Rouge. L’idée soutenue dans ces images est la même, prendre soin des blessés et des malades. Une idée d’altruisme.

De l’idée à l’image

Pour se faire comprendre par le plus grand nombre, il faut commencer par transformer son idée en image.

C’est là qu’intervient le référentiel commun et les clichés.

Comment donner envie d’acheter un parfum à la radio ou à la télévision, alors qu’il faut utiliser son nez pour le sentir ?
Ils y arrivent. Pour cela, il donne envie par association d’idées, par exemple une image de réussite sociale et un parfum va donner envie d’aller dans un magasin pour sentir le parfum, en laissant croire que c’est grâce à cela qu’est dû la réussite sociale.

Même les sensations les plus abstraites ou, au contraire, les idées les plus concrètes peuvent être simplifiées par un schéma.

C’est la cas des notices de montage pour des meubles à monter soi-même.

Avec un schéma, vous pouvez montrer :

  • le point de départ de l’idée,
  • le cheminement,
  • une association d’idées grâce à un référentiel commun,
  • le résultat attendu.

Et il est même possible d’ajouter du texte dans un schéma.

Cela donne des tableaux de bord de pilotage, des plans de construction d’immeuble ou des plans de bataille, etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Voyez-vous bien les couleurs ? Le test de Diana Derval
Utilisez du papier quand l’ordinateur n’est pas nécessaire
Chronitron : une idée saugrenue pour son organisation personnelle ?

Langues : Le référentiel européen commun
Elaboration du tableau de bord
Produits chimiques : Les 9 symboles de danger

Autres Organisation et Communication:

Récapitulatif 17 Communication
Récapitulatif 17 Organisation

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Productivité : Utilisez un code couleur pour vos tâches


Un code couleur pour retrouver vos tâches

Pour organiser son temps et ses tâches, il est recommandé d’utiliser des classifications qui soient repérables immédiatement.

L’œil est l’organe qui transmet à notre cerveau l’information la plus complète. Nous recevons des informations de tous nos sens : la peau, l’ouïe, l’odorat et le goût. Pourtant notre cerveau est conçu pour interpréter le signal transmis par les yeux quasi instantanément.

des couleurs pour s'organiserFormes et couleurs sont immédiatement comprises.

L’association d’une couleur à une classification nous donne tout de suite la signification de l’une et de l’autre.

L’utilisation des couleurs

Nous pouvons utiliser les couleurs pour différencier les périodes de repos et les périodes d’activités, séparer les activités par importance ou urgence, identifier l’émetteur d’un mail, uniquement en associant une couleur à la signification que l’on a décidé de donner.

Certaines couleurs sont conventionnelles et partagées avec les autres. Par exemple, le bleu pour les garçons, le rose pour les filles. Ces conventions peuvent évoluer avec le temps, avec les cultures. C’est ainsi que le blanc est symbole de pureté lors du mariage en Europe, alors que c’est le rouge qui est utilisé en Inde.

Lorsque aucune règle n’est commune, c’est à chacun de définir ses propres règles.

Par exemple, dans une entreprise, on peut trouver : Le violet pour la comptabilité, le bleu pour l’informatique, le vert pour les activités de conseils, le rouge pour le marketing, l’orange pour les formations, le brun pour la production, le gris pour la logistique, etc.

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En complément :

Les bases de la productivité 3/4 : L’hygiène de vie

L’impact des couleurs sur le subconscient
Noir sur blanc confort visuel ou pourquoi le fond d’écran est blanc
L’ancrage ou l’imprégnation

Facteurs perturbants dans un bureau
Symboles des pierres précieuses
Découpage du temps de travail

Autres Organisation :

Récapitulatif 16 Organisation

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Niveaux de langue européens : Écrire


Grille d’autoévaluation du référentiel européen des langues 3/3

écrireDernière des 3 grilles d’autoévaluation, celle-ci porte sur la capacité à s’exprimer par écrit dans une langue autre que sa langue maternelle.

À chacun de se faire sa propre opinion de son niveau réel de connaissances d’une langue étrangère

Les autres volets sont : COMPRENDRE et PARLER.

Écrire

Niveau A1

Je peux écrire une courte carte postale simple, par exemple de vacances.
Je peux porter des détails personnels dans un questionnaire, inscrire par exemple mon nom, ma nationalité et mon adresse sur une fiche d’hôtel.

Niveau A2

Je peux écrire des notes et messages simples et courts.
Je peux écrire une lettre personnelle très simple, par exemple de remerciements.

Niveau B1

Je peux écrire un texte simple et cohérent sur des sujets familiers ou qui m’intéressent personnellement.
Je peux écrire des lettres personnelles pour décrire expériences et impressions.

Niveau B2

Je peux écrire des textes clairs et détaillés sur une grande gamme de sujets relatifs à mes intérêts.
Je peux écrire un essai ou un rapport en transmettant une information ou en exposant des raisons pour ou contre une opinion donnée.
Je peux écrire des lettres qui mettent en valeur le sens que j’attribue personnellement aux événements et aux expériences.

Niveau C1

Je peux m’exprimer dans un texte clair et bien structuré et développer mon point de vue.
Je peux écrire sur des sujets complexes dans une lettre, un essai ou un rapport, en soulignant les points que je juge importants.
Je peux adopter un style adapté au destinataire.

Niveau C2

Je peux écrire un texte clair, fluide et stylistiquement adapté aux circonstances.
Je peux rédiger des lettres, rapports ou articles complexes, avec une construction claire permettant au lecteur d’en saisir et de mémoriser les points importants.
Je peux résumer et critiquer par écrit un ouvrage professionnel ou une oeuvre littéraire.

Source : Europass

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En complément :

Lettre de motivation : 3 conseils de base
Rédiger un rapport d’activité dans une entreprise pour la première fois
Orthographe, grammaire, conjugaison … ; Points forts ou points faibles

Fautes de français : dur dur, pas glop, nase, grave !
Méthode de rédaction de la documentation utilisateur
Texte dans un site Web : 20 questions à se poser avant de rédiger

Autres Communication et Emploi :

Récapitulatif 16 Communication
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Niveaux de langue européens : Comprendre


Grille d’autoévaluation du référentiel européen des langues 1/3

comprendreCe premier volet des 3 grilles d’autoévaluation porte sur la compréhension à l’oral et à l’écrit d’une langue autre que sa langue maternelle.

À chacun de se faire sa propre opinion de son niveau réel de connaissances d’une langue étrangère. Très pratique pour l’indiquer dans son CV.

Les autres volets sont : PARLER et ÉCRIRE.

Comprendre

Écouter

Niveau A1

Je peux comprendre des mots familiers et des expressions très courantes au sujet de moi-même, de ma famille et de l’environnement concret et immédiat, si les gens parlent lentement et distinctement.

Niveau A2

Je peux comprendre des expressions et un vocabulaire très fréquent relatifs à ce qui me concerne de très près (par ex. moi-même, ma famille, les achats, l’environnement proche, le travail).
Je peux saisir l’essentiel d’annonces et de messages simples et clairs.

Niveau B1

Je peux comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s’il s’agit de sujets familiers concernant le travail, l’école, les loisirs, etc.
Je peux comprendre l’essentiel de nombreuses émissions de radio ou de télévision sur l’actualité ou sur des sujets qui m’intéressent à titre personnel ou professionnel si l’on parle d’une façon relativement lente et distincte.

Niveau B2

Je peux comprendre des conférences et des discours assez longs et même suivre une argumentation complexe si le sujet m’en est relativement familier.
Je peux comprendre la plupart des émissions de télévision sur l’actualité et les informations.
Je peux comprendre la plupart des films en langue standard.

Niveau C1

Je peux comprendre un long discours même s’il n’est pas clairement structuré et que les articulations sont seulement implicites.
Je peux comprendre les émissions de télévision et les films sans trop d’effort.

Niveau C2

Je n’ai aucune difficulté à comprendre le langage oral, que ce soit dans les conditions du direct ou dans les médias et quand on parle vite, à condition d’avoir du temps pour me familiariser avec un accent particulier.


Lire

Niveau A1

Je peux comprendre des noms familiers, des mots ainsi que des phrases très simples, par exemple dans des annonces, des affiches ou des catalogues.

Niveau A2

Je peux lire des textes courts très simples.
Je peux trouver une information particulière prévisible dans des documents courants comme les petites publicités, les prospectus, les menus et les horaires et je peux comprendre des lettres personnelles courtes et simples.

Niveau B1

Je peux comprendre des textes rédigés essentiellement dans une langue courante ou relative à mon travail.
Je peux comprendre la description d’événements, l’expression de sentiments et de souhaits dans des lettres personnelles.

Niveau B2

Je peux lire des articles et des rapports sur des questions contemporaines dans lesquels les auteurs adoptent une attitude particulière ou un certain point de vue.
Je peux comprendre un texte littéraire contemporain en prose.

Niveau C1

Je peux comprendre des textes factuels ou littéraires longs et complexes et en apprécier les différences de style.
Je peux comprendre des articles spécialisés et de longues instructions techniques même lorsqu’ils ne sont pas en relation avec mon domaine.

Niveau C2

Je peux lire sans effort tout type de texte, même abstrait ou complexe quant au fond ou à la forme, par exemple un manuel, un article spécialisé ou une littéraire.


Source : Europass

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Pour en savoir plus :


En complément :

Lire pour bien converser
Le CV européen
Comment positiver ses points faibles. Des exemples pour comprendre

Convaincre par les mots
Communication : convention et référentiel commun indispensables
Compréhension dans la communication

Autres Communication et Emploi :

Récapitulatif 16 Communication
Récapitulatif 16 Emploi

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Emploi : quel niveau de langue pour postuler


Le niveau de langue sur le CV

diplôme langue japonaisDans les offres d’emploi, il est souvent indiqué si une seconde langue est demandée pour postuler. C’est ainsi que l’on retrouve des « anglais courant ».

Par contre, sur le CV, on trouve de tout. L’indication la plus usitée est « lu, écrit, parlé ».

Dans l’un et l’autre cas, les niveaux de langues peuvent être très éloignés de la réalité.
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Le CV européen

Dans un premier temps, la Commission européenne a défini un référentiel commun des langues. Le but était de faciliter la circulation des personnes à l’intérieur de l’Union européenne en donnant des indications sur ce qu’une personne, par niveau, était à même de s’exprimer et de comprendre une autre langue que sa langue maternelle.

Cette échelle s’est affinée sur le CV européen, qui décrit les rubriques à remplir pour décrire son parcours de vie (curriculum vitae).

Désormais, l’autoévaluation d’une langue se distingue selon les 5 capacités suivantes, chacune ayant son niveau :

  1. Comprendre
  1. Parler
  1. Écrire

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En complément :

Fêtes nationales des pays en Afrique
Liste Pays Afrique
Hors Europe : Liste d’associations de consommateurs

Pays riches = PIB Niveau de vie = PIB/habitant
Norme ISO 3166 Codes YATA des pays 2/2
Décalages horaires par Pays et Ville – 1 –

Autres Communication, Emploi et Voyage :

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Récapitulatif 16 Emploi
Récapitulatif 16 Voyage

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Communication : convention et référentiel commun indispensables


Pour communiquer, il faut se comprendre

paix et amour

un symbole de référence

La communication permet à un émetteur de transmettre un message à un récepteur.

Outre la déperdition d’information lors de la communication, le message sera compris uniquement grâce à des conventions et des référentiels communs.

Le premier référentiel est la langue. Cependant, cela est insuffisant, car même en parlant la même langue, deux interlocuteurs peuvent ne pas se comprendre. Il est indispensable que l’émetteur et le récepteur disposent d’une codification commune.

Des référentiels indispensables

Pour la communication écrite, il existe plus d’une forme d’écriture : caractères arabes, latins, cyrilliques, thaï, etc. Ce sont des conventions de représentation de sons appelés graphèmes.

Pour la communication sous forme d’images. C’est plus un référentiel commun qui est nécessaire.

Par exemple, des symboles religieux : La Lune représente la mort et la renaissance dans certaines cultures.
De plus, elle sera représentée par une personne de genre masculin (en allemand) ou féminin (en français), selon la langue utilisée.

La communication passe aussi par le son, comme les musiques, des chansons

cloche de tableDans une certaine entreprise, à chaque fois qu’un nouveau contrat était conclu, son directeur faisait sonner une cloche. De cette façon, l’ensemble du personnel présent dans les bureaux était immédiatement mis au courant.

Les conventions

La communication fait aussi appel à des références géographiques ou historiques, à la culture.

« Juliette sur son balcon » est une phrase incompréhensible par qui ignore qui est Juliette et ce qu’elle fait sur son balcon.
Elle attend son amoureux, Roméo, pour ceux qui ne le savaient pas.

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Référentiel sans convention

Le pire, c’est une communication où l’incompréhension arrive à cause de référentiels différents, c’est-à-dire lorsque des symboles ou des mots ont des significations différentes. Les interprétations des deux interlocuteurs sont basées l’absence d’une convention entre eux.

Croix rouge Croissant rouge

source: Wikipedia

Par exemple, le symbole de la Croix Rouge, universellement connu pour représenter une aide médicale, surtout lors de conflit, implique le respect et la neutralité de tous. Cependant, il a fallu ajouter un autre symbole le Croissant Rouge, car la croix a été considérée comme un symbole religieux.

En fait, il s’agit de l’inversion des couleurs du drapeau de la Confédération Helvétique, d’où est issu Henry Dunant, fondateur suisse de cette organisation.

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Pour en avoir plus :

En complément :

Pourquoi le français est une langue difficile pour les étrangers
Entendre n’est pas comprendre
Les généralisations et les règles pour mieux se faire comprendre

Exercices de diction : le crayon dans la bouche
Sémaphore : des signes pour se parler
Congruent Définition Communication verbale et non verbale

Autres Communication :

Récapitulatif 14 Communication

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Orthographe, grammaire, conjugaison … : Points forts ou points faibles


Point fort ou point faible

Parmi les points forts ou les points faibles d’une personne, sa maîtrise d’une langue est souvent citée.

Si vous parlez 2, 3 ou plus de langues, votre valeur sur le marché du travail et l’intérêt que l’on vous porte dans votre vie privée seront d’autant plus importants que vous savez lire, écrire, parler ces langues.

La première langue qu’il est impératif de bien connaître est sa propre langue maternelle.

b-a-ba

Un débutant sur le marché du travail se verra pénaliser dans sa recherche d’emploi, s’il fait trop de fautes dans son CV, sa lettre de motivation ou ses comptes-rendus d’activité.

Un senior, qui a subi une perte de 4 points par faute dans une dictée, apportera un meilleur atout à l’entreprise qui l’embauche

Voici le vocabulaire à connaître pour savoir de quoi on parle.

Langue

Une langue est un système de signes linguistiques, vocaux (sons), graphique (écriture) ou gestuels, qui permet la communication entre les individus.

Linguistique

La linguistique est l’étude du langage. À la différence de la grammaire, elle est descriptive.

Grammaire

La grammaire est l’étude systématique des éléments constitutifs d’une langue.

La grammaire étudie les règles qui composent une langue. Entre autres :

  • La phonétique, qui étudie les sons
  • L’orthographe, qui étudie l’écrit
  • La syntaxe, c’est-à-dire les phrases

Phonétique

La phonétique d’une langue désigne l’ensemble des sons et des traits qui caractérisent la prononciation naturelle des mots et des énoncés dans une langue, c’est-à-dire les sons utilisés dans la communication verbale.

Orthographe

L’orthographe désigne les normes qui règlent la façon d’écrire dans une langue.

L’orthographe grammaticale définit la façon d’écrire les éléments variables des mots, par exemple les marques du pluriel, du féminin et la conjugaison des verbes. L’écriture représentant les sons et les éléments variables dépend des autres éléments de la phrase et du contexte de l’expression.

Conjugaison

La conjugaison décrit les variations du son et de l’orthographe des verbes.

Ces variations sont dues à :

  • La personne : je, tu, …
  • Le nombre : singulier, pluriel
  • Le genre : masculin, féminin
  • Le temps : passé, présent, futur
  • La voix : active, passive, pronominale
  • Le mode : affirmatif, impératif, interrogatif

Syntaxe

La syntaxe est la branche de la linguistique qui étudie les combinaisons des mots pour former des phrases.

Sémantique

La sémantique est la branche de la linguistique qui étudie le sens des mots contenus dans les phrases.

Lexique

Le lexique d’une langue est l’ensemble des mots d’une langue.

C’est aussi le nom que l’on donne à un recueil de termes et de mots pour lesquels le sens est expliqué.

Dictionnaire

Un dictionnaire est un recueil de mots et d’expressions, généralement présentés par ordre alphabétique.

Un dictionnaire comprend une partie du lexique d’une langue. Il est impossible de lister tous les mots d’une langue dans un temps suffisamment court pour en faire l’inventaire complet. Outre cette impossibilité, de nouveaux mots et expressions sont créés en permanence.

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Pour en savoir plus :

En complément :

Exercices de diction : le crayon dans la bouche
L’allemand est presque devenue la langue officielle des États-Unis ou la légende de Mühlenberg
Règles et axiomes d’un chef de projet en trois langues

Le lexique informatique de Philippe Garin
Entretien d’embauche, discours, présentation : Conseils pour Bien parler
L’origine du français et de son orthographe

Autres Communication :

Récapitulatif 12 Communication

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Langues : Le référentiel européen commun


Cadre européen commun de référence pour les langues

langues en Europe

source : Wikipédia

Dans son CV, il est souvent difficile d’indiquer son niveau de connaissance d’une langue

Entre une classification « lu, écrit, parlé » qui ne veut rien dire, et une classification « pratique professionnelle ou technique », qui n’apporte rien non plus, se trouvent tout un ensemble de classification propre aux écoles de langues ou à l’imagination de chacun

Il y a bien, du moins pour l’anglais, les notions de TOEIC et TOEFL, qui donnent des indications plus précises, quand on sait à quoi cela correspond, tant côté employeur que côté employé

Pour les autres langues, c’est plus compliqué

Alors quoi mettre sur son CV ?

Le Conseil européen a défini un cadre référentiel, à trois divisions de deux niveaux chacun :

  1. Utilisateur élémentaire : A1 et A2
  2. Utilisateur indépendant : B1 et B2
  3. Utilisateur expérimenté : C1 et C2

et une grille d’autoévaluation :

Utilisateur Expérimenté C2 Peut comprendre sans effort pratiquement tout ce qu’il/elle lit ou entend. Peut restituer faits et arguments de diverses sources écrites et orales en les résumant de façon cohérente. Peut s’exprimer spontanément, très couramment et de façon précise et peut rendre distinctes de fines nuances de sens en rapport avec des sujets complexes.
C1 Peut comprendre une grande gamme de textes longs et exigeants, ainsi que saisir des significations implicites. Peut s’exprimer spontanément et couramment sans trop apparemment devoir chercher ses mots. Peut utiliser la langue de façon efficace et souple dans sa vie sociale, professionnelle ou académique. Peut s’exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée et manifester son contrôle des outils d’organisation, d’articulation et de cohésion du discours.
Utilisateur
Indépendant
B2 Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne comportant de tension ni pour l’un ni pour l’autre. Peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités.
B1 Peut comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s’il s’agit de choses familières dans le travail, à l’école, dans les loisirs, etc. Peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue cible est parlée. Peut produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et dans ses domaines d’intérêt. Peut raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet ou une idée.
Utilisateur
Élémentaire
A2 Peut comprendre des phrases isolées et des expressions fréquemment utilisées en relation avec des domaines immédiats de priorité (par exemple, informations personnelles et familiales simples, achats, environnement proche, travail). Peut communiquer lors de tâches simples et habituelles ne demandant qu’un échange d’informations simple et direct sur des sujets familiers et habituels. Peut décrire avec des moyens simples sa formation, son environnement immédiat et évoquer des sujets qui correspondent à des besoins immédiats.
A1 Peut comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes ainsi que des énoncés très simples qui visent à satisfaire des besoins concrets. Peut se présenter ou présenter quelqu’un et poser à une personne des questions la concernant – par exemple, sur son lieu d’habitation, ses relations, ce qui lui appartient, etc. – et peut répondre au même type de questions. Peut communiquer de façon simple si l’interlocuteur parle lentement et distinctement et se montre coopératif.

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En complément :

Comment évaluer votre niveau de connaissance d’une langue étrangère
Pourquoi le français est une langue difficile pour les étrangers
Schéma de la déperdition de l’information

Check-list pour la préparation d’un entretien réussi
CV : Formations conseils pour les présenter
Les rubriques du bas de page du CV pour ne pas se louper

Autres Emploi et Communication :

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Récapitulatif 7 Communication
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Récapitulatif 7 Emploi

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Comment évaluer votre niveau de connaissance d’une langue étrangère


Comment évaluer votre niveau de connaissance d’une langue étrangère

francophonie organisation

Francophonie

Le français est une langue étrangère pour beaucoup d’habitants sur la Terre !!

Lisez attentivement l’échelle qui suit et déterminez ensuite votre niveau

00 – Débutant

  • Ne peut ni s’exprimer ni écrire ni comprendre quoi que ce soit dans la langue.

01 – Faux débutant

  • Peut exprimer ou comprendre des mots ou des morceaux de phrases dans le langage oral et écrit sans pouvoir véritablement se débrouiller dans la langue.

02 – Élémentaire

  • Peut s’exprimer de manière très limitée dans des situations de la vie courante (niveau de «survie») ;
  • Peut fournir tant à l’oral qu’à l’écrit des informations sur sa propre personne.

03 – Élémentaire supérieur

  • Peut s’exprimer de manière consistante dans des situations de la vie courante et peut comprendre le sens général d’une conversation lorsque le sujet est familier.
  • A des problèmes de communication lorsque l’on sort de ce cadre familier.

04 – Intermédiaire inférieur

  • A des connaissances de base du langage oral ;
  • Peut se débrouiller dans des situations de la vie quotidienne ;
  • A des problèmes de communication fréquents une fois sorti du cadre familier ;
  • Sait demander des clarifications.

05 – Intermédiaire

  • Possède une connaissance des structures de base et peut les utiliser dans la plupart des situations quotidiennes.<
  • A acquis un vocabulaire approprié à ses centres d’intérêts personnels et professionnels.
  • Tout en commettant encore relativement beaucoup de fautes,
  • Peut contourner les situations difficiles.

06 – Intermédiaire supérieur

  • Peut s’exprimer à l’écrit comme l’oral ;
  • Peut utiliser et comprendre un langage complexe et idiomatique dans des situations familières.
  • Corrige souvent ses propres fautes.

07 – Avancé

  • Possède une bonne connaissance des structures de base de la langue ;
  • Peut déduire la signification et détecter les nuances à l’oral comme à l’écrit ;
  • Peut écrire de manière correcte dans une variété de types de textes ;
  • Erreurs occasionnelles mais souvent limitées à des situations peu courantes.

08 – Utilisateur professionnel

  • Maîtrise les langages écrits et oral aussi bien dans la vie quotidienne que professionnelle.
  • Peut traiter des textes et des conversations d’un langage complexe ;
  • Se tire toujours d’affaires dans des situations difficiles sur un plan linguistique.

09 – Utilisateur expert

  • Connaît la langue sous toutes ses formes, comprend ses structures et enregistre les évolutions de la langue ;
  • Est conscient des variétés de langage qui ne l’empêchent pas de comprendre les nuances.

10 – Bilingue

  • Qui parle deux langues maternelles différentes, et qui s’exprime dans une langue aussi bien que dans l’autre.
  • Le bilinguisme peut s’étendre à ceux qui ont séjourné à l’étranger et exercés leur activité dans un contexte international dans lequel ils ont aussi vécus plusieurs années.

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