Micro-entrepreneur : Risque de salariat déguisé ?


Pour éviter une requalification de micro-entrepreneur en salarié

Un micro-entrepreneur, appelé récemment encore autoentrepreneur, est libre de choisir sa clientèle. Elle peut être composée de particuliers ou d’entreprises ou d’associations.

Cependant, il existe des cas où ce statut est mis en place pour déguiser un contrat de travail. Ce mode de relations entre salarié et employeur ressemble, en effet, à celui d’un fournisseur et son client.

micro-entrepriseLe contrat de prestation

Pour éviter que la relation soit transformée en contrat de travail, il convient au microentrepreneur de rédiger un contrat de prestation, signés conjointement avec son client ou ses clients.

Il doit, notamment, contenir :

  • L’immatriculation de la micro-entreprise
  • L’identité des deux parties
  • La description de la mission
  • Le montant de la prestation
  • Les modalités de paiement
  • Le délai d’exécution ou la durée de la prestation

Les règles à respecter

La mission confiée au microentrepreneur doit s’exécuter en dehors de ses autres activités professionnelles, par exemple, s’il a, par ailleurs, un contrat de travail avec un employeur différent de son client.

De plus, il lui est interdit d’avoir une activité identique à celle de son contrat de travail actuel. Il doit également demander l’autorisation préalable de son employeur pour une mission auprès d’un client de son patron.

L’autoentrepreneur doit être autonome vis-à-vis de sa clientèle et ne pas avoir un lien de subordination avec elle.

C’est l’autoentrepreneur qui décide de ses horaires, de ses congés, etc.

requalification du contrat

requalification du contrat

Les risques de requalification en salarié

Le risque d’un salariat déguisé est important, lorsque :

  • Le micro-entrepreneur utilise les outils de travail mis à sa disposition par son client
  • Si le lien de travail se trouve dans les locaux du client
  • Si c’est le client qui donne les directives et contrôle l’exécution du travail, même si c’est stipulé dans le contrat de prestations.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Quelles formations pour un CV au top


Quels types de formation pour compléter son CV

Les nouvelles technologies offrent un panel important de types de formation.

à l’heure du télétravail et des besoins des entreprises, il est bon d’ajouter des formations continues dans son CV à la formation initiale.

Les diplômes ont perdu de l’importance qu’ils avaient, puisque tout un chacun peut se former et acquérir des savoirs complémentaires, validés par une capacité professionnelle ou un diplôme.

S’il est pléthore de postes proposés dans le numérique pour combler les lacunes des entreprises, le besoin existe dans d’autres secteurs.

outils métiers

outils métier

La connaissance d’outils métiers, de méthodes de travail, de créativité, d’analyse, est tout aussi importante pour faire la différence face aux candidats concurrents pour un poste à pourvoir.
Il convient donc de se mettre au goût du jour pour rester compétitifs et décrocher un nouvel emploi.

La COVID-19 a changé la donne

L’apparition de la pandémie de Covid-19 a bouleversé le marché de l’économie et donc du travail.

Beaucoup ont découvert des lacunes, les uns dans leur organisation d’entreprise, les autres dans leurs compétences. Les uns et les autres ont été bousculé dans leurs certitudes.

Être plus agile, être capable de réagir plus vite, est devenu un impératif pour les entreprises. Encore leur faut-il des collaborateurs à la hauteur.

Beaucoup, confinés à deux reprises, ont pris du temps pour réfléchir à leur situation. Ils se sont rendu compte de leurs conditions de travail et le rapport vie professionnelle – vie personnelle était déséquilibré.

Pour trouver un autre travail, il faut aussi se remettre en question et se former.

Rendre son CV plus attractif

Les formations continues ont toujours eu un attrait pour les recruteurs. Elles montrent l’intérêt que porte le candidat à son employabilité. C’est pourquoi, les compétences nouvellement acquises doivent être en phase avec les besoins du marché, comme d’habitude.

Ce qui change, ce sont les diverses possibilités de se former, rapidement, sans se ruiner.

formation en ligne

formation en ligne

Après un bilan de compétences et une autoévaluation de votre niveau, vous pourrez faire le point sur ce que vous savez faire et ce qu’il vous manque pour plaire et rassurer le futur employeur.

Le développement personnel est largement couvert par des formations en ligne. Il vous permettra de mettre en avant vos qualités personnelles et vos soft skills dans votre CV.

Pour les savoir-faire, c’est pareil. Du moins, pour la partie théorique.

Quels types de formation

Les plateformes en ligne

Elles sont nombreuses. Conçues en module. Souvent gratuites ou peu coûteuses. Pour tous les goûts et besoins.

Les chaînes de vidéos

S’abonner à un ou des chaînes de vidéos sur un thème précis vous permet d’acquérir des connaissances, pas-à-pas jusqu’à faire de vous un vrai spécialiste du sujet.

se former en ligne

se former en ligne

Se former à plusieurs

La création de groupes d’apprentissage, à distance ou en présentiel, en un nombre limité de participants crée une émulation, un partage des projets communs. La visioconférence et les outils de partage, tels que Teams, facilitent la montée en compétence de chacun.

Les échanges avec des professionnels

Les réseaux sociaux vous permettent de joindre et d’échanger avec des professionnels qui partagent leur savoir et leur savoir-faire avec vous, pour peu que le contact soit positif entre personnes. L’avancement de tels échanges permet un apprentissage de tout ou partie d’un métier, en plus de permettre d’ajouter une référence sur son CV ou son profil LinkedIn ou ailleurs.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recruteur : Que faire après la publication d’une offre d’emploi


3 conseils pour agir après avoir publié son offre d’emploi

Les recruteurs occasionnels, que sont les chefs d’entreprise, ont déjà peiné sur la rédaction de leur offre d’emploi.
Ils l’ont rédigé seuls ou accompagnés, par exemple par un conseiller de Pôle emploi ou de l’APEC.

Enfin, l’annonce est publiée.

dans l'attente d'une réponseSe croiser les bras et attendre les candidatures est une mauvaise attitude.

Voyons que faire !

1 Patienter

Durant la première semaine de diffusion de l’offre, il faut commencer par patienter.

Internet a besoin de temps pour reproduire l’annonce d’un serveur à un autre, tout au long de la « toile », web en anglais. Même si le phénomène est rapide, il peut prendre plusieurs heures, voire une journée complète.

Ensuite, les internautes doivent prendre le temps de trouver l’annonce.
Si ces chercheurs d’emploi ont, préalablement, créé une alerte sur le site qui diffuse l’annonce alors elle leur sera transmis le jour-même, sinon c’est le contenu de l’annonce et son titre qui attirera les candidats potentiels.

prendre son tempsPuis, chaque candidat intéressé a besoin de temps pour

  • décortiquer l’annonce
  • en voir les points de convergence avec son profil,
  • décider de postuler,
  • prendre des renseignements sur la structure qui l’a rédigée,
  • rédiger sa lettre de motivation,
  • adapter son CV à l’offre,
  • envoyer sa candidature

Il faut compter une semaine, avant d’avoir plusieurs candidatures et commencer la prochaine phase du processus

2 Les autres moyens

La diffusion d’une offre d’emploi implique de permettre à quiconque de postuler.

Les candidatures reçues sont de tout ordre : de celles qui correspondent aux spécifications données dans l’offre, jusqu’à des candidatures totalement hors de propos, fantaisistes ou incompréhensibles.

moteurs de recherche les plus utilisésC’est pourquoi, la recherche de CV qui correspondent aux critères indispensables pour le poste à pourvoir est à lancer sans attendre.

De nombreuses bases de données existent. Celles de Pôle emploi et de l’APEC sont gratuites pour toute organisation disposant d’un code SIREN en cours de validité et du nom d’un de ses représentants enregistrés.

Néanmoins, la plupart de ces bases impliquent un investissement qui limite le nombre de bases.
Il convient donc de bien choisir celles qui convient le mieux à l’entreprise.

3 Réseauter

Le bouche-à-oreilles, son réseau personnel et de partenaires, y compris les chambres consulaires et les organisations syndicales patronales sont aussi de très bons canaux d’information pour trouver le (la) candidat (e)idéal (e)

réseauter pour élargir son réseauA côté de ce réseautage physique, se trouvent les réseaux sociaux, autres sources, gratuites, de profils de candidats.
C’est la chasse de têtes.

Un bon moteur de recherche à critères multiples ou un logiciel ATS spécialisé sont des outils à considérer pour trouver un profil rare ou pour des recherches répétitives.

Ces outils donnent pour résultat des profils variés et des CV plus ou moins récents. Il convient donc de prendre le temps de faire le tri avant de contacter les candidats potentiels, surtout s’ils sont retournés à l’emploi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Comment l’IA analyse l’entretien vidéo


Comment l’IA analyse l’entretien vidéo

L’intelligence artificielle est tout simplement un programme.

Il est ainsi appelé parce qu’il simule le raisonnement d’un être humain pour une tâche bien précise.

Ici, nous évoquons l’analyse d’un entretien d’embauche vidéo.

entretien d'embauche par vidéo pour la famille adams

Une distinction importante dans les entretiens

Il existe 2 grands types d’entretien d’embauche à distance et en vidéo.

Le premier consiste à remplacer l’entretien en face-à-face par un entretien où chaque interlocuteur est face à son écran et à sa caméra et son microphone.

Le plus grand avantage de ce type d’entretien est l’économie de temps, de déplacement et donc des frais de transport.

Les outils comme Skype, Teams, Zoom, etc. permettent d’enregistrer la conversation.
Cependant, c’est le recruteur qui a, le premier, décrypter le langage verbal et non-verbal du candidat.

Le second type d’entretien d’embauche est l’entretien vidéo proprement dit.

Le recruteur a enregistré un certain nombre de questions dans une vidéo.
Le candidat écoute les questions en regardant cette vidéo, tout en s’enregistrant donner ses réponses. Puis, il transmet la vidéo de ses réponses au recruteur.

De cette façon, tous les candidats ont exactement les mêmes questions.

C’est alors que peut intervenir l’IA pour seconder le recruteur dans l’analyse de la voix et de l’image.

Que contient l’analyse par l’IA ?

Plusieurs logiciels d’analyse d’entretiens vidéo existent sur le marché.
Certains analysent uniquement le son, d’autres le son et l’image.

La distinction est importante car la législation française interdit les discriminations sur le physique des candidats.

Il n’empêche qu’une impression donnée par le physique du candidat a toujours une influence sur l’appréciation que le recruteur fait.

Il en est de même pour le son.
Un accent régional marqué passe inaperçu dans la région d’origine de cet accent.
Ailleurs, il peut indisposer le chargé du recrutement.

La prosodie est traitée par l’IA.
Cela consiste à analyser les tonalités, les accents, la modulation de la voix.

L’IA analyse l’image en notant les mimiques, les gestes, l’orientation de yeux, les mouvements du corps.

Le compte-rendu de l’IA est basé sur des statistiques qui indiquent que tel comportement visuel ou verbal est mis en œuvre selon le degré de confiance en soi.

Les limites de l’IA

Comme tous les tests psychotechniques durant l’entretien d’embauche, l’Intelligence artificielle peut passer à côté d’éléments difficiles à analyser.

Par exemple, si le candidat est stressé, fatigué ou est enrhumé ou tousse, sa voix sera changée et l’interprétation sera faussée.

Il en est de même pour un candidat qui bégaye ou qui est seulement timide, l’IA peut interpréter cela comme un candidat qui hésite ou ment alors qu’il s’agit d’une autre perturbation.

Et l’analyse humaine dans tout ça ?

Si l’IA va indiquer que le candidat a menti ou maîtrise pleinement son sujet, le recruteur aura tendance à de laisser influencer par le programme.

Les soft skills seront mis en avant au détriment des savoir-faire.

La surinterprétation des résultats donnés par l’IA risque de générer des rejets en nombre de tous les profils différents de celui du « candidat idéal ».

Si les seules embauches sont celles des candidats parfaits, que deviennent alors les autres ? !

L’uniformisation des programmes des IA a tendance à générer une uniformisation des profils demandés.

Alors, l’IA pour ou contre ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Sélectionner les candidats : IA et Vidéo


Sélectionner les candidats : IA et Vidéo

Dans un processus de recrutement classique, l’entreprise publie une annonce dans laquelle elle décrit, entre autres, les savoir-faire indispensables et ceux qui apportent un plus à la candidature.

Malgré cela, de trop nombreuses candidatures arrivent, sans que l’on voit le moindre rapprochement entre la demande et le CV ou la lettre de motivation.

votre prochain recruteur : une IA

votre prochain recruteur : une IA ? source : Pixabay

Après avoir récolté les CV durant une semaine environ, le chargé de recrutement va se mettre à séparer le bon grain de l’ivraie, c’est-à-dire les CV qui ont un intérêt pour l’employeur et les autres.

L’IA

L’intelligence artificielle, est un programme qui aide le sélectionneur.

L’IA va établir une cotation de chaque CV en comparant les critères demandés et les mots trouvés dans le CV. Plus il y aura de correspondance et plus le candidat aura de chance d’être retenue pour la suite du processus de recrutement.

Les critères ayant le plus de poids donneront plus de points en cas de matching.

Le préalable à cette façon de faire est que le CV transmis soit dans un format compatible, de préférence un PDF.

Les CV « exotiques », comme rédigés avec un traitement de texte peu connu, ou une image, sont condamnés d’avance.

L’entretien par vidéo

La vidéo devient un outil accessible à la majorité des internautes.

D’un côté, le candidat peut enregistrer un CV vidéo.
En 1 minute à 1minute 30, il présente les grandes lignes de son CV, compétences en tête.

De l’autre côté, le recruteur gagne du temps en utilisant un outil d’entretien vidéo à distance.
C’est un »vrai » entretien en direct.

Un autre moyen est la vidéo en différée :
Le recruteur enregistre une série de questions dans une vidéo.
Le questionnaire est identique pour tous les candidats.
Chaque candidat visionne les questions et enregistre ses réponses, vidéo et son. Puis, il transmet l’enregistrement au chargé de recrutement.

Que ce soit grâce à un programme ou avec la vidéo, les candidats familiarisés avec ces nouveaux outils numériques augmentent leur chance, même s’ils possèdent moins de compétences que les autres.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Recruteur : La présélection des candidats
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Recrutement : La place du numérique


Le numérique dans le recrutement : Comment ça ?

la place du numérique dans le recrutementL’arrivée du numérique (en français) ou digital (en anglais) dans les organisations a changé l’approche et les moyens de recrutement.

1. L’image de marque ou marque employeur

Avant même de songer à recruter, l’organisation, entreprise ou association, se doit de donner une image attrayante pour faire venir à elle les meilleurs talents.

Pour cela, le marketing et la communication digitale passent par les médias que sont :

  • Les sites des organisations,
  • Les évènements qui figurent dans les actualités en ligne,
  • Une activité soutenue dans les réseaux sociaux.

2. La recherche de profils adéquats

Quand une entreprise se met à chercher des profils pour exercer les responsabilités et effectuer le travail du poste à pourvoir, elle se sert aussi d’outils numériques.

Par exemple, la consultation des profils de potentiels candidats dans les réseaux sociaux, les Cvthèques des Jobboards ou de Pôle emploi ou encore de l’Apec.

3. Les offres d’emploi

Lorsque, après avoir vainement cherche un profil approprié pour le poste, l’entreprise décide de publier une offre d’emploi, elle le fait avec les moyens numériques à sa disposition :

  1. Sa page ou son site de recrutement qui contient l’ensemble de ses offres d’emploi,
  2. Les sites de Pôle emploi ou de l’Apec,
  3. Les sites d’emploi ou jobboards.

4. Au cours du recrutement

L’analyse des candidatures se fait au travers de programmes informatiques, qui scanne les CV à la recherche de mots-clés que l’employeur souhaite trouver car indispensables ou nécessaires pour le poste, compétences ou/et savoir-faire, les soft skills.

Fin l’analyse graphologique, ce sont les tests de personnalités en ligne qui ont le vent en poupe.

Les entretiens ont lieu via Internet, Skype, Hangouts et autres liaisons audio et vidéo, ou encore par l’intermédiaire de vidéos différées où le candidat enregistre sous forme d’une vidéo ses réponses à un questionnaire qui est lui-même une vidéo avec les questions, accessible en ligne.

5. La prise de décision

Répondre positivement ou négativement à un candidat prometteur parmi les derniers candidats est une affaire de décision collégiale.

Les outils informatiques sont nombreux pour :

  • Le partage d’agendas
  • L’enregistrement des réponses des candidats aux questions-clés du poste
  • Les comparaisons entre les profils et par rapport aux critères de sélection
  • Le suivi du recrutement : coût et délai
  • Les correcteurs d’orthographe
  • etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recherche d’emploi : Méthodes classiques et nouvelles


Trouver un emploi avec des méthodes classiques et nouvelles

De 25% à 30% des emplois sont trouvés par le marché ouvert de l’emploi.
Les autres viennent du marché caché.
C’est ainsi que se trouvent répartis le remplacement et la création d’emplois.

Pour y parvenir, les méthodes classiques ont fait leurs preuves.

méthodes de recherche d'emploi

classique ou moderne ?

De nouvelles méthodes sont apparues depuis peu, avec un succès relatif, plus pour celles et ceux à l’aise avec les outils informatiques.

Méthodes classiques

Ce sont les classiques offres d’emploi, que l’on trouve sur le site de Pôle emploi et les sites d’emploi appelés aussi jobboards.

Les moteurs de recherche sur Internet et les portails d’offres regroupent les annonces des entreprises, soit pour un contact direct, soit au travers d’un cabinet de recrutement.

Les petites annonces de la Presse locale ou spécialisées donnent également des indications sur les sources potentielles d’emploi.
De même, l’affichette en vitrine de magasins pour certains types de postes.

Le bouche-à-oreille fonctionne aussi très bien, surtout lorsque l’information vient d’un (e) salarié (e) en interne.
C’est ce qu’on appelle le réseau personnel ou professionnel.

Une réponse à annonce ou une candidature spontanée permet de contacter le (la) chargé (e) du recrutement, interne ou mandaté (e) par l’entreprise qui cherche à embaucher.

Le porte-à-porte, la participation à des soirées, à des forums ou salons de l’emploi, sont d’autres méthodes classiques, avec distribution de CV ou de simples cartes de visite, permet de faire connaître sa disponibilité auprès d’un réseau que l’on cherche à étendre par un contact direct physique en face-à-face.

Méthodes nouvelles

Les réseaux sociaux

A mi-chemin entre les méthodes classiques et les nouvelles se trouvent les réseaux sociaux, qui sont de plus en plus classiques bien que récents.

Les réseaux sociaux sont une version modernisée d’étendre son réseau personnel et professionnel, donc d’augmenter les recommandations et les contacts avec des personnes qui ont ou qui donnent des indications sur des postes à pourvoir.

Plusieurs usages des réseaux sociaux aident à trouver un emploi :

Se présenter, montrer son CV et ses capacités est le premier usage.

Un second est de communiquer avec d’autres personnes, directement ou au travers de groupes, de forum, soit en posant des questions, soit en répondant aux autres, c’est-à-dire en utilisant ses savoir-faire et savoir-être pour se faire connaître.
Toute entreprise intéressée peut alors prendre contact avec le (la) candidat (e).

De plus en plus, les réseaux sociaux, Facebook en tête, proposent aux entreprises de poster des offres d’emploi.

Le matching

Le matching vient du mot match en anglais, qui signifie le rapprochement par affinité.

D’un côté, l’entreprise enregistre ses critères de sélection.
De l’autre, les candidats saisissent également leurs compétences, leurs formations, leurs centres d’intérêt, leur savoir-être.

Plus les critères sont les mêmes ou se rejoignent, plus de chances a le (la) candidat (e) à décrocher en entretien d’embauche.

Les applications

Les fameuses Apps, abréviation du mot « application« , sont développées par des entreprises, souvent des start-ups, qui ont compris l’intérêt de la population pour Internet, notamment via les smartphones.

De plus en plus de ces applications mettent en relation entreprises qui recrutent et candidats à la recherche d’un emploi.
Ce sont des outils plus que des méthodes car les apps utilisent l’ensemble des méthodes de recherche d’emploi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les 3 éléments d’une bonne candidature


CV, lettre de motivation et entretien d’embauche

recherche d'emploi CV à distribuerDans l’ordre des utilisations, les trois outils principaux de la recherche d’emploi sont le CV, la lettre de motivation ou lettre de candidature et l’entretien ou les entrevues d’embauche.

Tous sont codifiés, plus ou moins formellement.
S’il y a différentes formes de CV, de lettre de motivation et d’entretien, certaines règles sont toujours les mêmes.

En voici quelques-unes.

Le CV

Une présentation en 3 colonnes est la pire de toutes.

Un recruteur lit en diagonale, de haut à gauche vers le bas à droite.
Donc, il ne voit, dans un premier temps, qu’une seule colonne et risque donc de passer à côté d’informations intéressantes plus en adéquation avec ce qu’il recherche.

Or, s’il ne trouve pas, en 5 secondes, ces éléments, il élimine le CV et la candidature s’arrête là.

La tendance est plus à deux colonnes, de taille inégale, dont l’une avec un fond de couleur ou l’écriture du titre des rubriques en couleur. Le bleu est la plus utilisée.

La taille des caractères doit être suffisamment grande, 11 minimum.
A vouloir tout faire rentrer sur une seule page, on perd en lisibilité et en clarté.

Le problème avec les CV, c’est qu’on l’on cherche a en même beaucoup trop. Ce « parcours de vie » est une sorte d’affiche publicitaire ou une page dans un diaporama : quand il y a trop de chose dessus, on ne voit rien.
La première impression est importante.

Une erreur courante est d’y mettre trop de texte, beaucoup trop, mal placé et surtout, il faut faire des choix, quitte à faire plusieurs CV selon le poste visé.

Une accroche à placer en dessous du titre est de plus en plus attendue par le recruteur.

La lettre de motivation

La structure de la lettre de motivation varie peu : VOUS, MOI, NOUS.

En fait, ce sont surtout les mots choisis et les tournures de phrases, la taille des paragraphes et la façon dont vous présentez les choses qui donnent un aspect d’attirance.

Il faut démontrer que vous avez les qualités et l’expérience requises pour assumer les responsabilités et exécuter les tâches liés au poste pour lequel vous souhaitez un rendez-vous.

C’est beaucoup plus compliqué qu’un CV qui a des règles, alors que la lettre doit refléter votre style d’écriture donc votre façon d’être et de travailler.

De plus, on écrit différemment à un recruteur externe qui traite pour son client, le futur employeur, qu’à un membre du personnel du futur employeur.

Dans le premier cas, on peut se permettre quelques erreurs de style car le recruteur externe en a l’habitude et passe assez facilement les petits défauts, sauf le « fôtes » de français.

Dans le second, le jugement de la personne du service RH ou le chef sera plutôt sans pardon, car on a affaire à un(e) futur(e) collègue.
Son appréciation se poursuivra et rendra la période d’essai plus ou moins facile.

L’entretien d’embauche

Votre principal argument est votre solidité et votre socle de compétences.
Un employeur cherche quelqu’un d’opérationnel le plus vite possible.

Selon le niveau du poste à pourvoir, cadre, maîtrise, technicien, ouvrier, l’entretien sera plus ou moins court.

Plus le poste est élevé dans la hiérarchie ou plus les spécificités techniques sont pointues et plus les exigences seront fortes.
Plusieurs entrevues sont alors la règle et la durée du processus de recrutement augmente avec la position à prendre.

Conclusion

Ce sont :

  1. vos forces que l’on doit retrouver dans votre CV,
  2. votre adéquation avec le job dans la lettre de motivation et
  3. vos faiblesses durant un entretien d’embauche.

C’est ce que le recruteur cherche à découvrir.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Un trou dans le CV fait-il disparaître des compétences ?
Lettre de motivation : Sa structure la plus classique
Comment se déroule une entrevue ou entretien d’embauche

LE CV européen
Autre structure de la lettre de motivation
Réussir son entretien d’embauche au téléphone

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Sécurité informatique : Supprimer les « faux positifs »


La supervision d’un réseau informatique

supervision de réseau informatiqueDans un réseau informatique, on trouve de multiples outils de supervision du réseau, qui permettent, par exemple :

  • de détecter les intrusions, c’est-à-dire les accès non autorisés au réseau
  • de détecter et de contrer les virus et autres spams
  • de détecter un composant matériel défectueux sur le chemin de câble jusqu’à la prise informatique
  • d’enregistrer toutes les performances inhabituelles
  • de connaître tous les logiciels installés
  • de connaître les comportements non autorisés par la charte informatique, comme l’heure de connexion ou de déconnexion des utilisateurs
  • etc.

Ce sont des dizaines, centaines, milliers d’alertes qui composent les journaux (logs) quotidiens de supervision.

L’analyse de ces alertes détermine le degré de sécurité d’un réseau.
Chaque alerte doit faire l’objet d’une analyse, puis les mesures supplémentaires de sécurité seront prises en fonction des risques révélés par cette analyse.

Les « Faux-positifs »

Un « Faux positif » est une alerte qui s’avère, après examen, une fausse alerte.

Le ratio entre les alertes réelles et sérieuses et les Faux-positifs indique la précision trop élevée, trop faible ou correct des outils de supervision et de prises de mesure.

Le temps perdu à analyser des Faux-positifs est autant de temps perdu pour l’analyse des « vraies » alertes.

Réduire les « Faux-positifs »

Pour réduire le nombre de fausses alertes, voici quelques recommandations :

  1. Avoir en permanence la configuration exacte des systèmes et du réseau
  2. Assurer la formation continue du personnel en charge de la sécurité
  3. Evaluer la fiabilité et l’obsolescence des systèmes de sécurité
  4. Affiner les réglages et paramètres des outils de supervision
  5. Installer les mises à jour des logiciels de supervision
  6. Regrouper les données événementielles identiques et répétitives
  7. Regrouper les événements de sécurité provenant de différentes sources
  8. Rapprocher les alertes de sécurité avec les vulnérabilités des systèmes
  9. Automatiser le traitement de certaines alertes choisies pour leur moindre criticité
  10. Sensibiliser les utilisateurs à la sécurité, notamment sur ce qui est acceptable ou non
  11. Mettre en oeuvre un processus d’amélioration continue
  12. Automatiser les tableaux de bord de la gestion de la sécurité du réseau

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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BYOD ou AVEC : Définition et limites


BYOD ou AVEC : Définition et limites

appareils mobilesBYOD est un acronyme anglais : « Bring your own device« . Son pendant français est AVEC : « Apportez votre équipement de communication« .

Qu’il soit en anglais ou en français, il s’agit d’un phénomène qui a pris de plus en plus d’ampleur dans le monde du travail.

Côté entreprise

La loi oblige les entreprises à mettre des outils professionnels à la disposition de leurs salariés pour leur permettre d’exécuter leurs tâches.

C’est ainsi que les outils informatiques, matériels et logiciels, sont présents dans les entreprises. Elles achètent ou louent PC, fixes ou/et portables, tablettes et autres matériels, ainsi que des logiciels qu’elles développent ou font développer, ou encore qu’elles payent pour avoir le droit d’en disposer et qui sont programmés par d’autres entreprises.

Changer un PC, une tablette, un smartphone pour du matériel plus récent, changer un logiciel pour une version plus performante ou encore changer de logiciel pour prendre celui d’un autre fournisseur, sont des sources d’investissement important financièrement pour une entreprise pour des raisons de volumes.

Côté salarié

Les particuliers, depuis que les coûts des matériels sont devenus abordables, pour la majorité d’entre nous, ont aussi leurs propres matériels et logiciels à la maison, pour leurs activités personnelles et privées. Ces smartphones, tablettes ou PC, sont parfois plus puissants et plus récents que ceux utilisés dans le cadre de l’entreprise. Parfois, ce sont les logiciels qui sont plus récents, plus performants.

Le même logiciel ou la même version de logiciel permet d’accéder aux informations numérisées d’entreprise d’une manière uniforme et contrôlée. La rigidité de l’imposition d’avoir tous la même version au travail est moins forte, tout au moins pour des logiciels de type bureautique.

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Les limites du BOYD

Ce qui, en apparence, est un gain pour l’employeur et pour le salarié, s’avère contenir des inconvénients importants.

Des données concernant l’activité de l’entreprise se trouve sur le matériel personnel des salariés, d’où un risque très important de fuite d’informations, en cas de vol, d’une protection informatique insuffisante ou, tout simplement, d’une malveillance du salarié.

Il est impossible au service informatique interne d’assurer la maintenance, pour cause de connaissances incomplètes ou absences. Il ne peut assurer la sauvegarde des données présentes sur le disque dur du matériel du salarié.

Un salarié mal ordonné risque de stocker les informations personnelles et les informations professionnelles ensemble et donc de les mélanger.

Le niveau de protection des données est fortement abaissé, même si le service informatique interne à l’entreprise prend en charge et installe des logiciels de sécurité sur le matériel du salarié.

La compatibilité des logiciels entre eux est loin d’être évidente. Des ressources internes, des systèmes différents impliquent un fonctionnement sans faille entre les logiciels.

D’autres limites existent : déontologique, juridique, de sécurité, organisationnelle, etc.

À chaque entreprise de décider si le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

PCA et PRA : L’analyse des enjeux et des besoins
Protection de la salle informatique : Les mesures
Le Cloud : Un nouveau business model pour réduire le TCO

Conditions pour restaurer ses données
Protection des données personnelles : Un projet de la Commission européenne
Licenciement pour insuffisance professionnelle

Autres Informatique, Management, Organisation et Sécurité :

Récapitulatif 17 Informatique
Récapitulatif 17 Management
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Récapitulatif 17 Sécurité

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Emploi des seniors : Et pourtant, ils sont si bons !


Senior : des idées reçues ont la vie dure

taux_emploi_senior_2012Seulement environ quatre « seniors » de 55 à 64 ans sur dix (44 % environ) occupent un emploi en France.

Ce faible pourcentage implique-t-il que les plus de 45 ans, âge de l’entretien obligatoire de mi-carrière dans les entreprises de plus de 50 salariés, deviennent inaptes à être recrutés ?

Évidemment non, et pourtant le chiffre ne baisse pas !

Quels sont les clichés sur les seniors qui résistent à la réalité ?

La loi interdit une discrimination à l’embauche sur l’âge. Ben voyons, comme critère officiel, oui ! Et dans la vie ?

Les seniors sont trop chers ?

Les seniors sont, pour 80% environ, prêts à négocier leur salaire à la baisse, voire une forte baisse.

Pour ménager la trésorerie des entreprises sans trop baisser le salaire des seniors, des aides et des baisses de charges sociales pour l’entreprise, accompagnent les contrats de génération et les contrats de professionnalisation.

Les seniors savent-ils s’adapter ?

Près de 90% des seniors accepteraient de déménager pour trouver un emploi

Les seniors souhaitent rester fidèles à l’entreprise jusqu’à leur retraite, donc plus longtemps que les autres actifs, plus jeunes.

Les seniors se forment et utilisent les outils numériques au quotidien et sont aussi « banchés » que leurs collègues, leurs enfants et petits-enfants.

Les seniors sont difficiles à manager ?

Les seniors sont un atout pour les chefs d’entreprise et leur hiérarchie qu’ils respectent par expérience.

Ils connaissent leur métier : Leurs expertises et connaissances mises en pratique sont mis en oeuvre plus efficacement et plus rapidement, pour le bien de l’entreprise.

Les seniors représentent une part toujours croissante de la population et donc, en tant que salariés, ils savent parler aux clients, qui ont la même tranche d’âge.

Philippe Garin

Pour être soutenu dans votre recherche d’emploi, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Insatisfaction client : Les causes financières
Points faibles à citer en entretien de recrutement 5/6 : Trop expérimenté
Recrutement : La mise en situation

Emploi : Exprimez vos talents
Manager une équipe : L’équipe est composée de …
Comment est-on un mauvais manager

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Récapitulatif 16 Emploi
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Compétences : Création de contenu numérique


Compétences : Création de contenu numérique

Contenu numérique

source : famfamfam

Les moteurs de recherche ont évolué depuis les deux décennies, seulement, qu’existe Internet pour le grand public.

La notion de référencement est apparue. Les résultats affichés privilégient les sites ayant du contenu numérique.

Chacun est libre de chercher, et surtout de créer du contenu, qui sera trouvé par les autres internautes.

Être capable de créer du contenu est une des compétences demandées dans le CV européen.

Voici une grille pour découvrir comment vous vous en sortez.

Utilisateur élémentaire

  • Je peux créer du contenu numérique simple (textes, tableaux, images ou fichiers audio, etc.) dans au moins un format, en utilisant les outils numériques.
  • Je peux apporter des modifications de base aux contenus créés par d’autres.
  • Je sais que le contenu peut être protégé par des droits de reproduction.
  • Je peux appliquer et modifier des fonctions et paramètres de base des logiciels et des applications que j’utilise (par ex. modifier les paramètres par défaut).

Utilisateur indépendant

  • Je peux produire du contenu numérique dans différents formats simples (textes, tableaux, images ou fichiers audio, etc.).
  • Je peux utiliser les outils ou éditeurs pour créer une page web ou un blog, en utilisant des modèles (WordPress, etc.).
  • Je peux appliquer un formatage de base (insérer une note de bas de page, un graphique, un tableau, etc.) à un contenu créé par moi ou par quelqu’un d’autre.
  • Je sais comment faire référence et réutiliser un contenu protégé par des droits de reproduction.
  • Je connais les bases d’un langage de programmation.

Utilisateur expérimenté

  • Je peux produire ou modifier des contenus multimédia complexes dans différents formats, à l’aide de diverses plateformes, outils et environnements.
  • Je peux créer un site web en utilisant un langage de programmation.
  • Je peux utiliser des fonctions avancées de différents outils (fusion de courriels, fusion de documents de différents formats, utilisation de formules et macro complexes, etc.).
  • Je sais comment appliquer les licences et les droits de reproduction.
  • Je peux utiliser plusieurs langages de programmation.
  • Je sais concevoir, créer et modifier des bases de données à l’aide d’un outil informatique.

Source : Europass

Les niveaux de compétences des 5 domaines du numérique :

  1. Traitement de l’information
  2. Création de contenu
  3. Communication
  4. Résolution de problème
  5. Sécurité

Pour vous aider à autoévaluer votre propre niveau, cliquer sur les liens pour accéder aux grilles

Philippe Garin

Pour un accompagnement personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Règles 7 – 9 pour être mieux vu par les moteurs de recherche
Site Web : Responsabilité de l’entreprise éditrice et des personnes
Forum de discussion : Règles ou Conditions d’utilisation d’un site Web

Signalez un mail frauduleux
Employeurs trop curieux : Ils veulent accéder à votre page Facebook
Les projets dérapent sur les délais, les coûts ou/et le contenu

Autres Emploi et Informatique :

Récapitulatif 16 Emploi
Récapitulatif 16 Informatique

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Efficacité : Tenez compte de vos préférences au travail


Efficacité : Tenez compte de vos préférences au travail

L’envie est plus forte que la préférence

L'envie est plus forte que la préférenceLa motivation est un très bon moteur pour son efficacité personnelle et donc pour sa productivité au travail.

L’envie et le plaisir d’agir comme on le veut et de choisir ce que l’on veut faire sont des facteurs qui réduisent le temps de la productivité ou/et qui augmentent la production et la qualité de ses actions.

Sommaire :

Les habitudes dans la productivité

  1. Une seule action à la fois
  2. Tenez compte de vos préférences au travail
  3. Travaillez tous les jours, même durant les vacances, sans exception
  4. Il faut 30 jours pour prendre une habitude
  5. Agir régulièrement pour se sentir bien
  6. La force de volonté est limitée, pensez-y quand elle s’épuise
  7. Acceptez un nouveau projet, quand votre esprit et votre cœur vous disent oui, tous les deux
  8. Ignorez les gens qui n’ont rien à faire de votre temps

La préférence est limitée par les choix et les possibles. On choisit parmi un certain nombre de valeurs ou d’objets, celles et ceux qui attirent le plus. Parfois, il s’agit d’un choix par défaut ou d’un choix par élimination des autres options.

Dans un cas comme dans l’autre, lorsque l’on en a la possibilité, on travaille mieux quand on se sent bien avec ses envies, ses préférences, que ce soit pour les idées, les outils, le lieu ou les conditions de travail.

L’idéal est d’avoir réussi l’harmonisation entre ses objectifs personnels et les objectifs professionnels.

Quelle que soit la motivation, on est toujours plus efficace quand elle est là.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de motivation, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Je peux le faire ! ou motivation personnelle en 8 étapes
Choix de carrière : Suivre sa passion
Définition des critères d’exigence dans le domaine de la motivation

Vos envies – ce que vous aimez ou pas
Le bore-out : « Quel ennui ! »
Méthode : ACP ou Approche Centrée sur la Personne

Autres Organisation :

Récapitulatif 14 Organisation

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Management de projet : 5 causes de l’échec


Management de projet : 5 causes de l’échec

la chance comme styme de management Une étude menée par Standish Group aux États-Unis indique que seulement 16% des projets se terminent dans les budgets et délais initiaux, et seulement 9% dans les grandes entreprises.

Fort de ce constat, il faut reconnaître que les dépassements, de budget ou de délais, sont tellement courants que les prévisions et les estimations de coûts sont systématiquement faussées malgré les 10 à 20% de « réserve pour dépassement » que le responsable interne ou l’entreprise extérieure ajoute, « à toutes fins utiles ».

L’échec d’un projet se traduit par les dépassements et aussi par un arrêt du projet, ce qui représente une perte sèche pour l’entreprise et pire un retour en arrière, lorsque c’est encore possible.

Les causes de l’échec

Les causes de l’échec sont multiples. Elles sont présentes tout au long du projet, à commencer par la définition du projet, de la description de la situation en cours à la situation prévue, en passant par toutes les étapes d’un projet. Le choix des participants au projet est du ressort du management. Plus le projet est important pour l’entreprise et plus haut remontent la responsabilité.

Des exemples :

  • La mise en place d’un nouveau serveur informatique est du ressort du responsable technique du service informatique, voire du responsable informatique.
  • La mise en place d’un système de surveillance d’un bâtiment est du ressort du responsable de l’établissement.
  • L’achat d’une entreprise qui va devenir filiale est du ressort du comité directeur, voire du patron lui-même.

Parmi toutes les causes possibles, en voici 5 qui nous paraissent intéressantes à analyser ;

1. La peur du changement

C’est LE classique. Le motif le plus courant est la peur du changement. C’est une illustration de la peur de l’inconnu, du futur, de devoir changer ses habitudes, de ne pas être à la hauteur. C’est la crainte de la perte de son pouvoir, de son image ou que l’on découvre son incompétence bien cachée jusque là.

2. La rivalité

Dès qu’un nouveau projet est évoqué, la rivalité entre personnes devient plus apparente. Les conflits augmentent avec les enjeux du projet, politiques, personnels, financiers.

La rivalité commence à l’intérieur de l’organisation, et se poursuit entre les acteurs internes et externes à la société, et même entre fournisseurs concurrents.

Toutes ces questions de personnes, entre compétences et égos, conduisent à des pertes de temps, d’argent, de ressources matérielles et humaines, donc à l’échec du projet.

3. Le résultat

La difficulté pour le décideur consiste à s’imaginer le résultat auquel il veut parvenir, puis à choisir la personne qui mènera le projet jusqu’à son terme et dans le budget prévu, – cette personne peut être elle-même -enfin, la description du chemin par lequel il faut passer pour parvenir au résultat attendu. Le projet est composé de plusieurs tâches : Les unes se succèdent alors que d’autres peuvent être exécutées par des acteurs différents, en parallèle, c’est-à-dire en même temps.

Selon l’ampleur du projet, des jalons avec dates précises et résultats intermédiaires précis, sont fixés ou sont complètement absents. Le manque de jalons ou points de situation intermédiaires, le manque de contrôle et de rapports du chef du projet au décideur conduisent immanquablement à l’échec.

4. Les mesures

Pour anticiper et réagir aux aléas d’un projet, plusieurs indicateurs sont nécessaires. Quel que soit le degré d’importance du projet, il faut être capable de mesurer son avancement et sa réussite, tout au long du projet et pas seulement en constatant le résultat final ou intermédiaire obtenu. Cependant, que les mesures soient définies, dans les tableaux de bord, en jours/homme, en rapport dépenses/économies ou gain, ces chiffres sont souvent inutilisables ou/et incompréhensibles pour le décideur. Même un chef de projet professionnel est amené à « sentir » l’avancement de son projet, malgré toute la rigueur et l’organisation mises en place. Il reste que nombre d’actions nécessaires pour mener une tâche à bien sont improvisés. Donc, dérapage et échec à la clé.

5. Les outils de pilotage

Plus une entreprise est grande ou plus le nombre de projet est important pour l’organisation et plus la présence d’outils de pilotage de projets est nécessaire et même indispensable.

Le nombre de tâches et les enchaînements entre elles devient croissant au point de devoir se procurer des outils qui vont indiquer à chaque collaborateur impliqué dans les projets, la liste des tâches à accomplir à chaque journée planifiée, avec quels moyens techniques ou en coordination avec d’autres personnes, en interne ou externes à l’entreprise.

Plus le pilotage est informatisé et plus le chef de projet se base sur ses outils et moins sur les relations humaines, pourtant indispensables. L’encouragement ou la réprimande font partie des éléments de motivation du responsable du projet vis-à-vis de ses collaborateurs. Passer à côté de cela et c’est l’échec assuré.

Des règles de bon sens

  • Sortir la tête du guidon est un bon moyen de faire le point « vu d’en haut » (certains disent « vu d’avion »)
  • Se faire accompagner par une personne extérieure au projet, comme un organisateur ou un responsable qualité ou encore un coach, permet de poser le crayon et de se demander si et comment les méthodes employées vont conduire au succès du projet.
  • Définir des jalons est bien ; définir les « délivrables » est mieux. Il s’agit de résultats intermédiaires documentés. La documentation doit être terminée, sans remise en question par des jalons précédents. Si ce n’est pas le cas ou si la qualité est insuffisante, alors il faut corriger, refaire ou abandonner, avant d’aller plus loin vers l’échec.
  • Savoir de quoi on parle et choisir les indicateurs de pilotage compréhensibles par tout et utiles pour prendre des décisions. Là encore, le bon sens doit permettre de s’y retrouver suffisamment facilement pour comprendre, juger et décider de la suite à donner, attribuer des félicitations, des encouragements ou des reproches.
  • Former le personnel aux outils, notamment le responsable au pilotage de son ou ses projets, permet de gagner du temps et de monter d’un ou plusieurs degrés la qualité du management et les chances de succès du projet.
  • Penser que l’échec d’un projet est une exception et non la règle malgré tous les risques que le projet contient par sa nature.

C’est avec des principes de bon sens que la rivalité entre personnes sera amoindrie et les conflits entre personnes réduits.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :


En complément :

Un cahier des charges pour éviter des conflits entre client et fournisseur
Que se passerait-il si le projet n’avait pas lieu ?
Le TCO ne suffit pas pour changer de logiciel en entreprise

Évolution du besoin en cours de projet
Analyse de dysfonctionnements et réduction de coûts cachés en 10 étapes
A savoir sur la gestion des ressources pour un chef de projet

Autres Management :

Récapitulatif 14 Management

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Recrutement : 8 réponses à la question « qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? »


En entretien d’embauche, quoi répondre à la question : « qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? »

300ème article dans la catégorie Emploi dans ce blog

Pour répondre à cette question, le candidat va devoir faire preuve d’imagination et de réactivité. Ce sont les qualités que le recruteur va chercher à déterminer.

Ces deux qualités sont demandées pour certains postes, comme les commerciaux ou les laborantins, les chercheurs, etc.

île déserte

Un petit coup de pouce est nécessaire pour ceux qui manque un peu d’imagination.

Alors voici quelques exemples de réponses :

1. Un couteau

Toujours utile, cet outil fait partie du paquetage des soldats Suisses. Plus le grade est élevé et plus le couteau suisse possède de lames et autres outils.

Sur une île déserte, il fait figure d’outil universel

2. Une trousse à pharmacie

Pour les plus prudents, pouvoir se soigner sur une île déserte, du simple bobo à une blessure plus importante.

C’est un principe de précaution, bien en vogue à notre époque où il faut de garder de tout : pollution, nourriture, etc.

3. Une moustiquaire

Ceux qui se sont déjà déplacés dans des îles, habitées, où dans des pays dits « exotiques », même proches de chez nous, savent que les moustiques y pullulent quelquefois et que beaucoup de maladies sont transportés par ces petits insectes : paludisme, fièvre jaune, malaria, chikunggounya, etc.

Là encore, il s’agit d’une application du principe de précaution.

La différence avec la trousse à pharmacie est que la moustiquaire est pour prévenir un mal alors que la trousse à pharmacie sert à soigner un mal, donc une fois que celui-ci est arrivé.

4. Une casserole

Ou toute réponse concernant un récipient qui peut recueillir de l’eau, de rivière ou de pluie, servir de bassin pour nettoyer ou pour cuire la nourriture, ou encore pour se laver.

C’est une notion de confort. Manger ce que la nature sur une île déserte produit n’est pas toujours facile. Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder certaines émissions télévisées et les grimaces de certains candidats à la dégustation de certains animaux et plantes.

5. Une couverture

Quand on n’est pas habitué aux différences de températures entre le jour et la nuit, sur certaines îles désertes, il est tentant de vouloir emmener une couverture avec soi.

Une couverture peut être utile pour garder au propre des objets et de la nourriture. Cependant, c’est une surprotection de soi, car souvent inutile. Elle attire les insectes et petits animaux. Elle se trouve rapidement inutilisable à cause de la pluie.

Elle montre aussi une tendance à vouloir reproduire un environnement familier dans un environnement qui ne l’est pas.

Faut-il voir un comportement du futur titulaire du poste à pourvoir ?

6. Un livre

Ceux qui s’imaginent avoir le temps de lire sur une île déserte devront s’en passer durant la période d’adaptation. Se repérer, s’installer, survivre sont plus importants que lire, jouer, jouir du temps libre.

Ils confondent un séjour touristique avec la survie.

Bien sûr, si le livre traite de la survie en milieu hostile, comme une île déserte, alors le recruteur va y voir plutôt un esprit organisé et prévoyant, sinon un esprit superficiel qui se trompe sur la charge de travail, et doutera de sa faculté d’adaptation à un nouveau poste. Choisissez bien votre livre.

7. Un appareil utilisant l’électricité

Que ce soit un téléphone, un ordinateur, un jeu vidéo, une caméra, une radio ou tout autre appareil utilisant de l’électricité, aucun ne fonctionnera très longtemps sur une île déserte, qui, par définition, ne possède aucun moyen de produire de l’électricité.

Là encore, si c’est un signe de modernité, encore faut-il qu’il soit utile à la survie et adapté à un nouveau milieu, de vie ou de travail. Tout dépend si un déménagement est à la clé de votre candidature.

8. Une photo des miens

Ah, nostalgie ! Se réfugier dans le passé, attendre que les siens viennent vous chercher dans cette île déserte, c’est mettre de l’espoir dans les autres pour une délivrance, la plus rapide possible, de la situation où vous vous trouvez.

Est-ce la meilleure approche pour ce poste que vous espérez ?

Le recruteur peut aussi croire que vous vous réfugiez dans le passé. A moins que vous expliquiez votre choix, par un ancrage dans le passé comme source de motivation pour aller de l’avant et obtenir mieux et, au minimum, des conditions identiques à celles que vous aviez dans votre ancien job.

Et vous, que répondriez-vous ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

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Des questions difficiles de recruteurs

Entretien d’embauche : des questions très inattendues
Les noms et les verbes pour améliorer un entretien par des bonnes questions
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Récapitulatif 11 Emploi

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