Combien de temps pour faire une première impression ?


Jugé (e) dès le tout début de la première rencontre

Faire une bonne ou une mauvaise impression est très important, notamment pour un candidat dans un entretien d’embauche ou pour un commercial lors d’un rendez-vous d’affaire.

Il est généralement convenu que les 5 premières secondes et les 5 premiers mots sont les plus importants pour réussir une première impression.

Est-ce trop long ou trop court ?

première exposition impressionniste

par Cham 1874

Une étude américaine

Une étude américaine a consisté à montrer 66 visages différents à 200 personnes pendant une seule seconde.

Un dixième de seconde a été suffisant à ces 200 personnes pour exprimer un avis sur les traits de personnalité qu’ils ont détecté sur le visage de ceux qu’ils ont vu pour la première fois.

Est-ce tout ?

Cette étude porte uniquement sur le visage.

Lorsque vous rencontrez quelqu’un pour la première fois, il prend plus d’un dixième de seconde pour regarder votre corps en entier, la forme de votre corps, votre coiffure, vos vêtements.

Votre interlocuteur va aussi regarder comment vous bougez, vous marchez.
Quels sont les gestes que vous faites.

Le premier geste est d’aller vers l’autre, avec un sourire, et la main tendue pour saluer, sauf pendant les nouvelles règles de distanciation imposés par la lutte contre la pandémie de covid-19.

Viennent l’odeur que vous dégagez, éventuellement la moiteur de vos mains ou la sueur.

Puis, votre voix, bien placée, trop haute, trop basse.
Le débit de parole, l’aisance avec laquelle vous parlez.
La clarté de vos propos

Tous ces éléments contribuent à produire une bonne impression ou indisposent votre interlocuteur.

Réponse

Entre 1/10 de seconde et 5 secondes, voilà la durée d’une première impression.

Alors, préparez-vous bien à produire votre meilleur effet possible.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Le mystère des 30 secondes de lecture d’un CV dévoilé : Partie 1/2
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Embauche : Le diplôme, Un critère de sélection parmi d’autres


Le diplôme a perdu sa place de critère le plus important

étude Pôle emploi Mars 2018La première partie de cette série de 2 articles décrit l’importance que revêt le niveau de diplôme dans l’inconscient collectif des Français.

Ils se jaugent les uns les autres selon le « Bac+combien » qui est un critère de sélection des candidats dans un recrutement.

Le diplôme perd de son importance

Selon une étude de Pôle emploi de mars 2018, Le critère « diplôme » perd de son importance au profit d’autres critères :

  1. L’expérience professionnelle dans un poste similaire
  2. Les compétences comportementales (ou soft skills)
  3. La capacité d’adaptation
  4. L’adhésion aux valeurs de l’entreprise
  5. L’adhésion au contenu du travail
  6. La variété des expériences professionnelles

Seuls 40% des employeurs considèrent le diplôme comme critère de sélection prioritaire, alors que 74% mettent l’expérience professionnelle en premier.

L’importance du diplôme dépend :

  1. Du secteur d’activité de l’employeur, plus important dans les services que dans le bâtiment
  2. De la taille de l’entreprise, plus important dans les grandes entreprises que dans les petites
  3. De l’ancienneté, plus important pour les jeunes diplômés que pour les seniors

Source : Pôle emploi

Impact dans les candidatures

Ce changement, pragmatique, qui consiste à privilégier le savoir-faire et les compétences comportementales, a un impact direct sur la présentation du CV, le contenu de la lettre de motivation et l’entretien d’embauche.

La rubrique « Compétences » est mise en avant dans le CV, pour que le recruteur voit d’abord ce dont le (la) candidat (e) est capable, sa place est avant la rubrique « Parcours professionnel ».

La lettre de candidature sert à décrire les circonstances qui ont conduit à acquérir les compétences.

Les propos du candidat en entrevue serviront à expliquer le comportent au travail, son adaptabilité à faire face aux évènements professionnels et aux relations avec les autres, collègues, clients, etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

VAE : Le processus de la Validation des Acquis de l’Expérience
Le CV d’un jeune diplômé : Que doit-il contenir ?
De l’importance des Centres d’intérêt dans un CV

Les secteurs professionnels officiels : code NAF
Les étiquettes professionnelles ou « t’es pas fait pour ça »
Seniors : Vos points forts auprès des recruteurs

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Le niveau de diplôme de moins en moins important dans les recrutements


Bac + combien ?

diplôme du baccalauréat françaisEn France, l’un des critères de sélection des candidats est le niveau de diplôme : le fameux « Bac+combien ».

Bac est l’abréviation de Baccalauréat.
C’est le diplôme de fin d’année de la scolarité, celui sans lequel les études supérieures sont impossibles.

Avec le temps et quelques réformes, ce sont désormais plus de 80% des élèves qui parviennent à obtenir la Bac.

Le « combien » qui suit l’expression « Bac+ » est le nombre d’années d’étude nécessaire pour obtenir un diplôme.
Par exemple, un ingénieur a un diplôme « Bac+5 ».

Plus le chiffre est élevé et plus le (la) candidat (e) fait partie de l’élite intellectuelle.

Censé être une élite, les détenteurs d’un diplôme de niveau élevé devraient, plus facilement que les autres, trouver un emploi.
À l’inverse, les niveaux de diplômes inférieurs, pire les sans-diplômes, ont plus de difficultés à trouver un emploi.
La réalité est différente.

Son importance dans le recrutement

Cette caricature est de moins en moins vraie, même si le jugement des capacités d’une personne par son niveau de diplôme est bien ancré en France.

Certaines entreprises recrutent uniquement à partir de Bac+5, même si le diplôme est sans aucun rapport avec le métier.
Par exemple : un ingénieur agronome dans une société de services numériques.

Dans la majorité des autres pays, l’entreprise s’intéresse, avant tout, à la capacité du (de la) candidat (e) à assumer les responsabilités et les tâches liées au poste à pourvoir.

Dans beaucoup de conventions collectives, le niveau de diplôme influe sur le statut du salarié : Cadre ou non-cadre, qui confère des avantages, financiers notamment.

Certes, certains métiers imposent de disposer d’un diplôme.
Par exemple, médecin, notaire ou boulanger.
C’est une garantie de qualité et de connaissances.

Pour les autres, on peut se poser la question de l’intérêt du niveau de diplôme comme critère de sélection des candidats, deuxième volet de cette série de 2 articles.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Recrutement : La richesse de la personnalité
Faut-il avoir peur des tests de personnalité informatisés ?
Pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être ?

CV : Les 3 mensonges sur les diplômes
Les niveaux de qualification et de diplômes
Chômage des jeunes : Qui sont les NEET ?

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Recrutement : « Parlez-moi de vous »


Question piège ou Question de préparation ?

parlez-moi de vousUne des questions les plus embarrassantes pour le (la) candidat (e) est bien celle où le chargé de recrutement demande à ce dernier de parler de lui (d’elle).

Entre retracer sa vie début sa naissance, ou du moins, depuis ses études en reprenant l’ensemble des postes occupés, déjà cités dans le CV, durant des stages ou en tant que salarié ou indépendant, et se contenter de parler de son dernier job, il y a une grande marge.

De même, faut-il donner beaucoup de détails ou synthétiser à fond en quelques phrases ?

L’une et l’autre des méthodes sont incompatibles avec une présentation de soi efficace.

Le recruteur pose la question, observe et écoute, dans cet ordre.

Il observe de comportement, l’embarras ou l’aisance du candidat à répondre à la question.
Il fait attention à la voix et à la gestuelle autant qu’aux mots prononcés.
Il se fait une idée de la réaction au stress et du degré de préparation du candidat à l’entretien d’embauche.

Quand le recruteur se trouve être le futur chef, cette question est parfois un simple exercice de style car il recrute occasionnellement et sait que cette question embarrasse souvent, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs.

En tout état de cause, ce qui est demandé réclame une réponse.
Le temps de la réflexion est passé, il faut parler. Quoi dire ?

Quand la question arrive au début de l’entretien

Quand le recruteur pose la question au début de l’entretien, c’est qu’il veut se faire une idée de votre parcours, de votre histoire et de votre motivation.

Il veut savoir, à la fois, ce que vous avez fait, ce que vous pouvez apporter à l’entreprise et qui vous êtes, en tant que personne.
Il s’attend à un bref résumé de votre parcours et à une description de vos savoir-faire et savoir-être.

Le recruteur a besoin de savoir si vous allez pouvoir vous intégrer dans l’entreprise et dans l’équipe de travail.

C’est là qu’intervient votre pitch de présentation, celui que vous avez préparé.
Vous savez : Celui qui dure 2 à 3 longues minutes.

Vous le connaissez par cœur et vous êtes capable de lui donner un air de naturel quand vous parlez.
Vous évitez de le réciter en le faisant « vivre » par des mimiques ou des gestes qui le rendent clair et compréhensible, facile à retenir par le recruteur.

Selon votre expérience, vous allez parler :

  • de tout l’intérêt que vous avez eu pour vos études et vos stages, ou
  • des résultats obtenus dans vos deux ou trois derniers postes, ou encore
  • de ce qui vous amène à choisir de postuler pour ce poste dans cette entreprise.

Quand la question arrive à la fin de l’entretien

Le recruteur vous a écouté tout au long de l’entretien.
Il vous a informé sur l’entreprise, sur le poste, et sur l’environnement de travail, parfois même sur les conditions de travail.
Vous avez aussi écouté tout ce qu’il vous a dit.

Vous vous êtes fait une idée de l’intérêt de ce poste pour vous.
Vous l’avez mentalement confronté à vos critères de choix (comme lui) et vous savez si le poste vous conviendrait.

Ce que le recruteur attend de vous, c’est que vous fassiez un résumé de tout ce que vous avez retenu.

Pour cela, vous allez reprendre les différents éléments recueillis et vous allez lui annoncer, pour chacun d’eux :

  1. ce que vous avez déjà fait et qui ressemble à ce qui est attendu,
  2. ce que vous avez compris du poste, et surtout,
  3. en quoi vous êtes le candidat qu’il doit retenir.

Dans les deux cas

« Parlez-moi de vous » est une des questions dont la réponse est déterminante pour la suite de votre candidature.

Une réponse inappropriée ou mal exprimée est un facteur d’échec important.

À l’inverse, une bonne présentation, convaincante, claire et en adéquation avec les attentes du recruteur sur le poste, va vous placer dans les candidats à retenir.

Maintenant, d’autres candidats vont être reçus par le chargé de recrutement et vont entendre la même question.

Qui sera le vainqueur ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Question piège du recruteur : Pourquoi vous ?
Le Pourquoi de certaines questions en entretien d’embauche
Entretien d’embauche : Quand répondre à une question provoque des regrets

Emploi : Votre pitch de présentation
30 minutes en entretien d’embauche : Suffisant ?
Entretien d’embauche , discours, présentation : Conseils pour Bien parler

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Proposition, Mémoire, Solution : Comment les présenter ?


Savoir présenter une proposition

Dans sa vie professionnelle, nous sommes amené à devoir présenter une solution, une proposition, un mémoire.
Cela arrive durant les études devant un jury, dans son entreprise devant son chef ou le Comité de direction, devant une assemblée lors d’un colloque, etc. Les circonstances sont multiples.

Devant la page blanche, ou devant son écran, les idées sont absentes ou se bousculent. Pourtant, il faut les mettre dans un certain ordre pour parvenir à se faire comprendre et à convaincre pour obtenir un diplôme, un budget, l’adhésion à la mise en oeuvre de sa proposition.

proposition de loi 2223

Un plan simple

Rien ne vaut la simplicité dans le plan du document que l’on va remettre :

    1. Constat, description de l’existant
    2. Expression de la problématique
    3. Proposition de solutions et perspectives

1. Le constat

Reprise des éléments vécus, constatés, lus et les témoignages recueillis. Ce sont des faits sans prise de position, uniquement un rappel de ce qui est.

On peut y mettre aussi les références à des études effectuées par d’autres, pour autant qu’il s’agisse de constat. Il faut que le constat soit le plus neutre possible et que tout soit incontestable et illustré par des faits vérifiables.

C’est la partie la plus compliquée car on a tendance naturellement à empiéter sur les deux autres parties du plan. Si cela arrive, il suffit de faire le tri et de déplacer, vers l’une ou l’autre des deux autres parties, les phrases lors de la relecture finale ou durant la rédaction.

2. L’expression de la problématique

Une problématique s’exprime par la phrase suivante :

« Comment faire pour …. alors que …. ? »

Par exemple,
 » Comment faire pour bien accueillir un nouvel arrivant et pour qu’il réussisse son intégration alors que la procédure d’accueil se limite à un tour des locaux par le chef direct et par quelques documents à remplir fournis par le service RH comme l’adhésion à une mutuelle (en France du moins) et à la remise de la liste des téléphones internes, et alors qu‘aucune procédure d’intégration n’existe dans l’organisation ?  »

Ensuite, il faut détailler, c’est-à-dire donner son point de vue, agrémenté de citations et d’arguments en faveur de sa vision.

3. Les propositions de solutions et perspectives

Là, la question à laquelle il faut répondre est :

« Si j’avais tout pouvoir de décision ou de proposition au sein de l’organisation, je ferais quoi ? »

Il s’agit de lister les mesures à prendre, les actions à mener, les moyens financiers et humains et le calendrier de ces actions.

C’est alors une question d’imagination, de cogitations, de réflexions et de cohérence.

La partie « perspectives » est une sorte de lettre d’intention puisque, aujourd’hui, tout est encore théorique et la décision est encore à prendre.
Par contre, il est possible de montrer le degré d’acceptation des propositions auprès d’un échantillon de la population concernée par la proposition, la solution, les résultats du mémoire.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Organisation : Attention, prêt, partez !
Guide méthodologique de mon organisation du travail personnelle
Que doit contenir un rapport d’activité ?

Pourquoi les propositions, recommandations, nouvelles idées sont-elles souvent refusées ?
Stratégie de présentation en six points
Fiche pour le suivi de l’action

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CV : Les 3 mensonges sur les diplômes


Pourquoi mentir sur ses diplômes

Diplome_d'etudes_primaires_preparatoires_1942_RennesDès le CV, les mensonges portent le plus souvent sur les diplômes.

Bien que plus un diplôme est ancien, moins il a de valeur, c’est son niveau, noté en nombre d’années après le baccalauréat, qui compte le plus aux yeux de la très grande majorité des recruteurs français. Et cela quel que soit l’âge du candidat.

C’est plus par habitude et par tradition bien ancrée dans la culture française, que le niveau d’étude prend le pas sur l’expérience et la capacité réelle à occuper le poste proposé.

Cette erreur est évitée dans la grande majorité des autres pays, dans la mesure où leurs recruteurs pensent qu’il vaut mieux avoir un collaborateur avec une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine. Le pragmatisme avant tout, ce qui compte c’est que ça marche, alors qu’en France, on préjuge du succès à un poste en fonction du niveau de diplôme obtenu. L’expérience vient bien après.

À cause de la compétition

Comme la loi de l’offre et de la demande est en faveur des employeurs en temps de crise, la compétition entre des dizaines de candidats pour un seul poste passe par de la duperie sur le diplôme.

Par ailleurs, quand un poste demande un certain niveau, par exemple, niveau Bac pour la plupart des concours de la fonction publique, de nombreux candidats d’un niveau de diplôme plus élevé viennent postuler en reléguant les moins diplômés en arrière.
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Les 3 mensonges

  1. Soit la formation a été suivie sans avoir obtenu le diplôme,
  2. soit il y a usurpation en prétextant avoir atteint un niveau que le candidat n’a jamais atteint,
  3. soit encore il y a falsification lorsqu’un diplôme est indispensable pour exercer une activité réglementée.

Les conséquences et les parades

1. Dans le premier cas, le mensonge a peu d’importance, sauf si les compétences annoncées sont absentes alors qu’elles servent de critère de sélection. Un contrôle auprès de l’organisme de formation suffit généralement pour démasquer le menteur ou la menteuse.

2. Dans le second cas, il y a volonté de tromperie. Elle est découverte, souvent rapidement, durant la période d’essai, car le nouvel embauché sera incapable de mettre en œuvre des compétences qui lui manquent. Un contrôle de référence auprès des employeurs précédents donne de bons résultats

3. Dans le dernier cas, il y a faute pénale. La présentation du diplôme est obligatoire et l’usage d’un faux est réprimé. Là, le contrôle est impératif et le site prévu par le gouvernement devra être interrogé.

Philippe Garin

Candidat ou recruteur, pour un conseil personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Entretien de recrutement : Mentir en entrevue ou se sentir mal à l’aise
Embauche : 8 critères de sélection légaux ou pas
CV Formations Conseils pour les présenter

CV « arrangé » : Même aux postes les plus importants, ils se font prendre
Recrutement : Les sources de stress du recruteur
Période d’essai interrompue : Et alors ?

Autres Emploi et Management :

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Récapitulatif 15 Management

CV pour un premier emploi : meubler est inefficace


La recherche de son premier emploi commence par son premier CV

CV okLe débutant sur le marché du travail se trouve confronté à un dilemme : Les offres d’emploi indiquent que les candidats doivent avoir une première expérience, réussie, alors qu’il faut bien débuter par un premier emploi.
Alors comment le décrocher ?

Le premier outil, du débutant au senior, est le CV.

Si pour un senior, la difficulté est de faire tenir le CV sur une page ou deux, le débutant, lui, est confronté à la difficulté de remplir sa page.

En dehors de ses études, avec ou sans diplôme, il a peu d’expérience à y mettre.

Meubler un CV

Comme une page blanche ou presque blanche montre que ses expériences sont peu nombreuses, voire inexistantes, le débutant va se mettre à « meubler », c’est-à-dire, à trouver des informations à mettre sur sa feuille, sans trop savoir si cela est efficace.

Les moyens de remplir le CV pour un débutant sont, entre autres :

Mettre tous ses diplômes

Le nom des diplômes, avec mentions, spécialités, prix obtenus, du Brevet au dernier diplôme, avec l’idée, que plus il y en a et mieux on verra son parcours.

A défaut d’avoir obtenu des diplômes, le titre des formations suivies, académiques et des formations continues, rempliront bien la page. Toutes les formations doivent-elles présentes sur le CV ?

Mettre tous ses stages et jobs

La liste des stages, dès le stage obligatoire de découverte en 3ème, jusqu’aux stages en entreprise, sont des expériences et comptent comme telles. Plus les études sont longues et plus le nombre de stages augmente. Une aubaine pour les diplômés ?

Certains jeunes ont travaillé l’été, au boulot de leurs parents, ou en solo, sur une station balnéaire ou encore en colonie de vacances, etc. Les autres regrettent d’avoir passé de bonnes vacances sans s’intéresser au monde du travail, trop éloigné de leurs études.

Les petits boulots dans l’année sont aussi des expériences. Rémunérés avec un contrat de travail temporaire ou bénévoles dans une association ou le magasin d’une connaissance, les jobs sont plus ou moins apporteurs d’expériences. Entrent-elles dans le cadre « professionnel » ?

Mettre loisirs et autres centres d’intérêt

La rubrique du bas de page est un moyen de remplir le CV. Elle contient la liste des sports, des voyages, des autres loisirs. Il doit y avoir dans le lot quelque chose qui va intéresser un recruteur, n’est-ce pas ? Ou pas ?

La qualité plus que la quantité

Un CV pour la recherche d’un premier emploi est l’occasion d’apprendre à mettre l’essentiel.

Si formations, stages, jobs et centres d’intérêt, sont les rubriques que l’on met dans un CV, il est plus efficace de sélectionner les informations que l’on va mettre devant les yeux d’un recruteur.

Le choix va faire en fonction de deux critères principaux : Soi et l’Autre.

Soi

C’est répondre à la question de ses savoir-faire.  » Qu’est-ce que j’ai appris ? « ,  » Qu’est-ce que je sais faire ?  »

A chacune de ses questions, il y en a une supplémentaire :  » Est-ce que l’information que je m’apprête à donner va servir à ma candidature ?  »

L’autre

L’autre, c’est le recruteur qui peut être aussi le futur chef ou le futur patron. Celui-ci a rédigé une annonce et cherche un candidat qui sera apte à tenir le poste.

Il va donc chercher, parmi les CV qu’il reçoit, ceux qui sont les plus intéressants pour lui. Il cherchera une personne pour exécuter les tâches du poste, et jamais pour faire plaisir à un candidat. Le piston fonctionne très, très rarement. La recommandation, oui, le piston, non.

Le débutant va donc sélectionner les informations qu’il pense utile pour répondre aux critères de sélection du recruteur.

Un CV sur une demi-page

Mieux vaut un CV sur une demi-page, avec tous les éléments utiles pour le recruteur, sera plus efficace qu’un CV d’une page contenant des informations inutiles.

Et la lettre de motivation

La lettre de motivation est plus importante que le CV pour un débutant. C’est le moyen le plus efficace pour combler son manque d’expérience et de proposer son enthousiasme et sa volonté de bien faire.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Le CV d’un jeune diplômé : Que doit-il contenir ?
CV : Formations conseils pour les présenter
CV « arrangé » : Même aux postes les plus importants, ils se font prendre

Candidature spontanée : 6 pièges à éviter
Recruteur : La présélection des candidats
Carrière : Plus on vieilli et moins on fait de concession

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Burnout : Symptômes, Causes et Conséquences


Le burnout ou Syndrome d’épuisement professionnel mérite d’être analysé

TechnologiaC’est ce qui a été réalisé dans une étude de Technologia, publiée en février 2014

Symptômes

Les principaux symptômes qui mènent au burnout sont le travail excessif et le travail compulsif, ainsi que l’épuisement émotionnel au travail :

  • 15% se sentent vidés affectivement
  • 15% considèrent que travailler toute la journée est vraiment pénible
  • 20% se sentent usés à force de travailler
  • 25% sont épuisés à la fin de la journée
  • 25% se sentent fatigués en se levant le matin

Ces chiffres sont arrondis.

Causes

Les principales causes du syndrome d’épuisement professionnel sont :

  • L’intensité du travail
  • La pénibilité du travail
  • Le manque de temps
  • Les relations avec les autres
  • Le temps de transport
  • La perte de sens du travail

Conséquences

Ce sentiment d’épuisement au travail n’a aucune conséquence sur la santé pour 60% des personnes interrogées et même un impact positif pour 10% d’entre elles. Par contre, l’impact est négatif pour 30%.

Pire, 30% ont même songé au suicide !

On pourrait penser que les personnes sont soutenues par leurs familles et leurs amis, collègues, etc. C’est le cas… pour seulement 50% d’entre eux.

Il reste donc 50% qui sont proches de s’effondrer au travail sans soutien quelconque de leur entourage.

Le burnout et vous

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Burnout ou Syndrome d’épuisement professionnel
La pénibilité au travail : Les facteurs de pénibilité
Workaholic ou Bourreau de travail : du burnout au karōshi mortel

Stress : maladie contagieuse ou faute du management ?
Moi, stressé (stressée) ?
Tests de réaction au stress et aux tensions

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Sondages

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Trouver son premier emploi est différent de trouver un job


Un premier emploi est différent d’un job

les jeunes à la recherche du premier emploi

Vie active

Un emploi va conférer une expérience professionnelle par un contrat de travail hors d’un cursus scolaire. C’est l’entrée dans la « vie active », le statut de salarié ou de chef d’entreprise. C’est l’aboutissement attendu de ces années d’études.

Un job est alimentaire. Il vous permet, sur une période précise et néanmoins courte, de gagner de l’argent. L’intérêt est porté presque exclusivement sur le revenu que vous allez recevoir.

Un emploi, c’est autre chose

Un emploi est plus contraignant car il devient votre seule source de revenus. Vous devrez compter uniquement sur vous-même pour gagner de l’argent.

Un premier emploi, c’est aussi apprendre. Quand vous quittez l’école, avec ou sans diplôme, vous ne savez rien.
Vous avez certes des connaissances et certaines d’entre elles vous ont servies pour vos stages. En fait, ce n’est que la valise avec laquelle vous allez voyager tout au long de votre carrière.

Maintenant, vous avez à la remplir avec vos nouvelles expériences à acquérir :

  • les tâches liées au poste,
  • les relations avec les autres,
  • les outils et les méthodes employés,
  • le style et la culture de l’entreprise,
  • etc.

Embauche à la clé

Nombre de jeunes se sous-estiment dans l’espoir de décrocher plus rapidement un premier emploi. Ils perdent ainsi tout le bénéfice de leur(s) diplôme(s).

Un employeur va embaucher un jeune parce que ce jeune va apporter à l’entreprise, parce qu’il aura décelé chez lui, ou elle, ce qui manque dans son organisation.
Vous éviterez la réponse « vous êtes trop qualifié pour le poste »

C’est le point de départ de votre carrière, celle que vous allez mettre sur votre CV jusqu’à la fin de votre carrière

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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Job dating ou speed recruiting : Faire une bonne impression
Cadremploi : Speed recruiting pour décrocher un job en 7 minutes
Trop jeune pour le RSA : Le Service Civique est là

La promesse d’embauche : un engagement mutuel ?
Le Titre Emploi Service Entreprise ou Tese pour simplifier les formalités d’embauche et de gestion
Recherche d’emploi : Surqualifié (e) pour le poste

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Québec vs France : équivalence des études et des diplômes


Equivalence niveaux d’études et diplômes au Québec et en France

Les cycles d’études

Les études primaires

Les études primaires au Québec se composent de 6 années pour 5 seulement en France, où la sixième année est la première du cycle suivant des études secondaires.
Si au Québec, les années sont nommées ainsi et dans un ordre croissant, en France, on parle de Cours préparatoire, de Cours élémentaire et de Cours moyen.

Québec

France

1ère année CP
2ème année CE1
3ème année CE2
4ème année CM1
5ème année CM2
6ème année 6ème et début du collège

Les études secondaires

Les études secondaires au Québec se composent de 5 années et en France il n’y en a 4 seulement, y compris la 6ème. La numérotation en France est une sorte de compte à rebours.
équivalence diplômes au Québec et en France

Québec

France

1ère année 5ème
2ème année 4ème
3ème année 3ème et dernière année du collège
4ème année Seconde et première année du lycée
5ème année Première

Les études collégiales et supérieures 1er cycle

Le CEGEP ou collège d’enseignement général et professionnel au Québec est un établissement préparatoire aux études supérieures universitaires, alors que le collège est le nom donné, en France, aux établissements d’études secondaires et Lycée celui des trois dernières années avant le diplôme ouvrant le droit à accéder aux études supérieures, le baccalauréat.

Québec

France

CEGEP 1ère année Terminale et dernière année du lycée
CEGEP 2ème année Première année universitaire ou en IUT
CEGEP 3ème année Deuxième année universitaire ou en IUT

Les études universitaires

Les IUT, ou Instituts universitaires technologiques, en France, proposent des études en deux ans alors que les universités sont les établissements pour des études plus longues.
Au Québec, le 1er cycle universitaire dure 3 ans, pour 2 en France. Toutefois, une harmonisation récente des niveaux de diplômes entre les pays européens a poussé la France à ajouter une année au premier cycle universitaire.

Les diplômes

Il n’y a pas d’équivalence automatique entre un diplôme français et un diplôme étranger. Une demande d’équivalence est à demander à l’inscription dans un établissement français.

Québec

France

CEGEP S5 à la fin de la 5ème année des études secondaires Brevet des collèges ou BEPC à la fin de la 3ème et dernière année du collège pour l’enseignement général
CEGEP 1ère année Brevet de technicien
Les CAP et BEP, diplômes d’enseignement professionnel sont obtenus une année après le collège, dans les lycées professionnels uniquement
CEGEP 2ème année Baccalauréats à la fin de la troisième année du lycée, appelée Terminale
CEGEP 3ème année BTS ou Brevet de Technicien Supérieur, obtenu dans les Facultés ou en lycées en deux ans après le baccalauréat

Cycles universitaires

Avant la réforme européenne, la France permettait d’obtenir un diplôme après 2 années d’études universitaires, appelé DEUG dans les universités et DUT dans les Instituts universitaires de technologies. Puis, à la fin de la troisième année, la licence, suivi par un doctorat après au moins 6 ans, 5 ans pour obtenir un diplôme d’ingénieur. Les plus longs doctorats sont en médecine.
Après la réforme européenne, le système est devenu :

  1. Licence : nécessite 3 années d’études
  2. Master : nécessite 4 semestres d’études supplémentaires, soit 5 années d’études en tout
  3. Doctorat : normalement obtenu après 16 semestres, soit 8 années d’études

Philippe Garin

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Les niveaux de qualification et de diplômes
Les discriminations à l’embauche
VAE : Qu’est-ce que la Validation des Acquis de l’Expérience ?

CV Formations Conseils pour les présenter
Equivalences exactes des unités anglo-saxonnes en unités métriques
Comment évaluer votre niveau de connaissance d’une langue étrangère

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Raconter son CV en entrevue de recrutement


Comme si vous racontiez une histoire : la vôtre

il était une fois... mon CVUne partie de l’entretien d’embauche sera consacré à discuter sur votre parcours.

Vous devez, sans devoir lire votre CV, être capable de dire

  • les postes,
  • les entreprises,
  • les dates,
  • les motifs de départ,
  • ce que vous y avez fait,
  • ce que vous avez retenu de ces emplois.

Et aussi, le choix de

  • vos études,
  • vos loisirs,
  • déménagements éventuels,
  • votre vie familiale,
  • travail de votre conjoint,
  • vos motivations actuelles.

Racontez votre CV comme une histoire, sans lasser votre interlocuteur, en évitant que toute la durée de l’entretien passe à ce récit.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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S’habiller « comme il faut »
Connaître ses limites
Échanger durant l’entretien d’embauche

CV « arrangé » : Même aux postes les plus importants, ils se font prendre
3 métiers dans sa vie ?
Un excellent CV… suffisant ?

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3 métiers dans sa vie ?


3 métiers dans sa vie ?

Charles_de_gaulle_carlton_gardens

Lui : 3 métiers

Dans les années 70, un instituteur nous disait :

« Vous, les jeunes, dans votre vie, vous allez changer de métier au moins 3 fois dans votre vie »

Cette affirmation m’avait laissé sans voix.
Je me suis fait alors cette réflexion :

« Quoi ? Faire des études pour exercer le métier que j’aurais choisi, seulement pour une partie de ma vie professionnelle !
Il doit s’agir de métier proche du premier ! »

Pendant des années, j’ai progressé dans l’échelle sociale et j’ai gravi tous les échelons correspondant à mon métier. J’ai effectivement évolué et exercé des activités différentes, tout en restant cohérent dans cette progression.

De l’échelon le plus bas de la hiérarchie au plus haut possible, avec quelques variantes selon les employeurs, je pensais que

cela faisait plus de 3 métiers différents dans ma vie

Que nenni ! Mon professeur d’alors exprimait une opinion basé sur un constat : l’évolution de la société s’accélère de plus en plus, les techniques et les découvertes scientifiques font encore s’accélérer les choses.

Bien sûr, il ne s’imaginait pas à quel point les certitudes du moment allaient passer d’un état à un autre.

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Par exemple, le telex

Outil très largement utilisé par les entreprises, surtout pour tous les aspects de logistique, le telex a été remplacé en très peu de temps par le fax, ou fac-similé. Le fax avait l’immense avantage qu’il permettait de transmettre n’importe quelle image, des plans par exemple, alors que le telex n’autorisait que des caractères, un peu comme un télégramme.

Quand Internet s’est démocratisé, et cela s’est fait en un temps record, le fax a quasi disparu. Pourquoi, en effet, s’embêter à passer des feuilles de papier dans un appareil alors que l’on peut joindre n’importe quel document en tant que pièce jointe à un courriel, y compris du son et des vidéos ?

Il est donc évident que les concepteurs, les fabricants, les mainteneurs de ces différents appareils ont vu leur métier évolué et les entreprises qui n’ont pas su s’adapter ont disparues.

Un autre exemple, encore plus flagrant :

L’apparition des appareils photos numériques, puis des smartphones, a fait disparaître les fabricants des pellicules argentiques et les entreprises de développement des photos. Celles qui sont encore présentes, développent à partir des supports électroniques et via Internet ou des appareils à l’entrée des grands magasins.

De très nombreux exemples peuvent être cités et cela dans tous les domaines de l’agriculture, de l’industrie et même des services.

A cela, s’ajoute les évolutions induites par la mondialisation.

On conçoit dans un pays, on fabrique dans un autre, on distribue dans le reste des pays. Là, l’évolution des métiers tend vers une spécialisation.

Dans le premier cas, une technique en remplace une autre. Les professionnels sont remplacés ou s’adaptent grâce à des formations continues.

Dans le deuxième cas, à part s’expatrier ou devenir les premiers, les experts dans son domaine, l’évolution dans sa carrière passe toujours par des formations continues de plus en plus pointues. Quand cela ne suffit plus, alors que faire ?

L’évolution dans sa carrière passe alors par un changement de métier.

Trois changements de métiers seulement dans sa vie professionnelle, comme le disait mon ancien instituteur ?… Ou plus ?

Qu’en pensez-vous ?

Sondage :

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Nouveaux sur le marché du travail


Nouveaux sur le marché du travail ?

taux d'activité par tranche d'âgeVos études viennent de se terminer

Que vous faites partie de ceux qui sortent sans diplôme ou que vous ayez le prestigieux papier en poche, vous allez être nouveau sur le marché du travail.

Comme dit la chanson : « Et maintenant, que vais-je faire ? »

Pour certains, ce sera des vacances méritées, on verra plus tard.

Pour d’autres, ce sera l’angoisse de l’avenir immédiat.

Pour les premiers, il faudra bien s’y mettre à un moment donné ou un autre, pour les seconds, c’est maintenant qu’il faut chercher un emploi.

Avant toutes choses, il est important :

  • De savoir où aller
  • De savoir comment y parvenir
  • De vouloir y parvenir

Ce sont les réponses à ces questions qui détermineront votre premier choix de carrière.

Il est évident que :

  • Votre choix de carrière ne dépend aucunement de votre diplôme
  • Votre carrière va évoluer dans le temps, vous allez exercer plusieurs métiers d’ici votre retraite
  • Vous allez tirer profit de vos échecs et de l’échec des autres, c’est-à-dire vous basez sur le passé et le présent pour votre avenir
  • Vous souhaitez un travail idéal, motivant par son contenu et sa rémunération
  • Vous savez que le job idéal est exercé par un trop petit nombre de personnes

Savoir où aller

signifie répondre aux questions suivantes :

  • Qu’est-ce que je sais faire ou crois savoir faire ?
  • On sait toujours quelque chose, même si on a l’impression du contraire
  • Quelle branche professionnelle vais-je choisir pour débuter ?
  • Une branche précise ou peu importe, vous trouverez une liste des branches en recherchant les « accords de branches » ou en allant voir le Pôle emploi
  • Vais-je me diriger vers une grande, une moyenne ou une petite société ?
  • Grand groupe, Administration ou Organisation, PME-PMI, TPE ou Créateur d’entreprise ?

Bienvenue sur le marché du travail et Bon Courage !

et rappelez-vous :

Que le chemin soit long ou court,
il commence toujours par le premier pas !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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La prise du nouveau poste, du nouvel emploi
Livret d’entretiens avec un nouveau collaborateur
Méthode d’aide à la conception des nouveaux métiers informatiques ou pas

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Les nouveaux chômeurs vous font de l’ombre ? Comment vous motiver
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Quelques exemples de questions lors d’un entretien d’embauche


Quelques exemples de questions lors d’un entretien d’embauche

pour le recruteur et pour le candidatentrevue de sélection embauche

Voici quelques exemples de questions que vous pouvez poser lorsque vous recrutez si vous n’êtes pas à l’aise dans un tel entretien d’évaluation du candidat convoqué pour un entretien.

Ces mêmes questions peuvent servir aux candidats pour se préparer à ce fameux entretien, passage obligé pour décrocher le job souhaité

Sur son passé :

  • Quelle est votre formation ?
  • Quel est votre niveau d’études ?
  • Dans quelles matières étiez-vous le (la) meilleur(e) ? Pourquoi ?
  • Avez-vous gagné de l’argent pendant vos études ? Comment ?
  • Avez-vous participé à des activités extrascolaires ? Lesquelles ?
  • Pensez-vous avoir fait des études dont vous vous sentiez le plus capable ?
  • Si vous deviez recommencer des études, referiez vous les mêmes, ou que feriez-vous ?
  • Quels métiers ont exercé vos parents ?
  • Comment passiez-vous vos vacances ?
  • Que faisiez-vous à la maison étant enfant ?

Sur le présent :

  • Êtes-vous libre actuellement ?
  • Acceptez-vous de vous déplacer fréquemment ?
  • Acceptez-vous de déménager pour ce poste ?
  • Quelle est votre situation de famille ?
  • Que fait votre conjoint ?
  • Quel âge avez-vous ?
  • Depuis quand recherchez-vous du travail ?
  • Avez-vous contacté d’autres entreprises ?
  • Avez-vous d’autres propositions ?
  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?
  • Avez-vous parlé à votre conjoint de votre candidature ? Qu’en pense-il ?
  • Combien désirez-vous gagner ?
  • Quel était votre précédent salaire ?

Sur son futur:

  • Quel est votre objectif professionnel ?
  • Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
  • Que voulez-vous devenir dans notre entreprise ?
  • Quels sont vos objectifs à courts, moyens et longs termes ?
  • Combien espérez-vous gagner à 30, 40, 50 ans ?
  • Quel est votre plan de carrière ?

Sur l’entreprise :

  • Pourquoi voulez-vous travailler dans notre entreprise ?
  • Que savez-vous de notre entreprise ?
  • Pourquoi souhaitez-vous travailler dans une grande (petite) entreprise ?
  • Que pensez-vous pouvoir nous apporter ?
  • Pourquoi et comment pensez-vous participer au développement de notre entreprise ?

Sur le poste :

  • Qu’est-ce qui vous attire dans cet emploi ?
  • Pourquoi pensez-vous vous plaire dans ce genre d’emploi ?
  • Comment imaginez-vous le poste que nous proposons ?
  • Quels peuvent être les désavantages de ce poste ?
  • Si vous étiez totalement libre de choisir votre emploi, quel est celui que vous souhaiteriez occuper de notre société ?

Sur son expérience :

  • Qu’avez-vous principalement apporté à votre précédente entreprise ?
  • Quelles fonctions avez-vous occupées ?
  • Parmi tout ce que vous avez fait, qu’avez-vous le mieux réussi ?
  • Qu’avez-vous le plus aimé, pourquoi ?
  • Parlez-moi de votre expérience professionnelle.
  • Parlez-moi de vos anciens employeurs.
  • Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ?

Sur ses aptitudes :

  • Dans le domaine sentez-vous le plus compétent ?
  • Expliquez-moi pourquoi c’est vous que je devrai choisir.
  • Quelles sont, parmi vos aptitudes et expériences, celles qui vous font penser que vous réussirez dans ce poste ?
  • Parlez-vous des langues étrangères ? Lesquelles et avec quelle aisance ?
  • Avez-vous dirigé une équipe ?

Sur sa personnalité :

  • Quels sont vos loisirs ?
  • Quel(s) domaine( s) vous attire (nt) le plus ?
  • Préférez-vous travailler seul ou en équipe ?
  • Comment vous entendiez-vous avec vos camarades d’école ?
  • Comment vous jugez-vous ?
  • Quelles sont vos qualités et défauts ?
  • Parlez-moi de vous ! Décrivez-vous.
  • Comment acceptez-vous la hiérarchie ?
  • Aimez-vous les responsabilités ?
  • Quelles ont été vos plus grandes responsabilités ?
  • Quelles expériences ont le plus contribué à la formation de votre personnalité ?
  • Quelles ont été vos plus grandes difficultés ?
  • Quel est votre style de travail ?
  • Quel type de patron aimeriez-vous avoir ?
  • Aimez-vous les travaux routiniers ?
  • Admettez-vous les gens qui n’ont pas les mêmes intérêts et la même formation que vous ?
  • Allez-vous jusqu’au bout de ce que vous commencez ?
  • Citez-moi une occasion dans laquelle vous avez fait preuve d’initiative ! (du dynamisme, de la persuasion…)

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en avoir plus :


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Questionnaire recrutement
Des questions difficiles de recruteurs
Questions de recruteurs et exemples de réponses

Plus de questions à poser à un recruteur
A savoir sur le recruteur et le CV
Recrutement : 8 réponses à la question « qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? »

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Méthode Jackson de développement


Méthode Jackson de développement

Jackson a inventé tout un système qui a servi pour le développement informatique.

Andrew Jackson

Andrew Jackson

I. Etude technique

A. Introduction

B. Modèle physique des données

C. Conception détaillée du logiciel

1. Conception de l’architecture du logiciel

a) Typologie des fonctions types
(1) Spécifications utilisateurs
    • Fonctions du logiciel
    • Description de l’écran
    • Description du traitement
    • Diagramme de répartition des tâches homme / machine
    • Caractéristiques de fonctionnement
      • (i) Facteurs relatifs à l’environnement d’exploitation
      • Confidentialité, couplabilité, maniabilité, robustesse
      • (ii) Facteurs liés à l’environnement de maintenance et de suivi
      • Maintenabilité, adaptibilité, portabilité
(2) Contraintes techniques
b) Définition de composantes types

Primitives technologiques, fonctionnelles

(1) Niveaux d’abstraction

Couche conceptuelle, logique, physique

(2) Couplage / Cohésion
    • (a) Couplage
      • (i) 1er niveau de couplage – data coupling
      • (ii) 2ème niveau de couplage – stamp coupling
      • (iii) 3ème niveau de couplage – control coupling
      • (iv) 4ème niveau de couplage – content coupling
    • (b)Cohésion
      • (i) 1er niveau de cohésion – functionnaly cohesion
      • (ii) 2ème niveau de cohésion – séquential cohesion
      • (iii) 3ème niveau de cohésion – communicational cohesion
      • (iv) 4ème niveau de cohésion – procedural conhesion
      • (v) 5ème niveau de cohésion – temporal cohesion
      • (vi) 6ème niveau de cohésion logical cohesion
c) Modèles de logiciel

Modèle logique, physique

d) Directive d’utilisation
e) Directive d’exploitation
f) Directives de développement

2. Analyse du logiciel

Type traitement, entrée / sortie

D. Stratégie de production du logiciel

1. Planification de la production du logiciel

Définition des tâches, ordonnancement, affectation du personnel, charge de réalisation, réservation des moyens matériels.

2. Stratégie / planning de qualification du logiciel

Intégration descendante, ascendante

II. Production du logiciel

A. Introduction

B. Codage et documentation interne

C. Analyse des modules par inspection structurée

D. Conception des jeux d’essais internes

E. Intégration et tests internes

F. Coordination avec la confection des jeux d’essais

G. Etablissement de la documentation

III. Tests

A. Introduction

Objectifs, objets, participants, tests effectués tout au long du cycle de vue du produit

B. Qui exécute les tests

Analyste-programmeur, utilisateur, centre de calcul, centre de contrôle

C. Définition des procédés de tests

Moniteur de test

1. Analyse statique

a) Inspection

Préparation, exécution, correction

2. Analyse symbolique

3. Analyse dynamique

a) Approche boite noire – tests fonctionnels

Tests aléatoires, d’incidents simulés, de domaine

b) Approche boite blanche – tests structurels

Taux de couverture, branche de programme, de chemin, de décision, contrôleur de déroulement (débugger)
Couverture des instructions, des branchements, des circuits

D. Stratégie de test

1. Méthode globale

2. Méthode descendante

3. Méthode ascendante

4. Méthode mixte

E. Phases de test

1. Test d’élément

2. Test d’intégration

Test d’intégration pure, étendu

3. Test du système

4. Test d’acceptation

a) Test en laboratoire
b) Test d’installation pilote
c) Test d’exploitation en parallèle

5. Test de sécurité / de panne

6. Autres tests

IV. Méthode de structuration Jackson

A. Introduction

B. Formalisme

Structogramme

C. Principes de base

Structurer les données, le programme, lister et attribuer les opérations, écrire le teste structurel / pseudo-code / programme

1. Introduction

2. Structure des données

3. Structure du programme

4. Liste / attribution des opérations

5. Ecriture du texte structurel / pseudo-code / programme

D. Types de programmes

1. Programme de base

2. Traitement de groupes

3. Traitement des concordances / matching

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Les étapes du développement d’application
Organisation de la qualification en développement informatique
Fonction de développeur

Fonction Analyste Programmeur
Java un langage et non une danse
Limites et réalités du partenariat pour un développement informatique spécifique

Autres Informatiques :

Récapitulatif 1 Informatique

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