La Reformulation : Une technique efficace


Tout l’intérêt de reformuler

La reformulation est une technique qui consiste à répéter les propos de votre interlocuteur qui s’assure ainsi d’avoir bien transmis son message.

C’est une sorte de feedback, du point de vue de celui qui reçoit le message verbal.

C’est une technique douce qui se combine avec l’écoute passive.

technique de reformulation

Le point commun avec l’écoute active est que votre attention est centrée sur la personne qui vous parle.
La différence vient que vous gardez vos opinions et vos idées pour vous, car le seul intérêt de la reformulation est de faire comprendre à l’émetteur du message que son message est parvenu avec un minimum de pertes de l’information.

La personne doit être mise en confiance. Elle doit avoir l’impression de bienveillance et de compréhension sans jugement de la part de celles et ceux qui l’écoute.

La personne qui parle est la plus vulnérable.
La (les) personne (s) qui reformulent est (sont) une (des) personne (s) de confiance.

Comment reformuler

La reformulation consiste à répéter ce qui a été entendu, comme une sorte d’écho, avec la possibilité d’utiliser un autre vocabulaire pour synthétiser, simplifier ou pour montrer sa compréhension.

Les expressions les plus utilisées sont :

  • « Ainsi selon vous … »
  • « Vous voulez dire … »
  • « En d’autres termes … »
  • « À votre avis donc … »
  • « … C’est bien ça ? »
  • « … J’ai bien compris ? »

La reformulation permet aussi à l’émetteur du message de prendre conscience du message qu’il vient de transmettre.

Le dialogue reprend, souvent avec plus de clarté, sans que celui ou celle qui reformule n’ait donné l’impression d’être un (e) inquisiteur (trice), puisque l’interrogatoire est non invasif.

La reformulation permet alors d’éviter l’interprétation et d’aider l’autre à structurer son discours.
Et aussi, à faire ressortir ses sentiments avant de devenir plus objectif (ve).

Pour reformuler correctement, il faut avoir de l’écoute et être bienveillant (e), et aussi avoir, en même temps, du recul et de l’empathie.

Dans la vie privée

Ceux qui utilisent le plus la reformulation sont les personnes à l’écoute des autres.

Fort de ce principe, tout le monde peut utiliser cette technique. Quelques exemples :

  • Un policier ou une assistante sociale face à une femme battue par son compagnon
  • Un parent face à son enfant, dans des moments où ce dernier se sent mal dans sa peau, par exemple à l’adolescence
  • Un (e) ami (e) qui cherche à consoler face à un chagrin d’amour ou autre événement triste.
  • etc.

Dans le monde professionnel aussi

Le manager à l’écoute de ses collaborateurs utilise la reformulation pour s’assurer des propos qui lui sont rapportés.

Cela l’aide à comprendre les circonstances et les actions.
Il peut ainsi plus facilement définir des mesures correctives, donner des instructions plus adaptées, et même recadrer une personne.

En entretien d’embauche, quand le (la) candidat (e) est tellement stressé (e) ou timide, que l’enjeu empêche de s’exprimer, le recruteur reformule pour mettre en confiance tout en s’assurant d’avoir bien compris.

L’absence de jugement permet alors de construire un dialogue de meilleur niveau.

Philippe Garin, plus de 20 de management en entreprise

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L’éloquence en 10 conseils


L’éloquence est-il l’apanage des grands orateurs ?

buste de cicéron

Cicéron

Certainement pas !

S’il est vrai que les politiciens ou les avocats sont les champions de l’éloquence, tout le monde peut y accéder.

Tentons de décrypter ce que éloquence signifie.

Des techniques permettent d’améliorer son éloquence. En voici 10 pour vous aider

C’est quoi l’éloquence ?

La prise de parole en public implique de plaire, d’émouvoir et de convaincre grâce à la parole.

Cette définition est ancienne puisqu’elle est attribuée à Cicéron, en latin Marcus Tullius Cicero, né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. (calendrier julien) à Formies.

Il s’agit de séduire, pour être écouté, puis de convaincre par des arguments, et de conclure pour inciter son auditoire à une action ou à la réflexion qui mènera à une décision.

Il s’agit donc d’une technique oratoire, qui met le poids sur les mots.

Pourtant, le corps entier participe de la communication, à commencer par la voix, indispensable pour se faire entendre.

Les 10 techniques qui favorisent l’éloquence

  1. Connaître son sujet dans les moindres détails
  2. Structurer son discours
    1. L’exorde attire l’attention
    2. La narration expose les faits
    3. La confirmation des arguments
    4. La péroraison ou conclusion
  3. Adapter son vocabulaire à son auditoire
  4. Être convaincu (e) de son propre discours
  5. Poser sa voix, échauffer ses cordes vocales
  6. Maîtriser ses silences, se taire avant de reprendre
  7. Respirer correctement pour éviter l’épuisement
  8. Maîtriser sa posture et ses gestes
  9. Supprimer ses tics de langage
  10. Être concentré (e), avant, pendant et après le discours

Faire un discours devant la famille, des amis, des collègues, une assemblée de dizaines de personnes ou devant une caméra et un micro, sont tous des moments qui nécessitent de l’éloquence pour convaincre.

Préparer son discours, c’est rédiger et apprendre son texte, autant que de le prononcer devant un miroir ou sa caméra pour corriger son langage, sa voix, ses gestes.

C’est donc, avant tout, une question d’entrainement et de pratique.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Sentir son auditoire pour être un bon orateur

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Autres Communication :

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Une productivité d’enfer par la méthode des 2 listes de Warren Buffet


La méthode des 2 listes

Modèle des 2 listesLa to-do-list ou liste des tâches à faire consiste à lister l’ensemble des actions à mener, quel que soit le domaine, la durée et quel que soit l’importance de chaque action.

Il s’agit d’avoir sous les yeux les objectifs, les projets, les actions plus ou moins longues, afin de ne point les oublier.
C’est un aide-mémoire.

Seulement voilà, une fois cette liste établie, généralement longue et incomplète, les tâches les plus importantes se trouvent mélangées avec celles qui le sont moins.
Vous perdez du temps à chercher quelle sera votre prochaine action ou tâche.

La concentration sur les tâches les plus importantes permet de dégager une productivité accrue en se forçant à respecter la méthode.

La méthode de Warren Buffet

Le principe est de séparer la fameuse liste d’actions à mener dans laquelle se trouve tout ce qu’il y a à faire, en deux listes distinctes.

Parmi les tâches de la liste initiale, choisissez-en 3 à 5 que vous jugez prioritaires, plus importantes que les autres.
Reportez-les sur la première liste : à faire EN priorité

Une fois cette liste remplie, seules ces actions sont à mener à l’exclusion de toute autre tâche.

Cela nécessite une grande discipline, aussi est-il indispensable de bien choisir ces tâches.

Sachant que toutes les tâches restantes sur la deuxième liste viendront après que la dernière action de la première liste sera terminée, le processus de remplissage de la première liste s’applique à nouveau seulement lorsque la première liste est vide.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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Le cercle des règles de la gestion du temps
Analyse journalière de mon emploi du temps et de mes activités
Utilisez un code couleur pour vos tâches

Efficacité personnelle : Savoir se concentrer, comment faire
Gestion des risques : Le tableau ROAM
Gestin du temps : Concentré de tomates ou la technique Pomodoro

Autres Organisation :

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Gestion des risques : Le tableau ROAM


Gestion des risques dans un projet

Quel que soit ce qu’on entreprend, il y a des risques.
Et même si on ne fait rien, il y a des risques.

Sans aller jusqu’à se voiler la face, il vaut mieux savoir quels sont les risques liés à un projet, plutôt que de compter sur la chance pour les éviter.

La classification ROAM

On peut distinguer les risques selon une technique de regroupement des risques, appelée ROAM.

C’est un acronyme anglais qui indique l’impact sur le projet et la probabilité que la menace se produise :

  • Resolved ou Résolu : Le risque a été résolu ; la menace évitée ou éliminée.
  • Owned ou Propriétaire : Un membre de l’équipe projet a été désigné pour trouver une parade en cas de concrétisation de la menace.
  • Accepted ou Accepté : Le risque a été accepté. Il a été convenu que rien ne sera fait pour y remédier. Les conséquences ont peu d’impact sur le projet.
  • Mitigated ou Atténué : Des mesures ont été prises pour atténuer le risque, soit en réduisant la menace, soit en réduisant les effets.

Le tableau ROAM

tableau ROAMAu début et tout au long du projet, le tableau ROAM permet de ranger les risques selon la classification ROAM.

Le tableau a 4 colonnes, chacune correspond à une lettre de l’acronyme.

Le chef de projet et les membres de l’équipe écrivent un risque par post-it et les collent dans la colonne adéquate.

Au fur et à mesure que le projet avance, les risques sur les tâches du projet évoluent et les post-it sont déplacés d’une colonne à l’autre.

À la fin du projet, il reste seulement les risques d’après-projet.

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Management de projet : 5 causes de l’échec
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Programmation Quick and Dirty
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Récapitulatif 19 Organisation

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Les 5 types de risques dans un projet pro ou perso


Les 5 types de risques

risque d'attentat vigipirateTous les projets dans sa vie professionnelle et dans sa vie personnelle sont soumis à des risques.

Que vous souhaitez installer un nouveau logiciel de gestion commerciale ou partir en vacances en Espagne, que ce soit un projet immobilier ou un mariage, tout ce qui est important pour votre travail ou votre vie est risqué.

1. Les risques liés à la gestion du projet

Un projet mal organisé est quasiment sûr d’échouer.

Cela concerne notamment :

  1. La définition du projet,
  2. Le but à atteindre,
  3. Les moyens financiers et humains à mettre en œuvre,
  4. Le choix des acteurs internes et externes au projet,
  5. La liste des tâches à exécuter,
  6. L’estimation des charges de travail
  7. La résistance au changement,
  8. La supervision et la gestion du projet

2. Les risques humains

La gestion des ressources humaines dans un projet correspond à la gestion des RH dans une entreprise.

  1. Les compétences nécessaires à la réalisation du projet doivent se trouver parmi le personnel ou être recherchées par embauche, définitive ou temporaire, ou par appel de sous-traitants.
  2. Le risque qu’une personne manque à l’appel existe : maladie, accident, départ, indisponibilité car occupée à des tâches hors projet.
  3. La communication entre les personnes, la bonne entente ou les tensions avec les partenaires ou collaborateurs, sont également sources de risques.

3. Les risques techniques

Le choix des machines, outils, technologie, langage, logiciel influence sur le projet.

Une mauvaise pratique, une connaissance absence ou imparfaite des techniques choisies pour la réalisation du projet sont des risques importants.

Une documentation absente, partielle ou mal écrite et c’est le résultat attendu qui peut être remis en cause.

Du matériel défectueux ou qui produit de la mauvaise qualité est aussi un risque pour le projet que sa mauvaise utilisation ou le changement de langage en cours de projet, par exemple.

4. Les risques juridiques

L’environnement autour du projet et ses interactions avec le projet sont également matières à risques.

Le changement de millénaire ou de monnaie pour l’Euro en sont des exemples qui ont poussés les projets informatiques.

Il peut aussi s’agir d’une nouvelle loi, d’un nouveau règlement, de nouvelles conditions de travail.

Le risque vient aussi des relations avec les sous-traitants qui peuvent faillir ou disparaître, que ce soit pour des fournitures de matériels, de logiciels, de personnel ou de fonds.

5. Les risques sur le délai

En plus d’imprévus liés à tous les risques précédents cités, le risque de devoir changer la date de fin du projet est loin d’être négligeable et les conséquences peuvent s’avérer catastrophiques.

Une charge sous-estimée ou une personne mal formée pour exécuter la charge et le planning dérape.

Un retard de livraison ou dans l’embauche d’une nouvelle ressource sont autant de risques que de devoir refaire une partie du travail à cause d’un changement d’environnement juridique, technique ou financier

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Salle informatique ou salle serveur : Quels risques sanitaires ?
Sécurité informatique : Les scénarii de risques
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Employeur : Votre salarié (e) décède, que faire ?
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Gestion du temps : Concentré de tomates ou la technique Pomodoro


Concentré de tomates ou la technique Pomodoro

minuteur de cuisine en forme de tomate pour la technique pomodoro des 25 minutes de travail concentréPomodoro signifie tomate en italien. C’est un minuteur de cuisine en forme de tomate qui a servi à Francesco Cirillo dans la mise en place de sa technique de concentration au travail.

Il est parti du principe qu’il y a trop de facteurs perturbants au travail et qu’il fallait se ménager des plages horaires pour se concentrer et avancer dans ce que l’on fait.

La concentration intense et sans dérangement est un exercice fatigant, c’est pourquoi il faut que la concentration soit intense et qu’entre deux moments de travail s’intercalent une période de relaxation.

C’est ainsi qu’il a inventé cette technique de gestion du temps.

Préalables

Avant de se lancer dans une tâche, il découpe son travail de telle façon qu’il puisse exécuter la tâche par tranches de 25 minutes, ou un multiple de cette durée.

Quand une tâche est prévue pour durer moins longtemps, elle est alors combinée avec une autre pour retrouver leur exécution dans le créneau de la durée de la minuterie.

La méthode Pomodoro

Au moment de se lancer dans une tâche, il met le minuteur sur 25 minutes et le déclenche.

Ces 25 minutes sont exclusivement consacrées à sa tâche.

Quand la sonnerie retentit, il s’arrête, pendant 5 minutes.

Puis, il recommence avec 25 minutes fixes et invariables.

Après 1 heure et 25 minutes, la pause s’allonge pour passer à 10 ou 15 minutes, avant de reprendre le cycle : 25 – 5 – 25 – 5 – 25 – 15.

Avec l’expérience, tout le monde parvient à utiliser cette méthode non pas de concentré de tomates, mais de concentration grâce à un minuteur en forme de tomate.

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Le cercle des règles de la gestion du temps
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Productivité : Ignorez les « mange-temps »

Comment faire pour ne pas être dérangé au travail et gagner du temps
Comment je me facilite le travail de routine au moyen de listes de contrôle ou check-lists
Calendrier 2019 : Les jours fériés

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Pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être


La personnalité plus que les compétences ?

soft kills = esprit d'équipeDepuis quelques années, les caractéristiques personnelles, appelées aussi savoir-être et, de plus en plus souvent parce que ça fait bien et plus court, les soft skills ou « compétences douces ».

Même Pôle emploi s’y est mis en mettant désormais les qualités personnelles au même niveau que les compétences techniques ou savoir-faire, dans la saisie de son CV en ligne pour les demandeurs d’emploi.

Le CV classique a évolué pour faire apparaître des qualités que l’on réservait auparavant dans la lettre de motivation.

Les chargé(e)s de recrutement sont à l’affut de l’attitude de chaque candidat (e) en entretien d’embauche, pour déterminer ou vérifier sa capacité à intégrer l’équipe plus que sa capacité à effectuer le travail.

Pourquoi cela ?

Le taux d’échec d’une embauche est trop important pour être négligé par les entreprises.

D’un côté, il y a beaucoup de postulants, dont la plupart ont les compétences nécessaires pour exécuter les tâches et assumer les responsabilités d’un poste, en théorie.

De l’autre, à compétences égales, il faut choisir le ou la futur (e) collaborateur (trice) avec qui on va le mieux s’entendre. C’est-à-dire ses collègues, ses collaborateurs éventuels et sa hiérarchie.

Parmi les raisons de l’échec d’un recrutement, selon une étude américaine de Mark Murphy, les principales raisons de l’échec d’une embauche sont :

1.       26% incapacité à accepter les retours de son supérieur hiérarchique

2.       23% difficultés à comprendre et à gérer ses émotions

3.       17% manque d’ambition et d’envie d’exceller

4.       15% surestimation de la capacité personnelle nécessaire pour assumer son poste

5.       Et seulement 11% d’incompétences techniques ou de manque de connaissances

Avec de tels chiffres, il est facile de comprendre que les compétences techniques soient un seul des critères de sélection des candidats.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recrutement : La richesse de la personnalité
Faut-il avoir peur des tests de personnalité informatisés ?
Engagement militaire : Réformé P4 ou P5, ça veut dire quoi ?

Intégration en entreprise : Plus ou moins formalisée
Nouvel emploi : Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai
Carrière : Cinq conseils pour booster votre carrière

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Entretien d’embauche : L’écoute pour se mettre au diapason


2 techniques de préparation à l’entrevue d’embauche

techniques de préparationDans un entretien d’embauche, vous pouvez rencontrer un ou plusieurs interlocuteurs, en une seule fois ou en plusieurs entretiens.

Le style d’entretien dépend de chaque recruteur, professionnel ou occasionnel.

Néanmoins, vous avez deux techniques à maîtriser qui vous permettront d’être énormément plus à l’aise dans vos entretiens d’embauche.

Se présenter et prouver

Il existe beaucoup de recruteurs qui commencent l’entretien par « présentez-vous« .

Vous devez donc être en mesure de présenter votre parcours professionnel en quelques minutes, en mettant l’accent sur vos points forts,les plus par rapport au poste à pourvoir.

De plus, cherchez dans votre expérience, des anecdotes, des faits, circonstances, actions et résultats, que vous allez raconter en guise de réponses aux questions du recruteur.

Plus vous illustrerez par ces exemples ce que vous dites et plus vous serez crédible.

Observer et s’adapter

L’adaptation passe par une première phase d’observation et d’écoute de votre interlocuteur.

Essayez de retenir le vocabulaire qu’il utilise. Pas les mots eux-mêmes, mais la catégorie auxquelles ils appartiennent.

  • Si votre interlocuteur utilise des mots comment sentir, ressentir, toucher, etc. C’est qu’il est un sensitif.
  • S’il (ou elle) utilise des mots comme vu, voir, vision. C’est un visuel.
  • S’il utilise entendre, écouter, etc. C’est un auditif.

Restez alors dans le même registre. Évitez de dire, « je vois », quand il dit, « j’entends bien ». Ou réciproquement.

C’est ce qu’on appelle aussi « les atomes crochus ».

Sans l’imiter complètement, plus vous lui renverrez son image, par les mots, et plus il prêtera de l’attention à votre discours.

Je sais que cela semble très difficile à faire. Détrompez-vous. C’est au contraire très facile.

Observez vos proches et écoutez-les. Repérez le registre des mots qu’ils utilisent et répondez, une fois avec le même registre, une fois avec un autre.
Vous verrez la différence. Dans le premier cas, la relation sera plus facile que dans la seconde.

Ça marche à tous les coups.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Entrevue d’embauche : Trac et patatras
Le bronzage du candidat en entretien d’embauche
Parlez-moi de vos erreurs

Entretien d’embauche : Jamais les mêmes questions. Zut alors !
Le Pourquoi de certaines questions en entretien d’embauche
Peur de ne pas réussir : Comment réagir

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Emploi : Les 20 compétences du candidat idéal


Le candidat idéal devrait posséder ces 20 compétences

capacités et compétencesUne étude du cabinet EY et de LinkedIn sur la révolution des métiers, basées sur plus de 7000 offres d’emploi révèle l’intérêt des entreprises pour un équilibre des compétences réparties entre les savoir-faire et les savoir-être.

C’est le principe de la « tête bien faite » ET de la « tête bien pleine ».

Les entreprises ont besoin de compétences techniques. Elles prêtent aussi de plus attention aux capacités personnelles des candidats à réagir dans un monde où tout va de plus en plus vite.

Les 10 compétences comportementales les plus attendues sont :

  1. La communication
  2. Les relations interpersonnelles
  3. La maîtrise des langues
  4. Le travail en équipe
  5. L’adaptabilité
  6. Le charisme
  7. L’autonomie
  8. La gestion du stress
  9. La capacité d’apprendre
  10. La capacité à résoudre des problèmes

Les 10 compétences sectorielles et techniques les plus recherchées sont :

  1. Les techniques informatiques
  2. Les capacités d’analyse
  3. La maîtrise de la bureautique
  4. Le management
  5. Les compétences financières
  6. Les connaissances réglementaires
  7. La vente et le marketing
  8. Les opérations et les processus internes
  9. Les compétences en organisation
  10. La gestion de la relation client

Philippe Garin

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En complément :

Définition des critères d’exigence dans le domaine Connaissances et compétences professionnelles
Il ne suffit pas de savoir, il faut aussi appliquer
Offre d’emploi : Les exigences et les souhaits dans les annonces

Le recrutement conversationnel ou social : Mode d’emploi pour les entreprises
Emploi : Exprimez vos talents
Recherche d’emploi : Pourquoi le poste vous a échappé

Autres Emploi :

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Entretien d’embauche : l’antisèche est recommandée


Une technique millénaire : L’antisèche

antisècheDurant la vie scolaire

L’antisèche est réservée aux cancres, aux mauvais élèves, à ceux qui n’ont pas appris leurs leçons et aux tricheurs aux examens.
Utiliser une antisèche peut conduire à l’élimination.

Pourtant, pour apprendre sa leçon, faire des exercices, réciter à haute voix, se faire poser des questions par un membre de sa famille ou par un (e) ami (e) sont des techniques qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires.

Prendre des notes en cours, écrire pour se souvenir, sont des actions tout aussi efficaces.

Et maintenant

Maintenant, après sa période scolaire, on continue de prendre des notes.

Que ce soit sur un cahier, un carnet ou des petits feuillets collants, ou encore grâce à un logiciel sur son PC, sa tablette ou son smartphone, la prise de notes est toujours énormément pratiquée.

À la différence de la période scolaire où est strictement interdit d’utiliser ses notes pendant un examen, dans la vie active, elles servent surtout à ne pas oublier une information ou une action à mener.
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Pour un entretien d’embauche.

C’est tout l’inverse. Non seulement, il est bon de prendre des notes pendant l’entretien, ce qui permet de revenir dessus un instant plus tard ou après le rendez-vous, mais encore il est bon d’avoir son antisèche avant de se rendre à son entrevue.

Son antisèche sera accompagnée de deux exemplaires de son CV, un pour soi et un pour son interlocuteur, des fois qu’il aurait égaré son exemplaire, ainsi qu’une copie de l’annonce, s’il s’agit d’une candidature suite à une offre d’emploi.

Que trouve-t-on sur son antisèche ?

En premier lieu, on y trouve les informations sur l’heure et le lieu du rendez-vous, le nom de la personne que l’on va rencontrer, lorsqu’on la connaît, ainsi que les principales informations sur l’entreprise ou le cabinet de recrutement.

On trouve aussi les principales étapes de son CV et de sa formation, histoire de pouvoir en faire un résumé en guise de présentation.

Sur l’antisèche, les points faibles et les points forts y figureront en bonne place pour convaincre le recruteur qu’on est totalement motivé et en phase avec les compétences et connaissances demandées.

Enfin, sur son antisèche, on aura préparé quelques questions à poser au recruteur.

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :


En complément :

La prise de notes par le recruteur
Niveaux de langue européens : écrire
Entretien d’embauche : Avant de partir au rendez-vous

Préparation à l’entretien d’embauche
Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question
6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche

Autres Emploi :

Récapitulatif 16 Emploi

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Compétences numériques : Résolution de problèmes


Compétences : Résolution de problèmes informatiques

résolution de problèmeHé oui ! Dans un monde parfait, les problèmes liés aux matériels informatiques et à l’usage des applications seraient inexistants.

Seulement voilà, la réalité est autre et les problèmes existent.

Bien sûr, faire appel à des spécialistes est toujours possible, moyennant rémunération.
Toutefois, comme le bricolage par rapport aux professionnels du bâtiment, être capable de résoudre soi-même des problèmes permet de faire gagner du temps, et de l’argent.

C’est d’ailleurs une des compétences numériques demandées dans le CV européen.

Voici une grille pour découvrir comment vous vous en sortez.

Utilisateur élémentaire

  • Je peux trouver soutien et assistance lorsqu’un problème technique se produit ou lorsque j’utilise un nouvel appareil, un nouveau programme ou une nouvelle application.
  • Je sais comment résoudre les problèmes de routine (par ex. fermer un programme, redémarrer un ordinateur, réinstaller ou mettre à jour un programme, vérifier une connexion Internet).
  • Je sais que les outils numériques peuvent m’aider à résoudre certains problèmes.
  • Je suis également conscient de leurs limites.
  • Lorsque je suis confronté à un problème technologique ou non technologique, j’utilise les outils numériques que je connais pour le résoudre.
  • Je sais que je dois actualiser mes compétences numériques régulièrement.

Utilisateur indépendant

  • Je peux résoudre la plupart des problèmes les plus fréquents liés à l’utilisation des technologies numériques.
  • Je peux utiliser les technologies numériques pour résoudre des problèmes non techniques.
  • Je peux choisir un outil numérique adapté à mes besoins et évaluer son efficacité.
  • Je peux résoudre des problèmes technologiques que je rencontre en explorant les paramètres et les options des programmes et des outils.
  • J’actualise régulièrement mes compétences numériques.
  • Je suis conscient de mes limites et cherche à combler mes lacunes.

Utilisateur expérimenté

  • Je peux résoudre presque tous les problèmes auxquels je suis confronté lorsque j’utilise les technologies numériques.
  • Je peux choisir l’outil, l’appareil, l’application, le logiciel ou le service le mieux adapté pour résoudre un problème non technique.
  • Je m’informe sur les progrès technologiques.
  • Je comprends comment les nouveaux outils fonctionnent.
  • J’actualise fréquemment mes compétences numériques.

Source : Europass

Les niveaux de compétences des 5 domaines du numérique :

  1. Traitement de l’information
  2. Création de contenu
  3. Communication
  4. Résolution de problème
  5. Sécurité

Pour vous aider à autoévaluer votre propre niveau, cliquer sur les liens pour accéder aux grilles

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :


En complément :

Redémarrer après une panne : 74% des entreprises sont mal préparées
Le MTBF ou temps moyen entre 2 pannes
Méthodes et outils de résolution de problèmes

Les étapes et les principes de la Méthode d’Analyse de problème
Parefeu : Analyser l’activité du parefeu
Mail bloqué : Explications

Autres Emploi et Informatique :

Récapitulatif 16 Emploi
Récapitulatif 16 Informatique

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Différence entre Question fermée et Question ouverte


Question fermée vs Question ouverte

Question fermée

Une question fermée est une question dont la réponse est à donner parmi un choix, généralement limité, ou même unique.

être ou ne pas être

Hamlet, Shakespaere

Ex : « Quel âge avez-vous ? » ou
« votre opinion est-elle : très favorable, favorable, neutre, négative, très négative ? »

Dans un système informatique, ce genre de questions fait l’objet de cases à cocher ou d’un choix parmi une liste de réponses toutes prêtes.

Question ouverte

L’autre type de questions est celui des questions ouvertes, où la réponse est libre. C’est au répondeur de trouver lui-même une réponse.

Dans un système informatique, les réponses à ces questions sont à donner dans une zone de texte, plus ou moins longue.
Ex : Qu’en pensez-vous ?

Les deux, ensemble ?

Il arrive que la personne qui interroge pose une question ouverte alors qu’elle souhaite limiter les réponses, ou encore, qu’elle pose une question fermée, qu’elle aimerait bien ouvrir pour laisser la place à une réponse différente.

Comment faire ?

Les opérateurs

En mathématique, on les appelle « opérateurs ». Ils sont peu connus et pourtant, dans un moteur de recherche, il est possible de les utiliser.

Ce sont les mots ET, OU, parfois aussi NON ou un signe de négation comme le signe moins : « – », ainsi que les parenthèses.
Elles ont été remplacées par des doubles-côtes « » dans les moteurs de recherche.

Dans un questionnement oral ou via un sondage, une première partie de la question peut être fermée et la seconde partie ouverte. En voici un exemple :

Et maintenant ? Avez-vous compris la technique, le « autre » ou « Other » est l’équivalent du « ou … » qui laisse la porte ouverte à une réponse ouverte.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Emploi : Autopsie du discours d’un candidat malheureux


Autopsie du discours d’un candidat malheureux

Certains candidats déçus sont parfois très vindicatifs. Ils en veulent au Monde entier et leur cible préférée est, bien sûr, les recruteurs.

Peu importe qu’ils soient professionnels, d’un cabinet de recrutement ou/et chasseurs de têtes, ou occasionnels, le décideur dans l’entreprise, ils sont tous mis dans le même sac.

déception après un échecIl est bon de remettre les pendules à l’heure dans cette autopsie du discours d’un candidat malheureux qui dépasse le seuil des convenances

Recrutement = loterie

« Si vous, ou l’entreprise que vous représentez, pensez pouvoir jouer sur la vie des personnes à votre guise, sachez que l’on ne fait pas de loterie avec des êtres humains ! »

Il existe une part de hasard dans un recrutement :

Le candidat peut envoyer sa candidature

  • au bon moment : par exemple, en candidature spontanée juste avant la parution d’une annonce
  • ou au mauvais moment : par exemple, juste au moment des entretiens d’embauche avec des candidats retenus à la dernière étape.

Cependant, le recrutement est basé

  • sur des critères objectifs : expérience, connaissances, formation, rémunération, conditions de travail, etc.
  • et sur des critères subjectifs : affinité, qualités humaines, ressenti.

En aucun cas, il s’agit d’une loterie, puisque le choix est fait par une personne ou un groupe de personne sur un des candidats. Il est même possible qu’aucun d’entre eux ne soit choisi.

Jouer sur la vie des personnes supposerait qu’un recrutement est un jeu, ce qui évidemment n’est pas le cas, et un jeu très dangereux, ce qui est encore moins le cas.

De plus, être sélectionné (e) pour occuper le poste peut s’avérer moins intéressant qu’un autre poste dans une autre entreprise.
Un échec est parfois une bonne chose.

Recrutement = Mascarade

« Cette mascarade de prendre une personne et si elle dit non, on passe à la suivante est vraiment de très mauvais goût. »

Être contacté (e) par un chasseur de tests ou être reçu en entretien d’embauche, le candidat sait qu’il a une chance de réussir et plus d’une chance d’échouer.

Côté recruteur, c’est pareil. S’il veut un candidat précis ou des compétences particulières, et qu’elles sont rares sur le marché, il devra convaincre que travailler chez lui est mieux que de travailler chez un autre.

Dans les deux cas, il s’agit de la loi immuable de l’offre et de la demande : C’est celui qui propose le plus rare qui décide de la marche à suivre.

Quand le candidat s’attend à un « oui » et qu’il obtient un « non », il est déçu.
Est-ce pour autant un manque de conscience de la personne de la part du recruteur ou une constante dans son attitude avec son entourage et l’estime qu’elle lui porte ?

Certainement pas !
Jamais une entreprise n’a embauché pour faire plaisir à un candidat.
Elle l’embauche si le candidat a les compétences nécessaires ou si l’embauche se fait de bon cœur par l’employeur.

Par ailleurs, les candidats compétents sont toujours outrés de voir le piston jouer contre eux.
Le piston est rarement le bon choix sauf si le nouveau collaborateur a vraiment les compétences recherchées.

Recrutement = Abattoir

« On n’est pas dans un abattoir, en file indienne, bien rangés au bon vouloir du bourreau. Surtout quand ce bourreau se cache. »

Le déroulement d’un recrutement est propre à chaque entreprise, ou plus précisément, le recrutement a des règles et une durée, plus ou moins longue.
L’intérêt du recruteur se porte plus sur un candidat ou sur un autre.

Cela ne fait pas de lui un bourreau.
Faut-il croire que le candidat a été le favori de ses parents, au point qu’il n’accepte pas qu’un autre puisse avoir les faveurs de l’employeur, ou encore qu’il lui conteste le droit de choisir ?

L’entreprise cache parfois son nom, et passe par un cabinet de recrutement pour que sa concurrence ignore que c’est lui qui embauche.
Il peut y avoir d’autres raisons qui lui sont propres.

Une tentative de rendre les CV anonymes a eu lieu et a échouée.

Quand l’entreprise se dévoile, c’est que le processus de recrutement a avancé suffisamment pour l’annoncer au candidat.

Ce sentiment d’injustice est dû à la méconnaissance des mécanismes d’une embauche.

« La personne qui trouve un emploi rapidement
n’est pas nécessairement celle qui a le plus de compétences
mais celle qui en connaît le plus sur le recrutement »

cf. Richard Bolles

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Salle informatique : armoire, câblage, sécurité


La sécurité dans la salle informatique des armoires, câblages etc.

câblage dans une baie de brassage

Téléphonie : Oui ou non

Deux principes s’opposent quant à la présence, dans la salle informatique, des systèmes de téléphonie.

  1. Le premier principe consiste à dire que tant qu’à investir dans une salle informatique, elle contient les équipements de téléphonie qui bénéficient de la même protection.
    D’autant plus que la téléphonie est devenue très liée à l’informatique dans sa dimension Data, c’est-à-dire du transport des données, à commencer par les accès à Internet.
  2. Le deuxième principe consiste à séparer les torchons et les serviettes, à savoir que la salle informatique est sous la responsabilité du service informatique et que la téléphonie est du ressort des services généraux. Les accès aux équipements de téléphonie impliquent des personnes différentes, surtout lorsque les intervenants sont extérieurs à l’organisation.

Sommaire :

Les mesures de protection de la salle informatique

  1. Porte spéciale
  2. Dispositif anti-incendie
  3. Climatisation
  4. Électricité
  5. Armoires, câblage, serveurs
  6. Divers autres équipements

En réalité, il y a convergence d’intérêts. Chaque entreprise ou organisation décide en fonction de ses besoins en sécurité.

La répartition des responsabilités existe déjà

En effet, ce sont les services généraux qui ont la responsabilité des murs, de l’électricité, de la climatisation, etc. et le service informatique des équipements à l’intérieur de la salle informatique, entre autres.

Les deux services fonctionnent la main dans la main, dès que l’organisation est suffisamment importante pour cela.

Les câblages

Quelle que soit la décision des dirigeants de l’entreprise ou de l’organisation, la salle informatique et la salle technique de téléphonie, si elles sont différentes, doivent avoir un mur commun. Cela permet l’utilisation de câblage indifférencié. Le câble sert alors soit à un branchement téléphonique, soit à un branchement informatique à un serveur.

Pour des raisons de besoin en débit, certains établissements sont équipés de câbles en fibres optiques. Ce sont les seuls à être indifférents à la proximité de câblage électrique.

Pour les autres, il faut une certaine distance, d’environ une dizaine de centimètres entre les chemins de câblage informatique et les chemins de câblage électrique. C’est pourquoi, il faut prévoir un câblage de type 6 au minimum.

De plus, certaines organisations vont jusqu’à faire passer la voix par les télécommunications de données, ce qui suppose d’avoir un débit suffisant pour les deux canaux au travers l’accès à l’opérateur téléphonique.

Armoires de brassage

Outre les économies d’échelle sur le câblage et l’intérêt évident de l’utilisation d’un câblage indifférencié, les dispositifs de télécommunication sont reliés aux armoires de brassage informatiques.

S’il y a deux salles, alors le câblage doit passer au travers du mur qui les sépare. Par ailleurs, tous les câbles qui vont vers les autres salles et bureaux passent par des chemins de câble qui doivent être bouchés. Une mousse expansive est utilisée pour assurer l’étanchéité des chemins de câble de telle façon que la salle informatique soit isolée du reste du bâtiment.

Il existe donc une armoire téléphonique reliée à une armoire de brassage. Cette dernière permet de définir l’usage de la prise soit en tant que prise téléphonique soit en tant que prise informatique, uniquement par la pose d’un câble intermédiaire qui décide de la connexion.

Ces armoires de brassage sont généralement posées contre un mur, dans la salle informatique. La rocade de la téléphonie est proche de l’accès de l’opérateur téléphonique, c’est pourquoi il est préférable que l’installation de la ou des salles techniques soient proches du point de connexion de l’opérateur sur la rue.

L’installation du prolongement de ce point extérieur vers la rocade téléphonique sur la propriété de l’entreprise est du ressort de cette dernière.

Armoires et baies informatiques

Par contre, les armoires, ou baies, informatiques, qui contiennent les serveurs et autres équipements informatiques sont placées au centre de la salle informatique ou, tout au moins, de telle façon que tous les côtés de ces baies soient accessibles sans effort.

Chaque câble, chaque point de connexion dans les armoires ou baies de brassage ou informatiques, doit être numéroté et étiqueté par une numérotation unique sur des étiquettes plastiques ignifuges.

Ces baies informatiques disposent souvent de leur propre circuit électrique. Les appareils qu’elles contiennent, entre autres les serveurs, sont reliés électriquement aux baies, lesquelles sont alors branchées sur les prises du circuit électrique de la salle informatique.

Prise de terre et parasurtenseur

Baies de brassage ou armoires informatiques ont en commun la liaison avec une prise de terre.

Il faut aussi prévoir un équipement parafoudre ou parasurtenseur. Cet équipement a pour but de dévier vers la terre tout afflux anormal d’électricité de façon à éviter d’endommager les appareils présents dans la salle informatique ou à y mettre le feu.

Philippe Garin, plus de 20 ans de direction de services informatiques

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L’écoute active : mode d’emploi


La pratique de l’écoute active

je t'aime  - moi non plusParmi les techniques qui permettent de réussir un entretien, qu’il soit d’embauche, de promotion, pour demander une augmentation de salaire ou faire valoir ses atouts pour obtenir une mission, figure l’écoute active.

L’écoute active, c’est se concentrer sur les propos de l’autre sans perdre le fil ni de son discours ni du sien propre.

Inutile de déballer l’ensemble de vos arguments si votre interlocuteur montre des signes de lassitude, s’il veut en placer une et que votre débit l’empêche de le faire, sauf quand vous prenez une respiration.

Pour parvenir à convaincre l’autre que ce que vous dites est intéressant, il convient aussi de faire attention à ce qu’il dit, ainsi qu’à son langage non verbal.

C’est l’approche centrée sur la personne qui fera de vous un « bon » interlocuteur.

S’entraîner

Pour utiliser l’écoute active, il va falloir vous entraîner, car cette technique est loin d’être naturelle.

Le naturel est d’être concentré sur soi, de faire preuve d’égoïsme dans le discours et de le ramener à soi, de discourir en émettant ses idées et en utilisant son propre vocabulaire et tics de langage.

Il est très difficile au début de l’apprentissage de la méthode, d’écouter sans perdre le fil de la conversation, de répondre aux questions de l’autre et donner une réponse, tout en observant la réaction de son interlocuteur.

C’est comme une partie de ping-pong où vous devez à la fois suivre la balle des yeux pour la renvoyer sur la table sans faire de faute et de regarder son adversaire pour savoir où il se place, comment il tient sa raquette et quel est son prochain geste, de façon à envoyer la balle là où il faut pour gagner le point.

Trois outils pour la mise en pratique

Poser des questions

Un très bon moyen de savoir ce que l’autre pense et le faire parler et de lui poser des questions, tout simplement.

Il s’agit, bien sûr, de questions ouvertes, c’est-à-dire des questions qui nécessitent une réponse avec plusieurs phrases ou plusieurs mots. Il faut que l’autre puisse exprimer avec son propre vocabulaire suffisamment longtemps pour pouvoir l’observer et réagir.

Reformuler

Reformuler, c’est tout simplement répété ce que l’autre vient de dire, de préférence sous une autre forme, soit avec son propre vocabulaire soit en le mélangeant avec le sien. La langue française à ce gros avantage d’avoir à sa disposition un nombre important de synonymes.

En même temps reformuler permet de réfléchir la réponse que l’on va donner.

Résumé ou faire une synthèse

Reprendre les propos de l’autre, en utilisant moins de mots que lui, tout en conservant l’idée qu’il aimait, s’appelle faire une synthèse. C’est un résumé qui reprend l’idée maîtresse sans la dénaturer.

Comme dans la formulation, la synthèse permet de voir comment l’autre réagit, et en cas de désaccord sur un point détail, la réaction de votre interlocuteur permettra de savoir si vous allez dans le même sens que lui, ou si vous avez mal compris ses propos.

Se mettre au diapason

En combinant l’écoute active, la concentration sur l’autre, et la PNL, vous allez vous mettre au diapason, être en phase avec votre interlocuteur, et transmettre plus d’informations et de meilleure qualité au travers de ses filtres naturels et augmenter ainsi la qualité de votre discours et diminuer la déperdition de l’information.

Autre avantage, le choix de ce que vous allez dire, c’est-à-dire le fond de votre pensée correspondra aux attentes votre interlocuteur. Vous ne le lasserez pas avec de longs discours, avec des propos dont il n’a rien à faire. Ce conseil est particulièrement important lorsqu’il s’agit d’un entretien d’embauche.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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