Gestion des risques : Le tableau ROAM


Gestion des risques dans un projet

Quel que soit ce qu’on entreprend, il y a des risques.
Et même si on ne fait rien, il y a des risques.

Sans aller jusqu’à se voiler la face, il vaut mieux savoir quels sont les risques liés à un projet, plutôt que de compter sur la chance pour les éviter.

La classification ROAM

On peut distinguer les risques selon une technique de regroupement des risques, appelée ROAM.

C’est un acronyme anglais qui indique l’impact sur le projet et la probabilité que la menace se produise :

  • Resolved ou Résolu : Le risque a été résolu ; la menace évitée ou éliminée.
  • Owned ou Propriétaire : Un membre de l’équipe projet a été désigné pour trouver une parade en cas de concrétisation de la menace.
  • Accepted ou Accepté : Le risque a été accepté. Il a été convenu que rien ne sera fait pour y remédier. Les conséquences ont peu d’impact sur le projet.
  • Mitigated ou Atténué : Des mesures ont été prises pour atténuer le risque, soit en réduisant la menace, soit en réduisant les effets.

Le tableau ROAM

tableau ROAMAu début et tout au long du projet, le tableau ROAM permet de ranger les risques selon la classification ROAM.

Le tableau a 4 colonnes, chacune correspond à une lettre de l’acronyme.

Le chef de projet et les membres de l’équipe écrivent un risque par post-it et les collent dans la colonne adéquate.

Au fur et à mesure que le projet avance, les risques sur les tâches du projet évoluent et les post-it sont déplacés d’une colonne à l’autre.

À la fin du projet, il reste seulement les risques d’après-projet.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Management de projet : 5 causes de l’échec
Neuf erreurs les plus courantes du Chef de projet
Menace – Vulnérabilité – Risque

Productivité : Un résultat rapidement
Programmation Quick and Dirty
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Autres Organisation et Management :

Récapitulatif 19 Management
Récapitulatif 19 Organisation

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Les niveaux de classification de la Défense nationale


Secret-Défense et les autres

Mata Hari 1915

Mata Hari

Les infractions spécifiques prévues et réprimées par les articles 413-9 et suivants du code pénal ne couvrent que les faits relatifs à des informations ou supports protégés au titre du secret de la défense nationale.

L’article 3 du décret n° 98-608 du 17 juillet 1998 définit trois niveaux de classification :

  1. Le niveau Très Secret-Défense est réservé aux informations ou supports protégés dont la divulgation est de nature à nuire très gravement à la défense nationale et qui concernent les priorités gouvernementales en matière de défense ;
     
  2. Le niveau Secret-Défense est réservé aux informations ou supports protégés dont la divulgation est de nature à nuire gravement à la défense nationale ;
     
  3. Le niveau Confidentiel-Défense est réservé aux informations ou supports protégés dont la divulgation est de nature à nuire à la défense nationale ou pourrait conduire à la découverte d’un secret de la défense nationale classifié au niveau Très Secret-Défense ou Secret-Défense.

La décision de classifier une information ou un support est un acte important, par les contraintes qu’il induit en matière de mesures de protection, et par les conséquences judiciaires qu’il peut entraîner, ainsi qu’il a été rappelé plus haut.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Sécurité des données : Les 7 points capitaux du comportement responsable
Enlèvement d’enfant : Des actions pour les protéger
Grooming : Attention les jeunes !

Emigrer ou immigrer : Quand on change de pays pour y vivre
Le Pacte Défense Cyber : 550 postes créés
Vol de documents légalisé ? Non, sauf

Autres Sécurité :

Récapitulatif 18 Sécurité

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Productivité : Utilisez un code couleur pour vos tâches


Un code couleur pour retrouver vos tâches

Pour organiser son temps et ses tâches, il est recommandé d’utiliser des classifications qui soient repérables immédiatement.

L’œil est l’organe qui transmet à notre cerveau l’information la plus complète. Nous recevons des informations de tous nos sens : la peau, l’ouïe, l’odorat et le goût. Pourtant notre cerveau est conçu pour interpréter le signal transmis par les yeux quasi instantanément.

des couleurs pour s'organiserFormes et couleurs sont immédiatement comprises.

L’association d’une couleur à une classification nous donne tout de suite la signification de l’une et de l’autre.

L’utilisation des couleurs

Nous pouvons utiliser les couleurs pour différencier les périodes de repos et les périodes d’activités, séparer les activités par importance ou urgence, identifier l’émetteur d’un mail, uniquement en associant une couleur à la signification que l’on a décidé de donner.

Certaines couleurs sont conventionnelles et partagées avec les autres. Par exemple, le bleu pour les garçons, le rose pour les filles. Ces conventions peuvent évoluer avec le temps, avec les cultures. C’est ainsi que le blanc est symbole de pureté lors du mariage en Europe, alors que c’est le rouge qui est utilisé en Inde.

Lorsque aucune règle n’est commune, c’est à chacun de définir ses propres règles.

Par exemple, dans une entreprise, on peut trouver : Le violet pour la comptabilité, le bleu pour l’informatique, le vert pour les activités de conseils, le rouge pour le marketing, l’orange pour les formations, le brun pour la production, le gris pour la logistique, etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Les bases de la productivité 3/4 : L’hygiène de vie

L’impact des couleurs sur le subconscient
Noir sur blanc confort visuel ou pourquoi le fond d’écran est blanc
L’ancrage ou l’imprégnation

Facteurs perturbants dans un bureau
Symboles des pierres précieuses
Découpage du temps de travail

Autres Organisation :

Récapitulatif 16 Organisation

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La mémoire pour une meilleure efficacité personnelle


Efficacité personnelle : La mémoire est indispensable

noeud à son mouchoirLa mémoire est un mécanisme du cerveau humain. Comme tout muscle, le cerveau doit s’entraîner pour être efficace.

Dans le domaine de la mémoire, le mécanisme est toujours le même :

1ère étape : L’apprentissage

Quel que soit le sens utilisé, l’odorat, la vue, l’ouïe, le goût, la peau, l’information sera reconnue d’une manière consciente ou inconsciente. C’est l’encodage de l’information.

2ème étape : Le stockage

Pour parler de mémoire, après avoir décodé l’information, il faut que le cerveau la stocke, c’est-à-dire l’enregistre, la trie, la classifie selon un système propre à chacun. Le stockage est plus ou moins profond et durable. On parle de mémoire à court terme et de mémoire à long terme.

Si l’information transmis par un des sens n’est pas stockée, alors elle est perdue.

3ème étape : La restitution

Le seul intérêt de stocker des informations en mémoire est de les rechercher, de les trouver et de les restituer.

Solliciter sa mémoire permet de rapprocher plusieurs informations entre elles, d’acquérir et de stocker d’autres informations dans les mêmes classifications ou, grâce à l’imagination, de créer de nouvelles classifications d’informations.

La restitution d’information se fait aussi bien consciemment qu’inconsciemment, par une sollicitation extérieur, un stimulus ou par une réflexion interne volontaire.

L’analyse et la créativité sont d’autant plus grandes que le nombre d’informations à disposition du cerveau sera plus grand et que le cerveau va les retrouver dans un délai le plus court possible.

Expertise

Des adultes

Plus la mémoire s’exerce, plus il y aura d’informations stockées dans la mémoire. C’est ainsi que l’on peut parler d’expert en mémorisation. Les acteurs de théâtre et les chercheurs en sont deux exemples typiques.

Les premiers sont capables d’enregistrer, très rapidement et de restituer des textes d’une complexité et d’une grande longueur, au cours de leurs prestations sur les planches.

Les seconds possèdent en mémoire des informations nombreuses et détaillées sur leurs domaines d’expertise et s’en servent pour leurs travaux de recherche, afin d’augmenter encore plus leurs savoirs.

Les enfants

Un autre exemple typique de l’exercice de la mémoire vient des enfants.

De la naissance à l’âge de deux ans, l’enfant va apprendre à reconnaître le son de la voix de ses parents et des autres membres de la famille, à se tenir assis, plus debout et enfin à marcher.
Il apprendra une ou deux langues, celles de ses parents, avec les accents.
Il prendra des habitudes de comportement, reconnaitra les goûts des aliments et de tout ce qu’il portera à sa bouche. Le jeu lui sera très utile pour ces apprentissages.

Plus tard, à l’école, les enfants apprennent ce qui leur est enseigné.

Mémoire sélective

Plus l’attention est concentrée sur l’apprentissage, plus la mémoire fonctionne.

Tant que le cerveau fonctionne correctement, la mémoire sera à même de restituer des informations très anciennes. Mais la mémoire est sélective. Si une information n’est pas bien encodée, pas bien enregistrée et surtout pas bien restituée, elle perd de sa vigueur, de netteté. On passe alors de la connaissance, « je sais », à la croyance, « je crois ».

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Retenir, classer dans sa mémoire pour mieux restituer quand vous prenez la parole
Tableau périodique des éléments chimiques : Phrases mnémotechniques pour se souvenir
Pour créer un mot de passe sécurisé : quelques règles

La quantité d’informations transmises par un message
Déperdition de l’information : Pourquoi
Schéma de la déperdition de l’information

Autres Communication et Emploi :

Récapitulatif 11 Communication
Récapitulatif 11 Emploi

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Correspondance des tailles des gants


Correspondance entre les classifications de tailles pour les gants

Toujours la même histoire quand on veut acheter dans un pays qui utilise un autre système de tailles ou que l’on importe des articles d’un tel pays : il faut savoir à quoi correspondent les codes utilisés pour les tailles

Ici, il s’agit des tailles pour les gants, pour lesquels trois systèmes existent :

Taille
Size
Tour de la paume sans le pouce, en centimètres
XXXS
  5
15
XXS
  6
17
XS
  7
19
S
  8
22
M
  9
24
L
10
26
XL
11
27
XXL
12
28
XXXL
13
29

Enfin ! Tout le monde n’a pas besoin de gants :

Mains humain / gorille

Mains humain / gorille

Philippe Garin

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Pour en avoir plus :

En complément :

Tour de taille Comparaison France International
Taille de pantalons : équivalence américaine
Mesures anglaises avec conversion métrique

Règles simples pour convertir des distances, surfaces, volumes, degrés
Demandeur d’emploi : Correspondance entre catégories statistiques et catégories administratives
Conversion taille de soutien-gorge

Autres Voyage :

Récapitulatif 5 Voyage
Récapitulatif 7 Voyage

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Langues : Le référentiel européen commun


Cadre européen commun de référence pour les langues

langues en Europe

source : Wikipédia

Dans son CV, il est souvent difficile d’indiquer son niveau de connaissance d’une langue

Entre une classification « lu, écrit, parlé » qui ne veut rien dire, et une classification « pratique professionnelle ou technique », qui n’apporte rien non plus, se trouvent tout un ensemble de classification propre aux écoles de langues ou à l’imagination de chacun

Il y a bien, du moins pour l’anglais, les notions de TOEIC et TOEFL, qui donnent des indications plus précises, quand on sait à quoi cela correspond, tant côté employeur que côté employé

Pour les autres langues, c’est plus compliqué

Alors quoi mettre sur son CV ?

Le Conseil européen a défini un cadre référentiel, à trois divisions de deux niveaux chacun :

  1. Utilisateur élémentaire : A1 et A2
  2. Utilisateur indépendant : B1 et B2
  3. Utilisateur expérimenté : C1 et C2

et une grille d’autoévaluation :

Utilisateur Expérimenté C2 Peut comprendre sans effort pratiquement tout ce qu’il/elle lit ou entend. Peut restituer faits et arguments de diverses sources écrites et orales en les résumant de façon cohérente. Peut s’exprimer spontanément, très couramment et de façon précise et peut rendre distinctes de fines nuances de sens en rapport avec des sujets complexes.
C1 Peut comprendre une grande gamme de textes longs et exigeants, ainsi que saisir des significations implicites. Peut s’exprimer spontanément et couramment sans trop apparemment devoir chercher ses mots. Peut utiliser la langue de façon efficace et souple dans sa vie sociale, professionnelle ou académique. Peut s’exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée et manifester son contrôle des outils d’organisation, d’articulation et de cohésion du discours.
Utilisateur
Indépendant
B2 Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne comportant de tension ni pour l’un ni pour l’autre. Peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités.
B1 Peut comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s’il s’agit de choses familières dans le travail, à l’école, dans les loisirs, etc. Peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue cible est parlée. Peut produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et dans ses domaines d’intérêt. Peut raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet ou une idée.
Utilisateur
Élémentaire
A2 Peut comprendre des phrases isolées et des expressions fréquemment utilisées en relation avec des domaines immédiats de priorité (par exemple, informations personnelles et familiales simples, achats, environnement proche, travail). Peut communiquer lors de tâches simples et habituelles ne demandant qu’un échange d’informations simple et direct sur des sujets familiers et habituels. Peut décrire avec des moyens simples sa formation, son environnement immédiat et évoquer des sujets qui correspondent à des besoins immédiats.
A1 Peut comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes ainsi que des énoncés très simples qui visent à satisfaire des besoins concrets. Peut se présenter ou présenter quelqu’un et poser à une personne des questions la concernant – par exemple, sur son lieu d’habitation, ses relations, ce qui lui appartient, etc. – et peut répondre au même type de questions. Peut communiquer de façon simple si l’interlocuteur parle lentement et distinctement et se montre coopératif.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en avoir plus :


En complément :

Comment évaluer votre niveau de connaissance d’une langue étrangère
Pourquoi le français est une langue difficile pour les étrangers
Schéma de la déperdition de l’information

Check-list pour la préparation d’un entretien réussi
CV : Formations conseils pour les présenter
Les rubriques du bas de page du CV pour ne pas se louper

Autres Emploi et Communication :

Récapitulatif 2 Communication
Récapitulatif 7 Communication
Récapitulatif 3 Emploi
Récapitulatif 7 Emploi

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Méthode d’aide à la conception des nouveaux métiers informatiques ou pas


Méthode d’aide à la conception des nouveaux métiers informatiques ou pas

nouveaux métiers big dataCette check-list est orientée métiers informatiques. Elle peut s’adapter à d’autres métiers.

Si l’on ne se pose pas toutes ces questions au moment de la conception d’un système utilisant les nouvelles technologies, il y a de grandes chances pour que l’organisation soit de type taylorien, c’est-à-dire induise une très forte division du travail.

Liste des fonctions à remplir

1.    Quelle division du travail entre les hommes et les machines ?
2.    Quelle division du travail entre les entreprises ?
3.    Quelle division du travail entre les services ?
4.    Quelle division du travail entre les hommes ?

  • Qui conçoit ?
  • Qui programme ?
  • Qui saisit ?
  • Qui contrôle ?
  • Qui corrige les erreurs ?
  • Qui gère les banques de données ?
  • Qui surveille ?
  • Qui dépanne ?
  • Qui entretient ?

5.    Quelle qualification actuelle ?
6.    Quelle formation possible ?
7.    Quelle classification ?
8.    Quelles conditions physiques de travail ?
9.    Quelles conditions mentales de travail ?

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En complément :

Fonction de développeur
Fonction Analyste Programmeur
Le Petit Chaperon Rouge raconté par un informaticien

Les techniciens et les commerciaux
Le brainstorming ou remue méninges, une méthode pour trouver des idées en groupe
Le CQFD du Brainstorming

Autres Organisation, Informatique et Humour :

Récapitulatif 5 organisation
Récapitulatif 5 Informatique
Récapitulatif 1 humour

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