Workaholic ou Bourreau de travail : du burnout au karōshi mortel


Workaholic ou Bourreau de travail sont deux expressions presque identiques

Boureau de travailBourreau de travail

Autant l’expression Bourreau de travail est toujours employée, bien que désuète, autant le mot Workaholic est beaucoup plus récent et plus souvent employé.

Un bourreau de travail est une personne tellement engagée dans ce qu’elle fait, professionnellement ou artistiquement, qu’elle est de plus en plus dépendante de son travail.
Elle réduit ses temps de pause, voire les supprime. Se passe de vacances ou ne parvient pas à « décrocher ». Elle reste branchée, câblée, pendue au téléphone ou devant un écran électronique en lien avec son travail.

A la différence de ceux qui subissent le « workaholisme », certains bourreaux de travail n’hésitent pas à signaler qu’ils le sont, en guise de faire-valoir de leur engagement professionnel. Ils considèrent alors que c’est un signe positif.

Qu’en pensent ceux qui les écoutent, à commencer par leurs proches ?

Workaholic

Workaholic est un mot composé de deux mots anglais : Work, qui signifie Travail, et Alcoholic qui signifie dépendant de l’alcool.
Là encore, on retrouve cette notion de dépendance au travail.

Workaholic a été inventé pour indiquer qu’une personne, bourreau de travail, a jusqu’à 3 fois plus de risque, de développer une accoutumance à l’alcool.
Cette notion étant très négative a fait place, petit à petit, à la notion de dépendance mais au travail.

Nombreux sont les américains qui se passent de manger ou qui mangent sur le pouce, pour gagner du temps et poursuivre leurs activités professionnelles.
Ce phénomène s’est étendu à la planète entière.

Gare au burnout

Bourreau de travail ou workaholic sont soumis à pression ou se soumettent volontairement au stress.

Ils arrivent à négliger tout ce qui n’est pas directement lié à leur travail. Ils ne parviennent plus à se ressourcer, à se détacher de leurs activités professionnelles.

Ce phénomène est le burnout : Ils craquent à un moment. L’épuisement professionnel est arrivé et ils doivent s’arrêter de travailler.

Pire ! Le karōshi

Au Japon, plusieurs centaines de personnes par an tentent de résister au burnout.
Ces workaholics sont tellement investis dans leur travail qu’ils dépassent leurs limites au-delà.
Quand ils meurent par overdose de travail, c’est le karōshi, la mort par épuisement physique, arrêt cardiaque sur le lieu de travail ou/et à cause du travail.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Risques cardiovasculaires : les facteurs du risque
Décès : Démarches à effectuer
Ehpad : nouveau nom pour les maisons de retraite médicalisées

TMS troubles musculo squelettiques comment les éviter
La fatigue durant la période d’essai
Lâcher-prise vs relaxation

Autres Bien-être, Emploi, Management :

Récapitulatif 11 Bien-être
Récapitulatif 11 Emploi
Récapitulatif 11 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.