Recrutement : Les difficultés des entreprises


Les difficultés des entreprises à recruter

Le rapport de force entre candidat et entreprise s’est inversé.
Nombreux sont les critères réclamés par les candidats auxquels les entreprises éprouvent de grosses difficultés à répondre.

Pourtant, si le taux de chômage reste élevé, il est en baisse constante et les offres d’emploi sont de plus en plus nombreuses.

Les entreprises doivent convaincre les candidats, depuis la prise de conscience des salariés de leur quête de sens au travail, mis à mal durant la pandémie. L’inactivité forcée des confinements successifs a montrer les limites. De très nombreux salariés se sont posés des questions sur leurs conditions de vie et de travail et continuent.

concours professeur stagiaire en 1949

difficulté de recrutement en 1949

Difficulté 1 : La rémunération

48% des entreprises signalent, dans leur besoin de main d’œuvre 2023 auprès de Pôle emploi, que la rémunération est le premier critère des candidats.

Malgré les efforts, surtout dans les métiers en tension, comme dans le secteur Café – Hôtel – Restaurant, l’exigence d’un salaire plus élevé freine les embauches.

Difficulté 2 : La concurrence

Le marché du travail suit toutes les règles de la concurrence : plus il y a d’entreprises à chercher de futurs collaborateurs, plus les candidats ont le choix des postes.

De plus, les experts et les spécialistes sont suffisamment rares pour générer une surenchère et donc un manque de talents dans les entreprises.

difficulté de recrutement

pénurie de candidats

Difficulté 3 : Le savoir-faire

Les entreprises recherchent des savoir-faire. Bien que les pouvoirs publics mettent l’accent sur la formation, notamment pour permettre aux demandeurs d’emploi d’apprendre de nouveaux métiers pour se reconvertir, les montants sont insuffisants et l’offre peine à répondre aux besoins.

L’obligation d’obtenir une certification des formateurs a assaini, certes, le marché de la formation en assurant la qualité des prestations. Toutefois, bien des personnes compétences ont été retiré du marché alors qu’elles sont à même de former d’autres personnes.

Difficulté 4 : Les conditions de travail

Certaines conditions de travail sont plus pénibles dans certaines professions que dans d’autres.

C’est le cas pour toutes celles soumises à des horaires décalés, ou de coupure durant la journée, ou encore le travail des congés de fin de semaine (weekends).

C’est le cas aussi des conditions de trajets, ainsi que des spécificités liées au travail lui-même comme le transport, la santé ou le social.

redorer son image

redorer son image ?

Difficulté 5 : Les préjugés

Il s’agit surtout de préjugés sur l’entreprise et le secteur d’activité et sur le contrat de travail.

Les entreprises ont impérativement besoin de redorer leur image, d’avoir et de communiquer sur leur Responsabilité Sociale d’Entreprise, sur leurs actions et leurs valeurs pour attirer et conserver les candidats.

La nature et la durée du contrat de travail rassurent ou angoissent les candidats : intérim, CDD, intermittent du spectacle ou contrat précaire dans la restauration ou dans le bâtiment.

Conclusion

Les pratiques dans les entreprises doivent évoluer.

  • Fini le management directif, sans explication sur le bien-fondé des décisions ;
  • Terminés les ambiances pourries dans les services ou les usines ;
  • Révolu le manque de considération des collaborateurs qui les mène au burnout.

Sans modification profonde au sein des entreprises, dans les modes de management et dans les pratiques de recrutement, les difficultés d’embauche persisteront et le turn-over continuera d’être élevé. Et pourtant, ça coûte cher !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les difficultés sociales et professionnelles particulières : La liste
Entretien d’embauche : Négocier son salaire
Partir pour travailler chez le concurrent

Attirer les candidats par l’offre d’emploi
17 causes de stress au travail
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Postuler : 6 freins psychologiques Partie 2 sur 2


3 autres freins à faire disparaître

Cliquez ici pour lire la première partie de cet article.

Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 2 sur 2

4/ Votre crainte de la concurrence

Pour devenir astronaute ou président de la République, la concurrence est effectivement rude.

Votre persévérance et vos soutiens vont vous aider à vous montrer sous votre meilleur jour.

haka pour contre la peur de à la concurrence

haka pour vaincre sa peur ou la donner aux concurrents

Dans votre recherche d’emploi, la solitude est mauvaise conseillère. En emploi, vous êtes aussi confronté à la concurrence.
Vos collègues, votre responsable hiérarchique ou vos subordonnés, sont tous à l’affut de vos erreurs. Ils vous jugent tous les jours, certains avec bienveillance, d’autres…

Comme dans une course cycliste, un seul sera vainqueur. Vous décrochez le poste parfois sur un détail.

Faites de votre mieux. Vos concurrents sur le poste feront pareil de leur côté. La prise de décision appartient aux recruteurs.
Peu importe que vous soyez seul, dix ou cent candidats, vous avez tous autant de chance.

Les mathématiques sont une science, le recrutement est une appréciation humaine.

5/ L’offre est ancienne

Il arrive que le recrutement prenne plus de temps que prévu. Il arrive aussi que la personne choisie, quitte son nouveau poste durant sa période d’essai. Le recrutement repart donc à zéro.

De même, la description du poste dans l’offre d’emploi décourage trop les candidats de postuler, sans compter les aprioris sur les conditions de travail qui vous rebutent.

ancienne pub pour trouver un emploi

La date de publication de l’offre d’emploi est trop ancienne à vos yeux ? Dites-vous qu’en arrivant après les premières candidatures, la vôtre a de plus forte chance de se trouver sur le haut de la pile.

Il est possible que tous les candidats précédents aient été rejeté, alors que votre candidature arrive à point nommé.

Avec le temps, le recruteur, qui peine à recruter, assouplit ses critères de recherche. Des critères qu’il mettait, au départ, comme indispensables, vont devenir des critères moins importants pour son choix.

6/ Vos prétentions salariales

Parfois, une offre d’emploi indique la fourchette de salaire envisagée. Généralement, c’est une mention absente. Pourquoi ce phénomène devrait-il vous freiner ?

Quand vous recherchez, sur Internet, les salaires pratiqués, vous vous apercevez qu’ils sont plus élevés que ce qui est proposé ou plus bas que ce que vous espériez.

D’abord, seuls ceux qui considèrent avec un bon salaire remplissent les questionnaires en ligne, ce qui fausse les résultats des rémunérations moyennes.
Ensuite, la loi du marché est un rapport de force entre l’offre et la demande.

le salaire de la peur

quel était le montant du salaire dans ce film ?

Les métiers en tension sont plutôt bien payés pour attirer les candidats. Il en est de même de toutes les spécialités. Les experts sont recherchés.

Ce qui compte, c’est l’adéquation entre vos besoins et la rémunération, sous réserve que l’employeur soit en mesure de vous payer à hauteur de vos espérances.
Il doit faire avec la rémunération des autres salariés en place, surtout de ceux de la même équipe.

Néanmoins, le salaire se négocie aussi au moment de l’embauche. Vous pouvez avoir des surprises et une meilleure rémunération, en fin de compte, que celle que vous imaginiez au départ, même si elle est au-dessus de la fourchette écrite dans l’annonce.

Conclusion

Vos hésitations à envoyer votre candidature sont le plus souvent dans votre tête. Elles sont guidées par votre éducation, des on-dit, des préjugés, des croyances.

Les recruteurs cherchent, avant tout, des collaborateurs capables de satisfaire aux besoins de l’entreprise. Alors éliminez vos états d’âmes, lancez-vous.

Si vous échouez, postulez ailleurs. Vous gagnerez en confiance en soi, puis en estime de soi et vous décrocherez le poste qui vous convient.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Recrutement : le choix se fait par les détails
Prise de décision 10 méthodes
Période d’essai interrompue : Et alors ?

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Comment reprendre confiance malgré les phrases négatives de notre enfance

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Milleniums au travail : Quels sont leurs critères pour l’emploi 11 à 22


Les critères de choix des jeunes de 18 à 25 ans pour démarrer dans la vie professionnelle : Deuxième partie

Voici les autres critères, obtenus par Glassdoor lors d’un sondage en avril 2022.
Voir les 10 premiers.

11/ Culture et valeur de l’entreprise – 22%

Nouveaux critères, les valeurs et la culture d’entreprise apparaissent pour plus d’un jeune candidat sur cinq.

Travailler dans une entreprise qui annonce des valeurs sans les respecter ou une culture décalée entre ce qui est donné comme image vue de l’extérieur et la réalité du terrain en interne, débouche généralement par des départs anticipés.

12/ Avantages sociaux – 19%

Autre critère classique qui a bien perdu sa place dans le palmarès des critères, les avantages sociaux sont devenus plus comme faisant partie du « paquage » que critère de sélection.

avantage social

C’est d’autant plus vrai qu’en parler lors du premier entretien d’embauche est mal vu par les recruteurs, qui vantent plus le poste et l’entreprise dans le sens de l’intérêt du travail.

A éviter de confondre avec une négociation sur le salaire, au moment de l’embauche. Elle est toujours séparée des avantages sociaux qui sont principalement collectifs.

13/ Réputation de l’entreprise – 17%

Une entreprise de bonne réputation a toujours plus de facilité de recruter. Toutefois, il existe bon nombre de mauvaises réputations liées à un évènement ou une rumeur.

La réputation est comme un aimant, elle attire et repousse, pour toutes les générations de salariés.

14/ Le nombre de congés payés – 16%

Il semble que plus il y a de congés et de journées de RTT, plus l’entreprise est attirante. C’est vrai pour un candidat sur six, seulement.

Les congés participent à l’équilibre vie pro / vie perso, ce qui implique que ce critère est possiblement plus haut dans le palmarès des critères de choix d’un candidat.

15/ Télétravail possible – 13%

Critère quasi inconnu dans les années qui précèdent la crise sanitaire de la Covid-19, la possibilité de télétravailler s’est largement répandue dans l’esprit des jeunes à la recherche d’un emploi.

télétravail
télétravail

Néanmoins, ceux-ci restent suffisamment réalistes pour savoir que cette possibilité est restreinte et dépend des postes.

16/ Transparence de la grille salariale – 13%

Quand on débute, on ignore souvent si l’on est « sous-payé » ou si l’on obtient un salaire correct vis-à-vis des autres.

Cette vieille revendication se heurte souvent à l’habitude bien française de silence sur ce point de friction au sens des entreprises.

Et pourtant, cette transparence est importante pour un candidat sur six.

17/ Les autres critères

La diversité, l’équité et l’inclusion – 10%, surtout réclamés par ceux qui se sentent ou qui sont réellement discriminés dans leur recherche d’emploi.

L’éthique – 10%, toujours difficile à évaluer l’éthique quand on recherche un emploi avant de postuler.

La Direction, le management – 08%, ce critère a perdu beaucoup d’importance grâce aux efforts fournis dans la très forte majorité des organisations.

Les initiatives de développement durable – 08%, effet de mode ou effet durable, l’avenir le dira. Pour l’instant c’est une réalité pour près d’un candidat sur dix.

La connaissance de la marque – 08%, plus une marque est prestigieuse, plus son prestige à un impact sur la réputation de l’entreprise. Ce critère est donc à rapprocher de celle-ci.

Les résultats financiers de l’entreprise – 08%, bizarrement, ce critère vient en dernier, à croire que les jeunes sont confiants dans leurs possibilités de rebondir en cas de crise financière et de licenciement. A méditer fortement par les entrepreneurs !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Candidature : Quelles sont vos motivations
Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place

Management : Définition et Particularités
Développement durable : Les 17 objectifs de l’ONU
Psychologie positive, Pensée positive, Parler positif

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Milleniums au travail : Quels sont leurs critères pour l’emploi 01 à 10/22


Les critères de choix des jeunes de 18 à 25 ans pour démarrer dans la vie professionnelle : Première partie

Parmi les enseignements des deux années de crise sanitaire, entre confinement et télétravail, beaucoup de salariés ont décidé de changer d’emploi.
La valeur travail a évoluée avec le temps et la pandémie a accéléré la réflexion, provoquant un inversement de pouvoir entre recruteurs et candidats.

Ces derniers ont des exigences dont doivent tenir compte les entreprises pour les attirer et les conserver dans leurs effectifs.

milleniums en recherche d'emploi
milleniums en recherche d’emploi

Passons en revue, les critères exprimés par les nouveaux arrivants sur le marché du travail, dans un sondage publié par Glassdoor en avril 2022.

1/ Le salaire – 58%

Il reste toujours le premier critère. Sans une rémunération à la hauteur de la tâche, selon les compétences du salarié, peu de chance d’attirer du simple travailleur au diplômé.

Un bon salaire est insuffisant pour retenir le nouvel embauché.

2/ Qualité de vie au travail – 41%

Les conditions de travail, se sentir bien à son poste sont passé en tête des nouveaux critères de sélection des jeunes.

3/ La localisation – 39%

Plus le lieu de travail est proche de son domicile et plus il est facile d’accepter le poste proposé.

C’est un critère classique et toujours d’actualité. Déménager est toujours une rupture, même pour se rapprocher de son lieu de travail.

4/ Être traité de façon juste pour son travail – 38%

Harcèlement, chicanerie, favoritisme, petits chefs, voilà des critères qui font fuir les jeunes salariés qui s’attendent à être jugés sur leurs efforts et leurs résultats plus que sur l’humeur d’une hiérarchie.

L’injustice de certains managers envers leurs équipes est très mal vécue. Plus encore depuis la baisse du syndicalisme.

la façon dont tu traites les autres est un reflet direct de la façon dont tu te sens envers toi-même

5/ Équilibre vie pro / vie perso – 36%

En cinquième position seulement, l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle surprend. Ce critère était plus élevé pour la génération précédente.

Les jeunes sont-ils prêts, pour un bon tiers, à faire des compromis ?

6/ Sécurité de l’emploi – 35%

Un autre grand classique parmi les critères de choix des candidats, la dualité entre flexibilité et sécurité.

La carrière n’est plus entre être fonctionnaire ou travailler dans le privé, mais plus avoir un CDI ou un CDD ou une mission d’intérim.

7/ Collègues – 32%

Une bonne ambiance entre collègues facilite toujours la retenue du salarié dans son poste.

Comme il s’agit encore d’un critère classique, les entreprises savent harmoniser les membres de leurs équipes, ce qui reste toujours une inconnue dans la recherche d’emploi, quel que soit l’âge du candidat.

8/ Opportunités d’évolution professionnelle – 28%

Autre critère bien connu, seules les entreprises d’une taille certaine, offrent la possibilité d’évoluer vers des postes plus élevés dans la hiérarchie ou dans un autre service.

La nouveauté vient du fort pourcentage, puisque plus d’un quart des jeunes candidats tient compte de leur évolution professionnelle dans leur recherche d’une entreprise.

9/ Flexibilité des horaires de travail – 26%

Rêve de bien des salariés des générations précédentes, la possibilité d’être flexible dans les horaires est devenu une réalité pour un quart des jeunes.

Certains ont besoin de plus de temps le matin avant d’exploiter leur potentiel au maximum, d’autres, au contraire, travaillent mieux de bonne heure.

Ce critère est souvent lié au temps de trajet, à l’équilibre vie pro / vie perso et au télétravail.

10/ Avoir une mission au sein de l’entreprise – 26%

Le critère de l’intérêt de sa mission, du travail à son poste, a baissé dans l’esprit des jeunes salariés.

Non pas qu’ils soient prêts à accepter un travail déplaisant ou sans saveur, c’est seulement que les autres critères passent avant celui-ci.

Les autres critères dans la partie 2 des critères pour l’emploi des milléniums.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Embauche : Pourquoi voulez-vous ce poste ?
Le contrat de génération : L’argent n’est pas la seule motivation
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Entretien d’embauche : Pourquoi quittez-vous votre ancien employeur


Motifs de départ

Que vous soyez encore en poste ou que vous n’en ayez plus, vous êtes en recherche active d’un nouvel emploi. Dans une telle situation, comment répondre à la question « Qu’est-ce qui vous pousse/a poussé à quitter votre employeur ? ».

Pire ! Vous devez répondre à une telle question pour chaque employeur que vous avez quitté.

motif rupture conventionnelle

Les mauvaises réponses

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire

Évidemment, toutes les réponses qui sont en votre défaveur sont à garder pour soi.

Même si vos relations étaient de mauvaises à exécrables avec votre hiérarchie ou vos collègues, il est, de principe, indispensable d’éviter de parler en mal de son ancien employeur, même si cela vous démange de profiter de l’occasion pour lister toute une série de reproches.
Vous montreriez ainsi une incapacité à s’entendre avec d’autres personnes.

Toutes les causes de licenciement sauf une sont à taire. Seul un licenciement pour raison économique, un PSE touchant plusieurs salariés dont vous, est acceptable, car indépendant de votre volonté. C’est une conséquence d’une restructuration dont vous êtes une victime.

mauvaise réponse

mauvaise réponse

L’opportunisme, le fait de suivre une intuition ou les sirènes d’une proposition d’un chasseur de têtes, sans avoir vraiment réfléchi à la nouvelle situation par rapport à celle que vous avez/aviez, est à double tranchant. Soit vous êtes instable, une girouette qui change au gré du sens du vent, soit vous profitez d’une opportunité unique à ne pas manquer.

Avoir un projet de création d’entreprise ou pour parcourir le monde sont deux motifs à éviter.
Le premier parce que si vous recherchez un emploi de salarié, vous risquez de repartir dès que les conditions de mener votre projet deviennent favorables.
Le second parce que, là aussi, vous pouvez partir à tout moment.

Les meilleures réponses

La rémunération

Le salaire et autres éléments de la rémunération, avantages, primes, etc. sont le premier critère qui vous fait quitter votre entreprise. Encore faut-il que vous ayez une rémunération au-dessous du revenu moyen du poste que vous occupez/occupiez.

Vouloir plus d’argent est un bon motif.

état des lieux de l'égalité hommes femmes en Europe en 2019L’intérêt du travail

Il faut dire que si vous vous ennuyez dans votre poste, si vous aviez des activités routinières peu intéressantes, si seule la rémunération était votre motivation pour rester, la perspective de découvrir et d’apprendre d’autres façons de faire, outils et techniques, d’être au contact d’un autre public, peut vous redonner l’envie de changer.

Le plan de carrière

Avoir envie de progresser dans la hiérarchie ou/et avoir plus de responsabilités correspond mieux à votre ambition, à votre sens des responsabilités, à un besoin de démontrer tout votre potentiel.

L’équilibre vie personnelle / vie professionnelle

Quand vous avez l’esprit et le corps accaparé par un emploi très prenant, certes intéressant, ou pas, le stress, le ras-le-bol de faire passer son travail avant sa vie personnelle est de plus en plus fréquent.

Moins d’heures supplémentaires, moins de temps de trajet, des horaires fixes sont des motivations respectables.

équilibre vie pro vie persoLe respect de ses valeurs

L’interruption forcée des confinements durant la pandémie de Covid-19 a permis de remettre en question le respect de votre valeurs en les comparant avec celles de votre employeur.

Évidemment, si votre prochain employeur et vous avez des valeurs différentes, voire incompatibles, alors éviter ce motif de départ, sous réserve que vous vous en êtes rendu compte, au plus tard, durant votre entretien.

Déménager loin

Changer de ville, pour rejoindre votre conjoint ou se rapprocher de votre famille, est également un motif valable pour quitter son emploi.

D’une manière générale, un évènement ou une raison du domaine du privé, qui vous amène à prendre la décision de quitter votre emploi, est une des bonnes raisons acceptées.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Employeur : Le bouleversement de la valeur travail
Entretien de départ : Vous quittez votre poste ?
Quitter son emploi ou rester : Telle est la question

Prud’hommes : Le barème des indemnités en cas de licenciement abusif
Productivité : Relaxez-vous autant que vous travaillez
Être mobile pour trouver un emploi = déménager ?

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Attirer des talents : Tendance 2022


Comment les entreprises attirent des profils de talents

Dans un marché de pénurie de main d’œuvre, il existe de nombreux moyens pour attirer de nouveaux collaborateurs et les conserver dans son effectif.

Bien sûr, le revenu à commencer par le salaire, est le plus connus.

L’adjonction de primes en fonction des résultats individuels ou collectifs est aussi une mesure connue.

attirer les talentsPourtant, c’est dans les conditions de travail et de bien-être que les organisations ont le plus de succès dans leur course pour gagner des talents.

Une étude de Robert Half, menée auprès de 300 dirigeants français, le montre clairement.

Déjà mis en oeuvre

Les autres attraits proposés par les entreprises sont les suivants :

  • 73% : Possibilité de travail en distanciel partiel ou total
  • 67% : Congés sans solde
  • 67% : Plan d’épargne retraite
  • 66% : Parking

  • 65% : Horaires de travail flexibles
  • 57% : Allongement du congé maternité
  • 54% : Congés payés supplémentaires
  • 49% : Allongement du congé paternité
conditions de travail agréables

conditions de travail agréables

Toujours plus attrayants

De nouveaux avantages se sont ajoutés depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Il s’agit de :

  • 47% : Service d’assistance 24/24 7/7
  • 31% : Plateformes de sport virtuelles
  • 29% : Programmes anti-stress
  • 25% : Abonnement à une salle de sport
  • 12% : Aide financière pour l’achat d’un vélo électrique

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Un exercice pour vous relaxer et diminuer vos tensions
Développement personnel : Le bonheur en 7 règles
Recrutement : Attirer des candidats par la RSE

Employeur : Le bouleversement de la valeur travail
5 méthodes pour optimiser son recrutement
Les 6 raisons principales des recrutements difficiles

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Étude du marché de l’emploi des cadres seniors


Un étude récente sur l’emploi des cadres de 55 ans et plus

Conjointement avec Pôle emploi, l’APEC a réalisé une étude sur les cadres de plus de 55 ans au chômage.

Voici quelques informations présentes dans cette étude.

A fin janvier 2021, 100 000 demandeurs d’emploi en France sont des cadres de 55 ans et plus.

Près de la moitié des 700 000 cadres, inscrits à Pôle emploi, repartent à l’emploi dans les 6 premiers mois. Les cadres seniors, eux, sont seulement 30% environ.

pôle emploi cadresLes motifs d’inscription à Pôle emploi

Plus de 80% des cadres y viennent car poussés hors de leur entreprise.

  • 23% Rupture conventionnelle à l’initiative de l’employeur
  • 21% Licenciement autre qu’économique
  • 16% Licenciement économique
  • 12% Fin de CDD
  • 04 % Faillite ou dépôt de bilan de l’entreprise
  • 05% Autre
  • 15% Rupture conventionnelle à l’initiative du salarié
  • 04% Démission

Les difficultés rencontrées

Les cadres seniors éprouvent des difficultés en proportion différente que les autres seniors

  • 62% Peu d’offres d’emploi correspondent au profil
  • 48% Pas de réponse aux candidatures
  • 35% Les entretiens n’ont pas abouti
  • 32% Niveau de rémunération proposé inférieur aux attentes
  • 27% Localisation géographique ne correspond pas aux critères
travail avec concession : donnant - donnant

travail avec concession : donnant – donnant

Les concessions des cadres

Pourtant les cadres sont prêts à faire des concessions. Plus le temps passe et plus ils sont prêts à en faire pour revenir à l’emploi.

Au début sur :

  • 42% Le type de contrat
  • 37% Le secteur
  • 25% Le temps de transport
  • 25% Le salaire
  • 23% Le métier
  • 23% La responsabilité
  • 16% Le temps de travail

Les concessions plus tardives portent sur :

  • 73% La responsabilité
  • 72% Le type de contrat
  • 65% Le secteur
  • 60% Le temps de travail
  • 51% Le métier
  • 48% Le salaire
  • 34% Le temps de transport

Sources : INSEE, APEC, Pôle emploi

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Pour en savoir plus :

En complément :

Employabilité : Les 8 compétences que les entreprises attendent d’un cadre
Baisse du salaire pour cause de crise économique
Emploi : Votre pitch de présentation

Management : Définition et Particularités
Embaucher un senior : Un choix judicieux
Mobilité : Oser déménager pour retrouver du travail

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Entretien d’embauche : Négocier son salaire


La rémunération en entretien d’embauche ?

Accepter sans discuter le montant proposer par le futur employeur est tentant pour éviter un rejet de votre candidature.

Seulement, c’est exceptionnel que le recruteur démarre la question « gros sous » de cette manière.
Il abordera le sujet en vous demandant quelles sont vos « prétentions », sous-entendu vos prétentions salariales.

evolution du salaire moyen net à temps complet et du smicLà, vous êtes au pied du mur et vous vous lancez.

Soit vous indiquez un montant, au risque d’être en dehors de ce à quoi s’attend votre interlocuteur. Trop haut ? Trop bas ? Par rapport à quoi ?

Soit vous indiquez deux montants, le plus bas et le plus haut. L’autre entendra le plus bas et oubliera tout de suite l’autre montant.

Soit, encore vous n’indiquez aucun montant et vous commencez une première négociation.

Comment s’y prendre ?

1 Connaître son niveau de salaire

Le niveau de salaire dépend de plusieurs facteurs :

salaire les plus et les moins élevés

  1. Le niveau d’études
    a priori, plus il est élevé et plus le salaire sera élevé

  2. Le niveau d’expérience
    même remarque : Une personne expérimentée a un salaire plus élevé qu’un jeune débutant

  3. La rareté des compétences
    Avoir beaucoup de compétences est un gage d’un meilleur salaire dans la mesure où elles sont toutes nécessaires pour exercer votre métier
    Avoir des compétences rares et nécessaires vous donne un poids plus important

  4. L’offre et la demande
    Le marché de l’emploi dans certaines branches est favorable aux salariés car le nombre de postes à pourvoir est supérieur aux nombres de personnes qui acceptent de les prendre. Là, les employeurs acceptent des salaires plus élevés.
    A contrario, plus il y a de candidats pour un poste, à compétences égales, le recruteur choisira celle ou celui qu’il payera le moins cher.
mercedes benz est un gros employeur

Grand employeur

  1. La taille de l’entreprise
    La très grande majorité des entreprises est limitée dans les moyens financiers qu’elle peut investir dans un salarié.
    Pour autant, les grandes entreprises sont aussi radines que les autres et ont développé des grilles de salaire qui laissent peu de place à une négociation, sans parler des Administrations où il n’y en a aucune.
    C’est le ratio entre ce que vous rapporterez et ce que vous coûterez qui fera l’embauche.

  2. La zone géographique
    Un écart de 15 à 20%, entre Paris et Province, est assez courant, sachant que la vie en région parisienne coûte plus qu’ailleurs.
    Partir en Région génère donc une perte de salaire en conséquence.

  3. Votre propre besoin
    Une longue période de chômage vous fera accepter un salaire moindre pour vous permettre le retour à l’emploi. Certains, principalement les plus de 45-50 ans, sont prêts à accepter une forte réduction de leur revenu.
    Faites le point sur vos dépenses et calculez le montant minimum dont vous avez besoin pour y répondre. Au pire, retirez le superflu, s’il y en a.

  4. Recherchez votre salaire sur Internet
    Certains organismes permettent une évaluation de son salaire selon des critères statistiques. D’autres, le fond en fonction de la saisie par les internautes qui ont indiqué leur rémunération.
    Attention, seuls les premiers sont fiables, s’ils prennent bien en compte la localisation.
    Pour tous les autres, sachez qu’un internaute a tendance à indiquer son salaire quand il est bon, rarement quand il est sous-évalué. Par conséquent, vous risquez de négocier sur la base d’un salaire trop élevé.

2 La rémunération vs le salaire

Le salaire est une des composantes de la rémunération.

Pour un simple ouvrier ou employés, c’est souvent le seul.

avantage en nature vacances

avantage en nature : voyage tous frais payés

Plus le poste visé est haut dans la hiérarchie et plus il y a d’éléments à prendre en considération dans la négociation sur le revenu.

  1. Une part variable
    Une partie de la rémunération peut être basé sur un résultat obtenu. Par exemple, un pourcentage sur le chiffre d’affaire réalisé fait généralement partie du package d’un commercial

  2. Des primes
    Elles sont nombreuses et dépendent essentiellement des secteurs d’activités et des métiers exercés : prime de fin d’année, treizième mois voire plus, prime de panier, etc.

  3. Des avantages en nature
    La mise à disposition de matériels par l’entreprise peut vous conduire à effectuer des économies sur vos dépenses : voiture, téléphone, ordinateur, etc. Voire de grosses économies : vacances, chauffeur, locations diverses, conciergerie, etc.
    NB : Certaines entrent dans la déclaration d’impôt sur le revenu

  4. Des avantages sociaux
    Intéressement et participation font l’objet d’accords de branche et d’entreprise. Votre futur employeur les propose ou pas.
    La prise en charge de tout ou partie de la mutuelle, des aides pour favoriser la circulation en vélo, une crèche pour les salariées, la présence d’un restaurant d’entreprise, sont autant d’éléments à prendre en compte dans la rémunération.
accord après négociation

accord après négociation

3 La négociation

Avec une idée précise de votre valeur sur le marché du travail et des composants de la rémunération, vous voilà à même de discuter revenu avec le recruteur.

Quand il s’agit d’un recruteur externe à l’entreprise, la négociation sera limitée à indiquer une fourchette de montants. Votre minimum sera plus élevé que votre montant vital.

Vous savez que la rémunération globale est supérieure au salaire, aussi précisez bien que le montant ou la fourchette de montants que vous donnez est celle de la rémunération ou du salaire.

Cela vous évitera d’avoir un salaire plus faible que ce que vous pensiez car vous parliez salaire et l’autre, rémunération.

La négociation de salaire arrive en fin d’entretien. Pour autant, laissez la porte ouverte à une négociation ultérieure, avec l’employeur directement, de façon à lui laisser et à vous laisser le temps d’examiner les propositions réciproques.

Se « vendre » trop bas est source de frustrations et peut vous faire quitter l’entreprise dès que vous trouveriez mieux ailleurs. L’employeur le sait aussi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Conséquences de votre seule motivation au travail : L’argent
Les 7 phases du travail ou Comment savoir si vous devez arrêter de toute urgence
Différences entre Voiture de fonction et Voiture de service

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Saisie sur salaire ou rémunération
Les quatre attitudes de base de la négociation

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Conséquences de votre seule motivation au travail : L’argent


Et si l’argent était votre seule motivation au travail

« Vivre d’amour et d’eau fraîche ». Qui y croit encore ?

« Tout travail mérite salaire » est plus proche de la réalité depuis des milliers d’années, périodes d’esclavage exclues.

Nous avons besoin d’argent pour vivre. C’est-à-dire pour nous nourrir et nourrir notre famille, se loger, s’habiller, etc.

La pyramide de MaslowGagner plus que le minimum vital, commence déjà à créer quelques difficultés. Certains y parviennent.

Le travail est le moyen légal de gagner de l’argent. Cependant, ceux dont c’est la seule motivation sont bien à plaindre ; voici pourquoi.

Insatiable

Quand l’argent est devenu une obsession, il est à craindre que la rémunération est toujours insatisfaisante. Il vous en faut toujours plus.

Vous avez l’impression que vous êtes payé au-dessous de votre qualification ou que les autres sont mieux payés que vous.

Vous est insatisfait en permanence et vous êtes déçu que votre hiérarchie refuse vos multiples demandes d’augmentation.

Instable

Insatisfait de votre revenu, vous changez fréquemment d’emploi, moyen d’augmenter votre salaire à chaque changement.

changer d’emploi

Cependant, plus le temps passe et plus la différence de rentrées d’argent diminue, puis stagne ou – pire – les autres entreprises vous proposent moins.

Niveau de vie précaire

Chaque nouvelle période d’essai est une période d’incertitude, surtout après une démission.

De plus, vos dépenses évoluent avec le temps.
Vous avez besoin d’argent pour rembourser des prêts pour le logement, ou pour aider vos enfants à faire des études.
Puis, une fois les emprunts remboursés et les enfants autonomes financièrement, vous voulez garder votre niveau de vie.

Cela passe par d’autres emprunts, à la consommation, pour des biens par exemple une automobile d’un standing qui montre votre réussite, ou des loisirs plutôt coûteux comme des voyages pour épater vos amis.

Plus de dettes, plus de besoin d’argent.

Coincé dans un emploi avec un revenu à vos yeux insuffisants, vous le garder pour payer vos dettes et conserver votre niveau de vie « quoi qu’il en coûte ».

Sainte Pélagie Prison pour dettes

Sainte Pélagie Prison pour dettes

Comme vous êtes devenu moins sensible à l’intérêt du travail, votre employeur vous remplace par quelqu’un dont la motivation est différente.

Un juste milieu

Prendre un emploi uniquement pour l’argent conduit à le perdre, plus ou moins rapidement.

Par contre, vous serez plus productif, plus performant dans un poste qui vous plait, où vous pourrez donner la mesure de vos talents.

En plus de votre plaisir, vous pouvez gagner plus en grimpant dans la hiérarchie, donc vous gagnez plus d’argent… aussi.

L’argent devient alors une conséquence et non plus un but. Le cercle devient vertueux.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Entretien d’embauche : bonnes et mauvaises raisons de vos départs
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Cumul emploi et retraite


Cumuler un emploi et ma retraite

Le cumul d’une retraite avec le revenu d’une activité professionnelle est possible pour tous les retraités du régime général. En revanche, certaines règles sont à respecter. Explications.

Une fois à la retraite, vous pouvez reprendre une activité professionnelle. Selon votre situation, le cumul de votre revenu d’activité et du montant de votre retraite est intégral ou plafonné.

assurance retraite

Cumul intégral d’une retraite et d’un revenu d’activité

Vous devez au préalable avoir obtenu toutes vos retraites de base et complémentaires des régimes français, étrangers et des organisations internationales. Il s’agit des retraites dont vous remplissez les conditions d’attribution (notamment la condition d’âge de départ).

Le cumul intégral est alors possible :

  • à partir de l’âge d’obtention de la retraite au taux maximum (aussi appelé retraite à « taux plein », 67 ans pour les personnes nées en 1955 ou après)
  • ou dès que vous avez à la fois 62 ans et la durée d’assurance nécessaire pour obtenir une retraite au taux maximum.

Vous pouvez reprendre une activité, quelle qu’elle soit, immédiatement.

Cumul plafonné d’une retraite et d’un revenu d’activité

Si vous ne remplissez pas les conditions pour bénéficier d’un cumul intégral, vous pouvez cumuler votre retraite et vos revenus d’activité dans une certaine limite.

La limite de cumul

Le total mensuel de votre nouveau revenu et de vos retraites (de base et complémentaires) ne doit pas dépasser la moyenne mensuelle de vos revenus d’activité des 3 derniers mois civils (ou 1,6 fois le Smic si ce montant est plus avantageux).

En cas de dépassement, le montant de votre retraite est réduit (en fonction du montant du dépassement). Dès que votre revenu d’activité baisse ou si vous cessez de travailler, prévenez votre caisse régionale afin que le montant de votre retraite puisse être réajusté à votre nouvelle situation.

La date de reprise d’activité

Vous pouvez reprendre une activité professionnelle immédiatement chez un nouvel employeur.

En revanche vous devez attendre 6 mois après le point de départ de votre retraite pour reprendre une activité chez votre dernier employeur. Avant ce délai, le paiement de votre retraite est suspendu.

Le paiement de votre retraite reprend quand vous cessez votre activité ou au plus tard le 7e mois suivant le point de départ de votre retraite.

Dans le mois qui suit votre reprise d’activité vous devez impérativement :

  • informer votre caisse régionale de la reprise d’une activité professionnelle ;
  • transmettre tous les éléments d’information et les pièces justificatives relatives à cette reprise.

Source : Portail de l’Assurance Retraite

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour en savoir plus, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Retraite : Il faut la demander
La retraite du Régime Général
Les différents types de trimestres pour la retraite

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Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?
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Prétentions salariales : Quoi répondre en entretien d’embauche


Comment estimer ses prétentions salariales pour répondre en entretien d’embauche

Quand vous êtes dans une période de chômage, vous êtes déjà satisfait (e) d’avoir réussi à décrocher un entretien d’embauche.

Débutant sur le marché de l’emploi ou après une reconversion, la question des prétentions salariales génère toujours un moment de stress.

évolution du salaire net annuel moyen entre 1995 et 2015Vous pensez que c’est une question piège, alors qu’elle est tout à fait dans l’ordre des choses.

Bien sûr, le recruteur connaît la tranche de revenus que l’entreprise est prête à verser, cependant c’est rarement le cas pour le (la) candidat (e).

Plus facile pour un poste similaire

Quand vous êtes à la recherche d’un emploi identique ou équivalent à celui que vous avez quitté ou que vous allez quitter, le futur salaire est vraisemblablement le même, à peu de chose près.

Ce qui peut faire la différence, c’est l’ampleur du poste, le niveau de responsabilité, la zone géographique ou la gamme de produits, ou encore la clientèle. Tous ces paramètres diffèrent d’une entreprise à une autre, même entre concurrents.

Tenez-en compte, ou pas, pour annoncer un montant.

Soyez également prêt (e) à montrer votre dernier bulletin de salaire, en cas de demande du recruteur, qui veut savoir si vous avez menti sur vos revenus précédents.

Un simple coup de téléphone à votre ancien employeur permettrait de découvrir le pot-aux-roses.

Les offres d’emploi

S’il est vrai que nombre d’offres d’emploi sont avares d’information sur le salaire, nombre d’entre elles donnent des fourchettes de salaires.

Les offres d’emploi sont donc d’excellentes sources d’estimation d’un salaire pour son prochain poste.

panneau offre d'emploiElles donnent aussi des indications sur les avantages en nature et autres avantages, comme la présence de tickets restaurant, d’une mutuelle, de primes diverses, sans compter une participation aux résultats, au téléphone ou voiture de fonction pour certains.

Tous les revenus sont non imposables. Il convient donc d’en tenir compte dans le calcul de vos prétentions.

Attention : dans les offres d’emploi, c’est le salaire brut annuel qui est annoncé. Pensez à calculer le salaire net en retirant environ 20%, et en divisant par 12 ou 13, voire plus selon la présence d’une 13ème mois, ou plus.

Recoupez vos sources d’informations

Plus vous aurez d’informations d’origines différentes et mieux vous cernerez votre prochain salaire.

Les journaux en ligne, des sites spécialisés dans la récolte de salaires par sondage, ainsi que les sites d’emploi, appelés aussi jobboards, fournissent des grilles de salaires, sur la base des offres, et aussi sur la base de déclarations de salaire des internautes.

Attention, ces grilles sont souvent surévaluées. D’abord, parce qu’un salaire parisien est d’au moins 15% au-dessus d’un salaire provincial. Ensuite, parce que ceux qui ont des salaires inférieurs à la moyenne préfèrent s’abstenir d’indiquer leur vrai salaire, de crainte de se sentir sous-évalués.

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux présentent l’avantage de permettre la mise en contact entre le candidat et les salariés ou anciens salariés de l’entreprise à qui vous voulez envoyer votre candidature en réponse à annonce ou en spontané.

réseaux sociaux linkedin devant pour l'emploipanneau offre d'emploiGénéralement, la fourchette des salaires et les avantages ajoutés sont donnés par les personnes contactées, après plus de moins d’échanges.

En recoupant les informations de plusieurs salariés ou anciens salariés, vous pouvez conforter votre idée de salaire à l’embauche.

Les conventions collectives

Souvent oubliées, les conventions collectives donnent des indications sur les salaires minimum selon la classification des métiers dans la branche.

Bien entendu, votre entreprise-cible peut déroger à la règle. Au moins, vous aurez une base de négociation sous la main pour montrer que vous vous êtes renseigné (e) et que l’entreprise devrait revoir sa proposition. A l’inverse, connaissant le salaire minimum et en croisant vos informations de diverses sources, vous serez favorablement surpris (e) ou conforté (e) dans votre estimation.

Il arrive que des groupes ou de grandes entreprises définissent leurs propres grilles de salaire. C’est le cas des administrations aussi.

Vos « plus »

Vos points forts ou la tension sur le marché de votre métier peuvent influencer sur les prétentions salariales.

Un métier rare, des compétences supplémentaires, la motivation et l’engagement vont vous permettre de négocier à la hausse vos revenus.

Ni sous-estimation, ni surestimation

Quand vous avez confiance en vous, vous avez tendance à demander le haut de la fourchette, voire au-delà.

Quand vous craignez d’être trop bien payé, c’est l’inverse, vous risquez d’avoir des prétentions trop basses pour votre valeur sur le marché de l’emploi. C’est le cas, notamment des seniors, qui craignent un refus.

bulletin de salaire à la loupeC’est pourquoi, mieux vous aurez estimé vos prétentions, plus vous serez à l’aise pour donner un chiffre ou une fourchette.

Attention, les recruteurs entendent toujours le montant le plus bas de votre fourchette et deviennent sourds à votre chiffre le plus haut.

Donnez plutôt un seul montant, celui que vous estimez correct pour le travail que vous aurez à fournir et pour les responsabilités du poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Changer d’emploi pour un revenu inférieur ?
Offre d’emploi : Les exigences et les souhaits dans les annonces
Candidat : 8 Critères pour choisir votre cabinet de recrutement

Emploi : Internet pour se renseigner sur l’entreprise, mode d’emploi
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20 atouts à mettre en avant dans une candidature ou liste 8 de points forts

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Embaucher un senior : Un choix judicieux


Embaucher un senior est un plus pour son entreprise

La pyramide des âges est telle que le nombre de personnes au-dessus de 50 ans augmente fortement. Ce sont les fameux baby-boomers qui parviennent à l’âge de la retraite et ceux qui les suivent de près, nés une quinzaine d’années plus tard.

30% des « actifs » en France ont désormais 50 ans et plus.
Depuis une dizaine d’année, le marché du travail évolue.

pyramide des âges FranceLes entreprises sont moins enclines à se contenter d’un niveau de diplôme qui montre le bagage initial. Elles ont besoin de ressources compétentes pour faire face aux défis actuels de l’entreprise.

La plupart des CV sont des CV par compétence. La litanie des postes occupés et des expériences, depuis sa formation jusqu’à aujourd’hui est réduite pour faire apparaître ses compétences et ce qui a permis de les acquérir et/ou de les utiliser.

Les recruteurs, en entretien d’embauche, cherchent à déterminer la capacité à l’intégrer à l’équipe en place, autant qu’à la manière dont le candidat va appréhender les tâches à accomplir et les incidents qui surviennent de plus en plus.

La place des seniors

Un senior est une personne de plus de 45 ans, si l’on considère que c’est l’âge auquel il est devenu obligatoire, en France, de procéder à un entretien de seconde partie de carrière.

Un senior est aussi une personne de 50 à 65 ans, très expérimentée, qui, souvent, dirige ou participe à la bonne marche de son entreprise.

senior au travailMalheureusement, c’est le même mot qui désigne les personnes au-delà de 65 ans, considérées, à tort majoritairement, comme des personnes inactives, alors que la « silver économie » est en plein boom.

Le recul de l’âge de la retraite, 67 ans pour une retraite complète, et l’allongement de vie passé à 83 ans en France font que de plus en plus de salariés ont plus de 50 ans.

Les seniors et le travail

Les bénéfices pour les entreprises d’avoir des seniors dans leurs organisation sont multiples. Une étude de l’Observatoire des Métiers du Futur nous fournis des indications intéressantes :

  1. L’expérience vient en premier, dans 65% des réponses
  2. Une motivation supérieure, 27%
  3. La fiabilité, 12%
  4. L’efficacité et le réseau, 9%

Les freins à l’embauche existent aussi :

  1. Le niveau de rémunération, 44%
  2. L’intégration, 19%
  3. Le manque de compétences numériques, 18%
  4. Les compétences comportementales, 13%

cours informatique pour seniorsCependant,

Les seniors font des concessions connaissent leur valeur sur le marché. Certains acceptent une baisse de revenu pour obtenir ou conserver un poste, alors que d’autres font le rapprochement entre l’investissement de l’entreprise dans leurs revenus et ce qu’ils rapportent à l’entreprise.

Les seniors savent s’intégrer dans un environnement de collègues plus jeunes plus facilement que ces derniers, qui oublient bien trop souvent qu’ils vieillissent eux aussi.

Les seniors sont souvent les plus expérimentés sur les outils informatiques courants. Ils s’adaptent aux nouveaux logiciels par analogie avec ceux qu’ils connaissent. Ils sont aussi les plus friands de formations en la matière.
La bureautique existe depuis une trentaine d’années. Ils ont eu le temps d’apprendre.

Quant aux compétences comportementales, les seniors réagissent plus rapidement et voient plus loin sur les conséquences d’une prise de décision.
Cela s’appelle de l’expérience : tirer parti d’un vécu pour affronter le présent et le futur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour en savoir plus, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Lueur d’espoir pour les chômeurs de 57 ans et plus
Points faibles à citer en entretien de recrutement 5/6 : Trop expérimenté
Seniors : Vos points forts auprès des recruteurs

Survie de l’entreprise : Se former, former son personnel
CV : Expériences, réalisations, résultats, compétences
Quinqua : Forcer le respect

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Baisse du salaire pour cause de crise économique


Licenciement ou baisse du salaire

Les entreprises et les salariés sont bien malmenés pendant les périodes de crise économique.

Comme le Monde est devenu un immense village, tout le monde est touché.
Plus question de s’exiler pour aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
Elle est aussi sèche que chez nous, et peu importe où se trouve ce chez nous.

crise économiqueEn France, certains chefs d’entreprise pose un presque ultimatum à leurs salariés : un choix cornélien entre perdre son emploi et perdre une partie de son salaire.

Faisons le point sur les possibilités légales de cette baisse de salaire.

1 Pas de baisse sans accord du salarié

Le salaire est un des éléments de base du contrat de travail. A ce titre, il est obligatoire d’avoir l’accord du salarié avant toute modification du contrat.
Tous les autres éléments constitutifs de la rémunération qui se trouvent dans le contrat de travail sont soumis aussi à accord du salarié avant modification.

Si le salarié peut refuser un changement à la baisse de son salaire, les éléments de sa rémunération qui en sont exclus, eux, peuvent être revu à la baisse.
Ce peut être des primes exceptionnelles, 13ème mois définis par une habitude maison ou un accord d’entreprise.

Dans ce dernier cas, c’est l’accord qui doit être préalablement revu.
Il concerne l’ensemble des salariés et non plus chacun d’eux.

Entre les éléments de salaire inclus dans le contrat de travail, intouchables individuellement, et un accord d’entreprise, révisable, il existe aussi des revenus variables selon les résultats de l’entreprise.

Là, le salaire est revu à la baisse quand les résultats attendus sont inférieurs aux attentes.
C’est ainsi qu’une baisse du chiffre d’affaires induit une baisse de la prime accordée à un commercial et basée sur le CA.

2 Et les raisons économiques valables

En cas de crise grave, l’employeur a le droit de proposer une baisse de salaire, à titre exceptionnel.

indemnités versées en cas de licenciement économiqueEn cas de refus du salarié, celui-ci fait alors l’objet d’une procédure de licenciement économique, pour cause réelle et sérieuse. Les articles du Code du Travail L 1322-6 et L 1233-3 décrivent cette procédure.

Les causes indiquées dans la loi sont les suivantes :

« 1° A des difficultés économiques caractérisées soit par l’évolution significative d’au moins un indicateur économique tel qu’une baisse des commandes ou du chiffre d’affaires, des pertes d’exploitation ou une dégradation de la trésorerie ou de l’excédent brut d’exploitation, soit par tout autre élément de nature à justifier de ces difficultés.

Une baisse significative des commandes ou du chiffre d’affaires est constituée dès lors que la durée de cette baisse est, en comparaison avec la même période de l’année précédente, au moins égale à :

  1. a) Un trimestre pour une entreprise de moins de onze salariés ;
  2. b) Deux trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins onze salariés et de moins de cinquante salariés ;
  3. c) Trois trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins cinquante salariés et de moins de trois cents salariés ;
  4. d) Quatre trimestres consécutifs pour une entreprise de trois cents salariés et plus ;

2° A des mutations technologiques ;

3° A une réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité ;

4° A la cessation d’activité de l’entreprise ».

3 L’accord de performance collective

apc accord de performance collectiveDepuis 2017, l’accord de performance collective ou APC est un accord d’entreprise qui autorise les parties à modifier les contrats de travail, donc le salaire de base et autres éléments de la rémunération contenus dans ces contrats, sans descendre toutefois au-dessous du SMIC et des salaires minima conventionnels.

4 Le chômage partiel

Le chômage partiel a pour but de soulager financièrement l’entreprise tout en conservant ses salariés dans les effectifs. En contrepartie, les salariés concernés travaillent moins, voire pas du tout durant la période de chômage partiel.

Il leur est interdit de travailler pour un autre employeur durant cette même période.

Source : Cadremploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Crise : Quelques conseils pour une entreprise
Salarié protégé : Comment le devenir
Télétravail : La Loi Warsmann adoptée le 29 février 2012

Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?
Licenciement économique : Comment dresser la liste des salariés concernés
Licenciement, Rupture conventionnelle, Démission, Jurisprudence : Définitions

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CSP ou Contrat de Sécurisation Professionnelle : Les avantages


Les avantages du CSP lors d’un licenciement économique

Le CSP est réservé aux personnes licenciées économiques alors qu’elles avaient un contrat à durée indéterminé, CDI.

CSp ou contrat de sécurisation professionnelle

Lors du licenciement économique, les salarié (e) s ont un délai de 21 jours pour accepter ou refuser le Contrat de Sécurisation Professionnelle.

Voici les 4 avantages à accepter ce contrat

1 Un accompagnement renforcé et personnalisé

Un conseiller de Pôle emploi spécialisé cous accompagne pendant un minimum de 12 mois.

Durant cet accompagnement, vous pouvez bénéficier des prestations suivantes :

  1. Définition de votre Projet professionnel
  2. Bilan de compétences
  3. Immersion en entreprise pour découvrir un nouveau métier
  4. Une formation pour acquérir de nouvelles compétences ou monter en qualification
  5. Entrainement à la recherche d’emploi pour convaincre les recruteurs

2 Une allocation majorée

Le montant de l’Allocation de Sécurisation Professionnelle ou ASP est supérieur à l’Allocation de Retour à l’Emploi, ou ARE, dont bénéficient les Demandeurs d’emploi qui ont le droit à une indemnité chômage.

L’ASP dépend de l’ancienneté dans l’entreprise

  1. 1 an ou plus : 75% du salaire brut
  2. Moins d’1 an : 57% du salaire brut

À noter que 57% du salaire brut est le montant de l’ARE si le CSP est refusé.

3 Pas de période de carence

Le CSP débute immédiatement après la fin du contrat de travail, sans tenir compte du délai de carence habituel.
Néanmoins, il faut attendre le délai de réflexion de 21 jours.

4 Des aides au retour à l’emploi

En cas de retour à l’emploi avant la date de fin du CSP, l’ancien demandeur d’emploi a la possibilité de bénéficier d’une aide financière, soit la forme d’une Prime de reclassement ou d’une indemnité

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

L’indemnité chômage : Les durées
Chômage : Le nombre de jours sans indemnité
Indemnité chômage : Comment est calculé le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’emploi

Indemnisé (e) par Pôle emploi après un travail au Luxembourg : Les conditions
Demandeur d’emploi : La Préparation Opérationnelle à l’Emploi individuelle ou POE I
Allocation chômage : Nouvelle convention, nouvelles règles

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Les changements pour les chômeurs au 1er novembre 2019


Les nouvelles règles du chômage au 1er novembre 2019

règles Pôle emploi au 1er novembre 2019Le décret n° 2019-797 et le décret n° 2019-796, tous deux du 26 juillet 2019 modifient les règles pour l’assurance chômage au 1er novembre 2019 et d’autres au 1er janvier 2020.

Seuls les nouveaux inscrits à Pôle emploi à partir du 01/11/2019 sont concernés.
Les « anciens » conservent les anciennes règles.

Voici celles pour novembre 2019.

Démission

En cas de démission pour réaliser un projet professionnel, un salarié a le droit à l’assurance chômage, à condition d’avoir travaillé au moins 5 ans dans la même entreprise.

L’ancienne règle dit qu’un (e) démissionnaire n’avait le droit à aucune indemnité chômage.

Indépendant

Les indépendants, appelés aussi freelances, ont aussi le droit à l’assurance chômage.
Ceci sans cotisation supplémentaire.

L’ancienne règle dit qu’un (e) indépendant (e) n’avait le droit à aucune indemnité chômage.

Éligibilité

Pour avoir droit à une indemnité chômage, il faut avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois.

L’ancienne règle dit qu’il faut avoir travaillé 4 mois sur les 28 derniers mois.

Rechargement des droits

Pour bénéficier du rechargement de ses droits après une reprise d’un travail salarié interrompu, il faut que cette durée de travail après une période de chômage soit au minimum de 6 mois, sinon les droits antérieurs sont perdus.

L’ancienne règle dit que la période de travail salarié est d’un mois pour avoir le rechargement de ses droits.

Dégressivité

Le montant de l’allocation chômage diminue avec le temps, au début du 7ème mois pour les salaires bruts mensuels supérieurs à 4500 euros.

L’ancienne règle est l’absence de dégressivité.

Le montant

Le montant de l’ARE, Allocation de Retour à l’Emploi, est basé sur le salaire journalier brut de référence.

Ce dernier est calculé à partir des salaires des 12 derniers mois, primes incluses sauf l’indemnité de rupture de contrat.

Le montant journalier de l’indemnité chômage est le résultat le plus élevé des deux calculs :

  • 40,4% du salaire journalier de référence + 12€
  • ou 57% du salaire journalier de référence.

Quel que soit le résultat, l’ARE journalier minimum est de 29,26 euros, et sera au maximum de 75% du salaire journalier brut de référence.

L’ARE est versé une fois par mois et correspond au montant journalier multiplié par le nombre de jours dans le mois, donc de 28 à 31 jours pour un mois complet.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Auto-entrepreneur et indemnités chômage : Mode d’emploi
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