Recrutement : Les difficultés des entreprises


Les difficultés des entreprises à recruter

Le rapport de force entre candidat et entreprise s’est inversé.
Nombreux sont les critères réclamés par les candidats auxquels les entreprises éprouvent de grosses difficultés à répondre.

Pourtant, si le taux de chômage reste élevé, il est en baisse constante et les offres d’emploi sont de plus en plus nombreuses.

Les entreprises doivent convaincre les candidats, depuis la prise de conscience des salariés de leur quête de sens au travail, mis à mal durant la pandémie. L’inactivité forcée des confinements successifs a montrer les limites. De très nombreux salariés se sont posés des questions sur leurs conditions de vie et de travail et continuent.

concours professeur stagiaire en 1949

difficulté de recrutement en 1949

Difficulté 1 : La rémunération

48% des entreprises signalent, dans leur besoin de main d’œuvre 2023 auprès de Pôle emploi, que la rémunération est le premier critère des candidats.

Malgré les efforts, surtout dans les métiers en tension, comme dans le secteur Café – Hôtel – Restaurant, l’exigence d’un salaire plus élevé freine les embauches.

Difficulté 2 : La concurrence

Le marché du travail suit toutes les règles de la concurrence : plus il y a d’entreprises à chercher de futurs collaborateurs, plus les candidats ont le choix des postes.

De plus, les experts et les spécialistes sont suffisamment rares pour générer une surenchère et donc un manque de talents dans les entreprises.

difficulté de recrutement

pénurie de candidats

Difficulté 3 : Le savoir-faire

Les entreprises recherchent des savoir-faire. Bien que les pouvoirs publics mettent l’accent sur la formation, notamment pour permettre aux demandeurs d’emploi d’apprendre de nouveaux métiers pour se reconvertir, les montants sont insuffisants et l’offre peine à répondre aux besoins.

L’obligation d’obtenir une certification des formateurs a assaini, certes, le marché de la formation en assurant la qualité des prestations. Toutefois, bien des personnes compétences ont été retiré du marché alors qu’elles sont à même de former d’autres personnes.

Difficulté 4 : Les conditions de travail

Certaines conditions de travail sont plus pénibles dans certaines professions que dans d’autres.

C’est le cas pour toutes celles soumises à des horaires décalés, ou de coupure durant la journée, ou encore le travail des congés de fin de semaine (weekends).

C’est le cas aussi des conditions de trajets, ainsi que des spécificités liées au travail lui-même comme le transport, la santé ou le social.

redorer son image

redorer son image ?

Difficulté 5 : Les préjugés

Il s’agit surtout de préjugés sur l’entreprise et le secteur d’activité et sur le contrat de travail.

Les entreprises ont impérativement besoin de redorer leur image, d’avoir et de communiquer sur leur Responsabilité Sociale d’Entreprise, sur leurs actions et leurs valeurs pour attirer et conserver les candidats.

La nature et la durée du contrat de travail rassurent ou angoissent les candidats : intérim, CDD, intermittent du spectacle ou contrat précaire dans la restauration ou dans le bâtiment.

Conclusion

Les pratiques dans les entreprises doivent évoluer.

  • Fini le management directif, sans explication sur le bien-fondé des décisions ;
  • Terminés les ambiances pourries dans les services ou les usines ;
  • Révolu le manque de considération des collaborateurs qui les mène au burnout.

Sans modification profonde au sein des entreprises, dans les modes de management et dans les pratiques de recrutement, les difficultés d’embauche persisteront et le turn-over continuera d’être élevé. Et pourtant, ça coûte cher !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Les difficultés sociales et professionnelles particulières : La liste
Entretien d’embauche : Négocier son salaire
Partir pour travailler chez le concurrent

Attirer les candidats par l’offre d’emploi
17 causes de stress au travail
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Guide d’observation en entretien de recrutement


Ce qu’un recruteur observe durant un entretien d’embauche

Lors d’un entretien de recrutement, le recruteur a besoin de confirmer ou d’infirmer les compétences du candidat en face de lui.
Cela commence par sa motivation jusqu’à son éventuelle intégration à l’équipe en place.

Voici les points à observer par le recruteur durant un entretien :

entretien de recrutementLe fond

  1. Le candidat cite des informations qu’il (elle) a recueillies sur la société avant de venir. S’est renseigné (e) sur la place et les responsabilités de son interlocuteur
  2. N’hésite pas à poser des questions pour montrer son intérêt pour le poste et l’entreprise
  3. Sait démontrer comment son expérience passée et ses capacités correspondent au poste, et peuvent contribuer à résoudre les problèmes qui se posent à l’entreprise
  4. Met en avant ses qualités, sa motivation, son professionnalisme
  5. Illustre ses arguments par des exemples précis, si possible chiffrés, de sa vie personnelle ou professionnelle
  6. Sait répondre aux objections, aux questions potentiellement déstabilisantes
  7. Ne cache pas ses autres pistes professionnelles pour mieux mettre ses compétences en valeur
  8. Sait aborder la question de la rémunération (questionnement, prétentions, argumentation)
  9. Se renseigne à la fin de l’entretien sur la suite à donner
la forme recrutement

attitude durant l’entretien de recrutement

La forme

  1. Son image est en adéquation avec celle de l’entreprise (présentation, look…)
  2. La voix, le ton, le registre de langage, le vocabulaire, sont adaptés
  3. Écoute son interlocuteur. Se concentre sur le contenu des échanges plutôt que sur l’enjeu de l’entretien
  4. Regarde son interlocuteur dans les yeux. Si plusieurs interlocuteurs, leur accorde une égale attention même si certains s’expriment plus que d’autres
  5. Adopte une attitude ouverte et avenante
  6. Utilise le langage corporel : ponctue son discours et illustre ses propos par des gestes adaptés
  7. Montre une bonne gestion du stress

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recruteur : 5 questions indispensables à poser aux candidats
12 signes qui agacent le recruteur en entretien d’embauche
Recrutement : Les sources de stress du recruteur

Recruteurs : 7 conseils pour évaluer les candidats
Les 7 fautes du recruteur qui ruinent l’entretien d’embauche
Salon Emploi : Tout l’intérêt pour l’employeur

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Entretien d’embauche : Pourquoi quittez-vous votre ancien employeur


Motifs de départ

Que vous soyez encore en poste ou que vous n’en ayez plus, vous êtes en recherche active d’un nouvel emploi. Dans une telle situation, comment répondre à la question « Qu’est-ce qui vous pousse/a poussé à quitter votre employeur ? ».

Pire ! Vous devez répondre à une telle question pour chaque employeur que vous avez quitté.

motif rupture conventionnelle

Les mauvaises réponses

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire

Évidemment, toutes les réponses qui sont en votre défaveur sont à garder pour soi.

Même si vos relations étaient de mauvaises à exécrables avec votre hiérarchie ou vos collègues, il est, de principe, indispensable d’éviter de parler en mal de son ancien employeur, même si cela vous démange de profiter de l’occasion pour lister toute une série de reproches.
Vous montreriez ainsi une incapacité à s’entendre avec d’autres personnes.

Toutes les causes de licenciement sauf une sont à taire. Seul un licenciement pour raison économique, un PSE touchant plusieurs salariés dont vous, est acceptable, car indépendant de votre volonté. C’est une conséquence d’une restructuration dont vous êtes une victime.

mauvaise réponse

mauvaise réponse

L’opportunisme, le fait de suivre une intuition ou les sirènes d’une proposition d’un chasseur de têtes, sans avoir vraiment réfléchi à la nouvelle situation par rapport à celle que vous avez/aviez, est à double tranchant. Soit vous êtes instable, une girouette qui change au gré du sens du vent, soit vous profitez d’une opportunité unique à ne pas manquer.

Avoir un projet de création d’entreprise ou pour parcourir le monde sont deux motifs à éviter.
Le premier parce que si vous recherchez un emploi de salarié, vous risquez de repartir dès que les conditions de mener votre projet deviennent favorables.
Le second parce que, là aussi, vous pouvez partir à tout moment.

Les meilleures réponses

La rémunération

Le salaire et autres éléments de la rémunération, avantages, primes, etc. sont le premier critère qui vous fait quitter votre entreprise. Encore faut-il que vous ayez une rémunération au-dessous du revenu moyen du poste que vous occupez/occupiez.

Vouloir plus d’argent est un bon motif.

état des lieux de l'égalité hommes femmes en Europe en 2019L’intérêt du travail

Il faut dire que si vous vous ennuyez dans votre poste, si vous aviez des activités routinières peu intéressantes, si seule la rémunération était votre motivation pour rester, la perspective de découvrir et d’apprendre d’autres façons de faire, outils et techniques, d’être au contact d’un autre public, peut vous redonner l’envie de changer.

Le plan de carrière

Avoir envie de progresser dans la hiérarchie ou/et avoir plus de responsabilités correspond mieux à votre ambition, à votre sens des responsabilités, à un besoin de démontrer tout votre potentiel.

L’équilibre vie personnelle / vie professionnelle

Quand vous avez l’esprit et le corps accaparé par un emploi très prenant, certes intéressant, ou pas, le stress, le ras-le-bol de faire passer son travail avant sa vie personnelle est de plus en plus fréquent.

Moins d’heures supplémentaires, moins de temps de trajet, des horaires fixes sont des motivations respectables.

équilibre vie pro vie persoLe respect de ses valeurs

L’interruption forcée des confinements durant la pandémie de Covid-19 a permis de remettre en question le respect de votre valeurs en les comparant avec celles de votre employeur.

Évidemment, si votre prochain employeur et vous avez des valeurs différentes, voire incompatibles, alors éviter ce motif de départ, sous réserve que vous vous en êtes rendu compte, au plus tard, durant votre entretien.

Déménager loin

Changer de ville, pour rejoindre votre conjoint ou se rapprocher de votre famille, est également un motif valable pour quitter son emploi.

D’une manière générale, un évènement ou une raison du domaine du privé, qui vous amène à prendre la décision de quitter votre emploi, est une des bonnes raisons acceptées.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Employeur : Le bouleversement de la valeur travail
Entretien de départ : Vous quittez votre poste ?
Quitter son emploi ou rester : Telle est la question

Prud’hommes : Le barème des indemnités en cas de licenciement abusif
Productivité : Relaxez-vous autant que vous travaillez
Être mobile pour trouver un emploi = déménager ?

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Embauche : Pourquoi voulez-vous ce poste ?


Comment répondre à la question des motivations du candidat

Dans tout processus de recrutement, vous devez vous poser la question de ce qui vous attire pour le poste. Outre le fait que cela vous permet de vous jauger et de vérifier que vous avez les capacités de prendre la responsabilité du poste, vous aurez, aussi, à répondre au recruteur qui vous posera la question de vos motivations.

D’accord, il y a la lettre de motivation, censée répondre à cela. Seulement, la lettre de candidature est faite pour montrer l’adéquation entre votre profil et le poste plus que vos véritables motivations, celles qui font que vous vous sentirez bien dans ces nouvelles fonctions.

motivations diverses

chacun ses motivations

Les mots positifs

L’usage des mots positifs est de mise. C’est le moment de les prononcer. Voici quelques exemples :

  1. Intéressé (e), Intérêt, m’intéresse
  2. Passion, passionné (e), passionnant
  3. M’impliquer, rejoindre
  4. Correspondre, Me correspond
  5. Répondre, donner
  6. Rejoindre, participer
  7. Opportunité, Mission
  8. Progression, carrière, étape
  9. Ravi (e), heureux (se)
  10.  

L’attitude positive

L’enthousiasme passe par le sourire, alors souriez, c’est une excellente nouvelle que d’être là pour présenter tout l’intérêt de votre profil pour le futur employeur.

Soyez légèrement penché (e) vers l’avant, le dos décollé de la chaise.

Ayez les mains ouvertes, paumes vers le haut, en guise d’offrande, pour donner ou recevoir.

Et aussi

Vos motivations vont souvent au-delà du poste en lui-même.

autre motivation

autre motivation ?

C’est l’entreprise, sa réputation, sa solidité, ses valeurs qui vous attirent.

Vous avez droit d’être fier (ère) de faire partie de ses effectifs, de rejoindre une équipe et le mode de fonctionnement, à la fois de l’équipe et du management de l’entreprise.

Les technologies, les méthodes, les machines utilisées vous font baver d’envie ou vous permettre d’être au goût du jour, de rester compétitif (ve) dans votre métier.

Votre créativité, votre autonomie, votre esprit d’innovation s’exprimeront davantage dans ce nouveau milieu professionnel, à votre portée.

Votre projet de carrière passe par cette entreprise, ou par ses concurrents, et votre progression dans la hiérarchie en sera facilitée.

Votre besoin de sécurité, de stabilité, de durabilité dans un poste sera comblé.

A éviter

Cependant, évitez d’évoquer la rémunération, les avantages sociaux, la place de parking ou la voiture de fonction. Ce sont des motivations trop centrées sur vous, qui peuvent sembler trop égoïstes.

coeur brisé

motivation trop personnelle

Évitez aussi les motivations extra-professionnelles, comme une rupture familiale, le besoin d’échapper à une routine, ou diminuer le temps de trajet.

Parmi les mauvais motifs à exprimer se trouvent les difficultés ou même les rancœurs envers l’ancienne entreprise, votre hiérarchie ou anciens collègues.
Dénigrer son ancien employeur, même si vous avez raison de vous en plaindre, fait toujours un effet très négatif.

Votre interlocuteur n’est pas un exutoire à votre colère ni à vos frustrations.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Motifs de départ : papillon ou pas de bol
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Attirer des talents : Tendance 2022


Comment les entreprises attirent des profils de talents

Dans un marché de pénurie de main d’œuvre, il existe de nombreux moyens pour attirer de nouveaux collaborateurs et les conserver dans son effectif.

Bien sûr, le revenu à commencer par le salaire, est le plus connus.

L’adjonction de primes en fonction des résultats individuels ou collectifs est aussi une mesure connue.

attirer les talentsPourtant, c’est dans les conditions de travail et de bien-être que les organisations ont le plus de succès dans leur course pour gagner des talents.

Une étude de Robert Half, menée auprès de 300 dirigeants français, le montre clairement.

Déjà mis en oeuvre

Les autres attraits proposés par les entreprises sont les suivants :

  • 73% : Possibilité de travail en distanciel partiel ou total
  • 67% : Congés sans solde
  • 67% : Plan d’épargne retraite
  • 66% : Parking

  • 65% : Horaires de travail flexibles
  • 57% : Allongement du congé maternité
  • 54% : Congés payés supplémentaires
  • 49% : Allongement du congé paternité
conditions de travail agréables

conditions de travail agréables

Toujours plus attrayants

De nouveaux avantages se sont ajoutés depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Il s’agit de :

  • 47% : Service d’assistance 24/24 7/7
  • 31% : Plateformes de sport virtuelles
  • 29% : Programmes anti-stress
  • 25% : Abonnement à une salle de sport
  • 12% : Aide financière pour l’achat d’un vélo électrique

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Étude du marché de l’emploi des cadres seniors


Un étude récente sur l’emploi des cadres de 55 ans et plus

Conjointement avec Pôle emploi, l’APEC a réalisé une étude sur les cadres de plus de 55 ans au chômage.

Voici quelques informations présentes dans cette étude.

A fin janvier 2021, 100 000 demandeurs d’emploi en France sont des cadres de 55 ans et plus.

Près de la moitié des 700 000 cadres, inscrits à Pôle emploi, repartent à l’emploi dans les 6 premiers mois. Les cadres seniors, eux, sont seulement 30% environ.

pôle emploi cadresLes motifs d’inscription à Pôle emploi

Plus de 80% des cadres y viennent car poussés hors de leur entreprise.

  • 23% Rupture conventionnelle à l’initiative de l’employeur
  • 21% Licenciement autre qu’économique
  • 16% Licenciement économique
  • 12% Fin de CDD
  • 04 % Faillite ou dépôt de bilan de l’entreprise
  • 05% Autre
  • 15% Rupture conventionnelle à l’initiative du salarié
  • 04% Démission

Les difficultés rencontrées

Les cadres seniors éprouvent des difficultés en proportion différente que les autres seniors

  • 62% Peu d’offres d’emploi correspondent au profil
  • 48% Pas de réponse aux candidatures
  • 35% Les entretiens n’ont pas abouti
  • 32% Niveau de rémunération proposé inférieur aux attentes
  • 27% Localisation géographique ne correspond pas aux critères
travail avec concession : donnant - donnant

travail avec concession : donnant – donnant

Les concessions des cadres

Pourtant les cadres sont prêts à faire des concessions. Plus le temps passe et plus ils sont prêts à en faire pour revenir à l’emploi.

Au début sur :

  • 42% Le type de contrat
  • 37% Le secteur
  • 25% Le temps de transport
  • 25% Le salaire
  • 23% Le métier
  • 23% La responsabilité
  • 16% Le temps de travail

Les concessions plus tardives portent sur :

  • 73% La responsabilité
  • 72% Le type de contrat
  • 65% Le secteur
  • 60% Le temps de travail
  • 51% Le métier
  • 48% Le salaire
  • 34% Le temps de transport

Sources : INSEE, APEC, Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Employabilité : Les 8 compétences que les entreprises attendent d’un cadre
Baisse du salaire pour cause de crise économique
Emploi : Votre pitch de présentation

Management : Définition et Particularités
Embaucher un senior : Un choix judicieux
Mobilité : Oser déménager pour retrouver du travail

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Entretien d’embauche : Négocier son salaire


La rémunération en entretien d’embauche ?

Accepter sans discuter le montant proposer par le futur employeur est tentant pour éviter un rejet de votre candidature.

Seulement, c’est exceptionnel que le recruteur démarre la question « gros sous » de cette manière.
Il abordera le sujet en vous demandant quelles sont vos « prétentions », sous-entendu vos prétentions salariales.

evolution du salaire moyen net à temps complet et du smicLà, vous êtes au pied du mur et vous vous lancez.

Soit vous indiquez un montant, au risque d’être en dehors de ce à quoi s’attend votre interlocuteur. Trop haut ? Trop bas ? Par rapport à quoi ?

Soit vous indiquez deux montants, le plus bas et le plus haut. L’autre entendra le plus bas et oubliera tout de suite l’autre montant.

Soit, encore vous n’indiquez aucun montant et vous commencez une première négociation.

Comment s’y prendre ?

1 Connaître son niveau de salaire

Le niveau de salaire dépend de plusieurs facteurs :

salaire les plus et les moins élevés

  1. Le niveau d’études
    a priori, plus il est élevé et plus le salaire sera élevé

  2. Le niveau d’expérience
    même remarque : Une personne expérimentée a un salaire plus élevé qu’un jeune débutant

  3. La rareté des compétences
    Avoir beaucoup de compétences est un gage d’un meilleur salaire dans la mesure où elles sont toutes nécessaires pour exercer votre métier
    Avoir des compétences rares et nécessaires vous donne un poids plus important

  4. L’offre et la demande
    Le marché de l’emploi dans certaines branches est favorable aux salariés car le nombre de postes à pourvoir est supérieur aux nombres de personnes qui acceptent de les prendre. Là, les employeurs acceptent des salaires plus élevés.
    A contrario, plus il y a de candidats pour un poste, à compétences égales, le recruteur choisira celle ou celui qu’il payera le moins cher.
mercedes benz est un gros employeur

Grand employeur

  1. La taille de l’entreprise
    La très grande majorité des entreprises est limitée dans les moyens financiers qu’elle peut investir dans un salarié.
    Pour autant, les grandes entreprises sont aussi radines que les autres et ont développé des grilles de salaire qui laissent peu de place à une négociation, sans parler des Administrations où il n’y en a aucune.
    C’est le ratio entre ce que vous rapporterez et ce que vous coûterez qui fera l’embauche.

  2. La zone géographique
    Un écart de 15 à 20%, entre Paris et Province, est assez courant, sachant que la vie en région parisienne coûte plus qu’ailleurs.
    Partir en Région génère donc une perte de salaire en conséquence.

  3. Votre propre besoin
    Une longue période de chômage vous fera accepter un salaire moindre pour vous permettre le retour à l’emploi. Certains, principalement les plus de 45-50 ans, sont prêts à accepter une forte réduction de leur revenu.
    Faites le point sur vos dépenses et calculez le montant minimum dont vous avez besoin pour y répondre. Au pire, retirez le superflu, s’il y en a.

  4. Recherchez votre salaire sur Internet
    Certains organismes permettent une évaluation de son salaire selon des critères statistiques. D’autres, le fond en fonction de la saisie par les internautes qui ont indiqué leur rémunération.
    Attention, seuls les premiers sont fiables, s’ils prennent bien en compte la localisation.
    Pour tous les autres, sachez qu’un internaute a tendance à indiquer son salaire quand il est bon, rarement quand il est sous-évalué. Par conséquent, vous risquez de négocier sur la base d’un salaire trop élevé.

2 La rémunération vs le salaire

Le salaire est une des composantes de la rémunération.

Pour un simple ouvrier ou employés, c’est souvent le seul.

avantage en nature vacances

avantage en nature : voyage tous frais payés

Plus le poste visé est haut dans la hiérarchie et plus il y a d’éléments à prendre en considération dans la négociation sur le revenu.

  1. Une part variable
    Une partie de la rémunération peut être basé sur un résultat obtenu. Par exemple, un pourcentage sur le chiffre d’affaire réalisé fait généralement partie du package d’un commercial

  2. Des primes
    Elles sont nombreuses et dépendent essentiellement des secteurs d’activités et des métiers exercés : prime de fin d’année, treizième mois voire plus, prime de panier, etc.

  3. Des avantages en nature
    La mise à disposition de matériels par l’entreprise peut vous conduire à effectuer des économies sur vos dépenses : voiture, téléphone, ordinateur, etc. Voire de grosses économies : vacances, chauffeur, locations diverses, conciergerie, etc.
    NB : Certaines entrent dans la déclaration d’impôt sur le revenu

  4. Des avantages sociaux
    Intéressement et participation font l’objet d’accords de branche et d’entreprise. Votre futur employeur les propose ou pas.
    La prise en charge de tout ou partie de la mutuelle, des aides pour favoriser la circulation en vélo, une crèche pour les salariées, la présence d’un restaurant d’entreprise, sont autant d’éléments à prendre en compte dans la rémunération.
accord après négociation

accord après négociation

3 La négociation

Avec une idée précise de votre valeur sur le marché du travail et des composants de la rémunération, vous voilà à même de discuter revenu avec le recruteur.

Quand il s’agit d’un recruteur externe à l’entreprise, la négociation sera limitée à indiquer une fourchette de montants. Votre minimum sera plus élevé que votre montant vital.

Vous savez que la rémunération globale est supérieure au salaire, aussi précisez bien que le montant ou la fourchette de montants que vous donnez est celle de la rémunération ou du salaire.

Cela vous évitera d’avoir un salaire plus faible que ce que vous pensiez car vous parliez salaire et l’autre, rémunération.

La négociation de salaire arrive en fin d’entretien. Pour autant, laissez la porte ouverte à une négociation ultérieure, avec l’employeur directement, de façon à lui laisser et à vous laisser le temps d’examiner les propositions réciproques.

Se « vendre » trop bas est source de frustrations et peut vous faire quitter l’entreprise dès que vous trouveriez mieux ailleurs. L’employeur le sait aussi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Conséquences de votre seule motivation au travail : L’argent
Les 7 phases du travail ou Comment savoir si vous devez arrêter de toute urgence
Différences entre Voiture de fonction et Voiture de service

4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
Saisie sur salaire ou rémunération
Les quatre attitudes de base de la négociation

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Conséquences de votre seule motivation au travail : L’argent


Et si l’argent était votre seule motivation au travail

« Vivre d’amour et d’eau fraîche ». Qui y croit encore ?

« Tout travail mérite salaire » est plus proche de la réalité depuis des milliers d’années, périodes d’esclavage exclues.

Nous avons besoin d’argent pour vivre. C’est-à-dire pour nous nourrir et nourrir notre famille, se loger, s’habiller, etc.

La pyramide de MaslowGagner plus que le minimum vital, commence déjà à créer quelques difficultés. Certains y parviennent.

Le travail est le moyen légal de gagner de l’argent. Cependant, ceux dont c’est la seule motivation sont bien à plaindre ; voici pourquoi.

Insatiable

Quand l’argent est devenu une obsession, il est à craindre que la rémunération est toujours insatisfaisante. Il vous en faut toujours plus.

Vous avez l’impression que vous êtes payé au-dessous de votre qualification ou que les autres sont mieux payés que vous.

Vous est insatisfait en permanence et vous êtes déçu que votre hiérarchie refuse vos multiples demandes d’augmentation.

Instable

Insatisfait de votre revenu, vous changez fréquemment d’emploi, moyen d’augmenter votre salaire à chaque changement.

changer d’emploi

Cependant, plus le temps passe et plus la différence de rentrées d’argent diminue, puis stagne ou – pire – les autres entreprises vous proposent moins.

Niveau de vie précaire

Chaque nouvelle période d’essai est une période d’incertitude, surtout après une démission.

De plus, vos dépenses évoluent avec le temps.
Vous avez besoin d’argent pour rembourser des prêts pour le logement, ou pour aider vos enfants à faire des études.
Puis, une fois les emprunts remboursés et les enfants autonomes financièrement, vous voulez garder votre niveau de vie.

Cela passe par d’autres emprunts, à la consommation, pour des biens par exemple une automobile d’un standing qui montre votre réussite, ou des loisirs plutôt coûteux comme des voyages pour épater vos amis.

Plus de dettes, plus de besoin d’argent.

Coincé dans un emploi avec un revenu à vos yeux insuffisants, vous le garder pour payer vos dettes et conserver votre niveau de vie « quoi qu’il en coûte ».

Sainte Pélagie Prison pour dettes

Sainte Pélagie Prison pour dettes

Comme vous êtes devenu moins sensible à l’intérêt du travail, votre employeur vous remplace par quelqu’un dont la motivation est différente.

Un juste milieu

Prendre un emploi uniquement pour l’argent conduit à le perdre, plus ou moins rapidement.

Par contre, vous serez plus productif, plus performant dans un poste qui vous plait, où vous pourrez donner la mesure de vos talents.

En plus de votre plaisir, vous pouvez gagner plus en grimpant dans la hiérarchie, donc vous gagnez plus d’argent… aussi.

L’argent devient alors une conséquence et non plus un but. Le cercle devient vertueux.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Entretien d’embauche : bonnes et mauvaises raisons de vos départs
En poste ET en recherche d’emploi : Les risques
Le contrat de génération : L’argent n’est pas la seule motivation

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Candidature : Quelles sont vos motivations


Motivations de candidature : les bonnes et les mauvaises

La Lettre de motivation est le premier moment où faire part de ses motivations.

Le second moment où vous commencez à en parler, c’est quand le recruteur vous contacte par téléphone pour savoir si ça vaut la peine de vous convoquez.

motivation coloriageLe troisième et le plus important est durant l’entrevue d’embauche. Là, vous avez tout loisir de déclarer votre flamme à l’entreprise et au poste, en longueur et en largeur.

Des ajouts progressifs des signes de motivation

Dans la lettre de candidature, il est plus question de montrer que vous vous intéressez à l’entreprise, que vous avez les qualités et le savoir-faire pour assurer les tâches et assumer les responsabilités liées au poste, et de convaincre le recruteur de vous rencontrer.

Dans l’entretien téléphonique, d’autres éléments interviennent, notamment le son de la voix, les modulations du discours. Tous les éléments sonores montrent votre envie et votre enthousiasme à rencontrer le (la) chargé (e) de recrutement.

Pendant l’entreprise, vous ajoutez les éléments visuels. La communication non verbale vous permet tout un registre de gestes, de postures, de mimiques, qui ajoutent aux mots de l’écrit et aux sons de l’oral, environ 70% de signes de motivation pour le poste

Le rapprochement vous – le poste

L’intérêt du poste de votre côté et celui du recruteur pour vous sont du même ordre : Chacun essaye de savoir si l’autre correspond à ce qu’il attend.

se rapprocherVous apportez votre contribution au développement de l’entreprise, ou aux services de l’administration ou encore, votre soutien à une association. Quel que soit votre futur employeur, il doit y avoir correspondance entre vos savoir-faire, vos qualités personnelles et le poste, et au-delà du poste de l’organisation que vous souhaitez rejoindre.

Des motivations diverses

Le recruteur attend de votre part une démarche qui met en valeur tout ce qui va dans le même sens que l’organisation, à savoir, par exemple :

  • Votre intérêt pour l’entreprise
  • Vos compétences et soft skills, vos traits de caractère
  • Votre capacité à vous adapter à l’équipe en place
  • Le sens que vous donnez à votre travail
  • Votre capacité à vous investir dans les missions confiées
  • L’adéquation entre votre projet professionnel ou/et votre plan de carrière, avec le poste
  • Votre autonomie et votre capacité d’innovation
  • Votre faculté d’apprentissage et votre apport dans les maîtrises d’outils ou de logiciels

oser donner envieA éviter

Pour autant, il existe des motivations qu’il vaut mieux garder pour soi, car elles sont plus pour vous que pour l’employeur.

Quelques exemples :

  • L’argent ; terrain glissant où vous pouvez vous embourber par des questions pièges
  • Votre famille ; laissez votre situation personnelle en dehors de l’entretien professionnel qu’est l’entrevue d’embauche par excellence
  • Votre ancien ou actuel employeur ; vouloir changer d’air à cause d’un conflit ouvert, latent ou attendu, c’est se lancer sur la pente savonneuse d’émotions négatives qui vont à l’encontre de l’effet positif que vous donnez au recruteur
  • Votre engagement pour des idées, dans des actions, des domaines de la religion, du syndicalisme, du militantisme ou de la politique, même si vous savez que l’autre partage votre engagement

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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La communication non verbale : le message total
Embauche : Parti fâché (e), comment l’expliquer en entretien
Les signes révélateurs de vos mensonges

Développement personnel : Le bonheur en 7 règles
Comportements liés à votre personnalité à éviter en entretien d’embauche
Prétentions salariales : Quoi répondre en entretien d’embauche

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Prétentions salariales : Quoi répondre en entretien d’embauche


Comment estimer ses prétentions salariales pour répondre en entretien d’embauche

Quand vous êtes dans une période de chômage, vous êtes déjà satisfait (e) d’avoir réussi à décrocher un entretien d’embauche.

Débutant sur le marché de l’emploi ou après une reconversion, la question des prétentions salariales génère toujours un moment de stress.

évolution du salaire net annuel moyen entre 1995 et 2015Vous pensez que c’est une question piège, alors qu’elle est tout à fait dans l’ordre des choses.

Bien sûr, le recruteur connaît la tranche de revenus que l’entreprise est prête à verser, cependant c’est rarement le cas pour le (la) candidat (e).

Plus facile pour un poste similaire

Quand vous êtes à la recherche d’un emploi identique ou équivalent à celui que vous avez quitté ou que vous allez quitter, le futur salaire est vraisemblablement le même, à peu de chose près.

Ce qui peut faire la différence, c’est l’ampleur du poste, le niveau de responsabilité, la zone géographique ou la gamme de produits, ou encore la clientèle. Tous ces paramètres diffèrent d’une entreprise à une autre, même entre concurrents.

Tenez-en compte, ou pas, pour annoncer un montant.

Soyez également prêt (e) à montrer votre dernier bulletin de salaire, en cas de demande du recruteur, qui veut savoir si vous avez menti sur vos revenus précédents.

Un simple coup de téléphone à votre ancien employeur permettrait de découvrir le pot-aux-roses.

Les offres d’emploi

S’il est vrai que nombre d’offres d’emploi sont avares d’information sur le salaire, nombre d’entre elles donnent des fourchettes de salaires.

Les offres d’emploi sont donc d’excellentes sources d’estimation d’un salaire pour son prochain poste.

panneau offre d'emploiElles donnent aussi des indications sur les avantages en nature et autres avantages, comme la présence de tickets restaurant, d’une mutuelle, de primes diverses, sans compter une participation aux résultats, au téléphone ou voiture de fonction pour certains.

Tous les revenus sont non imposables. Il convient donc d’en tenir compte dans le calcul de vos prétentions.

Attention : dans les offres d’emploi, c’est le salaire brut annuel qui est annoncé. Pensez à calculer le salaire net en retirant environ 20%, et en divisant par 12 ou 13, voire plus selon la présence d’une 13ème mois, ou plus.

Recoupez vos sources d’informations

Plus vous aurez d’informations d’origines différentes et mieux vous cernerez votre prochain salaire.

Les journaux en ligne, des sites spécialisés dans la récolte de salaires par sondage, ainsi que les sites d’emploi, appelés aussi jobboards, fournissent des grilles de salaires, sur la base des offres, et aussi sur la base de déclarations de salaire des internautes.

Attention, ces grilles sont souvent surévaluées. D’abord, parce qu’un salaire parisien est d’au moins 15% au-dessus d’un salaire provincial. Ensuite, parce que ceux qui ont des salaires inférieurs à la moyenne préfèrent s’abstenir d’indiquer leur vrai salaire, de crainte de se sentir sous-évalués.

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux présentent l’avantage de permettre la mise en contact entre le candidat et les salariés ou anciens salariés de l’entreprise à qui vous voulez envoyer votre candidature en réponse à annonce ou en spontané.

réseaux sociaux linkedin devant pour l'emploipanneau offre d'emploiGénéralement, la fourchette des salaires et les avantages ajoutés sont donnés par les personnes contactées, après plus de moins d’échanges.

En recoupant les informations de plusieurs salariés ou anciens salariés, vous pouvez conforter votre idée de salaire à l’embauche.

Les conventions collectives

Souvent oubliées, les conventions collectives donnent des indications sur les salaires minimum selon la classification des métiers dans la branche.

Bien entendu, votre entreprise-cible peut déroger à la règle. Au moins, vous aurez une base de négociation sous la main pour montrer que vous vous êtes renseigné (e) et que l’entreprise devrait revoir sa proposition. A l’inverse, connaissant le salaire minimum et en croisant vos informations de diverses sources, vous serez favorablement surpris (e) ou conforté (e) dans votre estimation.

Il arrive que des groupes ou de grandes entreprises définissent leurs propres grilles de salaire. C’est le cas des administrations aussi.

Vos « plus »

Vos points forts ou la tension sur le marché de votre métier peuvent influencer sur les prétentions salariales.

Un métier rare, des compétences supplémentaires, la motivation et l’engagement vont vous permettre de négocier à la hausse vos revenus.

Ni sous-estimation, ni surestimation

Quand vous avez confiance en vous, vous avez tendance à demander le haut de la fourchette, voire au-delà.

Quand vous craignez d’être trop bien payé, c’est l’inverse, vous risquez d’avoir des prétentions trop basses pour votre valeur sur le marché de l’emploi. C’est le cas, notamment des seniors, qui craignent un refus.

bulletin de salaire à la loupeC’est pourquoi, mieux vous aurez estimé vos prétentions, plus vous serez à l’aise pour donner un chiffre ou une fourchette.

Attention, les recruteurs entendent toujours le montant le plus bas de votre fourchette et deviennent sourds à votre chiffre le plus haut.

Donnez plutôt un seul montant, celui que vous estimez correct pour le travail que vous aurez à fournir et pour les responsabilités du poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Changer d’emploi pour un revenu inférieur ?
Offre d’emploi : Les exigences et les souhaits dans les annonces
Candidat : 8 Critères pour choisir votre cabinet de recrutement

Emploi : Internet pour se renseigner sur l’entreprise, mode d’emploi
Réussir un entretien d’embauche en 21 conseils
20 atouts à mettre en avant dans une candidature ou liste 8 de points forts

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Baisse du salaire pour cause de crise économique


Licenciement ou baisse du salaire

Les entreprises et les salariés sont bien malmenés pendant les périodes de crise économique.

Comme le Monde est devenu un immense village, tout le monde est touché.
Plus question de s’exiler pour aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
Elle est aussi sèche que chez nous, et peu importe où se trouve ce chez nous.

crise économiqueEn France, certains chefs d’entreprise pose un presque ultimatum à leurs salariés : un choix cornélien entre perdre son emploi et perdre une partie de son salaire.

Faisons le point sur les possibilités légales de cette baisse de salaire.

1 Pas de baisse sans accord du salarié

Le salaire est un des éléments de base du contrat de travail. A ce titre, il est obligatoire d’avoir l’accord du salarié avant toute modification du contrat.
Tous les autres éléments constitutifs de la rémunération qui se trouvent dans le contrat de travail sont soumis aussi à accord du salarié avant modification.

Si le salarié peut refuser un changement à la baisse de son salaire, les éléments de sa rémunération qui en sont exclus, eux, peuvent être revu à la baisse.
Ce peut être des primes exceptionnelles, 13ème mois définis par une habitude maison ou un accord d’entreprise.

Dans ce dernier cas, c’est l’accord qui doit être préalablement revu.
Il concerne l’ensemble des salariés et non plus chacun d’eux.

Entre les éléments de salaire inclus dans le contrat de travail, intouchables individuellement, et un accord d’entreprise, révisable, il existe aussi des revenus variables selon les résultats de l’entreprise.

Là, le salaire est revu à la baisse quand les résultats attendus sont inférieurs aux attentes.
C’est ainsi qu’une baisse du chiffre d’affaires induit une baisse de la prime accordée à un commercial et basée sur le CA.

2 Et les raisons économiques valables

En cas de crise grave, l’employeur a le droit de proposer une baisse de salaire, à titre exceptionnel.

indemnités versées en cas de licenciement économiqueEn cas de refus du salarié, celui-ci fait alors l’objet d’une procédure de licenciement économique, pour cause réelle et sérieuse. Les articles du Code du Travail L 1322-6 et L 1233-3 décrivent cette procédure.

Les causes indiquées dans la loi sont les suivantes :

« 1° A des difficultés économiques caractérisées soit par l’évolution significative d’au moins un indicateur économique tel qu’une baisse des commandes ou du chiffre d’affaires, des pertes d’exploitation ou une dégradation de la trésorerie ou de l’excédent brut d’exploitation, soit par tout autre élément de nature à justifier de ces difficultés.

Une baisse significative des commandes ou du chiffre d’affaires est constituée dès lors que la durée de cette baisse est, en comparaison avec la même période de l’année précédente, au moins égale à :

  1. a) Un trimestre pour une entreprise de moins de onze salariés ;
  2. b) Deux trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins onze salariés et de moins de cinquante salariés ;
  3. c) Trois trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins cinquante salariés et de moins de trois cents salariés ;
  4. d) Quatre trimestres consécutifs pour une entreprise de trois cents salariés et plus ;

2° A des mutations technologiques ;

3° A une réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité ;

4° A la cessation d’activité de l’entreprise ».

3 L’accord de performance collective

apc accord de performance collectiveDepuis 2017, l’accord de performance collective ou APC est un accord d’entreprise qui autorise les parties à modifier les contrats de travail, donc le salaire de base et autres éléments de la rémunération contenus dans ces contrats, sans descendre toutefois au-dessous du SMIC et des salaires minima conventionnels.

4 Le chômage partiel

Le chômage partiel a pour but de soulager financièrement l’entreprise tout en conservant ses salariés dans les effectifs. En contrepartie, les salariés concernés travaillent moins, voire pas du tout durant la période de chômage partiel.

Il leur est interdit de travailler pour un autre employeur durant cette même période.

Source : Cadremploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

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Crise : Quelques conseils pour une entreprise
Salarié protégé : Comment le devenir
Télétravail : La Loi Warsmann adoptée le 29 février 2012

Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?
Licenciement économique : Comment dresser la liste des salariés concernés
Licenciement, Rupture conventionnelle, Démission, Jurisprudence : Définitions

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Fiche de paie d’un salarié en intérim : Que contient-elle ?


Les particularités du bulletin de salaire en intérim

Après vous êtes inscrit dans une agence d’emploi temporaire, vous voici appelé pour une mission.

Quelle que soit la durée de votre mission, vous avez droit à un bulletin de salaire.

bulletin de salaire 1908

Ce bulletin contient les mêmes éléments qu’une fiche de paye d’un salarié à temps partiel ou à temps complet, en CDD ou en CDI, c’est-à-dire exactement les mêmes informations et les mêmes calculs de salaire brut, salaire net, salaire net fiscal, ainsi que les diverses cotisations salariales.

Néanmoins, d’autres informations entrent dans le calcul du net à payer et apparaissent sur le bulletin de salaire.

Les primes et les frais

Au salaire de base, s’ajoutent les primes propres à l’entreprise, comme les congés, le 13ème mois, etc.

De même que les primes liées au poste de travail, comme les primes de risques, de panier, de froid, etc.

Également, on trouve les primes de résultat.

Les frais de repas et/ou les frais de transport sont également remboursés, toujours selon le barème de l’entreprise.

Sont exclues les primes réservées aux salariés comme l’intéressement et la participation.

Les indemnités spécifiques

Deux indemnités sont versées au salarié intérimaire, avec certaines restrictions.
Il s’agit de l’indemnité de fin de mission et l’indemnité compensatrice de congés payés

L’indemnité de fin de mission

Sur le dernier bulletin de la période de la mission, qui correspond au solde de tout compte, l’indemnité de fin mission est de 10% du salaire brut perçu sur la période de la mission.

Cette indemnité a pour but de compenser la précarité de l’emploi.

Attention, Cette prime est perdue dans les cas suivants :

  • Embauche en CDI de l’intérimaire à l’issue de la mission, par l’entreprise cliente bénéficiaire de la mission
  • Rupture du contrat de travail avec l’entreprise de travail temporaire pour faute grave ou à l’initiative du salarié intérimaire
  • Refus de respecter les règles de fonctionnement prévues au contrat de travail

L’indemnité compensatrice de congés payés

Comme le salarié intérimaire doit respecter l’organisation de l’entreprise cliente, il lui est impossible de prendre les congés auxquels il a droit durant sa mission.

C’est pourquoi, son dernier bulletin de salaire contient une indemnité compensatrice de congés payés dont le montant correspond aussi à 10% du salaire brut de l’ensemble de la période de la mission.

Cette indemnité est versée dans tous les cas, au contraire de l’indemnité de fin de mission qui est soumise à conditions.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en avoir plus :

En complément :

Le CDI intérimaire : Les points forts et les points faibles
CSP ou Contrat de Sécurisation Professionnelle : Les avantages
Contrat de travail : Les clauses obligatoires … et les autres

Le CDDI ou Contrat à durée déterminée d’insertion
Pré-embauche : LES contrats, mode d’emploi
Le PEC : Une aide financière  pour recruter une personne en situation de handicap

Autres Emploi et Juridique :

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Quelles motivations dire en entretien d’embauche


La question de vos motivations en entretien d’embauche

Question traditionnelle autant que permanente et incontournable.

Il est impensable de croire que le recruteur omette de poser la question.

Il est tout aussi évident que la réponse est très importante.
Elle peut faire la différence entre deux candidats équivalents dans les compétences et le savoir-être, les motivations servent alors à les distinguer.

l'argent motive motivation

mauvaise réponse

Voici quelques bonnes et mauvaises motivations du (de la) candidat (e) à dire ou à éviter durant l’entrevue de recrutement :

Bonnes réponses :

Pour rejoindre une entreprise

  • dynamique,
  • en progression, avec un avenir
  • en adéquation avec ses propres valeurs,
  • avec un style de management qui convient,
  • pour l’ambiance avec les futurs collègues
  • etc.

Pour l’intérêt du poste

  • la mission et les responsabilités,
  • l’opportunité de montrer son savoir-faire,
  • de progresser en compétences
  • monter dans la hiérarchie,
  • avancer dans son plan de carrière
  • etc.

Mauvaises réponses :

Pour avoir un travail

  • éviter de rester au chômage ou
  • éviter de s’encroûter dans son emploi actuel
  • changer après avoir fait le tour complet de son poste
  • déménager, changer de région
  • etc.

Pour l’argent

Pour fuir

  • un management déplorable
  • un conflit avec son ancienne entreprise,
  • une ambiance pourrie
  • une entreprise en voie de disparition
  • etc.

Stratégie positive

Toutes les motivations évoquées plus haut existent bel et bien.

Cependant, certaines vérités méritent d’être omises pour garder toutes ses chances face au recruteur.

Le dénigrement de son ancienne ou actuelle entreprise est à bannir totalement. C’est pourquoi, il faut trouver vos motivations positives.

Vos motivations doivent exprimées l’intérêt que vous portez à l’entreprise et au poste plus que votre propre intérêt. Vous voulez en être parce que vos motivations sont toutes positives pour le (la) chargé (e) du recrutement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Les 7 phases du travail ou Comment savoir si vous devez arrêter de toute urgence
Ces phrases de notre enfance qui nuisent à notre confiance en soi
Choisir son métier en fonction de ses valeurs

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TPE, PME : Comment préparer votre prochain recrutement


Pas l’habitude de recruter, voici quelques conseils

ici on recruteDur, dur de recruter ?

C’est le lot de la plupart des petites et moyennes entreprises, celles qui n’ont pas les moyens financiers de faire appel à un cabinet spécialisé.

Que vous faut-il pour trouver les talents dont vous avez besoin ?

Quelques conseils pour vous en sortir :

La description de poste

Avant de commencer à rédiger une annonce, vous devez écrire les tâches majeures que votre futur (e) salarié (e) va exécuter et quelles vont être les responsabilités que vous lui confier.

Plus le poste sera complexe par la multiplicité des tâches et plus il faut être précis sur ce que vous attendez d’un (e) futur (e) collaborateur (trice).

Réfléchissez d’abord par grand thème avant de détailler :

  • Fonctions supports : Comptabilité, Paye, Qualité, Informatique, etc.
  • Fonctions commerciales : Commercial, Vente, Administration des ventes, etc.
  • Fonctions de production : Fabrication, Stockage, Livraison, etc.

Les compétences

En face de chaque tâche détaillée à exécuter, écrivez les compétences que vous attendez.

Il s’agit de :

  • connaissances, voire de diplôme (s),
  • de profession (s) déjà exercée (s) et de la durée minimum d’expérience requise,
  • de résultat (s) obtenu (s),
  • de la qualité du travail effectué,
  • etc.

Vous pouvez vous inspirer des descriptions des fiches métiers mis à disposition sur le site de Pôle emploi, par exemple, pour compléter votre imagination.

Les attitudes comportementales ou softs skills

Les traits de caractère des candidats varient de l’un à l’autre.

Vous envisagez de travailler pendant un certain temps avec votre futur (e) salarié (e), il est donc très important de bien s’entendre avec lui ou elle.
De plus, si vous avez déjà des salariés, il convient que le nouvel arrivant s’entende également bien avec l’équipe en place.

Plus l’équipe est petite et plus les attitudes comportementales prennent de l’importance.

Listez-les.

Les aspects administratifs et financiers

La convention collective dont vous dépendez, quand c’est le cas, vous donne des indications sur le statut, le niveau, la grille de salaire selon les diplômes et l’ancienneté de vos salariés.

Elle doit s’appliquer également à celle ou à celui qui va vous rejoindre.

Vous devez donc définir le statut, cadre ou employé (e), par exemple, ainsi que la composition de la rémunération, fixe et éventuellement variable.

Fixez-vous deux limites :

  1. Le salaire que vous ne dépasserez jamais car trop important au regard de vos moyens financiers,
  2. Le salaire, inférieur au précédent, qui vous paraît raisonnable pour attirer le talent que vous attendez.

Les conditions de travail

De plus en plus, les nouvelles générations de salariés, Y ou millénials, tendent à privilégier les conditions de travail à salaire égal.

Vous devez donc définir ces conditions, car vous en aurez besoin, surtout si vous avez des particularités comme la pénibilité, la mobilité, le travail en extérieur, des horaires décalés, etc.

Vous en aurez besoin aussi pour la rédaction de votre offre d’emploi

Les critères de sélection

À priori, le (la) salarié (e) idéal (e) doit correspondre à 100% de vos critères de sélection.

Cependant, le mouton à 5 pattes, celui ou celle qui sait tout faire, bien, pour un salaire bas, sans rechigner, et qui restera fidèle, est une utopie.

Il faut donc définir vos critères de sélection des candidats en 2 groupes :

  • Les critères indispensables, qui permettent l’élimination immédiate ; Par exemple, le salaire, la formation de base
  • Les critères nécessaires, parmi lesquels l’un ou l’autre devra être compensé, par une formation, par exemple, ou un apprentissage au contact d’un membre de votre équipe ou de vous-même

Attention, ces critères doivent être légaux.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Travailler au Grand-Duché du Luxembourg : Intéressant


Frontaliers français au Luxembourg: Une perspective alléchante

Les 12 cantons du Luxembourg

source : Wikipedia

Comme tous les pays européens, le Grand-Duché du Luxembourg accueille les salariés français sans aucune condition de diplôme.

Deux domaines professionnels sont particulièrement attirants :

  1. La banque
  2. L’informatique

Avec plus de 45% du PIB du Grand-Duché, le secteur bancaire se taille la part du lion.

Bien sûr, tous les secteurs proposent des emplois.

Rémunération attractive

Les salaires sont parmi les plus élevés d’Europe.

Le salaire minimum est de 1570 Euros. De plus, il est révisé chaque trimestre en fonction du coût de la vie.

Les rémunérations sont complétées par des avantages en nature, comme les tickets restaurant, le téléphone ou la voiture de fonction.

Peu d’inconvénient

La durée légale du temps de travail est de 40 heures par semaine, pour 35 en France.
On s’y fait très vite.

C’est quasiment le seul inconvénient, sauf si l’on vit au moins 6 mois au Luxembourg, auquel cas il faut y payer des impôts.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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