Recrutement : Les difficultés des entreprises


Les difficultés des entreprises à recruter

Le rapport de force entre candidat et entreprise s’est inversé.
Nombreux sont les critères réclamés par les candidats auxquels les entreprises éprouvent de grosses difficultés à répondre.

Pourtant, si le taux de chômage reste élevé, il est en baisse constante et les offres d’emploi sont de plus en plus nombreuses.

Les entreprises doivent convaincre les candidats, depuis la prise de conscience des salariés de leur quête de sens au travail, mis à mal durant la pandémie. L’inactivité forcée des confinements successifs a montrer les limites. De très nombreux salariés se sont posés des questions sur leurs conditions de vie et de travail et continuent.

concours professeur stagiaire en 1949

difficulté de recrutement en 1949

Difficulté 1 : La rémunération

48% des entreprises signalent, dans leur besoin de main d’œuvre 2023 auprès de Pôle emploi, que la rémunération est le premier critère des candidats.

Malgré les efforts, surtout dans les métiers en tension, comme dans le secteur Café – Hôtel – Restaurant, l’exigence d’un salaire plus élevé freine les embauches.

Difficulté 2 : La concurrence

Le marché du travail suit toutes les règles de la concurrence : plus il y a d’entreprises à chercher de futurs collaborateurs, plus les candidats ont le choix des postes.

De plus, les experts et les spécialistes sont suffisamment rares pour générer une surenchère et donc un manque de talents dans les entreprises.

difficulté de recrutement

pénurie de candidats

Difficulté 3 : Le savoir-faire

Les entreprises recherchent des savoir-faire. Bien que les pouvoirs publics mettent l’accent sur la formation, notamment pour permettre aux demandeurs d’emploi d’apprendre de nouveaux métiers pour se reconvertir, les montants sont insuffisants et l’offre peine à répondre aux besoins.

L’obligation d’obtenir une certification des formateurs a assaini, certes, le marché de la formation en assurant la qualité des prestations. Toutefois, bien des personnes compétences ont été retiré du marché alors qu’elles sont à même de former d’autres personnes.

Difficulté 4 : Les conditions de travail

Certaines conditions de travail sont plus pénibles dans certaines professions que dans d’autres.

C’est le cas pour toutes celles soumises à des horaires décalés, ou de coupure durant la journée, ou encore le travail des congés de fin de semaine (weekends).

C’est le cas aussi des conditions de trajets, ainsi que des spécificités liées au travail lui-même comme le transport, la santé ou le social.

redorer son image

redorer son image ?

Difficulté 5 : Les préjugés

Il s’agit surtout de préjugés sur l’entreprise et le secteur d’activité et sur le contrat de travail.

Les entreprises ont impérativement besoin de redorer leur image, d’avoir et de communiquer sur leur Responsabilité Sociale d’Entreprise, sur leurs actions et leurs valeurs pour attirer et conserver les candidats.

La nature et la durée du contrat de travail rassurent ou angoissent les candidats : intérim, CDD, intermittent du spectacle ou contrat précaire dans la restauration ou dans le bâtiment.

Conclusion

Les pratiques dans les entreprises doivent évoluer.

  • Fini le management directif, sans explication sur le bien-fondé des décisions ;
  • Terminés les ambiances pourries dans les services ou les usines ;
  • Révolu le manque de considération des collaborateurs qui les mène au burnout.

Sans modification profonde au sein des entreprises, dans les modes de management et dans les pratiques de recrutement, les difficultés d’embauche persisteront et le turn-over continuera d’être élevé. Et pourtant, ça coûte cher !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Les difficultés sociales et professionnelles particulières : La liste
Entretien d’embauche : Négocier son salaire
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Attirer les candidats par l’offre d’emploi
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Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?


Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?

ciel gris nuageux pour sa retraiteDans les années 60, 70 et même 80, un leitmotiv régnait en maître dans les syndicats, les entreprises, les écoles : La retraite à 60 ans.

Ce nombre est rond, facile à retenir et était le symbole d’un épanouissement par le repos, payé par les actifs et les entreprises, en reconnaissance d’une carrière, souvent effectuée dans une seule entreprise ou presque.

« La Crise »

« La crise » est aussi un mot qui revient comme un boomerang, depuis des dizaines d’années.

Selon sa génération, la crise a un sens différent.

  • La guerre, ou plutôt les guerres
  • La crise du pétrole
  • Le nucléaire
  • La crise du logement
  • La sécheresse
  • La mondialisation
  • La crise des « surprimes » américains qui a failli faire basculer le système bancaire mondial
  • Le terrorisme islamique
  • Le réchauffement climatique

La crise économique, survenue à partir de 2008, a mis à mal les slogans des années précédentes.

« La retraite à 60 ans » fait partie de ceux qui ont disparus avec le temps, laminée par « la Crise ».

La pyramide des âges fait que les baby-boomers arrivent à leurs 60 ans.

Les plus de 60 ans au travail ?

Certains ont eu le droit à leur retraite, grâce à des circonstances ou des métiers particuliers.
Les autres sont en fin de droits au Chômage ou, pour les plus chanceux, encore au travail.

Un senior de plus de 60 ans sur 3 a un emploi.
Donc les deux tiers sont au chômage.

Les recruteurs considèrent-ils que « la retraite à 60 ans » existe encore ?

Ils cherchent des salariés, cadres ou non-cadres, sur lesquels les entreprises peuvent investir en les recrutant.

Est-ce une bonne idée, quand on sait que les plus jeunes s’engagent dans une entreprise pour 2 à 3 ans avant d’aller voir ailleurs, que les cadres sont plus de 58% à vouloir quitter leur entreprise ?

Les plus de 50 ans et, à plus forte raison, les plus de 60 ans se voient fermer les portes des entreprises, et aussi des formations.

En effet, les écoles proposent des formations à ceux qui vont en profiter le plus longtemps possible.

Les concours pour travailler dans l’administration sont soumis à une limite supérieure d’âge.
Pour certains postes, le postulant doit s’engager à rester au moins 5 ans. Comment faire quand on en a 60 ?

La VAE, possibilité d’obtenir un diplôme par la Validation des Acquis de l’Expérience, est plus un rêve qu’une réalité pour les seniors.

La précarité

« La retraite à 60 ans » est remplacée par « La précarité à partir de 50 ans ».

Petits boulots, missions d’intérim, CDD sont les seuls contrats qu’ils réussissent à trouver.

58% des plus de 50 ans sont concernés par de chômage de longue durée, c’est-à-dire en moyenne 673 jours, contre 42% pour les 25-49 ans avec 404 jours.

« La retraite à 60 ans » de mon enfance a bel et bien disparue.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Chômage : Les idées reçues ont la vie dure – Sondage


Comme si être au chômage était une faute

Les idées sur le chômage et la précarité sont bien ancrées dans la mémoire collective de ceux qui se permettent de donner des leçons, sans avoir vécus cette situation.

Voici un florilège d’idées reçues, recueillies par 25 organisations de lutte contre cet état de fait.
Ensemble et sous la coordination de Jean-François Yon et écrit avec Agnès Guillaume, un livre est paru aux Éditions de l’Atelier, intitulé « Chômage, précarité : Halte aux idées reçues ». C’est la source de cet article.

chpmeur je veux un travail

Les idées reçues

  1. Les chômeurs n’ont qu’une chose à faire : chercher du boulot !
  2. Le chômage, c’est à cause du droit du travail : trop de règles, trop de contraintes !
  3. Si les salariés de Pôle emploi étaient plus efficaces, il y aurait peut-être moins de chômeurs !
  4. Le chômage, c’est la faute aux étrangers !
  5. Les jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus travailler !
  6. Le système d’indemnisation est beaucoup trop généreux avec les chômeurs !
  7. La formation des demandeurs d’emploi, c’est seulement pour faire baisser les chiffres du chômage !
  8. Les femmes sont dans la même situation que les hommes face au chômage !
  9. Les intermittents sont des chômeurs privilégiés qui coûtent trop cher à l’Unédic !
  10. Les sans-abris ne sont bons à rien, ils sont irrécupérables !
  11. Les précaires locataires sont des mauvais payeurs !
  12. Les chômeurs est situation de handicap sont incasables !
  13. Zéro chômeur de longue durée sur un territoire entier, c’est impossible !
  14. Créer une entreprise n’est pas à la portée des chômeurs !
  15. Les entreprises se méfient des chômeurs (et réciproquement) !
  16. Les personnes au RSA devraient obligatoirement faire quelques heures de travail !
  17. L’ESS, ce ne sont pas de vrais emplois, ce n’est pas la vraie économie !
  18. Les chômeurs sont des oisifs qui nous coûtent cher !
  19. Les chômeurs auront voix au chapitre quand ils auront un travail !
  20. Assurer des ressources à tous, avec ou sans emploi, est une utopie!
  21. La misère est moins pénible au soleil !
  22. Les plateformes numériques comme Uber nous sauverons du chômage !
  23. Il est impossible de contrecarrer le néolibéralisme !
  24. La fraternité ne peut rien contre le chômage !
  25. Le chômage, c’est parce que les Français ne travaillent pas assez !
  26. Pour diminuer le chômage, il faut réduire les dépenses sociales !

Sondages :

Et maintenant, vous y croyez jusqu’à quel point ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Sondage sur les préjugés sexistes au travail
Senior, Trop vieux, trop cher : Luttez contre les préjugés
Emploi : Trop mobile ? Expliquez

Recrutement : Des trous dans son CV
Recherche d’emploi : Quand dire que l’on est travailleur handicapé
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Premier emploi : Adaptation impérative


Démarrer dans la vie active : S’adapter aux règles du monde du travail

projection population activeQuand on démarre un nouveau travail, il y a un temps d’adaptation.

Quand c’est le premier emploi, ce temps d’adaptation est plus long.

D’un côté, il y a la découverte du poste, de l’entreprise, des collègues.
De l’autre, il y a la découverte du monde du travail avec beaucoup de règles non exprimées et qu’il faut apprendre, notamment les relations entre les personnes.

Protection vs concurrence

Tant que l’on est dans le système scolaire, d’apprentissage, on se trouve avec des personnes qui ont sensiblement le même âge, et qui partagent des connaissances de la vie avec des références identiques ou proches.
Les exceptions viennent du côté des enseignants et du milieu familial. L’un et l’autre sont, généralement, protecteurs.

C’est l’inverse dans le monde du travail. Le nombre de postes est restreint. La concurrence pour en obtenir un est rude.
De plus, une fois en poste, la concurrence est encore plus âpre. Les jalousies, les envieux, les rumeurs, les heurs entre personnes avec des référentiels différents, notamment dans les relations :

  • homme – femme,
  • jeune – moins jeune,
  • handicapé – valide,
  • intelligent – frustre,
  • sensible – calculateur,
  • ambitieux – bien à sa place,
  • cadre – non-cadre,
  • etc.

Égalité vs Inégalité

Là où l’on se trouvait sur un pied d’égalité avec les autres, où ce qui permet de se différencier les uns des autres sont les résultats scolaires, donc le mérite du travail individuel, organisé et qui dépend uniquement de son assiduité, de sa volonté et de son envie de réussir ses examens.

Ici, dans le monde du travail, on se trouve à inégalité les uns par rapport aux autres.
Les relations sont très différentes puisqu’on y trouve une hiérarchie, des contraintes imposées à respecter impérativement sous peine de se faire rejeter.
On doit obéir et faire ce qui est demandé.

En plus, il faut le faire de la manière demandée, avec des méthodes imposées, la plupart du temps.
L’initiative personnelle est plus ou moins acceptée selon le mode de management de l’équipe et de l’organisation dans laquelle on travaille.

Réalité vs imagination

Il est tout à fait légitime que l’on soit plus ou moins perturbé quand on débute son premier emploi.
Son propre système de valeur est mis à rude épreuve. Les convictions, jusqu’ici très ancrées et qui paraissaient « LA » vérité se trouvent confrontées à une réalité souvent différente.
Les illusions, les projets, les ambitions, et aussi les encouragements, les rencontres, le soutien, sont tous mélangés au contact des autres.

Ami vs Collègue

On choisit ses amis, pas ses collègues.

Autant, dans un milieu plutôt fermé des études, les rencontres et les amitiés se faisaient selon les affinités des uns avec les autres.
Il y est très facile d’ignorer ceux qui ne nous plaisent pas, que l’on ne comprend pas ou qui nous dérangent, autant c’est impossible dans le milieu du travail où il faut avec.

Il faut faire avec tous les types de comportements des autres, les paroles prononcées.
Et, en plus, il faut accepter puisque le pouvoir en entreprise s’ajoute à la structure de l’organigramme des postes de travail.

Les mauvaises langues sont actives et les bons conseils sont données selon les intentions des personnes qui exercent un certain pouvoir et que d’autres écoutent.

Intégration vs préjugés

La volonté de s’intégrer dans une équipe est parfois insuffisante quand, en face, on se trouve confronté à des préjugés.
C’est un peu comme vouloir que l’autre vous aime alors que ce n’est pas le cas : on a beau faire tous les efforts possibles de séduction, l’autre reste insensible.

Dans le monde du travail, c’est encore plus compliqué.
En effet, les réactions des autres face à ses efforts d’intégration dans l’équipe et dans l’entreprise, sont très variées et au-delà d’un simple j’aime – je n’aime pas.

Il y a certaines actions ou certains propos que l’on apprécie et d’autres moins, plus ou moins, beaucoup ou absolument pas.

Motivation vs déception

Les sentiments que l’on peut avoir en exerçant pour la première fois un métier, varient énormément en cours de journée.
En une phrase, un chef, un collègue, parfois un subordonné quand on est chef dès son premier emploi, on peut se sentir à l’aise ou tout l’inverse.

Par exemple, quand un chef dit : « c’est très bien, il faut continuer, mais avec plus de conviction et de réussite », on se sent à la fois reconnu, flatté et malheureux de le savoir insatisfait, encouragé à faire mieux et déçu de ne pas y être encore arrivé.
Sans compter les réactions de celles et ceux qui ont entendu ce qui a été dit et qui vont vous juger, vous encourager ou tenter de vous enfoncer, selon leurs propres rapports avec le chef.

Respect de soi et des collègues

Entrer dans le monde du travail, c’est faire face aux autres, se faire respecter et respecter les autres, accepter qu’ils aient des comportements et des convictions différentes, les accepter ou les contrer selon sa personnalité.

Un collègue est une nouvelle notion que l’on découvre en débutant dans une entreprise. Avant, on avait uniquement sa famille et ses amis.
Voilà qu’une nouvelle dimension s’ajoute : le collègue, qui est son égal, son supérieur ou son subordonné, selon sa position hiérarchique au sein de l’organisation pour laquelle on travaille.

Philippe Garin

Pour réussir votre venue sur le marché du travail, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Marché de l’emploi : La loi de l’offre et de la demande
Emploi : Autopsie du discours d’un candidat malheureux
Management : L’entretien d’intégration

Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu
Nouvel emploi : Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai
Efficacité : 30 jours pour une nouvelle habitude

Autres Emploi :

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Sondage sur les préjugés sexistes au travail


Homme ou Femme

homme femmeSelon que l’on est un homme ou une femme, la vision des choses est différente. Ce peut être uniquement un effet des statistiques.

Cela peut aussi être le reflet d’une certaine réalité, pleine de préjugés sexistes qui donnent une impression faussée.

Malgré cela, force est de constater que les salaires des femmes sont très largement inférieurs à celui des hommes, sauf cas particulier, comme dans la fonction publique, ou encore que le chômage touche plus les femmes que les hommes.

Les femmes sont plus nombreuses à être diplômées et pourtant les postes de cadres sont majoritairement accordés aux hommes.

Plus on monte dans la hiérarchie et moins il y a femmes. C’est un constat !

Alors partagez votre point de vue en 20 questions sur les préjugés :

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Recrutement : Les clichés sur les femmes et sur les hommes
Règle 040 : Elle peut caresser tes lobes, jamais ton latinum
Les 10 principes du Pacte Mondial des Nations-Unies

Internet : Les femmes ne surfent pas comme les hommes
Les salaires en Allemagne 4/4 : écarts entre les femmes et les hommes
Salaire : Critères de variation des salaires

Autres Management et Sondages :

Récapitulatif 12 Management
Les autres sondages

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Premier emploi : Les jeunes apprennent vite


Apprendre aux jeunes à trouver leur premier emploi

les jeunes apprennent viteNécessité fait loi

En bien ou en mal, les jeunes apprennent vite, même s’ils tirent souvent des conclusions partielles ou erronées à partir des premiers résultats, souvent négatifs, de leur démarche de recherche d’emploi.

Plus le temps passe et plus l’écart entre jeunes de milieux différents s’agrandit. Ce n’est pas une question d’argent, mais d’entourage.

Un milieu où le jeune est soutenu par sa famille et son entourage, saura apporter au jeune le soutien nécessaire. Il saura plus facilement résister à la pression et au stress du chômage.

Un milieu où le jeune est peu soutenu, où il se retrouve seul, voire en charge de famille avec l’obligation de gagner de l’argent pour vivre, génère chez le jeune la nécessité de développer son imagination.

Plus un jeune doit résister à la pression, plus il développe de capacité d’innovation et de débrouillardise. Il apprendra plus rapidement les techniques de recherche d’emploi.

Le spectre de la délinquance

Il n’est pas nécessaire d’être jeune pour devenir un délinquant.
De même, il n’est pas nécessaire d’être pauvre pour devenir un délinquant.

La délinquance est plus un état d’esprit qu’une nécessité sociale.

Pour les employeurs : Les atouts des jeunes

  • Les jeunes apprennent vite. Ils sont courageux et volontaires.
  • En bonne santé et de bonne volonté, ils sont avides de travailler et de gagner de l’argent.
  • Ils savent qu’ils ont besoin de développer leurs compétences.
  • Ils sont aussi souvent timides et brouillons dans leur communication.
  • Ils ont envie de montrer ce dont ils sont capables.
  • Ils font des erreurs et savent se corriger très vite.

Ils sont tous différents et si ces quelques arguments ci-dessus s’appliquent, certains ont une attitude différente.
Alors abandonnez les clichés sur les jeunes et les préjugés sur les personnes en recherche d’emploi.
Faites-leur confiance, et donnez-leur leur chance

Il y a trop de décalage entre ce que nos jeunes apprennent et ce dont ils ont besoin pour leur vie professionnelle. Aidons-les

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Parler anglais dans un entretien d’embauche : How goude is ior english ?
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