Les règles pour toucher la Prime d’activité


Prime d’activité : Il faut la demander

La prime d’activité est une allocation versée par la CAF pour inciter les demandeurs d’emploi à travailler.

Dans l’esprit des créateurs de cette allocation, les demandeurs d’emploi sont des personnes qui préfèrent toucher une indemnité chômage plutôt que d’accepter un travail peu rémunérateur et donc, la prime d’activité est une carotte pour augmenter les faibles revenus. Peu importe, puisqu’elle est là et concerne 5 millions de foyers en France !

droit à la prime d'activitéLes conditions requises

Pour prétendre à recevoir la prime d’activité, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • Avoir 18 ans ou plus
  • Résider en France au minimum 9 mois par an
  • Avoir un salaire inférieur à 1806 euros net par mois (08/2022) pendant les trois mois qui précèdent la demande

Les étudiants salariés, stagiaires, apprentis dont le salaire est inférieur à 78% du SMIC sont exclus du droit à la prime d’activité.

Les demandeurs d’emploi qui travaillent à temps partiel ont le droit à la prime d’activité.

Il en est de même des personnes en congé parental, congé sabbatique, sans solde ou disponibilité.

Les personnes non-salariées ont également le droit à la prime d’activité, en fonction des bénéfices déclarés au fisc ou du chiffre d’affaires du trimestre et inférieur à un plafond qui dépend de l’activité : secteur marchand, profession libérale, artisan, secteur agricole

situation prime d'activité cafComment l’obtenir

C’est uniquement sur le site de la CAF que la demande de la prime d’activité est faite.

Elle n’est pas rétroactive, c’est-à-dire qu’elle est versée uniquement pour le futur, même si les conditions d’obtention étaient remplies dans le passé.

Comme elle est accordée pour 3 mois, renouvelable sous condition de ressources du foyer, comme pour le RSA.

Une seule demande par foyer est autorisée.

Le montant

Le montant de la prime d’activité est fixe durant les trois mois.

Faites une estimation sur le site de la CAF

Le calcul tient compte des revenus du foyer, du nombre de personnes à charge.
Une bonification ou une majoration dans certains cas :

  • Si plus de deux personnes à charge
  • Si vous êtes parent isolé
  • En cas de grossesse, de naissance ou d’adoption, de séparation ou de veuvage
  • Si un enfant à charge a moins de 3 ans

D’autres facteurs entrent dans le calcul de la prime d’activité :

  • Les avantages en nature
  • Les aides, comme les allocations familiales ou l’allocation chômage ARE
  • Une hospitalisation, pour les personnes vivant seules sans personne à charge, sauf les femmes enceintes
  • Une incarcération non déclarée peut conduite à la radiation et au remboursement des sommes perçues à la sortie de prison

D’une manière plus générale, la CAF peut réclamer le trop-perçu versé durant les deux dernières années.

Pour plus de détails, renseignez-vous auprès de votre CAF

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

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Les règles pour toucher la Prime d’activité
Indemnité chômage : Comment est calculé le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’emploi
RSA ou Revenu de Solidarité Active et Prime d’Activité

Salarié ou demandeur d’emploi : La liste des aides à la reconversion professionnelle
ATS ou Allocation transitoire de solidarité pour les chômeurs touchés par le recul de l’âge de la retraite
RSA, Revenu de solidarité active : Il faut le demander

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Les règles pour toucher la Prime d’activité


Prime d’activité : Modalités pour la percevoir

Qu’est-ce que la prime d’activité ?

La prime d’activité est une aide financière versée par la CAF sous la forme d’une prestation sociale.

Elle a pour objectif d’inciter les demandeurs d’emploi à trouver du travail et de soutenir financièrement les revenus les plus faibles.

prime d'activitéQui a droit à la prime d’activité ?

Tout adulte de 18 ans et plus a le droit de demander la prime d’activité, auprès de la CAF ou de la MSA, sous réserve de résidence principale en France et un cumul de séjours à l’Étranger de moins de 3 mois par année civile.

Sont exclus du dispositif :

  • Les travailleurs détachés
  • Les personnes en congé parental d’éducation, en congé sabbatique ou en congé sans solde ou en disponibilité, sauf si elles perçoivent des revenus d’activité.
  • Les étudiants, les stagiaires et les apprentis sauf s’ils ont des enfants à charge ou si leur revenu net dépasse un plafond.

Quel est le calcul de la prime d’activité ?

Ce sont les revenus du couple qui sont pris en compte dans le calcul et la présence de personnes à charge.
La majoration est de :

  • 50% pour la première personne en plus,
  • 30% par personne supplémentaire
  • 40% après la troisième personne

La majoration est accordée pour 12 mois et varie selon l’âge des enfants dans le foyer.

Le montant de la prime d’activité est la différence entre le montant forfaitaire fixé par la CAF et le total des ressources du demandeur, ARE des demandeurs d’emploi, allocations familiales, aides au logement, etc. sont pris en compte dans le revenu.

trois exemples de simulation de calcul de la prime d'acrtivité

montants en 2019

Et le montant de la prime d’activité sera ?

La prime d’activité est versée si les revenus restent en-dessous d’un certain montant.

Essayer de calculer soi-même le montant nécessite de connaître toutes les exceptions dans le calcul. C’est pourquoi, la CAF a mis en place une simulation en ligne dans son site avec quelques paramètres. Le montant donné alors reste indicatif.

Comment demander la prime d’activité ?

La prime d’activité se demande sur le site de la CAF.

La demande effectuée en ligne durant un mois permet le versement le mois suivant, en cas d’éligibilité. La prestation n’est pas rétroactive, même si l’on y avait droit plus tôt.

La prime d’activité est versée le 5 du mois et nécessite une déclaration trimestrielle.

Pour plus de détails, renseignez-vous auprès de votre CAF

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Oups ! Le droit à l’erreur avec Pôle emploi
Le Compte d’Engagement Citoyen ou CEC : C’est quoi
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La Grille AGGIR pour mesurer la perte d’autonomie
Prud’hommes : Le barème des indemnités en cas de licenciement abusif

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Attirer des talents : Tendance 2022


Comment les entreprises attirent des profils de talents

Dans un marché de pénurie de main d’œuvre, il existe de nombreux moyens pour attirer de nouveaux collaborateurs et les conserver dans son effectif.

Bien sûr, le revenu à commencer par le salaire, est le plus connus.

L’adjonction de primes en fonction des résultats individuels ou collectifs est aussi une mesure connue.

attirer les talentsPourtant, c’est dans les conditions de travail et de bien-être que les organisations ont le plus de succès dans leur course pour gagner des talents.

Une étude de Robert Half, menée auprès de 300 dirigeants français, le montre clairement.

Déjà mis en oeuvre

Les autres attraits proposés par les entreprises sont les suivants :

  • 73% : Possibilité de travail en distanciel partiel ou total
  • 67% : Congés sans solde
  • 67% : Plan d’épargne retraite
  • 66% : Parking

  • 65% : Horaires de travail flexibles
  • 57% : Allongement du congé maternité
  • 54% : Congés payés supplémentaires
  • 49% : Allongement du congé paternité
conditions de travail agréables

conditions de travail agréables

Toujours plus attrayants

De nouveaux avantages se sont ajoutés depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Il s’agit de :

  • 47% : Service d’assistance 24/24 7/7
  • 31% : Plateformes de sport virtuelles
  • 29% : Programmes anti-stress
  • 25% : Abonnement à une salle de sport
  • 12% : Aide financière pour l’achat d’un vélo électrique

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Développement personnel : Le bonheur en 7 règles
Recrutement : Attirer des candidats par la RSE

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5 méthodes pour optimiser son recrutement
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Entretien d’embauche : Négocier son salaire


La rémunération en entretien d’embauche ?

Accepter sans discuter le montant proposer par le futur employeur est tentant pour éviter un rejet de votre candidature.

Seulement, c’est exceptionnel que le recruteur démarre la question « gros sous » de cette manière.
Il abordera le sujet en vous demandant quelles sont vos « prétentions », sous-entendu vos prétentions salariales.

evolution du salaire moyen net à temps complet et du smicLà, vous êtes au pied du mur et vous vous lancez.

Soit vous indiquez un montant, au risque d’être en dehors de ce à quoi s’attend votre interlocuteur. Trop haut ? Trop bas ? Par rapport à quoi ?

Soit vous indiquez deux montants, le plus bas et le plus haut. L’autre entendra le plus bas et oubliera tout de suite l’autre montant.

Soit, encore vous n’indiquez aucun montant et vous commencez une première négociation.

Comment s’y prendre ?

1 Connaître son niveau de salaire

Le niveau de salaire dépend de plusieurs facteurs :

salaire les plus et les moins élevés

  1. Le niveau d’études
    a priori, plus il est élevé et plus le salaire sera élevé

  2. Le niveau d’expérience
    même remarque : Une personne expérimentée a un salaire plus élevé qu’un jeune débutant

  3. La rareté des compétences
    Avoir beaucoup de compétences est un gage d’un meilleur salaire dans la mesure où elles sont toutes nécessaires pour exercer votre métier
    Avoir des compétences rares et nécessaires vous donne un poids plus important

  4. L’offre et la demande
    Le marché de l’emploi dans certaines branches est favorable aux salariés car le nombre de postes à pourvoir est supérieur aux nombres de personnes qui acceptent de les prendre. Là, les employeurs acceptent des salaires plus élevés.
    A contrario, plus il y a de candidats pour un poste, à compétences égales, le recruteur choisira celle ou celui qu’il payera le moins cher.
mercedes benz est un gros employeur

Grand employeur

  1. La taille de l’entreprise
    La très grande majorité des entreprises est limitée dans les moyens financiers qu’elle peut investir dans un salarié.
    Pour autant, les grandes entreprises sont aussi radines que les autres et ont développé des grilles de salaire qui laissent peu de place à une négociation, sans parler des Administrations où il n’y en a aucune.
    C’est le ratio entre ce que vous rapporterez et ce que vous coûterez qui fera l’embauche.

  2. La zone géographique
    Un écart de 15 à 20%, entre Paris et Province, est assez courant, sachant que la vie en région parisienne coûte plus qu’ailleurs.
    Partir en Région génère donc une perte de salaire en conséquence.

  3. Votre propre besoin
    Une longue période de chômage vous fera accepter un salaire moindre pour vous permettre le retour à l’emploi. Certains, principalement les plus de 45-50 ans, sont prêts à accepter une forte réduction de leur revenu.
    Faites le point sur vos dépenses et calculez le montant minimum dont vous avez besoin pour y répondre. Au pire, retirez le superflu, s’il y en a.

  4. Recherchez votre salaire sur Internet
    Certains organismes permettent une évaluation de son salaire selon des critères statistiques. D’autres, le fond en fonction de la saisie par les internautes qui ont indiqué leur rémunération.
    Attention, seuls les premiers sont fiables, s’ils prennent bien en compte la localisation.
    Pour tous les autres, sachez qu’un internaute a tendance à indiquer son salaire quand il est bon, rarement quand il est sous-évalué. Par conséquent, vous risquez de négocier sur la base d’un salaire trop élevé.

2 La rémunération vs le salaire

Le salaire est une des composantes de la rémunération.

Pour un simple ouvrier ou employés, c’est souvent le seul.

avantage en nature vacances

avantage en nature : voyage tous frais payés

Plus le poste visé est haut dans la hiérarchie et plus il y a d’éléments à prendre en considération dans la négociation sur le revenu.

  1. Une part variable
    Une partie de la rémunération peut être basé sur un résultat obtenu. Par exemple, un pourcentage sur le chiffre d’affaire réalisé fait généralement partie du package d’un commercial

  2. Des primes
    Elles sont nombreuses et dépendent essentiellement des secteurs d’activités et des métiers exercés : prime de fin d’année, treizième mois voire plus, prime de panier, etc.

  3. Des avantages en nature
    La mise à disposition de matériels par l’entreprise peut vous conduire à effectuer des économies sur vos dépenses : voiture, téléphone, ordinateur, etc. Voire de grosses économies : vacances, chauffeur, locations diverses, conciergerie, etc.
    NB : Certaines entrent dans la déclaration d’impôt sur le revenu

  4. Des avantages sociaux
    Intéressement et participation font l’objet d’accords de branche et d’entreprise. Votre futur employeur les propose ou pas.
    La prise en charge de tout ou partie de la mutuelle, des aides pour favoriser la circulation en vélo, une crèche pour les salariées, la présence d’un restaurant d’entreprise, sont autant d’éléments à prendre en compte dans la rémunération.
accord après négociation

accord après négociation

3 La négociation

Avec une idée précise de votre valeur sur le marché du travail et des composants de la rémunération, vous voilà à même de discuter revenu avec le recruteur.

Quand il s’agit d’un recruteur externe à l’entreprise, la négociation sera limitée à indiquer une fourchette de montants. Votre minimum sera plus élevé que votre montant vital.

Vous savez que la rémunération globale est supérieure au salaire, aussi précisez bien que le montant ou la fourchette de montants que vous donnez est celle de la rémunération ou du salaire.

Cela vous évitera d’avoir un salaire plus faible que ce que vous pensiez car vous parliez salaire et l’autre, rémunération.

La négociation de salaire arrive en fin d’entretien. Pour autant, laissez la porte ouverte à une négociation ultérieure, avec l’employeur directement, de façon à lui laisser et à vous laisser le temps d’examiner les propositions réciproques.

Se « vendre » trop bas est source de frustrations et peut vous faire quitter l’entreprise dès que vous trouveriez mieux ailleurs. L’employeur le sait aussi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Conséquences de votre seule motivation au travail : L’argent
Les 7 phases du travail ou Comment savoir si vous devez arrêter de toute urgence
Différences entre Voiture de fonction et Voiture de service

4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
Saisie sur salaire ou rémunération
Les quatre attitudes de base de la négociation

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Fiche de paie d’un salarié en intérim : Que contient-elle ?


Les particularités du bulletin de salaire en intérim

Après vous êtes inscrit dans une agence d’emploi temporaire, vous voici appelé pour une mission.

Quelle que soit la durée de votre mission, vous avez droit à un bulletin de salaire.

bulletin de salaire 1908

Ce bulletin contient les mêmes éléments qu’une fiche de paye d’un salarié à temps partiel ou à temps complet, en CDD ou en CDI, c’est-à-dire exactement les mêmes informations et les mêmes calculs de salaire brut, salaire net, salaire net fiscal, ainsi que les diverses cotisations salariales.

Néanmoins, d’autres informations entrent dans le calcul du net à payer et apparaissent sur le bulletin de salaire.

Les primes et les frais

Au salaire de base, s’ajoutent les primes propres à l’entreprise, comme les congés, le 13ème mois, etc.

De même que les primes liées au poste de travail, comme les primes de risques, de panier, de froid, etc.

Également, on trouve les primes de résultat.

Les frais de repas et/ou les frais de transport sont également remboursés, toujours selon le barème de l’entreprise.

Sont exclues les primes réservées aux salariés comme l’intéressement et la participation.

Les indemnités spécifiques

Deux indemnités sont versées au salarié intérimaire, avec certaines restrictions.
Il s’agit de l’indemnité de fin de mission et l’indemnité compensatrice de congés payés

L’indemnité de fin de mission

Sur le dernier bulletin de la période de la mission, qui correspond au solde de tout compte, l’indemnité de fin mission est de 10% du salaire brut perçu sur la période de la mission.

Cette indemnité a pour but de compenser la précarité de l’emploi.

Attention, Cette prime est perdue dans les cas suivants :

  • Embauche en CDI de l’intérimaire à l’issue de la mission, par l’entreprise cliente bénéficiaire de la mission
  • Rupture du contrat de travail avec l’entreprise de travail temporaire pour faute grave ou à l’initiative du salarié intérimaire
  • Refus de respecter les règles de fonctionnement prévues au contrat de travail

L’indemnité compensatrice de congés payés

Comme le salarié intérimaire doit respecter l’organisation de l’entreprise cliente, il lui est impossible de prendre les congés auxquels il a droit durant sa mission.

C’est pourquoi, son dernier bulletin de salaire contient une indemnité compensatrice de congés payés dont le montant correspond aussi à 10% du salaire brut de l’ensemble de la période de la mission.

Cette indemnité est versée dans tous les cas, au contraire de l’indemnité de fin de mission qui est soumise à conditions.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en avoir plus :

En complément :

Le CDI intérimaire : Les points forts et les points faibles
CSP ou Contrat de Sécurisation Professionnelle : Les avantages
Contrat de travail : Les clauses obligatoires … et les autres

Le CDDI ou Contrat à durée déterminée d’insertion
Pré-embauche : LES contrats, mode d’emploi
Le PEC : Une aide financière  pour recruter une personne en situation de handicap

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 20 Emploi
Récapitulatif 20 Juridique

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L’intéressement et la participation : Ne pas confondre


Les principes de l’intéressement et de la participation

épargne salarialeL’intéressement et la participation sont deux notions différentes, sans rapport entre elles, bien qu’elles soient, toutes les deux, des dispositifs d’épargne salariale.

L’intéressement

L’intéressement est une prime, facultative, pour motiver les salariés à atteindre des objectifs chiffrés, généralement annuels,

Les modalités précises sont notifiées dans un accord d’intéressement entre l’entreprise et les représentants des salariés.

Les salariés peuvent demander à percevoir leur prime immédiatement lorsque les objectifs sont atteints.
Sinon la prime est investie dans un plan d’épargne salariale :

  • PEE, Plan d’Épargne d’Entreprise, ou
  • PEI, Plan d’Épargne Interentreprises, ou
  • PERCO, Plan d’Épargne pour la retraite collectif

La participation

La participation est une prime sous la forme de la distribution d’une partie des bénéfices de l’entreprise aux salariés.

Elle est obligatoire pour les entreprises de 50 salariés et plus et facultative pour les entreprises de moins de 50 salariés.

Le montant de la participation s’appelle la Réserve Spéciale de Participation ou RSP.

Attention, il s’agit de bénéfice de l’entreprise, donc après le paiement de ses impôts et le réinvestissement de la marge nette dans l’entreprise.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Les aides à l’embauche depuis le 01/01/2019
Employeur : Votre salarié (e) décède, que faire ?
CE, DP et CHSCT deviennent CSE, Comité social et économique

Les nouvelles règles pour l’apprentissage dans la loi n° 2018-771
Positionnement de caméras sur le lieu de travail : Autorisations et Interdictions
RGPD : Le registre des activités de traitement

Autre Juridique :

Récapitulatif 19 Juridique

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Bilan Social Individuel : C’est quoi ?


Description du Bilan Social Individuel

présentation du Bilan Social individuel ou BSILe Bilan Social Individuel est un document facultatif, papier ou dématérialisé, produit par le service des Ressources humaines, remis à chaque salarié.

Il permet de regrouper toutes les informations sur la rémunération et les avantages que reçoit le salarié.

C’est à la fois un document d’information et de gestion.
Par exemple, en entretien individuel, le salarié et son responsable hiérarchique peuvent s’en servir dans une discussion salariale.

Bien que propre à chaque entreprise qui décide d’en faire usage, le BSI contient tout ou partie des informations suivantes :

  1. Le salaire fixe
  2. La part variable du salaire, y compris les primes, les bonus et commissions
  3. L’intéressement
  4. La participation
  5. Les stock-options et les actions gratuites
  6. Les plans épargne et les comptes bloqués
  7. Les cotisations sociales
  8. La protection sociale : Mutuelle, prévoyance, retraite générale et complémentaire
  9. Les congés, RTT, Compte Épargne Temps, Temps de télétravail
  10. Le compte de pénibilité
  11. Les formations suivies et le Compte Personnel de Formation
  12. La gestion de carrière
  13. Les autres avantages : Restaurant d’entreprise ou ticket déjeuner, participation au transport, voiture et matériel de fonction, CESU, logement, crèche d’entreprise, etc.

60% des grandes entreprises en France ont adopté le BSI et s’en servent comme outil de communication, notamment pour rappeler que si le salaire est bien la composante principale de la rémunération, d’autres sources de revenus existent.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pratiquez-vous le management participatif ? Sondage
Être informé à temps pour agir (vu par Machiavel)
Le coût d’un recrutement et de l’intégration

Le Médiateur des entreprises : Qui, Pourquoi, Où ?
Management : à savoir pour manager la génération Y
Management : 8 différences entre la France et l’Allemagne

Autres Management :

Récapitulatif 18 Management

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Contrat de travail : Les droits et obligations


Signer un contrat de travail donne des droits et des obligations réciproques

droits et obligations du contrat de travailLes clauses obligatoires et les autres sont décrites dans cet autre article.

La signature d’un contrat de travail donne des droits et oblige à certains devoirs, de la part des deux parties.

Outre les droits et obligations décrits dans cet article, le règlement intérieur, la convention collective et le Code du Travail regorge de droits et d’obligations de toutes sortes. Veuillez vous y référer car des changements interviennent souvent.

Les droits

En signant son contrat de travail, le ou la salarié (e) devient un (e) actif (ve). Fin du chômage.

Les droits sont acquis par les cotisations, payées par le salarié et par l’employeur :

  • Assurance vieillesse,
  • Assurance maladie,
  • Assurance chômage.

Cela permet avoir droit à une retraite, d’avoir une indemnité journalière pour compenser la perte de salaire en cas d’absence pour cause de maladie, de maternité, etc., et d’avoir des droits à une indemnité en cas de chômage.

A cela, s’ajoutent d’autres droits comme la prime d’activité, sous certaines conditions.
Et aussi, les congés payés, des primes éventuelles, la prise en charge totale ou partielle de ses frais de transports en commun, etc.

Les obligations

Avec la signature d’un contrat de travail, l’employeur et le salarié ont des obligations juridiques.

L’employeur devra

  • Fournir un travail à son salarié, sur le lieu de travail dont il dépend
  • Faire respecter les horaires établis et le règlement intérieur
  • Rémunérer le salarié dans les conditions précisées dans le contrat de travail
  • Veiller à ce que le Code du Travail et la convention collective soient respectés
  • Déléguer tâches et responsabilités décrites pour le poste dans le contrat de travail au salarié

Le salarié devra

  • Être loyal à l’entreprise
  • Respecter les heures de travail
  • Réaliser le travail pour lequel il a été engagé
  • Respecter les clauses du contrat de travail et du règlement intérieur de l’entreprise

En cas de conflit ou de non-respect de ces obligations, l’employeur peut sanctionner le salarié dans le cadre de la loi.

Par ailleurs, l’employé, comme l’employeur, peut faire appel à la Justice, notamment en déposant une plainte auprès du Conseil des Prud’hommes dont il dépend.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Sondage sur les préjugés sexistes au travail
Journée de travail : 10 minutes avant de partir
La pénibilité au travail : Mode d’emploi

Travail, Licenciement : Obligation de loyauté
La génération Y au travail
Travail du dimanche : Que dit la loi

Autres Emploi, Juridique et Management :

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Récapitulatif 18 Management

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Productivité : Demandez à votre Némésis : La compétition motive


La compétition est un facteur de motivation

nemesis rivalité ennemiVotre « Némésis » est votre pire ennemi.

Vouloir faire mieux que son concurrent, c’est comme battre son ennemi.
La compétition entre deux personnes, collaborateurs ou/et concurrents, est un point fort de la motivation et, par-delà une source de productivité.

Un manager avisé ira jusqu’à mettre en avant « l’employé (e) du mois ». Il peut aussi accorder une prime au rendement ou exceptionnelle.

Toutes les motivations qui vont générer de la fierté, un sentiment d’être meilleur (e) que les autres entraîneront l’envie de faire plus et mieux que les « concurrents »

Plus la rivalité est forte et plus les rendements seront meilleurs ; du moins tant que le chef maîtrise la situation.
Attention, cependant, à ce que la rivalité reste limitée à la compétition et éviter d’aller jusqu’au conflit ouvert entre les individus.

L’ambition et la promesse, explicite ou attendue, d’une reconnaissance par le chef, sont aussi des facteurs forts de productivité. C’est pourquoi, il convient de féliciter à défaut de récompenser. L’un comme l’autre reste à la hauteur des moyens de l’entreprise ou de la satisfaction personnelle du collaborateur

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Résolvez vos problèmes durant votre sommeil
Management participatif : Votre plus grande satisfaction
Qualités personnelles recherchées ou points forts pour un recrutement

Devise 047 : Ne fais jamais confiance à un homme qui porte un meilleur costume que toi
Mener un entretien d’évaluation d’un collaborateur
Définition des critères d’exigence dans le domaine de la Motivation

Autres Management et Organisation :

Récapitulatif 17 Management
Récapitulatif 17 Organisation

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RSA ou Revenu de Solidarité Active et Prime d’Activité


RSA ou Revenu de Solidarité Active et Prime d’Activité

La pauvreté et la précarité en France existent.
Les gouvernements se succèdent et tentent de pallier à cette situation.

Les démarches administratives et la peur de devoir rembourser ou d’avoir une image de « pauvreté » ont rebuté 2 bénéficiaires potentiels du RSA sur 3. Seul un tiers a fait la démarche de demander le RSA.

la prime d'activité remplace le rsa activité

source : caf.fr

Le RSA ou Revenu de Solidarité Active

Le RSA est déjà un dispositif qui en a remplacé plusieurs autres destinés à soutenir des personnes en situation financièrement difficile et favoriser le retour à l’emploi.

En fait, il existe ou existait 2 RSA : Le RSA socle et le RSA activité.

Le RSA socle est toujours destiné aux personnes sans aucun emploi.

Le RSA activité était destiné aux personnes percevant des revenus professionnels inférieurs à un minimum.
Ce RSA activité a disparu au 1er janvier 2016, loi n° 2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi.

La Prime d’Activité

La même loi remplace le RSA activité par la prime d’activité.
La prime pour l’emploi, destinée aux personnes qui travaillent et reçoivent un revenu inférieur à un seuil, disparait en même temps. Elle devient aussi la prime d’activité.

La prime d’activité est donc une prestation sociale versée, comme pour le RSA, par les CAF, Caisses d’Allocations Familiales, et par la caisse de la MSA, Mutualité Sociale Agricole.

Le changement a eu lieu au 1er janvier 2016.

Les différences entre RSA activité et Prime d’Activité

Le RSA existe toujours pour les personnes sans revenu. La notion de « socle » a disparue sans que cela change quoi que ce soit pour les bénéficiaires.

Le RSA est destiné aux personnes de plus de 25 ans, et à quelques cas pour les moins de 25 ans.
La prime d’activité est destinée aux personnes de plus de 18 ans.

Le RSA peut être interrompu en cas de changement de situation, par exemple, la reprise d’un travail.
La prime d’activité est versée pendant 3 mois et est accordée même en cas de changement de situation.

Philippe Garin

Pour un conseil personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Comment est calculé le montant du RSA
Trop jeune pour le RSA : Le Service Civique est là
RSA, Revenu de solidarité active : Il faut le demander

Retraite : Il faut la demander
Changer d’emploi pour un revenu inférieur
Chômage : Relancez votre recherche d’emploi

Autres Emploi et Juridique :

Récapitulatif 16 Emploi
Récapitulatif 16 Juridique

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Démission : SurenchèreS au départ du salarié


Quand le (la) salarié (e) a décidé de démissionner

démissionLorsqu’un salarié a pris la décision de quitter son poste et son entreprise, c’est qu’il a, généralement, un autre poste dans une autre entreprise en vue.
Rare sont ceux qui partent sur un coup de tête, sauf après un fait violent ou délictueux.

Deux cas de figure se présentent :

  • La surenchère du salarié
  • La surenchère de l’employeur

La surenchère du salarié

On peut l’appeler aussi le chantage au départ ou « combien vous me donnez pour que je reste ? ».

Le salarié est plus ou moins décidé à partir ou, du moins, il voudrait savoir si, en annonçant son départ, son employeur envisage de le retenir.

Ceux qui croient que c’est un moyen de demander une augmentation de salaire, se trompent lourdement. Le chantage est très mal vu dans l’entreprise. Le candidat au départ va se trouver avec un refus catégorique ou déclenche la surenchère de l’employeur.

La demande déclenche automatiquement un entretien individuel. L’employeur a besoin de connaître les motifs de départ. Pour comprendre d’abord, ensuite pour décider de la suite à donner à cette demande.

La surenchère de l’employeur

Le (la) salarié (e) vient d’annoncer son départ, oralement ou/et par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception.

Lorsque l’employeur s’y attendait, le salarié part. « Bonne route » dans le meilleur des cas.

Par contre, lorsque la surprise est là, l’employeur peut décider de tenter de retenir le salarié sur le départ. Bien qu’il ait toute la période de préavis pour le faire. Il sait qu’il faut faire vite pour convaincre le salarié de changer d’avis et de rester.

Un entretien individuel est alors indispensable pour comprendre les motivations du salarié. Souvent, ces motivations sont incontournables et l’employeur doit se résoudre à accepter le départ.

Sinon, plusieurs arguments sont alors à sa disposition :

  • Convaincre le démissionnaire que le poste et/ou l’entreprise qu’il va prendre sont pires que le poste et l’entreprise actuelle : CA en baisse, doute sur la pérennité de l’entreprise, rumeurs négatives, style de management, description insuffisante du poste
  • Mettre en balance l’inconnu du nouveau poste avec le confort de connaître le poste en cours
  • Proposer une augmentation de salaire, davantage de responsabilité, des tâches plus intéressantes pour le salarié

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La victoire a de petits bras

Lors que le (la) salarié (e) décide de rester, après avoir obtenu satisfaction sur les points demandés ou proposés par sa direction, il estime se sentir bien. Encore faut-il que les motifs de son départ n’existent plus ou ont été compensés.

Par contre, s’il existe encore des motifs de départ, comme les relations difficiles avec les autres, alors le départ est seulement repoussé. L’offre du nouveau poste était insuffisante. A la première nouvelle offre mieux en adéquation avec ses critères, le salarié partira sans état d’âme et sans envisager de rester une fois de plus.

Rester signifie aussi se retrouver avec les mêmes collègues, méprisants ou envieux, avec qui les relations seront plus compliquées, surtout si un avantage obtenu est une promotion.

De plus, l’employeur en voudra pour son argent. Il attend du salarié qu’il justifie par ses résultats l’augmentation de salaire, la promotion ou les avantages divers qu’il vient de lui accorder.

L’employeur attend aussi que l’employé reste sans tentative de nouveau départ dans un avenir proche.

Vigilance

Il est fort probable que la décision de rester enclenche un processus du recrutement du futur remplaçant. La tentative de convaincre le salarié de rester a pour but d’éviter une vacance du poste de travail.

Quant au salarié qui ne démissionne pas après un chantage au départ, il se verra mis à l’écart, voire au placard, en tout cas les relations seront très refroidies et seules les tâches les plus ingrates lui seront confiées. Là encore, le motif d’un licenciement est tout trouvé : tentative d’intimidation, de chantage, de pression sur la hiérarchie, ou tout autre motif valable comme une erreur dans l’exécution des tâches, etc.

Plus l’entreprise est grande et plus il est facile de réussir à rester ou à faire rester le salarié, sous réserve de le faire changer d’établissement ou de services, ou, au minimum de réduire fortement ses relations avec ses anciens collègues.

Dans 9 cas sur 10, la surenchère est sans suite ou conduit à une suite provisoire.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Prime sur objectif : Mode d’emploi et jurisprudence


Fonctionnement de la prime sur objectif

il existe plus d'un type de motivation

diverses primes = diverses carottes

Pour les entreprises, la prime sur objectif est un moyen de jouer sur la variabilité de la rémunération de ses salariés en fonction de la conjoncture économique.

En effet, les salariés employés avec un salaire fixe le reçoivent que l’entreprise fassent de bonnes affaires ou que son chiffre d’affaire soit en baisse ou même qu’elle perde l’argent. Lorsque les dettes dépassent la moitié du capital, l’entreprise est obligée de déposer le bilan.

Bien avant cette situation ultime, l’entrepreneur se doit de motiver ses salariés pour qu’ils contribuent positivement à sa conservation de leur emploi, par leur travail.

Un des leviers de la motivation du salarié est la rémunération. La mise en place d’une prime sur objectif a l’avantage de rémunérer le résultat atteint par chaque salarié concerné lorsque les objectifs personnels qui lui ont été fixés sont atteints ou dépassés.

Les éléments qui composent la prime

Ce principe est généralisé pour les commerciaux, à quelques variantes près. Certains sont rémunérés en fonction du Chiffre d’affaires qu’ils génèrent d’autres en fonction de la Marge brute qu’ils dégagent de leurs ventes. Certains reçoivent un pourcentage en fonction du CA ou de la MB, d’autres une somme fixe convenue à l’avance et par pallier de réussite.

D’autres critères peuvent entrer en ligne de compte, tant qualitatifs que quantitatifs. C’est le cas pour les autres salariés que les commerciaux. En effet, bon nombre de salariés, en particulier dans les fonctions de support, comptabilité, informatique, ressources humaines, etc. ou les fonctions de production ne sont pas directement acteurs de l’accroissement du chiffre d’affaires ou de la marge brute.

Tout dépend de l’entreprise et du contrat de travail

Pour les salariés dont le contrat de travail comprend une prime sur objectifs définie à l’avance, aucune surprise. Les modalités d’obtention de cette prime figure dans le contrat.

Pour les autres, c’est le responsable de l’entreprise qui fixe les règles. Arrêt 99-41.838 du 22 mai 2011 de la Cour de Cassation

Généralement, il existe un part de la prime sur objectifs basée sur un résultat collectif, identique pour tous les salariés d’une équipe ou d’un service, et une part basée sur un résultat individuel en rapport avec des objectifs individuels.

Ces objectifs individuels sont notamment donnés lors des entretiens individuels annuels.

Le réalisme des objectifs

Qu’ils soient quantitatif ou qualitatif, qu’ils soient collectifs ou individuels, les objectifs que le salarié doit atteindre doivent être clairement exprimés, réalistes et réalisables et vérifiables. Ils doivent aussi être atteignables avec les moyens mis à disposition du salarié. Arrêt 12-17.921 du 10 juillet 2013 de la Cour de Cassation.

Les objectifs doivent être déterminés par une documentation en langue française. Les moyens qui permettent de déterminer l’écart entre l’objectif et la progression du salarié pour les atteindre doivent être déterminés. Arrêt n° 12-29.063 et 13-11.448 du 12 juin 2014 de la Cour de Cassation.

Philippe Garin

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Le CDI intérimaire : Les points forts et les points faibles


Avantages et inconvénients du CDI Intérimaire ou CDI-I

Depuis le 05 mars 2014, les entreprises de travail intérimaire ont la possibilité de signer des contrats à durée indéterminée pour les intérimaires à qui elles confient des missions d’intérim dans les entreprises.

CDiintérimaireLe salarié intérimaire en CDI-I est appelé, en priorité sur les autres intérimaires, par son entreprise pour assurer des missions. Il a moins de périodes d’inter-contrats, bien que le délai de carence entre deux missions soit identiques à celui des autres intérimaires.

La formation continue, les congés, la rémunération, sont tous pris en charge par l’agence d’intérim. En contrepartie, le salarié en CDI-I renonce aux 10% de prime de précarité.

Son contrat lui permet de faire partie des intérimaires qui restent dans son entreprise dans les périodes de baisse d’activité. Il doit accepter toutes les missions qui lui sont demandées dans un rayon de 50 km et 1h30 autour de son domicile.

Les plus de 1000 contrats signés en un an l’ont été avec des intérimaires déjà connus et appréciés par les entreprises intérimaires. Leurs missions sont généralement longues et auprès de grandes entreprises. C’est un moyen pratique qu’ont trouvé les sociétés d’intérim pour pérenniser la main d’oeuvre qualifiée demandée par les donneurs d’ordre, c’est-à-dire leurs clients.

L’intérim pour retrouver un emploi

Bien que n’étant pas la panacée, s’inscrire dans une agence de travail intérimaire permet de garder un contact avec le monde du travail.

Que ce soit avec un contrat classique ou en CDI-I, l’intérimaire peut trouver un emploi en passant par différentes étapes, CDD, CDI ou directement chez un client où il a effectué une mission à la grande satisfaction de celui qui va l’embaucher directement, après la mission.

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Manager : Augmentation, Prime, Promotion, 4 astuces pour dire Non


Comment refuser une demande individuelle d’augmentation de salaire, une prime ou une promotion

dire nonTous les chefs sont confrontés à l’exercice de dire non à une demande d’augmentation individuelle de salaire

En général, elle est seule, il arrive aussi qu’elle s’accompagne d’une demande de promotion ou, même d’une prime.

En tant que manager,

  • que vous soyez cadre, chef d’une équipe,
  • cadre supérieur ou
  • patron,
  • que vous soyez décideur ou
  • que vous devez en référer à votre propre hiérarchie,
  • que ce soit une fois par an, après le bilan de l’année
  • ou individuellement par un (e) collaborateur (trice),

vous êtes confronté à sa sollicitation de la reconnaissance du travail effectué par une demande d’augmentation de salaire, voire d’une demande de promotion ou d’une prime.

Seulement voilà, votre budget ne vous le permet pas.

Votre attitude de manager, tout au long de l’année, conditionne l’impulsion de vos collaborateurs (trices).


Astuce 1 : Des objectifs élevés

Pour éviter de devoir reconnaître un travail bien fait, très bien fait, exceptionnel, mettez la barre des objectifs très haute.

De cette façon, peu de collaborateurs atteindront la limite haute que vous aurez fixée, ce qui entraîne moins de sollicitations et permet de dire non plus facilement sur le critère d’objectifs non atteints

Ce peut être une marge brute minimum à atteindre pour le collaborateur, le service ou l’entreprise entière. Ou/et des économies de temps et donc d’argent.

Avantages :

  • L’une ou l’autre des solutions vous permettra d’utiliser le surplus de trésorerie pour les augmentations éventuelles, que vous auriez néanmoins accordées.
  • Le degré de qualité et un objectif ambitieux génère une activité plus importante du (de la) collaborateur (trice) tout au long de l’année

Inconvénient :

  • A trop tirer sur la corde, elle se casse. Le (la) collaborateur (trice) va chercher ailleurs, si pour le même salaire ou plus, le travail, qui sera plus facile ou plus simple, moins stressant.

Astuce 2 : Des objectifs multiples

Plus vous fixez d’objectifs à chaque collaborateur, et plus vous multipliez les efforts qu’il doit produire pour atteindre chacun d’eux.

Avantage :

  • Qu’un seul ne soit pas atteint vous donne une excuse supplémentaire pour refuser augmentation, prime ou promotion.

Inconvénient :

  • Un trop grand nombre d’objectifs peut décourager le (la) collaborateur (trice) plus enclin (e) à se contenter de son salaire et de son poste plutôt qu’à ne plus savoir où donner de la tête et concentrer ses efforts

Astuce 3 : Des objectifs variés

  • Reprenez les objectifs fixés pour l’année, lors de l’entretien individuel annuel
  • Éliminez de la liste de l’année suivante, les objectifs atteints
  • Remettez les objectifs non atteints, quitte à les augmenter s’ils ont été presque atteints
  • Fixez des objectifs nouveaux, qualitatifs ou quantitatifs

Avantage :

  • Les objectifs qualitatifs induisent une notion d’arbitraire dans l’estimation que vous en ferez. Cela vous donne une marge de manœuvre pour refuser une prime ou une augmentation

Inconvénients :

  • Votre imagination va se tarir car il faut renouveler  et inventer de nouveaux objectifs. A long termes cela se complique chaque année
  • Le (la) collaborateur (trice) « sent » le piège, et reste avec un sentiment d’injustice puisque son appréciation va forcément lui être plus favorable que votre appréciation

Astuce 4 : Des éloges rapprochés

Plus souvent vous félicitez vos collaborateurs, moins l’éloge sera rare. Tous les jours, encouragez-les à faire du bon travail pour qu’ils voient, entendent, sentent que vous appréciez, au quotidien, leur travail.

Avantage :

  • Quand le travail sera au-dessus de la norme que vous vous êtes fixé, exceptionnel, félicitez le (la) collaborateur (trice) fait déjà partie de votre panel d’encouragement. Une prime, une augmentation ou une promotion ne se justifie plus, puisque c’est « normal »
  • L’ambiance au travail sera plus sympathique et les collaborateurs mettront plus facilement du coeur à l’ouvrage

Inconvénient :

  • Sachez aussi réprimander quand le travail est au-dessous de la norme que vous avez fixée. Ce n’est pas parce que vous félicitez votre collaborateur (trice) que celui-ci (celle-ci) doit relâcher ses efforts

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Indemnité chômage : Comment est calculé le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’emploi


L’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi ou ARE est le nom actuel pour indemnités chômage

Cette allocation est calculée, pour une journée, à partir des éléments suivants :Allocation d'aide au retour à l'emploi

  • Anciens salaires et primes
  • Durée du temps de travail : temps partiel ou complet
  • Période de référence prise en compte
  • Seuils et minima
  • Application de la CSG et de la CRDS

L’allocation va donc varier

en fonction du nombre de jours d’indemnisation dans le mois : 28, 29, 30 ou 31.

Sauf exception, le montant journalier brut de votre allocation ARE est égal au montant le plus élevé entre :

  • 40,4 % de votre salaire journalier de référence (SJR) + 11,64 € (depuis le 01/07/2013) ;
  • 57,4 % de votre SJR.

Ce montant

  • ne peut être inférieur à 28,38 € (depuis le 01/07/2013) ;
  • ni excéder 75 % de votre SJR.

Plus de détails sur cette page du site de Pôle emploi

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