Licenciement : 6 conseils pour bien rebondir


Bien rebondir après un licenciement

Qu’il soit économique, c’est-à-dire collectif, ou individuel, le licenciement est un moment difficile à passer.

Surprise ou attendu, le licenciement est là et il vous faut rebondir, dans les meilleures conditions.

1/ Retrouver le plus vite possible

L’un des premiers réflexes devant la perte de son statut de travailleur est de se précipiter pour éplucher les offres d’emploi et de repartir à l’emploi le plus vite possible.

Malheureusement, la colère est toujours mauvaise conseillère. Avant de partir en quête d’un nouvel emploi, mieux vaut faire le point sur les raisons qui vous ont fait perdre le précédent.

Vous avez aussi besoin de souffler, un peu, avant de repartir sur de meilleures bases et plus sereinement.

souffler après la perte de son travail

souffler après la perte de son travail

2/ Se précipiter sur son CV

L’autre des premiers réflexes est de refaire son CV. En soit, c’est une bonne chose, encore faut-il avoir défini son nouveau projet de vie et de carrière.

Mettre à jour son CV, c’est ajouter quelques lignes, certes. Cependant, c’est surtout l’adapter pour proposer ses compétences à un nouvel employeur. Cela demande réflexion.

3/ Le découragement

Le découragement vous guette. La dépression aussi.

Si le sentiment d’injustice vous a conduit à la colère, celui de l’ampleur de la tâche qui consiste à retrouver un emploi vous paraît parfois insurmontable. Foin de baisser les bras !

Physiquement, sortez de chez vous, faites du sport ou toute autre activité. Mentalement, faites le deuil. Notez ou dites-vous tout ce que vous savez faire, ce que vous avez envie de faire et ce que vous voulez éviter de refaire.

4/ Les contacts

Votre réseau était essentiellement composé de collègues. En perdant le travail, vous pensez avoir perdu tous ces contacts. C’est, sans doute, vrai pour la plupart d’entre eux. D’autres vous resteront fidèles.

Votre ancien chef et la hiérarchie sont débarrassés de vous. Contents, ils vont, très rapidement, eux, tourner la page et passer à autre chose. Alors même que la rupture fut difficile, du moins s’il y a eu conflit entre vous, essayez de laisser une bonne impression.

Un dernier contact, ne serait-ce que par un courriel, suffit souvent pour assurer vos arrières en cas de contrôle de référence d’un recruteur auprès de votre ancien employeur.

se faire accompagner

se faire accompagner

5/ Se faire accompagner

Quand vous vous êtes inscrit à Pôle emploi, vous y êtes aller avec l’espoir, mince espoir, de recevoir de l’aide pour retrouver un travail. Très rapidement, vous déchantez car cela n’a jamais été une de ses missions.

Plus vous êtes apte à vous débrouiller seul et moins vous serez accompagné par Pôle emploi.

Comptez plutôt sur les associations d’aide aux chômeurs, ou/et, pour ceux qui bénéficient d’un accompagnement payé par l’entreprise, sur un conseiller, un coach emploi, en individuel ou d’une société de reclassement.

6/ La honte et la publicité

Responsable de son licenciement ou embarqué dans la charrette, vous faites partie de la catégorie de personnes que ceux qui ignorent ce qu’est le chômage désignent comme des « incapables de garder un emploi » et même de « fainéants », ou encore « profiteurs du système ».

Effectivement, il y aurait de quoi avoir honte. Vous voulez, à tout prix, cacher votre perte d’emploi ; Seulement, ce sont ces gens-là qui se trompent.

Au contraire, il faut le dire, en faire le plus de publicité possible. Plus il y aura de monde à savoir que vous êtes, activement, en recherche d’emploi, et plus vous augmentez vos chances que l’on vous indique un emploi à prendre.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

La fameuse courbe du deuil
Donnez un coup de jeune à votre CV
Force et découragement

Vocabulaire pratique du demandeur d’emploi
Les modalités de suivi et d’accompagnement des demandeurs d’emploi
Comment retrouver son estime de soi après la perte de son emploi

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Vocabulaire pratique du demandeur d’emploi


à connaître quand on devient chômeur : première partie sur quatre

Comment s’y retrouver quand on vient de perdre son emploi et qu’on en cherche un nouveau ?

Pour comprendre cette phase importante de sa vie, voici regroupés par thèmes, quelques mots à connaître

Sommaire :

  • Vocabulaire pratique du demandeur d’emploi
  • Vocabulaire Pôle emploi et Projet pro (prochainement)
  • Vocabulaire pratique Candidature (prochainement)
  • Vocabulaire pratique Recrutement (prochainement)

1/ Animateur

Personne qui dirige une réunion. Ce peut être une personne interne, comme un manager, ou externe à l’entreprise. Un animateur peut être un formateur, toutefois aucun diplôme ou certificat de compétence n’est nécessaire.

2/ Atelier / Workshop

Réunion animée par un animateur. Mot utilisé en remplacement de cours ou de formation lorsque l’animateur n’est pas un formateur.

entrée chomeurs ingang werklozen3/ Bénévole

Personne œuvrant gratuitement dans une organisation, notamment dans une association à but non lucratif.

4/ Cadre / Manager

Individu ayant soit une équipe à diriger, soit des responsabilités liées à un niveau de diplôme d’études supérieurs. Toutefois, la notion de cadre est souple dans la mesure où un cadre peut n’avoir aucun diplôme et un encadrant peut ne pas être cadre. Un responsable d’une ou plusieurs équipes est un manager. Un cadre supérieur est un cadre de l’équipe dirigeante d’une organisation. Des règles particulières sont appliquées par la loi aux cadres supérieurs ; par exemple ils n’ont aucun horaire de travail.

5/ Candidat

Personne qui postule auprès une organisation dans le but de travailler pour elle, de préférence avec un contrat de travail.

6/ Chercheur d’emploi

Personne qui passe une partie de son temps à chercher un nouveau contrat de travail. Le chercheur d’emploi peut être en activité ou au chômage.

7/ Chômeur

Personne se trouvant dans une période entre la perte de son dernier emploi et le prochain retour à l’emploi. Ce mot à toujours une connotation négative car un chômeur est souvent assimilé à une personne qui n’a pas su conserver son emploi, à une personne incapable ou fainéante qui refuse de chercher un emploi.

répartition actifs - inactifs 2017 en France

répartition actifs – inactifs 2017 en France

8/ Contrat de travail

Document juridique qui fixe les règles entre un employeur et un salarié. Son contenu est encadré par la loi, tout en laissant libre d’en fixer les modalités propres aux deux parties. Par exemple, le montant du salaire fait partie du contrat de travail, ainsi que la durée de travail.

9/ Demandeur d’emploi

Personne inscrite à Pôle emploi. Mot utilisé en remplacement de chômeur car moins péjoratif.

10/ Démission

Acte qui consiste pour le salarié à dénoncer son contrat de travail. Les modalités d’une démission sont encadrées par la loi, notamment le délai entre la démission et l’arrêt définitive du contrat.

11/ Emploi caché / travail au noir

Emploi non déclaré. L’employeur omettant de déclarer un salarié qui effectue ainsi un travail au noir est susceptible d’être sanctionné. Ce type de travail est illégal. Le salarié travaille à ses risques et périls.

12/ Formateur

Personne qui transmet son savoir par des cours. Un formateur a un diplôme ou un certificat qui prouve sa capacité à former d’autres personnes.

13/ Job

Emploi de courte durée. Associé à la saison « été », le job d’été permet à de nombreux jeunes de faire connaissance avec le monde du travail durant les vacances d’été. Avoir un job permet à un étudiant de financer ses études. Les modalités de travail de ce type sont définies par la loi.

rupture contrat de travail

rupture contrat de travail

14/ Licenciement

Acte qui consiste pour l’employeur à rompre le contrat de travail d’un de ses salariés. Lorsque plusieurs salariés sont concernés, alors il s’agit d’un licenciement économique. Les règles d’un licenciement sont imposées par la loi.

15/ Organisation / Employeur

Une organisation peut être une entreprise, une administration ou une association. Il s’agit d’un type d’employeur.

16/ PSE ou Plan de sauvegarde de l’emploi

Procédure imposée par la loi, le PSE contient les modalités de départ lors d’un licenciement collectif.

17/ Recrutement

Processus qui, côté employeur, permet de trouver un nouveau collaborateur. A ne pas confondre avec embauche, souvent utilisé à sa place par les candidats.

18/ Recruteur

Toute personne impliquée dans le processus de recrutement hormis les candidats. Un recruteur peut donc être un membre du service des Ressources Humaines, un membre d’un cabinet de recrutement, le futur chef ou N+1, un autre membre de la hiérarchie et même un membre de l’équipe dans laquelle le futur collègue travaillera, s’il est embauché.

19/ Rupture conventionnelle

Accord entre le salarié et l’employeur. La rupture conventionnelle est l’initiation du salarié ou de l’employeur, qui se mettent d’accord sur les modalités de rupture du contrat de travail. Ce mode de séparation est le plus utilisé pour permettre au salarié de conserver des droits à une allocation chômage sans que l’entreprise soit pénalisée.

20/ Senior

Individu qui a atteint un certain âge. Cet âge est différent selon le point de vue de chacun. Néanmoins, la loi stipule qu’un entretien de mi-carrière doit avoir lieu à 45 ans. Les seniors sont souvent stigmatisés à partir de 50 ans, âge où pour beaucoup d’employeur le candidat est susceptible d’être trop coûteux et d’un rendement plus faible. Senior est aussi utilisé pour désigner les personnes au-delà de 60 ans et remplace les vocables de « vieux », « personne âge », etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Prendre sa vie en main : vie privée et vie professionnelle

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Qu’est-ce que le code RIASEC sur les Fiches métier de Pôle emploi ?

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Comment retrouver son estime de soi après la perte de son emploi


Estime de soi professionnelle : Comment la retrouver après la perte de son emploi

Quand vous êtes en emploi, vous êtes confronté aux regards de vos collègues, de vos chefs ou de vos subordonnés. Vous connaissez vos compétences. On vous respecte pour votre poste et vos responsabilités. Vous êtes conscient de votre valeur et de vos compétences.

Quand vous perdez votre emploi, vous perdez beaucoup de votre superbe. Aux yeux de vos anciens collègues, vous avez « perdu » et pas seulement votre emploi, votre estime de soi aussi.

le regard des autres travailleurs sur le chômeur

Plus longtemps vous restez dans cette période de recherche d’emploi, et plus vous vous posez des questions sur votre valeur, la perte de vos savoir-faire, votre facteur « chance ». Vous êtes « chômeur » et le regard des autres sur vous est négatif vis-à-vis de votre situation. Bref ! Vous avez perdu en estime de soi.

Faites le point sur vous

Qui êtes-vous vraiment ? Quels sont vos points forts et vos faiblesses ? Qu’est-ce qui vous donne envie de vous levez le matin pour aller travailler et, au contraire, vous fait reculer le plus possible avant de vous lancer dans l’action.

Au lieu de vous lancer, tête baissée, dans la recherche d’un emploi en décalage avec ce que vous êtes, faites un bilan en listant vos actions passées, les compétences que vous avez utilisées pour les mener et celles que vous avez acquises par l’action.

Tout ce qui peut vous paraître évident est souvent les actions de routine que vous faites sans vous en apercevoir. Ce sont ces savoirs et savoir-faire que vous devez écrire.

Vos comportements au travail reflètent votre personnalité. Listez aussi vos qualités professionnelles ainsi que vos traits de caractère.

Vous vous rendrez assez vite que vous avez plus de compétences et de soft skills que vous ne le pensiez au départ. Votre estime en vous va ainsi revenir, en prenant conscience de vos capacités.

les méridiens de l’acuponcture à connaître pour plus d'efficacité ?
les méridiens de l’acuponcture à connaître pour plus d’efficacité ?

Visez l’efficacité

Difficile d’être toujours à 100% de son efficacité. Et alors ? C’est vous qui vous fixez vos limites.

Mieux vaut avancer pas à pas, en se fixant des objectifs faciles à atteindre, en un temps raisonnables pour obtenir des succès répétés. Grimpez une échelle barreau par barreau permet d’arriver au sommet, plus facilement que de tenter de sauter du sol directement au sommet de l’échelle.

Faites le points des actions que vous menez dans votre recherche d’emploi. Listez celles qui vous ont apporté des désillusions. Que vous faut-il changer pour être plus efficace ?

Optimisez la gestion de votre temps. Fixez-vous des priorités et tenez-vous-y. En restant ferme dans l’action, avec votre objectif immédiat en ligne de mire, votre estime en vous augmentera inexorablement. Ce sera encore plus vrai à chaque victoire, aussi minime soit-elle.

Communiquez, partagez

Faites savoir que vous avez du potentiel qui demande à s’exprimer dans un nouveau projet professionnel. Dites et écrivez ce que vous proposez à un futur employeur.

faire savoir que l'on rechercher
communiquer, réseauter, échanger

Utilisez tous les canaux de communications à votre disposition. Ils sont nombreux à notre époque de média tous azimuts : blogs, forums, échanges sur les réseaux sociaux, salons, téléphone, mails. A l’oral autant qu’à l’écrit, récitez votre pitch.

Avancez les arguments qui donneront envie à des recruteurs de faire appel à vous. Mettez vos points forts en avant et laissez vos points faibles de côté.

Réseautez, posez des questions et donnez un retour, un feedback, sur les informations que vous recevez.

Transmettez vos prises de position, vos façons de travailler. Partagez vos valeurs, vos motivations, vos convictions, tout en écoutant vraiment les opinions des autres. Gardez l’esprit ouvert, vous pouvez apprendre.

Soyez positif et bienveillant. Votre estime de vous-même vous remerciera.

Et gardez toutes ces bonnes pratiques au travail, en créant des relations positives avec vos nouveaux collègues.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Entretien d’embauche ou grand oral du bac : 7 Conseils pour le réussir 2/2
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Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 1 sur 2


Les 3 premiers freins à lever pour postuler

Contrairement à ce que de nombreuses personnes croient, être chômeur est une situation subie. Si elle pouvait être tout le temps éviter, ce serait mieux pour tout le monde.

Seulement voilà, quand ça vous arrive, il faut accuser le coup et faire le deuil de son ancienne vie professionnelle et rebondir vers une prochaine.

Le moral est bas. La perspective de revenus qui baissent, brusquement, au début, puis progressivement au fur et à mesure que les mois de chômage passent, renforcent déprime ou/ stress.

Alors il est courant que vous vous mettiez des freins au moment d’envoyer votre candidature.

Voyons lesquels.

rue de l'humilité à Lyon

rue de Lyon

1/ Votre humilité ou votre honte

Dans nos sociétés, nous sommes éduqués avec idée que nous devons être humbles, jusqu’à cacher toutes nos qualités.

Cette situation, désagréable à souhait, est vue par ceux qui sont passé à travers, vous fait honte, comme si vous étiez coupable, comme si vous aviez une maladie honteuse, comme si le jugement des autres est plus important que votre propre jugement.

Or, dans une recherche d’emploi, vous devez montrer, au contraire, toutes vos compétences, vos savoirs, vos savoir-faire, votre capacité à vous intégrer dans une nouvelle équipe.

Vous avez beaucoup plus de qualités et de compétences que vous le pensez.

2/ Votre peur d’échouer

Les éloges sont donnés aux meilleurs. C’est, du moins, ce que vous apprenez en allant à l’école. Pourtant, bons et mauvais à l’école ont leur place dans la société. Chacun y contribue à la hauteur de ses capacités. Le chômage frappe toutes les catégories de salariés : du PDG au niveau le plus bas dans la hiérarchie.

anxiété peur d'échouer

peur d’échouer

Chacun a peur d’échouer dans sa recherche d’emploi, comme chacun craignait d’avoir une mauvaise note à l’école.

Pourtant, c’est différent.

Dans une recherche d’emploi, vous avez, avant même de postuler, une réponse négative. Tout ce qui peut vous arriver en envoyant votre candidature, c’est une réponse positive. Une réponse négative laisserait votre situation inchangée alors qu’elle sera améliorée.

Comme dit un slogan publicitaire bien connu :

100% des gagnants ont tenté leur chance.

3/ Vous êtes loin du profil idéal

Les descriptions de poste sont parfois longues et très complètes dans les offres d’emploi. Cela apparaît dans la longue liste des principales tâches ou dans celles des savoir-faire et savoir-être demandées.

Les recruteurs savent parfaitement que la description du candidat idéal est celle de la perfection, celle du candidat impossible à trouver.

Parmi tous les critères de sélection, certains sont incontournables, d’autres le sont beaucoup moins.

profil de l'homme idéal

l’homme idéal ?

S’il est très difficile de les classer dans l’une ou l’autre de ces deux catégories, ce qui compte est plus le pourcentage de critères que votre profil possède.

Bien découper l’offre pour y attacher vos compétences à chaque critère vous permet de définir celles demandées et qui vous manquent ou que vous avez.

Votre personnalité, votre éloquence, votre prestance sont autant d’éléments qui jouent en votre faveur, une fois le premier rendez-vous pris.

Vous pouvez compenser les savoir-faire manquants par des formations, à évoquer sur la lettre de candidature, durant l’entretien ou/et négocier à l’embauche.

La suite dans ce second article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Décrivez-vous en un mot : Comment répondre en entretien d’embauche
Emploi : Les murs et les ponts
Efficacité : Oubliez la perfection

Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire
Faut-il avoir peur des tests de personnalité informatisés ?
Emploi : Les 20 compétences du candidat idéal

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CSP ou Contrat de Sécurisation Professionnelle : Les avantages


Les avantages du CSP lors d’un licenciement économique

Le CSP est réservé aux personnes licenciées économiques alors qu’elles avaient un contrat à durée indéterminé, CDI.

CSp ou contrat de sécurisation professionnelle

Lors du licenciement économique, les salarié (e) s ont un délai de 21 jours pour accepter ou refuser le Contrat de Sécurisation Professionnelle.

Voici les 4 avantages à accepter ce contrat

1 Un accompagnement renforcé et personnalisé

Un conseiller de Pôle emploi spécialisé cous accompagne pendant un minimum de 12 mois.

Durant cet accompagnement, vous pouvez bénéficier des prestations suivantes :

  1. Définition de votre Projet professionnel
  2. Bilan de compétences
  3. Immersion en entreprise pour découvrir un nouveau métier
  4. Une formation pour acquérir de nouvelles compétences ou monter en qualification
  5. Entrainement à la recherche d’emploi pour convaincre les recruteurs

2 Une allocation majorée

Le montant de l’Allocation de Sécurisation Professionnelle ou ASP est supérieur à l’Allocation de Retour à l’Emploi, ou ARE, dont bénéficient les Demandeurs d’emploi qui ont le droit à une indemnité chômage.

L’ASP dépend de l’ancienneté dans l’entreprise

  1. 1 an ou plus : 75% du salaire brut
  2. Moins d’1 an : 57% du salaire brut

À noter que 57% du salaire brut est le montant de l’ARE si le CSP est refusé.

3 Pas de période de carence

Le CSP débute immédiatement après la fin du contrat de travail, sans tenir compte du délai de carence habituel.
Néanmoins, il faut attendre le délai de réflexion de 21 jours.

4 Des aides au retour à l’emploi

En cas de retour à l’emploi avant la date de fin du CSP, l’ancien demandeur d’emploi a la possibilité de bénéficier d’une aide financière, soit la forme d’une Prime de reclassement ou d’une indemnité

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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L’indemnité chômage : Les durées
Chômage : Le nombre de jours sans indemnité
Indemnité chômage : Comment est calculé le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’emploi

Indemnisé (e) par Pôle emploi après un travail au Luxembourg : Les conditions
Demandeur d’emploi : La Préparation Opérationnelle à l’Emploi individuelle ou POE I
Allocation chômage : Nouvelle convention, nouvelles règles

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Récapitulatif 20 Emploi
Récapitulatif 20 Juridique

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Le PEC : Une aide financière  pour recruter une personne en situation de handicap


Le PEC, Parcours Emploi Compétence

fauteuil de bureauPour l’embauche d’une personne en situation de handicap, il existe le contrat appelé PEC, Parcours Emploi Compétence pour les personnes éloignées de l’emploi, dont font partie les personnes avec RQTH, Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé.

C’est le seul qui existe puisque tous les autres contrats aidés ont disparu, sauf les contrats en alternance.

Le PEC, c’est un contrat de, au minimum,

  • 9 mois en CDI ou
  • 6 mois en CDD à raison de 20 h/semaine,
  • ou en CDD d’un an renouvelable et 35h/sem.

L’aide se monte à 60% du salaire brut (max), sur une période maximale de 24 mois.

Le tuteur, obligatoire pour faciliter l’intégration, doit être salarié de la structure.
Il est chargé d’aider, notamment si le handicap pénalise la structure, par exemple en cas de lenteur par rapport à un salarié non-handicapé.

La formation, par le tuteur ou sous sa responsabilité, fait partie du contrat, sous réserve qu’il s’agit d’une formation différente de celle donnée à tous les salariés, et en raison du handicap.

Pour l’aménagement du poste de travail, par exemple un siège adapté, il faut qu’il y ait soit un contrat, soit une promesse d’embauche.

Exemple : 60% du Smic brut temps plein (35h/sem.) en 2020 = 60% x 1539.42 €. Le montant de l’aide est de 923.65 €.

Voir les principes et les conditions sur ce site : https://travail-emploi.gouv.fr/emploi/parcours-emploi-competences/article/parcours-emploi-competences

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Embaucher une personne en situation de handicap : Une bonne idée !
Chômage et handicap : L’ADAPT
Emploi des handicapés : Les 6% comptés différemment

Recherche d’emploi : Quand dire que l’on est travailleur handicapé
La loi oblige à embaucher des personnes en situation de handicap
Déléguer : Pourquoi faire ? ou Neuf fausses bonnes raisons pour ne pas déléguer

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Récapitulatif 20 management

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Portage salarial : Mode d’emploi


Portage salarial : Mode d’emploi

principes du portage salarial

source : ITG

Être indépendant (e), tout en préservant des droits au chômage.

Voilà de quoi séduire celles et ceux qui veulent se mettre à leur compte tout en gardant la possibilité de rester salarié (e) s et de diminuer les risques en cas d’échec.

Ce statut est un mixte entre indépendance et salariat.

Les principes du portage

Le portage salarial est un service rendu à un indépendant par une entreprise de portage.

Un contrat est signé entre les deux parties, presque comme un contrat de travail.

Officiellement, l’entreprise embauche l’indépendant, en CDD ou en CDI. En tant qu’employeur, elle lui fournit un bulletin de salaire.

Dans la pratique, le salaire est le revenu facturé aux clients de l’indépendant, diminué de l’ensemble des cotisations salariales ET patronales, payées par l’entreprise.

De ce fait, le salaire du mois est d’environ la moitié du montant de la facturation du même mois.
Selon l’activité de l’indépendant, le montant sera variable tous les mois.

Pour les frais de gestion de l’entreprise, elle retient entre 5% et 15% du montant des facturations du mois.

Les avantages

L’indépendant garde le statut de salarié. Il bénéficie ainsi de toutes les prestations de ce statut, notamment la possibilité de recevoir une indemnité chômage en cas de cessation de son activité.

Une simple rupture du contrat avec l’entreprise de portage simplifie les démarches administratives, plus lourdes qu’un indépendant doit, autrement, effectuer, lorsqu’il s’arrête.

Congés payés et indemnités journalières en cas de maladie sont acquis.

Libre totalement de ses horaires, le salarié porté fixe ses prix, conserve sa clientèle en cas de rupture du contrat avec la société de portage.

C’est la société de portage qui prend en charge l’assurance professionnelle pour l’activité du salarié porté.

Les contraintes

Le portage salarial exclue de nombreux métiers car réservé aux activités de service, sauf les activités de négoce, réglementées ou à la personne.

La société de portage se refuse de fournir du travail à l’indépendant.
Cependant, elle peut lui suggérer des clients et servir d’intermédiaire dans leur mise en relation.

Toute la démarche commerciale jusqu’au service après-vente éventuel est du ressort de l’indépendant.

Pour bénéficier du portage salarial, le salarié porté doit avoir une qualification professionnelle, 3 ans d’ancienneté ou justifié d’un bac+2 au minimum.

Le chiffre d’affaires de l’indépendant doit répondre au minimum imposé par la convention collective du 22 mars 2017, facturer au moins 35 euros par heure ou 250 € par jour.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Embauche : 5 méthodes pour trouver un emploi
Auto-entrepreneur : Lien de subordination pour requalifier un contrat de travail

Pré-embauche : LES contrats, mode d’emploi
Risques juridiques liés à un site Web
Exonérations pour les Salariés créateurs d’une entreprise

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Récapitulatif 19 Emploi
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Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?


Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?

ciel gris nuageux pour sa retraiteDans les années 60, 70 et même 80, un leitmotiv régnait en maître dans les syndicats, les entreprises, les écoles : La retraite à 60 ans.

Ce nombre est rond, facile à retenir et était le symbole d’un épanouissement par le repos, payé par les actifs et les entreprises, en reconnaissance d’une carrière, souvent effectuée dans une seule entreprise ou presque.

« La Crise »

« La crise » est aussi un mot qui revient comme un boomerang, depuis des dizaines d’années.

Selon sa génération, la crise a un sens différent.

  • La guerre, ou plutôt les guerres
  • La crise du pétrole
  • Le nucléaire
  • La crise du logement
  • La sécheresse
  • La mondialisation
  • La crise des « surprimes » américains qui a failli faire basculer le système bancaire mondial
  • Le terrorisme islamique
  • Le réchauffement climatique

La crise économique, survenue à partir de 2008, a mis à mal les slogans des années précédentes.

« La retraite à 60 ans » fait partie de ceux qui ont disparus avec le temps, laminée par « la Crise ».

La pyramide des âges fait que les baby-boomers arrivent à leurs 60 ans.

Les plus de 60 ans au travail ?

Certains ont eu le droit à leur retraite, grâce à des circonstances ou des métiers particuliers.
Les autres sont en fin de droits au Chômage ou, pour les plus chanceux, encore au travail.

Un senior de plus de 60 ans sur 3 a un emploi.
Donc les deux tiers sont au chômage.

Les recruteurs considèrent-ils que « la retraite à 60 ans » existe encore ?

Ils cherchent des salariés, cadres ou non-cadres, sur lesquels les entreprises peuvent investir en les recrutant.

Est-ce une bonne idée, quand on sait que les plus jeunes s’engagent dans une entreprise pour 2 à 3 ans avant d’aller voir ailleurs, que les cadres sont plus de 58% à vouloir quitter leur entreprise ?

Les plus de 50 ans et, à plus forte raison, les plus de 60 ans se voient fermer les portes des entreprises, et aussi des formations.

En effet, les écoles proposent des formations à ceux qui vont en profiter le plus longtemps possible.

Les concours pour travailler dans l’administration sont soumis à une limite supérieure d’âge.
Pour certains postes, le postulant doit s’engager à rester au moins 5 ans. Comment faire quand on en a 60 ?

La VAE, possibilité d’obtenir un diplôme par la Validation des Acquis de l’Expérience, est plus un rêve qu’une réalité pour les seniors.

La précarité

« La retraite à 60 ans » est remplacée par « La précarité à partir de 50 ans ».

Petits boulots, missions d’intérim, CDD sont les seuls contrats qu’ils réussissent à trouver.

58% des plus de 50 ans sont concernés par de chômage de longue durée, c’est-à-dire en moyenne 673 jours, contre 42% pour les 25-49 ans avec 404 jours.

« La retraite à 60 ans » de mon enfance a bel et bien disparue.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les aides à l’embauche depuis le 01/01/2019


Employeur : Les aides à l’embauche intéressantes

aide à l'embauchePour faire face à l’accroissement de l’activité économique et diminuer le nombre de demandeurs d’emploi, plusieurs incitations au recrutement sont en vigueur depuis le 4er janvier 2019.

Faisons le point pour les entreprises.

1. L’embauche d’un (e) demandeur (euse) d’emploi

Supprimé au début du quinquennat, le contrat aidé revient : Le Contrat Unique d’Insertion ou CUI.

Il concerne :

  1. Les chômeurs de longue durée
  2. Les personnes ayant une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)
  3. Les personnes qui bénéficient des minima sociaux

L’aide correspond à 47 % du Smic horaire brut, pendant 24 mois maximum.

Si le CUI est aussi un CAE, Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi, l’aide de la Région peut atteindre 95 % du Smic horaire brut pendant 2 ans maximum, avec une exonération sur les cotisations :

  1. Assurances sociales
  2. Allocations familiales
  3. Taxe sur les salaires
  4. Taxe d’apprentissage
  5. Participations au titre de l’effort de construction

2. L’embauche dans des zones prioritaires

Selon la zone géographique où est installée l’entreprise, des aides sont disponibles pour embaucher, sous conditions d’éligibilité.

Il s’agit :

  1. Des ZRR ou Zones de Revitalisation Rurale, pour lutter contre la désertification des campagnes
  2. Des ZRD ou Zone de Restructuration de la Défense, pour lutter contre la disparition d’un établissement militaire
  3. Des QPV ou Quartiers Prioritaires de la Ville

Pour une ZRR, exonération sur la part patronale des assurances sociales et des allocations familiales durant 1 année pour l’embauche du 1er au 50ème salarié en totalité jusqu’à 1,5 fois le SMIC et de manière dégressive.

Pour les ZRD, franchise des cotisations patronales pendant 5 ans, en totalité sur un salaire brut mensuel inférieur à 1,4 SMIC, de manière dégressive sur un salaire de 1,4 et jusqu’à 2,4 SMIC.

Pour les QPV, aide de 5 000 € par an sur 3 ans pour un CDI et de 2 500 € sur 2 ans pour un CDD d’au moins 6 mois, lors d’une embauche d’un demandeur d’emploi inscrit à Pôle emploi, résidant en QPV entre le 1er avril 2018 et le 31 décembre 2019.

3. Les formations en alternance

Les entreprises peuvent recevoir des aides pour l’embauche en contrat de formation en alternance.

Les conditions sont plus restrictives que pour les points précédents dans la mesure où les formations concernent les jeunes jusqu’à 29 ans, notamment.

Contrat d’apprentissage

  • Réduction des cotisations patronales sur le salaire qui ne dépasse pas 1,6 le SMIC
  • Aide de 3000 euros à l’embauche d’un apprenti reconnu travailleur handicapé

Contrat de professionnalisation

  • Réduction générale des cotisations patronales
  • Aide de 4 000 € maximum si vous recrutez un actif reconnu handicapé

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Aide à domicile : Quelles heures ? Payées comment ?
Emploi des handicapés : Les 6% comptés différemment
Les nouvelles règles pour l’apprentissage dans la loi n° 2018-771

5 changements pour le contrat d’apprentissage au 1er janvier 2019
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14 motifs légaux pour proposer un CDD

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Indemnisé (e) par Pôle emploi après un travail au Luxembourg : Les conditions


Travail au Luxembourg puis chômage en France

logo de l'adem agence pour l'emploi au luxembourgLes salariés français, qui ont travaillé au Luxembourg peuvent prétendre à une indemnité chômage en France.

Il en est de même pour les frontaliers belges, indemnisés en Belgique.

Les conditions de Pôle emploi

  1. Ne pas avoir démissionné
  2. Être inscrit à Pôle emploi
  3. Présenter le certificat de travail – cessation des relations d ‘emploi, rempli par le dernier employeur luxembourgeois et délivré par l’Adem, Agence pour le développement de l’emploi
  4. Avoir travaillé au moins 88 jours et 610 heures durant les 28 derniers mois, pour les moins de 53 ans, et des 36 derniers mois au-delà

Attention :

Les primes diverses, heures supplémentaires et treizième mois sont exclus du calcul de l’indemnité chômage.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Démission : Les cas où les indemnités chômage sont versées
Démission : Comment est calculé le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi
Autoentrepreneur et indemnités chômage : Mode d’emploi

Chômage : Sanctions plus dures pour ceux qui ne respectent pas les règles
Rupture du contrat de travail : Les documents officiels
Allocation chômage : Nouvelle convention, nouvelles règles

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Chômage des jeunes : Qui sont les NEET ?


Les plus touchés par le chômage des jeunes sont les NEET

Part des jeunes NEET en 2009 par départementNEET est acronyme anglais qui signifie « Not in Education, Employment or Training », ou, en français « ni étudiant, ni employé, ni stagiaire ».

Cette classification sociale entre, de plus en plus, dans le vocabulaire des personnes en charge de l’aide au retour à l’emploi ou de la recherche d’un premier emploi.

Il s’agit des jeunes de moins de 25 ans, qui ont quitté le système scolaire, souvent sans diplôme.
Ils cherchent une formation ou un apprentissage et peinent à en trouver.

Les NEET sont environ 2 millions en France dont la moitié sans diplôme. (*)

Pire ! 10% d’entre eux ont des difficultés dans la lecture, l’écriture et le calcul. (*)

50% seulement ont l’accès à Internet. (*)

Les difficultés qu’ils rencontrent, en plus de trouver un emploi, sont le manque de connaissances de leurs droits et des aides dont ils pourraient bénéficier, notamment l’accompagnement de Pôle emploi via les missions locales et d’associations diverses pour l’emploi, le logement, le transport, de la CAF et des assistantes sociales, ainsi que les mairies et autres acteurs de l’économie.

Parmi les NEET, certains cumulent les facteurs de vulnérabilité (**) :

  • jeunes découragés,
  • jeunes au foyer familial,
  • jeunes volontaires,
  • jeunes en situation de handicap,
  • jeunes en recherche d’orientation,
  • jeunes profitant d’une année de césure,
  • etc.

(*) Source : Pôle emploi

(**) Source : INJEP

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Jeunes au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie
CV pour un premier emploi : Meubler est inefficace
Recherche d’emploi : Les 5 premiers pas

Insertion par l’Activité économique ou IAE : Définition
Trop jeune pour le RSA : Le Service Civique est là
Réussir sa transition entre l’école et le monde du travail

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5 conséquences d’une fraude à Pôle emploi


Frauder à Pôle emploi, c’est plus grave que vous le croyez

Frauder à Pôle emploi semble facile, a priori.

Il suffit de ne pas déclarer un emploi et de faire croire que vous êtes toujours chômeur pour garder l’allocation de retour à l’emploi.

C’est la théorie. Dans la pratique, de très nombreux contrôles sont effectués et vous vous ferez prendre un jour.

En plus des sommes indument perçues qu’il faut rendre et des éventuelles amendes, plusieurs autres conséquences vont vous pourrir la vie.

conséquences morales et légales

1. Le poids psychique

Frauder et persister dans la fraude, quelle qu’en soit la raison, est mal.

C’est du vol. Non seulement la loi considère que c’est un délit, mais encore cette fraude va peser sur votre conscience.

A moins d’être du côté obscur, sans scrupule et d’accepter les conséquences qui en découlent.

2. La radiation

En cas de non régularisation rapide, Pôle emploi va envoyer votre dossier au Préfet qui prononcera la radiation.

De fait, vous ne pourrez plus bénéficier des prestations de Pôle emploi.

C’est-à-dire :

  1. Les indemnités chômage,
  2. La protection sociale et le remboursement des frais médicaux
  3. Le comptage des trimestres de chômage pour le nombre de trimestres nécessaires à la retraite
  4. L’impossibilité de suivre une formation financée par l’intermédiaire de Pôle emploi
  5. etc.

3. Une saisie de vos biens

Pour récupérer les sommes trop versées, Pôle emploi va demander à un huissier de saisir vos biens.

Concrètement, si vous refuser de rendre l’argent à l’huissier qui se présente devant vous, il viendra faire l’inventaire de vos biens.

C’est un officier de justice et, en cas de refus de le laisser entrer, il se fera accompagner de la police ou de la gendarmerie.

L’huissier commence par l’argent liquide et l’argent sur les comptes en Banque.

Quand cela ne suffit pas, il choisit la saisie sur salaire, dans la mesure où vous ou votre conjoint travaille.

Si c’est encore insuffisant, il estime la valeur des objets.

Il compare ces valeurs au montant à récupérer. Il commencera par les objets les moins utiles comme le téléviseur ou qui ont le plus de valeur, comme la voiture, de façon à avoir le moins d’objets possibles à confisquer et à vendre aux enchères publiques.

La valeur estimée des objets confisqués sera supérieure aux sommes dues car il est possible que certains objets se vendent mal et il s’agit d’enchères.

Les objets confisqués ne sont pas rendus s’ils ne sont pas vendus, mais stockés pour une potentielle nouvelle vente aux enchères.

4. Un contrôle du fisc

Lorsque PE demande au fisc d’enquêter sur vos déclarations de revenus, c’est parce que vous devez déclarer tous vos revenus.

Le Fisc peut ainsi étudier les déclarations des 4 dernières années en plus de l’année en cours.

La moindre anomalie détectée conduit au recalcul de vos impôts, à payer la différence plus d’une amende de 10% du montant des impôts.

Ceci pour chacune des années avec anomalie.

Là encore, le fisc a tous les droits et les moyens pour prélevez sur votre compte les sommes dues et les amendes.

5. L’inscription dans le casier judiciaire

Tout contravention, et toute condamnation pour fraude, que la Justice aura décidé à votre encontre sera inscrit dans votre casier judiciaire.

Pour certains postes, notamment dans l’Administration et dans l’Armée, c’est l’extrait numéro 2 qui est demandé, ce qui vous pénalisera car vous ne pourrez obtenir le poste convoité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Liste des biens insaisissables par un huissier
Mon futur patron demande mon casier judiciaire : Droite et contenu
Pôle emploi a les yeux sur vos comptes bancaires

fausses déclarations à Pôle emploi : Les sanctions
Dénonciation d’une fraude à Pôle emploi par mail : impossible
Chômeur : Comment ne pas perdre en cas de travail

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Chômeur en France, Salarié(e) en Belgique : Fraude ou Légalité


Triche à la frontière ?

Un frontalier, inscrit comme demandeur d’emploi en France, peut-il travailler à l’étranger, sans le déclarer ?

Est-ce légal ou une fraude ?

Faut-il le dénoncer à Pôle emploi ?

Voilà trois questions auxquelles cet article va vous éclairer

vitesses réglementées en belgique

L’Union européenne

Pôle emploi prend en compte uniquement les activités des demandeurs d’emploi qui se trouvent en France.

Les entreprises belges déclarent leurs salariés en Belgique uniquement, donc Pôle emploi n’a aucune connaissance ni aucun pouvoir contre les salariés qui travaillent en Belgique, mis à part les frontaliers déclarés.

L’Union européenne autorise la libre circulation de ses ressortissants dans tous les pays européens membres ainsi que le droit d’y travailler.

Il est donc légal de travailler en Belgique et de vivre en France. Comme il est légal d’être inscrit à Pôle emploi quand on est sans travail en France.

Dénoncer un faux chômeur

La loi française oblige les personnes inscrites à Pôle emploi d’effectuer des démarches actives de recherche d’emploi.
Les contrôles sont de plus en plus fréquents.

Si un demandeur d’emploi n’effectue aucune démarche, surtout s’il travaille hors de France, alors il pourrait être radié.

Pour dénoncer ce qui n’est pas une fraude en soi, mais qui est une non-application des règles auxquelles sont soumises les personnes inscrites à Pôle emploi, vous devez vous rendre à n’importe quelle agence de Pôle emploi, de préférence celle dont dépend la personne fautive, avec toutes les preuves qui prouvent le travail en Belgique.

Attention aux dénonciations sans preuve : Si la personne concernée apprend que vous êtes à l’origine de la plainte auprès de Pôle emploi, alors elle peut déposer plainte pour calomnie. C’est pourquoi, en vous rendant à l’agence de Pôle emploi, apportez suffisamment de preuves.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Dénonciation d’une fraude à Pôle emploi par mail : impossible
Contrat de travail : Les droits et obligations
Arnaques à l’emploi : Recevoir des loyers

Belgique : Conséquences pratiques de la disparition de la période d’essai
Autoroutes en Belgique et Pays-Bas
Emploi : Apprenez l’allemand ou le néerlandais plutôt que l’espagnol

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Chômage : Les idées reçues ont la vie dure – Sondage


Comme si être au chômage était une faute

Les idées sur le chômage et la précarité sont bien ancrées dans la mémoire collective de ceux qui se permettent de donner des leçons, sans avoir vécus cette situation.

Voici un florilège d’idées reçues, recueillies par 25 organisations de lutte contre cet état de fait.
Ensemble et sous la coordination de Jean-François Yon et écrit avec Agnès Guillaume, un livre est paru aux Éditions de l’Atelier, intitulé « Chômage, précarité : Halte aux idées reçues ». C’est la source de cet article.

chpmeur je veux un travail

Les idées reçues

  1. Les chômeurs n’ont qu’une chose à faire : chercher du boulot !
  2. Le chômage, c’est à cause du droit du travail : trop de règles, trop de contraintes !
  3. Si les salariés de Pôle emploi étaient plus efficaces, il y aurait peut-être moins de chômeurs !
  4. Le chômage, c’est la faute aux étrangers !
  5. Les jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus travailler !
  6. Le système d’indemnisation est beaucoup trop généreux avec les chômeurs !
  7. La formation des demandeurs d’emploi, c’est seulement pour faire baisser les chiffres du chômage !
  8. Les femmes sont dans la même situation que les hommes face au chômage !
  9. Les intermittents sont des chômeurs privilégiés qui coûtent trop cher à l’Unédic !
  10. Les sans-abris ne sont bons à rien, ils sont irrécupérables !
  11. Les précaires locataires sont des mauvais payeurs !
  12. Les chômeurs est situation de handicap sont incasables !
  13. Zéro chômeur de longue durée sur un territoire entier, c’est impossible !
  14. Créer une entreprise n’est pas à la portée des chômeurs !
  15. Les entreprises se méfient des chômeurs (et réciproquement) !
  16. Les personnes au RSA devraient obligatoirement faire quelques heures de travail !
  17. L’ESS, ce ne sont pas de vrais emplois, ce n’est pas la vraie économie !
  18. Les chômeurs sont des oisifs qui nous coûtent cher !
  19. Les chômeurs auront voix au chapitre quand ils auront un travail !
  20. Assurer des ressources à tous, avec ou sans emploi, est une utopie!
  21. La misère est moins pénible au soleil !
  22. Les plateformes numériques comme Uber nous sauverons du chômage !
  23. Il est impossible de contrecarrer le néolibéralisme !
  24. La fraternité ne peut rien contre le chômage !
  25. Le chômage, c’est parce que les Français ne travaillent pas assez !
  26. Pour diminuer le chômage, il faut réduire les dépenses sociales !

Sondages :

Et maintenant, vous y croyez jusqu’à quel point ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Sondage sur les préjugés sexistes au travail
Senior, Trop vieux, trop cher : Luttez contre les préjugés
Emploi : Trop mobile ? Expliquez

Recrutement : Des trous dans son CV
Recherche d’emploi : Quand dire que l’on est travailleur handicapé
Points faibles à citer en entrevue 4/6 : Le manque d’expérience

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Fausses offres d’emploi


Fausses offres d’emploi

fausse offre d'emploi : dégagePuisque Internet est le média principal pour trouver des offres d’emploi, certains arnaqueurs utilisent de fausses annonces pour vous voler.

L’offre d’emploi est même publiée sur des sites les plus consultés, comme celui de Pôle emploi, les réseaux sociaux, les sites d’annonces ou les sites d’emploi (jobboards).

Ces fausses offres sont aussi envoyées directement par mail dans les boîtes-aux-lettres de leurs futures victimes.

Les chômeurs sont les plus vulnérables, notamment ceux qui sont inscrits depuis longtemps comme demandeurs d’emploi à Pôle emploi.

D’un côté, une offre propose un emploi, sans qualification particulière, généralement un travail à domicile, avec des revenus assez élevés pour attirer.

De l’autre, une personne qui cherche un emploi et prête à tomber dans le panneau.

Où commence la vigilance ?

Elle commence avec du bon sens. Si toute peine mérite salaire, est-ce ne rien faire ou presque, sans qualification ni diplôme, mérite un bon salaire ? La puce vous vient-elle à l’oreille ?

Pas encore ?

Si, après avoir cliqué sur le lien, votre ordinateur commence à être ralenti, ou à ouvrir des pages sans votre avis, ou vous annonce un bogue ou encore la mise en place d’un logiciel, cela n’attire toujours pas votre méfiance ?

Toujours pas ?

Et si, on vous demande de remplir un formulaire dans lequel vous allez devoir renseigner, sans même avoir rencontré un représentant de l’entreprise, vos coordonnées bancaires, votre numéro de Sécurité sociale ou/et de carte de séjour, vos codes d’accès à Internet, etc., est-ce suffisant pour vous méfier ?

Et si

On vous demande de l’argent, soi-disant pour des frais de dossiers ou toute autre justification, avant même de signer un contrat, vous êtes toujours aussi crédule, alors méritez-vous ce qui vous arrive ?

Le bon sens nous titille de vous dire que vous avez vraiment besoin que l’on vous mette les points sur les i.

Dans ce cas, il vous reste vos yeux pour pleurer.

Quand vous aurez constaté :

  • un piratage de votre compte,
  • l’utilisation illégale de votre identité,
  • la disparition de sommes d’argent de votre compte,
  • l’absence de contrat de travail,
  • l’inexistence de l’entreprise qui a publié cette offre frauduleuse,

alors signalez votre mésaventure dans le portail officiel de signalement des contenus illicites sur internet !

Philippe Garin

Pour être accompagné (e) dans votre recherche d’emploi, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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