Comment retrouver son estime de soi après la perte de son emploi


Estime de soi professionnelle : Comment la retrouver après la perte de son emploi

Quand vous êtes en emploi, vous êtes confronté aux regards de vos collègues, de vos chefs ou de vos subordonnés. Vous connaissez vos compétences. On vous respecte pour votre poste et vos responsabilités. Vous êtes conscient de votre valeur et de vos compétences.

Quand vous perdez votre emploi, vous perdez beaucoup de votre superbe. Aux yeux de vos anciens collègues, vous avez « perdu » et pas seulement votre emploi, votre estime de soi aussi.

le regard des autres travailleurs sur le chômeur

Plus longtemps vous restez dans cette période de recherche d’emploi, et plus vous vous posez des questions sur votre valeur, la perte de vos savoir-faire, votre facteur « chance ». Vous êtes « chômeur » et le regard des autres sur vous est négatif vis-à-vis de votre situation. Bref ! Vous avez perdu en estime de soi.

Faites le point sur vous

Qui êtes-vous vraiment ? Quels sont vos points forts et vos faiblesses ? Qu’est-ce qui vous donne envie de vous levez le matin pour aller travailler et, au contraire, vous fait reculer le plus possible avant de vous lancer dans l’action.

Au lieu de vous lancer, tête baissée, dans la recherche d’un emploi en décalage avec ce que vous êtes, faites un bilan en listant vos actions passées, les compétences que vous avez utilisées pour les mener et celles que vous avez acquises par l’action.

Tout ce qui peut vous paraître évident est souvent les actions de routine que vous faites sans vous en apercevoir. Ce sont ces savoirs et savoir-faire que vous devez écrire.

Vos comportements au travail reflètent votre personnalité. Listez aussi vos qualités professionnelles ainsi que vos traits de caractère.

Vous vous rendrez assez vite que vous avez plus de compétences et de soft skills que vous ne le pensiez au départ. Votre estime en vous va ainsi revenir, en prenant conscience de vos capacités.

les méridiens de l’acuponcture à connaître pour plus d'efficacité ?
les méridiens de l’acuponcture à connaître pour plus d’efficacité ?

Visez l’efficacité

Difficile d’être toujours à 100% de son efficacité. Et alors ? C’est vous qui vous fixez vos limites.

Mieux vaut avancer pas à pas, en se fixant des objectifs faciles à atteindre, en un temps raisonnables pour obtenir des succès répétés. Grimpez une échelle barreau par barreau permet d’arriver au sommet, plus facilement que de tenter de sauter du sol directement au sommet de l’échelle.

Faites le points des actions que vous menez dans votre recherche d’emploi. Listez celles qui vous ont apporté des désillusions. Que vous faut-il changer pour être plus efficace ?

Optimisez la gestion de votre temps. Fixez-vous des priorités et tenez-vous-y. En restant ferme dans l’action, avec votre objectif immédiat en ligne de mire, votre estime en vous augmentera inexorablement. Ce sera encore plus vrai à chaque victoire, aussi minime soit-elle.

Communiquez, partagez

Faites savoir que vous avez du potentiel qui demande à s’exprimer dans un nouveau projet professionnel. Dites et écrivez ce que vous proposez à un futur employeur.

faire savoir que l'on rechercher
communiquer, réseauter, échanger

Utilisez tous les canaux de communications à votre disposition. Ils sont nombreux à notre époque de média tous azimuts : blogs, forums, échanges sur les réseaux sociaux, salons, téléphone, mails. A l’oral autant qu’à l’écrit, récitez votre pitch.

Avancez les arguments qui donneront envie à des recruteurs de faire appel à vous. Mettez vos points forts en avant et laissez vos points faibles de côté.

Réseautez, posez des questions et donnez un retour, un feedback, sur les informations que vous recevez.

Transmettez vos prises de position, vos façons de travailler. Partagez vos valeurs, vos motivations, vos convictions, tout en écoutant vraiment les opinions des autres. Gardez l’esprit ouvert, vous pouvez apprendre.

Soyez positif et bienveillant. Votre estime de vous-même vous remerciera.

Et gardez toutes ces bonnes pratiques au travail, en créant des relations positives avec vos nouveaux collègues.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Management participatif : comment ça marche, points forts, points faibles


Caractéristiques du management participatif : ses points forts et ses points faibles

Dans le management participatif, le manager va assumer son rôle de décideur, tout en restant conscient qu’il a des lacunes dans ses connaissances

Par définition, personne ne dispose d’une compétence telle que l’on peut se passer de l’avis des autres.

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La recherche d’informations

Le manager participatif consulte, s’informe. Il le fait auprès de toutes les sources d’information possibles. L’une d’elle est à la portée de sa main : sa, son ou ses collaborateurs

Premier effet positif : Gain de temps

De pouvoir solliciter ses collaborateurs sur un sujet qu’ils connaissent, voire qu’ils maîtrisent, permet de gagner du temps en ayant un avis compétent et intéressé des collaborateurs.

Le manager aura fait acte de délégation, pour la partie recherche d’informations, ce qui, une fois encore, est un gain de temps pour lui.

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Deuxième effet positif : La montée en puissance du collaborateur

Si le (la) collaborateur (trice) ne possède pas les informations recherchées au moment où le manager les demande, il (elle) va s’y mettre, acquérir ainsi des connaissances et ainsi progresser.

Troisième effet positif : Amélioration des images réciproques

Quand un manager trouve des connaissances, des compétences chez un collaborateur, l’image que donne ce dernier est bonne. Lorsque le collaborateur présente des informations qu’il est parvenu à trouver et les présente clairement, en détail ou d’une manière synthétique selon la demande du manager, son image grandit aussi.

De l’autre côté, le collaborateur apprécie d’être sollicité et d’avoir la possibilité de montrer son savoir-faire, ce qui renforce la bonne image qu’il a de son manager.


La décision et l’action

Une fois que toutes les informations nécessaires sont mises à sa disposition, le manager prend sa décision, lui et lui seul ou en participation avec sa propre hiérarchie.

Dans le management participatif, et dans d’autres formes de management, le manager informe son (sa) (ses) collaborateur (trice) (s) (trices) de la décision qu’il a prise.

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Premier effet positif : Pas de surprise à l’annonce de la décision

Les collaborateurs, ayant été consultés préalablement à la prise de décision, sont déjà au courant, puisqu’ils y ont contribué par l’apport d’informations. Pas d’effet de surprise, sauf, peut-être si radio moquette ou radio machine à café a mal fonctionné, pour les autres collaborateurs.

L’effet de surprise est aussi atténué si la décision prise s’avère différente de celle attendue

Le gain de temps tient aussi dans le fait que l’annonce de la décision est courte, puisque tout le monde sait de quoi il s’agit.

Deuxième effet positif : L’action qui suit la décision s’engage rapidement

Le management participatif permet de lancer l’action qui suit la décision sans perte de temps.

Le manager sait déjà qui va mener l’action : sa ressource va être la personne qui l’a aidé à prendre sa décision, dans la plupart des cas.

Le (la) collaborateur (trice) sollicitée dans la recherche d’informations dispose donc des informations nécessaires pour mener l’action. Elle aussi va gagner ainsi du temps.


plus et moins


Les côtés négatifs du management participatif

Premier écueil possible : La grosse tête du collaborateur

De savoir que son manager le (la) consulte, peut laisser penser au (à la) collaborateur (trice) que rien ne se décide sans lui (elle).

C’est au manager de bien faire comprendre quel est le rôle de chacun et de faire participer ses collaborateurs au bon moment et non pas en permanence.

Être en mesure de prendre la décision sans en avoir l’autorité peut laisser penser au collaborateur, qu’il pourrait être le manager, qu’il pourrait faire mieux que le manager, surtout si la décision prise par le manager est différente de celle qu’il aurait prise.

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Deuxième conséquence potentielle : La frustration et/ou la rancoeur

La frustration du collaborateur peut se transformer en guerre larvée entre le (la) collaborateur (trice) et son manager. L’ambiance au sein du service peut se dégrader. Les personnes non sollicitées vont se mettre à jalouser « les chouchous du chef ».

Au manager de faire en sorte que tous ses collaborateurs soient sollicités dans le management participatif, en fonction des sujets à traiter et de la connaissance qu’il a des compétences et connaissances de ses collaborateurs.

Dans la répartition des tâches suite à la décision du manager, la rancoeur d’un collaborateur envers un autre peut se présenter, surtout lorsque la décision prise avec la collaboration d’une personne implique qu’une autre personne va s’attacher à mener l’action qui suit la décision.
D’une part, la personne qui a participé aurait peut-être aimé être choisie pour l’action, de l’autre celle qui doit mener l’action aurait peut-être aimé s’en passer surtout lorsqu’elle sait que la décision est la suite de l’apport d’informations par un (e) collègue qu’elle n’apprécie pas.

Troisième point à surveiller : L’image du manager

Le manager peut se prendre au jeu au point que certains n’hésitent pas à le critiquer sur son manque de charisme, ce qui n’a aucun rapport.

Selon le cas, l’image du manager peut aussi se dégrader auprès de collaborateur, moins performant et qui rechigne à montrer incompétence ou lacune.

Quatrième effet négatif : La perte de compétences du manager

Le manager peut se trouver démuni en cas d’absence ou de perte d’un collaborateur, surtout si celui-ci (celle-ci) est la personne qu’il faisait participer.

Sa propre hiérarchie s’attend à trouver en lui des compétences, qui, de fait, se trouvent chez les collaborateurs et non pas chez le manager.

C’est ce qu’on appelle aussi : atteindre son degré d’incompétence.

De là à dire que, plus le manager est haut dans la hiérarchie et plus il est incompétent…

Heureusement, chaque poste demande des compétences différentes et celle de faire participer ses collaborateurs en est une, n’est-ce pas ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Comment faire passer mes idées en 8 étapes


Comment faire passer mes idées

série de 1 à 8Il ne suffit pas d’avoir des idées, encore faut-il qu’elles passent !

Ce n’est pas si facile que cela.

Plus on est convaincu d’avoir une bonne idée, et plus il est difficile de la faire partager :

Un fanatique de convainc jamais !

en 8 étapes

Voici la marche à suivre, pas à pas, pour construire le chemin qui mène à faire passer votre idée :

Étape 1 : Quel obstacle (quelle perturbation) doit être levé par cette idée ?

Étape 2 : Dans quelle mesure, s’agit-il d’un obstacle, une perturbation ?

Étape 3 : Quelles seraient les conséquences si cet obstacle, perturbation n’était pas levé ?

Étape 4 : Quelles sont les personnes les plus gênées par cet obstacle, cette perturbation ?

Étape 5 : Quel est exactement le but à atteindre ?

Étape 6 : Quelle est mon idée principale ? Ses avantages ? Ses inconvénients ?

Étape 7 : Quelles sont les idées alternatives ? Leurs avantages ? Leurs inconvénients ?

Étape 8 (si besoin est) : Quelle serait ma décision, si j’étais seul (e) à décider ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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