Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
Déperdition de l’information : Pourquoi
Faire face à un contact agressif au téléphone

Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Secourir 1/5 : Les bons gestes
Quand la critique devient harcèlement

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Violences conjugales : Comment aider


Comment aider une personne victime de violences conjugales ?

sos femmes accueilTout autour de nous se trouvent des personnes en danger pour leur santé et même leur vie.

Ce sont des femmes, des enfants et, plus rarement, des hommes. Tous victimes de violences conjugales, par leur conjoint ou compagnon/compagne, ex-mari, ex-petit ami,etc.

Vous avez appris, deviné ou avez été témoin de coups, de blessures ou de menaces contre ces victimes.

L’indifférence est mortelle. Chaque jour, plus d’une femme meure.
Tous les jours, des femmes et/ou des enfants tremblent de peur, sont tiraillés entre amour et haine, se taisent et souffrent.

Pourtant, il existe des moyens de leur venir en aide, sans mettre sa propre sécurité en danger : Appelez à l’aide pour elles et pour eux.

Les adresses et les numéros qu’il faut connaître

  • SOS Femme Violence Conjugale 39.19 : des écoutantes qualifiées soutiennent sans jugement, renseignent, conseillent … Tarif : appel local.
     
  • Les Centres d’Informations aux Droits des Femmes : des juristes accueillent, renseignent, conseillent et orientent. Spécialisés dans le domaine juridique, certains CIDF ont parfois développé d’autres compétences (aide à l’emploi, groupes de paroles). Classés par département, les adresses et les renseignements sont ici.
     
  • Les Centres d’Hébergement ont pour vocation d’accueillir toute personne en difficultés. Le plus grand nombre accueillent les femmes comme les hommes et certains sont spécialisés dans l’accueil de femmes et de femmes victimes de violences. Classées par département, les adresses sont ici.
     
  • Le numéro d’urgence 115, gratuit, peut être appelé en cas de besoin d’hébergement urgent : le correspondant indiquera où se rendre en fonction du département où la demande est faite.
    Dans certains départements, des associations ont développé des accueils de proximité pour femmes victimes de violences, parfois en lien avec un centre d’accueil et d’hébergement. Classées par département, les adresses sont ici.
     
  • Le Mouvement du Planning Familial est bien connu du grand public pour ses actions en faveur de la maîtrise de la fécondité … mais c’est aussi un formidable réseau de militantes des droits des femmes prêtes à se mobiliser pour venir en aide aux femmes en difficulté. A ne pas négliger, donc. Classées par départements, les adresses sont ici.
     
  • Les associations et services d’aide aux victimes peuvent renseigner, conseiller et orienter. Classées par département, les adresses sont ici. Numéro d’appel national : 08.842.846.37.

Source : SOS femmes

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Esclavage de nos jours
Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples
Comment dénoncer un harcèlement au travail

Les conseils d’un avocat gratuits : C’est possible
Sécurité : 7 astuces pour rentrer seule dans le noir
Pièces à présenter pour déposer plainte

Autres Juridique et Sécurité :

Récapitulatif 20 juridique
Récapitulatif 20 Sécurité

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

6 comportements des personnes mentalement fortes


6 choses que les personnes mentalement fortes font

fort mentalementDans votre entourage, vous connaissez sûrement quelqu’un que vous qualifiez de personne mentalement forte.

Vous aussi, faites partie des personnes mentalement fortes si vous avez les comportements suivants :

1. Vous évitez de vous apitoyez sur vous-même

L’herbe est toujours plus verte à côté. Quel dommage que votre pelouse soit moins belle ! Bof !

Se concentrer constamment sur le négatif vous empêche de voir les bons côtés de votre situation. Vous laissez échapper ce qu’il y a de bon et de beau.

L’apitoiement sur soi est une perte de temps, crée des émotions négatives et détruit les relations.

Ce qui semble négatif aujourd’hui s’avéra positif plus tard.

2. Vous voyez les changements comme des opportunités

Les changements dans la vie peuvent être effrayants. À titre personnel ou professionnel, les changements mènent à l’inconnu, aujourd’hui.

Cependant, s’y opposer repousse seulement la mise en place du changement à plus tard.

Plus vous attendez, plus il est difficile de changer quelque chose. Certaines occasions risquent de passer à tout jamais.

3. Vous n’essayez pas de plaire à tout le monde

Lorsque vous prêtez plus d’attention au jugement que les autres portent sur vous, vous réagissez, à votre manière.

C’est une ligne de conduite qui vous empêche de développer votre potentiel. C’est l’opposé de la force mentale.

Quelle importance quand les autres sont en colère contre vous ! Il est impossible de plaire à tout le monde.

4. Vous vivez tourné (e) vers le futur

Si vous regardez, sans cesse, vers le passé, vous le ressassez, au lieu de vous tourner vers le futur et de profiter de votre vie de maintenant.

Il est impossible de changer le passé – quoi que vous fassiez. Bon et moins bon.

La seule chose positive que vous pouvez tirer de mauvais souvenirs est d’apprendre de vos erreurs et de celles des autres pour éviter de les reproduire.

5. Vous persévérez après le premier échec

Après un échec, certains abandonnent. Vous êtes mentalement fort (e) quand vous, vous pensez que les défaites vous permettent de découvrir que vous pouvez être meilleur (e).

L’échec sert à acquérir des connaissances pour préparer le futur.

Le succès prend souvent du temps.

6. Vous savez avoir des moments rien que pour vous

Être seul (e) présente de nombreux avantages.

Vous pouvez réfléchir dans le calme, vous concentrez.

Vous êtes également plus productif (ve), plus créatif (ve) et vous pouvez vraiment vous détendre.

Les personnes mentalement fortes utilisent le potentiel de la solitude.

Elles se réjouissent des moments passés en société.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Prendre du recul : Une évolution positive
Efficacité personnelle : Savoir se concentrer, comment faire
Pour améliorer sa situation dans la durée

Les 10 premières choses sur les 20 qui arrivent quand tu viens d’avoir un bébé
Se connaître, trouver son mode de fonctionnement
Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire

Autres Bien-être :

Récapitulatif 20 Bien-être

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Positif avec négatif ?


Un résultat logique

penser négativementTu peux vraiment
penser négativement

mais alors n’attends
rien de positif.

Source : Brigitte.de (Magazine allemand)

Traduction par Philippe Garin
phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples
Comment regagner de la confiance en soi
Développement personnel : Le bonheur en 7 règles

Penser positif génère des résultats positifs
6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche
Soyez positif – Ne dites pas, dites

Autres Bien-être :

Récapitulatif 19 Bien-être

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples


Exemples de personnes ou de relations toxiques

personne toxiqueUne personne toxique est une personne qui provoque des relations toxiques, volontairement ou involontairement.

La plupart du temps, ce sont des personnes de votre entourage : famille, ami, collègue, voisin, etc.

Plus la fréquentation d’une telle personne est longue, plus l’impact que ses relations avec vous deviennent malsaines, voire néfastes.

Dans la mesure du possible, un dialogue devrait vous permettre d’infléchir certaines d’entre elles.
Pour les autres, mieux vaut cesser toute relation et les fuir, au plus vite.

Voici quelques types de personne toxique

  1. Le mange-temps ne vous laissera jamais tranquille
  2. Le critique permanent vous dévalorisera à chacune de vos paroles ou actions
  3. La victime de la vie vous fera culpabiliser de vous sentir bien
  4. L’état d’esprit négatif vous fera devenir pessimiste ou déprimé, à leur image
  5. L’égocentrique réclamera votre écoute et soutien sans rien en retour
  6. Le caractériel change si souvent que vous ne saurez jamais comment il réagira
  7. Le menteur vous imposera ses mensonges les plus grands
  8. Le manipulateur voudra quelque chose de vous et exercera son pouvoir sur vous
  9. L’envieux prendra plaisir de vos déboires
  10. Le stressant vous transmettra son stress et ses inquiétudes

Dans tous les cas, votre moral est affecté par l’un ou l’autre de ces attitudes.

Plus vous êtes sensible et plus vous serez vulnérable.

Que vous soyez bienveillant, fort de caractère, zen, votre énergie est prise par ces relations toxiques qui vous privent du droit d’être heureux, tout simplement.

Prendre de la distance émotionnelle est absolument indispensable pour dialoguer, quand c’est possible.
Faute d’un changement, seul un éloignement et une rupture définitive peut vous préserver.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Prendre du recul : Une évolution positive
Comment regagner de la confiance en soi
Développement personnel : Le bonheur en 7 règles

Pour améliorer sa situation dans la durée
Se connaître, trouver son mode de fonctionnement
Critiquer sans blesser : Mode d’emploi

Autres Bien-être et Communication :

Récapitulatif 19 Bien-être
Récapitulatif 19 Communication

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Propos déplacés sur votre site web : Que faire ?


Entreprise ou association face à des propos négatifs

interjections négativesTout conflit entre personnes à l’intérieur d’une entreprise ou d’une association introduit le risque de propos malveillants ou déplacés sur son blog ou son site Web, sans pour autant atteindre le niveau d’insultes caractérisés.
Les allusions. les rumeurs, les « on-dit » font d’autant plus de mal que les propos viennent de l’intérieur de l’organisation.

La situation est encore plus grave, lorsque le détracteur est la personne qui possède les clés du site ou du blog : le détenteur de l’identifiant et du mot de passe. Pire encore, lorsqu’il est le seul à les connaître et qu’il refuse de les communiquer.

C’est une situation de blocage, des plus désagréables.

Que faire ?

Actions à mener

Voici un panel de 4 actions possibles à mener pour faire cesser ces écrits négatifs. A utiliser en parallèle ou au choix.

1) Portez  plainte

à la gendarmerie ou au poste de police le plus proche, avec, preuve à l’appui, les propos contraires à la loi, c’est-à-dire propos injurieux, attaque contre les personnes, etc. tout ce que est illégal et/ou qui porte atteinte à l’image de votre association et de ses membres, ou de votre entreprise et des personnes qui y travaillent.

C’est le côté judiciaire. Pénible en soi, et indispensable pour faire cesser le détenteur du mot-de-passe.

2) Impliquez l’hébergeur de votre site

Contactez-le pour lui expliquer la situation et réclamez un changement du mot-de-passe pour bloquer l’accès au site.

Exigez que le mot-de-passe vous soit donner pour agir vous-même sur la suppression des propos inconvenants.

Pour prévenir une telle situation dans le futur, faites en sorte qu’il y ait au moins deux personnes de votre organisation à connaître le nouveau mot-de-passe.

Pour obtenir gain de cause, vous devez être propriétaire du site. Si le nom du site a été déposé au nom de votre entreprise ou association, alors ce sera facile, sinon très compliqué.

Il est plus facile d’avoir gain de cause de la part de votre hébergeur lorsque vous êtes dans le même pays que lui. En effet, si un site est hébergé hors de votre pays, surtout aux États-Unis, l’intervention d’un avocat du pays devient indispensable, ce qui peut prendre des années.

3) Créez un nouveau site

Un nouveau blog, des pages dans plusieurs réseaux sociaux différents et rédiger le plus possible d’articles qui parlent en bien de votre organisation et de ses membres.

Plus vous aurez d’articles créés, surtout s’ils le sont tous les jours, et mieux ces articles seront référencés.
Le référencement naturel des « bons » articles relèguera à la seconde page dans les moteurs de recherche ou plus loin les « mauvais » articles.

Des articles sur les réseaux sociaux et un nouveau site vous permettront de donner une autre image de votre entreprise ou association.

4) Contactez votre journal

Un article dans la Presse est souvent suffisant pour faire peur à votre détracteur.

C’est osé, néanmoins en mettant votre situation sur la place publique, vous montrez que vous êtes victime d’une personne indélicate.
Son indélicatesse se retournera contre elle.

Plus vous aurez de gens de votre côté et plus ils seront contre celui qui sera alors connu comme le « méchant ».
Juste retour des choses en matière de e-réputation !

Philippe Garin
Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

En complément :

Votre réputation sur Internet ou celle de votre entreprise
Travail, Licenciement : Obligation de loyauté
Pièces à présenter pour déposer plainte

Identification Exigence de conservation des données
Forum de discussion : Règles ou Conditions d’utilisation d’un site Web
Site Web : Responsabilité de l’entreprise éditrice et des personnes

Autres Informatique et Juridique :

Récapitulatif 16 Informatique
Récapitulatif 16 Juridique

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

CNV Communication non Violente : les 4 étapes de l’OSBD


La Communication non violente

La Communication non violente ou CNV est un processus de communication qui passe par une prise de conscience de ses sentiments avant la communication.
La CNV fait appel à l’empathie et au refus de juger l’autre en faisant appel à l’observation la plus objective possible, en parlant de ce que l’on ressent, durant la communication, à la place d’un jugement.

Le bonhomme OSBD

La CNV permet de favoriser le dialogue entre deux interlocuteurs, par une écoute volontaire du message reçu quelle que soit sa manière de s’exprimer et celle de son interlocuteur.

OSBD, les 4 étapes de la CNV

  1. Observation :
    pour décrire la situation d’une manière la plus objective possible, avec des mots neutres, pour un partage de l’information sans ambiguïté ni jugement

    « Quand tu fais [ça] …

  2. Sentiments et attitudes :
    pour exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation

    … je me sens [de cette manière] …

  3. Besoin :
    pour expliciter ses besoins qui conduisent aux sentiments et attitudes exprimés

    … car j’ai besoin de [x] …

  4. Demande :
    pour émettre une demande à son interlocuteur, claire et formulée positivement

    … j’aimerais que tu fasses [telle action].»

Par exemple :
Ne dites pas : « Tu te laisses aller », qui exprime un jugement.
Dites :
« Depuis plusieurs jours, tu ne sors plus », qui montre un fait observable

Évitez les mots « tu », « vous », « les autres », car il s’agit alors souvent d’un jugement plus que l’expression d’un sentiment

Retour positif

La communication reste non violente tant que le retour négatif à message émis par son interlocuteur laisse le demandeur ouvert à la communication.
Si, au contraire, il perçoit le refus à sa demande avec un sentiment négatif alors la communication se ferme.

Il y a un cercle vertueux à la Communication Non Violente, car l’attitude sereine d’un interlocuteur va engendrer une attitude plus bienveillante de l’autre, par imitation inconsciente, même après avoir exprimé des sentiments négatifs.

Amusez-vous bien !

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Schéma de la déperdition de l’information
Déperdition de l’information : Pourquoi
Entendre n’est pas comprendre

Critiqué (e) en public : Comment réagir
Une information précise est proche de l’expérience sensorielle
Définition des critères d’exigence dans le domaine des Relations entre les personnes.

Autres Communication et Humour :

Récapitulatif 12 Communication
Récapitulatif 11 Humour

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Management participatif : comment ça marche, points forts, points faibles


Caractéristiques du management participatif : ses points forts et ses points faibles

Dans le management participatif, le manager va assumer son rôle de décideur, tout en restant conscient qu’il a des lacunes dans ses connaissances

Par définition, personne ne dispose d’une compétence telle que l’on peut se passer de l’avis des autres.

management_participatif_mixite

La recherche d’informations

Le manager participatif consulte, s’informe. Il le fait auprès de toutes les sources d’information possibles. L’une d’elle est à la portée de sa main : sa, son ou ses collaborateurs

Premier effet positif : Gain de temps

De pouvoir solliciter ses collaborateurs sur un sujet qu’ils connaissent, voire qu’ils maîtrisent, permet de gagner du temps en ayant un avis compétent et intéressé des collaborateurs.

Le manager aura fait acte de délégation, pour la partie recherche d’informations, ce qui, une fois encore, est un gain de temps pour lui.

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Deuxième effet positif : La montée en puissance du collaborateur

Si le (la) collaborateur (trice) ne possède pas les informations recherchées au moment où le manager les demande, il (elle) va s’y mettre, acquérir ainsi des connaissances et ainsi progresser.

Troisième effet positif : Amélioration des images réciproques

Quand un manager trouve des connaissances, des compétences chez un collaborateur, l’image que donne ce dernier est bonne. Lorsque le collaborateur présente des informations qu’il est parvenu à trouver et les présente clairement, en détail ou d’une manière synthétique selon la demande du manager, son image grandit aussi.

De l’autre côté, le collaborateur apprécie d’être sollicité et d’avoir la possibilité de montrer son savoir-faire, ce qui renforce la bonne image qu’il a de son manager.


La décision et l’action

Une fois que toutes les informations nécessaires sont mises à sa disposition, le manager prend sa décision, lui et lui seul ou en participation avec sa propre hiérarchie.

Dans le management participatif, et dans d’autres formes de management, le manager informe son (sa) (ses) collaborateur (trice) (s) (trices) de la décision qu’il a prise.

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Premier effet positif : Pas de surprise à l’annonce de la décision

Les collaborateurs, ayant été consultés préalablement à la prise de décision, sont déjà au courant, puisqu’ils y ont contribué par l’apport d’informations. Pas d’effet de surprise, sauf, peut-être si radio moquette ou radio machine à café a mal fonctionné, pour les autres collaborateurs.

L’effet de surprise est aussi atténué si la décision prise s’avère différente de celle attendue

Le gain de temps tient aussi dans le fait que l’annonce de la décision est courte, puisque tout le monde sait de quoi il s’agit.

Deuxième effet positif : L’action qui suit la décision s’engage rapidement

Le management participatif permet de lancer l’action qui suit la décision sans perte de temps.

Le manager sait déjà qui va mener l’action : sa ressource va être la personne qui l’a aidé à prendre sa décision, dans la plupart des cas.

Le (la) collaborateur (trice) sollicitée dans la recherche d’informations dispose donc des informations nécessaires pour mener l’action. Elle aussi va gagner ainsi du temps.


plus et moins


Les côtés négatifs du management participatif

Premier écueil possible : La grosse tête du collaborateur

De savoir que son manager le (la) consulte, peut laisser penser au (à la) collaborateur (trice) que rien ne se décide sans lui (elle).

C’est au manager de bien faire comprendre quel est le rôle de chacun et de faire participer ses collaborateurs au bon moment et non pas en permanence.

Être en mesure de prendre la décision sans en avoir l’autorité peut laisser penser au collaborateur, qu’il pourrait être le manager, qu’il pourrait faire mieux que le manager, surtout si la décision prise par le manager est différente de celle qu’il aurait prise.

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Deuxième conséquence potentielle : La frustration et/ou la rancoeur

La frustration du collaborateur peut se transformer en guerre larvée entre le (la) collaborateur (trice) et son manager. L’ambiance au sein du service peut se dégrader. Les personnes non sollicitées vont se mettre à jalouser « les chouchous du chef ».

Au manager de faire en sorte que tous ses collaborateurs soient sollicités dans le management participatif, en fonction des sujets à traiter et de la connaissance qu’il a des compétences et connaissances de ses collaborateurs.

Dans la répartition des tâches suite à la décision du manager, la rancoeur d’un collaborateur envers un autre peut se présenter, surtout lorsque la décision prise avec la collaboration d’une personne implique qu’une autre personne va s’attacher à mener l’action qui suit la décision.
D’une part, la personne qui a participé aurait peut-être aimé être choisie pour l’action, de l’autre celle qui doit mener l’action aurait peut-être aimé s’en passer surtout lorsqu’elle sait que la décision est la suite de l’apport d’informations par un (e) collègue qu’elle n’apprécie pas.

Troisième point à surveiller : L’image du manager

Le manager peut se prendre au jeu au point que certains n’hésitent pas à le critiquer sur son manque de charisme, ce qui n’a aucun rapport.

Selon le cas, l’image du manager peut aussi se dégrader auprès de collaborateur, moins performant et qui rechigne à montrer incompétence ou lacune.

Quatrième effet négatif : La perte de compétences du manager

Le manager peut se trouver démuni en cas d’absence ou de perte d’un collaborateur, surtout si celui-ci (celle-ci) est la personne qu’il faisait participer.

Sa propre hiérarchie s’attend à trouver en lui des compétences, qui, de fait, se trouvent chez les collaborateurs et non pas chez le manager.

C’est ce qu’on appelle aussi : atteindre son degré d’incompétence.

De là à dire que, plus le manager est haut dans la hiérarchie et plus il est incompétent…

Heureusement, chaque poste demande des compétences différentes et celle de faire participer ses collaborateurs en est une, n’est-ce pas ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Points forts points faibles : les connaître, pourquoi ?
L’entretien individuel : un exercice difficile pour le manager
Manager une équipe, c’est en être le coordinateur

Pratiquez-vous le management participatif ? Sondage

Manager une équipe : L’équipe est composée de…
Être manager de nos jours : Entre sa hiérarchie et ses collaborateurs
Les rôles du manager Que fait un manager
Ce que doit faire un responsable hiérarchique, tâches du manager

Autres Management :

Récapitulatif 2 Management
Récapitulatif 3 Management
Récapitulatif 8 Management

Tous les articles de cette catégorie sont listés dans la page Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Soyez positif ! Ne dites pas, dites


Soyez positif ! Ne dites pas, dites

ne dites pas ditesUn des problèmes que rencontrent certaines personnes, assez nombreuses, est l’utilisation et même l’abus de négations, de phrases ou de mots à connotation négative.

C’est comme le sourire. Dites ce que vous avez à dire avec un sourire et le message passera mieux.

Pour les mots, en particulier lorsque vous êtes dans une phase difficile de votre vie professionnelle et même personnel, soyez positif (ve) !

Ne dites pas : Je sais que cela ne va pas !
Dites : J’essaie de trouver une solution

Ne dites pas : Je l’ai toujours fait ainsi !
Dites : Je le ferai autrement à titre d’essai au cours de ces deux prochains mois

Ne dites pas : C’est trop cher !
Dites : Quelle serait la durée de l’amortissement ?

Ne dites pas : On n’a pas l’habitude de faire ça ainsi chez nous !
Dites : Quelles sont les qualités de cette idée ?

Si vous avez d’autres exemples, alors partagez-les.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Les objections au téléphone
Ces phrases qui tuent le dialogue
L’ancrage ou l’imprégnation

Convaincre par les mots
Pour une image positive : abandonnez vos tics de langage
Proposition, Mémoire, Solution : Comment les présenter ?

Autres Communication :

Récapitulatif 1 Communication

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter