Licenciement : 6 conseils pour bien rebondir


Bien rebondir après un licenciement

Qu’il soit économique, c’est-à-dire collectif, ou individuel, le licenciement est un moment difficile à passer.

Surprise ou attendu, le licenciement est là et il vous faut rebondir, dans les meilleures conditions.

1/ Retrouver le plus vite possible

L’un des premiers réflexes devant la perte de son statut de travailleur est de se précipiter pour éplucher les offres d’emploi et de repartir à l’emploi le plus vite possible.

Malheureusement, la colère est toujours mauvaise conseillère. Avant de partir en quête d’un nouvel emploi, mieux vaut faire le point sur les raisons qui vous ont fait perdre le précédent.

Vous avez aussi besoin de souffler, un peu, avant de repartir sur de meilleures bases et plus sereinement.

souffler après la perte de son travail

souffler après la perte de son travail

2/ Se précipiter sur son CV

L’autre des premiers réflexes est de refaire son CV. En soit, c’est une bonne chose, encore faut-il avoir défini son nouveau projet de vie et de carrière.

Mettre à jour son CV, c’est ajouter quelques lignes, certes. Cependant, c’est surtout l’adapter pour proposer ses compétences à un nouvel employeur. Cela demande réflexion.

3/ Le découragement

Le découragement vous guette. La dépression aussi.

Si le sentiment d’injustice vous a conduit à la colère, celui de l’ampleur de la tâche qui consiste à retrouver un emploi vous paraît parfois insurmontable. Foin de baisser les bras !

Physiquement, sortez de chez vous, faites du sport ou toute autre activité. Mentalement, faites le deuil. Notez ou dites-vous tout ce que vous savez faire, ce que vous avez envie de faire et ce que vous voulez éviter de refaire.

4/ Les contacts

Votre réseau était essentiellement composé de collègues. En perdant le travail, vous pensez avoir perdu tous ces contacts. C’est, sans doute, vrai pour la plupart d’entre eux. D’autres vous resteront fidèles.

Votre ancien chef et la hiérarchie sont débarrassés de vous. Contents, ils vont, très rapidement, eux, tourner la page et passer à autre chose. Alors même que la rupture fut difficile, du moins s’il y a eu conflit entre vous, essayez de laisser une bonne impression.

Un dernier contact, ne serait-ce que par un courriel, suffit souvent pour assurer vos arrières en cas de contrôle de référence d’un recruteur auprès de votre ancien employeur.

se faire accompagner

se faire accompagner

5/ Se faire accompagner

Quand vous vous êtes inscrit à Pôle emploi, vous y êtes aller avec l’espoir, mince espoir, de recevoir de l’aide pour retrouver un travail. Très rapidement, vous déchantez car cela n’a jamais été une de ses missions.

Plus vous êtes apte à vous débrouiller seul et moins vous serez accompagné par Pôle emploi.

Comptez plutôt sur les associations d’aide aux chômeurs, ou/et, pour ceux qui bénéficient d’un accompagnement payé par l’entreprise, sur un conseiller, un coach emploi, en individuel ou d’une société de reclassement.

6/ La honte et la publicité

Responsable de son licenciement ou embarqué dans la charrette, vous faites partie de la catégorie de personnes que ceux qui ignorent ce qu’est le chômage désignent comme des « incapables de garder un emploi » et même de « fainéants », ou encore « profiteurs du système ».

Effectivement, il y aurait de quoi avoir honte. Vous voulez, à tout prix, cacher votre perte d’emploi ; Seulement, ce sont ces gens-là qui se trompent.

Au contraire, il faut le dire, en faire le plus de publicité possible. Plus il y aura de monde à savoir que vous êtes, activement, en recherche d’emploi, et plus vous augmentez vos chances que l’on vous indique un emploi à prendre.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

La fameuse courbe du deuil
Donnez un coup de jeune à votre CV
Force et découragement

Vocabulaire pratique du demandeur d’emploi
Les modalités de suivi et d’accompagnement des demandeurs d’emploi
Comment retrouver son estime de soi après la perte de son emploi

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Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
Déperdition de l’information : Pourquoi
Faire face à un contact agressif au téléphone

Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Secourir 1/5 : Les bons gestes
Quand la critique devient harcèlement

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La fameuse courbe du deuil


La courbe du deuil

La fameuse Courbe du deuil, inventée en 1969, par Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et fervente défenseur des soins palliatifs, fait l’objet de multiples variantes.

la courbe du deuil par Philippe GarinElle est utilisée notamment :

Le nombre d’étapes ainsi que leur désignation varient selon le domaine et la version.

Elle montre les émotions suscitées par l’annonce de la mauvaise nouvelle, au cours du temps.

La période de deuil est plus ou moins longue selon chaque personne, car les étapes peuvent être passées très rapidement ou très lentement.

Des allers et retours peuvent avoir lieu, entre la partie montante de la courbe et la partie descendante.

Toutes les courbes du deuil, passent par les mêmes 5 étapes du modèle original.

Les étapes

Tout commence au moment de l’annonce de la mauvaise nouvelle, le décès d’un proche, un divorce, une restructuration d’entreprise, l’arrivée d’un nouveau logiciel, la perte de son emploi, etc.
Elle provoque un choc négatif.

1. Le déni

Difficile de croire à cette mauvaise nouvelle. L’incrédulité et l’incompréhension dominent.

Le refus et le rejet sont les premières réactions.

Malheureusement, il faut se faire à l’évidence : L’annonce est vraie.

2. La colère

Tout de suite après le déni, vient une période de colère.

Elle se traduit par une forte montée d’émotion qui pousse à se révolter contre le changement de situation imposé.

Cette montée d’énergie génère une argumentation, des tentatives de faire changer d’avis, quand c’est possible. Seulement, la décision ou la situation est irréversible.

C’est alors que l’inertie démarre et paralyse.

3. La tristesse

Vient alors la tristesse, car la situation passée est bien passée.

C’est une période d’absence de ressort, de lassitude.

Pour certains, cela peut se traduire physiquement, impossible de sortir de son lit, de chez soi, de penser correctement.

Le désespoir et la dépression peuvent être au rendez-vous.

L’avenir semble tellement lointain.

4. L’acceptation

Après la tristesse, bien naturelle, vient l’acceptation de la situation.

Pas moyen de revenir en arrière. C’est une période de résignation.
Parfois aussi de pardon auprès de ceux qui ont subi la colère et la tristesse autour de soi.

C’est la quête d’un sens nouveau, tourné vers l’avenir. La vie continue.

L’énergie revient et l’intérêt se porte sur comment se reconstruire et reconstruire sa vie future, vie privée ou/et professionnelle.

5. L’intégration

La mauvaise nouvelle devient un souvenir, certes douloureux et pourtant intégrée parmi ses souvenirs.

La sérénité revient. De nouvelles forces se rassemblent pour construire un nouveau présent et un nouveau futur. »

« C’est la vie.

The show must go on »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Décès à l’hôpital : 6 jours maxi
Diffamation et les autres : Définitions et sanctions
6 comportements des personnes mentalement fortes

Période d’essai interrompue : En tirer les leçons
Changement : Dix conseils pratiques pour en gérer la conduite
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Récapitulatif 20 Bien-être
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6 comportements des personnes mentalement fortes


6 choses que les personnes mentalement fortes font

fort mentalementDans votre entourage, vous connaissez sûrement quelqu’un que vous qualifiez de personne mentalement forte.

Vous aussi, faites partie des personnes mentalement fortes si vous avez les comportements suivants :

1. Vous évitez de vous apitoyez sur vous-même

L’herbe est toujours plus verte à côté. Quel dommage que votre pelouse soit moins belle ! Bof !

Se concentrer constamment sur le négatif vous empêche de voir les bons côtés de votre situation. Vous laissez échapper ce qu’il y a de bon et de beau.

L’apitoiement sur soi est une perte de temps, crée des émotions négatives et détruit les relations.

Ce qui semble négatif aujourd’hui s’avéra positif plus tard.

2. Vous voyez les changements comme des opportunités

Les changements dans la vie peuvent être effrayants. À titre personnel ou professionnel, les changements mènent à l’inconnu, aujourd’hui.

Cependant, s’y opposer repousse seulement la mise en place du changement à plus tard.

Plus vous attendez, plus il est difficile de changer quelque chose. Certaines occasions risquent de passer à tout jamais.

3. Vous n’essayez pas de plaire à tout le monde

Lorsque vous prêtez plus d’attention au jugement que les autres portent sur vous, vous réagissez, à votre manière.

C’est une ligne de conduite qui vous empêche de développer votre potentiel. C’est l’opposé de la force mentale.

Quelle importance quand les autres sont en colère contre vous ! Il est impossible de plaire à tout le monde.

4. Vous vivez tourné (e) vers le futur

Si vous regardez, sans cesse, vers le passé, vous le ressassez, au lieu de vous tourner vers le futur et de profiter de votre vie de maintenant.

Il est impossible de changer le passé – quoi que vous fassiez. Bon et moins bon.

La seule chose positive que vous pouvez tirer de mauvais souvenirs est d’apprendre de vos erreurs et de celles des autres pour éviter de les reproduire.

5. Vous persévérez après le premier échec

Après un échec, certains abandonnent. Vous êtes mentalement fort (e) quand vous, vous pensez que les défaites vous permettent de découvrir que vous pouvez être meilleur (e).

L’échec sert à acquérir des connaissances pour préparer le futur.

Le succès prend souvent du temps.

6. Vous savez avoir des moments rien que pour vous

Être seul (e) présente de nombreux avantages.

Vous pouvez réfléchir dans le calme, vous concentrez.

Vous êtes également plus productif (ve), plus créatif (ve) et vous pouvez vraiment vous détendre.

Les personnes mentalement fortes utilisent le potentiel de la solitude.

Elles se réjouissent des moments passés en société.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Prendre du recul : Une évolution positive
Efficacité personnelle : Savoir se concentrer, comment faire
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Les 10 premières choses sur les 20 qui arrivent quand tu viens d’avoir un bébé
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QE ou Quotient d’Intelligence Émotionnelle : C’est quoi


Les 5 émotions du QE ou Quotient d’Intelligence Émotionnelle

Tout le monde a entendu parler du QI ou quotient d’intelligence.

La moyenne des humains ayant répondu à une série de test est 100.
À partir d’un résultat personnel de 110 ou 120, on est considéré comme très intelligent ; Quant aux génies, ils dépassent 140.

Que ressentez-vous ? test de QE

que ressentez-vous ?

Pour l’Intelligence émotionnelle, il existe aussi des séries de questions.
Celles-ci portent sur les émotions.

5 émotions principales

Les 5 émotions du QE sont les suivantes :

Ce sont des émotions qui sont prises en compte dans le cadre du recrutement et de l’encadrement de collaborateurs.

Pour soi et pour les autres

Plus votre QE est élevé et plus vous parvenez à maîtriser vos émotions.

Quelles aient une connotation positive, comme la joie, l’enthousiasme, ou négative, comme la colère ou la frustration, les émotions s’expriment aussi sur le lieu de travail.

Au lieu de trembler de peur devant son responsable hiérarchique ou hurler sur un collaborateur, mieux vaut dialoguer et expliquer pourquoi la situation est différente de ce qu’elle aurait dû ou devrait être.

Si reproche doit être fait, il recommencera par « je », première partie de la Communication Non-Violente.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
Je peux le faire ! ou Motivation personnelle en 8 étapes
Stress technologique : Comment le maîtriser

Recrutement : Audace, ambition ou provocation
Prendre du recul : Une évolution positive
Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié

Autres Emploi  et Management :

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Période d’essai interrompue : En tirer les leçons


Étape 2/3 : En tirer les leçons

apprendre de ses échecsErreur, échec ou faute. Peu importe comment le salarié va prendre la fin prématurée de sa période d’essai, une multitude de sentiments vont s’emparer de lui : Surprise, incompréhension, colère, dégoût, rancoeur, découragement, etc.

Quand la raison va prendre le pas sur les émotions, alors le salarié doit se dire qu’il y a des leçons à retenir pour éviter que cela se reproduise et faire mieux la prochaine fois.

Sommaire :

Période d’essai interrompue : Et alors ?

Peu importe que le salarié considère qu’il a été injustement repoussé ou qu’il pense que tout est de sa faute, ce qui compte est de faire en sorte que la prochaine période d’essai aille à son terme et que son intégration soit un succès.

Pour qu’une intégration soit réussie, trois éléments entrent en jeu et ce sont ceux-là que le recruteur doit avoir découvert durant le processus de recrutement :

Le savoir, le savoir-faire et le savoir-être

Le savoir est représenté par l’ensemble des connaissances du salarié, d’une manière générale. Le savoir se glisse dans tous les compartiments de l’entreprise, tout au long de la présence du salarié dans la période de travail et en tous lieux. Ses connaissances générales s’entremêlent avec les deux autres éléments, plus facilement identifiables.

Le savoir-faire vient directement de l’expérience du salarié. Son savoir initial, complété par des formations continues, se traduit par la mise en pratique sur le lieu de travail, dans cette entreprise ou dans les précédents, quand c’est le cas. Le savoir-faire peut s’acquérir aussi en dehors du travail, de même que le savoir.

Le savoir-être ne s’apprend pas. Ce sont les traits de caractères que l’on a et qui viennent de ses expériences depuis la petite enfance jusqu’aux relations avec les autres les plus récentes. Chaque jour nous apporte son lot de satisfaction et de désillusion, d’échecs et de succès, de joie et de tristesse. Tous les événements de la vie sont les sources de ce qu’est le caractère de chacun. Là se pose une question philosophique de l’acquis et de l’inné. Nous leur laisserons à cette question.

Il suffit que l’un de ces trois éléments manque pour que l’employeur décide la fin anticipée de la période d’essai.

Les causes du départ

Il est donc très important pour le salarié d’apprendre les causes de son départ.

A-t-il manqué de connaissances ? Dans ce cas, la lecture, l’écoute d’autres, des formations vont compléter avantageusement ses lacunes. Cela peut prendre plus ou moins longtemps en fonction de ces lacunes.

A-t-il manqué d’expériences ? Seul le temps et la pratique va les lui amener. Il doit éviter de se surestimer et, surtout, de croire qu’il pourra faire illusion après un entretien d’embauche où il aurait enjolivé ses capacités et ses savoir-faire. Un recruteur n’est pas à l’abri d’une mauvaise interprétation ou de la tromperie du candidat.

A-t-il un savoir-être incompatible avec ses collègues et sa hiérarchie, ainsi que les acteurs extérieurs à la société ? Une personne intravertie a plus sa place dans un service comptable que dans un service commerciale. Un salarié plus manuel sera moins à l’aise avec la paperasserie ou l’ordinateur. Un bavard sera plus à l’aise devant la machine à café que devant sa direction, qu’il risque d’irriter.

Comprendre

Étudier son comportement et ce qui a causé des difficultés avec les autres est alors indispensable pour tenter de comprendre et de s’améliorer. Même si les erreurs sont dues aux autres, il est toujours bon de savoir s’il était possible d’agir autrement pour tenir compte des réactions de ses collègues.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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Emploi : Mais pourquoi le recruteur avait dit oui ?
Le chargé de recrutement veut vous imposer
Recrutement : Audace, ambition ou provocation

La période d’essai : Pour faire ses preuves
Licencié pour avoir cherché à effacer ses connexions sur des sites porno
Les raisons de l’échec à l’embauche

Autres Emploi :

Récapitulatif 12 Emploi

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Urgences Réactions courantes au stress en situation d’urgence


Réactions courantes au stress en situation d’urgence

séisme Sumatra techtoniqueLes réactions courantes au stress durant une situation d’urgence ou d’une catastrophe ou immédiatement après sont généralement mineures ou temporaires chez les spécialistes des interventions d’urgence.

Les réactions au stress deviennent problématiques lorsque les symptômes perdurent ou perturbent la vie quotidienne.

Réactions physiques (votre corps)

  • Fatigue
  • Maux de tête, d’estomac, étourdissements
  • Mal de dos, douleurs musculaires
  • Raideur dans le cou, les épaules
  • Manque d’énergie ou fatigue généralisée
  • Augmentation/réduction de l’appétit
  • Insomnie
  • Augmentation de la pression sanguine, du rythme cardiaque, de la respiration

Réactions intellectuelles (votre pensée)

  • Difficulté à résoudre les problèmes
  • Réduction de la durée d’attention
  • Réflexion et compréhension ralenties
  • Difficultés à se concentrer
  • Indécision
  • Inquiétude
  • Autocritique
  • Refus de la réalité

Réactions émotives (vos sentiments)

  • Anxiété
  • Peur
  • Irritation / attitude de confrontation
  • Colère
  • Culpabilité
  • Tristesse
  • Stupeur

Réactions comportementales (vos actes)

  • Agitation
  • Baisse d’efficacité
  • Difficultés à communiquer
  • Incapacité de se détendre
  • Consommation accrue d’alcool, de tabac ou de drogues ou médicaments
  • Sur-contrôle
  • Baisse de l’estime de soi
  • Isolement

Source : Gouvernement du Canada

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Stress technologique : comment le maîtriser
Tests de réaction au stress et aux tensions
Les événements susceptibles de faire augmenter le stress durant une urgence

Catastrophe stress et mesures personnelles à prendre pour se préparer
Moi, stressé (stressée) ?
Don d’organes : Lesquels ?

Autres Bien-être :

Récapitulatif 5 bien-être

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