Pourquoi les recruteurs s’intéressent-ils aux soft skills ou savoir-être


La personnalité plus que les compétences ?

soft kills = esprit d'équipeDepuis quelques années, les caractéristiques personnelles, appelées aussi savoir-être et, de plus en plus souvent parce que ça fait bien et plus court, les soft skills ou « compétences douces ».

Même Pôle emploi s’y est mis en mettant désormais les qualités personnelles au même niveau que les compétences techniques ou savoir-faire, dans la saisie de son CV en ligne pour les demandeurs d’emploi.

Le CV classique a évolué pour faire apparaître des qualités que l’on réservait auparavant dans la lettre de motivation.

Les chargé(e)s de recrutement sont à l’affut de l’attitude de chaque candidat (e) en entretien d’embauche, pour déterminer ou vérifier sa capacité à intégrer l’équipe plus que sa capacité à effectuer le travail.

Pourquoi cela ?

Le taux d’échec d’une embauche est trop important pour être négligé par les entreprises.

D’un côté, il y a beaucoup de postulants, dont la plupart ont les compétences nécessaires pour exécuter les tâches et assumer les responsabilités d’un poste, en théorie.

De l’autre, à compétences égales, il faut choisir le ou la futur (e) collaborateur (trice) avec qui on va le mieux s’entendre. C’est-à-dire ses collègues, ses collaborateurs éventuels et sa hiérarchie.

Parmi les raisons de l’échec d’un recrutement, selon une étude américaine de Mark Murphy, les principales raisons de l’échec d’une embauche sont :

1.       26% incapacité à accepter les retours de son supérieur hiérarchique

2.       23% difficultés à comprendre et à gérer ses émotions

3.       17% manque d’ambition et d’envie d’exceller

4.       15% surestimation de la capacité personnelle nécessaire pour assumer son poste

5.       Et seulement 11% d’incompétences techniques ou de manque de connaissances

Avec de tels chiffres, il est facile de comprendre que les compétences techniques soient un seul des critères de sélection des candidats.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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Recrutement : La richesse de la personnalité
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Engagement militaire : Réformé P4 ou P5, ça veut dire quoi ?

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Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question en entretien d’embauche


Pourquoi la question des points faibles est systématiquement posée par les recruteurs ?

point faible point fortAinsi que son corollaire :  » Quels sont vos points forts ?  »

Trouver ses points forts et ses points faibles, c’est pouvoir répondre aux recruteurs qui posent la question.

Il y a deux motifs principaux à cette question :

Pour le recruteur

La première raison est de voir si le candidat ou la candidate a préparé ses réponses. partant du principe qu’une personne qui prépare une réponse à cette question, a, vraisemblablement préparé aussi des réponses aux principales questions lors d’un entretien.
Le recruteur va se sentir obligé d’aller plus à fond dans son questionnement pour découvrir la personnalité du candidat afin de se faire une idée de ses réactions spontanées. Il orientera l’échange vers des questions du genre  » que feriez-vous si…  »

Le deuxième objectif de cette question est de voir si le candidat ou la candidate se connaît suffisamment bien pour faire valoir ses atouts (points forts) à mettre en avant pour montrer à quel point il serait dommage de  » perdre  » ces atouts pour l’entreprise ou pour l’éventuel futur responsable hiérarchique en laissant échapper le candidat.
Et surtout, comment le candidat va se dépêtrer pour exposer des points faibles sans compromettre sa candidature.

L’effet surprise est aussi très attendu dans la mesure où le recruteur entend toujours la même réponse et qu’il espère, enfin, avoir une réponse suffisamment originale pour se souvenir du postulant ou de la postulante.
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Pour le (la) candidat (e)

Pour le candidat ou la candidate, il faut être en mesure de répondre avec plus ou moins de spontanéité, mettre en avant ses connaissances, ses qualités, ses envies et minimiser des faiblesses dans sa candidature sans se pénaliser.

L’enjeu est important car en dire trop risque de passer pour orgueilleux (se) ou vantard (e) ou en dire trop peu risque de montrer un désintérêt pour le poste ou une incompétence à se jauger soi-même.
De plus, il faut être à même de minimiser ses points faibles et mettre ses points forts en avant.

La banalité aura de forte chance de déplaire au recruteur aussi.

De fait, il s’agit d’une des questions les plus courantes et dont la réponse va conditionner la bonne ou la mauvaise impression que le recruteur aura du candidat ou de la candidate.

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :


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6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche
Orthographe, grammaire, conjugaison … ; Points forts ou points faibles
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Mobilité : Oser déménager pour retrouver du travail


Hélène Haus (Le Parisien) a interviewé Philippe Garin

Son article, ci-après, est paru le 14 juin 2016 dans le site de leparisien.fr :

Oser déménager pour retrouver du travail

faire ses cartons pour déménager
58 % des jeunes diplômés se disent prêts à déménager pour trouver un poste, contre 50 % des cadres. (Getty Images.)
Les demandeurs d’emploi sont plutôt peu enclins à déménager pour trouver un poste. C’est pourtant une option à regarder de près.
Seriez-vous prêt à déménager pour trouver un job ? D’après un sondage CSA, réalisé pour le Conseil d’orientation pour l’emploi en 2015, cette option ne serait envisagée que par 45 % des chômeurs. « Tout est une question de philosophie, souligne Philippe Garin, conseil en évolution professionnelle. Il faut s’interroger : ai-je envie de vivre là où je travaille ou de travailler là où je vis ? »

La mobilité, une nécessité

Pourtant, au bout de quelques mois de recherches infructueuses, la mobilité devient parfois une nécessité. En témoigne Philippe Marie, secrétaire du réseau Solidarité, accueil, mobilité (SAM). Une association qui loge gratuitement chez ses bénévoles les demandeurs d’emploi passant un entretien d’embauche loin de chez eux. « Tous ont d’abord essayé de trouver un travail près de leur domicile, sans succès, explique-t-il. Alors, au bout d’un moment, ils se sont résignés. »

D’après le sondage du CSA, ce sont les jeunes diplômés les plus enclins à déménager : 58 % contre 50 % des cadres. « Leur seule préoccupation est de parvenir à avoir deux ans d’expérience sur leur CV », détaille Philippe Garin

N’indiquez pas votre adresse

Quel que soit l’âge, pour bien préparer sa candidature, il y a quelques écueils à éviter. « A compétences égales, un candidat devant déménager pour prendre son poste a moins de chance de décrocher le job qu’un postulant local, rappelle Philippe Garin. Il faut donc éviter de mettre son adresse ou un numéro de fixe qui indiquerait au recruteur la région dans laquelle vous résidez. Mentionnez simplement Mobile géographiquement, en détaillant éventuellement les départements. Lors de l’entretien, vous affirmerez votre volonté de déménager. »

Avant de postuler, renseignez-vous cependant sur l’environnement local : le climat, le coût de la vie, la diversité culturelle, le nombre d’écoles… « Il y a des choses que l’on peut anticiper et d’autres non : la mentalité des gens par exemple. Dans l’idéal, mieux vaut choisir une région que l’on connaît, et où l’on se sent bien », remarque Philippe Garin.

Pour les personnes qui partent en couple, les démarches sont plus compliquées, mais possibles. « Si le conjoint est fonctionnaire ou travaille dans une grande société, il peut demander sa mutation, indique le spécialiste. Il peut également quitter son poste pour rapprochement familial tout en ayant droit au chômage. » Dans ce cas, il faudra être sûr que votre moitié parviendra à trouver un nouveau job. Pensez à consulter la section « Marché de l’emploi » du site de Pôle emploi, qui décrypte le marché du travail en fonction des professions et des régions.

HÉLÈNE HAUS
*1. www.reseau-ram.fr
*2. http://candidat.pole-emploi.fr/marche-du-travail/accueil

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :


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Être mobile pour trouver un emploi = déménager ?
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Points faibles à citer 2/6 : Les échecs professionnels


Points faibles à citer dans un entretien d’embauche 2/6 : Les échecs professionnels

Au pluriel ou au singulier, faire part de ses échecs est toujours un moment difficile à passer, une faiblesse que l’on aimerait bien passer sous silence.

Sommaire

6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche :

  1. Mort de trac
  2. Échecs professionnels
  3. Avoir un défaut, et alors ?
  4. Le manque d’expérience
  5. Trop d’expérience
  6. Pas de diplôme ou pas le bon diplôme

la plus grande victoire n'est pas de ne pas tomber, mais de se relever à chaque fois

Seulement voilà, un banal contrôle de référence peut mettre le candidat en porte-à-faux vis-à-vis du chargé de recrutement. C’est alors pire que d’avouer avoir subi des échecs dans sa carrière.

Le recruteur sait que, la carrière de beaucoup de candidats est émaillée d’échecs divers. Sa curiosité est naturelle dans la mesure où il a besoin de savoir si le faux-pas est susceptible de se reproduire, s’il confie le poste au postulant assis devant lui (ou elle).

Les plus importants dans la description d’un échec est de traduire les leçons que le candidat en a tirées. S’il faites l’apologie du « ce n’est pas ma faute ! », la tension du chargé de recrutement va monter.

Par contre, si le candidat explique qu’il a retenu pour éviter de reproduire l’erreur alors il montrera un esprit d’analyse, de synthèse, ainsi que le sens de la responsabilité et de l’amélioration continue. Le candidat montre ainsi, aussi, son pragmatisme.

Philippe Garin

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Pour en avoir plus :

En complément :

Période d’essai interrompue : Faire son deuil
Les recettes magiques vers l’échec
Recherche d’emploi : Pourquoi le poste vous a échappé

Des mots pour se définir
Devise 019 : Satisfaction n’est pas garantie
Je peux le faire !  ou motivation personnelle en 8 étapes

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Candidature : Réponse automatique du recruteur


Quand le recruteur envoie une réponse négative par automate

c’est, au moins, qu’il a pris la peine de programmer une réponseautomate ecrivain.

Il n’y a rien de plus bête qu’un programme informatique :

  • L’entête, soi-disant personnalisée, met le nom à la place du prénom
  • Vous trouvez du « Cher/Chère », car le système est incapable de savoir si vous êtes une femme ou un homme, alors autant mettre les deux, n’est-ce pas ?

Si le recruteur avait fait les choses correctement, et pour éviter toute erreur de ce genre, il mettrait les nom et prénom, de façon à avoir toujours bon, même quand l’ordre entre les deux est inversé

Et encore ! Il y a des noms qui sont aussi des prénoms, sans parler des noms étrangers dont on ne sait pas où commence le nom et où se trouve le prénom (nom de famille asiatique en plusieurs mots, par exemple)

Le côté positif de la réponse, même automatique, est qu’elle existe.

Nombreux sont les recruteurs qui considèrent qu’une candidature sans réponse après une période de x jours doit être considérée comme rejetée. Ils considèrent qu’une réponse est alors inutile

Parmi eux, certains le signalent à la réception de la candidature, d’autres vous laissent simplement attendre, jusqu’à ce que vous renonciez à vous renseigner sur le résultat. Que de temps perdu ! ou gagné ?

La durée de l’attente

Pour un recruteur, une candidature recevable, car correspondant aux principaux critères de sélection pour le poste à pourvoir, est rapidement retenue

Le postulant est alors contacté de crainte que ce « bon » profil potentiel aille poser sa candidature ailleurs

Une semaine jusqu’à parfois trois semaines est un maximum d’attente après l’envoi une candidature, pour recevoir un appel téléphonique du recruteur

La durée dépend de l’organisation et de la taille du recruteur, ainsi que de son origine, c’est-à-dire que l’approche est différente s’il s’agit d’un cabinet de recrutement ou de l’entreprise qui embauche elle-même

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

CV, lettre de motivation : Le format des pièces jointes
Entretien téléphonique non planifié
Communiquer correctement pendant un entretien d’embauche

Types de sites d’emploi spécialisés sur www.boosteremploi.com
Google + : Le réseau social de Google
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