Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

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Prendre du recul : Une évolution positive


Prendre du recul : Une évolution positive

prendre du reculLa capacité à prendre du recul est une qualité personnelle ou compétence douce (soft skill).

Cela évite des réactions trop brusques et inadaptées à la situation.

Quand un événement arrive, il y a la réaction émotionnelle naturelle qui vient en premier.
Cette réaction est spontanée et est en fonction de son caractère et de son éducation.

Puis, en quelques fractions de seconde, la raison intervient pour nous dire si nous avons bien réagit ou l’inverse, ou nous retient pour nous empêcher de réagir d’une manière inappropriée.

Toujours quelques fractions de seconde plus tard, jusqu’à quelques secondes, notre raison nous fait trouver la « bonne » réaction.
Bonne ou mauvaise car la réaction est influencée par la compréhension de la situation.

Un exemple pour bien comprendre

Pour bien comprendre cela, il faut s’imaginer se trouver avec un enfant dans un magasin qui se met à faire un caprice.
La réaction émotionnelle va être de le faire taire, peut-être avec une tape ou un cri contre lui.

Puis, notre raison nous dit que frapper un enfant ou crier après un enfant est une mauvaise chose et nous décidons de laisser tomber cette réaction.

La réaction va être ensuite différente selon le moment :

  • Prendre l’enfant dans ses bras,
  • Céder à son caprice,
  • Lui expliquer qu’il est impossible de satisfaire à son caprice,
  • etc.

Peu importe, en tout cas le pire a été évité.

Suivre sa tête ou suivre son cœur ?

Le recul, c’est la possibilité de choisir entre différentes réactions que notre raison nous propose.

Pour la tête, c’est la logique et le raisonnement qui vont primer, c’est avoir un cerveau gauche.

Pour le cœur, c’est l’intuition et les sentiments qui vont décider, c’est avoir un cerveau droit.

Nous sommes tous un peu les deux, parfois plus analytique parfois plus sensible, avec toujours une préférence naturelle pour un côté ou l’autre.

Un bon manager prend du recul

Lorsque vous avez une équipe à encadrer, avant de pousser des cris en disant que le travail était mal fait, rassemblez les informations nécessaires avant de décider.

À un poste de responsabilité, vous devez impérativement réagir en toute connaissance de cause.

Prendre du recul évite de dire ou de faire des bêtises.

Pas trop de recul

Attention à réagir à temps.

Quand on prend trop de recul, on risque de laisser penser à l’autre que l’on est incapable de réagir correctement, c’est-à-dire de décider de la réaction à prendre.

Comme tout ce processus prend généralement moins d’une seconde, c’est l’expérience qui nous aide.

Au début de sa vie, professionnelle ou personnelle, le processus est un exercice qui demande la capacité à évaluer les différentes options, donc à envisager ces options.

Avec de l’expérience, on utilise inconsciemment le passé pour trouver une réaction la plus appropriée possible.

Par contre, le manque d’expérience nous propose qu’une seule option ou zéro.
Zéro signifie que l’on reste bloqué sans savoir comment réagir.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Peur de ne pas réussir : Comment réagir


Pire que le trac, la déconsidération de soi

peur de l'échecVous doutez de vous-même ?

Après une série d’échecs ou une seule rebuffade, votre moral est au plus bas.

Un dépit amoureux ou un licenciement, un cadeau raté reçu à votre anniversaire ou une réduction qui vous est passé sous le nez, une remontrance de votre chef ou un harcèlement sur Internet, etc. : il y a tellement d’occasions de se sentir oublié (e), frustré (e), décontenancé (e), rabaissé (e), au point de penser que l’on est bon à rien, malgré ses qualités et son savoir-faire.

La peur de l’échec

La peur de l’échec est un des premiers symptômes que l’on éprouve dans sa vie.

Elle apparaît dès l’école, surtout quand une leçon est mal apprise ou que l’on s’est entiché de son ou sa camarade de classe.

La peur de manquer des connaissances ou des compétences pour parvenir au résultat envisagé est au moins aussi forte que celle d’essuyer un refus et de perdre l’estime de l’autre.

Le manque de confiance en soi

Le manque de confiance en soi vient aussi des discours entendus dans sa vie professionnelle autant que dans sa vie personnelle.

Quand vos parents, vos professeurs, votre conjoint (e), vos enfants, vos chefs disent du mal de vous ou vous répètent que d’autres font mieux que vous, ou encore vous ignorent, on peut dire que cela pèse sur le moral.

Se sous-estimer

Mettez-vous la barre trop haute ?

Sans vouloir pécher par excès de zèle ou surestimer ses qualités et ses compétences, dites-vous que l’opinion des autres sur vous-même à moins d’importance que votre propre opinion sur vous-même.

C’est vous qui avez raison !

Accumulez les échecs pour progresser

Si vous ratez cette fois-ci, ce sera pour une prochaine fois.

Préparez-vous, formez-vous, renseignez-vous et quand vous pensez être prêt (e), lancez-vous.

Avoir peur de l’échec conduit à la paralysie, alors dites-vous que l’occasion fait le larron : une opportunité que l’on laisse passée vous fait éprouver des regrets.

Préférez-vous avoir des regrets ou des remords ? Ceci est une question entendue dans un entretien d’embauche.

Agir, c’est se donner le droit de se tromper. Le droit à l’erreur que l’on s’accorde, permet de rebondir sur de meilleures bases, sous réserve d’avoir compris ce qu’il aurait fallu faire.

Analyser ses erreurs

Certains échecs sont sans rapport avec vous :

Un amour non réciproque, un licenciement économique, une inondation soudaine, etc. sont autant d’exemples où l’échec est indépendant de votre volonté.

D’autres échecs sont bien les vôtres :

Ne rejetez pas systématiquement tous les malheurs qui vous arrivent sur les autres. On a vite fait de trouver des boucs-émissaires alors qu’une analyse plus objective montre que vous avez commis une erreur.

Faites la part des choses et rebondissez.

Progresser

D’autres font mieux que vous ou ont plus de chance. Et alors ? La jalousie est un sentiment négatif.
Être envieux (se) devrait vous aider à vous surpasser.

Si vous voulez parvenir à atteindre les mêmes objectifs que les plus chanceux, les plus intelligents ou les plus entreprenants, alors déterminez vos points forts et vos axes d’amélioration.

Renforcez les premiers et minimisez les seconds.

Philippe Garin

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Stagnation dans sa recherche d’emploi : se remettre en question


Les réticences au changement

Vous voilà au chômage !

réticence au changement

réticence au changement

Vous y êtes depuis très peu vous y êtes depuis très longtemps. Vous n’avez pas choisi cette situation, ou la subissez.

Vous avez peur du changement que cela implique. C’est tout à fait normal.

Vous aimeriez bien retrouver un poste, de préférence identique, mais en mieux c’est-à-dire un emploi qui vous convienne.

Poursuite ou reconversion ?

Les motifs psychologiques qui vous bloquent :

  • Vous pensez manquer de compétences ou vous ignorez celles que vous possédez
  • Vous refusez de vous mettre en cause, vous campez sur vos positions : formation lointaine ou inadaptée, compétences obsolètes ou transposables
  • Vous avez peur de l’inconnu et des changements qui vous attendent, dans votre vie professionnelle et personnelle : changement de lieu de travail et d’habitation, de comportements professionnels
  • Vous êtes habitués à des comportements dégradés vis-à-vis du comportement que vous aviez lorsque vous travailliez : rythme du lever et du coucher, hygiène, exercice physique, temps passé à travailler ou à rechercher un emploi, ou encore à se former
  • Vous n’avez plus envie de faire d’efforts, et/ou vous vous démoralisez par des efforts sont les résultats positifs attendus
  • Vous vous énervez de l’incompréhension que vous rencontrez au contact de personnes pour qui votre sort les laisse indifférent, ou l’absence de réponse à vos sollicitations
  • Vous craignez de ne plus être à la hauteur, tant dans votre recherche d’emploi elle-même que dans les postes que l’on vous propose
  • Vous vous surestimez ou vous sous-estimez.
  • Vous perdez de vue ce que cherchent les recruteurs pour vous mettre à la hauteur de ce qu’ils attendent.
  • Vous vous contentez de lire les offres d’emploi, alors qu’elle ne représente que 25 % des postes disponibles
  • Vous restez seul (e) ou avec peu d’appui

Il est temps de réagir

  • Fait un point sur votre situation : bilan de compétences et projet professionnel
  • Définissez des objectifs atteignables à court terme puis à moyen terme
  • Préparez-vous :
    • vos outils de communication
    • vos outils de veille sur le marché de l’emploi
    • votre planning quotidien et à la semaine, pour vous concentrer sur votre recherche
  • Envisagez une reconversion
  • Envisagez une formation courte ou diplômante
  • Communiquez :
    • sur le fait que vous êtes à la recherche d’un emploi
    • sur le fait que vous êtes un (e) professionnel (le) en recherche d’emploi
    • sur les réseaux sociaux, dans des clubs ou associations, autour de vous
  • Soyez méthodique et détaillez vos actions à venir, et analysez vos actions passées. Agissez avec méthode et planification plus que par intuition ou opportunité
  • Faites-vous aider : conseils, finances, soutien psychologique, réseaux de contacts

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En poste ET en recherche d’emploi : Bien réagir


En poste, vous vous faites prendre en pleine recherche d’emploi

Après avoir décidé de quitter votre poste actuel et malgré toutes les précautions que vous avez prises, votre démarche de recherche d’emploi est découverte à votre travail.bien réagir quand on est pris

Sommaire :

En poste ET en recherche d’emploi : Prudence
En poste ET en recherche d’emploi : Les risques

Réagissez correctement

Malgré votre attention, vos réflexes vous ont lâché juste avant de changer de fenêtre à l’écran ou de faire une pause au téléphone.
Quelqu’un vous a vu ou vous a entendu.

Évitez de regarder l’autre. Vous risquez de rougir ou de vous énerver, selon votre tempérament.

Un collègue, bien intentionné ou neutre, aura tendance à se taire pour, éventuellement vous en parler à une pause ou à tout autre moment où vous serez entre vous.
Restez évasif (ve) ou confirmez en réclamant un engagement de silence de la part de l’autre

Un collègue mal intentionné ou un chef aura, lui aussi, un moment de surprise.
Il est alors rare de pouvoir éviter de répondre à ses questions.
Si votre chef ne dit rien, faites-en autant.

Pas de justification, des explications

Si l’attitude de votre responsable envers vous change ou s’il souhaite vous parler, immédiatement ou plus tard, demandez, si nécessaire, à ce que la conversation se fasse à l’abri d’autres oreilles indiscrètes.

Exposez alors la situation telle qu’elle est, c’est-à-dire indiquez à quel stade de votre recherche d’emploi vous êtes : de la simple prise de renseignements sans conséquence immédiate à un entretien téléphonique avec un recruteur.

Faites part des motifs qui vous conduisent à penser quitter l’entreprise.
Souvent, cet entretien individuel non planifié permet d’aplanir des malentendus, d’obtenir une reconnaissance du travail effectué, ou une correction de l’appréciation de votre responsable sur votre travail.

Selon que votre responsable envisage de vous garder ou de vous libérer, il sera enclin à faire des efforts ou tout l’inverse. De toute façon, le risque qu’il vous licencie est quasi nul, dans la mesure où il préférera, de très loin, une démission. En attendant, il est probable que vos tâches seront insipides et peu valorisantes, sans parler des placards dorés pour certains d’entre vous.

Selon votre degré d’envie de quitter l’entreprise dans laquelle vous êtes, vous vous sentirez plus ou moins à l’aise pour continuer de préparer votre départ.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Devise 031 : N’insulte jamais la mère d’un Ferengi. Insulte plutôt quelque chose auquel il tient


Devise 031 des Devises de l’Acquisition des Ferengi (Star Trek)

« N’insulte jamais la mère d’un Ferengi.

Insulte plutôt quelque chose auquel il tient« 

« Never insult a Ferengi’s mother. Insult something he cares about instead »

source : Episode Le siège (The Siege) (DS9)ma mère m'attend

Littéralement

Jamais n’insulte la mère d’un Ferengi. Insulte quelque chose auquel il tient à la place

Interprétation

Insulter la mère d’un Ferengi ne porte pas puisqu’il y a d’autres choses auxquelles il tient plus

Les insultes sont un moyen d’expression dont l’objectif est de toucher le moral de la personne visée.
Pour que ces insultes atteignent ce résultat, encore faut-il que l’insulte soit comprise, donc soit considérée comme une insulte par celui ou celle à qui elle est destinée.
D’autre part, pour qu’une insulte ait l’impact souhaité, à savoir faire le plus de mal possible à la personne insultée, il faut que le sujet de l’insulte concerne ce à quoi la personne insultée tient le plus.

Plus l’insulte touche l’autre au plus profond de ses convictions et de ce à quoi il tient, plus l’insulte sera puissante.

Commentaires

Plus généralement, cette règle de conduite des Ferengi amène à l’un des principes de la communication, à savoir de bien connaître son interlocuteur.
Quelque soit le message que l’on veut lui transmettre, plus il touchera sa conscience profonde et mieux le message sera reçu.

Chacun d’entre nous, de part son passé, son éducation, son origine sociale (et aucunement son origine raciale), ses rencontres, ses actions, dispose d’un ensemble de « filtres » au travers desquels un message passe.

Quand le sujet ne nous intéresse pas, ou quand on est dans un état physique dégradé, comme la fatigue, ou encore dans une posture difficile, alors le message sera reçu avec plus ou moins d’attention et sera ainsi plus ou moins retenu.

Selon l’impact dans la réception du message, le récepteur réagira différemment : de l’indifférence total à une réaction physique, pouvant avoir des conséquences graves pour la santé, en passant par une réaction émotive plus ou moins forte selon le cas : du rire aux larmes, de la joie à la colère, etc.

Tout le panel des émotions humaines peut être atteint par le choix des mots, l’attitude de celui ou celle qui émet le message, la force de conviction exprimée, et le sujet choisi.

Par exemple, dans un stade de football, une insulte a peu d’impact car elle est un mode d’expression, partagé par un très grand nombre, et chacun sait que cela fait partie du spectacle.
Par contre, lorsqu’un joueur insulte un autre joueur, et que cette insulte porte sur la famille alors cela donne un coup de boule à la Zidane, dernier acte de sa carrière, devant des millions de personnes.
Plus rien d’avait d’importance que cette réaction émotionnelle forte.

Philippe Garin

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Star Trek et ses dérivés sont propriétés de Paramount Pictures (CBS)

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Entendre n’est pas comprendre
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Critiqué(e) en public : Comment réagir


Critiqué(e) en public : Comment réagir

La critique en public

critique publiqueDans le monde du travail, il n’est pas toujours facile d’éviter les conflits. C’est même impossible. Quelles que soient les circonstances, à un moment ou à un autre de votre carrière, vous êtes confronté à des rapports difficiles avec d’autres personnes.

Etre critiqué (e) en public est l’un des moments les plus difficiles à gérer parce que le conflit devient connu par ceux qui y assistent, même passivement et de loin –mais toujours à portée de voix.

Si le conflit débute publiquement alors que vous ne vous y attendez pas, alors la situation est encore pire pour vous.

Que ce soit un collègue, un responsable plus haut dans la hiérarchie ou un de vos collaborateurs, la personne en face de vous et qui vous critique ouvertement sait qu’elle agit en public dans le but de vous discréditer aux yeux des autres.
Elle sait qu’il va y avoir des conséquences, pour vous et pour elle.

Son premier but sera peut-être d’exprimer un désaccord sur votre façon de travailler, vos prises de décisions ou leurs absences.
Ce peut, aussi, être un moyen de se lâcher après une accumulation d’appréciations négatives de votre savoir-être autant que de savoir-faire.

Dans tous les cas de figures, le second but sera de vous discréditer, de montrer à quel point vous êtes mauvais et que vous déplaisez.

Il y a donc les deux dimensions : votre travail et vous-même.

Comment réagir ?

1. Evitez une réaction épidermique

Vous contradicteur n’attend qu’une seule chose : que vous réagissiez, que vous rentriez dans le conflit ouvert, en espérant que votre position soit affaiblie, que votre émotion prenne le dessus et vous discrédite encore plus.

Respirez lentement. Comptez jusqu’à dix.

Laissez passer les premiers signes de l’orage, jusqu’à la première respiration de votre interlocuteur.

Puis réagissez avec le moins d’émotion apparente possible.

2. Attention aux sanctions

Si le conflit est ouvert en public par un responsable hiérarchique, vous devez vous retenir plus encore que s’il s’agit d’une autre personne.

Plus longtemps il s’exprimera devant d’autres personnes, plus il perdra de sa crédibilité en tant que responsable. Bien sûr, ceux qui assistent à l’éclat ne l’exprimeront pas. Ils seront spectateurs attentifs, qu’ils le souhaitent ou non.

Lorsqu’un manager en arrive à faire part en public de reproches alors qu’il devrait le faire en tête à tête, c’est qu’il est incapable de gérer ses collaborateurs dont vous faites partie.

3. Sans public

Si vous en avez la possibilité, demandez à ce que la conversation se poursuive sans public.
Convoquez votre collaborateur à un entretien individuel, demandez-le à un collègue, réclamez-le auprès du manager.

4. Essayez de juger les faits et non pas les sentiments

L’attaque est, certes, personnelle. Elle reste en relation avec le travail, pas avec votre personne. Ce n’est pas vous qui êtes en cause, en tant que personne, mais vos actions ou votre manque d’actions.

Essayez de les analyser objectivement en fonction des critiques que votre interlocuteur a exprimées.

Que ce soit devant un public ou dans un entretien individuel, l’analyse doit être la même.

5. Exprimez-vous sur la forme

Quelle que soit la cause du conflit, il n’a pas à éclater en public.

Vous devez l’annoncer à votre interlocuteur avant de proposer un dialogue.

L’autre a alors la possibilité de s’exprimer et vous d’y répondre.

6. En cas d’attaque sur votre personne.

Ne répondez jamais par une attaque sur la personne responsable de l’exposition de ses critiques en public.

Rappelez-lui sa position et que la résolution d’un conflit que peut avoir lieu que si les deux parties le veulent.

Des propos injurieux peuvent être source de plainte en justice (Prud’hommes ou pénal) et les personnes qui ont assisté à l’éclat seront sollicitées pour servir de témoins.

7. Appelez à l’aide, si nécessaire

Si vous vous sentez en position de faiblesse, ou dans l’incapacité à gérer seul le conflit, vous pouvez faire appel à l’aide.
Celle-ci doit être limitée car votre crédibilité peut en être affaiblie.

Cette aide peut être apportée par un collègue, un représentant du personnel ou un responsable hiérarchique.
Il ne faut cependant pas en abuser. Elle ne doit être ni systématique, ni durable.

Elle peut être précieuse lors de la première rencontre, lors de l’exposition du conflit en public ou de la réunion qui la suit, pour calmer les émotions et en chercher les causes.

Dans le cas où vous faites appel à un responsable hiérarchique, celui-ci espéra d’abord que vous serez à même de résoudre le conflit par vous-même.
Personne n’aime être impliqué pour un de ses subordonnés, surtout si les critiques s’avèrent fondées.

8. L’après crise

Que vous ayez réussi à résoudre le conflit ou qu’il perdure, vous ne pouvez échapper au jugement des autres.

Certains considéreront que vous vous en êtes bien sorti. D’autres que vous vous êtes lamentablement comporté.

En tout état de cause, le fait d’avoir subi des critiques en public est déjà une critique à votre encontre.

Sauf surprise totale, des signes précurseurs auraient du vous alerter.
Soyez attentif à ces signes, préparez vos arguments, pour et contre, et convoquez ou demandez une réunion, avant qu’un éclat public n’arrive.

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L’écoute active, ça s’apprend


L’écoute active, ça s’apprend

Cicéron dénonce CatilinaL’écoute active est avant tout une prise de conscience du dialogue en cours. Le message complet comprend la partie verbale et non verbale. Encore faut-il savoir s’en rendre compte et réagir en conséquence.

C’est pourquoi l’écoute active passe par différentes phases ou étapes

Les Phases de l’écoute active

Phase 1  Percevoir Ecouter le message
Phase 2  Associer Interpréter le message
Phase 3  Evaluer Jauger le message
Phase 4  Répondre Réagir au message

Les Étapes de l’écoute active

  1. Écoutez avec un esprit positif – peu importe si le sujet est ardu
  2. Écoutez patiemment. Ne commencez pas à répondre
  3. Affichez votre attention, concentration et intérêt
     
  4. Traitez les tous de la même façon – donner une chance à chacun
  5. Ne tirez pas de conclusions hâtives
  6. Saisissez l’essentiel – Ne vous perdez pas dans les détails !
     
  7. N’évitez pas les questions complexes. Partagez votre écoute en différentes parties
  8. Des mots-clé-sont suffisants pour prendre des notes. Personnalisez vos notes en fonction de celui qui parle
  9. Donnez votre avis sur le contenu, pas sur la présentation
     
  10. Profitez de la rapidité de vos pensées : évaluez et ordonnez votre écoute. Faites-vous ensuite votre avis !
  11. Ne vous bloquez pas sur un premier avis
  12. Réfléchissez, résumez d’abord dans votre esprit – jugez objectivement
     
  13. Réagissez avec une rétroaction positive. Posez plus de questions que n’exprimez votre point de vue
  14. Écoutez activement est aussi un bon exercice pour ceux qui veulent avoir leur mot à dire
  15. Écoutez – écoutez – Cesser d’interrompre !

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