Postuler : 6 freins psychologiques Partie 2 sur 2


3 autres freins à faire disparaître

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Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 2 sur 2

4/ Votre crainte de la concurrence

Pour devenir astronaute ou président de la République, la concurrence est effectivement rude.

Votre persévérance et vos soutiens vont vous aider à vous montrer sous votre meilleur jour.

haka pour contre la peur de à la concurrence

haka pour vaincre sa peur ou la donner aux concurrents

Dans votre recherche d’emploi, la solitude est mauvaise conseillère. En emploi, vous êtes aussi confronté à la concurrence.
Vos collègues, votre responsable hiérarchique ou vos subordonnés, sont tous à l’affut de vos erreurs. Ils vous jugent tous les jours, certains avec bienveillance, d’autres…

Comme dans une course cycliste, un seul sera vainqueur. Vous décrochez le poste parfois sur un détail.

Faites de votre mieux. Vos concurrents sur le poste feront pareil de leur côté. La prise de décision appartient aux recruteurs.
Peu importe que vous soyez seul, dix ou cent candidats, vous avez tous autant de chance.

Les mathématiques sont une science, le recrutement est une appréciation humaine.

5/ L’offre est ancienne

Il arrive que le recrutement prenne plus de temps que prévu. Il arrive aussi que la personne choisie, quitte son nouveau poste durant sa période d’essai. Le recrutement repart donc à zéro.

De même, la description du poste dans l’offre d’emploi décourage trop les candidats de postuler, sans compter les aprioris sur les conditions de travail qui vous rebutent.

ancienne pub pour trouver un emploi

La date de publication de l’offre d’emploi est trop ancienne à vos yeux ? Dites-vous qu’en arrivant après les premières candidatures, la vôtre a de plus forte chance de se trouver sur le haut de la pile.

Il est possible que tous les candidats précédents aient été rejeté, alors que votre candidature arrive à point nommé.

Avec le temps, le recruteur, qui peine à recruter, assouplit ses critères de recherche. Des critères qu’il mettait, au départ, comme indispensables, vont devenir des critères moins importants pour son choix.

6/ Vos prétentions salariales

Parfois, une offre d’emploi indique la fourchette de salaire envisagée. Généralement, c’est une mention absente. Pourquoi ce phénomène devrait-il vous freiner ?

Quand vous recherchez, sur Internet, les salaires pratiqués, vous vous apercevez qu’ils sont plus élevés que ce qui est proposé ou plus bas que ce que vous espériez.

D’abord, seuls ceux qui considèrent avec un bon salaire remplissent les questionnaires en ligne, ce qui fausse les résultats des rémunérations moyennes.
Ensuite, la loi du marché est un rapport de force entre l’offre et la demande.

le salaire de la peur

quel était le montant du salaire dans ce film ?

Les métiers en tension sont plutôt bien payés pour attirer les candidats. Il en est de même de toutes les spécialités. Les experts sont recherchés.

Ce qui compte, c’est l’adéquation entre vos besoins et la rémunération, sous réserve que l’employeur soit en mesure de vous payer à hauteur de vos espérances.
Il doit faire avec la rémunération des autres salariés en place, surtout de ceux de la même équipe.

Néanmoins, le salaire se négocie aussi au moment de l’embauche. Vous pouvez avoir des surprises et une meilleure rémunération, en fin de compte, que celle que vous imaginiez au départ, même si elle est au-dessus de la fourchette écrite dans l’annonce.

Conclusion

Vos hésitations à envoyer votre candidature sont le plus souvent dans votre tête. Elles sont guidées par votre éducation, des on-dit, des préjugés, des croyances.

Les recruteurs cherchent, avant tout, des collaborateurs capables de satisfaire aux besoins de l’entreprise. Alors éliminez vos états d’âmes, lancez-vous.

Si vous échouez, postulez ailleurs. Vous gagnerez en confiance en soi, puis en estime de soi et vous décrocherez le poste qui vous convient.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Recrutement : le choix se fait par les détails
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Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 1 sur 2


Les 3 premiers freins à lever pour postuler

Contrairement à ce que de nombreuses personnes croient, être chômeur est une situation subie. Si elle pouvait être tout le temps éviter, ce serait mieux pour tout le monde.

Seulement voilà, quand ça vous arrive, il faut accuser le coup et faire le deuil de son ancienne vie professionnelle et rebondir vers une prochaine.

Le moral est bas. La perspective de revenus qui baissent, brusquement, au début, puis progressivement au fur et à mesure que les mois de chômage passent, renforcent déprime ou/ stress.

Alors il est courant que vous vous mettiez des freins au moment d’envoyer votre candidature.

Voyons lesquels.

rue de l'humilité à Lyon

rue de Lyon

1/ Votre humilité ou votre honte

Dans nos sociétés, nous sommes éduqués avec idée que nous devons être humbles, jusqu’à cacher toutes nos qualités.

Cette situation, désagréable à souhait, est vue par ceux qui sont passé à travers, vous fait honte, comme si vous étiez coupable, comme si vous aviez une maladie honteuse, comme si le jugement des autres est plus important que votre propre jugement.

Or, dans une recherche d’emploi, vous devez montrer, au contraire, toutes vos compétences, vos savoirs, vos savoir-faire, votre capacité à vous intégrer dans une nouvelle équipe.

Vous avez beaucoup plus de qualités et de compétences que vous le pensez.

2/ Votre peur d’échouer

Les éloges sont donnés aux meilleurs. C’est, du moins, ce que vous apprenez en allant à l’école. Pourtant, bons et mauvais à l’école ont leur place dans la société. Chacun y contribue à la hauteur de ses capacités. Le chômage frappe toutes les catégories de salariés : du PDG au niveau le plus bas dans la hiérarchie.

anxiété peur d'échouer

peur d’échouer

Chacun a peur d’échouer dans sa recherche d’emploi, comme chacun craignait d’avoir une mauvaise note à l’école.

Pourtant, c’est différent.

Dans une recherche d’emploi, vous avez, avant même de postuler, une réponse négative. Tout ce qui peut vous arriver en envoyant votre candidature, c’est une réponse positive. Une réponse négative laisserait votre situation inchangée alors qu’elle sera améliorée.

Comme dit un slogan publicitaire bien connu :

100% des gagnants ont tenté leur chance.

3/ Vous êtes loin du profil idéal

Les descriptions de poste sont parfois longues et très complètes dans les offres d’emploi. Cela apparaît dans la longue liste des principales tâches ou dans celles des savoir-faire et savoir-être demandées.

Les recruteurs savent parfaitement que la description du candidat idéal est celle de la perfection, celle du candidat impossible à trouver.

Parmi tous les critères de sélection, certains sont incontournables, d’autres le sont beaucoup moins.

profil de l'homme idéal

l’homme idéal ?

S’il est très difficile de les classer dans l’une ou l’autre de ces deux catégories, ce qui compte est plus le pourcentage de critères que votre profil possède.

Bien découper l’offre pour y attacher vos compétences à chaque critère vous permet de définir celles demandées et qui vous manquent ou que vous avez.

Votre personnalité, votre éloquence, votre prestance sont autant d’éléments qui jouent en votre faveur, une fois le premier rendez-vous pris.

Vous pouvez compenser les savoir-faire manquants par des formations, à évoquer sur la lettre de candidature, durant l’entretien ou/et négocier à l’embauche.

La suite dans ce second article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Agression verbale 1/2 : CNV Communication non Violente


Application concrète de la Communication non violente

Le monde médical est souvent confronté à un refus de soin. Le patient peut, par exemple, refuser violemment une prise de sang par une stagiaire en l’insultant.

Le comportement face à l’agression, surtout verbale, est une question d’éducation et de formation.
Dans toutes relations entre deux personnes, il y a des mots et des faits, ainsi que des émotions.

peur de la prise de sangLa Communication Non Violente est un moyen de s’exprimer en évitant de critiquer et de blesser l’autre, notamment dans le cas d’une personne affaiblie. Cependant, elle a ses limites car le message doit parvenir correctement à son interlocuteur.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre

, proverbe français

La peur engendre la colère

Dans un cas de soin refusé, c’est bien souvent la peur qui est l’émotion la plus forte.
La peur nous fait agir de deux manières possibles : la fuite ou le combat.
Faute de pouvoir fuir, car blessé ou ayant besoin de soin, il reste le combat qui se manifeste alors sous la forme de coups ou d’agression verbale.

Le pourquoi de la peur est inconnu car nous voyons la colère et l’attaque avant de comprendre ce qui motive la personne à avoir un tel comportement.

quand la peur engendre la colère

la colère du docteur le transforme en un géant vert

La plupart du temps, la raison de la peur est irrationnelle. Dans l’esprit de cette personne, une stagiaire est une personne incapable d’assurer des soins et donc est susceptible de mettre sa vie en danger, d’où la peur, la colère et l’agression verbale.

Maintenant, une fois que cela est constaté et analysé, rapidement, il convient de regarder comment réagir.

Les émotions

Face à un refus de soin, en quelques secondes, les émotions se bousculent.

En premier, la surprise face à l’inattendue d’une réaction négative, qui, de plus, est verbalement une agression.

Les gestes et grimaces de l’autre peuvent aussi déclencher  peur d’une agression physique et, comme la peur est mauvaise conseillère, elle déclenche de la colère.

Vraisemblablement, la frustration de ne pouvoir soigner le patient était au rendez-vous

Les causes profondes

causes profondes les 5 pourquoi

Le principe de la recherche des causes profondes est de poser 5 fois la question « pourquoi ? ».
A un moment donné, la vraie raison va finir par sortir et il est alors possible de donner une réponse appropriée à son interlocuteur.

Néanmoins, dans le travail d’une infirmière, le temps est trop court pour analyser aussi profondément les motifs du refus violent de se laisser soigner.
Il est évident que la réponse verbale pose un problème, celui de la relation avec le patient.

Application de la CNV

Quand on applique les principes de la Communication non violente, la CNV, une réponse possible aurait pu être :

 » Je constate que vous refusez que je vous faire une prise de sang, ça me blesse car il s’agit d’un acte très banal que je maîtrise et j’ai autant droit au respect que tout le monde. J’aimerais que vous réfléchissiez et que vous m’autorisiez à vous approcher pour faire mon travail. »

ou

« De quoi avez-vous peur ? Je vous considère comme un patient qui a besoin de soin. L’infirmière en chef m’a confié la tâche de m’occuper de vous, c’est qu’elle sait que je peux le faire. J’ai confiance dans ma capacité à vous prélever du sang et dans le jugement de ma chef. ».

Rassurer

La première chose à faire est de garder son calme et de rassurer le patient, quel qu’il soit. Un comportement agressif suscite une réaction agressive.
C’est naturel, quand on est attaqué, on se défend.

rassurer ça va bien allerCependant, nous vivons dans une société et les comportements « sauvages » n’ont pas leur place. Par conséquent, ni geste violent ni parole agressive, en guise de réponse.

Rassurer le patient récalcitrant en lui faisant part

  • de son savoir-faire,
  • du jugement du responsable sur Les capacités à exécuter la tâche demandée,
  • de la volonté de le soigner,
  • de ne pas tenir compte de sa colère et de sa peur, tout en respectant sa volonté
  • d’avoir droit au respect en tant que personne autant qu’en tant que soignante.

Le premier pas est le sourire. La plupart des agressions sont évitées grâce au sourire, un sourire chaud, un sourire vrai. Pas un sourire crispé, artificiel.

Un autre pas est l’utilisation de l’humour. L’humour permet de neutraliser une agression verbale. Cela peut donner une réaction face à ce patient du genre : « ben dites donc, un grand monsieur comme vous a-t-il peur d’une prise de sang ? » sur un ton enjoué.

Lire la suite : Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

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Les 4 registres de la Communication interpersonnelle
Déperdition de l’information : Pourquoi
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Critiquer sans blesser : Mode d’emploi
Secourir 1/5 : Les bons gestes
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Entretien d’embauche : Les nouvelles questions pièges liées à la pandémie


Quand la pandémie provoque de nouvelles questions pièges en entretien d’embauche

2019 L’apparition du corona-virus, appelé COVID-19 s’est répandu dans une pandémie mondiale qui a touché tous les pays et toutes les populations.

L’activité économique a été stoppée ou freinée selon les périodes de l’année depuis 2020.
L’impact sur le travail et la recherche d’emploi a modifié les règles : Déplacements en baisse et télétravail en hausse, entre autres.

Comment bien porter un masqueDe nouvelles questions sont posées durant les entretiens d’embauche. A prendre avec précaution pour répondre correctement.

Comment allez-vous ?

Là où il y avait une banale formule de bienvenue se trouve maintenant une première question piège.

La question de la santé est réservée à la médecine du travail. Cependant, les conséquences sur votre état psychique est le sujet de cette question.

rue déserte pendant le confinementLe recruteur souhaite savoir si vous avez surmonté l’alternance de peur et d’espoir, de confinement et de couvre-feu.

Votre réponse doit montrer que tout va bien, que vous êtes prêt (e) à retourner à l’emploi, tourné (e) vers l’avenir et les nouvelles tâches qui vous attendent.

Pour quelle(s) raison(s) cherchez-vous un emploi ?

Vous pouvez avoir été en recherche d’emploi avant le début de la pandémie.
Dans ce cas, la baisse des recrutements vous a compliqué la recherche. Il est facile d’expliquer pourquoi nous êtes toujours en recherche.

Si vous avez perdu votre emploi durant la crise, parce que votre entreprise a dû se résoudre à vous licencier, alors il est facile de comprendre que vous ayez démarré une nouvelle recherche d’emploi.

perte d'emploi restaurationPlus difficile à motiver est votre départ ou envie de quitter votre employeur actuel.

Est-ce par crainte et anticipation de la perte de votre emploi ou un besoin de changer de mode de management ou d’activité, ou encore de progresser et de développer responsabilités et compétences ?

Dans ce dernier cas, le recruteur cherchera à savoir si votre candidature est liée à la crise sanitaire ou a pour motivation une de celles qui existaient déjà avant la pandémie.

Qu’avez-vous fait durant les confinements ?

En dehors de la première et de la deuxième ligne de front face à la pandémie, nous sommes tous resté chez nous durant les confinements.
Par contre, nos occupations durant ces périodes sont propres à chacun de nous.

Entre un farniente imposé devant la télé ou les jeux de société en famille, le bricolage et le rangement de son logis, ou encore des heures passées à se former en ligne, ou même le sport dans sa chambre ou son salon, le choix des occupations est très large.

rameur chez soi ou dehorsD’autres se sont occupés de l’éducation des enfants alors que certains se sont enfermés pour éviter pleurs et cris en plus de la promiscuité durable.

Le nombre de divorces a augmenté, ainsi que les dépressions et autres symptômes de mal-être.

Votre résistance au stress a été mise à rude épreuve. Votre sens de l’organisation et du dialogue ont fait toute la différence.

Ce sont vos capacités et vos ressources que veut découvrir le recruteur, à l’épreuve du feu.

Qu’avez-vous appris de cette crise sanitaire et économique ?

Vos habitudes de travail ont-elles changées durablement ? Lesquelles ?

Vous avez gardé le moral et passé la période de restrictions sanitaires sans trop vous poser de questions.

A moins que vous avez énormément réfléchi à la suite de votre carrière, avec un déménagement à la clé et un changement d’orientation.

se laver les mainsPeut-être même vous êtes-vous engagé à soutenir les soignants ou vos voisins et développé des actions pour lutter contre la crise.

Quelle que soit votre réflexion sur votre future carrière, il s’agit, pour le recruteur, de déterminer votre degré de réactivité et de résilience face à cette période difficile de pandémie.

Qu’est-ce qui vous a le plus manqué ?

De l’absence de relations avec les autres au manque de papier toilette dans les rayons, le panel de réponse à cette question est immense.

Votre première réponse va déterminer l’impression que vous donnerez au recruteur.

restaurant ToursElle portera sur la vie privée ou sur la vie professionnelle. Elle sera le révélateur de la place de l’une et de l’autre dans votre vie. Trop de l’une ou trop de l’autre et votre vie est déséquilibrée.

Il s’agit d’un état des lieux de vos valeurs prioritaires qui sont rendu plus facile à analyser par le recruteur que pendant la période qui a précédé la pandémie.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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La fameuse courbe du deuil


La courbe du deuil

La fameuse Courbe du deuil, inventée en 1969, par Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et fervente défenseur des soins palliatifs, fait l’objet de multiples variantes.

la courbe du deuil par Philippe GarinElle est utilisée notamment :

Le nombre d’étapes ainsi que leur désignation varient selon le domaine et la version.

Elle montre les émotions suscitées par l’annonce de la mauvaise nouvelle, au cours du temps.

La période de deuil est plus ou moins longue selon chaque personne, car les étapes peuvent être passées très rapidement ou très lentement.

Des allers et retours peuvent avoir lieu, entre la partie montante de la courbe et la partie descendante.

Toutes les courbes du deuil, passent par les mêmes 5 étapes du modèle original.

Les étapes

Tout commence au moment de l’annonce de la mauvaise nouvelle, le décès d’un proche, un divorce, une restructuration d’entreprise, l’arrivée d’un nouveau logiciel, la perte de son emploi, etc.
Elle provoque un choc négatif.

1. Le déni

Difficile de croire à cette mauvaise nouvelle. L’incrédulité et l’incompréhension dominent.

Le refus et le rejet sont les premières réactions.

Malheureusement, il faut se faire à l’évidence : L’annonce est vraie.

2. La colère

Tout de suite après le déni, vient une période de colère.

Elle se traduit par une forte montée d’émotion qui pousse à se révolter contre le changement de situation imposé.

Cette montée d’énergie génère une argumentation, des tentatives de faire changer d’avis, quand c’est possible. Seulement, la décision ou la situation est irréversible.

C’est alors que l’inertie démarre et paralyse.

3. La tristesse

Vient alors la tristesse, car la situation passée est bien passée.

C’est une période d’absence de ressort, de lassitude.

Pour certains, cela peut se traduire physiquement, impossible de sortir de son lit, de chez soi, de penser correctement.

Le désespoir et la dépression peuvent être au rendez-vous.

L’avenir semble tellement lointain.

4. L’acceptation

Après la tristesse, bien naturelle, vient l’acceptation de la situation.

Pas moyen de revenir en arrière. C’est une période de résignation.
Parfois aussi de pardon auprès de ceux qui ont subi la colère et la tristesse autour de soi.

C’est la quête d’un sens nouveau, tourné vers l’avenir. La vie continue.

L’énergie revient et l’intérêt se porte sur comment se reconstruire et reconstruire sa vie future, vie privée ou/et professionnelle.

5. L’intégration

La mauvaise nouvelle devient un souvenir, certes douloureux et pourtant intégrée parmi ses souvenirs.

La sérénité revient. De nouvelles forces se rassemblent pour construire un nouveau présent et un nouveau futur. »

« C’est la vie.

The show must go on »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Violences conjugales : Comment aider


Comment aider une personne victime de violences conjugales ?

sos femmes accueilTout autour de nous se trouvent des personnes en danger pour leur santé et même leur vie.

Ce sont des femmes, des enfants et, plus rarement, des hommes. Tous victimes de violences conjugales, par leur conjoint ou compagnon/compagne, ex-mari, ex-petit ami,etc.

Vous avez appris, deviné ou avez été témoin de coups, de blessures ou de menaces contre ces victimes.

L’indifférence est mortelle. Chaque jour, plus d’une femme meure.
Tous les jours, des femmes et/ou des enfants tremblent de peur, sont tiraillés entre amour et haine, se taisent et souffrent.

Pourtant, il existe des moyens de leur venir en aide, sans mettre sa propre sécurité en danger : Appelez à l’aide pour elles et pour eux.

Les adresses et les numéros qu’il faut connaître

  • SOS Femme Violence Conjugale 39.19 : des écoutantes qualifiées soutiennent sans jugement, renseignent, conseillent … Tarif : appel local.
     
  • Les Centres d’Informations aux Droits des Femmes : des juristes accueillent, renseignent, conseillent et orientent. Spécialisés dans le domaine juridique, certains CIDF ont parfois développé d’autres compétences (aide à l’emploi, groupes de paroles). Classés par département, les adresses et les renseignements sont ici.
     
  • Les Centres d’Hébergement ont pour vocation d’accueillir toute personne en difficultés. Le plus grand nombre accueillent les femmes comme les hommes et certains sont spécialisés dans l’accueil de femmes et de femmes victimes de violences. Classées par département, les adresses sont ici.
     
  • Le numéro d’urgence 115, gratuit, peut être appelé en cas de besoin d’hébergement urgent : le correspondant indiquera où se rendre en fonction du département où la demande est faite.
    Dans certains départements, des associations ont développé des accueils de proximité pour femmes victimes de violences, parfois en lien avec un centre d’accueil et d’hébergement. Classées par département, les adresses sont ici.
     
  • Le Mouvement du Planning Familial est bien connu du grand public pour ses actions en faveur de la maîtrise de la fécondité … mais c’est aussi un formidable réseau de militantes des droits des femmes prêtes à se mobiliser pour venir en aide aux femmes en difficulté. A ne pas négliger, donc. Classées par départements, les adresses sont ici.
     
  • Les associations et services d’aide aux victimes peuvent renseigner, conseiller et orienter. Classées par département, les adresses sont ici. Numéro d’appel national : 08.842.846.37.

Source : SOS femmes

Philippe Garin

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Attention aux Centres d’intérêt sur un CV


Les centres d’intérêt sur un CV 2/2piège sur ce que vous aimez

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Les pièges des Centres d’intérêt

Les côtés négatifs des centres d’intérêts sont multiples, aussi est-il très important de faire un choix parmi eux.

  1. Esprit d’équipe ou individuel : Il est plus difficile de trouver une équipe de rugby qu’un partenaire au tennis. Cependant, vous pouvez avoir un fort esprit d’équipe en entreprise et vouloir vous ressourcer seul (e) ou presque durant vos temps libres. Évitez de montrer votre incohérence apparente.
     
  2. Activités dangereuses : Pratiquer un sport de combat, sauter en parachute ou faire de la plongée sous-marine, peuvent effrayer le futur employeur qui va se demander si vous serez encore là le lundi.
     
  3. Être membre d’une association : Vos activités tournées vers les autres vont-t-elles « empiéter » sur votre travail ? Votre esprit sera-t-il disponible pour travailler ? Passerez-vous trop de temps au téléphone ou à écrire des mails pour régler des problèmes extra-professionnels ? Voilà quelques questions que risque de se poser le recruteur.
     
  4. Engagement trop fort : Un engagement militant dans la politique, le syndicalisme ou religieux est impérativement à supprimer de son CV, ainsi que dans des valeurs non partagées avec l’entreprise, son personnel ou/et le recruteur, comme la défense de…

Bien préparer sa rubrique

Dans tous les cas, lorsqu’un recruteur délaisse cette rubrique et évite de vous poser des questions sur vos centres d’intérêt, c’est mauvais signe.
Il a déjà choisi de gagner du temps puisque, dans sa tête, vous êtes éliminé (e).

Quand il pose des questions, ce peut aussi être de la simple curiosité.

Il se peut également que la rubrique Centres d’intérêt soit absente de votre CV, soit parce que vous avez uniquement des loisirs qu’il vaut mieux éviter d’indiquer, soit vous préférez rester tranquillement à vous reposer chez vous.

Que vous ayez bien choisi vos centres d’intérêt ou que vous les avez supprimés, attendez-vous à des questions sur ces sujets.
Par conséquent, mettez uniquement la vérité, car un simple mensonge ou une invention d’un centre d’intérêt produit un doute sur la véracité de tout ce que contient votre CV.

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Pourquoi une candidature spontanée a plus de succès qu’une réponse à annonce ?


Avantages et inconvénients d’une candidature spontanée

avantages et inconvénients d'une candidature spontanéeLa candidature spontanée consiste à écrire à une entreprise pour lui proposer une rencontre dont le but est d’obtenir un emploi dans cette entreprise.

Comme toute démarche de recherche d’emploi, cette façon de faire a ses avantages et ses inconvénients.
Les uns et les autres dépendent du poste, de l’entreprise et de votre profil.

Sommaire :

Avantages et inconvénients d’une candidature spontanée

Se renseigner

Postuler

Les inconvénients

Le premier inconvénient est psychologique : La peur, et plus précisément, la peur de l’inconnu.

Il faut apprendre à se lancer, sans savoir s’il y a une place à créer ou qui va se libérer dans l’entreprise.

L’inconnu, c’est aussi, le choix de l’organisation à qui on va s’adresser. L’organisation et son représentant.
À l’intérieur d’une entreprise, à qui, précisément, envoyer sa candidature ?

Quand vous savez, dès le départ, pour quelle organisation vous souhaitez travailler, seule la deuxième question reste.

Comme vous ignorez si un poste est ouvert ou le sera prochainement, vous allez passer plus de temps qu’en lisant une offre d’emploi où figurent les critères de sélection, ainsi que la description du poste.

Rédiger son CV ou son offre de services, écrire sa lettre de motivation sont plus compliqués que lorsque vous répondez à une offre d’emploi publiée.

Les avantages

Le principal avantage d’une candidature spontanée est la solitude. Vous êtes le seul candidat ou la seule candidate.

La concurrence des dizaines ou centaines d’autres candidats est inexistante, sauf pour les organisations qui reçoivent des dizaines de candidatures spontanées, bien sûr !

Un autre avantage est de proposer vos services selon vos propres capacités.

Les critères de sélections que l’on trouve dans les offres d’emploi sont absents, donc vous avez les inventer et ils correspondront à 100% à votre profil.

Il est évident qu’il vaut mieux, quand même, qu’ils soient en phase avec la culture de l’entreprise.

Pour cela, il faut vous renseigner avant de postuler.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Quand une candidature spontanée n’est pas vraiment spontanée
Candidature spontanée : 6 pièges à éviter
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Comment présenter un avantage ou un inconvénient
Quels sont les avantages de téléphoner, d’une conversation téléphonique
Se connaître, trouver son mode de fonctionnement

Autres Emploi :

Récapitulatif 19 Emploi

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Trouillard ! Devient un héros !


Inverse la tendance

le chevalier bayard sans peurLa peur commence
dans sa tête,

mais le courage aussi.

Source : Brigitte.de (Magazine allemand)

Traduction par Philippe Garin
phgarin@gmail.com

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Symboles des pierres précieuses
Le grizzly affamé

Point faible : Compensez avec des gants de cuir
Devise 065 : Gagner ou perdre, il y a toujours du cafard huypérien à priser
Mot d’enfant : Les guerres mondiales

Autres Bien-être :

Récapitulatif 19 Bien-être

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Positif avec négatif ?


Un résultat logique

penser négativementTu peux vraiment
penser négativement

mais alors n’attends
rien de positif.

Source : Brigitte.de (Magazine allemand)

Traduction par Philippe Garin
phgarin@gmail.com

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Développement personnel : Le bonheur en 7 règles

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Personne toxique, relation toxique : Définition et exemples


Exemples de personnes ou de relations toxiques

personne toxiqueUne personne toxique est une personne qui provoque des relations toxiques, volontairement ou involontairement.

La plupart du temps, ce sont des personnes de votre entourage : famille, ami, collègue, voisin, etc.

Plus la fréquentation d’une telle personne est longue, plus l’impact que ses relations avec vous deviennent malsaines, voire néfastes.

Dans la mesure du possible, un dialogue devrait vous permettre d’infléchir certaines d’entre elles.
Pour les autres, mieux vaut cesser toute relation et les fuir, au plus vite.

Voici quelques types de personne toxique

  1. Le mange-temps ne vous laissera jamais tranquille
  2. Le critique permanent vous dévalorisera à chacune de vos paroles ou actions
  3. La victime de la vie vous fera culpabiliser de vous sentir bien
  4. L’état d’esprit négatif vous fera devenir pessimiste ou déprimé, à leur image
  5. L’égocentrique réclamera votre écoute et soutien sans rien en retour
  6. Le caractériel change si souvent que vous ne saurez jamais comment il réagira
  7. Le menteur vous imposera ses mensonges les plus grands
  8. Le manipulateur voudra quelque chose de vous et exercera son pouvoir sur vous
  9. L’envieux prendra plaisir de vos déboires
  10. Le stressant vous transmettra son stress et ses inquiétudes

Dans tous les cas, votre moral est affecté par l’un ou l’autre de ces attitudes.

Plus vous êtes sensible et plus vous serez vulnérable.

Que vous soyez bienveillant, fort de caractère, zen, votre énergie est prise par ces relations toxiques qui vous privent du droit d’être heureux, tout simplement.

Prendre de la distance émotionnelle est absolument indispensable pour dialoguer, quand c’est possible.
Faute d’un changement, seul un éloignement et une rupture définitive peut vous préserver.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Prendre du recul : Une évolution positive
Comment regagner de la confiance en soi
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Comment regagner de la confiance en soi


Les caractéristiques de la confiance en soi

Manque de confiance en soi

même pas peur confiance en soiLe manque de confiance en soi est caractérisé par :

  • La peur de ne pas y arriver
  • Des hésitations permanentes
  • Un jugement négatif sur ses capacités
  • Le sentiment de ne pas être à sa place (syndrome de l’imposteur)
  • Une mise en avant de ses échecs
  • etc.

Le manque de confiance vient de la perception de l’on a de sa valeur.

Certains cultivent de sentiment et s’engagent dans une spirale de déboires en tout genre, d’ordre privé et professionnels.

Sans être une maladie, le pessimisme semble être la règle, car le manque de confiance en soi est un état qui dure longtemps.

Il pénalise la carrière et paralyse les relations avec les autres.

Gain de confiance en soi

Comme contre la timidité, il est possible de combattre cet état et d’améliorer sa confiance en soi.

D’abord, la pensée positive et l’envie de s’améliorer doit se mettre en place.
Sans la volonté de vouloir faire évoluer son comportement, tenter d’avoir l’apparence d’une meilleure confiance en soi restera une tentative infructueuse.

Les caractéristiques d’un gain de confiance en soi :

  • Prendre du recul
  • Avoir un jugement réaliste et objectif
  • Tolérer ses propres erreurs, se pardonner
  • Apprendre de ses erreurs, en tirer des leçons pour le futur
  • Avancer pas à pas
  • Diminuer l’ampleur de ses objectifs pour pouvoir les atteindre
  • Écouter les critiques et retenir les axes d’amélioration
  • Se convaincre de pouvoir réussir
  • etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire


Le chômage provoque une sortie de sa zone de confort

zone de confort

Chacun la sienne

La zone de confort est un état psychologique où l’on se sent bien, à tout point de vue.

C’est une sorte de Nirvana où tout ce que l’on vit est contrôlé par soi et où rien de fâcheux se passe.

En fait, c’est même tellement bien qu’on n’a pas envie d’en sortir.
Mais, c’est aussi très ennuyeux car c’est la stagnation à tous points de vue.

Pourquoi on souhaite y rester

Par définition, la zone de confort est un état où le niveau de stress est faible.
Tout est familier.

La vie est une succession de routines et d’habitudes.

Les piliers de cette situation sont les connaissances et les expériences que l’on a et que l’on utilise.

Chacun a donc sa propre zone de confort !

En fait, la pyramide de Maslow nous montre qu’il existe plusieurs zones de confort qui s’empilent les unes sur les autres, sous la forme de paliers.

Changer de zones de confort

Changer de zone de confort, c’est, d’une part, passer d’un niveau de confort à un autre, de l’autre, remettre en question le niveau atteint de confort.

Parmi les effets d’un changement de zone de confort, on trouve :

  • La peur : de l’inconnu, de se tromper, d’être jugé par les autres, d’avoir honte
  • La perte de ses savoir-faire
  • La perte de confiance en soi
  • la nécessité de faire des choix

C’est aussi :

Et le chômage, alors ?

Sortir de sa zone de confort, quand tout va bien est différent que de sortir de sa zone de confort quand on y est obligé.

Quand tout va bien, c’est l’ennui ou une baisse de performance qui poussent à se poser des questions sur sa situation en cours.

Quand le stress est trop important au travail ou dans sa vie privée, c’est déjà plus pressant de changer.
Certains y parviennent, par un déménagement, un mariage ou un divorce, en démissionnant après une recherche tranquille.

D’autres se trouvent dans l’obligation de sortir de leurs zones de confort parce qu’ils se retrouvent en dehors sans l’avoir demandé :
Une démission ratée, la création de sa propre entreprise et son dépôt de bilan, un licenciement collectif ou individuel sont autant de situations professionnelles qui interrompent le train-train quotidien et brisent la zone de confort.

Réagir

L’affectif et les émotions conduisent au stress, à la nécessité de faire le deuil de son ancienne zone de confort.

Le changement de situation oblige aussi à réagir pour trouver une nouvelle zone de confort.
Il est possible que le changement ait conduit à une dégringolade dans les paliers de la pyramide de Maslow.

Plus vite on s’y met, plus vite on retrouve une nouvelle zone de confort, avec les côtés positifs, malgré les craintes imaginaires ou réelles.

Dans le principe de l’évolution des espèces, des primates sont devenus des êtres humains par la contrainte du climat.
Le chômage est la contrainte qui oblige à changer, à évoluer, à grandir, à progresser vers une nouvelle zone de confort.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Le trac : Comment le vaincre


Pour une prise de parole sans trac

contre le trac le yoga, la respiration sur la plagePeu de personnes sont capables de prendre la parole sans éprouver du trac, ne serait-ce que quelques secondes avant de mettre à parler, quand tous les regards sont braqués sur eux.

Le trac est normal. C’est une appréhension, la crainte du jugement des autres.

Le trac paralyse et bloque la parole uniquement lorsqu’il est présent en excès.
Il est lié à l’énergie du corps et au manque de confiance en soi.

Se préparer corps et esprit

Pour le corps, une bonne respiration est essentielle. Inspirez lentement et à fond, expirez par le nez en fermant la bouche, lentement aussi.

Si l’énergie augmente la nervosité, alors dépensez-la dans un exercice physique court et intense :
Faire des pompes ou une course de 100 ou 200 mètres avant une bonne douche chaude, est idéal.
Évitez tout exercice de compétition qui augmenterait la nervosité.

Pour l’esprit, le tai-chi et le yoga font bien l’affaire.

Vous avez la parole

Devant un auditoire de plusieurs dizaines de personnes dans une salle ou en tête-à-tête avec votre chéri (e), votre chef (e) ou un recruteur (se), quand à votre tour de parler, le trac peut se transformer en stress, et même en angoisse, jusqu’à la panique.

Raisonnez-vous, l’autre ou les autres sont là pour vous écouter. Cela signifie qu’il y a un intérêt à apprendre ce que vous avez à dire.

Si vous connaissez votre sujet et le déroulement ou le plan de ce que vous avez à dire, gardez-le en mémoire.

Répondez aux questions avec un ton affirmé et cherchant le regard de la personne qui vous approuve ou vous encourage.
Exprimez-vous d’une manière courte, concise et claire.

Vous pouvez aussi gagner du temps, quelques secondes, en cas de déstabilisation, sans provocation.
Pour cela, vous pouvez consulter vos notes, réfléchir quelques instants, formuler dans votre texte avant de vous remettre à parler.
Le silence est plus positif qu’on le croit.

Par contre, en cas de provocation, le temps de la réponse sera plus court.
L’humour est alors le meilleur allié. Un pirouette de langage et un sourire vous permettent de répondre en détournant l’attaque tout en montrant votre capacité à encaisser les coups et votre sens de la répartie.

Répéter la question permet aussi de gagner du temps pour trouver une réponse appropriée.

Dans tous les cas où le trac ou le stress se font sentir, rappelez-vous que les autres sont à votre écoute et que votre corps et vos paroles vont, ensemble, générer des émotions chez votre ou vos auditeurs.

Observez, vous aussi, leurs réactions, elles vous donneront des indications sur l’appréciation de votre discours.
Quant à ceux qui cachent leurs émotions derrière une « face de poker », faites comme si tout allait bien.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Entrevue d’embauche : Trac et patatras


Perdre ses moyens à cause du trac

nous sommes tous égauxQuand l’enjeu est important, le trac s’installe.

C’est le cas lorsque vous vous présentez à une entrevue d’embauche.

La sueur commence à perler au front, dans le cou et sur tout le corps. La vision se trouble. L’audition baisse. L’esprit se vide.
Vous oubliez ce que vous voulez dire. Vous vous sentez paralysé (e). Vous perdez vos moyens.

Le trac est une énergie. C’est une sorte de peur.

Si nos ancêtres n’avaient jamais eu peur, notre race aurait disparue depuis longtemps.
Il faut de l’énergie pour fuir le danger… ou lui faire face.

Quand le trac arrive, ce sont les premiers instants qui comptent le plus.

Préparez-vous

Il faut comprendre et se préparer :

  • un look en phase avec le poste et le style de l’entreprise,
  • arriver à l’heure ou moins de cinq minutes avant le début de l’entretien,
  • serrer la main que votre interlocuteur vous tend, fermement sans l’écraser,
  • et surtout sourire.

Juste avant d’arriver devant la porte du bâtiment où va se dérouler l’entretien d’embauche, respirez un bon coup.

Évidemment, pas de cigarette, de gomme à mâcher ni de parfum qui pourraient mettre mal à l’aise votre interlocuteur.
Votre coiffure est en ordre. Vos chaussures sont propres. Voilà le recruteur qui arrive.

Inférieur(e) ou égal(e)

Le trac vient de la peur du jugement par l’autre.

L’accumulation des échecs entretient le sentiment que cette fois-ci sera comme les autres, un échec.

Il est très facile de se dévaloriser, de croire à la malchance ou à la loi des séries.
Il est tout aussi facile de penser que l’on est très inférieur à ce juge tout puissant qui va décider de la suite de votre candidature, à défaut de votre carrière toute entière.

La peur produit un effet qui peut se traduire par le besoin de fuir. Sauf que, là la fuite signifierait l’échec garanti.

Se replacer

D’abord, physiquement

Attendez que le recruteur vous le propose pour vous assoir. Vous avez environ 1 à 5 secondes pour regarder autour de vous pendant que vous posez votre sac à main, si vous en avez un, que vous enlevez votre manteau ou votre imperméable, en hiver ou en temps de pluie.

Prenez place sur le siège, ni trop au fond, ni sur le bord. Vous devez pouvoir vous adossez sans effort.

C’est le moment de poser la question d’autorisation de prendre des notes. Question de pure forme puisque tous les recruteurs répondent oui.
Sortez alors votre bloc-notes, votre stylo ou crayon. Posez le tout sur une de vos cuisses.

Gardez le buste droit, c’est le moment de détente. Très court, certes, et pourtant primordial.

Ensuite, Mentalement

L’autre est là pour vous dire si vous correspondez à la description de ce que l’entreprise attend de vous. C’est tout.

Ce qui va être jugé, c’est l’adéquation entre ce que vous savez faire, ce que vous êtes et ce que l’employeur imagine trouver.

Être respectueux, c’est se sentir que l’on est au même niveau que l’autre.

C’est un dialogue et non un interrogatoire.
Vous avez le droit de poser des questions, même en cours d’entretien, sans attendre sa fin.

Quand vous êtes dans le feu de l’action, le trac disparait.

Vous écoutez votre interlocuteur attentivement pour garder en tête, ou/et sur papier, les informations les plus utiles à la conversation.
Vous repérez le ton et l’attitude de l’autre.

Vous même, inconsciemment ou tout à fait consciemment, vous vous faites une idée sur le recruteur.
Vous le trouvez sympathique ou antipathique. Peu importe, il faut faire avec.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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