Les règles pour toucher la Prime d’activité


Prime d’activité : Il faut la demander

La prime d’activité est une allocation versée par la CAF pour inciter les demandeurs d’emploi à travailler.

Dans l’esprit des créateurs de cette allocation, les demandeurs d’emploi sont des personnes qui préfèrent toucher une indemnité chômage plutôt que d’accepter un travail peu rémunérateur et donc, la prime d’activité est une carotte pour augmenter les faibles revenus. Peu importe, puisqu’elle est là et concerne 5 millions de foyers en France !

droit à la prime d'activitéLes conditions requises

Pour prétendre à recevoir la prime d’activité, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • Avoir 18 ans ou plus
  • Résider en France au minimum 9 mois par an
  • Avoir un salaire inférieur à 1806 euros net par mois (08/2022) pendant les trois mois qui précèdent la demande

Les étudiants salariés, stagiaires, apprentis dont le salaire est inférieur à 78% du SMIC sont exclus du droit à la prime d’activité.

Les demandeurs d’emploi qui travaillent à temps partiel ont le droit à la prime d’activité.

Il en est de même des personnes en congé parental, congé sabbatique, sans solde ou disponibilité.

Les personnes non-salariées ont également le droit à la prime d’activité, en fonction des bénéfices déclarés au fisc ou du chiffre d’affaires du trimestre et inférieur à un plafond qui dépend de l’activité : secteur marchand, profession libérale, artisan, secteur agricole

situation prime d'activité cafComment l’obtenir

C’est uniquement sur le site de la CAF que la demande de la prime d’activité est faite.

Elle n’est pas rétroactive, c’est-à-dire qu’elle est versée uniquement pour le futur, même si les conditions d’obtention étaient remplies dans le passé.

Comme elle est accordée pour 3 mois, renouvelable sous condition de ressources du foyer, comme pour le RSA.

Une seule demande par foyer est autorisée.

Le montant

Le montant de la prime d’activité est fixe durant les trois mois.

Faites une estimation sur le site de la CAF

Le calcul tient compte des revenus du foyer, du nombre de personnes à charge.
Une bonification ou une majoration dans certains cas :

  • Si plus de deux personnes à charge
  • Si vous êtes parent isolé
  • En cas de grossesse, de naissance ou d’adoption, de séparation ou de veuvage
  • Si un enfant à charge a moins de 3 ans

D’autres facteurs entrent dans le calcul de la prime d’activité :

  • Les avantages en nature
  • Les aides, comme les allocations familiales ou l’allocation chômage ARE
  • Une hospitalisation, pour les personnes vivant seules sans personne à charge, sauf les femmes enceintes
  • Une incarcération non déclarée peut conduite à la radiation et au remboursement des sommes perçues à la sortie de prison

D’une manière plus générale, la CAF peut réclamer le trop-perçu versé durant les deux dernières années.

Pour plus de détails, renseignez-vous auprès de votre CAF

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les règles pour toucher la Prime d’activité
Indemnité chômage : Comment est calculé le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’emploi
RSA ou Revenu de Solidarité Active et Prime d’Activité

Salarié ou demandeur d’emploi : La liste des aides à la reconversion professionnelle
ATS ou Allocation transitoire de solidarité pour les chômeurs touchés par le recul de l’âge de la retraite
RSA, Revenu de solidarité active : Il faut le demander

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Les règles pour toucher la Prime d’activité


Prime d’activité : Modalités pour la percevoir

Qu’est-ce que la prime d’activité ?

La prime d’activité est une aide financière versée par la CAF sous la forme d’une prestation sociale.

Elle a pour objectif d’inciter les demandeurs d’emploi à trouver du travail et de soutenir financièrement les revenus les plus faibles.

prime d'activitéQui a droit à la prime d’activité ?

Tout adulte de 18 ans et plus a le droit de demander la prime d’activité, auprès de la CAF ou de la MSA, sous réserve de résidence principale en France et un cumul de séjours à l’Étranger de moins de 3 mois par année civile.

Sont exclus du dispositif :

  • Les travailleurs détachés
  • Les personnes en congé parental d’éducation, en congé sabbatique ou en congé sans solde ou en disponibilité, sauf si elles perçoivent des revenus d’activité.
  • Les étudiants, les stagiaires et les apprentis sauf s’ils ont des enfants à charge ou si leur revenu net dépasse un plafond.

Quel est le calcul de la prime d’activité ?

Ce sont les revenus du couple qui sont pris en compte dans le calcul et la présence de personnes à charge.
La majoration est de :

  • 50% pour la première personne en plus,
  • 30% par personne supplémentaire
  • 40% après la troisième personne

La majoration est accordée pour 12 mois et varie selon l’âge des enfants dans le foyer.

Le montant de la prime d’activité est la différence entre le montant forfaitaire fixé par la CAF et le total des ressources du demandeur, ARE des demandeurs d’emploi, allocations familiales, aides au logement, etc. sont pris en compte dans le revenu.

trois exemples de simulation de calcul de la prime d'acrtivité

montants en 2019

Et le montant de la prime d’activité sera ?

La prime d’activité est versée si les revenus restent en-dessous d’un certain montant.

Essayer de calculer soi-même le montant nécessite de connaître toutes les exceptions dans le calcul. C’est pourquoi, la CAF a mis en place une simulation en ligne dans son site avec quelques paramètres. Le montant donné alors reste indicatif.

Comment demander la prime d’activité ?

La prime d’activité se demande sur le site de la CAF.

La demande effectuée en ligne durant un mois permet le versement le mois suivant, en cas d’éligibilité. La prestation n’est pas rétroactive, même si l’on y avait droit plus tôt.

La prime d’activité est versée le 5 du mois et nécessite une déclaration trimestrielle.

Pour plus de détails, renseignez-vous auprès de votre CAF

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Oups ! Le droit à l’erreur avec Pôle emploi
Le Compte d’Engagement Citoyen ou CEC : C’est quoi
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AGEPI ou Aide à la garde d’enfants pour les parents isolés, mode d’emploi
La Grille AGGIR pour mesurer la perte d’autonomie
Prud’hommes : Le barème des indemnités en cas de licenciement abusif

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Le relevé de carrière : L’indispensable avant de demander sa retraite


Le relevé de carrière

Dès que l’on débute dans la vie active, chaque salaire et chaque cotisation pour la retraite est enregistrée par un organisme dont dépend le régime de retraite lié à votre entreprise.

Le plus commun est le régime général de la Sécurité Sociale. Il en existe d’autres, par exemple, si vous êtes indépendant ou si vous travaillez pour une collectivité territoriale, voire une entreprise particulière comme la SNCF ou la RATP.

Peu importe, si votre carrière vous a fait évoluer d’un régime à l’autre, votre relevé de carrière va contenir toutes les informations de ces différents régimes en un seul document.

extrait d'un relevé de carrière

entête du relevé de carrière

 

On y trouve quoi

  • Le numéro de Sécurité Sociale est son numéro unique, que l’on garde toute sa vie.
  • L’identité de la personne concernée.

Pour chaque année,

  • Le nom de l’employeur ou la nature de l’activité,
  • Le nombre de trimestres acquis à l’Assurance retraite, à la MSA et à la Sécurité sociale des indépendants,
  • Le nombre de trimestres acquis aux autres régimes de retraite,
  • Le nombre de trimestres retenus avec un maximum de 4 trimestres par an, le montant des revenus soumis à la cotisation vieillesse, en francs et en euros ou seulement en euros

Un trimestre valide

Le trimestre d’activité

Pour qu’un trimestre soit pris en compte dans le calcul de votre pension de retraite, vous devez avoir cotisé un montant minimum, indépendamment de la durée de votre activité exercée pendant le trimestre.

C’est ainsi que sont pris en compte les périodes de stages rémunérés ou les emplois saisonniers, même s’ils n’ont pas duré trois mois dans un trimestre.

montants minimum pour valider un trimestre pour sa retraite

montants minimum pour valider un trimestre pour sa retraite

Le trimestre assimilé

Dans votre carrière, il y a des moments où vous n’avez pas cotisé. Et pourtant, elles sont prises en compte dans le calcul du nombre de trimestres valides.

Il s’agit des périodes de :

  • Maladie,
  • Accident du travail
  • Maladie professionnelle
  • Maternité
  • Service national
  • Chômage
  • Invalidité

Ainsi que des périodes spécifiques, sous conditions, de stages de formation professionnelle pour les demandeurs d’emploi, les détenus ou les personnes handicapées, pour les sportifs de haut niveau ou encore les périodes d’activités partielle indemnisées liées à la pandémie de Covid-19.

Le trimestre de majoration d’assurance

Certaines circonstances et événements dans votre vie peuvent avoir freiné ou empêché l’exercice d’une activité rémunératrice soumise à cotisation retraite.

C’est pourquoi, elles sont aussi prises en compte, à condition d’en faire expressément la demande de régularisation de votre carrière, dès 55 ans.

Vous êtes concerné (e) si vous :

  • avez eu ou élevé des enfants
  • avez élevé un enfant handicapé
  • avec eu à votre change un un adulte handicapé
  • avez pris un congé parental
  • partez à la retraite après l’âge du taux maximum, qui dépend de votre année de naissance
  • cumulez des points sur votre compte professionnel de prévention

Où trouver son relevé de carrière

Le relevé de carrière est envoyé automatiquement à votre dernière adresse postale connue, dès vos 35, 40, 45 et 50 ans.

Vous le trouvez aussi sur Internet sur le site de l’assurance retraite.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Cumul emploi et retraite
Baisse de revenu à la retraite
Partir plus tôt avec sa retraite complète

Retraite : Il faut la demander
Bientôt retraité (e) : Préparer sa retraite
La retraite du Régime Général

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Conséquences de votre seule motivation au travail : L’argent


Et si l’argent était votre seule motivation au travail

« Vivre d’amour et d’eau fraîche ». Qui y croit encore ?

« Tout travail mérite salaire » est plus proche de la réalité depuis des milliers d’années, périodes d’esclavage exclues.

Nous avons besoin d’argent pour vivre. C’est-à-dire pour nous nourrir et nourrir notre famille, se loger, s’habiller, etc.

La pyramide de MaslowGagner plus que le minimum vital, commence déjà à créer quelques difficultés. Certains y parviennent.

Le travail est le moyen légal de gagner de l’argent. Cependant, ceux dont c’est la seule motivation sont bien à plaindre ; voici pourquoi.

Insatiable

Quand l’argent est devenu une obsession, il est à craindre que la rémunération est toujours insatisfaisante. Il vous en faut toujours plus.

Vous avez l’impression que vous êtes payé au-dessous de votre qualification ou que les autres sont mieux payés que vous.

Vous est insatisfait en permanence et vous êtes déçu que votre hiérarchie refuse vos multiples demandes d’augmentation.

Instable

Insatisfait de votre revenu, vous changez fréquemment d’emploi, moyen d’augmenter votre salaire à chaque changement.

changer d’emploi

Cependant, plus le temps passe et plus la différence de rentrées d’argent diminue, puis stagne ou – pire – les autres entreprises vous proposent moins.

Niveau de vie précaire

Chaque nouvelle période d’essai est une période d’incertitude, surtout après une démission.

De plus, vos dépenses évoluent avec le temps.
Vous avez besoin d’argent pour rembourser des prêts pour le logement, ou pour aider vos enfants à faire des études.
Puis, une fois les emprunts remboursés et les enfants autonomes financièrement, vous voulez garder votre niveau de vie.

Cela passe par d’autres emprunts, à la consommation, pour des biens par exemple une automobile d’un standing qui montre votre réussite, ou des loisirs plutôt coûteux comme des voyages pour épater vos amis.

Plus de dettes, plus de besoin d’argent.

Coincé dans un emploi avec un revenu à vos yeux insuffisants, vous le garder pour payer vos dettes et conserver votre niveau de vie « quoi qu’il en coûte ».

Sainte Pélagie Prison pour dettes

Sainte Pélagie Prison pour dettes

Comme vous êtes devenu moins sensible à l’intérêt du travail, votre employeur vous remplace par quelqu’un dont la motivation est différente.

Un juste milieu

Prendre un emploi uniquement pour l’argent conduit à le perdre, plus ou moins rapidement.

Par contre, vous serez plus productif, plus performant dans un poste qui vous plait, où vous pourrez donner la mesure de vos talents.

En plus de votre plaisir, vous pouvez gagner plus en grimpant dans la hiérarchie, donc vous gagnez plus d’argent… aussi.

L’argent devient alors une conséquence et non plus un but. Le cercle devient vertueux.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Entretien d’embauche : bonnes et mauvaises raisons de vos départs
En poste ET en recherche d’emploi : Les risques
Le contrat de génération : L’argent n’est pas la seule motivation

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Prétentions salariales : Quoi répondre en entretien d’embauche


Comment estimer ses prétentions salariales pour répondre en entretien d’embauche

Quand vous êtes dans une période de chômage, vous êtes déjà satisfait (e) d’avoir réussi à décrocher un entretien d’embauche.

Débutant sur le marché de l’emploi ou après une reconversion, la question des prétentions salariales génère toujours un moment de stress.

évolution du salaire net annuel moyen entre 1995 et 2015Vous pensez que c’est une question piège, alors qu’elle est tout à fait dans l’ordre des choses.

Bien sûr, le recruteur connaît la tranche de revenus que l’entreprise est prête à verser, cependant c’est rarement le cas pour le (la) candidat (e).

Plus facile pour un poste similaire

Quand vous êtes à la recherche d’un emploi identique ou équivalent à celui que vous avez quitté ou que vous allez quitter, le futur salaire est vraisemblablement le même, à peu de chose près.

Ce qui peut faire la différence, c’est l’ampleur du poste, le niveau de responsabilité, la zone géographique ou la gamme de produits, ou encore la clientèle. Tous ces paramètres diffèrent d’une entreprise à une autre, même entre concurrents.

Tenez-en compte, ou pas, pour annoncer un montant.

Soyez également prêt (e) à montrer votre dernier bulletin de salaire, en cas de demande du recruteur, qui veut savoir si vous avez menti sur vos revenus précédents.

Un simple coup de téléphone à votre ancien employeur permettrait de découvrir le pot-aux-roses.

Les offres d’emploi

S’il est vrai que nombre d’offres d’emploi sont avares d’information sur le salaire, nombre d’entre elles donnent des fourchettes de salaires.

Les offres d’emploi sont donc d’excellentes sources d’estimation d’un salaire pour son prochain poste.

panneau offre d'emploiElles donnent aussi des indications sur les avantages en nature et autres avantages, comme la présence de tickets restaurant, d’une mutuelle, de primes diverses, sans compter une participation aux résultats, au téléphone ou voiture de fonction pour certains.

Tous les revenus sont non imposables. Il convient donc d’en tenir compte dans le calcul de vos prétentions.

Attention : dans les offres d’emploi, c’est le salaire brut annuel qui est annoncé. Pensez à calculer le salaire net en retirant environ 20%, et en divisant par 12 ou 13, voire plus selon la présence d’une 13ème mois, ou plus.

Recoupez vos sources d’informations

Plus vous aurez d’informations d’origines différentes et mieux vous cernerez votre prochain salaire.

Les journaux en ligne, des sites spécialisés dans la récolte de salaires par sondage, ainsi que les sites d’emploi, appelés aussi jobboards, fournissent des grilles de salaires, sur la base des offres, et aussi sur la base de déclarations de salaire des internautes.

Attention, ces grilles sont souvent surévaluées. D’abord, parce qu’un salaire parisien est d’au moins 15% au-dessus d’un salaire provincial. Ensuite, parce que ceux qui ont des salaires inférieurs à la moyenne préfèrent s’abstenir d’indiquer leur vrai salaire, de crainte de se sentir sous-évalués.

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux présentent l’avantage de permettre la mise en contact entre le candidat et les salariés ou anciens salariés de l’entreprise à qui vous voulez envoyer votre candidature en réponse à annonce ou en spontané.

réseaux sociaux linkedin devant pour l'emploipanneau offre d'emploiGénéralement, la fourchette des salaires et les avantages ajoutés sont donnés par les personnes contactées, après plus de moins d’échanges.

En recoupant les informations de plusieurs salariés ou anciens salariés, vous pouvez conforter votre idée de salaire à l’embauche.

Les conventions collectives

Souvent oubliées, les conventions collectives donnent des indications sur les salaires minimum selon la classification des métiers dans la branche.

Bien entendu, votre entreprise-cible peut déroger à la règle. Au moins, vous aurez une base de négociation sous la main pour montrer que vous vous êtes renseigné (e) et que l’entreprise devrait revoir sa proposition. A l’inverse, connaissant le salaire minimum et en croisant vos informations de diverses sources, vous serez favorablement surpris (e) ou conforté (e) dans votre estimation.

Il arrive que des groupes ou de grandes entreprises définissent leurs propres grilles de salaire. C’est le cas des administrations aussi.

Vos « plus »

Vos points forts ou la tension sur le marché de votre métier peuvent influencer sur les prétentions salariales.

Un métier rare, des compétences supplémentaires, la motivation et l’engagement vont vous permettre de négocier à la hausse vos revenus.

Ni sous-estimation, ni surestimation

Quand vous avez confiance en vous, vous avez tendance à demander le haut de la fourchette, voire au-delà.

Quand vous craignez d’être trop bien payé, c’est l’inverse, vous risquez d’avoir des prétentions trop basses pour votre valeur sur le marché de l’emploi. C’est le cas, notamment des seniors, qui craignent un refus.

bulletin de salaire à la loupeC’est pourquoi, mieux vous aurez estimé vos prétentions, plus vous serez à l’aise pour donner un chiffre ou une fourchette.

Attention, les recruteurs entendent toujours le montant le plus bas de votre fourchette et deviennent sourds à votre chiffre le plus haut.

Donnez plutôt un seul montant, celui que vous estimez correct pour le travail que vous aurez à fournir et pour les responsabilités du poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Offre d’emploi : Les exigences et les souhaits dans les annonces
Candidat : 8 Critères pour choisir votre cabinet de recrutement

Emploi : Internet pour se renseigner sur l’entreprise, mode d’emploi
Réussir un entretien d’embauche en 21 conseils
20 atouts à mettre en avant dans une candidature ou liste 8 de points forts

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Le traumatisme du chômage


« Au secours, je suis au chômage ! »

Volontaire ou victime, se retrouver dans une situation de perte de son statut social, acquis par son travail, tout le monde aurait préféré éviter.

Vous n’êtes plus représenté(e) par le titre de votre poste, puisque vous l’avez perdu.

Financièrement, vous savez que les temps risquent d’être durs, que vous allez devoir serrer les cordons de votre bourse et réduire votre train de vie précédent.

perte d'emploi qui suis-jeFaire face

Que l’on soit trentenaire, après quelques années d’emploi, en pleine forme, seul(e) ou accompagné(e) dans la vie, vous étiez bien engagé(e) pour faire carrière.
Elle est stoppée net.

Quadra, vous avez de l’expérience, engagé(e) financièrement dans un achat de logement ou lié(e) à un loyer pour votre famille, vous angoissé(e) pour vos revenus, tout en étant à l’affut d’une nouvelle opportunité d’emploi.

Plus de 50 ans, expert(e) dans votre domaine, les préjugés contre l’emploi des séniors vous font craindre de rester sans emploi jusqu’à l’âge de la retraite et de tomber dans la précarité.

Isolé(e)

Le premier constat est que la vie change au quotidien.

faire face à son imageLe rythme du lever au coucher évolue.
Difficile de se motiver pour se lever à la même heure qu’avant, de respecter l’heure du repas le midi, voire de changer d’alimentation, de passer son temps devant Internet, d’aller se coucher d’aussi bonne heure qu’au moment qui était devenu habituel.

Les amis sont joignables, certes, sur leurs moments libres donc le midi ou le soir seulement. Du moins, celles et ceux qui sont restés en contact.

Vous devez  supporter que les autres vous traitent désormais comme un(e) assisté(e), profiteur(se) d’un système.

Des conséquences matérielles

La baisse de revenus entraîne une base du taux d’imposition pour le prélèvement à la source. Encore faut-il effectuer la démarche auprès du centre des impôts.

baisse de revenus réduire ses dépensesVotre loyer ou votre remboursement de prêt immobilier ne change pas.
Et pourtant, avec moins d’entrée d’argent, il faut continuer à payer. Au mieux, un décalage peut avoir lieu sous réserve d’avoir pris une assurance dès la signature du prêt.

Les loisirs et les petits plaisirs qui coûtent vont se trouver réduits proportionnellement à la baisse de revenus.

Les démarches

Après la démarche d’inscription à Pôle emploi, simple si tous les documents, comme les bulletins de salaire, y compris le dernier, et l’attestation de l’employeur, viennent les démarches de recherche d’emploi.

Déception face à des réponses négatives, frustration en cas d’absence de réponse, énervement en cas d’abandon de processus de recrutement ou en cas de promotion interne.

Il est temps de prendre patience, d’analyse ses échecs pour mieux repartir à la bataille de l’emploi.

C’est aussi le moment de rencontrer son réseau, d’établir de nouveaux contacts et d’élargir son cercle de connaissances. L’une d’elles peut vous apporter une information qui vous mènera à votre futur employeur.

Le temps passe

alphonse de lamartine ô temps suspens ton volPour éviter procrastination et ennui, des formations en ligne ou en présentiel, sont toujours possible, à condition de les financer ou d’obtenir un financement via Pôle emploi.

Envisager une reconversion ou se lancer dans une VAE, validation des acquis de l’expérience, sont des solutions pour s’occuper, en dehors de la télévision, des jeux, de la cuisine, du bricolage ou du sport

Toutes ces activités permettent de se découvrir des talents et d’ouvrir des pistes nouvelles vers le retour à l’emploi.

C’est un moment privilégié pour faire le point sur vos envies et vos critères de choix du futur emploi.

Le plus important est de trouver ce qui correspond le mieux à vos compétences, vos valeurs et envies, dans de meilleures conditions de travail.

L’idéal est peut-être à porter de main.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire
Comment regagner de la confiance en soi
Chômeurs, un traitement inégal par Pôle emploi

Chômage : Sortez de votre indécision
Pourquoi une candidature spontanée a plus de succès qu’une réponse à annonce ?
Chômage : Le nombre de jours sans indemnité

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Baisse du salaire pour cause de crise économique


Licenciement ou baisse du salaire

Les entreprises et les salariés sont bien malmenés pendant les périodes de crise économique.

Comme le Monde est devenu un immense village, tout le monde est touché.
Plus question de s’exiler pour aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
Elle est aussi sèche que chez nous, et peu importe où se trouve ce chez nous.

crise économiqueEn France, certains chefs d’entreprise pose un presque ultimatum à leurs salariés : un choix cornélien entre perdre son emploi et perdre une partie de son salaire.

Faisons le point sur les possibilités légales de cette baisse de salaire.

1 Pas de baisse sans accord du salarié

Le salaire est un des éléments de base du contrat de travail. A ce titre, il est obligatoire d’avoir l’accord du salarié avant toute modification du contrat.
Tous les autres éléments constitutifs de la rémunération qui se trouvent dans le contrat de travail sont soumis aussi à accord du salarié avant modification.

Si le salarié peut refuser un changement à la baisse de son salaire, les éléments de sa rémunération qui en sont exclus, eux, peuvent être revu à la baisse.
Ce peut être des primes exceptionnelles, 13ème mois définis par une habitude maison ou un accord d’entreprise.

Dans ce dernier cas, c’est l’accord qui doit être préalablement revu.
Il concerne l’ensemble des salariés et non plus chacun d’eux.

Entre les éléments de salaire inclus dans le contrat de travail, intouchables individuellement, et un accord d’entreprise, révisable, il existe aussi des revenus variables selon les résultats de l’entreprise.

Là, le salaire est revu à la baisse quand les résultats attendus sont inférieurs aux attentes.
C’est ainsi qu’une baisse du chiffre d’affaires induit une baisse de la prime accordée à un commercial et basée sur le CA.

2 Et les raisons économiques valables

En cas de crise grave, l’employeur a le droit de proposer une baisse de salaire, à titre exceptionnel.

indemnités versées en cas de licenciement économiqueEn cas de refus du salarié, celui-ci fait alors l’objet d’une procédure de licenciement économique, pour cause réelle et sérieuse. Les articles du Code du Travail L 1322-6 et L 1233-3 décrivent cette procédure.

Les causes indiquées dans la loi sont les suivantes :

« 1° A des difficultés économiques caractérisées soit par l’évolution significative d’au moins un indicateur économique tel qu’une baisse des commandes ou du chiffre d’affaires, des pertes d’exploitation ou une dégradation de la trésorerie ou de l’excédent brut d’exploitation, soit par tout autre élément de nature à justifier de ces difficultés.

Une baisse significative des commandes ou du chiffre d’affaires est constituée dès lors que la durée de cette baisse est, en comparaison avec la même période de l’année précédente, au moins égale à :

  1. a) Un trimestre pour une entreprise de moins de onze salariés ;
  2. b) Deux trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins onze salariés et de moins de cinquante salariés ;
  3. c) Trois trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins cinquante salariés et de moins de trois cents salariés ;
  4. d) Quatre trimestres consécutifs pour une entreprise de trois cents salariés et plus ;

2° A des mutations technologiques ;

3° A une réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité ;

4° A la cessation d’activité de l’entreprise ».

3 L’accord de performance collective

apc accord de performance collectiveDepuis 2017, l’accord de performance collective ou APC est un accord d’entreprise qui autorise les parties à modifier les contrats de travail, donc le salaire de base et autres éléments de la rémunération contenus dans ces contrats, sans descendre toutefois au-dessous du SMIC et des salaires minima conventionnels.

4 Le chômage partiel

Le chômage partiel a pour but de soulager financièrement l’entreprise tout en conservant ses salariés dans les effectifs. En contrepartie, les salariés concernés travaillent moins, voire pas du tout durant la période de chômage partiel.

Il leur est interdit de travailler pour un autre employeur durant cette même période.

Source : Cadremploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Crise : Quelques conseils pour une entreprise
Salarié protégé : Comment le devenir
Télétravail : La Loi Warsmann adoptée le 29 février 2012

Travailler la nuit, travailler le soir : Que dit la Loi ?
Licenciement économique : Comment dresser la liste des salariés concernés
Licenciement, Rupture conventionnelle, Démission, Jurisprudence : Définitions

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Baisse de revenu à la retraite


Les revenus changent au passage à la retraite

Il est un événement dont on est sûr : Lorsque l’on abandonne son activité ou le chômage pour partir à la retraite, les revenus changent.

Le plus souvent, à la baisse. Les rares concernés par une hausse de leurs revenus sont les chômeurs en fin de droit lorsqu’ils ont eu une carrière rémunératrice plus élevée que le montant de l’ASS ou même d’un manque de revenu en cas de non-indemnisation.

relevé de carrière

Le relevé de carrière

Vos organismes de retraite obligatoire de base et complémentaire envoient un relevé de situation individuelle, appelé aussi relevé de carrière, tous les 5 ans à partir de 35 ans.

À partir de 55 ans, puis tous les 5 ans, une évaluation du montant de la pension de retraite est ajoutée à ce relevé.
Sur ce document figurent les montants calculés de la pension, sous la forme d’un tableau, selon l’âge auquel vous décidez de partir à la retraite, de 62 ans à 67 ans.

Si vous quittez votre activité professionnelle à 67 ans, vous partirez avec votre retraite à taux plein.
Partir plus tôt signifie accepter une pension réduite.

Plus vous partirez tard, plus élevée sera votre pension de retraite.

Un changement de revenu à la baisse

Le passage d’une activité professionnelle pleine et entière au statut de retraité entraîne une perte de revenu, plus ou moins conséquente. Le calcul est basé sur la formule de base suivante :

Salaire annuel moyen x Taux de la pension x Durée d’assurance du salarié au régime général / Durée de référence pour obtenir une pension à taux plein.

Le calcul est plus ou moins compliqué car chacun des termes de cette formule contient des montants ou des durées variables selon ce qui est pris ou non en compte, et ceci dépend de votre carrière : salarié du privé ou du public, indépendant, chef d’entreprise, travail hors de France, maternité, régimes spéciaux, etc.

Seules les 25 années les plus avantageuses sont considérées dans le calcul.

De même, les salaires au-dessus du plafond de la Sécurité Sociale sont exclus du calcul de la retraite de base.

Un complément de revenu

Fort de ce constat, travailler pendant sa retraite est possible sous conditions.

Tout d’abord, avoir moins que l’âge de la retraite à taux plein.
En 2020, cet âge est 67 ans.
Autrement dit, les plus de 67 ans n’ont plus de droit d’avoir une activité professionnelle rémunérée, en dehors des activités artistiques.

En revanche, il n’a pas atteint le taux plein. Le cumul de ses pensions et de ses revenus est alors plafonné et le total ne peut excéder :

  • Pour les salariés : la moyenne mensuelle des 3 derniers mois civils de revenus professionnels ou 1,6 fois le SMIC mensuel (si ce montant est plus avantageux), soit 2 463,07 €/mois en 2020
  • Pour les artisans-commerçants : les revenus annuels ne doivent pas excéder la moitié du PASS, soit 20 568 € en 2020.
  • Pour les professions libérales : les revenus professionnels doivent être inférieurs au plafond de la Sécurité sociale, soit 41 136 € pour l’année 2020
  • Dans la fonction publique : les revenus ne doivent pas dépasser le tiers du montant annuel brut de la pension de retraite

Si le cumul des revenus professionnels et des pensions de retraite dépasse le plafond, le montant de la pension de retraite est réduit de manière à ce que le cumul atteigne le plafond.

Sources : Service-public.fr, Prévisima

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 2/2


4 autres motifs de reconversion

Se lancer dans une reconversion est causé par de multiples raisons.

La perte de son emploi est l’opportunité de changer de métier.

Après les 4 premières raisons principales d’une reconversion, en voici 4 autres.

reconversion carreau vers trèfle

5. Besoin d’argent

Ou envie d’en avoir plus.

Les besoins financiers dépendent du niveau de vie que chacun souhaite.

Or, le marché du travail est tel que pour chaque métier, il y a un plafond de revenu associé qu’aucune entreprise n’est prête à franchir.

Le seul moyen est alors de se reconvertir vers un métier plus rémunérateur, sous réserve d’être capable de l’exercer.

6. L’équilibre vie privés – vie professionnelle

Votre famille vous pousse à changer de métier :

  • Le métier déplaît aux vôtres
  • Votre conjoint vous demande de changer de métier.
  • Votre famille s’agrandit.
  • Vous souhaitez passer plus de temps avec eux.
  • Vous déménagez pour accompagner votre famille sur un nouveau lieu de vie.
  • Ou, au contraire, vous vous séparez et souhaitez vous éloigner

Vos conditions d’habitation, vos fréquentations vous poussent aussi à changer de lieu, d’entreprise, de métier.

Une reconversion est alors une possibilité d’améliorer l’équilibre entre votre vie privée et vie professionnelle.

7. Suivre sa vocation

Les circonstances de la vie vous ont fait « choisir » un métier loin de vos rêves de votre enfance ou de vos espoirs de jeune adulte.

Vient, enfin, le moment où vous êtes à même de choisir ce que vous aviez envie de faire plus jeune et de vous lancer dans une reconversion vers ce qui est votre vocation.

8. Être son propre patron

Se mettre à son compte, avoir la liberté de choisir ses propres conditions de travail, sa rémunération.

Voilà quelques motifs qui vous font franchir le pas vers une nouvelle activité grâce à la reconversion.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Choisir son métier en fonction de ses valeurs


Orientation ou poste : Quel impact de ses valeurs dans son choix ?

La question du lien entre un système de valeurs et l’orientation professionnelle, et même la prise d’un poste, est très importante, voir primordiale.

il y a suffisamment de listes de valeurs sur Internet pour trouver l’inspiration, quand on manque d’imagination.

Trouver ou choisir son orientation ou son futur emploi est, avant tout, composer avec ses valeurs.

les 7 valeurs selon Schwartz

les 7 valeurs selon Schwartz

L’important est de désigner les valeurs qui sont incontournables pour vous, et celles avec lesquelles vous êtes prêt à composer, notamment si l’entreprise a des valeurs différentes, voire opposées avec vos valeurs.

C’est beaucoup une question de circonstances, autant que de permanence de l’attachement à vos valeurs.

Exemple : à un mois de la fin de droits au chômage, j’ai accepté un poste,

  1. Loin de chez moi, à près de 500 km
    => j’ai composé avec la zone géographique
  2. Dans un petit village en pleine campagne / montagne, alors que j’ai trouvé un logement dans la ville la plus proche, mais à une heure de là
    => j’ai composé avec les dépenses d’essence et le temps de trajet qui m’a contraint à supprimer certains loisirs de début de soirée
  3. Dans une entreprise qui fonctionne uniquement par le bâton alors que je fonctionne grâce à la bienveillance
    => j’ai composé car j’avais besoin d’argent pour faire vivre ma famille avec trois enfants.Je suis arrivé le premier jour à 09:00. Et à 09:30, j’avais envie de quitter la boîte.
    Je ne m’y suis jamais senti bien et j’ai continué ma recherche d’emploi alors que j’avais un salaire le plus élevé de ma toute ma carrière.
    J’ai été licencié par raison d’incompatibilité de mode de management et parce que j’avais froissé ma chef.
    Ce qui m’a dérangé a été de ne pas avoir choisi le moment de mon départ.
    C’est arrivé avant que je trouve autre chose, sinon j’aurais démissionné sans aucun regret.

Autre exemple : J’ai été amené à recruter pour mon service, dans une entreprise dont l’activité est liée au vin.
Un de mes collaborateurs m’a indiqué connaître une femme qui avait la capacité de prendre le poste.
Lorsque je l’ai contactée, elle m’a répondu qu’étant musulmane, il était contre ses valeurs de travailler dans une entreprise qui favorise la consommation d’alcool.

Parmi tes valeurs, on retrouve aussi tout ce qui est du ressort de la vie privée, par exemple : famille, ami, loisirs, etc.

Les valeurs sont une partie des critères de sélection pour une orientation vers un métier ou un poste.
Il y a aussi l’affinité et les connaissances / compétences, l’envie.

Choisir correctement pour se sentir bien

En fonction de ce que vous êtes prêt à composer ou non, vous choisirez orientation, entreprise et poste.

Attention, dans la liste de critères de sélection à une formation ou un poste, vous pouvez aussi retrouver une partie de tous les éléments personnels.
Par exemple, selon que vous êtes introverti ou extraverti, l’orientation sera différente parce que l’intérêt sera présent ou absent.

Autres critères plus « techniques » que des valeurs, les conditions de travail, par exemple :

  • distance et trajet domicile – travail
  • locataire ou propriétaire
  • rémunération
  • ambiance au travail
  • etc.

C’est pourquoi, ils sont à part et pourtant utile pour un choix d’orientation.

Le plus important est de choisir ce qui est en phase avec sa personnalité, ses inspirations et valeurs de façon à être « droit dans ses bottes » durant toute sa vie professionnelle et personnelle.

Chacun doit partir de sa propre liste de critères de sélection pour savoir le degré d’intérêt et d’adéquation avec le métier.

Au début de ma carrière, je prenais en compte seulement trois catégories de critères :

  1. le revenu,
  2. l’intérêt du travail,
  3. l’environnement familial.

Par la suite, et beaucoup, plus tard, j’ai établi une liste plus complète, notamment avec les conditions de travail et les valeurs.
Je me suis senti nettement mieux au travail.

« On navigue mieux à voiles
quand le courant et le vent
vont dans le même sens. »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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RSA ou Revenu de Solidarité Active et Prime d’Activité


RSA ou Revenu de Solidarité Active et Prime d’Activité

La pauvreté et la précarité en France existent.
Les gouvernements se succèdent et tentent de pallier à cette situation.

Les démarches administratives et la peur de devoir rembourser ou d’avoir une image de « pauvreté » ont rebuté 2 bénéficiaires potentiels du RSA sur 3. Seul un tiers a fait la démarche de demander le RSA.

la prime d'activité remplace le rsa activité

source : caf.fr

Le RSA ou Revenu de Solidarité Active

Le RSA est déjà un dispositif qui en a remplacé plusieurs autres destinés à soutenir des personnes en situation financièrement difficile et favoriser le retour à l’emploi.

En fait, il existe ou existait 2 RSA : Le RSA socle et le RSA activité.

Le RSA socle est toujours destiné aux personnes sans aucun emploi.

Le RSA activité était destiné aux personnes percevant des revenus professionnels inférieurs à un minimum.
Ce RSA activité a disparu au 1er janvier 2016, loi n° 2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi.

La Prime d’Activité

La même loi remplace le RSA activité par la prime d’activité.
La prime pour l’emploi, destinée aux personnes qui travaillent et reçoivent un revenu inférieur à un seuil, disparait en même temps. Elle devient aussi la prime d’activité.

La prime d’activité est donc une prestation sociale versée, comme pour le RSA, par les CAF, Caisses d’Allocations Familiales, et par la caisse de la MSA, Mutualité Sociale Agricole.

Le changement a eu lieu au 1er janvier 2016.

Les différences entre RSA activité et Prime d’Activité

Le RSA existe toujours pour les personnes sans revenu. La notion de « socle » a disparue sans que cela change quoi que ce soit pour les bénéficiaires.

Le RSA est destiné aux personnes de plus de 25 ans, et à quelques cas pour les moins de 25 ans.
La prime d’activité est destinée aux personnes de plus de 18 ans.

Le RSA peut être interrompu en cas de changement de situation, par exemple, la reprise d’un travail.
La prime d’activité est versée pendant 3 mois et est accordée même en cas de changement de situation.

Philippe Garin

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Bientôt retraité (e) : Préparer sa retraite


La retraite, ça se prépare

La loi sur le recul de l’âge pour faire valoir ses droits à la retraite est compliquée. En gros, selon sa date de naissance, cet âge change. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut travailler plus longtemps qu’avant.Dans tous les cas, même pour certains privilégiés qui partent avant leurs 60 ans, la retraite est un moment très attendu ou redouté.

Comparaison retraite publique retraite privée

source : fonction-publique.gouv.fr

Du jour au lendemain

Un jour, on travaille. On a des collègues, des clients, des fournisseurs, un statut social par son poste.

Le lendemain, on est … seulement retraité(e) ; Avec un peu de nostalgie, on peut parfois ajouter un terme vague pour décrire ce que l’on faisait encore la veille.

Il y a aussi ceux qui attendent avec impatience de remplacer une allocation sociale parce qu’ils n’ont plus de travail depuis des années, par une pension de retraite. Un très fort pourcentage de plus de 50 ans se trouvent au chômage et franchissent la frontière vers la retraite avec le regret d’une pension plus faible que s’ils avaient pu continuer à travailler.

Les études, scolarité, supérieures ou apprentissage, préparent à l’arrivée dans le monde du travail.
Les joies, les peines, les envies, les aides sont nombreuses et les débutants reçoivent des conseils de tous côtés, ou doivent découvrir par eux-mêmes, les relations hiérarchiques, entre collègues, etc.

Pour les futurs retraités : rien. C’est à chacun de se débrouiller pour préparer la transition.

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La liberté ou le vide

Le cercle des fréquentations va se restreindre d’une manière drastique. 80 à 90% des relations avec les autres sont liés au monde du travail.

D’un seul coup, seuls les amis proches, surtout s’ils sont eux-mêmes retraités, et la famille, lorsque les enfants sont à proximité et le veulent bien.

Plus de contraintes professionnelles, plus besoin de se lever pour aller travailler. Le temps de la journée est entièrement disponible pour les activités de son choix.

Il reste, certes, les contraintes au quotidien, faire les courses, le ménage, à manger, etc.

Comme un enfant de 2 ou 3 ans veut aller à l’école pour avoir des vacances, le retraité est en vacances tout le temps. Il en rêvait peut-être quand il travaillait, et même quand il était au chômage. Maintenant, le voilà sans savoir quoi faire de son temps ou trop occupé pour être joignable.

Déprime ou pas

Comme toute période de repos prolongée, la retraite peut amener à la déprime, à un laisser-aller de mauvais aloi, à une irritation de sa part ou de la part des autres, ceux qui travaillent, envers lui. Eux, ils n’ont pas le temps.

La vie du conjoint est impactée, elle aussi. Avoir le retraité « dans les pattes » signifie devoir changer ses habitudes à la maison prises parfois depuis des décennies.

Un changement de revenu va peut-être impliquer un changement de résidence, un départ vers une zone plus agréable, quand on en a les moyens, ou moins agréable, quand les finances sont trop justes.

Le temps du rêve devenu réalité

Préparer sa retraite, c’est se poser des questions. En voici un échantillon :

  • À quoi vais-je passer mon temps ?
  • Vais-je avoir les moyens financiers suffisants pour assouvir mes envies ?
  • Même question sur sa santé.
  • Qui vais-je voir, rencontrer ? Comment trouver de nouvelles connaissances ?
  • etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Démission : SurenchèreS au départ du salarié


Quand le (la) salarié (e) a décidé de démissionner

démissionLorsqu’un salarié a pris la décision de quitter son poste et son entreprise, c’est qu’il a, généralement, un autre poste dans une autre entreprise en vue.
Rare sont ceux qui partent sur un coup de tête, sauf après un fait violent ou délictueux.

Deux cas de figure se présentent :

  • La surenchère du salarié
  • La surenchère de l’employeur

La surenchère du salarié

On peut l’appeler aussi le chantage au départ ou « combien vous me donnez pour que je reste ? ».

Le salarié est plus ou moins décidé à partir ou, du moins, il voudrait savoir si, en annonçant son départ, son employeur envisage de le retenir.

Ceux qui croient que c’est un moyen de demander une augmentation de salaire, se trompent lourdement. Le chantage est très mal vu dans l’entreprise. Le candidat au départ va se trouver avec un refus catégorique ou déclenche la surenchère de l’employeur.

La demande déclenche automatiquement un entretien individuel. L’employeur a besoin de connaître les motifs de départ. Pour comprendre d’abord, ensuite pour décider de la suite à donner à cette demande.

La surenchère de l’employeur

Le (la) salarié (e) vient d’annoncer son départ, oralement ou/et par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception.

Lorsque l’employeur s’y attendait, le salarié part. « Bonne route » dans le meilleur des cas.

Par contre, lorsque la surprise est là, l’employeur peut décider de tenter de retenir le salarié sur le départ. Bien qu’il ait toute la période de préavis pour le faire. Il sait qu’il faut faire vite pour convaincre le salarié de changer d’avis et de rester.

Un entretien individuel est alors indispensable pour comprendre les motivations du salarié. Souvent, ces motivations sont incontournables et l’employeur doit se résoudre à accepter le départ.

Sinon, plusieurs arguments sont alors à sa disposition :

  • Convaincre le démissionnaire que le poste et/ou l’entreprise qu’il va prendre sont pires que le poste et l’entreprise actuelle : CA en baisse, doute sur la pérennité de l’entreprise, rumeurs négatives, style de management, description insuffisante du poste
  • Mettre en balance l’inconnu du nouveau poste avec le confort de connaître le poste en cours
  • Proposer une augmentation de salaire, davantage de responsabilité, des tâches plus intéressantes pour le salarié

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La victoire a de petits bras

Lors que le (la) salarié (e) décide de rester, après avoir obtenu satisfaction sur les points demandés ou proposés par sa direction, il estime se sentir bien. Encore faut-il que les motifs de son départ n’existent plus ou ont été compensés.

Par contre, s’il existe encore des motifs de départ, comme les relations difficiles avec les autres, alors le départ est seulement repoussé. L’offre du nouveau poste était insuffisante. A la première nouvelle offre mieux en adéquation avec ses critères, le salarié partira sans état d’âme et sans envisager de rester une fois de plus.

Rester signifie aussi se retrouver avec les mêmes collègues, méprisants ou envieux, avec qui les relations seront plus compliquées, surtout si un avantage obtenu est une promotion.

De plus, l’employeur en voudra pour son argent. Il attend du salarié qu’il justifie par ses résultats l’augmentation de salaire, la promotion ou les avantages divers qu’il vient de lui accorder.

L’employeur attend aussi que l’employé reste sans tentative de nouveau départ dans un avenir proche.

Vigilance

Il est fort probable que la décision de rester enclenche un processus du recrutement du futur remplaçant. La tentative de convaincre le salarié de rester a pour but d’éviter une vacance du poste de travail.

Quant au salarié qui ne démissionne pas après un chantage au départ, il se verra mis à l’écart, voire au placard, en tout cas les relations seront très refroidies et seules les tâches les plus ingrates lui seront confiées. Là encore, le motif d’un licenciement est tout trouvé : tentative d’intimidation, de chantage, de pression sur la hiérarchie, ou tout autre motif valable comme une erreur dans l’exécution des tâches, etc.

Plus l’entreprise est grande et plus il est facile de réussir à rester ou à faire rester le salarié, sous réserve de le faire changer d’établissement ou de services, ou, au minimum de réduire fortement ses relations avec ses anciens collègues.

Dans 9 cas sur 10, la surenchère est sans suite ou conduit à une suite provisoire.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour un accompagnement au départ et à la prise de poste, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

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Quitter son emploi ou rester : Telle est la question


Évolution professionnelle ou Recherche d’emploi

évolution professionnelle ou recherche d'emploiQuand vous ressentez un malaise dans l’entreprise pour laquelle vous travailler. De multiples raisons sont la cause de ce mal-être au travail. Il est alors temps de se poser la question de l’évolution de sa carrière.

Envie de progresser

Rester : Une mutation, une nomination, une promotion, sont autant de facteurs qui incitent à rester, surtout quand une promesse vous a été faite.

Partir : Quand, avec ou sans promesse, vous trouvez que c’est trop long ou que d’autres passent avant vous.

Doute sur votre employabilité

Rester : Quand vous êtes frileux et bien content de votre travail, sans vous poser trop de questions

Partir : Pour éviter de perdre du savoir et de sa valeur sur le marché du travail, faute de mises à jour de vos connaissances

Routine et ennui

Rester : Tout va bien, la routine est reposante et l’ennui est un mot qui vous est inconnu

Partir : Si aller au travail se fait à reculons et que vous attendez le week-end avec une impatience certaine

Stress et charge de travail

Rester : Quand vous finissez votre journée à l’heure et sans soucis, satisfait (e) du travail accompli dans la journée et sans crainte du lendemain.

Partir : Quand vous ne savez plus où donner de la tête, que vos pauses sont un souvenir lointain et que vous vous énervez de ne pas avancer dans votre travail autant que vous le voudriez.

Valeurs éthiques et ambiance

Rester : Quand vos collègues sont devenus (es) des amis (es). L’ambiance est superbe et le travail se fait en accord avec vos valeurs, vous êtes en accord avec les objectifs et les moyens mis en œuvre par votre direction.

Partir : Quand l’ambiance est détestable ou que vous vous sentez à l’écart. Quand vous désapprouvez les choix et les conséquences attendues des décisions de votre direction, parce qu’ils sont à l’encontre de vos valeurs.

Salaire et revenu

Rester : Quand votre salaire et vos primes vous conviennent et que vous pouvez assurer le train de vie auquel vous pensez avoir droit

Partir : Quand des augmentations vous sont refusées alors que vous en avez besoin pour vivre dans de meilleures conditions

Facteurs extérieurs

Rester : Quand vous êtes satisfait de votre environnement de vie, pour vous et votre famille

Partir : Quand vous ou/et votre famille a envie de changer de lieu et de cadre de vie, par obligation ou par choix

Alors rester ou partir ?

Si vous décidez de rester, alors nous parlons d’évolution professionnelle, d’amélioration d’une situation par des formations et des conseils en efficacité personnelle.

Si vous décidez de partir, alors nous parlons de recherche d’emploi, de techniques de communication pour trouver un travail qui va mieux vous convenir et où vous pourrez vous épanouir.

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Parler salaire durant un entretien d’embauche : Les risques


Entretien d’embauche : Les risques de parler des revenus

négociation salarialeDans la phase de recrutement de l’entrevue d’embauche, il y a une partie à laquelle tout le monde et garde pour la fin de l’entretien.

Le candidat attend que le sujet soit abordé par le recruteur. Peut-être celui-ci indiquera qu’un second entretien d’embauche est prévu, et ne souhaitera pas évoquer la question au premier entretien. Dans ce cas c’est au candidat d’avancer cette question, à la fin de l’entretien, sinon c’est au recruteur de le faire.

Si aucun second entretien n’est évoqué et que la question du revenu est omise par le recruteur et par le candidat, alors il est probable que le recruteur choisisse un autre candidat.

Pour le candidat

L’objectif est d’obtenir un salaire qui correspond à ses attentes. Après s’être renseigné sur sa « valeur » sur le marché de l’emploi, le (la) futur salarié (e) espère que le salaire qu’il (elle) va demander sera acceptable pour l’entreprise.

Trop peu, l’entreprise risque de croire que le candidat est insuffisamment informé ou bien, qu’il demande un salaire sous-évalué de crainte de ne pas faire l’affaire.

Trop élevé, le candidat peut craindre que l’entreprise va donner le poste à un autre candidat qui demande moins. Dans le contexte de concurrence entre candidats, la loi du marché est en faveur de l’entreprise.

A contrario, un profil de candidat très spécifique et qui correspond aux besoins de l’entreprise, se voit conforté dans sa demande d’un salaire confortable pour le poste. La rareté rend plus cher. Encore faut-il être sûr de sa réussite et du peu de concurrence.

Pour déterminer la fourchette de salaire et l’annoncer au recruteur, sachez

Pour l’entreprise

L’intérêt pour l’entreprise est d’avoir un candidat qui va rapporter plus qu’il ne va coûter. Il acceptera d’autant plus volontiers de payer un salaire élevé que l’apport du candidat sera élevé.

Un salaire au rabais signifie, pour l’employeur :

  • Des dépenses salariales globales basses
  • Des salariés dont la motivation sera autre que le seul salaire, ce qui est aussi un critère de choix parmi les candidats au poste à pourvoir
  • Un risque de départs volontaires accrus parce que les salariés partiront pour un salaire plus élevé ailleurs. Encore faut-il que les écarts de salaires proposés par la concurrence soit réellement significatifs pour le salarié.

Lorsque le recruteur est l’employeur lui-même, alors il se pose aussi la question du salaire qu’il est prêt à verser à son (sa) futur (e) salarié (e).

Lorsqu’il s’agit d’une création de poste, il doit lui-même :

  • Déterminer les critères de sa politique salariale, en complément aux critères de choix du (de la) meilleur (e) candidat (e)
  • Chercher le salaire du poste à pourvoir

La recherche d’une fourchette acceptable pour l’employeur et correspondant au poste à pourvoir est identique à la cherche de son futur salaire pour un salarié.

Il dispose, en plus, d’un réseau de partenaires autour de son entreprise, qui peuvent lui apporter des informations plus précises :

  • Ses collègues et concurrents
  • Son syndicat patronal ou ses clubs professionnels, les chambres consulaires
  • Ses client, ses fournisseurs et partenaires : assurances, commissaire aux comptes, expert-comptable, avocats, etc.

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