Techniques d’animation : Comment redonner confiance en soi


Comment redonner confiance par l’animation à un public brisé

moral brisé

moral brisé

Il y a de nombreuses circonstances dans la vie qui brisent le moral.
La perte d’un emploi et une longue période de chômage en font partie.

C’est pourquoi, avant de former un tel public désabusé, il convient de leur redonner confiance.

Voici quelques techniques d’animation d’un atelier pour demandeurs d’emploi en détresse, dont le but est de les aider à découvrir leurs qualités.

1. Montrer l’exemple

Vous devez montrer votre confiance en vous pour inspirer les autres par mimétisme inconscient.

Soyez souriant, à l’écoute, laissez vos préjugés au vestiaire et démarrez votre atelier en demandant aux participants de faire de même.

Indiquez-leur ces règles de bienveillance pour qu’ils les mettent en oeuvre dès la première minute.

Par exemple, on laisse quelqu’un terminer sa phrase sans l’interrompre avant d’intervenir.

Si besoin, en cas d’indiscipline, demandez à ce qu’ils utilisent un signe pour réclamer la parole, par exemple, lever la main ou un petit carton.
C’est très scolaire, aussi vaut-il mieux suggérer qu’imposer.

2. La technique des post-its

Vous distribuez une dizaine de post-its à chacun.

Puis, vous leur demander d’écrire une idée par un ou deux mots-clés par feuille sur ce qu’ils pensent que sont, par exemple, les qualités demandées par un employeur, ou que l’on retrouve dans tel ou tel métier.

J’évoque là les qualités humaines ou traits de caractère, utiles dans l’exercice d’une profession.
Ce peut aussi être des qualités comme la dextérité, la politesse, la ponctualité, etc.

Après 5 minutes, où, en silence, chacun a écrit ce qu’il pense, vous demandez, à ce qu’ils lisent, l’un après l’autre, les idées à voix haute et en collant chaque post-it sur un mur, un tableau, ou ce que vous avez sous la main pour vous permettre de regrouper les idées tout en montrant à tous.

S’il existe des participants qui ne savent pas écrire, alors qu’ils dessinent sur le post-it.

Prévoyez des feutres en quantité suffisante en plus des post-its.

Quand toutes les idées sont collées sur le mur, après avoir fait en sorte de les regrouper au moment où ils les collaient, vous expliquez pourquoi vous les avez regroupées pour faire ressortir les idées principales, c’est-à-dire les qualités trouvées.

Cette technique d’animation, à utiliser au début de votre atelier, vous permet de faire participer les gens qui commencent à comprendre qu’ils sont écoutés et qu’ils ont des choses à dire. Ils se décoincent.

Cela les implique et donc ils sont plus actifs pour recevoir ensuite votre enseignement. Ils commencent à reprendre confiance.

De cette manière, ils perdent la crainte d’avoir devant eux une personne qui va leur faire un cours comme un prof devant des élèves.

La position d’animateur est renforcée quand les participants sentent qu’il est, certes un sachant, mais pas condescendant.
Rien de pire que d’avoir l’impression que l’animateur vous prend de haut, car le petit reste de confiance qu’ils gardent encore risquerait de disparaître.

3. Le positivisme

Il s’agit d’encourager par un langage qui exclu les mots négatifs.

C’est très difficile, car nous avons tous l’habitude de les utiliser en surabondance. Il faut vous entrainer.

Des petits mots, comme « bien » au lieu de « pas mal », par exemple, font monter la confiance en soi et surtout la bienveillance.

Faites l’exercice et recherchez ces mots positifs qui remplacent les mots négatifs, les négations sont à bannir.
Employez-les même au quotidien pour qu’ils vous viennent à l’esprit durant votre atelier.

Rassurez et félicitez à chaque occasion, à chaque fois qu’un participant parle ou réussi un exercice.
Déjà se lancer à parler est difficile pour eux, alors de savoir que ce qu’ils disent est bienvenu les encourage à poursuivre.

La confiance en soi se gagne avec l’accumulation de succès, aussi infimes soient-il. plus une personne est cabossée dans la vie et plus elle a besoin d’encouragement à aller plus loin.

Parlez clairement, lentement.
Écrivez grand.
Soyez dynamique, bougez pour montrer l’exemple de ce qu’il faut que les participants fassent.
Souriez.

Soyez vigilant dans votre gestuelle, vos mimiques et votre voix, pour garder toujours l’image positive qui rassure et encourage.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Récapitulatif 20 Bien-être
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Réussir l’animation d’une réunion de travail


Réunion de travail : Une animation réussie

animation de réunionSommaire :

À quoi sert une réunion de travail

Bien préparer une réunion de travail

Réussir l’animation d’une réunion de travail

Le rapport ou compte-rendu de réunion

Avant la réunion

L’animateur de la réunion est généralement celui ou celle qui organise la réunion. Cependant, il peut s’agit de quelqu’un d’autre mandaté pour cela.

Avant la réunion, il :

  • choisit et invite les participants,
  • fixe l’objectif et l’ordre du jour,
  • indique le lieu, l’heure de début et la durée de la réunion, sachant que l’attention baisse après 50 à 60 minutes,
  • vérifie la logistique et les moyens techniques prévus pour le bon déroulement
  • distribue éventuellement les documents de préparation

L’animation de la réunion

Durant la réunion, le rôle de l’animateur consiste à :

  • rappeler l’objectif et les règles de fonctionnement de la réunion,
  • informer,
  • poser des questions aux participants,
  • faire en sorte que tous les participants s’expriment,
  • éviter les interruptions, par exemple sonnerie de téléphone, bruit extérieur, visite impromptue
  • recueillir les avis des uns et des autres,
  • donner un rythme approprié et dynamique
  • introduit les pauses, lors de réunions longues
  • veiller au respect des horaires et de la durée prévue,
  • rédiger un procès-verbal de la réunion, rôle qui peut être délégué à un participant ou à une assistante si l’animateur participe activement au travail du groupe
  • conclure la réunion

L’animateur est là pour animer la réunion. Encore faut-il qu’il s’y prenne avec doigté selon l’objectif à atteindre.

Il peut être discret, en laissant les participants échanger entre eux, notamment dans des séances de créativité, ou dirigiste, en donnant la parole à chacun, à tour de rôle, et en limitant le temps de parole.

Dans le monde de l’entreprise, l’oisiveté est considérée comme une perte de temps et comme le temps, c’est de l’argent…

Par conséquent, si l’habitude de commencer les réunions à l’heure et de les terminer à l’heure prévue alors les participants prendront l’habitude d’arriver à l’heure et pourront planifier leurs autres tâches à la suite de la réunion.

Qu’un seul participant déroge à cette règle et c’est une autre règle qui s’applique, avec dérangement pour tous.
Il en est de même en cas de dépassement de la durée d’une pause avant la reprise de la réunion.

Si, à la fin d’une réunion, il s’avère que sa durée est insuffisante ou qu’une décision reste encore à prendre, il faut cesser la réunion à l’heure prévue et en planifier une autre avant le départ des participants.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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À quoi sert une réunion de travail


Réunion de travail : Définition et objectif

Sommaire :

À quoi sert une réunion de travail

Bien préparer une réunion de travail

Réussir l’animation d’une réunion de travail

Le rapport ou compte-rendu de réunion

Dans toute organisation, les réunions sont un pilier du bon fonctionnement, en plus d’être inévitable.

à quoi sert une réunion de travail

Il y a les réunions obligatoires, individuelles ou collectives, définies par la loi, telles que la réunion de seconde partie de carrière ou les négociations entre les représentants du patronat et représentants des salariés.

Les échanges d’informations peuvent prendre différentes formes et passer par différents canaux.
Cependant, la réunion à plusieurs permet, de raccourcir les échanges par un contact direct entre les participants.

Le déroulement d’une réunion dépend beaucoup de la culture d’entreprise et de la culture du pays.

C’est ainsi que le mode de fonctionnement « à la française » est incompréhensible pour un anglo-saxon, sans, pour autant, que la productivité en soit diminué, bien que :

Les participants se coupent la parole ou la prennent sans prévenir,

  • Les heures prévues de début, avec un quart d’heure de retard minimum, et de fin, qui s’éternise,
  • Des discussions sans aucune décision n’aient été prises,
  • Certains s’endorment ou presque pendant que d’autres parlent,
  • Etc.

À quoi sert une réunion ?

La réunionite !

La fameuse réunionite est une réunion régulière, fixée à l’avance, sans objectif particulier et qui donne l’impression aux participants de perdre leur temps.

C’est pourquoi, pour être efficace, une réunion de travail doit répondre aux questions suivantes :

  • Cette forme d’échanges d’informations est-elle utile ?
  • Quel est l’objectif ou quels sont les résultats attendus à l’issue de la réunion ?
  • Qui doit y assister et pourquoi ?

Un réunion qui consiste à recueillir les compte-rendus de ses collaborateurs n’est pas une réunion de travail.
C’est une réunion d’informations où le responsable souhaite que chaque participant sache où en sont rendus les autres dans leur travail.

Si ces informations sont utiles d’être partagées à plusieurs, alors une réunion est organisée, sinon il s’agit d’un échange entre le responsable et chacune des autres personnes qui lui fait un rapport sur son activité.

D’autres canaux d’échanges peuvent être utilisés en dehors d’une réunion de travail, par exemple le téléphone ou la messagerie interne

L’objectif d’une réunion

Sans objectif, une réunion est inutile. Elle s’apparente alors un moment de pause où les participants s’échangent des informations pour rien.

Une réunion sert pour :

  • Transmettre un message, sans débat, par exemple pour informer le personnel d’une décision de la Direction
  • Faire le point sur un projet en cours
  • Chercher et trouver une solution à un problème, un conflit, un dysfonctionnement, etc.
  • Créer de nouveaux services ou produits
  • Prendre une décision en demandant l’avis de tous les participants
  • Former les participants

C’est à l’organisateur de la réunion d’indiquer le but de la réunion et le résultat attendu.

Il indiquera aussi quels seront les participants, et fixera le moment et la durée de la réunion, ainsi que les moyens matériels utiles pour son bon déroulement.

Lorsque c’est nécessaire, il fournira aux participants des indications sur le rôle de chaque participant ainsi que l’ordre des interventions.

Ainsi avertis, les participants pourront préparer leurs interventions.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Que doit contenir un rapport d’activité ?


Le contenu d’un rapport d’activité en entreprise

Que l’auteur du rapport d’activité soit nouveau dans l’entreprise ou est un « ancien » dans la « boîte », il doit appliquer les règles rédactionnelles en cours.

Clair, concis doit être le contenu, pour que le rapport soit lu et compris.

Dans un rapport d’activité, il faut trouver

Des faits

Les faits sont identifiables, mesurables, sans ambiguïté, irréfutables.

rapport d'activité du coeur

source : Wikipedia

Des opinions et des recommandations

Les opinions et les recommandations sont subjectives, en complément des faits, donc dans des phrases à part et argumentées.

Des noms

Des noms de personnes ou de groupes de personnes ou services.
Ce sont les acteurs, les responsables, les décideurs.

À notifier d’une manière neutre. les critiques sur les personnes passent plus facilement et laissent moins de traces lorsqu’elles sont exprimées oralement que par écrit, car cela peut se retourner contre son auteur.

Des dates, délais, chiffres

Les nombres et les dates servent d’illustrations aux faits et aux opinions. Ils facilitent la mémorisation du contenu.

abonnez_vous_ICI_a_la_NewsletterDes éléments communs

Les éléments suivants sont communs à tous les rapports :

  1. Le nom de l’auteur, sa fonction ou/et son service
  2. La date, voire l’heure du rapport
  3. S’il s’agit d’un rapport après des entretiens ou réunions, la liste des participants ou des personnes interrogées, y compris les personnes absentes à la réunion si le cas s’est présenté
  4. La liste du ou des destinataires du rapport, c’est-à-dire la personne qui l’a demandé et celles qui vont en recevoir une copie
  5. L’objet du rapport
  6. Un rappel des circonstances du rapport, par exemple si ce rapport fait suite à un autre rapport, ou la demande qui a conduit à la rédaction du présent rapport

Optionnels :

  1. Si nécessaire une liste d’actions à mener suite à ce rapport.
  2. Si nécessaire la date du prochain rapport, ou/et de la prochaine réunion.
    Cette notion de date a un sens pour les rapports réguliers.
    Pour un rapport à une demande ponctuelle ou une initiative ponctuelle, aucune date de prochain rapport n’est à mettre.

Selon la taille du contenu du rapport, il est préférable de rédiger avec des titres et des sous-titres. Cela permet la création d’un sommaire à placer au début du rapport

De même, un résumé peut s’avérer efficace. Il peut se placer juste après le sommaire ou en tout début si aucun sommaire ou en fin du rapport en guise de conclusion.
Ce résumé a pour objectif de fournir une information rapide et d’éviter à son lecteur de lire l’ensemble du rapport ou l’inciter à le faire s’il veut des détails.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

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Dégradation de la relation personnelle avec le responsable hiérarchique
L’origine du français et son orthographe
Astuces pour que vos mails soient lus

Comment construire un tableau de bord
Indicateurs d’activité exemples
Plan compte rendu Comité de projet

Autres Organisation :

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La Méthode 635


La Méthode 635

La méthode 635 fait partie de la panoplie d’outils pour la créativitéméthode 635.

Pour appliquer la méthode 635, chaque participant reçoit une grande feuille de papier de même taille.

Celle-ci est partagée en 3 colonnes (vertical) et 6 séries (horizontal) en 18 cases.

Chacun des 6 participants écrit une idée dans la première case de chaque colonne (au total 3).

Chaque feuille est retirée après une durée qui varie de 3 à 5 minutes en fonction du degré de difficulté du problème et redonnée au participant suivant dans le sens des aiguilles d’une montre.

Le suivant doit alors essayer de comprendre ces idées, de les compléter et les développer.

La description de la méthode montre que le nombre optimal est de six membres dans le groupe de réflexion.
Chacun produit les trois premières idées puis cinq fois par le développement des idées des cinq autres membres du groupe (6 participants à 3 idées chacun, 5 fois pour les idées des autres).
Souvent, le « 5 » dans le titre de la méthode est le maximum de 5 minutes de traitement associé

Avec cette méthode, dans un délai de 30 minutes maximum, on obtient jusqu’à 108 idées: 6 participants x 3 idées x 6 séries.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Le brainstorming ou remue méninges, une méthode pour trouver des idées en groupe
Méthode SCORE ou Chercher les causes profondes
Les différentes Méthodes d’innovation

Pourquoi les propositions, recommandations, nouvelles idées sont-elles souvent refusées?
Créativité dans l’informatique
Créativité : Le pouvoir du “Ou bien”

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